Archive pour le Tag '15 ans !'

Borne: Un programme pour 100 jours ou 15 ans ?

Borne: Un programme pour 100 jours ou 15 ans ?

Suite au discours de Macron, la première ministre s’est efforcée de reprendre les objectifs du président mais l’impression générale est que ce programme paraît particulièrement surréaliste. Il s’agit en effet d’un programme normalement sur 100 jours mais qui demanderait sans doute 15 ans. Bref, une sorte de patchwork ou liste à la Prévert qui recouvre approuverait tout et n’importe quoi sans aucune assurance que les moindres réformes puissent être engagée du faite de l’absence de majorité de Macron au Parlement.

Mais ces 100 jours pourraient s’étaler sur des années voire des dizaines d’années . parmi les mesures annoncées, Matignon souhaite refonder Pôle emploi avec la présentation d’un projet de loi France Travail présenté en juin. La Première ministre a annoncé qu’elle souhaitait « un service public de l’emploi plus efficace, au niveau national comme territorial, avec une gouvernance partagée entre l’État, les collectivités et les partenaires sociaux ».En fait la réforme pourrait se limiter au changement de nom de l’agence nationale pour l’emploi car le regroupement avec l’ASSEDIC est très contesté.

. Lors de la dernière réforme sous le mandat de Nicolas Sarkozy, la fusion de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et des Assedic avait provoqué de vifs remous. Elle a également insisté sur la réforme du RSA sans apporter de vraies précisions.

Après la signature de l’accord national interprofessionnel (ANI) en février dernier par les partenaires sociaux, l’exécutif souhaite maintenant transposer ce texte dans la loi. « Sur le partage de la valeur, nous voulons un texte spécifique sur cette cette question délicate », a précisé Elisabeth Borne. Cela signifie que cette transposition ne devrait pas figurer dans la loi « Plein emploi ».

Pour rappel, cet accord prévoit que les entreprises entre 11 et 50 salariés salariés aient l’obligation de présenter un dispositif de partage de la valeur. « Les entreprises de plus de 50 salariés, qui font des résultats exceptionnels, auront l’obligation de négocier la mise en place d’un dispositif de partage de la valeur », a indiqué Elisabeth Borne. Le problème c’est que c’est le flou le plus total sur le concept de résultat exceptionnel.

Sur la question brûlante des salaires, Elisabeth Borne est restée particulièrement vague espérant seulement que des négociations sur la revalorisation des grilles salariales s’engagent au plus vite dans les branches », a-t-elle insisté.

A l’exception du SMIC indexé sur l’inflation, les salaires négociés sont en deça des niveaux d’inflation selon une note de la Banque de France dévoilée ce mercredi 26 avril. « Dans les entreprises, les hausses négociées pour 2023 sont en moyenne de 4,4% (contre 2,8% en 2022 et 1,4% en 2021) », précisent les économistes. Le versement des primes ont pu compenser une partie de la hausse des prix.

Mais face à la persistance de l’inflation, l’Insee et l’OFCE prévoit un recul du pouvoir d’achat des Français. Pour rappel, la plupart des salaires en France ne sont plus indexés sur l’inflation depuis le début des années 80. Résultat, le salaire réel en tenant compte de l’inflation est en repli dans la plupart des secteurs du privé et des catégories professionnelles selon le service statistique du ministère du Travail. En outre, le versement des primes peut se substituer à des hausses de salaires plus pérennes.

Un vague projet de loi industrie verte présenté à la mi-mai mais qui vise surtout vise notamment à simplifier l’implantation de sites industriels dans l’Hexagone et mettre en place des outils de financement pour accélérer le verdissement de l’appareil productif tricolore.

Toutes ces annonces sont évidemment conditionnés par la nécessité de réunir une majorité sur chaque projet ce qui est loin d’être le cas. Bref le programme de 100 jours pourrait s’étaler sur plusieurs années. continuer le dialogue pour bâtir des majorités par projet », a-t-elle expliqué. En cas de blocage, le gouvernement pourrait de nouveau brandir l’arme du 49-3 vivement critiquée.

Censure et répression en Russie : 15 ans de prison pour l’évocation de la guerre

Censure et répression en Russie : 15 ans de prison pour l’évocation de la guerre

 

 

Le Parlement russe a entériné une décision de Poutine de punir de 15 ans de prison ceux  qui évoquerait la guerre avec l’Ukraine. L’utilisation du mot guerre est elle-même prohibée. Selon le journal libéral Novaïa Gazeta, «toute déclaration en faveur de la fin de “l’opération spéciale” – cessez-le-feu, arrêt de l’offensive, retrait des troupes, etc. -, peut désormais aisément être considérée comme un “appel à empêcher l’utilisation de l’armée”».

