Archive pour le Tag '150 ans'

Sécheresse: un record depuis 100 à 150 ans

 

Sécheresse: un record depuis 100 à  150 ans

D’après une étude de meteo-paris.com, la France est sur le point de dépasser les records de sécheresse depuis  100 à 150 ans.

 

Sécheresse de 1976

 

C’est l’année à laquelle la plupart des gens pensent lorsqu’on parle de sécheresse de référence. La grande sécheresse de 1976 a marqué les esprits de toute une génération. Le déficit pluviométrique avait débuté dès la fin de l’année 1975 avec une recharge automnale trop limitée. S’en est suivi un premier semestre 1976 remarquablement sec en France avec un déficit historique au mois de juin 1976. Juillet fut marqué par quelques orages mais août fut de nouveau trop sec. La situation ne s’est améliorée qu’à l’automne avec le retour de véritables perturbations.

 

Les conséquences de la sécheresse de 1976 furent majeures dans de nombreuses régions françaises. Le débit de nombreux cours d’eau est devenu historiquement bas, forçant à d’importantes limitations de l’usage de l’eau. D’ailleurs, l’eau a été coupée dans certaines régions, forçant la mise en place de distributions d’eau aux habitants. Notons cependant que la gestion de l’eau a été considérablement améliorée après cette grande sécheresse. L’agriculture a grandement souffert de ce manque d’eau avec des rendements très diminués durant cette année 1976.

 

 

Sécheresse de 1921

 

Parmi les plus grandes sécheresses répertoriées dans l’histoire de France, celle de 1921 fut véritablement remarquable. Celle-ci avait duré durant l’ensemble de l’année avec des déficits pluviométriques remarquables de janvier à avril puis au cours des mois de juin et de juillet ainsi que durant l’ensemble de l’automne ! Dans certaines régions françaises, il n’est même pas tombé la moitié des pluies annuelles classiques !

 

 La région parisienne fut l’une des plus concernées par cette sécheresse historique. Durant l’ensemble de l’année 1921, il n’était tombé que 267 mm de pluie sur la capitale, soit un déficit annuel record de 58% ! Une telle anomalie sèche sur une année entière ne s’est plus reproduite au cours des 100 années suivantes. Même en cette année 2022 anormalement calme et sèche, le cumul des sept premiers mois de l’année à Paris a déjà dépassé celui de toute l’année 1921 (273 mm de janvier à juillet 2022).

 

Les conséquences de cette sécheresse furent dramatiques, notamment pour l’agriculture. De nombreux incendies s’étaient déclenchés en France, concernant aussi les régions du nord. En Île-de-France, d’importants brasiers avaient notamment touché la forêt de Fontainebleau au cours de l’été 1921 !

 

D’après le site la.climatologie.free.fr/, les sécheresses en Europe ne sont pas nouvelles .

C’est en 1303 qu’on a connu la sécheresse la plus importante du millénaire. On pouvait traverser le Rhin sec à pied.

Les autres sécheresses furent en 1540, 1719, 1874, 1906, 1911, 1921, 1945, 1947, 1949, 1953, 1957, 1964, 1976, 1988, 1989, 1990, 1991, 1992 et 2003. C’est de 1922 à 1952, que la France a connu un très fort réchauffement en été à cause d’un flux de sud à répétition.

En 1788, la France a connu un printemps et un été terriblement secs, qui ont compromis les récoltes.

En 1911, ce fut la seule année du siècle où on a dépassé les 35°C durant les mois de juillet, août et septembre à Paris (32 jours au dessus de 30°C à Paris et 53 jours à Marseille !)

En 1921, il a été seulement relevées 200 mm de pluie à Nancy et 278 mm Paris. La sécheresse a duré toute l’année. Cet été a été véritablement encore plus sec que celui de 1976.

En 1949, l’été a commencé plus tôt. Il faisait déjà plus de 30°C en avril dans la moitié nord, et la sécheresse a duré tout l’été avec des températures extrêmement élevées.

En 1976, la sécheresse a été si importante que tout le monde s’en rappelle comme étant une des pires années de sécheresse de la fin du 20ème siècle en Europe (voir ci-dessous).

En 1994, juillet et août ont connu 56 jours de températures supérieures à 30°C à Marseille-Marignane et 60 jours de températures supérieures à 30°C au Luc dont 31 jours en juillet.

En juillet 1950, au Luc il y a eu 19 jours de températures supérieures à 35°C (un record toujours pas battu).

En juillet 1983, à Carpentras il y a eu 15 jours de températures supérieures à 35°C et 11 jours à Marseille.

En 2003 de mars à août, une sécheresse plus importante que celle de 1989 s’est installée sur l’Europe

La plus grande crise mondiale depuis 150 ans ( Banque mondiale)

La plus grande crise mondiale depuis 150 ans ( Banque mondiale)

La Banque mondiale estime ainsi qu’entre 70 et 100 millions de personnes pourraient basculer dans l’extrême pauvreté, effaçant ainsi les progrès réalisés les trois dernières années dans la lutte contre la pauvreté.

Avant cette crise sanitaire, l’institution tablait sur une nouvelle baisse en 2020 de la proportion de la population mondiale vivant avec moins de 1,90 dollar par jour.

La pandémie qui s’est déclenchée en fin d’année dernière en Chine touche la très grande majorité des pays dans le monde.

Elle a fait plus de 400.000 morts selon le recensement des chiffres officiels par l’AFP.

Pour freiner la contamination et surtout éviter que les systèmes de santé ne soient totalement débordés, de nombreux pays ont pris des mesures de confinement qui ont mis leur économie respective à genoux.

Et si la Banque mondiale prévoit un rebond en 2021, le risque d’une deuxième vague d’infections, en l’absence de vaccin, n’est pas écarté, ce qui pourrait miner la reprise.

Si la Chine, deuxième puissance économique mondiale, est quasiment la seule des grandes économies à afficher de la croissance cette année, le ralentissement est tel qu’il va contrarier la reprise dans les pays en développement, a mis en garde l’institution de Bretton Woods.

Pour les seules économies avancées dont la consommation et l’offre se sont effondrées sous l’effet de la paralysie du secteur des transports, de l’hôtellerie et de la restauration ainsi que des loisirs, la contraction s’élèvera à 7%, estime pour l’heure la Banque mondiale.

Le PIB des marchés émergents et les économies en développement devraient reculer de 2,5%, « la première contraction pour ce groupe de pays depuis au moins soixante ans ».

Ayhan Kose, directeur des perspectives de développement, a souligné au cours de la conférence téléphonique, la difficulté de faire des prévisions pour une crise s’apparentant à un désastre naturel.

Aussi l’institution a-t-elle prévu un scénario du pire: en cas de seconde vague de la pandémie ou si les autorités étaient contraintes de reprendre des mesures de confinement, le PIB mondial pourrait alors se contracter de 8%.

« Ces interruptions de l’activité pourraient forcer des entreprises à cesser leur activité et à rembourser leur dette », mettent en garde les auteurs du rapport, alors que l’endettement des entreprises privées étaient déjà un sujet de préoccupation avant la crise sanitaire.

Enfin, quand bien même, la reprise avec un taux de croissance de 4,2% l’année prochaine se matérialisait, « dans de nombreux pays, les profondes récessions provoquées par le Covid-19 devraient peser sur la capacité de croissance pour les années à venir », note le rapport.

La semaine dernière, le président de la Banque Mondiale, David Malpass, avait, lui, déploré le manque d’investissements qui va ralentir la reprise.

 




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