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Déficit public 2020: 11,4 ou 15 % ?

Déficit public 2020: 11,4 ou 15 % ?

 

Le gouvernement comme de nombreux expert en sont réduits à bien des expédients pour tenter de présenter un budget à peu près présentable.

“Avec -11% de croissance, nous avons désormais -11,4% de déficit (…) jamais la France n’avait (eu) ce chiffre”, a déclaré le ministre de l’Action et des Comptes publics, Gérald Darmanin, sur France 2. Les écarts sont tellement importants qu’on peut douter de leur exactitude. Faut-il rappeler qu’à la fin de l’année dernière on envisageait un déficit limité à un peu plus de 2 %. Avec le Coronavirus on a commencé à imaginer un déficit de 9 %. Le résultat final dépendra de deux choses, d’une part de l’importance de la régression économique théoriquement -10 %. Et de la facture finale finançant la crise sanitaire, les entreprises et le pouvoir d’achat

En gros il va manquer au moins 250 milliards de ressources fiscales. Il faudra y ajouter les dépenses supplémentaires déjà évoquées et chiffrées autour de 500 milliards par le ministre de l’économie. Et la liste des aides « à la plupart des secteurs touchés » est loin d’être terminée. Le dernier chiffre connu est sans doute tout aussi approximatif est celui du futur déficit de la sécurité sociale imaginé à 50 milliards d’euros pour 2020 alors qu’on était proche de l’équilibre avant la pandémie . Ce sont des chiffres qui peuvent donner le vertige”, a souligné Gérald Darmanin. Il est clair qu’on ne pourra apurer ses pertes sur une de l’année, il faudra bien compter au moins 10 ans pour s’en remettre d’autant que la fin 2019 s’inscrivait déjà dans une tendance baissière. Le plus vraisemblable est que l’ajustement se fera discrètement -si on peut dire -à travers le réajustement  monétaires avec une forte montée de l’inflation qui viendra grignoter pouvoir d’achat et épargne.

Chômage partiel : 15 % financés par les entreprises à partir du 1er juin

Chômage partiel : 15 % financés par les entreprises à partir du 1er juin

Pas de rupture brutale dans le mode de financement du chômage partiel mais une transition qui va solliciter les entreprises concernées. Pour les salariés ,l’indemnisation du chômage partiel ne devrait pas changer beaucoup. L’indemnité versée au salarié restera inchangée, autour de 70% de sa rémunération brute, soit environ 84% du salaire net. La différence viendra du mode de financement dont 15 % seront désormais à la charge de l’entreprise à partir du 1er juin. Une exception toutefois les secteurs particulièrement touchés notamment par des décisions de fermeture administrative qui vont continuer de bénéficier du dispositif antérieur de chômage partiel.

A partir du 1er juin, l’Etat et l’Unedic ne prendront plus à leur charge que 85% de l’indemnité, qui reste plafonnée à l’équivalent de 4,5 Smic, et les entreprises ne seront plus remboursées qu’à hauteur de 60% du salaire brut, contre 70% actuellement.

Le communiqué du ministère du Travail précise toutefois que les secteurs qui ont été visés par des “restrictions législatives ou réglementaires particulières en raison de la crise sanitaire, continueront à bénéficier d’une prise en charge à 100%”.

 

 

Automobile mondiale en 2020.: Une chute de 12 à 15 %

Automobile mondiale en 2020.: Une chute de 12 à 15 %

Le  président Macron a décidé de prendre lui-même en main le problème dramatique de l’industrie automobile. Il tiendra bien entendu compte de la situation de la production française mais aussi de l’environnement mondial qui va se traduire par une chute des ventes de 12 à 15 % dans le monde. Le cabinet IHS Markit, qui indique « avoir revu à la baisse ses prévisions dans pratiquement toutes les régions du monde », anticipe une chute des ventes d’automobiles de plus de 12% par rapport à 2019, autour de 78,8 millions d’unités. La perte s’élèverait ainsi à 10 millions de voitures par rapport aux prévisions établies en janvier 2020, avant la crise sanitaire. En Europe (sur un périmètre large), il table sur un marché en repli de 13,6%, à 15,6 millions d’unités, soit une baisse de volume de 1,9 million d’unités par rapport aux paramètres pré-coronavirus.

