Archive pour le Tag '15 millions'

Chômage États-Unis : déjà au moins 15 millions sur 150

Chômage États-Unis : déjà au moins 15 millions sur 150
A cours de la seconde partie du mois de mars, une dizaine de millions d’Américains se sont inscrits au chômage en vue de percevoir des indemnités. Jamais l’économie des États-Unis n’a subi un choc aussi violent, frappant à la fois la production de biens et services d’une part et d’autre part la demande. Les économies des autres pays industrialisés, comme en Europe, sont dans le même cas: le confinement a pratiquement arrêté l’activité.

On aimerait penser que les chiffres produits le mois prochain par le Département du travail mesureront mieux l’ampleur des destructions d’emplois. Mais ce n’est pas certain car beaucoup d’entreprises qui seront sondées par les services statistiques fédéraux ne répondront pas aux questionnaires puisqu’elles sont fermées.

Reste l’estimation du taux de chômage. Elle est calculée à partir d’un autre sondage réalisé auprès des ménages. Il révèle un bond de 3, 5% en février, à 4, 4% en mars. La détérioration est forte, mais là encore probablement en deçà de la réalité. En extrapolant la tendance des inscriptions hebdomadaires au chômage, on arrive facilement à 13% de chômage pour le mois d’avril, ce qui correspond en gros à 15 millions de chômeurs de plus en deux mois, sur une population active de 165 millions de personnes.

Bretagne : 15 millions qui n’empêcheront pas les licenciements

Bretagne : 15 millions qui n’empêcheront pas les licenciements

 

15 millions pour un plan d’urgence à caractère essentiellement social, une sorte de rustine pour éviter la révolte. Mais pas de véritable réflexion sur la filière agroalimentaire qui ne concerne pas seulement la Bretagne. Sont notamment concernés par les licenciements  le groupe volailler Doux, dont la restructuration a entraîné en 2012 la perte d’un millier d’emplois, ainsi que Gad Sas, une entreprise d’abattage et de découpe de porcs dont le site principal à Lampaul-Guimiliau, (Finistère), qui emploie 850 personnes.Les salariés du volailler Tilly-Sabco et de Marine Harvest, groupe norvégien leader du saumon qui a annoncé la suppression de 450 emplois en Bretagne en 2014, sont aussi visés.Le contrat de sécurisation pour les salariés de Gad leur garantira la quasi-totalité de leur salaire net pendant un an.L’Etat s’est engagé à favoriser la cession du site de Lampaul-Guimiliau, comme l’a demandé l’entreprise, à la communauté de communes du Pays de Landivisiau (Finistère), a rappelé Jean-Marc Ayrault.Le pacte pour la Bretagne sera supervisé par un comité de pilotage dirigé par Gilles Ricono, jusqu’ici directeur de cabinet du ministre de l’Ecologie Philippe Martin, qui a longtemps travaillé aux côtés du président de la région Bretagne devenu ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian.François Hollande a évoqué la situation en Bretagne lors du conseil des ministres, « une région qui a des atouts économiques importants, que nous avons le devoir de faire fructifier », a rapporté la porte-parole du gouvernement, Najat Vallaud-Belkacem.Pour redynamiser l’économie bretonne, Jean-Marc Ayrault a prévu d’intensifier l’action de la Banque publique d’investissements, qui aide la Bretagne à hauteur de 450 millions d’euros.L’enveloppe de 550 millions affectée à la région dans le Programme d’investissements d’avenir « continuera à accompagner les meilleurs projets de ces nouvelles filières », a-t-il ajouté.Le « cas particulier » de la Bretagne sera aussi examiné dans le cadre de la mise en place de l’écotaxe sur le transport routier, prévue le 1er janvier sur les routes françaises.Transporteurs, acteurs économiques et syndicats agricoles bretons se mobilisent contre cette taxe, mettant en avant le caractère excentré de la péninsule bretonne qui l’éloigne des grands centres d’activité et a déjà fait l’objet par le passé de mesures compensatoires. »Cette situation particulière doit être prise en compte », a dit Jean-Marc Ayrault, annonçant d’ores et déjà l’exonération des véhicules agricoles et affectés à la collecte de lait.Les chambres d’agriculture demandent dans un communiqué aux pouvoirs publics de « prendre conscience que le meilleur soutien de l’activité économique, c’est d’abord la production ». »Au-delà de la seule région Bretagne, l’ensemble du secteur agroalimentaire est touché par la diminution des taux de marge, de l’emploi, de l’investissement productif », écrivent-elles.Sur RTL, le président de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), Xavier Beulin, a réclamé « des réponses et des engagements structurels » pour « redonner une lisibilité à la filière » agroalimentaire.Dans une lettre ouverte au président de la République, la Coordination rurale déplore pour sa part la mort d’un « modèle breton » mû en « un modèle capitalistique qui a transformé les agriculteurs en simples sujets de profit ».

 

Cahuzac : encore 15 millions cachés en Suisse ?

Cahuzac : encore 15 millions cachés en Suisse ?

L’ancien ministre français du Budget Jérôme Cahuzac aurait cherché à déposer 15 millions d’euros en Suisse en 2009, annonce dimanche la télévision publique suisse (RTS). « Il aurait tenté de placer cet argent dans un établissement de gestion financière à Genève en 2009 mais l’établissement aurait refusé par crainte de complications ultérieures, Jérôme Cahuzac étant une personnalité exposée politiquement, selon des informations bancaires recueillies par la rédaction de la RTS », précise la RTS sur son site. Pour Jean Veil, l’avocat de Jérôme Cahuzac, « cette thèse n’est pas crédible sur le plan du bon sens ». Avec l’acceptation en 2009 par la Suisse de se conformer à partir du 1er janvier 2010 aux règles de l’OCDE en matière d’évasion fiscale, Jérôme Cahuzac a cherché à escamoter ses avoirs et a pu clore son compte à la banque UBS avec l’aide de la société financière Reyl et Cie qui a placé l’argent dans la succursale de Singapour de la banque privée suisse Julius Baer. La somme concernée par cette opération est de 600.000 euros, comme l’a dit Jérôme Cahuzac et comme l’a laissé entendre à la presse le procureur genevois Yves Bertossa, en charge de l’enquête.  Le parquet de Genève, qui a saisi les documents bancaires concernant ce compte chez UBS et chez Reyl, a précisé ne pas avoir étudié le détail des mouvements de ce compte, tâche qui reviendra au parquet de Paris, à l’origine de la demande d’entraide judiciaire. Il n’y a pas eu de perquisition chez Julius Baer. Le parquet de Genève n’a pas exclu de recevoir des demandes complémentaires de Paris. Selon la RTS, « des sommes plus importantes auraient été déposées ou transférées par Genève dans les années précédentes », c’est-à-dire avant 2009. Des sources spécialisées n’excluent pas aussi l’existence d’un autre compte et s’étonnent de la relative modicité de la somme transférée sur Singapour compte tenu des frais facturés pour de telles opérations.

 




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