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Covid France 13 août 2022 : +22.638 cas ces dernières 24h

Covid France 13 août 2022 : +22.638 cas ces dernières 24h

 

En France, le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie de covid-19 fait état d’au moins 1.642.976 cas de contaminations au total dont au moins +22.638 ces dernières 24h. On recense ce vendredi 12 août 2022, +74 morts en 24h soit 153.064 au total. Le nombre total de décès en EHPAD et EMS fait état de 29.067 (+5) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 123.997 (+69 en 24h). 53.635.899 personnes sont totalement vaccinées contre la covid-19 en France.

Crise alimentaire : Suspendre le soutien aux biocarburants

Crise alimentaire :  Suspendre le soutien aux biocarburants

 

La perte de la production agricole ukrainienne peut être en partie compensée en cessant de soutenir les biocarburants, dont le bénéfice climatique est beaucoup plus faible qu’espéré et qui ne réduisent pas notre dépendance énergétique, estiment, dans une tribune au « Monde », les économistes Christophe Gouel et David Laborde.

 

Tribune.

 

La guerre en Ukraine, par le risque direct qu’elle fait peser sur la production agricole ukrainienne, et ses conséquences sur les marchés de l’énergie et des fertilisants ont conduit à une flambée historique des prix agricoles. Cette situation menace la sécurité alimentaire de nombreux pays pauvres et pousse l’Union européenne (UE) à chercher des solutions pour assurer sa propre souveraineté alimentaire et limiter l’impact de la guerre sur les marchés mondiaux.

Ces solutions tournent toutes autour d’une augmentation de la production, et nous font courir le risque de revenir sur les maigres avancées environnementales en cours dans le secteur. De plus, même si nous parvenions à accroître notre production, cela ne pourrait se faire qu’au mieux à l’automne pour les cultures de printemps, et en admettant que des problèmes d’approvisionnement en engrais ne viennent pas les compromettre. En réalité, l’Europe a les moyens d’agir dès maintenant sur les marchés agricoles : en suspendant ses politiques en faveur des biocarburants produits à partir de matières premières à usage alimentaire.

Les biocarburants sont des substituts aux carburants fossiles produits à partir de produits végétaux (les céréales et plantes riches en sucre – comme la betterave sucrière – pour l’éthanol, qui se substitue à l’essence, et les huiles végétales pour le biodiesel) ou de déchets. Parce que les émissions de CO2 résultant de la combustion des biocarburants sont en partie compensées par le CO2 absorbé par les plantes durant leur croissance, les biocarburants ont été soutenus en Europe depuis 2003 comme un outil de lutte contre le changement climatique.

Cependant, leur contribution à la crise des prix agricoles de 2007-2008 – et, dans une certaine mesure, à celle de 2011 – avait entraîné un revirement de la politique européenne dans ce domaine dès 2013. Malheureusement, les lobbys, la mémoire courte de certains décideurs politiques et quelques années d’abondance sur les marchés agricoles nous ont fait oublier la fragilité du système alimentaire mondial.

En 2020, selon l’OCDE, plus de trente millions de tonnes de produits agricoles étaient converties en biocarburants en Europe – plus encore si l’on compte les biocarburants qui y sont importés. Ce chiffre est important si on le compare à la production ukrainienne en grande culture, qui représente, toujours selon l’OCDE, 100 millions de tonnes en additionnant blé, maïs, autres céréales, betterave, tournesol, soja et colza.

 

Covid France 13 février 2022 : baisse confirmée avec 118 611 cas en 24 heures

Covid France 13 février 2022 : baisse confirmée avec 118 611 cas en 24 heures

En 24 heures, 118.611 cas positifs ont été enregistrés, contre 131.376 vendredi. En moyenne sur les sept derniers jours, cet indicateur s’élève à 145.619 contre 256.329 le samedi précédent.

