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« Rituel 14 juillet » : 897 voitures brûlées

« Rituel 14 juillet » : 897 voitures brûlées

 

Bon an, mal an, ce sont de 600 à 900 voitures qui sont incendiées lors des festivités du 14 juillet. Une sorte de rituel auquel s’est habituée la France car l’événement est devenu banal. Une banalité évidemment scandaleuse car rien ne justifie de détruire le patrimoine de particulier surtout quand en plus il s’agit souvent des véhicules des voisins des incendiaires Le nombre de voitures brûlées est en très légère hausse par rapport à l’an dernier où 855 véhicules avaient pris feu tandis que celui des gardés à vue, 368, est en forte baisse par rapport aux 577 l’an dernier. La réalité c’est que ces délits sont quotidiens et chaque année ce sont 30 à 40 000 véhicules qui sont brûlés. En moyenne ce sont donc presque 100 voitures qui sont incendiées chaque jour avec des pointes au 14 juillet et le 31 décembre. Nombre d’élus avec la complicité des médias locaux tentent  de minimiser ces actes pour ne pas nuire à leur image de marque. Une sorte de complicité malsaine pour masquer les actes d’incivilités détestables notamment dans certains quartiers sensibles. Notons que le ministre de l’intérieur ce félicite de la « sensible limitation des incidents », en vérité une victoire bien dérisoire. « La très importante mobilisation des forces de l’ordre, auxquelles Gérard Collomb souhaite rendre un hommage appuyé, a permis de limiter sensiblement le nombre d’incidents et notamment de rixes sur la voie publique commises en marge des festivités du 14 juillet », a souligné Pierre-Henry Brandet, porte-parole du ministère de l’Intérieur. « Au cours de plusieurs épisodes de violences urbaines, nos forces de sécurité ont été la cible d’agressions intolérables, dont les auteurs auront à répondre devant la justice. Tout comme seront poursuivis les auteurs d’incendies de véhicules, évidemment toujours trop nombreux », a poursuivi Pierre-Henry Brandet. En 2016, 614 véhicules avaient fait l’objet d’une mise à feu et 244 avaient été touchés par propagation. En 2015, c’est un total de 951 véhicules qui avaient été incendiés.

14 juillet : Trump en fait des tonnes

14 juillet : Trump en fait des tonnes

 

 

D’une certaine manière,  Marcon être mis de côté les divergences qui fâchent  au cours de la séquence diplomatique du 14 juillet notamment concernant le protectionnisme et le climat. Ceci étant,  la présence de Trump  tant que président des États-Unis était justifiée par la commémoration de l’engagement des troupes américaines lors  de la Grande guerre. Un engagement décisif avec le sacrifice d’environ 100 000 soldats américains morts très loin de deux chez eux. Il est clair que cette rencontre a largement servi aussi bien à Macron. Mais Trump en a fait des tonnes. Mais dans tous les domaines positifs ou négatifs le président américain fait toujours dans l’outrance. Il a profité de sa présence à Paris pour tenter de donner une autre image internationale isolée qu’il est actuellement dans le concert diplomatique mondial. Parallèlement cette visite du président américain sert aussi la posture de Macon qui saisit toutes les occasions pour montrer qu’il devient un interlocuteur incontournable au plan mondial. Macron profite aussi des très mauvaises relations entre Merkel et Trump. Il bénéficie également de la marginalisation de la Grande-Bretagne après le brexit. Le renforcement de la position internationale de Macron est aussi destiné à lui servir au plan intérieur afin de solidifier son image et sans doute de mieux faire accepter des réformes dont certaines ne seront pas très populaires même si elles sont nécessaires. Pour le président américain la présence en France avait aussi l’objectif de politique intérieure afin d’améliorer un climat aujourd’hui détestable autour de la Maison-Blanche. Du coup on a surtout appuyé sur les points de convergence  de part et d’autre. Les deux dirigeants, ont surtout insisté sur les questions consensuelles, ont multiplié tout au long de ces deux jours accolades, poignées de mains appuyées et sourires. « Rien ne nous séparera jamais », a déclaré Emmanuel Macron à l’issue du défilé du 14-Juillet qui a intégré des unités américaines. « La présence aujourd’hui à mes côtés du président Donald Trump et de son épouse est le signe d’une amitié qui traverse les temps et je veux ici les remercier, remercier les Etats-Unis pour le choix fait il y a cent ans », a-t-il ajouté. Donald Trump, qui a chaudement applaudi un défilé militaire qui lui avait été refusé aux Etats-Unis lors de son investiture en janvier, a de son côté évoqué une relation franco-américaine « plus forte que jamais » au lendemain d’un dîner entre « amis » dans un restaurant de la Tour Eiffel.

