Archive pour le Tag '150 000'

100 000 à 150 000 emplois au moins menacés

100 000 à 150 000 emplois au moins menacés

Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, demande dans une interview à « La tribune » un moratoire sur les licenciements pour « préserver l’outil industriel ».

Plusieurs grandes entreprises, comme Auchan, Michelin, annoncent des plans de licenciement, des fermetures de sites. Vous êtes inquiète  ?

SOPHIE BINET - La CGT alerte depuis des mois. Quand j’ai rencontré Michel Barnier, qui arrivait à Matignon, je lui ai présenté une liste de plus de 180 plans sociaux, que nous avons recensés. Aujourd’hui, cette liste frôle les 200. Et il y en aura d’autres. Dans l’automobile, chez les constructeurs, les équipementiers, mais aussi dans la chimie, etc.  : tous les secteurs sont impactés. Tous les jours, il y a de nouvelles annonces. Dans le secteur bancaire, le CCF vient, par exemple, d’annoncer près de 1 000 suppressions de postes. Ces dernières semaines, la catastrophe sociale s’accélère…

Le chômage va remonter  ?

C’est inévitable. On estime que plus de 150  000 emplois vont disparaître, probablement plus. Car il y a un effet domino sur toute la chaîne de sous-traitance. Les plans de licenciement des grands donneurs d’ordres entraînent toujours des suppressions de postes dans les petites entreprises. Nous sommes au début d’une violente saignée industrielle… Une saignée due chaque fois à la même stratégie de ces entreprises.

C’est‑à-dire  ?

La stratégie consistant à toujours augmenter les marges. Et donc les prix. Dans l’automobile, les constructeurs font le choix de sortir des véhicules électriques chers, à 40  000, 50  000, 60  000, 70  000 euros, alors qu’ils pourraient en faire de beaucoup moins chers, produits en France, plus petits, d’une autre génération, qui se vendraient mieux. Ce sont les mêmes qui refusent d’augmenter les salaires. Cela produit donc une chute de la demande. Le problème, c’est la boucle prix/profits  !

En parallèle, les entreprises affrontent une concurrence chinoise féroce, un contexte international difficile…

Certes, mais toutes font aussi le choix de distribuer toujours plus de profits aux actionnaires. On atteint des records de versement de dividendes. Chez Michelin, par exemple, le groupe fait entre 2 et 3 milliards d’euros de bénéfices chaque année et distribue 1 milliard en dividendes. Mais il ferme les sites pour financer le coût du capital. C’est inacceptable. Cette catastrophe sociale confirme le naufrage de la politique de l’offre d’Emmanuel Macron. Elle laisse les multinationales et les fonds d’investissement faire la pluie et le beau temps et coûte « un pognon de dingue », avec près de 200 milliards d’euros d’aides aux entreprises sans conditions, sans contreparties.

Michel Barnier dit qu’il va demander des comptes aux entreprises qui ont touché de l’argent public.

C’est avant le versement des aides qu’il faut en demander  ! En instaurant un avis conforme, pour qu’une entreprise ne puisse pas toucher d’aides si l’avis des représentants du personnel est défavorable. C’est de la prévention, qui permettrait de déclencher des signaux d’alarme. Chez Sanofi, par exemple, nous aurions pu dire  : «  Non, Sanofi n’a pas le crédit impôt recherche parce qu’il licencie des chercheurs depuis des années. » Il faut aussi que ces aides s’accompagnent d’une véritable transparence que les représentants du personnel n’ont pas aujourd’hui. À la CGT, nous demandons que ces aides soient conditionnées au maintien de l’emploi. Si une entreprise licencie, elle les rembourse. Ces aides aux entreprises, aujourd’hui, ce sont des chèques en blanc.

Visiblement, Marc Ferracci n’a pas compris son rôle : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’Industrie !

 

Pour vous, il est urgent de revoir le système.