 

Les hôpitaux français accueillent actuellement 31.522 patients atteints du Covid (dont 1329 arrivés en 24 heures), en recul par rapport à vendredi (31.939) et à la semaine dernière (32.867). La baisse se poursuit aussi dans les services de soins critiques qui soignent les cas les plus graves, notamment en réanimation, avec 3324 malades (dont 156 admissions quotidiennes) contre 3371 la veille, et 3606 il y a une semaine.

Les décès restent, eux, à un niveau élevé, essentiellement chez des non vaccinés et des immunodéprimés: 161 personnes ont été tuées par la maladie en 24 heures, après 269 la veille.

Covid France vendredi 15 janvier 2022:+305.322 nouveaux cas confirmés en 24 h.

 Pour le Jeudi 13 janvier 2022, 126.530 morts au total et +305.322 nouveaux cas confirmés en 24h.

En France, le dernier bilan fourni par les autorités sanitaires concernant la pandémie de Covid-19, fait état d’au moins 13.240.304 cas confirmés soit +305.322 en 24h.

On recense ce jeudi 13 janvier 2022 : 126.530 morts au total, +225 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 27.212 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 99.318 (+225 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 1,44 le taux d’incidence à 2.833,12 et la tension hospitalière à 77,9 %. Le taux de positivité est à 19,3 %.

La France compte actuellement 24.154 (+265) personnes hospitalisées et 3.939 (-46) malades en réanimation.

Le bilan des régions 

  • Ile-de-France : 6.386 (+74) hospitalisées, 916 (-13) en réanimation et +59 décès en 24h
  • Grand Est : 1.754 (+28) hospitalisés, 286 (-19) en réanimation et +16 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.620 (-5) hospitalisés, 286 (-1) en réanimation et +20 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 3.253 (+28) hospitalisés, 533 (+1) en réanimation et +24 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.780 (-35) hospitalisé, 526 (-2) en réanimation et +34 décès en 24h
  • Bretagne: 648 (+9) hospitalisés, 84 (-1) en réanimation et +3 décès en 24h
  • Normandie : 1.114 (+46) hospitalisés, 131 (+8) en réanimation et +11 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.317 (+16) hospitalisés, 253 (-10) en réanimation et +15 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 708 (+41) hospitalisés, 108 (-3) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Occitanie: 1.882 (+2) hospitalisés, , 384 (-3) en réanimation et +18 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 749 (+29) hospitalisés, 126 (+4) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 981 (+14) hospitalisés, 154 (-3) en réanimation et +7 décès en 24h

Covid France 13 janvier 2022 : encore 361 719 cas en 24 heures

Covid France 13 janvier 2022 : encore 361 719 cas en 24 heures

 

Encore +361.719 en 24h mercredi 12 janvier 2022..

On recense ce mercredi 12 janvier 2022 126.305 morts au total, +246 morts supplémentaires. Le nombre de décès en EHPAD et EMS fait état de 27.212 (0) décès au total. Le nombre total de décès en milieu hospitalier est lui de 99.093 (+246 en 24h).

Le taux de reproductivité R est de 1,44 le taux d’incidence à 2.810,96 et la tension hospitalière à 78,8 %. Le taux de positivité est à 16,8 %.

La France compte actuellement 23.889 (+518) personnes hospitalisées et 3.985 (+16) malades en réanimation.

Bilan des régions : :