Trump à Paris pour le 14 juillet : visite du souvenir…….. et politique

Trump à Paris pour le 14 juillet : visite du souvenir……..  et politique

 

 

Une visite du souvenir en mémoire des milliers d’Américains morts lors de l’entrée en guerre des États-Unis dans le conflit de la première guerre mondiale, le conflit de plus meurtrier de l’histoire avec environ 50 millions de morts dont 500 000 pour la France et 400 000 pour les États-Unis. Une visite également politique pour Trump  comme pour Macron. Macon qui veut affirmer son positionnement international notamment comme médiateur notamment entre la Russie et les États-Unis. De son côté, Trump  un besoin de redorer son image à l’international. Une visite finalement utile aux deux chefs d’État, aux pays qu’ils représentent et qui rend hommage à l’histoire. Donald Trump a donc accepté l’invitation d’Emmanuel Macron d’assister au défilé du 14 juillet à Paris à l’occasion du centenaire de l’entrée en guerre des Etats-Unis dans la Première Guerre mondiale, ont annoncé mercredi l’Elysée et la Maison blanche. « A cette occasion, des soldats américains participeront à ce défilé aux côtés de leurs camarades français », a indiqué la présidence française dans un communiqué. Le président américain, dont ce sera la première visite à Paris depuis son arrivée au pouvoir en janvier, a « hâte de réaffirmer les solides liens d’amitié entre la France et les Etats-Unis », a fait savoir la Maison Blanche. Les deux dirigeants, dont les pays sont engagés dans la lutte contre l’Etat islamique en Syrie et en Irak, renforceront à cette occasion « leur coopération déjà forte en matière de lutte contre le terrorisme et leur partenariat économique et aborderont de nombreuses autres questions d’intérêt mutuel ». La question de la Syrie devrait notamment être abordée dans le cadre de ce déplacement, après les menaces de représailles brandies cette semaine par Washington et Paris contre le régime de Damas en cas de nouvelle attaque chimique. Lors de leur entretien téléphonique mardi, les deux dirigeants ont évoqué notamment leurs « désaccords » sur la question du climat, un sujet dont Emmanuel Macron a fait une de ses priorités et qui devrait également être évoqué lors de leur rencontre à Paris, selon l’Elysée. « Au-delà des divergences sur certain dossiers comme le climat », la venue de Donald Trump à Paris « démontre la force et les liens de notre relation transatlantique et les convergences sur des dossiers comme la lutte anti-terroriste et notre engagement commun sur les théâtres de guerre », souligne une source diplomatique française.