De son côté, Morgan Stanley considère que le marché automobile européen pourrait s’établir autour des 12,5 millions d’unités, contre 13,7 millions dans sa prédiction précédente. Elle table désormais sur une chute de 13% des ventes, par rapport à une prévision antérieure d’une baisse de 4%. La banque américaine anticipe une chute des ventes mondiales de 8 millions sur le seul premier semestre 2020, soit un repli de près de 20%.

Enfin, l’agence de notation Moody’s a révisé en forte baisse le 27 mars ses prévisions pour les ventes mondiales de voitures, tablant désormais sur une chute de 14% du marché cette année. L’agence de notation, qui n’envisageait encore qu’une baisse de 2,5% du marché mondial en février, estime qu’un rebond est probable en 2021, « en partie grâce à un report des ventes qui n’auront pas été réalisées cette année ». L’Europe occidentale devrait être la plus touchée, avec une baisse du marché automobile de 21%, Moody’s rappelant que la fin de l’exercice 2019 avait été particulièrement dynamique en raison d’immatriculations tactiques. Le groupe prévoit également une baisse des ventes de voitures « d’au moins 15% aux Etats-Unis, de 10% en Chine et de 8% au Japon ».

Hôtellerie-restauration: 15 à 20 % de défaillances ?

Hôtellerie-restauration: 15 à 20 % de défaillances

 

Pour Roland Héguy, président de l’Union des métiers et de l’industrie de l’hôtellerie (Umih). 15 à 20 % des entreprises du secteur pourraient ne pas reprendre leurs activités 

Le Premier ministre Edouard Philippe, lors de son discours devant l’Assemblée nationale sur les détails du déconfinement du 11 mai, a laissé entendre que la reprise du secteur touristique pourrait avoir lieu début juin. « Dès fin mai, suivant l’évolution de l’épidémie, nous serons en capacité de rouvrir », a affirmé Roland Héguy.

sur Europe 1 « Nous sommes prêts. Nous pouvons donner toute la sécurité sanitaire nécessaire à l’ensemble de nos salariés et de nos clients. D’ailleurs, nous avons présenté un protocole de sécurité au gouvernement pour qu’il puisse le valider. »

Dans ce document figurent toutes les mesures mises en place dès la réouverture des établissements afin d’instaurer une sécurité sanitaire totale. « En cuisine, en salle, dans les chambres, en réception… Nous avons anticipé tous les cas de figure pour protéger nos salariés et nos clients », a encore expliqué le président de l’Umih. Et même chose pour les clients, selon lui, car les établissements mettront en place « la distanciation sociale, la distribution de gants, de masques… ». Il apparaît clair cependant que si le dé confinement intervient pas avant l’été de l’ordre  20 % des entreprises pourraient disparaître

Croissance Europe : une chute de 7.5% du PIB….. ou de 15 %

Croissance Europe : une chute de 7.5% du PIB…..  ou de 15 %

 

Pour assurer Thierry Breton, commissaire européen au marché intérieur de l’union européenne ,estime que la baisse de la croissance se situera entre 5 et 10 pour cent pour la zone européenne. En fait,  Thierry Breton retient l’idée d’une baisse moyenne de 7,5 % sans doute très sous-estimée. En effet il faut déjà compter avec l’Allemagne où là on va dépasser 10 % de baisse pour le PIB. Pour la France on sera aussi autour de 10 % et les chiffres risquent d’être plus catastrophiques pour l’Espagne et surtout pour l’Italie.

On voit donc mal comment on pourrait aboutir à une moyenne de 7,5 % seulement de diminution de la richesse européenne.

 

Il est clair que toutes les institutions tentent de ne pas désespérer les acteurs économiques avec des scénarios de croissance notoirement sous-estimés. En France par exemple on a déjà considéré que chaque mois de confinement entraîné une perte de 3 % du PIB annuel, d’autres experts indiquent 4 %. Ce qui est certain c’est que pendant le confinement la moitié des salariés sont en chômage partiel et au moins 40 % de la production est paralysée. L’Union européenne se dirige vers une contraction de 7,5% de son produit intérieur brut (PIB) cette année, a déclaré vendredi le commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton.