  • Ile-de-France : 6.312 (+235) hospitalisées, 929 (+24) en réanimation et +61 décès en 24h
  • Grand Est : 1.726 (+28) hospitalisés, 305 (-2) en réanimation et +12 décès en 24h
  • Hauts de France : 1.625 (+38) hospitalisés, 287 (-3) en réanimation et +9 décès en 24h
  • Auvergne Rhône Alpes : 3.225 (+92) hospitalisés, 532 (+4) en réanimation et +28 décès en 24h
  • Provence-Alpes Côte d’Azur : 2.815 (-1) hospitalisé, 528 (-26) en réanimation et +45 décès en 24h
  • Bretagne: 639 (+9) hospitalisés, 85 (-1) en réanimation et +4 décès en 24h
  • Normandie : 1.068 (+29) hospitalisés, 123 (+11) en réanimation et +7 décès en 24h
  • Nouvelle-Aquitaine : 1.301 (+1) hospitalisés, 263 (+11) en réanimation et +19 décès en 24h
  • Pays de la Loire : 667 (-4) hospitalisés, 111 (0) en réanimation et +6 décès en 24h
  • Occitanie: 1.880 (+5) hospitalisés, , 387 (+2) en réanimation et +27 décès en 24h
  • Centre-Val de Loire : 720 (+38) hospitalisés, 122 (-1) en réanimation et +5 décès en 24h
  • Bourgogne-Franche-Comté : 967 (+24) hospitalisés, 157 (+3) en réanimation et +14 décès en 24h

 

Covid France 13 décembre 2021: hausse

  • Covid France 13 décembre 2021: hausse 
  • Hausse avec encore ce lundi 12 036 cas supplémentaires. C’est 31 812 cas de moins qu’hier, le lundi étant toujours une journée de faible remontée (peu de tests réalisés le dimanche), mais encore 728 de plus que lundi dernier. La moyenne 7 jours passe à 48 879 cas enregistrés quotidiennement contre 48 775 hier et le taux d’incidence à 503,37 cas pour 100 000 habitants en France actuellement (501,59 hier). Le nombre de décès enregistrés en 24 heures à l’hôpital est particulièrement élevé ce 13 décembre : 231 morts sont à déplorer (hors Ehpad), soit 183 de plus qu’hier et 39 de plus que lundi dernier.
  • Dans les hôpitaux, on dénombre actuellement 14 527 patients hospitalisés pour Covid-19, en hausse de 477 par rapport à hier, tandis que 2752 personnes sont en réanimation, soit 150 de plus. Sur les dernières 24 heures, 1505 malades ont été admis à l’hôpital soit 1033 de plus que la veille et 81 de plus comparé à lundi dernier. 379 admissions en

     

Présidentielle 2022 : Zemmour à 13 % bientôt devant Le Pen ?

Présidentielle 2022 : Zemmour à 13 % bientôt devant Le Pen ?

 

 

Inutile de le cacher le paysage politique est complètement bousculée par Zemmour qu’on partage ou pas les convictions du polémiste. En effet avec 15 % d’intentions de vote et surtout la dynamique qui le soutient Zemmour pourrait bien être en capacité de dépasser Marine Le Pen et même de se qualifier au second tour.

Une dynamique qui déstabilise complètement le front national où MarineLe Pen  est complètement engluée dans son immobilisme autant que dans son incompétence notoire. La droite républicaine est également profondément secouée car Zemmour va sans doute dépasser le candidat le mieux placé à savoir Xavier Bertrand dont la légitimité par ailleurs est contesté au sein même des républicains. De ce point de vue, la concurrence installée entre les candidats républicains potentiels constitue une sorte de suicide politique.

Du côté de Macron, on semble se réjouir de voir Marine Le Pen très affaiblie par Zemmour. Le problème c’est que Zemmour constitue un autre adversaire que Marine Le Pen qui a atteint depuis longtemps le seuil de sa compétence. Autant il est facile pour macron d’écraser Marine Le pendans un débat public autant il aurait du mal à nier l’existence des problématiques qui évoque Zemmour. Ces problématiques existent ( émigration incontrôlée, insécurité, laxisme et immobilisme de l’État, déclin économique) , elles sont partagées par un grand nombre de Français, m^meême si les solutions radicales proposées par Zemmour recueillent beaucoup moins d’adhésion tellement elle demeure théoriques et irréalistse.

13 novembre 2015: Les risques du procès

13 novembre 2015: Les risques  du procès

Alain Bauer, Criminologue, explique les enjeux du procès dans l’Opinion. Des risques confirmés après les premières déclarations provocatrices du principal accusén (extrait),

 

 

Tribune

Un procès, devant une juridiction spécialisée dans les affaires de terrorisme, n’est jamais une affaire ordinaire.