Oui, parce que c’est un levier puissant d’intervention de l’État sur l’économie. S’il réoriente les aides publiques, les conditionne à certains critères, les centre sur les entreprises qui en ont vraiment besoin, il peut agir sur l’économie. Mais, aujourd’hui, il y en a tellement que le gouvernement n’est même plus capable de les évaluer, alors qu’elles représentent un tiers du budget de l’État. La solution pour soutenir notre industrie, ce ne sont pas des aides aux entreprises, captées par les plus grandes, c’est une vraie politique industrielle.

Marc Ferracci, le ministre de l’Industrie, promet de veiller au meilleur accompagnement social des salariés licenciés.

Le ministre installe l’idée qu’il n’y a plus lieu de se battre : « prenez le chèque et taisez-vous ». Visiblement, il n’a pas compris son rôle  : il n’est pas ministre des licenciements, mais de l’industrie  ! Les travailleurs ne se battent pas pour avoir des indemnités et partir, ils se battent pour défendre leur emploi. Ils sont tellement en colère  ! Il n’y a pas pire violence sociale que le chômage. Imaginez quand vous travaillez dans une usine depuis vingt, trente, quarante ans et qu’en dix minutes, comme à Michelin, vous apprenez sa fermeture  ! C’est pourquoi, à la CGT, nous demandons un moratoire sur les licenciements, pour éviter ces drames et préserver notre outil industriel, nos qualifications. L’Allemagne l’a fait pendant la crise de 2008-2009, nous l’avons fait pendant le Covid… Il faut geler ces licenciements, exiger une pause et permettre aux salariés, aux pouvoirs publics, aux collectivités locales, aux directions de trouver des alternatives, des repreneurs, de reconvertir les activités, etc. D’ailleurs, dans de nombreux cas, la CGT a des projets de reconversion des sites, comme à Chapelle Darblay et Gardanne, par exemple, mais nous ne sommes pas entendus.

 

En ce moment, dans le cadre de la réforme de l’assurance chômage, vous négociez avec le patronat et les autres syndicats sur l’emploi des seniors. Ils seront les premiers impactés par ces licenciements  ?

C’est évident, ce sont toujours les premiers dans les plans de suppression d’emplois. Je crains des mesures de régression pour ces salariés seniors. La CGT se bat pour qu’il n’y ait pas de recul de droits des privés d’emploi au moment où les licenciements se multiplient. Le problème, c’est que le gouvernement, dans cette négociation, veut encore nous imposer des économies. Alors qu’au vu de la situation il faudrait au contraire renforcer les protections, mettre en place une sécurité sociale professionnelle environnementale, des dispositifs mutualisés au niveau des branches pour les transitions collectives, etc.

En même temps, on le voit à l’occasion de la discussion budgétaire, l’État n’a pas d’argent.

La dette a été créée par cette politique de l’offre au service des plus riches et des plus grandes entreprises, pas question que l’on demande encore au monde du travail de payer la facture  ! Le budget d’austérité proposé par le gouvernement va d’ailleurs avoir un effet récessif violent et aggraver la casse sociale. Quand il impose 5 milliards d’économies aux collectivités territoriales, ce sont des investissements en moins, par exemple pour rénover des collèges ou des lycées… Ce sont des coupes dans les dépenses sociales. On voit déjà, faute d’argent, des licenciements dans des structures d’action sociale, des associations. C’est lunaire.

Valérie Pécresse veut supprimer 150.000 postes dans l’administration» mais ne dis pas où !

Valérie Pécresse veut supprimer 150.000 postes dans l’administration» mais ne dis pas où !

Valérie Pécresse malmenée dans les sondages sort son couplet libérale en proposant la suppression de 150 000 postes dans l’administration. Le problème c’est qu’elle n’indique pas où ces postes seront supprimées mais seulement où ils seront maintenus.