L’objectif est de rétablir un climat de terreur à fin de faire taire les interrogations évidemment les oppositions relatives à cette invasion dramatique de la Russie en Ukraine. Cela pourrait aussi démontrer que Poutine n’est pas autant soutenu qu’il espérait la terreur fera office d’unité nationale.

Aucun emploi marchand créé en 15 ans : pourquoi ? À cause des 35 heures

Aucun emploi marchand créé en 15 ans : pourquoi ?  À cause des 35 heures

 

Au cours des 15 ans écoulés la France n’a pas créé un seul emploi salarié dans le  secteur marchand. En gros le pays est scotché depuis 2000 autour de 16 millions d’emplois du secteur marchand, secteur  qui crée essentiellement  la croissance, donc l’emploi ;  en cause bien sûr l’évolution structurelle de la nature des emplois et des processus de production. La France a ainsi perdu de très nombreux emplois industriels du fait de la robotisation, de la délocalisation de certaines productions. Des pertes d’emplois qui ont été compensées par la création de postes dans les services ;  du point de vue macro économique il faut toutefois observer que la croissance moyenne n’a pas dépassé 1 % par an, ce qui correspond à peu près à l’amélioration de la productivité. Dit autrement la productivité annule  la faible croissance annuelle d’où l’impérative nécessité pour la France de dépasser ce taux de 1 % de croissance annuelle est d’atteindre le seuil de 1,5 % pour recommencer à créer un seul solde positif d’emplois. L’incapacité de la France à recréer des emplois trouve surtout  sa source dans la décision de ramener la durée du travail à 35 heures. Une mesure qui d’après la gauche aurait créé 400 000 emplois, surtout dans le public. Mais qui inversement en a supprimé de l’ordre  de 1,5 millions d’emplois dans le privé. Un calcul facile à faire puisque brutalement la productivité a été affectée d’au moins 10 % avec les 35 heures dans le privé. Certains feront objecter que cela a été l’occasion de revoir les processus de production voire d’améliorer la productivité mais de toute façon de telles évolutions se seraient produites, ce qui  a été le cas dans nombre de pays étrangers. On pourra évidemment ergoter à la marge mais les 35 heures ont constitué une véritable catastrophe économique pour le pays.   C’est la double peine pour la France, les 35 ont engendré un cout budgétaires significatif par ailleurs ils ont plombé la compétitivité sans parler de la banalisation de la culture RTT difficilement mesurable mais qui a sécrété un poison mortel dans l’économie et pour longtemps.). Du coup comte tenu  de l’évolution de la démographie le chômage s’est envolé. Il a créé des trous énormes dans tous les comptes publics :  sécurité sociale, retraite, chômage, budget de l’État et des collectivités locales ;  pour boucher les trous on n’a rien trouvé de mieux que d’augmenter la fiscalité qui a plombé encore un peu plus la compétitivité bref le cercle vicieux cercle vicieux dont on n’est pas prêt de sortir si l’on se réfère aux programmes de tous les candidats aux présidentielles pour 2017 dans la caractéristique commune et d’ignorer tout de l’économie

Paris : appartement de 1,56m2 à 300 euros par mois pendant 15 ans !

Paris : appartement de 1,56m2 à 300 euros par mois pendant 15 ans !

De plus en plus fort, on avait déjà connu des locations pour des «  appartements » de  5 ou 6 m2 à Paris, cette fois c’est un placard de 1.52m. Le tribunal d’instance du 11e arrondissement de Paris a donc condamné lundi la propriétaire d’un minuscule appartement de 1,56 m2 et l’agence immobilière qui le gérait à payer 10 000 euros de « préjudice de jouissance » au locataire qui les avait assignés en justice, et 1000 euros en « réparation du préjudice moral ».  Ni douche, ni WC mais un simple lavabo: le locataire a vécu quinze ans dans cette pièce d’environ 4 mètres carrés très mansardée, dont seulement 1,56 m2 est comptabilisé selon la loi Carrez. Il s’acquittait d’un peu plus de 300 euros de loyer mensuel. Or selon le décret du 30 janvier 2002, un logement décent doit disposer d’une surface habitable au moins égale à 9 m2 et une hauteur sous plafond d’au moins 2,20 m, soit un volume habitable de 20 mètres cubes au minimum.




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