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Covid France 14 février 2022 : baisse des contaminés et hausse des hospitalisés

Covid France 14 février 2022 : baisse des contaminés et hausse des hospitalisés

. En 24 heures, 86.562 cas positifs ont été enregistrés, contre 118.611 samedi. En moyenne sur les sept derniers jours, cet indicateur s’élève à 135.779 contre 242.899 le dimanche précédent. En 24 heures, 107 personnes ont été tuées par la maladie à l’hôpital, après 161 la veille. Depuis le début de l’épidémie, le Covid-19 a fait 134.804 morts.

Les hôpitaux français comptent actuellement 31.621 patients atteints du Covid (dont 697 arrivés en 24 heures), en hausse par rapport à samedi (31.522), mais en recul par rapport à la semaine dernière (33.027). Ces chiffres n’avaient pas cessé de reculer quotidiennement depuis mardi . Le nombre de personnes hospitalisées dans les services de soins critiques, qui soignent les cas les plus graves, notamment en réanimation, est en revanche en recul, avec 3.305 malades (dont 90 admissions quotidiennes) contre 3.324 la veille, et 3.577 il y a une semaine. Ce chiffre est en baisse chaque jour depuis lundi.

Sondage Présidentielle : Pécresse progresse à 14 %

Sondage Présidentielle : Pécresse progresse à 14 % 

D’après   un sondage Harris Interactive pour Challenges publié lundi,, la présidente de la région Ile-de-France progresse de 3 points et se situe désormais au même niveau que celui qu’avait atteint Xavier Bertrand avant son élimination au premier tour du vote des militants.

L’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy obtient 14% des intentions de vote et est désormais à égalité avec Eric Zemmour (14%) mais derrière Marine Le Pen (18%).

Cette progression s’explique notamment par une remobilisation des électeurs fillonistes tentés par un vote pour la candidate du Rassemblement national.

Réalisée sur internet du 3 au 6 décembre 2021, soit en parallèle de l’annonce des résultats du Congrès des Républicains et des meetings d’Eric Zemmour et de Jean-Luc Mélenchon, l’enquête d’opinion n’accorde que 11% des intentions de vote à ce dernier.

Suivent le candidat écologiste Yannick Jadot (7%) et la socialiste Anne Hidalgo (5%).

Le président Emmanuel Macron, qui n’a pas encore dit s’il se présentait pour un second mandat, obtient 23% des intentions de vote au premier tour et est donné vainqueur au second tour quel que soit le candidat lui faisant face.

L’enquête de Harris Interactive pour Challenges a été réalisée auprès d’un échantillon de 2.613 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, dont 2.129 personnes inscrites sur les listes électorales.

CGT-Santé : manif le 14 septembre contre l’obligation vaccinale

CGT-Santé : manif le 14 septembre contre l’obligation vaccinale

obligation vaccinale sera mise en application à partir du 15 septembre pour le personnel de santé. La CGT santé a décidé d’organiser une manifestation pour protester contre cette disposition. La manifestation se déroulera le 14 septembre.

Les exportations de vins en recul de 14 %

Les exportations de vins en  recul de 14 %

Les exportations françaises de vins et spiritueux ont reculé de 13,9% en 2020, souffrant de la crise sanitaire et des taxes appliquées sur les vins français aux États-Unis, leur premier marché à l’étranger, a annoncé jeudi la Fédération des exportateurs de vins et spiritueux (FEVS).

Les exportations de spiritueux ont fortement décliné (-19,4% en valeur) avec la fermeture des cafés, clubs, restaurants et hôtels dans le monde entier pendant les confinements. Les ventes de vins français à l’étranger ont elles baissé de 11,3% (dont un recul de 18% aux États-Unis), essentiellement en raison de la taxe punitive de 25% appliquée par Washington en réponse à un conflit transatlantique aéronautique, a indiqué la FEVS, qualifiant 2020 d’année «au-delà» du «difficile».

Vaccins : des prix de 1,78 et 14,70 euros par vaccin !

 

Vaccins : des prix de 1,78 et 14,70 euros par vaccin !

Le prix des vaccins varie de 1,78 euro pour le vaccin du groupe suédo-britannique AstraZeneca, à 14,70 euros pour celui de l’américain Moderna. Une information qui devait rester secrète mais qui a été divulgué maladroitement par Eva de Bleeker, la secrétaire d’Etat belge au Budget « Je voulais être transparente, peut-être un peu trop transparente », a déclaré la gaffeuse en admettant sa bourde devant les députés belges. Mais cela « ne met en rien en péril » les livraisons des vaccins à la Belgique, a-t-elle assuré.

La communication de ce tableau censé rester confidentiel a eu lieu lors d’un débat budgétaire intense, alors que Mme De Bleeker se voyait reprocher par des députés de l’opposition le manque des moyens dégagés par l’Etat belge pour l’achat de vaccins.

L’appel 14 pays pour la protection des océans

L’appel 14 pays pour la protection des océans

Soutenue par l’ONU, l’initiative internationale Ocean Panel exhorte l’ensemble des dirigeants de la planète à un objectif de protection de 30 % des océans d’ici à dix ans. Avec, à la clé, des avantages substantiels, notamment économiques, à tirer de la conservation des eaux de la planète.

Investir dans des océans en bonne santé peut rapporter gros. L’Ocean Panel veut en persuader les états du monde entier. Cette initiative internationale montée il y a deux ans par quatorze pays côtiers, parmi lesquels le Portugal, la Norvège, l’Australie, le Canada, le Japon ou l’Indonésie, présente ce mercredi une série d’actions pour développer une « économie durable de l’océan ».