En outre Valérie Pécresse dans la gestion de la région Île-de-France n’a pas fait preuve de sa rigueur de gestion concernant ces mêmes fonctionnaires. Ce qui ne l’empêche pas d’affirmer : «Mon objectif, c’est de supprimer 150.000 postes dans l’administration administrante. L’État doit se recentrer sur ses trois missions prioritaires: protéger, éduquer, soigner, avec là où il le faut des postes supplémentaires pour la justice, l’éducation et les soins. Il ne s’agit pas de dégrader le service public, ni de casser la reprise. Mais les dépenses doivent baisser», insiste la présidente de la région Ile-de-France. «

«Si je suis élue présidente de la République, ma première décision sera donc d’engager quatre grandes réformes de structures pour baisser les dépenses et diminuer la pression fiscale», ajoute-t-elleénumérant «la retraite à 65 ans, la dégressivité des allocations-chômage, la débureaucratisation du pays et une décentralisation avec un lâcher-prise de l’État pour supprimer les doublons».

 

Notons que ce type de promesse n’est pas nouveau la plupart des candidats de droite, Macron compris, ont proposé dans leur programme la suppression de fonctionnaires. Une proposition jamais suivie d’effet.

1er mai : 100.000 à 150 000 manifestants en France

1er mai :  100.000 à 150 000 manifestants en France

Un total de 100 à 150 000 personnes ont manifesté samedi en France pour le 1er-Mai soit à peu près la moitié du nombre de manifestants observés pour la manifestation de 2019. En cause sans doute la situation sanitaire mais aussi l’absence des syndicats réformistes.

 

Parmi les revendications notamment : Emploi, salaires, gestion de la crise Covid par le gouvernement, restrictions des libertés, la contestation de la réforme de l’assurance-chômage, qui doit entrer en vigueur le 1er juillet, revenant de façon récurrente. Des «gilets jaunes» ont pris part à plusieurs défilés, dont la manifestation parisienne le service d’ordre de la CGT a été pris à partie par des extrémistes à Paris de même que les forces de l’ordre.

Coronavirus France : 2000 à 3000 vaccinés lundi quand il en faudrait 150 000 par jour

Coronavirus France : 2000 à 3000 vaccinés lundi quand il en faudrait 150 000 par jour

 

Lundi, le ministre de la santé a promis que quelques milliers de personnes seraient vaccinées alors qu’il en faudrait au moins 150 000 par jour pour respecter les objectifs du gouvernement visant à installer une certaine immunité collective.

Personne n’est certain de ces milliers de vaccinations annoncées par le ministre de la santé “D’ici demain soir et mercredi, nous multiplions par quatre le nombre de centres, ce qui fait qu’une centaine d’hôpitaux offriront la vaccination à leurs soignants ainsi qu’aux soignants de ville. D’ores et déjà, je peux vous dire qu’aujourd’hui, nous aurons réalisé plusieurs milliers de vaccination dans tous le pays”, a poursuivi le ministre, ajoutant que l’opération monterait en puissance à partir de mercredi.

Face aux critiques, le gouvernement a décidé d’accélérer la campagne en la rendant possible dès ce week-end pour les professionnels de santé de plus de 50 ans.

Emmanuel Macron, qui, selon le Journal du Dimanche, a fait part de son agacement ce week-end en raison de ce retard, a convoqué une réunion sur le sujet dans l’après-midi, selon l’Elysée. Mais ce n’est pas la première fois que macro laisse volontairement fuitée ces fausses colères contre le gouvernement. Le chef de l’État l’habitude de critiquer la haute administration dont il est pourtant le patron.

Politique: Mélenchon officiellement candidat avec 150 000 soutiens bidons

Politique:   Mélenchon officiellement candidat avec 150 000 soutiens bidons

 

La déclaration de candidature de Jean-Luc Mélenchon n’aura guère occupé l’espace médiatique dans la mesure où elle est assez anecdotique. Tout le monde sait depuis longtemps que Mélenchon veut se présenter. D’une certaine manière, il se veut rassembleur mais uniquement sur sa candidature. Une posture hégémonique évidemment mal appréciée par les écolos et autres candidats de gauche. L’intéressé avait mis une fausse condition à la confirmation de sa candidature en exigeant 150 000 soutiens. En fait des soutiens bidons puisque l’intéressé a déjà 2 millions de followers et qu’il suffisait pour être considéré comme soutien d’adresser son adresse mail sans dévoiler son identité !