« Supprimer le défilé du 14 Juillet ». !! (Poutou)

« Supprimer le défilé du 14 Juillet ». !!(Poutou)

 

 «Poutou, le candidat trotskiste avait crevé l’écran lors  de la confrontation des 11 candidats à l’élection présidentielle en s’attaquant aux privilèges dont usent certains politiques pour ne pas rendre de compte à la justice. Cette intervention avait été très remarquée et avait même déstabilisé Marine Le Pen. Du coup, Poutou essaye sans doute de renouveler son exploit en tentant de faire le buzz avec  une proposition surprenante,  à savoir : la suppression du défilé du 14 juillet. Certes les convictions pacifistes du trotskiste peuvent se comprendre à condition toutefois de ne pas accepter de fait  une neutralité française qui se rangerait de fête sous l’aile protectrice de grandes puissances comme l’union soviétique par exemple voire d’autres. Cette  proposition est surprenante d’autant que le 14 juillet a été décidé fête nationale en 1880 pour honorer les militaires mais aussi la prise de la Bastille et la fête de la fédération. Pourtant Poutou déclare qu’il a  réfléchi un peu avant (l’émission, ndlr) avec les camarades (…) et ce qu’on a décidé de dire c’est qu’on pouvait supprimer le défilé militaire du 14 Juillet», avec cette idée de «démilitariser la société», a déclaré Philippe Poutou sur TF1, samedi soir. La proposition avait été faite par la candidate écologiste Eva Joly en 2012 et avait déclenché une polémique. Philippe Poutou lui avait alors apporté son soutien.

 

Hollande en 2017 : seulement 14% des Français pour

Hollande en 2017 : seulement  14% des Français pour

Selon un sondage IFOP publié par Le Journal du dimanche 14% des Français souhaitent la candidature de Hollande en 2017. Ce chiffre est en recul d’un point par rapport au même sondage effectué le mois dernier et d’un recul de six unités par rapport à septembre 2015. Cette nouvelle candidature n’est souhaitée que par 20% des sympathisants de gauche (40% de ceux du PS). Mais 73% des sondés pensent qu’il sera quand même candidat en mai prochain. Par ailleurs, près de huit sondés sur dix (78%) ne jugent pas « justifié que François Hollande s’exprime beaucoup à travers ces livres afin d’expliquer son action ».

 

Grèce: une recapitalisation urgente des banques de 14 milliards

Grèce: une recapitalisation urgente des banques de 14 milliards

L’enjeu : permettre à la BCE de continuer à fournir des liquidités aux banques grecques. Pour couvrir les risques,  le besoin de financement de ces banques  a été évalué à 14 milliards. Il faudra donc recapitaliser les banques afin qu’elle continue de bénéficier de fournitures de liquidités par la BCE. La banque centrale a mené ces derniers mois une vaste revue des actifs des banques ainsi qu’un test de résistance. Cet examen approfondi « révèle un besoin de capital total de 4,4 milliards d’euros dans le scénario de base et de 14,4 milliards d’euros dans le scénario défavorable », marqué par une forte dégradation des conditions financières et économiques en Grèce, a précisé la BCE dans un communiqué. Les quatre groupes concernés sont les banques Alpha Bank, Eurobank, NBG et Piraeus Bank, cette dernière apparaissant comme la plus fragile, avec un manque de capital de près de 5 milliards d’euros en cas de scénario défavorable et de 2,2 milliards dans le scénario de base. Les quatre banques citées ont jusqu’au 6 novembre pour présenter un plan de refinancement à l’autorité européenne de supervision, le nouvel organe de contrôle bancaire lancé en novembre 2014 sous l’égide de la BCE. « Cela va ouvrir un processus de recapitalisation dans le cadre du programme d’ajustement économique (en Grèce, ndlr) qui doit être achevé d’ici la fin de l’année », a précisé la banque centrale dans le communiqué. « Le fait de couvrir ces besoins en levant du capital va se traduire par la création de réserves supplémentaires pour les banques », contribuant ainsi à améliorer leur résistance financière et leur capacité à faire face à de nouvelles crises, est-il ajouté.