Pour leur près de 40 millions de kilomètres carrés d’eaux nationales – l’équivalent de l’Afrique -, ces pays prônent une gestion marine « qui équilibre la protection, la production et la prospérité ». Dix ans pour « traiter » l’océan différemment, donc, alors que les mers du monde sont de plus en plus menacées par la pollution, la surexploitation des ressources et le dérèglement climatique. Pourtant, au quotidien, plus de trois milliards de personnes en dépendent pour se nourrir et quelque 90 % des marchandises y sont transportées.

 

État d’urgence jusqu’au 14 décembre seulement…. faute de députés

État d’urgence jusqu’au 14 décembre seulement…. faute de députés

 

Faute de députés , il n’a pas été possible Assemblée nationale de prolonger l’état d’urgence comme c’était prévu jusqu’à la mi février. On peut légitimement s’interroger sur cette absence des députés de la république en marche sachant que pour la plupart ils n’occupent aucune autre fonction élective. Des députés en général un peu hors sol  qui n’ont aucun ancrage politique puisque le parti en marche n’existe pas sur le terrain et que ces élus sont peu implantés dans la vie économique sociale et culturelle. Pas étonnant la plupart ont été choisi sur CV par Internet ! En outre, pratiquement aucun député n’a pu émerger de cet espèce d’anonymat transparent sans consistance politique et sans charisme. Ceci étant,  le Parlement pourra revenir sur la proposition du gouvernement et voter cette prolongation jusqu’à février. D’une certaine manière, ces mises en situation d’urgence du pays mettent aussi le Parlement entre parenthèses.

Le Sénat, dominé par l’opposition de droite, avait lui limité vendredi dernier la prolongation de l’état d’urgence sanitaire au 31 janvier.

Le congé paternité : de 14 à 28 jours …..et obligatoire !

Le congé paternité : de 14 à 28 jours …..et obligatoire !

On peut évidemment comprendre l’allongement de la durée du congé de paternité va passer de 14 à 28 jours par contre on peut s’étonner qu’ il puisse être obligatoire.Le parent ne pourra pas y renoncer ni se le voir refuser par son employeur. Mais la durée de cette part obligatoire doit encore faire l’objet de discussions avec les partenaires sociaux, indique l’Elysée.

14 nouveaux départements classés en rouge

14 nouveaux  départements classés en rouge

vingt-huit départements étaient déjà en rouge : les Alpes-Maritimes, les Bouches-du-Rhône, les deux départements corses, la Côte-d’Or, le Gard, la Haute-Garonne, la Gironde, l’Hérault, le Loiret, le Nord, le Bas-Rhin, le Rhône, la Sarthe, la Seine-Maritime, le Var, le Vaucluse, les départements d’Ile-de-France, la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion.

Ils sont rejoints par 14 départements : le Pas-de-Calais, le Maine-et-Loire, la Loire-Atlantique, l’Ille-et-Vilaine, les Pyrénées-Atlantiques, le Tarn-et-Garonne, les Pyrénées-Orientales, l’Aude, l’Ain, le Puy-de-Dôme, la Loire, l’Isère, la Guyane et Mayotte. Ces deux derniers départements, en plus d’être en rouge, sont en état d’urgence sanitaire jusqu’au 30 octobre.

Coronavirus France : 14 morts en 24 heures, 725 nouveaux cas

Coronavirus France : 14 morts en 24 heures, 725 nouveaux cas

 

14 décès supplémentaires liés au coronavirus au cours des dernières 24 heures, pour un total de 30.223 depuis le début de l’épidémie, annonce mardi la direction générale de la santé (DGS).

Sept cent vingt-cinq nouveaux cas ont également été recensés, pour un total de 183.804, montrent les chiffres publiés par Santé publique France.

La circulation virale est toujours soutenue en France. Le nombre de tests réalisés augmente depuis plusieurs semaines et frôle désormais les 500.000 par semaine avec un taux de positivité à 1,3%”, précise la DGS dans un communiqué.

“Chaque jour, plus d’une centaine de personnes malades COVID-19 sont admises à l’hôpital”, ajoute-t-elle.

Le nombre de patients hospitalisés pour une infection COVID-19 s’élève à 5.551, contre 5.655 lundi, et le nombre de cas graves en réanimation s’élève à 385, contre 398 lundi.

Violences du 14 juillet: deux ou trois jeunes mis en examen !

Violences du 14 juillet: deux ou trois jeunes mis en examen !

Une nouvelle fois le 14 juillet a donné lieu à un déferlement de violence notamment d’atteinte aux biens privés et publics. On sait que depuis 2019, le ministère de l’intérieur ne veut plus par exemple fournir de  chiffre concernant le nombre de voitures brûlées qui tournent autour de 1000 chaque année pour la fête nationale. En fait,  l’État tourne vite la page de ces violences ou alors n’inquiète que quelques personnes quand évidemment des centaines et des centaines ont été impliquées. Par exemple Le parquet de Nanterre annonce plusieurs mises en examen et condamnations après des violences en marge des festivités du 14-Juillet, rapporte France Bleu Paris samedi 18 juillet. Un jeune de 17 ans connu de la justice a été notamment mis en examen et écroué pour « destruction par un moyen dangereux pour les personnes » et « participation à un groupement formé en vue de la préparation de violences et de dégradations ou destruction de bien », après l’incendie d’un bus de la RATP à Nanterre (Hauts-de-Seine) dans la nuit du 13 au 14 juillet.

Trois individus ont été condamnés à huit mois de prison et placés sous bracelet électronique, après avoir jeté des cailloux et donné des coups de barres de fer à deux bus de la RATP à Châtenay-Malabry (Hauts-de-Seine). Ils sont également coupables de jets de projectiles et de tirs de mortiers. Quelques condamnations sans doute aussi ailleurs mais très peu nombreuses et qui vont demeurer très symboliques  ou quand la barbarie se substitue progressivement à l’État républicain.