Une véritable mascarade qui ne grandit pas l’intéressé qui aurait dû exiger au moins 1,5 millions de soutiens et non 150 000 .  En outre une candidature bien mal placée dans le calendrier des préoccupations des Français. Ces derniers s’intéressent en effet très peu à cette perspective électorale pour l’instant. Les principaux sujets d’interrogation concernent en effet la situation sanitaire, la situation de l’emploi et le terrorisme. Autant de sujets qui n’ont pas été traités par Mélenchon qui s’est surtout appesanti sur son nombril.

 

Jean-Luc Mélenchon officiellement candidat avec 150 000 soutiens bidons

Jean-Luc Mélenchon officiellement candidat avec 150 000 soutiens bidons

 

La déclaration de candidature de Jean-Luc Mélenchon n’aura guère occupé l’espace médiatique dans la mesure où elle est assez anecdotique. Tout le monde sait depuis longtemps que Mélenchon veut se présenter. D’une certaine manière, il se veut rassembleur mais uniquement sur sa candidature. Une posture hégémonique évidemment mal appréciée par les écolos et autres candidats de gauche. L’intéressé avait mis une fausse condition à la confirmation de sa candidature en exigeant 150 000 soutiens. En fait des soutiens bidons puisque l’intéressé a déjà 2 millions de followers et qu’il suffisait pour être considéré comme soutien d’adresser son adresse mail sans dévoiler son identité !

Une véritable mascarade qui ne grandit pas l’intéressé qui aurait dû exiger au moins 1,5 millions de soutiens et non 150 000 .  En outre une candidature bien mal placée dans le calendrier des préoccupations des Français. Ces derniers s’intéressent en effet très peu à cette perspective électorale pour l’instant. Les principaux sujets d’interrogation concernent en effet la situation sanitaire, la situation de l’emploi et le terrorisme. Autant de sujets qui n’ont pas été traités par Mélenchon qui s’est surtout appesanti sur son nombril.

 

Coronavirus États-Unis : jusqu’à 150 000 décès ?

Coronavirus États-Unis : jusqu’à 150 000 décès ?

Plus de 147.000 personnes pourraient avoir succombé du coronavirus aux États-Unis d’ici début août, alors que les mesures de confinement sont progressivement assouplies, ont indiqué ce mardi des chercheurs de l’Université de Washington, dont les projections sont souvent citées par la Maison blanche. Ce rapport vient appuyer les appels à la prudence d’experts sanitaires. Le Dr Anthony Fauci, l’un des principaux conseillers de la Maison blanche, a déclaré mardi devant le Sénat qu’une réouverture prématurée de l’économie américaine pourrait entraîner une souffrance et des décès inutiles.

Prêts garantis : 150.000 entreprises bénéficiaires

Prêts garantis : 150.000 entreprises bénéficiaires

Le chiffre peut paraître impressionnant mais il faut le rapporter à l’ensemble du nombre d’entreprises. En France, on compte environ 2 800 000 entreprises dont de l’ordre de 2 600 000 entreprises de zéro à 10 salariés. Sans doute, ce sont  ces petites entreprises qui auront le plus de difficultés à résister à la crise faute de trésorerie d’avance. En effet pour la plupart, elles continuent de payer des charges tandis que les recettes sont proches de zéro ou très affaiblies Nombre d’entre elles pourraient d’ailleurs complètement disparaître en particulier dans le secteur du tourisme, de l’hôtellerie, du transport ou de l’événementiel. Aujourd’hui quelque 150.000 entreprises françaises ont obtenu un accord en vue d’obtenir un prêt garanti par l’Etat pour un montant total représentant 22 milliards d’euros, a annoncé mardi le directeur général de bpiFrance Nicolas Dufourcq sur BFM Business.

Pour permettre aux entreprises de faire face au coup d’arrêt à l’économie provoquée par l’épidémie de coronavirus, le gouvernement a mis sur pied un dispositif de prêts garantis par l’Etat pour un total pouvant atteindre jusqu’à 300 milliards d’euros.