Du 8 septembre 2021 à la fin mai 2022, si tout se passe selon le calendrier initialement établi, vingt accusés devront répondre de leur implication présumée dans l’organisation, la préparation, la commission, le support organisationnel des attentats du Stade de France, du Bataclan et des terrasses de café parisiens en 2015.

Le risque d’un procès public, filmé, malgré les précautions d’usage et les pouvoirs discrétionnaires dont est doté le président de la cour d’assises, reste celui du détournement. Le grand avocat Jacques Vergès le rappelait souvent, comme dans son ouvrage De la stratégie judiciaire, publié en 1968. Certes, il n’en fut pas l’inventeur, reprenant un style judiciaire et de plaidoirie inventés par l’avocat communiste Marcel Willard qui dans son livre La Défense accuse, publié en 1938, soulignait la consigne donnée par Lénine dès 1905, à tous les bolcheviques traduits en justice : « Défendre sa cause et non sa personne, assurer soi-même sa défense politique, attaquer le régime accusateur, s’adresser aux masses par-dessus la tête du juge… »

Jacques Vergès résumait ainsi son dispositif de défense : « Le but de la défense n’est pas tant de faire acquitter l’accusé que de mettre en lumière ses idées ». « La rupture bouleverse toute la structure du procès ; au premier plan apparaît soudain la contestation brutale de l’ordre public ! » Resté dans les limites de la loi, se refusant à passer la ligne jaune malgré ses provocations orales, ses engagements militants et révolutionnaires, Jacques Vergès sut rejoindre le petit cercle de celles et ceux qui font honneur au barreau et à leur serment. Avocat, il ne se rendit pas complice. Mais il instillera la possibilité de ne pas chercher la clémence par la connivence et le respect strict des usages.

Le récent changement d’équipe de défense de Salah Abdeslam, sur fond de désaccord stratégique, semble indiquer que ce procès pourrait se transformer en épreuve à la fois technique, procédurale et « politique ». Comme le rappelle la nouvelle responsable de son équipe de défense, Me Olivia Ronen, citant son mentor disparu, maître Thierry Levy : « Plus les faits sont graves, plus la défense doit être totale, sans concessions ».

C’est tout le risque pour l’Etat et le Parquet de ce procès-fleuve, ouvert en plein chaos afghan, entre variant Delta et Gilets Jaunes, qui voudrait que la bulle sécurisée de l’ancien Palais de Justice de Paris reste hors du temps comme elle se trouve déjà hors de l’espace commun à tous points de vue.

Salah Abdeslam n’a rien dit durant ces années de détention. Mais il n’est pas un comparse. Son profil a montré une évolution comparable à celle de Mohammed Merah, capable de poursuivre une activité criminelle ordinaire en parallèle et en même temps qu’un processus de jihadisation (dans ce cas familial) sans que cela ne semble poser problème.

Depuis Khaled Kelkal, la question des hybrides, des « gangsterroristes », délinquants ou criminels choisissant une rédemption dont l’Etat islamique assure fièrement la promotion, seule organisation politique et eschatologique à assumer l’intégration dans ses rangs de purs produits du droit commun alors que toutes les autres ont tout fait pour que « politiques » et « criminels » ne se mélangent pas plus en prison que dans l’action.

L’enjeu de ce procès, au-delà d’une étape dans le processus de deuils des victimes et de leurs proches, est donc double : identifier un des seuls points inconnus du dossier par la localisation de la dernière cible, celle justement du principal accusé. Identifier le processus de passage d’un groupe de jeunes, souvent délinquants, peu connaisseurs de la religion et du respect de ses règles, vers le Jihad suicidaire, devenant des inghimasi prêt à mourir pour donner la mort.