Alcatel: une « petite » prime de départ de 14 millions pour le patron

Alcatel:  une « petite » prime de départ de 14 millions pour le patron

 

Cette prime fait sérieusement débat et  pour cause.. Or il a fallu tordre les textes puisque intéressé n’a assumé ses fonctions que pendant deux ans alors qu’initialement cette prime ne pouvait être accordée qu’après trois ans de présence. Une petite prime de près de 14 millions qui s’ajoutent en outre bien entendu à son salaire annuel qui était de leur de 1,5 millions par an. Par ailleurs on ne peut pas parler de retraites chapeau puisque l’intéressé ne part pas en retraite et qu’il va être nommé président de Numéricable. Le plus choquant sans doute c’est que Michel combes a nettoyé Alcatel en procédant à de nouveaux licenciements dans des conditions financières draconiennes. Un nettoyage qui a permis de vendre Alcatel au Finlandais Nokia dans de bonnes conditions financières pour les actionnaires. En premier lieu cette prime ne devait être versée qu’après Michel Combes, qui doit quitter lundi 31 août 2015 la direction générale d’Alcatel-Lucent pour prendre la présidence d’Altice en remplacement de Patrick Drahi, devrait toucher des sommes durant les trois prochaines années, d’un montant total de 13,7 millions d’euros, révèle Le Journal du Dimanche. Il ne s’agit pas à proprement parler de primes de départ mais notamment de la distribution d’actions à son profit, étalée entre 2016 et 2018. Réagissant à cette information, le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, au directeur général de l’équipementier télécoms Alcatel-Lucent, Michel Combes, de « réfléchir » à ses conditions de départ évoquées dans la presse. « Il faut toujours garder le sens de la mesure. Oui, il est nécessaire de récompenser ceux qui s’engagent et ceux qui, en partie, ont fait avancer les choses. Mais en même temps, cela ne peut pas se faire sans limite, sans principe », a déclaré le ministre, interrogé en marge de l’université d’été du PS à La Rochelle. En avril dernier, Michel Combes avait assuré en outre qu’il ne réclamerait pas le « gros chèque » avec lequel il était susceptible de partir, « car les conditions de performance ne sont pas réunies ». Il a visiblement changé d’avis.

14-Juillet François Hollande : pas de feu d’artifice

14-Juillet François Hollande : pas de feu d’artifice

On aurait pu penser qu’Hollande ferait dans le triomphalisme après sa victoire sur Merkel pour conserver le Grèce au sein de l’euro. En fait l situation interne notamment la croissance et le chômage l’ont incité à la modestie. Il certes évoqué la Grèce, l’Iran, l’Etat islamique mais a rappelé l’insuffisance des résultats économiques et sociaux en France. Sa candidature pour 2017 étant conditionnée par une inversion « durable »de la courbe du chômage. Une expression cependant très vague car il lui suffira de quelques moins de recul du chômage en 2016 pour considère la chose comme acquise.   »Ce n’est pas la France mais l’Europe qui sort victorieuse » du maintien de la Grèce dans la zone euro, a estimé le président, qui avait annoncé que la France ferait « tout » pour éviter un « Grexit ». Concernant l’Iran, Laurent Fabius, « a mené cette négociation avec rigueur et fermeté ». Sur le plan économique  Hollande a reconnu «La croissance est là, mais elle est trop faible. ». Il a annoncé regretter que les entreprises n’investissent pas encore assez et annoncé que le gouvernement allait continuer à « alléger les charges » « en 2016 et en 2017″, alors que le chômage continue toujours d’augmenter. « Je vais préparer une loi sur le numérique », a-t-il annoncé. « La France est un pays de technologie » mais « cette activité est encore mal organisée, on l’a vu sur les taxis » (on voit mal le rapport ! ndlr), a-t-il déclaré. Ce n’est pas la première fois que le président annonce un grand plan numérique. François Hollande a tenu à expliquer sa ligne politique et les réformes déjà menées comme la loi Macron et la loi Rebsamen sur le dialogue social. Il a rappelé que si le chômage ne baissait pas avant la fin de son quinquennat, il ne se présenterait pas à l’élection présidentielle de 2017.

 

Sondage popularité : Hollande toujours plombé à 14%

Sondage popularité : Hollande toujours plombé à 14%

Un point en plus pout Hollande (selon  le baromètre IFOP pour le JDD), ce qui n’a statistiquement aucun sens puisque la marge d’erreur est autour de 3%.,. Le constat c’est que François Hollande reste très impopulaire avec seulement 14% de Français satisfaits de son action. Les critiques les plus fortes refluent aussi (-3 points de « très mécontents »). Le chef de l’Etat apparaît quand même comme le plus impopulaire de la Vème République à la mi-mandat qu’il atteindra le 6 novembre. Il est minoritaire partout, y compris chez les sympathisants socialistes (41% le soutiennent). Dans le détail, les Français continuent de lui reprocher massivement l’absence de résultats, le ras-le-bol fiscal et le sentiment d’inaction. Manuel Valls enregistre la même progression avec un rebond d’un point (36% de satisfaits). Le premier depuis son arrivée à Matignon. Le Premier ministre enraye l’hémorragie ouverte entre juin et août (-15 points). Il dispose de 22 points d’avance sur le Président et surtout 20 chez les sympathisants socialistes. Durement attaqué par Martine Aubry et la gauche de la gauche, il peut s’appuyer sur 61% des sympathisants socialistes.

 

Hollande : la carte de France en 14 régions

Hollande : la carte de France en 14 régions

Au lendemain de la déroute du Parti socialiste aux élections européennes, le chef de l’Etat avait promis d’accélérer cette réforme, présentée comme essentielle au sauvetage d’un quinquennat compromis. Le nombre de régions annoncé par François Hollande est finalement de 14, contre 11 à 12 évoquées dans les schémas précédemment présentés par l’exécutif. Sur la nouvelle carte, l’Auvergne fusionne avec Rhône-Alpes, Languedoc-Roussillon rejoint Midi-Pyrénées, la Bourgogne se marie avec la Franche-Comté. Les deux Normandie se rapprochent, comme l’Alsace et la Lorraine et la Picardie et Champagne- Ardennes. Bretagne, Aquitaine, Pays-de-Loire, Corse, Provence-Alpes-Côte-d’Azur, Nord-Pas-de-Calais et Ile-de-France restent telles quelles. Le président a travaillé jusqu’à la toute dernière minute à cette réforme majeure de son quinquennat, thème d’une ultime réunion à l’Elysée en début de soirée avec le Premier ministre, Manuel Valls, les ministres de l’Intérieur et de la Fonction publique, Bernard Cazeneuve et Marylise Lebranchu, et le secrétaire d’Etat à la Réforme territoriale André Vallini. Le projet fera l’objet d’une communication du chef du gouvernement mardi en conseil des ministres. La région Ouest a été jusqu’au bout l’objet d’une bataille rangée entre élus par réseaux sociaux interposés, donnant une impression de confusion et d’indécision sur fond de rivalités régionales et politiques. Dans les deux heures précédant la publication de la tribune du président, Jacques Auxiette, président PS du conseil régional des Pays de la Loire, annonçait un mariage entre sa région et Poitou-Charentes. L’ancien Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, plaidait pour sa part sur son compte Twitter pour une « fusion Pays de la Loire-Bretagne autour des métropoles Nantes et Rennes ». Au final, Poitou-Charentes, Centre et Limousin ne font plus qu’un. La réduction du nombre de régions devrait faire l’objet, mi-juin, d’un projet de loi émanant du ministère de l’Intérieur, reportant à l’automne 2015 les élections régionales et départementales prévues au printemps. Ce changement de calendrier est critiqué par l’UMP, qui y voit un « tripatouillage électoral » de la part d’une gauche à la tête de 21 régions sur 22 et de la moitié des départements. Pour engager la réforme constitutionnelle liée à la disparition des départements ou du moins de leur instance représentative, François Hollande se donne le temps en se projetant au-delà de son mandat. « L’objectif doit être une révision constitutionnelle prévoyant la suppression du conseil général en 2020″, écrit-il. « Je veux croire qu’une majorité politique nette se dessinera en faveur de ce projet et que s’y associeront les élus qui, dans l’opposition aujourd’hui, souhaitent eux aussi l’aboutissement de cette réforme. » Une révision de la Constitution suppose un référendum ou une ratification par le Parlement réuni en Congrès à la majorité des trois cinquièmes. L’exercice sera périlleux dans les deux cas, dans un contexte de grande défiance à l’égard de l’exécutif sur fond de marasme économique. Dans la nouvelle France imaginée par le président, les structures intercommunales changeront d’échelle. « Chacune d’entre elle devra regrouper au moins 20.000 habitants à partir du 1er janvier 2017, contre 5.000 aujourd’hui », explique-t-il. « Des adaptations seront prévues pour les zones de montagne et les territoires faiblement peuplés ». André Vallini a estimé entre 12 et 25 milliards d’euros par an les économies possibles à terme, soit entre 5% et 10% des quelque 250 milliards de dépenses des collectivités territoriales. Mais des spécialistes des finances publiques, de gauche comme de droite, et des experts indépendants doutent de ce chiffre.