“La montée en puissance du régime est très forte, très rapide. Ça démarre fort”, a déclaré Nicolas Dufourcq.

Le directeur général de bpiFrance, acteur clef du dispositif des prêts garantis, a ajouté que 40 milliards d’euros de demandes supplémentaires étaient en cours d’examen.

“Je pense que nous passerons les 100 milliards d’euros sans hésitation”, a-t-il dit.

Confinement Coronavirus : 150 000 à 200 000 « immigrés parisiens » en Loire-Atlantique

Confinement Coronavirus : 150 000 à 200 000 « immigrés parisiens »   en Loire-Atlantique

La venue en masse de personnes extérieures arrivées en Loire Atlantique constitue un véritable danger en termes d’infection de la zone et au-delà. En effet la quasi-totalité de ces personnes ignorent totalement s’ils sont ou non porteurs du virus et leur déplacement va favoriser la contagion dans toutes la région. Notons par ailleurs que les équipements sanitaires locaux ne sont pas dimensionnés pour répondre à une crise sanitaire qui serait provoquée par ses migrations irresponsables.

 

Près de 150 000 à 200 000 personnes sont venues se confiner en Loire-Atlantique dans le cadre de la pandémie de coronavirus, rapporte mardi 24 mars France Bleu Loire Océan.

Les chiffres sont donnés par le préfet du département, Claude d’Harcourt, qui a précisé que ces personnes sont arrivées « essentiellement sur la frange littorale » de la Loire-Atlantique depuis l’annonce des mesures de confinement. Elles proviennent essentiellement de région parisienne, « un territoire où le virus a circulé largement », a complété Claude d’Harcourt.

 

Certaines personnes qui tentaient de rejoindre la région après le début des mesures de confinement ont dû faire demi-tour sur ordre des forces de l’ordre. Claude d’Harcourt à France Bleu Loire Océan

La pression va se maintenir sur les territoires investis par les Franciliens car « ce ne sont pas des lieux de villégiature », prévient le préfet, qui indique ne pas souhaiter pour l’instant de mesure de couvre-feu car selon lui « ça n’apporterait rien ».

 

Sans-abri: au moins 150 000 et 612 morts dans la rue

Sans-abri: au moins 150 000 et 612  morts dans la rue

612 morts en 2018 d’après le collectif Les Morts de la Rue, qui recense et analyse ces décès chaque année dans un rapport. Ils étaient 511 un an plus tôt,  leur nombre a donc augmenté de 15% en un an. Mais ils pourraient être 5 à fois plus nombreux d’après des autorités médicales compte tenu des difficulté d’évaluation.  Ces SDF sont morts en moyenne à « 48,7 ans contre 82,18 ans en population générale », et 27% des morts sont liées à « des accidents, des agressions ou des suicides », 36% à des maladies. 4 sur 10 étaient de nationalité française et 3 sur 10 souffraient d’au moins une addiction. Autre chiffre édifiant : parmi ces victimes, il y avait au moins 13 mineurs.

 

Selon la dernière estimation de l’Insee, en 2014, quelque 140.000 personnes seraient sans domicile en France, dont près de 12.000 à la rue. Rien qu’à Paris, quelque 3.622 personnes dormaient dans les rues, parkings ou parcs et jardins le 7 février dernier, selon un décompte organisé par la mairie, soit 600 personnes de plus par rapport à l’an dernier. Parmi les sans-abri recensés, quatre sur dix ont entre 40 et 54 ans et trois sur dix entre 25 et 29 ans. Plus de la moitié de ces personnes sont des femmes. Ce décompte a été effectué par des bénévoles : 1 700 Parisiens et 400 travailleurs sociaux volontaires.  Dans le détail, 2 246 personnes sans-abri ont été décomptées dans les rues, 639 dans le bois de Vincennes (12e), le Bois de Boulogne (16e) et la Colline (18e), les parcs et jardins et les talus du périphérique, 298 dans les gares, 291 dans les stations de métro, 99 à l’AP-HP, 38 dans les parkings, et 24 personnes ont été recensées par des bénévoles de Paris Habitat. « Aller dans des zones plus cachées a montré plus de 600 personnes », explique l’adjointe à la mairie de Paris.