14 Juillet: feux d’artifice, violences urbaines et voitures brûlées dans toute la France

14 Juillet: feux d’artifice, violences urbaines et voitures brûlées dans toute la France

 

 

Traditionnellement on a assisté–parfois d’un peu plus loin– aux feux d’artifice des 13 et 14 juillet. Des moments de convivialité, de joie mais aussi un prétexte pour la violence. En effet encore davantage cette année des débordements, des mises en danger d’autrui et des destructions de matériel ont été signalées. Des biens publics mais aussi des biens privés en ont été les victimes. Celà concerne bien sûr des quartiers sensibles notamment de banlieue et aussi même des centres-villes avec aussi une volonté d’affronter les forces de l’ordre.

Notons d’ailleurs que depuis 2019, le ministère de l’intérieur pour étouffer ce phénomène a décidé de ne plus établir le moindre bilan de ces violences du 14 juillet. Ainsi par exemple on a décidé qu’on ne signalerait plus le nombre de voitures brûlées, un chiffre qui tournait autour de 800 en 2018 et qui sans doute doit aujourd’hui être proche de 1000.

Un phénomène devenu tellement banal que plus personne n’en parle. Un phénomène tellement habituel puisqu’en  moyenne ,pour un jour normal ,une centaine de voitures au moins sont brûlées en France. La presse locale, les élus et autres institutionnels s’entendent largement pour mettre un voile pudique sur un phénomène de société dont ils sont en partie responsable pour leur collusion plus ou moins tacite avec les auteurs de ces délits.

 

Un peu partout en France, les témoignages abondent d’occupants d’appartements ayant essuyé de tels tirs. Une menace d’autant plus présente que les jeunes délinquants ont pris l’habitude de commencer leurs «activités» plusieurs jours avant la fête nationale, à la grande exaspération de beaucoup d’habitants de leurs quartiers.

Les banlieues des grandes villes, en l’occurrence les régions parisienne, lyonnaise et lilloise, ont été les plus touchées. Des voitures ont ainsi été brûlées à Roubaix (Nord). Des feux d’artifice sauvages ont été observés dans plusieurs arrondissements lyonnais. Des feux, incendies de voitures et tirs de mortiers ont eu lieu à Villeurbanne, Vaulx-en-Velin et Vénissieux. À Rillieux-la-Pape, des groupes de jeunes se sont opposés aux forces de l’ordre avec jets de projectiles et ripostes de gaz lacrymogènes.

Mais c’est comme toujours en région parisienne que l’on a déploré le plus grand nombre de faits. Avec, outre le gymnase, un bus incendié à Nanterre dans la cité Pablo-Picasso, connue pour son trafic de drogue. Selon la préfecture des Hauts-de-Seine, «un ou plusieurs individus ont fait sortir un chauffeur de son bus avant de mettre le feu au véhicule». Toujours dans les Hauts-de-Seine, Suresnes et Villeneuve-la-Garenne, marquées par des violences urbaines pendant le confinement, ont notamment été touchées. Comme Saint-Denis, Villetaneuse, Aubervilliers ou Bobigny en Seine-Saint-Denis ou encore les 12e, 14e, 15e, 18e, 19e et 20e arrondissements de Paris.

 

StopCovid a prévenu 14 personnes pour un coût de 200.000 euros par mois

StopCovid a prévenu 14 personnes pour un coût de 200.000 euros par mois

Mais depuis son lancement le 2 juin, StopCovid a été téléchargée 1,9 million de fois, pour 1,8 million d’installations effectives, soit 2,5% de la population française. Mais 460.000 personnes ont aussi déjà désinstallé l’application… ce qui signifie que StopCovid n’est effective que sur 1,4 million de smartphones. « Le rythme des désinstallations augmente nettement ces derniers jours« , a admis Cédric O. « Je pense que c’est parce que l’épidémie ne fait plus aussi peur, ce qui est dommage car les craintes d’une deuxième vague à l’automne sont à prendre au sérieux« , a-t-il commenté.

Avec un si faible taux d’installation -largement inférieur à l’Allemagne et à l’Italie par exemple-, l’appli se révèle très peu pertinente dans la lutte contre le Covid-19. En trois semaines, 68 personnes se sont déclarées positives au coronavirus sur StopCovid. En conséquence, 205 identifiants cryptés correspondant à des contacts croisés…

 

Nucléaire -Fermeture 14 réacteurs aux….. calendes grecques

Nucléaire -Fermeture 14 réacteurs aux….. calendes grecques

 

Il y aura longtemps que Macron sera sorti du champ politique quand réellement des centrales seront fermées ( même peut-être pour Fessenheim). Certains médias reprennent bêtement les propos d’agences qui affirment que la France va fermer 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035. Sans doute n’ont-ils pas lu la dernière version de la  PPE ( programmation de l’énergie). Un texte d’un grand flou quant à cette perspective. En réalité, on ne prévoit ici d’ici  2028 ( après le départ de Macron…sil est réélu en 2022)  que la fermeture de Fessenheim. Les autres fermetures ne pourront être envisagées qu’entre 2029 et 2035 et encore avec des conditions tellement restrictives que pas grand-chose ne changera. En outre, il ne faut pas oublier que le gouvernement et EDF ont lancé un programme de 6  nouveau nouveaux  EPR. Bref, l’objectif de ramener la part de l’électricité d’origine nucléaire à 50 % en 2035 paraît bien utopique , techniquement et économiquement. Pour faire illusion, on parle assez longuement des énergies renouvelables. En particulier des fameuses éoliennes, moulins à vent pour  gogo écolo afin de cacher la stratégie nucléaire. En vérité, une programmation stratégique de l’énergie concernant les éoliennes qui acte  le net ralentissement terrestre  en raison des nombreuses protestations des populations ; cela au profit des éoliennes maritimes mais qui elles aussi commencent à être de plus en plus contestées. Officiellement , le gouvernement propose de fermer 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035, dont ceux de la centrale de Fessenheim dès le premier semestre 2020, pour ramener à 50% la production d’électricité d’origine nucléaire dans le mix énergétique.

“Le principe général sera l’arrêt des réacteurs, hors Fessenheim, à l’échéance de leur cinquième visite décennale, soit des arrêts entre 2029 et 2035”, peut-on lire dans la première mouture de la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie).

“Le gouvernement a fait le choix d’afficher une programmation claire de l’évolution des capacités nucléaires, y compris au-delà de l’horizon de la PPE (2028), pour ne pas renvoyer à nos successeurs les modalités de mise en œuvre de cette diversification”, précise le texte, qui sera soumis jusqu’au 19 février à la consultation publique.

“L’affichage d’une trajectoire lisible et anticipée permettra aux territoires et aux salariés de mieux se préparer, d’engager leur reconversion bien en amont et de structurer la filière de démantèlement. Elle apportera également de la visibilité à l’ensemble des acteurs du système électrique pour leurs investissements”, ajoute le gouvernement.

La PPE établit les priorités d’action du gouvernement en matière d’énergie pour la métropole continentale, dans les six années à venir.

“Le gouvernement a demandé à EDF de lui transmettre une liste de sites sur lesquels ces fermetures pourraient intervenir, définie de manière à minimiser l’impact économique et social. Sur la base de ces critères, EDF a proposé au gouvernement d’étudier la mise à l’arrêt de paires de réacteurs sur les sites de Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines et Tricastin.”

 

Extrait du PPE:

Le Gouvernement définit une programmation crédible et réaliste de réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité pour atteindre l’objectif de 50 % en 2035.

 

Le 30 septembre 2019, EDF a adressé à la Ministre de la transition écologique et solidaire et à l’Autorité de Sûreté Nucléaire la demande d’abrogation d’exploiter ainsi que la déclaration de mise à l’arrêt définitif des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim, prévoyant un arrêt du réacteur n° 1 le 22 février 2020 et du réacteur n° 2 le 30 juin de la même année. Au-delà de cette première étape, le Gouvernement poursuit l’objectif d’une diversification du mix électrique pour atteindre 50 % de production d’électricité d’origine nucléaire. Cette politique de diversification répond à différents enjeux :  Un système électrique plus diversifié, s’il réussit à gérer l’intégration d’un volume accru d’énergies· renouvelables variables, peut être un système électrique plus résilient à un choc externe comme par exemple une baisse de la capacité de production des réacteurs suite à un incident ou un défaut générique, qui conduirait à l’indisponibilité de plusieurs réacteurs ;  La très grande majorité du parc électronucléaire a été construite sur une courte période, environ 15· ans. Il est donc souhaitable d’anticiper l’arrêt de certains réacteurs du parc existant pour éviter un effet « falaise » qui ne serait pas soutenable, ni en termes d’impacts sociaux, ni pour le système électrique. Cette anticipation est également nécessaire pour étaler les investissements dans de nouvelles capacités de production électrique ;  Plusieurs filières de production d’électricité d’origine renouvelable ont démontré leur compétitivité et· constitueront une part significative du mix électrique de long terme, au moins jusqu’au niveau où un besoin de stockage massif d’électricité apparaîtra ;  Une diversification de cette ampleur vers les énergies renouvelables doit être lissée au cours du temps,· car les nouvelles capacités renouvelables sont installées de manière diffuse et décentralisée par le biais de petits projets, et de filières nécessitant une montée en puissance progressive. L’objectif de 50 % d’électricité d’origine nucléaire dans la production d’électricité en 2025 apparaît impossible à atteindre, sauf à risquer des ruptures dans l’approvisionnement électrique de la France ou à relancer la construction de centrales thermiques à flamme qui serait contraire à nos objectifs de lutte contre le changement climatique. Le Gouvernement fixe donc comme objectif l’atteinte de 50 % d’électricité d’origine nucléaire dans le mix en 2035. Une telle évolution est cohérente avec nos engagements climatiques : elle sera réalisée sans nouveau projet de centrales thermiques à combustibles fossiles, elle ne conduira pas à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre de notre production électrique et est compatible avec la fermeture de l’ensemble de nos centrales à charbon d’ici à 2022. Elle est également cohérente avec les enjeux de maintien du cycle fermé du combustible et la pérennité des installations du cycle et permettra aux territoires et aux salariés de mieux se préparer, d’engager leur reconversion bien en amont et de structurer la filière de démantèlement. Le Gouvernement a fait le choix d’afficher une programmation claire de l’évolution des capacités nucléaires, y compris au-delà de l’horizon de la PPE (2028), pour ne pas renvoyer à nos successeurs les modalités de mise en œuvre de cette diversification. Pour atteindre cet objectif de 50 % de la production d’électricité en 2035, le Gouvernement fixe donc les orientations suivantes :  14 réacteurs nucléaires seront arrêtés d’ici 2035, dont ceux de la centrale de Fessenheim ;·  EDF a proposé au Gouvernement d’étudier la mise à l’arrêt de paires de réacteurs sur les sites de· Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines et Tricastin. Sont privilégiés des arrêts de réacteurs ne conduisant à l’arrêt d’aucun site ;  Le principe général sera l’arrêt des 12 réacteurs (hors Fessenheim) au plus tard à l’échéance de· leur 5e visite décennale. L’arrêt à la 5e visite décennale permet en effet d’avoir un scénario cohérent au plan industriel, avantageux au plan économique tant que des débouchés existent et qu’il n’y a pas 30 de surcapacité conduisant à des baisses de prix de marché importantes, et qui permet de faire bénéficier le mix électrique français et européen d’une production d’électricité en base décarbonée. Dans la mesure où EDF amortit comptablement les réacteurs de 900 MW sur une durée de 50 ans, le Gouvernement considère que ces arrêts ne donneront pas lieu à indemnisation ;

 

 Toutefois, afin de lisser l’arrêt des réacteurs pour en faciliter la mise en œuvre sur le plan social,· technique et politique, 2 réacteurs seront fermés par anticipation des 5e visites décennales en 2027 et 2028, sauf en cas de non-respect des critères de sécurité d’approvisionnement ou d’arrêt à date d’autres réacteurs pour raisons de sûreté ;  2 réacteurs pourraient également être arrêtés dans le prochain quinquennat, en 2025-2026, sous· les conditions cumulatives suivantes : si le critère de sécurité d’approvisionnement est respecté et si nos voisins européens accélèrent leur transition énergétique, réduisent leurs capacités de production à partir du charbon et développent massivement les énergies renouvelables, et que cela devait conduire à des prix bas de l’électricité sur les marchés européens, susceptibles de dégrader la rentabilité de la prolongation des réacteurs existants. Ces conditions supposent une coordination avec nos voisins sur l’évolution des systèmes électriques européens. L’analyse de ces conditions fera l’objet d’un rapport remis par la Commission de régulation de l’énergie au Gouvernement avant le 1er décembre 2022 et s’appuyant sur l’expertise de RTE.

 

Les fermetures anticipées seront confirmées 3 ans avant leur mise en œuvre sur la base des données disponibles à ce moment permettant de s’assurer que les critères susmentionnés seront respectés. Elles seront engagées après l’arrêt des centrales à charbon, la décarbonation de la production électrique devant être engagée en priorité. Ces fermetures seront systématiquement accompagnées par l’État, notamment via l’établissement de contrats de transition écologique afin de permettre aux territoires de s’inscrire dans de nouvelles dynamiques de développement. Par ailleurs, la stratégie de traitement-recyclage du combustible nucléaire sera préservée sur la période de la PPE et au-delà, jusqu’à l’horizon des années 2040, où une grande partie des installations et des ateliers de l’usine de la Hague arrivera en fin de vie.

 

A cette fin, et pour compenser sur la période les fermetures de réacteurs 900 MW moxés, le moxage d’un nombre suffisant de réacteurs 1300 MW sera entrepris afin de pérenniser la gestion du cycle français. Au-delà de cet horizon, le Gouvernement, en lien avec la filière, devra évaluer les orientations stratégiques qu’il souhaite donner à sa politique du cycle du combustible, sur la base des efforts de R&D qui seront poursuivis sur la PPE dans le domaine de la fermeture du cycle du combustible. Principales mesures :  Le Gouvernement se fixe l’objectif d’atteindre une part du nucléaire au sein du mix électrique de 50 %· à l’horizon 2035. L’objectif inscrit dans le Code de l’énergie sera modifié en conséquence ;  L’atteinte de cet objectif impliquera la fermeture de 14 réacteurs nucléaires de 900 MW, dont les deux· réacteurs de Fessenheim ;  Le calendrier de fermeture des centrales respectera les échéances de 5e visite décennale des réacteurs· concernés, à l’exception de 2 réacteurs qui fermeront dans la deuxième période de la PPE en 2027 et en 2028, sous réserve du respect du critère de sécurité d’approvisionnement ;  Si certaines conditions relatives au prix de l’électricité et à l’évolution du marché de l’électricité à· l’échelle européenne sont remplies, la fermeture de deux réacteurs additionnels pourra intervenir à l’horizon 2025-2026, sur la base d’une décision à prendre en 2023 ;  Le Gouvernement identifiera les sites faisant prioritairement l’objet de fermetures, sur la base de la· programmation transmise par EDF.

 