Se servir enfin des ressources immenses de la recherche pour étudier, analyser et comprendre, ce qui est l’essence même de la criminologie appliquée : les modalités du passage à l’acte, la mise en place d’outils de prévention, de dissuasion, de punition mais aussi de réinsertion et de lutte contre la récidive.

Le risque de ce procès reste immense : donner au principal accusé une exceptionnelle tribune de propagande, tant la rareté organisée de sa parole lui confère un poids exceptionnel. Ce procès sera-t-il tribune, spectacle ou expiation ? En tout état de cause, il faudra profiter de sa durée pour entamer enfin une pédagogie des mots quant à l’usage médiatique qui en est fait et profiter de ce moment pour enfin comprendre les racines, les causes et les mutations des terrorismes contemporains afin de prévenir les attentats à venir. Et surtout permettre que justice soit rendue.

Alain Bauer est professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers.

13 novembre 2015: Les enjeux du procès

13 novembre 2015: Les enjeux du procès

Alain Bauer, Criminologue, explique les enjeux du procès dans l’Opinion (extrait)

 

 

Tribune

Un procès, devant une juridiction spécialisée dans les affaires de terrorisme, n’est jamais une affaire ordinaire.

Du 8 septembre 2021 à la fin mai 2022, si tout se passe selon le calendrier initialement établi, vingt accusés devront répondre de leur implication présumée dans l’organisation, la préparation, la commission, le support organisationnel des attentats du Stade de France, du Bataclan et des terrasses de café parisiens en 2015.

Le risque d’un procès public, filmé, malgré les précautions d’usage et les pouvoirs discrétionnaires dont est doté le président de la cour d’assises, reste celui du détournement. Le grand avocat Jacques Vergès le rappelait souvent, comme dans son ouvrage De la stratégie judiciaire, publié en 1968. Certes, il n’en fut pas l’inventeur, reprenant un style judiciaire et de plaidoirie inventés par l’avocat communiste Marcel Willard qui dans son livre La Défense accuse, publié en 1938, soulignait la consigne donnée par Lénine dès 1905, à tous les bolcheviques traduits en justice : « Défendre sa cause et non sa personne, assurer soi-même sa défense politique, attaquer le régime accusateur, s’adresser aux masses par-dessus la tête du juge… »

Jacques Vergès résumait ainsi son dispositif de défense : « Le but de la défense n’est pas tant de faire acquitter l’accusé que de mettre en lumière ses idées ». « La rupture bouleverse toute la structure du procès ; au premier plan apparaît soudain la contestation brutale de l’ordre public ! » Resté dans les limites de la loi, se refusant à passer la ligne jaune malgré ses provocations orales, ses engagements militants et révolutionnaires, Jacques Vergès sut rejoindre le petit cercle de celles et ceux qui font honneur au barreau et à leur serment. Avocat, il ne se rendit pas complice. Mais il instillera la possibilité de ne pas chercher la clémence par la connivence et le respect strict des usages.

Le récent changement d’équipe de défense de Salah Abdeslam, sur fond de désaccord stratégique, semble indiquer que ce procès pourrait se transformer en épreuve à la fois technique, procédurale et « politique ». Comme le rappelle la nouvelle responsable de son équipe de défense, Me Olivia Ronen, citant son mentor disparu, maître Thierry Levy : « Plus les faits sont graves, plus la défense doit être totale, sans concessions ».

C’est tout le risque pour l’Etat et le Parquet de ce procès-fleuve, ouvert en plein chaos afghan, entre variant Delta et Gilets Jaunes, qui voudrait que la bulle sécurisée de l’ancien Palais de Justice de Paris reste hors du temps comme elle se trouve déjà hors de l’espace commun à tous points de vue.

Salah Abdeslam n’a rien dit durant ces années de détention. Mais il n’est pas un comparse. Son profil a montré une évolution comparable à celle de Mohammed Merah, capable de poursuivre une activité criminelle ordinaire en parallèle et en même temps qu’un processus de jihadisation (dans ce cas familial) sans que cela ne semble poser problème.