Selon Dominique Versini, la population des gens qui dorment à la rue a changé ces dernières années. « Aujourd’hui on a des populations plus jeunes. On ne gère pas de la même façon des personnes plus jeunes, des femmes, des familles avec des enfants. Il faut s’adapter à l’ensemble des dispositifs et ne pas oublier les clochards très désociabilisés qui ne demandent rien et n’appellent jamais le 115″, explique-t-elle.  Un véritable scandale surtout dans nos sociétés développées même si les causes sont diverses (économiques, sociales, familiales, personnelles)  mais hélas souvent complémentaires.. En France, 143 000 personnes sont sans domicile fixe (SDF). Cette situation de grande précarité est loin d’être homogène puisque les SDF peuvent autant être des jeunes en manque d’emploi, des familles, mais aussi des actifs qui n’ont pas les moyens d’accéder à un logement.( 1 sur 4 SDF).D’après  ce collectif,  ils avaient en moyenne 48 ans, cinquante d’entre eux étaient des femmes. Treize étaient des mineurs, dont 6 de moins de 5 ans. Deux avaient entre 5 et 9 ans et six avaient entre 15 et 18 ans.  «Elles sont mortes sur la voie publique, dans des abris de fortune tels qu’un parking, une cage d’escalier, une cabane de chantier ou dans le métro, mais aussi en lieu de soins ou en structure d’hébergement», selon Les morts de la rue.

A l’issue d’une visite de dix jours en France, au cours de laquelle la juriste canadienne a visité de nombreux campements, squats et logements insalubres, la représentante de l’Onu dresse un bilan sévère de l’état du droit au logement en France. “En France, le système est tel que de nombreuses personnes n’ont même pas accès aux services d’hébergement d’urgence les plus basiques”, a noté Leilani Farha dans une interview à Reuters, citant notamment l’échec du numéro d’urgence national 115, débordé par le nombre d’appels. Le ministre chargé de la Ville, Julien Denormandie, réfute ces accusations, estimant que le gouvernement avait déjà fait un effort important envers les sans-abris.

De ses entretiens avec des travailleurs humanitaires, familles sans abri ou communautés Rom, la rapporteure de l’ONU  retient un manque de dialogue entre autorités et publics concernés. “Je ne vois pas beaucoup de consultation entre le gouvernement et les groupes concernés, qu’il s’agisse des migrants, des femmes victimes de violences, des Roms, des communautés d’origine immigrées, des demandeurs d’asile”, a-t-elle souligné.

 

 

Logement: toujours au moins 150 000 SDF

Logement: toujours au moins 150 000 SDF

 

On  comptait environ 100 000 SDF en 2010 aujourd’hui il y en a environ 150 000. On ne peut pas dire que le gouvernement ait progressé sur cette question particulièrement inadmissible dans un pays aussi développé que la France. Certes on peut comprendre qu’il y a parmi cette population des gens au profil difficilement gérable mais ce n’est pas le cas de tous ; en outre dans un pays moderne comme la France chacun doit avoir le droit à occuper un abri chauffé à défaut d’un logement. Laissez autant de personnes dormir dans la rue en plein hiver constitue un crime contre la démocratie. Certes les solutions sont  complexe passant du centre d’accueil d’urgence jusqu’au logement sociaux spécialement dédiés aux personnes à faibles ressources ou même sans ressources du tout. Pas si simple non plus de faire occuper des logements vacants par des SDF, dans certains cas c’est possible dans d’autres non. Les instrumentalisations  politiques par certaines organisations gauches ne rendent  pas forcément service à cette cause qui devrait être nationale. En juillet, lors d’un discours à Orléans sur l’accueil des migrants, Emmanuel Macron avait déclaré : « D’ici la fin de l’année, je ne veux plus personne dans les rues, dans les bois », ajoutant « la première bataille: loger tout le monde dignement. Je veux partout des hébergements d’urgence. Je ne veux plus de femmes et hommes dans les rues ». « Il faudrait que les ministres du Logement, Messieurs Mézard et de Normandie (Jacques Mézard, le ministre de la Cohésion des territoires en charge du logement et Julien Denormandie, secrétaire d’Etat à la Cohésion des territoires, NDLR), démissionnent parce qu’ils ont failli à la mission que leur a donnée le président », a déclaré Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole du DAL. Un peu radical dans ses propositions mais qui n’a pas peur sur le constat