Sauf exceptions, la décroissance du parc nucléaire ne devra conduire à l’arrêt complet d’aucun site nucléaire ; Des décisions structurantes sur le mix électrique de long terme devront être préparées au cours de la première période de la PPE. L’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050 est une priorité de la France pour répondre à l’enjeu climatique. Elle suppose que le mix électrique soit sur le long-terme totalement décarboné. De nouvelles capacités nucléaires n’apparaissent pas nécessaires pour le système électrique avant l’horizon 2035 environ. Au-delà se pose la question des nouveaux moyens de production d’électricité décarbonée à construire pour assurer l’équilibre offre-demande à mesure du déclassement du parc existant. En l’état actuel des technologies, il n’est pas possible de déterminer avec certitude la technologie de production d’électricité qui sera la plus compétitive pour remplacer le parc nucléaire existant au-delà de 2035, entre le nucléaire et les énergies renouvelables couplées au stockage et à d’autres solutions de flexibilité. Après 2030, et pour l’horizon 2050, ces paramètres devront être combinés pour dessiner le nouveau paysage énergétique de la France et la part respective du nucléaire et des énergies renouvelables. Plusieurs scénarios seront expertisés, allant d’un scénario 100 % renouvelable à un scénario où le nucléaire reste durablement une source de production d’électricité intégrée dans le mix pour des raisons de pilotage de la production et de compétitivité. En raison de cette incertitude, il est nécessaire de préserver une capacité de construction de nouveaux réacteurs nucléaires appuyés sur une technologie et des capacités industrielles nationales. Afin de permettre une prise de décision sur le lancement éventuel d’un programme de construction de nouveaux réacteurs, le Gouvernement conduira avec la filière d’ici mi-2021, un programme de travail complet qui portera notamment sur les points suivants :  la démonstration avec la filière française de sa capacité à maîtriser un programme industriel de· nouveaux réacteurs, sur la base d’une hypothèse de travail de 3 paires d’EPR, par la formalisation d’un retour d’expérience économique et de sécurité consolidé de la mise en service des premiers EPR, notamment Flamanville 3, et de la phase d’ingénierie et mobilisation industrielle d’Hinkley Point C, et par un programme de dérisquage du nouveau modèle de réacteur EPR2 proposé par EDF ;  l’expertise des coûts anticipés du nouveau modèle de réacteur EPR2 proposé par EDF et la· comparaison technico-économique du nucléaire avec les autres modes de production d’électricité bascarbone, prenant en compte l’ensemble des coûts directs et indirects (développement du réseau, coût complet du stockage, gestion des déchets nucléaires, etc.) ;  l’analyse des options envisageables pour le portage et le financement d’un programme de nouveaux· réacteurs pour le système électrique français, dont la question du modèle de régulation économique de ces nouveaux réacteurs ;  les actions nécessaires en vue de la validation par la Commission européenne du dispositif de· financement et de portage qui aura été retenu ;  les études permettant de choisir les sites d’implantation de nouveaux réacteurs ;·  les actions à engager en termes de concertation du public ;·  les adaptations du cadre législatif et réglementaire national qui seraient nécessaires à l’engagement· d’un tel programme. Il apparaît également nécessaire d’expertiser, d’ici la prochaine PPE et de manière régulière, les options alternatives pour assurer un mix électrique décarboné et présentant les garanties de sécurité d’approvisionnement nécessaires. S’agissant des options alternatives, l’Etat investira dans la recherche sur les batteries, le stockage hydrogène (dans le cadre du Plan hydrogène), le power-to-gas et le pilotage de la  stratégie de traitement-recyclage du combustible nucléaire sera préservée sur la période de la PPE et· au-delà, jusqu’à l’horizon des années 2040. A cette fin, le moxage d’un certain nombre de réacteurs 1300 MW sera entrepris et des études seront menées en vue du déploiement du multirecyclage des combustibles dans les réacteurs du parc actuel.

 

Fermeture 14 réacteurs nucléaires : une promesse de coiffeur

Fermeture 14 réacteurs nucléaires : une promesse de coiffeur

 

 

Certains médias reprennent bêtement les propos d’agences qui affirment que la France va fermer 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035. Sans doute n’ont-ils pas lu la dernière version de la  PPE ( programmation de l’énergie). Un texte d’un grand flou quant à cette perspective. En réalité, on ne prévoit ici d’ici  2028 ( après le départ de Macron…sil est réélu en 2022)  que la fermeture de Fessenheim. Les autres fermetures ne pourront être envisagées qu’entre 2029 et 2035 et encore avec des conditions tellement restrictives que pas grand-chose ne changera. En outre, il ne faut pas oublier que le gouvernement et EDF ont lancé un programme de 6  nouveau nouveaux  EPR. Bref, l’objectif de ramener la part de l’électricité d’origine nucléaire à 50 % en 2035 paraît bien utopique , techniquement et économiquement. Pour faire illusion, on parle assez longuement des énergies renouvelables. En particulier des fameuses éoliennes, moulin-à-vent pour  gogo écolo afin de cacher la stratégie nucléaire. En vérité, une programmation stratégique de l’énergie concernant les éoliennes qui acte  le net ralentissement terrestre  en raison des nombreuses protestations des populations ; cela au profit des éoliennes maritimes mais qui elles aussi commencent à être de plus en plus contestées. Officiellement , le gouvernement propose de fermer 14 réacteurs nucléaires d’ici 2035, dont ceux de la centrale de Fessenheim dès le premier semestre 2020, pour ramener à 50% la production d’électricité d’origine nucléaire dans le mix énergétique.

“Le principe général sera l’arrêt des réacteurs, hors Fessenheim, à l’échéance de leur cinquième visite décennale, soit des arrêts entre 2029 et 2035”, peut-on lire dans la première mouture de la PPE (programmation pluriannuelle de l’énergie).

“Le gouvernement a fait le choix d’afficher une programmation claire de l’évolution des capacités nucléaires, y compris au-delà de l’horizon de la PPE (2028), pour ne pas renvoyer à nos successeurs les modalités de mise en œuvre de cette diversification”, précise le texte, qui sera soumis jusqu’au 19 février à la consultation publique.

“L’affichage d’une trajectoire lisible et anticipée permettra aux territoires et aux salariés de mieux se préparer, d’engager leur reconversion bien en amont et de structurer la filière de démantèlement. Elle apportera également de la visibilité à l’ensemble des acteurs du système électrique pour leurs investissements”, ajoute le gouvernement.

La PPE établit les priorités d’action du gouvernement en matière d’énergie pour la métropole continentale, dans les six années à venir.

“Le gouvernement a demandé à EDF de lui transmettre une liste de sites sur lesquels ces fermetures pourraient intervenir, définie de manière à minimiser l’impact économique et social. Sur la base de ces critères, EDF a proposé au gouvernement d’étudier la mise à l’arrêt de paires de réacteurs sur les sites de Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines et Tricastin.”

 

Le Gouvernement définit une programmation crédible et réaliste de réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité pour atteindre l’objectif de 50 % en 2035.