“Tout va dépendre de la vitesse avec laquelle l’économie va repartir”, a-t-il souligné sur France 2.

“Aujourd’hui, dans l’Union européenne, on est à peu près entre 5% et 10% (de contraction-NDLR) c’est à dire aux alentours de 7,5%. Si le choses ne vont pas mieux et que l’on a second pic [d’épidémie], cela peut s’aggraver”, a-t-il prévenu.

Thierry Breton est également revenu sur l’accord trouvé hier entre dirigeants européens qui se sont entendus jeudi sur le principe d’un plan de relance sans toutefois se mettre d’accord sur les modalités de financement.

Selon le commissaire, les plans de relance nationaux colossaux annoncés depuis le début de la crise contraindront les pays de l’Union à se mettre d’accord.

“L’Allemagne n’a pas le premier sou pour financer son plan. Il va falloir qu’elle emprunte. Les Pays-Bas non plus, la France non plus. Tout le monde va avoir besoin d’un fonds de cette nature”, a-t-il dit.

“Et à ce moment-là, je pense qu’ils tomberont tous d’accord, tous les chefs d’Etat et de gouvernement pour arrêter les modalités de ce fonds. On y va par étapes mais on avance.”

Le gouvernement prévoit un déficit de 7,6% du PIB en 2020 mais qui sera plus proche de 15 à 20 %

Le gouvernement prévoit un déficit de 7,6% du PIB en 2020 mais qui sera plus proche de 15 à 20 %

 

Le gouvernement veut évidemment rassurer et montrer aux Français sans doute surtout à l’UE  qu’il maîtrise les grands équilibres….ou  presque. Ainsi sa prévision de baisse du PIB de seulement 6 % en 2020 apparaît complètement fantaisiste. On sait en effet que chaque mois de confinement génère une baisse de 3% du PIB annuel-. La baisse de l’activité ne sera donc pas de 7.6 % mais plutôt autour de 15 %.

Face à ce défi, le gouvernement va examiner mercredi en conseil des ministres un projet de loi de finances rectificative, qui comportera une prévision de déficit de 7,6% du PIB (contre 3,9% prévu en mars dernier), précise dans la même interview le ministre du Budget, Gérald Darmanin.

“Pour le seul périmètre de l’Etat, nous serons à plus de 170 milliards d’euros de déficit budgétaire alors que nous avions prévu 93 milliards en loi de finances initiale”, dit-il, ajoutant que Bercy table désormais sur une baisse de 37 milliards d’euros des recettes fiscales. On se demande bien comment le ministre du budget parvient à cette somme alors que chaque mois de confinement dans les conditions actuelles entraîne une baisse de fiscalité de près de 40 % soit déjà près de 80 milliards par mois !

Déclaration d’impôt : date décalée de 15 jours

Déclaration d’impôt : date décalée de 15 jours

 

Le calendrier de la campagne 2020 de déclaration de l’impôt sur le revenu a été allongé en raison de la crise sanitaire en cours, a annoncé mardi le ministre de l’Action et des Comptes publics Gérald Darmanin.

“Dans le contexte exceptionnel que nous connaissons, j’ai décidé de décaler de quelques semaines la période durant laquelle les Français pourront déclarer leurs revenus pour l’année 2019”, a déclaré Gérald Darmanin sur son compte Twitter.

Pour les déclarations papier, la date limite a été repoussée d’un mois, au 12 juin, et pour les télédéclarants, celle-ci a été fixée entre le 4 et le 11 juin en fonction des zones, soit une quinzaine de jours de plus que dans le calendrier initial.

Les Français pourront commencer à déclarer leurs revenus 2019 à partir du 20 avril.

Le syndicat Solidaires Finances publiques a plaidé à plusieurs reprises ces dernières semaines pour un report de cette campagne, jugeant qu’il s’agissait d’”une obligation sanitaire” qui n’exercerait qu’”un impact limité sur le budget de l’Etat”.