 

Chômage : 150 000 en plus en 2014 et 100 000 en 2015

Chômage : 150 000en plus en 2014 et 100 000 en 2015

Des prévisions en apparence pessimistes pour l’emploi en 2014 et 2015 de la part de l’Unedic. Il y a seulement quelques mois l’Unedic prévoyait 160 000  chômeurs en plus pour les deux années cumulées 2014 et 2015 or il y en aura 250 000 ; de quoi être prudent vis-à-vis de telles projection qui ont aussi contribué à gonfler une dette qui atteindrait environ 25 milliards en 2015.    L’ organisme qui gère l’assurance chômage, a prévu lundi 29 septembre une poursuite de la hausse du chômage, avec 44.000 demandeurs d’emploi sans activité supplémentaires d’ici à la fin de l’année et 96.000 en 2015.  Quelque 106.000 demandeurs d’emploi sans activité ont déjà été comptabilisés depuis le début de l’année. A fin août, Pôle emploi recensait 3,413 millions de chômeurs sans activité.  Ces prévisions sont plus pessimistes que celles publiées en mai: l’Unédic prévoyait alors 103.200 inscrits supplémentaires pour 2014 et 60.000 pour 2015. Les nouvelles projections correspondent tout de même à un léger ralentissement de la hausse du chômage par rapport à 2013, année où près de 175.000 nouveaux chômeurs avaient été recensés par Pôle emploi.  Malgré la hausse attendue, le déficit du régime d’assurance chômage devrait se stabiliser à 3,8 milliards d’euros en 2014, comme en 2013, avant de baisser à 3,5 milliards en 2015, grâce aux nouvelles règles d’indemnisation qui sont entrées en vigueur le 1er juillet.  Par conséquent, la dette du régime devrait atteindre 21,4 milliards d’euros à la fin de l’année et 24,9 milliards fin 2015. Quasiment semblables à celles de mai (3,7 milliards de déficit en 2014, 3,6 milliards en 2015), ces nouvelles prévisions financières restent nettement meilleures que les projections initiales publiées en janvier: 4,3 milliards de déficit et 22,1 milliards de dette attendus fin 2014. « Sans les effets de la convention de mai 2014, le déficit aurait été supérieur de 300 millions d’euros en 2014 et de 830 millions d’euros en 2015″, assure l’Unédic dans un communiqué.  Entrées en vigueur au 1er juillet, les nouvelles règles d’indemnisation, approuvées par trois syndicats (CFDT, FO et CFTC) et le patronat, durcissent le régime de certains allocataires, notamment les cadres touchant une importante indemnité de départ et les intermittents du spectacle. Toutefois, face à la contestation des intermittents, l’Etat a décidé de compenser leur manque à gagner dû au nouveau calcul de leur « différé », période pendant laquelle ils doivent attendre avant d’être indemnisés. La nouvelle convention comporte également des mesures plus favorables aux chômeurs, comme les « droits rechargeables ».  Applicables dès mercredi, ils permettront aux allocataires d’accumuler des droits à indemnisation chaque fois qu’ils retravailleront, sans perdre ceux déjà acquis. Avant, ils perdaient une partie de ces droits. Selon l’Unédic, 93.000 demandeurs d’emploi de plus devraient être indemnisés en 2014, « dont 82.000 du fait des nouvelles mesures ». En 2015, le chômage indemnisé devrait augmenter de 74.000 personnes.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol