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Inflation: Les salariés vont payer la note ?

Inflation: Les salariés vont payer la note ?

 

Le retour de l’inflation fait renaître le débat sur le maintien du pouvoir d’achat des salaires, analyse l’économiste Pierre-Cyrille Hautcœur. Faute de revalorisation des salaires, comme en 1920, les salariés risquent de payer la note (chronique dans le Monde)

 

Chronique.

 

 

 La crainte de voir s’enclencher une boucle inflationniste prix-salaires est brandie actuellement par le patronat et par le gouvernement pour éviter une hausse générale des salaires. Plusieurs syndicats, inversement, alertent sur les risques de perte de pouvoir d’achat en cas de résurgence inflationniste et réclament un ajustement automatique tenant compte de l’inflation, une « indexation » des salaires sur les prix.

La question s’est posée il y a un siècle, lorsque, en 1919-1920, le pouvoir d’achat des salaires se trouve significativement réduit parce que les prix, bloqués pendant la guerre, ont été libérés, alors que les salaires restent souvent inchangés. Les entreprises, comme d’ailleurs l’Etat employeur, utilisent un mélange d’augmentations individuelles et de primes « de vie chère » pour limiter le mécontentement ou le départ des salariés. Un indice officiel du coût de la vie est créé en 1920, pour servir de référence aux négociations. Mais, même après avoir renoncé au retour au franc-or, les gouvernements rejettent l’idée d’indexation et la fixation des salaires reste décentralisée.

Le Front populaire impose en revanche une prise en compte du niveau des prix et du pouvoir d’achat dans les négociations collectives, devenues désormais obligatoires au niveau des branches professionnelles. Dans la pratique, les clauses d’indexation sont cependant presque toujours très prudentes et les recours à l’arbitrage intentés par les syndicats pour obtenir leur application conduisent, dans la plupart des cas, à des rejets au nom de « l’équilibre économique » du secteur (en fait, la préservation des profits et des investissements). L’inflation, comme au début des années 1920, profite principalement aux employeurs, privés et plus encore publics.

L’économie semi-dirigée qui suit la seconde guerre mondiale est, en revanche, propice à une politique nationale des salaires. Le mouvement ouvrier revendique alors « l’échelle mobile automatique et générale » et ainsi la possibilité pour « l’ouvrier » de pouvoir faire vivre sa famille dignement.

Après plusieurs années de débats, une loi adoptant l’échelle mobile des salaires est adoptée en 1952 par le gouvernement conservateur d’Antoine Pinay. Elle complète un dispositif où un salaire minimum national est défini par l’Etat (alors que, depuis 1936, il l’était par branche et par région). Mais la mise en œuvre est très loin des discours : les conventions collectives adaptent localement « l’échelle mobile » vers le haut ou vers le bas, en fonction des rapports de force et d’autres considérations tout aussi essentielles, comme les heures supplémentaires, le coût de la vie local, la part de l’emploi féminin (qui est à l’époque légalement moins rémunéré). Seule l’indexation du salaire minimum interprofessionnel garanti (le SMIG, lui-même sujet à nombre d’exceptions), adoptée cette même année, est réelle. Mais en période de croissance, l’indexation du salaire minimum n’empêchera pas une baisse relative du SMIG par rapport au salaire médian.

 

Accidents météorologiste en Europe : 140 000 morts

Accidents météorologiste en Europe  : 140 000 morts

 

D’après l’Agence européenne de l’Environnement (AEE), les accidents météorologistes ont provoqué 140 000 morts en Europe en 40 ans ; ces évènements «climatiques», principalement les canicules, mais aussi les vagues de froid, sécheresses et feux de forêt, comptent pour 93% du nombre total des morts et pour 22% des dommages financiers, selon le bilan qui repose sur les données de l’organisme CATDAT.

 

Pour l’Europe, l’AEE estime que les données des 40 dernières années ne permettent pas de conclure de façon certaine à un accroissement de ces phénomènes lié au changement climatique du fait des dommages très irréguliers selon les années, mais que le risque va s’accroître dans un avenir très proche. «Toutes les catastrophes que nous décrivons comme étant liées à la météo et au climat sont influencées par les conditions climatiques. Mais cela ne revient pas à dire qu’elles sont toutes influencées par le changement climatique», a déclaré à l’AFP un expert de l’agence européenne, Wouter Vanneuville. De récentes études, notamment les travaux du GIEC, montrent que la fréquence et la gravité d’événements comme les sécheresses et les incendies de forêt s’expliquent mieux lorsque le changement climatique est pris en compte, a-t-il toutefois rappelé. Pour d’autres, comme les tempêtes de grêle, on manque encore de preuves.