Le lancement de la campagne de déclaration d’impôt sur les revenus, y compris assortie d’une limitation des rendez-vous physique, serait à l’origine d’un afflux de demandes par mail et par téléphone qui nécessiterait de renforcer la présence des agents du fisc dans les services, alors que ces derniers ne disposent “que de très peu, voire pas du tout de dispositifs de protection”, avait prévenu l’organisation syndicale dans un communiqué.

 

Croissance : une chute de 15 à 20 % du PIB si la pandémie dure jusqu’en été

Croissance : une chute de 15 à 20 % du PIB si la pandémie dure jusqu’en été

Il n’est pas besoin d’être un très grand économiste pour envisager les dégâts de la crise sanitaire sur l’économie. Aujourd’hui la production  est ralentie de l’ordre de 30 à 40 % du fait du confinement et de tous les problèmes d’approvisionnement. Si la crise devait durer jusqu’à l’été, la chute du PIB pourrait alors atteindre 15 à 20 %. Le calcul est assez simple puisqu’un mois de confinement dans les conditions actuelles représente une chute de près de 3 % du PIB. La chute de l’économie provient bien entendu du confinement qui provoque le relativement voire l’arrêt de nombre d’entreprises mais à cette crise s’ajoute aussi une crise de la demande. En effet, la consommation des ménages est sur une tendance de baisse de 35 %. Or la  consommation des ménages constitue pour la France un ressort majeur du dynamisme économique. Les ménages ont tendance à se recentrer sur les dépenses essentielles et diffèrent ou annulent  tout ce qui peut paraître accessoire, ils reportent aussi  dans le temps les investissements d’équipement.

« La perte d’activité en heures travaillées est de l’ordre d’un tiers pendant la durée du confinement, ce qui correspond à un coût de trois points de PIB annuel pour un mois de confinement. Si le confinement se poursuit au delà d’un mois, la récession sera pire que celle de 2009.  Un mois de confinement entrainerait une récession de 2,6%, alors que nous avions prévu +1,2% de croissance avant la crise sanitaire ». Pour l’économiste de COE-Rexecode, Emmanuel Jessua, interrogé par La Tribune

l’économie française est donc  frappée de plein fouet par cette crise sanitaire. La propagation du virus sur l’ensemble du territoire, le durcissement et la reconduction probable des mesures de confinement, la fermeture administrative d’un grand nombre d’établissements ont mis un coup d’arrêt brutal à des pans entiers de l’économie française.

Si les mesures de confinement se prolongent encore pendant des semaines et que la situation sanitaire ne s’améliore pas rapidement, la pandémie pourrait faire des ravages avec des faillites d’entreprises en cascade et des destructions

UE : 15 jours pour décider d’une la ligne de crédit spécial

 

Face à la demande de rebondir formuler notamment par Macron et les pays du Sud la réponse de Merkel a été nette : pas question. La chancelière allemande a refusé une nouvelle fois la mutualisation de dettes supplémentaires qui découleraient des gestions laxistes des pays du Sud. La chancelière a renvoyé au dispositif actuel notamment le mécanisme européen de stabilité (MES) qui dans certaines limites permet d’aider les pays en difficulté à gérer leurs problèmes budgétaires.

Les dirigeants européens ont décidé de demander aux ministres des Finances de la zone euro régler sous quinzaine la question de la ligne de crédit spécial qui pourrait être sollicitée auprès du Mécanisme européen de stabilité (MES), le fonds européen de gestion des crises financières et de sauvetage, a-t-on appris jeudi de sources diplomatiques.

Des pays comme l’Italie, la Grèce et l’Espagne demandent à ce la zone euro ne s’épargne aucun effort pour lutter contre les retombées de la crise sanitaire tandis que d’autres pays, Allemagne et Pays-Bas notamment, veulent adopter une ligne plus prudente.