Depuis Khaled Kelkal, la question des hybrides, des « gangsterroristes », délinquants ou criminels choisissant une rédemption dont l’Etat islamique assure fièrement la promotion, seule organisation politique et eschatologique à assumer l’intégration dans ses rangs de purs produits du droit commun alors que toutes les autres ont tout fait pour que « politiques » et « criminels » ne se mélangent pas plus en prison que dans l’action.

L’enjeu de ce procès, au-delà d’une étape dans le processus de deuils des victimes et de leurs proches, est donc double : identifier un des seuls points inconnus du dossier par la localisation de la dernière cible, celle justement du principal accusé. Identifier le processus de passage d’un groupe de jeunes, souvent délinquants, peu connaisseurs de la religion et du respect de ses règles, vers le Jihad suicidaire, devenant des inghimasi prêt à mourir pour donner la mort.

Se servir enfin des ressources immenses de la recherche pour étudier, analyser et comprendre, ce qui est l’essence même de la criminologie appliquée : les modalités du passage à l’acte, la mise en place d’outils de prévention, de dissuasion, de punition mais aussi de réinsertion et de lutte contre la récidive.

Le risque de ce procès reste immense : donner au principal accusé une exceptionnelle tribune de propagande, tant la rareté organisée de sa parole lui confère un poids exceptionnel. Ce procès sera-t-il tribune, spectacle ou expiation ? En tout état de cause, il faudra profiter de sa durée pour entamer enfin une pédagogie des mots quant à l’usage médiatique qui en est fait et profiter de ce moment pour enfin comprendre les racines, les causes et les mutations des terrorismes contemporains afin de prévenir les attentats à venir. Et surtout permettre que justice soit rendue.

Alain Bauer est professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers.

Protection vaccins Covid : les anticorps persistent: pendant 13 moi

Protection vaccins Covid : les anticorps persistent: pendant 13 mois

 

Une étude du CHU de Strasbourg souligne que la vaccination, même à dose unique, «renforce la protection contre les variants.» .  Les anticorps dirigés contre la protéine spike du virus du Covid-19 persistent «jusqu’à 13 mois après l’infection», selon une étude du CHU de Strasbourg dévoilée jeudi 20 mai, qui n’a pas encore été publiée dans une revue scientifique.

 

Une étude italienne publiée début mai avait annoncé que les anticorps neutralisant le Covid-19 restaient dans le sang pendant au moins huit mois après une infection. L’étude strasbourgeoise, conduite notamment par la biologiste Floriane Gallais et pilotée par la professeure Samira Fafi-Kremer, a suivi pendant plus d’un an 1309 personnes, dont 393 avaient déjà contracté le Covid-19.

 

Elections régionales et départementales reportées les 13 et 20 juin

Elections régionales et départementales reportées les 13 et 20 juin

Les élections régionales et départementales se tiendront en principe les 13 et 20 juin prochains, a indiqué mardi 9 février Marlène Schiappa devant l’Assemblée nationale, qui a adopté à l’unanimité le projet de loi de report de ces scrutins qui devaient initialement se tenir en mars. «Le décret de convocation des électeurs sera pris dès la promulgation de la loi» et «ce décret proposera d’organiser les scrutins les 13 et 20 juin prochains», a déclaré la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté.

 

Marlène Schiappa a souligné que seule une loi pourrait prévoir un éventuel nouveau report des élections. «Le gouvernement fait tout» pour la tenue des scrutins en juin, a-t-elle insisté, alors que plusieurs députés d’opposition ont dit leurs doutes sur les intentions de l’exécutif. «Nous serons vigilants» car «juin, c’est la date de non-retour» du fait ensuite de la course à la présidentielle et des législatives, a ainsi déclaré Paul Molac (Libertés et territoires), à l’unisson de plusieurs élus de la droite comme de la gauche.