e l’AEE. «Après 2003, des canicules similaires ont causé moins de morts grâce à la mise en place de mesures d’adaptation», comme l’installation de climatiseurs, souligne l’agence. Au niveau national, l’Allemagne est le pays européen qui a le plus souffert avec 42.000 morts et des pertes financières s’élevant à 107 milliards d’euros. Suivent la France (26.700 morts et 99 milliards d’euros de dommages) et l’Italie (21.600 et 90). Seuls 23% des biens ayant souffert de dégâts matériels à travers l’Europe étaient assurés, mais les disparités sont énormes : ils étaient par exemple 1% à l’être en Roumanie et en Lituanie contre 55% aux Pays-Bas ou 56% au Danemark.

 

Manifs anti passe : 140.000 participants, en baisse

Manifs anti passe : 140.000 participants, en baisse

141.655 personnes, dont 18.425 à Paris, ont manifesté contre le passe sanitaire en France pour le huitième samedi consécutif, soit une mobilisation de nouveau en baisse, selon le ministère de l’Intérieur.

La mobilisation est en baisse depuis plusieurs semaines, selon les chiffres du ministère. Le week-end dernier, près de 160.000 manifestants avaient été recensés par les autorités, dont 14.500 à Paris. Il y a quinze jours, environ 175.000 personnes avaient manifesté et près de 215.000 il y a trois semaines, selon le ministère.

Plus de 140 000 personnes sans domicile fixe

Plus de 140 000 personnes sans domicile fixe

 

De quoi s’interroger sur la modernité d’une société ou 140 000 personnes sont sans domicile et 3.5 millions mal logées. En cause notamment le niveau des prix qui ont augmenté de l’ordre de 150% en 15 ans et qui du fait de la crise exclue désormais nombre de candidats primo accédants ; En gros il manque ne France environ 1 million de logements. La solution n’est pas pour demain car cela supposerait de revoir le prix du foncier, les coûts de construction, les modalités de financement,  le  développement du parc de logements sociaux et une  sérieuse révision à la baisse du capital pierre des Français. Malgré les tentatives de résolutions donc, la crise du logement persiste. Pourquoi? Parce que plusieurs grands «verrous» n’ont toujours pas été rompus, selon la fondation Abbé Pierre, qui précise ne pas chercher ou à «pointer du doigt un quelconque bouc-émissaire», mais simplement à identifier ces «verrous».  Parmi eux, la méconnaissance des besoins réels en matière de logement est considérée comme la base du problème. Ensuite, un blocage financier et idéologique, lié à une critique des dépenses publiques régulièrement jugées superflues voire contre-productives. Enfin, le rapport pointe du doigt les rapports de forces qui traversent le monde du logement, et contribuent à marginaliser les plus fragiles. En 2012, ce n’est pas moins de 141.500 personnes qui étaient sans domicile en France métropolitaine, soit une progression de 44% en onze ans. Une personne sans abri sur deux déclare avoir quitté son dernier logement depuis plus de deux ans. Une proportion qui a augmenté de 10 points entre 2001 et 2012, ce qui montre la difficulté persistante à se reloger. Au total, c’est environ 3,5 millions de personnes qui sont ou mal-logés ou sans abri en France, un chiffre qui était déjà cité dans le rapport de l’année dernière.  Pour sortir de l’impasse, la Fondation Abbé Pierre propose de se baser sur le «Contrat social pour une nouvelle politique du logement», qu’elle avait publié en 2012. Celui-ci avait été signé par François Hollande. Les propositions de la Fondation Abbé Pierre ne pourront avoir d’impact, elle en est consciente, «sans un volontarisme politique fort.»  Elle estime nécessaire de relancer la construction de logements neufs alors que les mises en chantiers sont tombées sous la barre des 300.000 logements. Pour la Fondation, ces logements neufs sont indispensables pour répondre au dynamisme démographique français et à la pénurie de logements. Ils doivent correspondre à la demande, d’un point de vue géographique et social, avec des prix suffisamment abordables, en particulier dans les zones tendues. «Un objectif qui doit s’accompagner d’une action pour libérer le foncier constructible et réguler les marchés immobiliers, en particulier les loyers du parc privé», précise le rapport. Dernière préconisation de la Fondation: s’appuyer sur une gouvernance locale de l’urbanisme et du logement cohérente.

 




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