 

15% de terres agricoles en bio d’ici 2022 : même pas la moitié

15% de terres agricoles en bio d’ici 2022 : même pas la moitié

E n dépit d’une demande constante, des problèmes se posent particulièrement à la France d’une part quant à  la capacité de l’offre mais aussi la réalité bio. Sur le plan quantitatif de toute manière, les objectifs ne seront pas atteints. Et quand on va continuer d’apporter une grande partie de produits bio de l’étranger. Dans son plan Ambition Bio 2022, le gouvernement vise 15% de surfaces agricoles utiles cultivées en bio. Deux ans avant l’échéance, la France agricole n’en est qu’à la moitié. Par exemple Au total, 57% des fruits et 25% des légumes bio sont des importations,.

 

Les produits labellisés bios sont absolument partout. Plébiscités par des consommateurs en quête d’une alimentation plus saine et respectueuse de l’environnement, ils connaissent un véritable boom avec une hausse à deux chiffres des ventes depuis plusieurs années, frôlant en 2018 les 10 milliards d’euros de chiffre d’affaires (+15,7%). Un bond incontestable, mais qui ne se fait pas sans heurts, notamment en amont de la filière.

Car si 20 fermes se convertissent tous les jours à ce mode de production sans pesticides selon l’Agence Bio, la production a du mal à suivre. Et les objectifs du gouvernement pour développer les terres bios tricolores et accompagner la demande en produits AB sont loin d’être tenus. C’est en tout cas le constat fait par plusieurs sénateurs, dans un rapport rendu public mercredi sur les financements publics consacrés à l’agriculture

TechnipFMC : 2 milliards de déficits mais un bonus de 15 millions pour le patron

TechnipFMC : 2 milliards de déficits mais un bonus de 15 millions pour le patron

 

On voudrait encourager l’incompétence qu’on ne s’y prendrait pas autrement en effet la société TechnipFMC (qui opère dans le pétrole) a accordé plus de 15 millions de bonus pour le départ de son patron au même moment où l’entreprise enregistrait  un déficit de près de 2 milliards (). Il s’agit évidemment aussi d’une provocation vis-à-vis de la justice sociale. Le problème n’est pas nouveau dans la mesure où la plupart des patrons sont passés du statut de dirigeant salarié à celui de dirigeant actionnaire. D’un certain point de vue,  ces dirigeants sont plus proches des actionnaires que de l’intérêt des entreprises et des salariés. Souvent poussé par les fonds de pension et autres les entreprises privilégient les résultats de court terme et leur propre intérêt jusqu’à ce que cela mette en péril l’existence même de l’entreprise. Les salaires sont déjà indécents mais les bonus scandaleux d’autant que la plupart du temps les patrons n’ont pas mis un sou dans l’entreprise mais qu’ils ont hérité de stock-options. On objectera que le phénomène est mondial que bien souvent d’ailleurs dans les pays étrangers les dirigeants ont des revenus encore plus importants. Encore une fois l’objectif de cette dérive vise à rendre les patrons de plus en plus solidaires avec les actionnaires. Bien entendu on conviendra qu’il n’est pas anormal que les dirigeants compétents soient bien rémunérés mais cela dans des conditions décentes par rapport au concept de justice sociale et même d’efficacité économique. Il conviendrait sans doute d’envisager un système plus équilibré de répartition des richesses de l’entreprise de sorte que le les bénéfices soient affectés de manière équitable entre les actionnaires, les investissements et les salariés. On fera observer que dans les grandes entreprises qui accordent de telles rémunérations les salariés ne sont pas forcément mal payés. Mais le problème c’est que ces entreprises ont sous-traité une grande partie de leurs activités à des PME ou  les employés sont plutôt nettement moins bien traités.

