Archive pour le Tag '165'

Hidalgo : 165 conseillers !

Hidalgo : 165 conseillers !

165 conseillers pour Hidalgo et ses adjoints. Ce n’est plus de l’inflation d’effectifs mais de l’overdose. Le rapport de la Chambre régionale des Comptes d’Ile-de-France, dont l’AFP a eu copie, indique que la chambre a recensé 165 collaborateurs du cabinet d’Anne Hidalgo, partagés avec ses adjoints, au 31 décembre 2015. Or, une limite de 135 collaborateurs avait été votée en 2014, un plafond «nettement dépassé», pointe le rapport qui rappelle que la Ville de Paris est la seule collectivité en France qui puisse fixer le nombre et la rémunération des collaborateurs de cabinet, après vote en Conseil de Paris. La ville  compte  par ailleurs 51.000 agents s’emploient à faire tourner la gigantesque machinerie parisienne. A la propreté, dans les écoles, les crèches et, bien sûr, les bureaux. La capitale compte 300 métiers, jusqu’aux plus inattendus : 113 bûcherons, 5 horlogers, un scaphandrier… En y incluant les « satellites » (sociétés d’économie mixte…), on atteindrait même 73.000 personnes, selon l’iFRAP. Une proportion d’agents par nombre d’habitants supérieure à la plupart des grandes villes françaises. Depuis 2008, le « mammouth » a commencé à bouger sous la houlette de sa déléguée générale, Véronique Bédague-Hamilius. Des agents ont été priés de « descendre » dans les arrondissements ; les directrices de crèche doivent concevoir des projets ; des directions entières ont été restructurées, informatisées. Mais, ce qui frappe, c’est le fonctionnement extraordinairement complexe, pesant, centralisé de la machine. Un remplacement d’agent malade peut remonter jusqu’à trois niveaux hiérarchiques. Certains travaillent dans le même service depuis trente ans. Sans compter une productivité inégale, relevée en 2012 par l’inspection générale de la ville. Exemple : « Les arrondissements lyonnais ont des services des élections plus efficaces, avec 1.300 mouvements par agent parisien contre 2.211 par agent lyonnais. » Le principal frein à la compétitivité est l’absentéisme. Paris n’est pas bon élève. Selon le rapport social 2012, le nombre d’absences avoisine 10,8 %, avec des pics dans les professions « pénibles » : 18 % chez les agents techniques de la petite enfance, 16 % chez les éboueurs, 15 % chez les fossoyeurs ! « L’an passé, Paris a dépassé le million de jours d’absence. Cela coûte 200 millions d’euros, dont 115 millions d’absences non justifiées.  Mais les sureffectifs concernent aussi le cabinet d’Hidalgo.  CRC pointe également une «extension illégale» du nombre des collaborateurs de cabinet en poste dans les mairies d’arrondissements, 229 fin 2015, au lieu des 81 prévus dans la réglementation.

Google : redressement fiscal de 1,6 milliards d’euros en France et seulement de 165 millions d’euros au Royaume-Uni

Google : redressement fiscal de 1,6 milliards d’euros en France et seulement de 165 millions d’euros au Royaume-Uni

 

Il est clair que Google effectue ainsi un chiffre d’affaires approximativement égal en France et aux Royaume-Uni. Pourtant les conceptions fiscales sont différentes puisque l’administration française réclame 1,6 milliards d’euros à Google tandis que l’administration britannique a négocié pour le paiement de seulement 165 millions d’arriérés fiscaux couvrant les 10 dernières années. Google n’est évidemment pas plus coupable que les  autres multinationales qui pratiquent le sport de l’optimisation fiscale.  En faite Google ne déclare qu’une base fiscale minime en France tandis que la quasi-totalité des bénéfices sont soumis à déclaration en Irlande via les Pays-Bas pour finalement être logés aux Bermudes (paradis fiscal) où se trouve le siège social de la filiale Google Ireland Holdings. Des médias avaient fait état il y a deux ans une notification de redressement adressée à Google par le fisc français pour un montant d’un milliard d’euros. S’ajouteraient aujourd’hui à cette somme des pénalités de retard et une amende. Le ministre des Finances, Michel Sapin, a déclaré au début du mois que les sommes réclamées par le fisc français à Google étaient « bien supérieures » à celles de l’accord conclu fin janvier par le moteur de recherche avec l’administration britannique, qui portait sur le paiement de 130 millions de livres (165 millions d’euros) d’arriérés, couvrant les dix dernières années. « Le fisc français ne négocie pas le montant des impôts, il est dans une discussion sur les règles applicables » aux sociétés avec Google, avait-il ajouté.




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