Croissance 2020 : récession de 11% ou 13%

Croissance 2020 : récession de 11% ou 13%

 

Visiblement le gouvernement a quelques difficultés à faire des calculs simples. Après avoir prévu une récession de 9 % en 2020, on est passé un chiffre de 10 % puis très récemment à 11 %. Pourtant d’après l’expérience du premier confinement, on sait que chaque mois de confinement fait perdre de 60 à 90 milliards de richesses nationales (le produit intérieur brut) soit 3 à 4 % de baisse supplémentaire du PIB  en 2020.

Le gouvernement s’attend seulement à une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 11% en 2020, contre -10% prévu jusqu’ici, du fait du reconfinement qui va peser sur l’activité de la fin de l’année, a annoncé vendredi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

«C’est une révision qui est modérée, justement parce que nous avons eu un troisième trimestre très fort, qui traduit une chose simple: la capacité de rebond de l’économie française est considérable», a expliqué Bruno Le Maire sur France Inter. Le PIB a rebondi de 18,2% au troisième trimestre, selon une estimation de l’Insee.

«Si nous prenons les bonnes décisions, dès 2021 nous serons capables de retrouver des chiffres de croissance», ajoute le locataire de Bercy. «Il faut encore plus renforcer notre soutien aux entreprises, aux entrepreneurs, aux indépendants…», ajoute le ministre qui se trompe évidemment car une éventuelle croissance de 5 % en 2021 ,comme prévu par le gouvernement, ne compensera jamais une baisse supérieure à 10 % en 2020.

Croissance France : -13,8 %

Croissance France : -13,8 %

Investissement, consommation et exportation plombent  complètement la croissance française au deuxième trimestre. Du coup,  pour l’ensemble de l’année 2020, on aura du mal à faire mieux que -10 % pour le PIB . Au deuxième trimestre 2020, le produit intérieur brut (PIB) a fortement chuté (-13,8%), après -5,9% au premier trimestre 2020, selon l’Insee. Il est ainsi 19% plus bas qu’au deuxième trimestre 2019. La raison de cette dégringolade ? L’arrêt des activités « non essentielles » pendant le confinement mis en place entre mi-mars et début mai. La levée progressive des restrictions conduit à une reprise graduelle de l’activité économique aux mois de mai puis de juin, après le point bas atteint en avril.

Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages chutent (-11% après -5,8%) ainsi que la formation brute de capital fixe (FBCF), de manière encore plus prononcée (-17,8% après -10,3%). Les dépenses de consommation des administrations publiques sont également en baisse. Les exportations baissent plus fortement ce trimestre (-25,5% après -6,1%) que les importations (-17,3% après -5,5%). Au total, le commerce extérieur contribue donc négativement à la croissance du PIB.

Coronavirus monde :fortes hausses, plus de 13 millions

Coronavirus monde :fortes hausses, plus de 13 millions

Avec 568.500 décès en plus de six mois, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a prévenu qu’il n’y aurait pas de “retour à la normale” dans un avenir proche, surtout si les règles sanitaires de prévention ne sont pas respectées.

“Permettez-moi d’être franc. Trop de pays vont dans la mauvaise direction (…) Si les principes de base ne sont pas respectés, la pandémie ne pourra qu’empirer encore et encore”, a-t-il dit lundi.

Le nombre de contaminations au coronavirus est trois fois supérieur à celui des cas de grippe recensés chaque année, selon l’OMS.

La première infection due au coronavirus a été signalée début janvier par les autorités chinoises et il a fallu trois mois pour atteindre un million de cas, mais il a suffi de cinq jours seulement pour passer de 12 à 13 millions.

Le premier décès imputé au coronavirus a été signalé le 10 janvier à Wuhan, dans la province chinoise du Hubei, berceau de l’épidémie qui s’est ensuite propagée en l’Europe puis en Amérique.

Les cas reportés aux Etats-Unis et en Amérique Latine représentent aujourd’hui plus de la moitié des infections et des décès dans le monde.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens recensés aux Etats-Unis a atteint le 10 juillet 69.070, un record mondial.