Biodiversité : 15% des espèces de flore sauvage menacées

Biodiversité : 15% des espèces de flore sauvage menacées

La flore de France métropolitaine est menacée par les activités humaines. 15% des espèces risquent de disparaître, révèle l’Union nationale pour la conservation de la nature (UICN).Selon les critères de la liste rouge de l’Union nationale pour la conservation de la nature (UICN), 15% des espèces de flore sauvage de France métropolitaine, soit 750 plantes à fleurs ou fougères, sont menacées de disparition, une « situation préoccupante », principalement liée aux activités humaines.  Fougères, plantes à graines ou à fleurs, conifères: c’est la première fois que le risque de disparition de l’ensemble de la « flore vasculaire » (qui possède des vaisseaux permettant la circulation de la sève, ce qui exclut les mousses et les algues) est évaluée en métropole selon les critères de la liste rouge de l’Union nationale pour la conservation de la nature (UICN). Pendant plus de trois ans, 4.982 de ces espèces indigènes sauvages recensées en France ont fait l’objet d’un « examen approfondi » de la part de dizaines de botanistes. Résultat: 742 espèces, soit 15% d’entre elles, « encourent un risque de disparition », classées menacées ou quasi-menacées, selon le communiqué commun de l’UICN-France, du Muséum national d’Histoire naturelle, de l’Agence française pour la biodiversité et des Conservatoires botaniques nationaux. Et 97 d’entre elles sont endémiques à la métropole française, c’est-à-dire qu’on ne les trouve nulle part ailleurs au monde.

« Cela fait plusieurs dizaines d’années qu’on constate la régression de la flore sauvage dans le pays. Ça confirme ce que tout le monde avait ressenti sur le terrain », indique Frédéric Hendoux, directeur du Conservatoire botanique national du Bassin parisien.

« Ce qui est inquiétant avec la flore, c’est que les espèces végétales sont à la base de tous les écosystèmes (…). Quand une espèce végétale disparaît, il y a des réactions en chaîne sur le reste du vivant, en particulier les insectes, souvent étroitement liés à certaines espèces », poursuit-il.

Cette première liste rouge de la flore sauvage métropolitaine compte 51 espèces en « danger critique ». Comme la Saxifrage de Gizia endémique du Jura, avec ses fleurs blanches ou jaunâtres à l’odeur musquée, ou le Panicaut vivipare, victime de la disparition des milieux humides du Morbihan où pousse cette petite plante à fleurs bleues. Comme 132 espèces, l’astragale de Marseille, typique des garrigues littorales, est classée « en danger », en raison notamment de la surfréquentation du bord de mer. La pivoine mâle, avec ses fleurs roses remarquables qui fleurissent une semaine par an dans les sous-bois, est elle « vulnérable », en raison notamment de la déforestation.

Au total 312 espèces sont, comme cette fleur convoitée des collectionneurs, classées « vulnérables ». Et 321 sont « quasi-menacées », comme l’adonis couleur de feu, l’anémone sauvage ou encore la linaire effilée, autrefois répandue dans les champs des Landes et de Gironde mais décimée par les herbicides.

Et 24 autres sont d’ores et déjà éteintes ou ont disparu de métropole, comme l’endémique violette de Cry, qui n’a plus été observée depuis 1927. Sans surprise, le premier responsable de cette « situation préoccupante » est l’être humain.

Gafa : 15 milliards de chiffres d’affaires et seulement 50 millions d’impôts

Gafa : 15 milliards de chiffres d’affaires et seulement 50 millions d’impôts

Les grands du numérique réalisent de l’ordre  15 milliards de chutes d’affaires en France mais ne paie qu’un impôt dérisoire de l’ordre de 50 millions et encore pas tous. D’où la proposition de la France d’imposer de manière forfaitaire le chiffre d’affaires  sur la base de 3 %. Du coup on ferait passer l’impôt de 50 millions à 500 millions soit 10 fois plus. Une proposition française mollement soutenue par l’union européenne et en particulier par l’Allemagne qui craint des mesures de rétorsion sur l’industrie automobile. Du coup, la France envisagerait de décider seule d’une taxation. La plupart des grands du numérique échappent à l’impôt parce que leur chiffre d’affaires est supposé réalisé à partir de pays à la fiscalité insignifiante. Certains Gafa qui font du business en France n’ont même pas de filiale française. Il y a là évidemment une distorsion de concurrence avec les entreprises françaises cela d’autant plus que ces plates-formes favorisent le développement de produits étrangers ou mettent en tutelle les producteurs français.