 

Le 30 septembre 2019, EDF a adressé à la Ministre de la transition écologique et solidaire et à l’Autorité de Sûreté Nucléaire la demande d’abrogation d’exploiter ainsi que la déclaration de mise à l’arrêt définitif des deux réacteurs de la centrale nucléaire de Fessenheim, prévoyant un arrêt du réacteur n° 1 le 22 février 2020 et du réacteur n° 2 le 30 juin de la même année. Au-delà de cette première étape, le Gouvernement poursuit l’objectif d’une diversification du mix électrique pour atteindre 50 % de production d’électricité d’origine nucléaire. Cette politique de diversification répond à différents enjeux :  Un système électrique plus diversifié, s’il réussit à gérer l’intégration d’un volume accru d’énergies· renouvelables variables, peut être un système électrique plus résilient à un choc externe comme par exemple une baisse de la capacité de production des réacteurs suite à un incident ou un défaut générique, qui conduirait à l’indisponibilité de plusieurs réacteurs ;  La très grande majorité du parc électronucléaire a été construite sur une courte période, environ 15· ans. Il est donc souhaitable d’anticiper l’arrêt de certains réacteurs du parc existant pour éviter un effet « falaise » qui ne serait pas soutenable, ni en termes d’impacts sociaux, ni pour le système électrique. Cette anticipation est également nécessaire pour étaler les investissements dans de nouvelles capacités de production électrique ;  Plusieurs filières de production d’électricité d’origine renouvelable ont démontré leur compétitivité et· constitueront une part significative du mix électrique de long terme, au moins jusqu’au niveau où un besoin de stockage massif d’électricité apparaîtra ;  Une diversification de cette ampleur vers les énergies renouvelables doit être lissée au cours du temps,· car les nouvelles capacités renouvelables sont installées de manière diffuse et décentralisée par le biais de petits projets, et de filières nécessitant une montée en puissance progressive. L’objectif de 50 % d’électricité d’origine nucléaire dans la production d’électricité en 2025 apparaît impossible à atteindre, sauf à risquer des ruptures dans l’approvisionnement électrique de la France ou à relancer la construction de centrales thermiques à flamme qui serait contraire à nos objectifs de lutte contre le changement climatique. Le Gouvernement fixe donc comme objectif l’atteinte de 50 % d’électricité d’origine nucléaire dans le mix en 2035. Une telle évolution est cohérente avec nos engagements climatiques : elle sera réalisée sans nouveau projet de centrales thermiques à combustibles fossiles, elle ne conduira pas à une augmentation des émissions de gaz à effet de serre de notre production électrique et est compatible avec la fermeture de l’ensemble de nos centrales à charbon d’ici à 2022. Elle est également cohérente avec les enjeux de maintien du cycle fermé du combustible et la pérennité des installations du cycle et permettra aux territoires et aux salariés de mieux se préparer, d’engager leur reconversion bien en amont et de structurer la filière de démantèlement. Le Gouvernement a fait le choix d’afficher une programmation claire de l’évolution des capacités nucléaires, y compris au-delà de l’horizon de la PPE (2028), pour ne pas renvoyer à nos successeurs les modalités de mise en œuvre de cette diversification. Pour atteindre cet objectif de 50 % de la production d’électricité en 2035, le Gouvernement fixe donc les orientations suivantes :  14 réacteurs nucléaires seront arrêtés d’ici 2035, dont ceux de la centrale de Fessenheim ;·  EDF a proposé au Gouvernement d’étudier la mise à l’arrêt de paires de réacteurs sur les sites de· Blayais, Bugey, Chinon, Cruas, Dampierre, Gravelines et Tricastin. Sont privilégiés des arrêts de réacteurs ne conduisant à l’arrêt d’aucun site ;  Le principe général sera l’arrêt des 12 réacteurs (hors Fessenheim) au plus tard à l’échéance de· leur 5e visite décennale. L’arrêt à la 5e visite décennale permet en effet d’avoir un scénario cohérent au plan industriel, avantageux au plan économique tant que des débouchés existent et qu’il n’y a pas 30 de surcapacité conduisant à des baisses de prix de marché importantes, et qui permet de faire bénéficier le mix électrique français et européen d’une production d’électricité en base décarbonée. Dans la mesure où EDF amortit comptablement les réacteurs de 900 MW sur une durée de 50 ans, le Gouvernement considère que ces arrêts ne donneront pas lieu à indemnisation ;

 

 Toutefois, afin de lisser l’arrêt des réacteurs pour en faciliter la mise en œuvre sur le plan social,· technique et politique, 2 réacteurs seront fermés par anticipation des 5e visites décennales en 2027 et 2028, sauf en cas de non-respect des critères de sécurité d’approvisionnement ou d’arrêt à date d’autres réacteurs pour raisons de sûreté ;  2 réacteurs pourraient également être arrêtés dans le prochain quinquennat, en 2025-2026, sous· les conditions cumulatives suivantes : si le critère de sécurité d’approvisionnement est respecté et si nos voisins européens accélèrent leur transition énergétique, réduisent leurs capacités de production à partir du charbon et développent massivement les énergies renouvelables, et que cela devait conduire à des prix bas de l’électricité sur les marchés européens, susceptibles de dégrader la rentabilité de la prolongation des réacteurs existants. Ces conditions supposent une coordination avec nos voisins sur l’évolution des systèmes électriques européens. L’analyse de ces conditions fera l’objet d’un rapport remis par la Commission de régulation de l’énergie au Gouvernement avant le 1er décembre 2022 et s’appuyant sur l’expertise de RTE.

 

Les fermetures anticipées seront confirmées 3 ans avant leur mise en œuvre sur la base des données disponibles à ce moment permettant de s’assurer que les critères susmentionnés seront respectés. Elles seront engagées après l’arrêt des centrales à charbon, la décarbonation de la production électrique devant être engagée en priorité. Ces fermetures seront systématiquement accompagnées par l’État, notamment via l’établissement de contrats de transition écologique afin de permettre aux territoires de s’inscrire dans de nouvelles dynamiques de développement. Par ailleurs, la stratégie de traitement-recyclage du combustible nucléaire sera préservée sur la période de la PPE et au-delà, jusqu’à l’horizon des années 2040, où une grande partie des installations et des ateliers de l’usine de la Hague arrivera en fin de vie.