L’Etat de Floride a fait état de 28.000 nouveaux cas sur les deux derniers jours, mais n’a pas pour l’instant annoncé de nouvelles mesures de restrictions et le parc Disney World à Orlando reste ouvert.

A contrario, le gouverneur de l’Etat de Californie, Gavin Newsom, a annoncé lundi la fermeture des bars et l’interdiction des repas pris à l’intérieur des restaurants dans tout l’Etat, ainsi que la fermeture des églises, des salles de sport et des salons de coiffure dans les comtés les plus touchés par la résurgence du virus.

Dans les deux plus grands districts scolaires de l’Etat, Los Angeles et San Diego, les cours seront accessibles uniquement en ligne pour la rentrée des classes prévue dans quelques semaines.

Le nombre de personnes hospitalisées du COVID-19, la maladie provoquée par le nouveau coronavirus, a bondi de 28% sur les deux dernières semaines, avec une hausse de 20% pour les hospitalisations en service de réanimation, a indiqué Gavin Newsom.

Les infections au coronavirus augmentent dans environ 40 États américains, selon une analyse de Reuters des deux dernières semaines par rapport aux deux semaines précédentes.

Dans d’autres endroits, comme à Melbourne en Australie ou Leicester en Angleterre, de nouvelles mesures de restrictions ont été mises en place. A Hong Kong, en dépit d’un faible nombre de cas, on se prépare à renforcer à nouveau les mesures de distanciation sociale.

Au Brésil, pays le plus touché après les Etats-Unis, 1,86 million de personnes ont été contaminées par le coronavirus, dont le président Jair Bolsonaro, et plus de 72.000 personnes sont décédées.

L’Inde, troisième pays le plus touché, recense en moyenne 23.000 cas par jour depuis début juillet.

Dans les pays où les capacités de tests de dépistage sont limitées, le nombre de nouveaux cas ne reflète qu’une petite partie du total des infections. Selon les experts, les données officielles sous-estiment probablement à la fois le nombre de contaminations et de décès.

Coronavirus monde : Plus de 13 millions de cas

Coronavirus monde : Plus de 13 millions de cas

Plus de  13 millions, selon un décompte de Reuters, soit une hausse d’un million des nouvelles infections en seulement cinq jours, obligeant plusieurs pays ou Etats américains comme la Californie à prendre de nouvelles mesures de restrictions.

La pandémie a fait désormais plus de 568.500 décès en plus de six mois et le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a prévenu qu’il n’y aurait pas de “retour à la normale” dans un avenir proche, surtout si les règles sanitaires de prévention ne sont pas respectées.

“Permettez-moi d’être franc. Trop de pays vont dans la mauvaise direction (…) Si les principes de base ne sont pas respectés, la pandémie ne pourra qu’empirer encore et encore”, a-t-il dit lundi.

Le nombre de contaminations au coronavirus est trois fois supérieur à celui des cas de grippe recensés chaque année, selon l’OMS.

La première infection due au coronavirus a été signalée début janvier par les autorités chinoises et il a fallu trois mois pour atteindre un million de cas, mais il a suffi de cinq jours seulement pour passer de 12 à 13 millions.

Le premier décès imputé au coronavirus a été signalé le 10 janvier à Wuhan, dans la province chinoise du Hubei, berceau de l’épidémie qui s’est ensuite propagée en l’Europe puis en Amérique.

Les cas reportés aux Etats-Unis et en Amérique Latine représentent aujourd’hui plus de la moitié des infections et des décès dans le monde.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens recensés aux Etats-Unis a atteint le 10 juillet 69.070, un record mondial.

L’Etat de Floride a fait état de 28.000 nouveaux cas sur les deux derniers jours, mais n’a pas pour l’instant annoncé de nouvelles mesures de restrictions et le parc Disney World à Orlando reste ouvert.

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