 

Rugby Top 14 : merci Monsieur Wilkinson

Rugby Top 14 : merci Monsieur   Wilkinson

 

 

Un grand merci à Toulon bien sûr pour cette saison exceptionnelle ; Pour avoir  placé le rugby français sur la plus haute marche européenne. Merci aussi à ses supporters enthousiastes, auusi à ce président passionné, un peu atypique, qui parle clair et  qui a su favorisé les synergies pour faire de ce club l’un des plus grand au monde. Merci enfin et surtout à  Wilkinson, un monstre du rugby par son talent, ses performances (il a tout gagné), son professionnalisme. Merci pour son exemplarité, Wilkinson un joueur exceptionnel pour un comportement exceptionnel, respectueux de l’adversaire, des arbitres, du public. D’une modestie, d’une  simplicité, d’une élégance qui réconcilient avec le sport pro. On souhaiterait évidemment que nombre de sportifs s’inspirent de Wilkinson en particulier certains footballeurs trop gâtés, prétentieux, incultes et vulgaires. Les Toulonnais ont  donc réalisé le doublé Coupe d’Europe-Top 14 et offrent à Jonny Wilkinson une sortie de seigneur, à la mesure d’un joueur hors norme qui aura dominé au pied un match fermé. Le RCT a joué le match parfait, celui qui sied au mieux à une équipe surpuissante qui n’a laissé rêver Castres que le temps d’un essai d’opportuniste.  Mourad Boudjellal et Bernard Laporte ont donc ramené le bouclier de Brennus au Stade Mayol 22 ans après le dernier titre, porté par une équipe intouchable, l’une des plus belles machine à gagner du rugby moderne. 

 

Elections Villeneuve sur lot : 48% d’abstention, 14% de bulletins blancs, un désaveu de la classe politique

Elections Villeneuve sur lot : 48% d’abstention, 14% de bulletins blancs, un message à la classe politique

 