Aix-politique gouvernementale : attendre 15 ou 20 ans ! (Philippe)

Aix-politique gouvernementale : attendre 15 ou 20 ans ! (Philippe)

Avec un certain humour mais aussi un certain culot Philippe a développé son discours sur la méthode et en a profité pour faire fait son propre éloge lors des journées économiques d’Aix en Provence. Il a conclu en affirmant qu’il faudrait attendre 15 ou 20 ans pour voir les effets concrets de la politique gouvernementale. Ce décalage de l’évaluation dans le temps, témoigne peut être des doutes du Premier ministre que traduisent des sondages.  «Dans ce monde qui est marqué à son commencement par la colère, ce qui paye in fine, ce qui assure et la gloire et le succès, c’est la ténacité», a assuré le chef du gouvernement, alors que l’exécutif subit actuellement une baisse dans les sondages. Une colère «potentiellement dévastatrice», a-t-il même indiqué. Avant d’ajouter, plus grave, voire de prévenir: «le monde qui vient est un monde dangereux pas seulement sur le mode de la remise en cause du multilatéralisme et des guerres économiques. C’est aussi un monde dangereux tout court. Et dans un monde dangereux tout court, il est préférable d’être stable sur ses appuis et préparé».  Et pour se faire, Édouard Philippe n’a pas, de son propre aveu, 40 options. Il faut «regarder avec lucidité la situation du pays telle qu’elle est», une situation qu’il ne juge «pas réjouissante». Avant, là encore, d’expliciter: «C’est un pays dans lequel depuis très longtemps, il y a eu une forme de renoncement à prendre des décisions parfois difficiles à assumer, parfois difficiles à expliquer». Le constat du chef du gouvernement est d’ailleurs sans appel. Pour lui, le modèle français est «un système extrêmement ambitieux en termes de solidarité (…) mais dont on ne peut pas dire que les effets et l’efficacité sont au rendez-vous», avant de citer, en exemple de ce modèle inefficace selon lui, «une école qui ne fonctionne pas comme elle devrait fonctionner». D’où «la division par deux des classes de CP et CE1», mesure du programme du président Macron qu’il a citée deux fois au cours de sa courte prise de parole dont Edouard Philippe est persuadé qu’elle portera ses fruits mais dont il faudra attendre «15 ou 20 ans pour véritablement en voir les effets» concrets.

Alors, pour convaincre, et parce qu’on vit en démocratie et qu’il est naturel -«et c’est tant mieux», a-t-il deux fois insisté- que les gens n’aient pas les mêmes avis ou les mêmes perceptions, il faut «expliquer» la politique menée. «Et quand vous avez fini, il faut recommencer», a-t-il ajouté,

Notre-Dame-des-Landes : 15 projets validés

Notre-Dame-des-Landes : 15 projets validés

Finalement l’Etat aura longtemps hésité entre la guerre à NNDL et la paix des champs ; Finalement, une fois les passions politiques retombées, on a bien été contraint d’admettre que le mieux c’est de rendre la terre à ceux qui veulent la cultiver. Ainsi 15 projets ont été approuvés et 6 sont en cours d’études. D’une certaine manière c’est une défaite pour ceux qui n’ont pas digéré l’annulation du projet aéroport et qui voulait se venger  sur les zadistes écolos gauchos. Inévitablement, cette question devait se réguler d’elle-même. Les zadistes radicaux peu   intéressés par les travaux agricoles sont partis, ne restent que quelques dizaines de zadistes qui veulent expérimenter des projets agricoles et sociétaux.  La surface occupée est assez modestes : 140 hectares sur 1500 qui étaient destinés à l’aéroport nouveau.   Après avoir annoncé en janvier l’abandon du projet de construction d’un nouvel aéroport sur cette commune, le gouvernement a donc ouvert la voie au maintien sur le site de personnes menant une activité et s’inscrivant dans “une démarche de retour à l’Etat de droit”. “Aujourd’hui, l’Etat a signé des conventions d’occupation précaire avec 15 porteurs de projet agricole pour une surface de 140 hectares”, peut-on lire dans un communiqué de la préfecture. Il s’agit, dans le détail, de projets d’élevages ovins et bovins, de maraîchage, de cultures céréalières, d’herbes aromatiques et de plantes médicinales. Des projets de pépinière, de production de semences potagères et d’apiculture ont aussi été validés. L’examen se poursuit pour six autres projets, précise encore la préfecture.

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