 

A cette fin, et pour compenser sur la période les fermetures de réacteurs 900 MW moxés, le moxage d’un nombre suffisant de réacteurs 1300 MW sera entrepris afin de pérenniser la gestion du cycle français. Au-delà de cet horizon, le Gouvernement, en lien avec la filière, devra évaluer les orientations stratégiques qu’il souhaite donner à sa politique du cycle du combustible, sur la base des efforts de R&D qui seront poursuivis sur la PPE dans le domaine de la fermeture du cycle du combustible. Principales mesures :  Le Gouvernement se fixe l’objectif d’atteindre une part du nucléaire au sein du mix électrique de 50 %· à l’horizon 2035. L’objectif inscrit dans le Code de l’énergie sera modifié en conséquence ;  L’atteinte de cet objectif impliquera la fermeture de 14 réacteurs nucléaires de 900 MW, dont les deux· réacteurs de Fessenheim ;  Le calendrier de fermeture des centrales respectera les échéances de 5e visite décennale des réacteurs· concernés, à l’exception de 2 réacteurs qui fermeront dans la deuxième période de la PPE en 2027 et en 2028, sous réserve du respect du critère de sécurité d’approvisionnement ;  Si certaines conditions relatives au prix de l’électricité et à l’évolution du marché de l’électricité à· l’échelle européenne sont remplies, la fermeture de deux réacteurs additionnels pourra intervenir à l’horizon 2025-2026, sur la base d’une décision à prendre en 2023 ;  Le Gouvernement identifiera les sites faisant prioritairement l’objet de fermetures, sur la base de la· programmation transmise par EDF.

 

Sauf exceptions, la décroissance du parc nucléaire ne devra conduire à l’arrêt complet d’aucun site nucléaire ; Des décisions structurantes sur le mix électrique de long terme devront être préparées au cours de la première période de la PPE. L’atteinte de la neutralité carbone à l’horizon 2050 est une priorité de la France pour répondre à l’enjeu climatique. Elle suppose que le mix électrique soit sur le long-terme totalement décarboné. De nouvelles capacités nucléaires n’apparaissent pas nécessaires pour le système électrique avant l’horizon 2035 environ. Au-delà se pose la question des nouveaux moyens de production d’électricité décarbonée à construire pour assurer l’équilibre offre-demande à mesure du déclassement du parc existant. En l’état actuel des technologies, il n’est pas possible de déterminer avec certitude la technologie de production d’électricité qui sera la plus compétitive pour remplacer le parc nucléaire existant au-delà de 2035, entre le nucléaire et les énergies renouvelables couplées au stockage et à d’autres solutions de flexibilité. Après 2030, et pour l’horizon 2050, ces paramètres devront être combinés pour dessiner le nouveau paysage énergétique de la France et la part respective du nucléaire et des énergies renouvelables. Plusieurs scénarios seront expertisés, allant d’un scénario 100 % renouvelable à un scénario où le nucléaire reste durablement une source de production d’électricité intégrée dans le mix pour des raisons de pilotage de la production et de compétitivité. En raison de cette incertitude, il est nécessaire de préserver une capacité de construction de nouveaux réacteurs nucléaires appuyés sur une technologie et des capacités industrielles nationales. Afin de permettre une prise de décision sur le lancement éventuel d’un programme de construction de nouveaux réacteurs, le Gouvernement conduira avec la filière d’ici mi-2021, un programme de travail complet qui portera notamment sur les points suivants :  la démonstration avec la filière française de sa capacité à maîtriser un programme industriel de· nouveaux réacteurs, sur la base d’une hypothèse de travail de 3 paires d’EPR, par la formalisation d’un retour d’expérience économique et de sécurité consolidé de la mise en service des premiers EPR, notamment Flamanville 3, et de la phase d’ingénierie et mobilisation industrielle d’Hinkley Point C, et par un programme de dérisquage du nouveau modèle de réacteur EPR2 proposé par EDF ;  l’expertise des coûts anticipés du nouveau modèle de réacteur EPR2 proposé par EDF et la· comparaison technico-économique du nucléaire avec les autres modes de production d’électricité bascarbone, prenant en compte l’ensemble des coûts directs et indirects (développement du réseau, coût complet du stockage, gestion des déchets nucléaires, etc.) ;  l’analyse des options envisageables pour le portage et le financement d’un programme de nouveaux· réacteurs pour le système électrique français, dont la question du modèle de régulation économique de ces nouveaux réacteurs ;  les actions nécessaires en vue de la validation par la Commission européenne du dispositif de· financement et de portage qui aura été retenu ;  les études permettant de choisir les sites d’implantation de nouveaux réacteurs ;·  les actions à engager en termes de concertation du public ;·  les adaptations du cadre législatif et réglementaire national qui seraient nécessaires à l’engagement· d’un tel programme. Il apparaît également nécessaire d’expertiser, d’ici la prochaine PPE et de manière régulière, les options alternatives pour assurer un mix électrique décarboné et présentant les garanties de sécurité d’approvisionnement nécessaires. S’agissant des options alternatives, l’Etat investira dans la recherche sur les batteries, le stockage hydrogène (dans le cadre du Plan hydrogène), le power-to-gas et le pilotage de la  stratégie de traitement-recyclage du combustible nucléaire sera préservée sur la période de la PPE et· au-delà, jusqu’à l’horizon des années 2040. A cette fin, le moxage d’un certain nombre de réacteurs 1300 MW sera entrepris et des études seront menées en vue du déploiement du multirecyclage des combustibles dans les réacteurs du parc actuel.

 

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