Le jeune candidat FN, Etienne Bousquet-Cassagne, qui a obtenu le score important de 46,24% des suffrages, tout en échouant à devenir le troisième député frontiste, a pour sa part reconnu « une défaite au goût de victoire ».   »Seuls contre tous, nous progressons de manière considérable, ce qui est de très bon augure pour les échéances électorales à venir », a ajouté l’étudiant en BTS commerce de 23 ans. Il a reçu dans la foulée des résultats un coup de téléphone de félicitations de la présidente de son parti, Marine Le Pen, qui l’a fait pleurer d’émotion.  Le nouveau député, maire de Fumel et ancien candidat malheureux face à Jérôme Cahuzac en 2012, a pour sa part remarqué que la poussée du FN « est un message envoyé à la classe politique et surtout à la politique économique du gouvernement qui fait des ravages ».  Il a aussi remercié aussi les électeurs de gauche « d’avoir voté pour notre candidature et de ne pas avoir choisi d’avoir sur ce territoire un député du Front National ».  Le président François Hollande a commenté brièvement le scrutin lors d’une conférence de presse à Amman, en Jordanie : « Nous aurons à tirer toutes les leçons de ce scrutin, et du premier tour et du second tour », a déclaré le chef de l’Etat.  Le parti socialiste, dont le candidat Bernard Barral avait été éliminé au premier tour dimanche dernier, alors que 17 candidats se présentaient au total, avait été le premier à reconnaître l’élection de M. Costes.  Assez largement avant l’annonce des résultats officiels, le maire PS de Villeneuve-sur-Lot Patrick Cassany a ainsi publié un communiqué dans lequel il indiquait « prendre acte de l’élection de Jean-Louis Costes ».  L’élu villeneuvois estime que « cette élection clôt une séquence politique et électorale que nous subissons depuis le 2 avril dernier », jour où Jérôme Cahuzac a reconnu avoir un compte en Suisse, après avoir démissionné du gouvernement.  Pour le Parti socialiste, dans un communiqué signé du premier secrétaire Harlem Désir, et de Christophe Borgel, secrétaire national aux élections, la victoire de M. Costes a été rendue possible « par l’esprit de responsabilité et le sens républicain des citoyens et formations de gauche qui ont permis ce barrage ».  Mais ils ont estimé que la droite devait « renoncer au ni-PS, ni-FN et sortir de son inacceptable ambiguïté vis-à-vis de l’extrême droite ». « A force de renvoyer dos à dos le FN et le PS, M. Copé rend plus difficile le vote républicain pour faire barrage au Front national », estiment-ils.  Le président de l’UMP, Jean-François Copé, a observé que le candidat FN « a recueilli les voix d’électeurs de droite mais aussi d’électeurs de gauche, ce qui vient confirmer que cette notion de front républicain ne repose sur aucune réalité ».  La présidente du FN, Marine Le Pen, a réagi à la proclamation des résultats en déclarant dans un communiqué que « le soi-disant +front républicain+ est mort ».  En tout état de cause, les électeurs ne se sont pas fortement mobilisés, quoique mieux qu’au premier tour (47,53% d’absention contre 54,12% la semaine dernière), et surtout, un pourcentage élevé d’entre eux (14,25%) a voté blanc ou nul.  Jérôme Cahuzac lui-même n’est, à sa manière, pas resté absent dimanche. Il a d’abord téléphoné au journaliste du Monde Patrick Roger, rapporte celui-ci sur lemonde.fr.  Disant vivre « un calvaire », l’ex-ministre a notamment qualifié de « fariboles » des accusations portées par les socialistes locaux selon lesquelles il aurait « savonné la planche » au candidat socialiste Bernard Barral, éliminé au premier tour.  Son ami Lamine Boukhari, qui a voté pour lui par procuration dimanche matin, a indiqué à un correspondant de l’AFP, après les résultats, que l’ancien ministre « regrette tout ce qui s’est passé ».   »Il a de la peine pour les militants, il va en appeler certains dans les prochains jours pour s’excuser, il est encore moralement très touché », a ajouté M. Boukhari, assurant que M. Cahuzac « n’a jamais appelé à voter FN ni à faire battre Barral au premier tour comme certains du PS l’ont dit ». Lui a qualifié cette accusation de « dégueulasse ».  Le dépouillement, à la mairie de Villeneuve-sur-Lot, a été suivi par quelque 500 personnes, sous l’oeil d’une dizaine de caméras de télévisions. Quelques invectives sans gravité ont été échangées entre partisans des deux candidats, pendant que ces derniers répondaient aux télévisions.  Puis Jean-Louis Costes est parti fêter sa victoire à sa permanence, et Etienne Bousquet Cassagne son résultat dans un club de Bias, à la sortie de Villeneuve.

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