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13 novembre 2015: Les enjeux du procès

13 novembre 2015: Les enjeux du procès

Alain Bauer, Criminologue, explique les enjeux du procès dans l’Opinion (extrait)

 

 

Tribune

Un procès, devant une juridiction spécialisée dans les affaires de terrorisme, n’est jamais une affaire ordinaire.

Du 8 septembre 2021 à la fin mai 2022, si tout se passe selon le calendrier initialement établi, vingt accusés devront répondre de leur implication présumée dans l’organisation, la préparation, la commission, le support organisationnel des attentats du Stade de France, du Bataclan et des terrasses de café parisiens en 2015.

Le risque d’un procès public, filmé, malgré les précautions d’usage et les pouvoirs discrétionnaires dont est doté le président de la cour d’assises, reste celui du détournement. Le grand avocat Jacques Vergès le rappelait souvent, comme dans son ouvrage De la stratégie judiciaire, publié en 1968. Certes, il n’en fut pas l’inventeur, reprenant un style judiciaire et de plaidoirie inventés par l’avocat communiste Marcel Willard qui dans son livre La Défense accuse, publié en 1938, soulignait la consigne donnée par Lénine dès 1905, à tous les bolcheviques traduits en justice : « Défendre sa cause et non sa personne, assurer soi-même sa défense politique, attaquer le régime accusateur, s’adresser aux masses par-dessus la tête du juge… »

Jacques Vergès résumait ainsi son dispositif de défense : « Le but de la défense n’est pas tant de faire acquitter l’accusé que de mettre en lumière ses idées ». « La rupture bouleverse toute la structure du procès ; au premier plan apparaît soudain la contestation brutale de l’ordre public ! » Resté dans les limites de la loi, se refusant à passer la ligne jaune malgré ses provocations orales, ses engagements militants et révolutionnaires, Jacques Vergès sut rejoindre le petit cercle de celles et ceux qui font honneur au barreau et à leur serment. Avocat, il ne se rendit pas complice. Mais il instillera la possibilité de ne pas chercher la clémence par la connivence et le respect strict des usages.

Le récent changement d’équipe de défense de Salah Abdeslam, sur fond de désaccord stratégique, semble indiquer que ce procès pourrait se transformer en épreuve à la fois technique, procédurale et « politique ». Comme le rappelle la nouvelle responsable de son équipe de défense, Me Olivia Ronen, citant son mentor disparu, maître Thierry Levy : « Plus les faits sont graves, plus la défense doit être totale, sans concessions ».

C’est tout le risque pour l’Etat et le Parquet de ce procès-fleuve, ouvert en plein chaos afghan, entre variant Delta et Gilets Jaunes, qui voudrait que la bulle sécurisée de l’ancien Palais de Justice de Paris reste hors du temps comme elle se trouve déjà hors de l’espace commun à tous points de vue.

Salah Abdeslam n’a rien dit durant ces années de détention. Mais il n’est pas un comparse. Son profil a montré une évolution comparable à celle de Mohammed Merah, capable de poursuivre une activité criminelle ordinaire en parallèle et en même temps qu’un processus de jihadisation (dans ce cas familial) sans que cela ne semble poser problème.

Depuis Khaled Kelkal, la question des hybrides, des « gangsterroristes », délinquants ou criminels choisissant une rédemption dont l’Etat islamique assure fièrement la promotion, seule organisation politique et eschatologique à assumer l’intégration dans ses rangs de purs produits du droit commun alors que toutes les autres ont tout fait pour que « politiques » et « criminels » ne se mélangent pas plus en prison que dans l’action.

L’enjeu de ce procès, au-delà d’une étape dans le processus de deuils des victimes et de leurs proches, est donc double : identifier un des seuls points inconnus du dossier par la localisation de la dernière cible, celle justement du principal accusé. Identifier le processus de passage d’un groupe de jeunes, souvent délinquants, peu connaisseurs de la religion et du respect de ses règles, vers le Jihad suicidaire, devenant des inghimasi prêt à mourir pour donner la mort.

Se servir enfin des ressources immenses de la recherche pour étudier, analyser et comprendre, ce qui est l’essence même de la criminologie appliquée : les modalités du passage à l’acte, la mise en place d’outils de prévention, de dissuasion, de punition mais aussi de réinsertion et de lutte contre la récidive.

Le risque de ce procès reste immense : donner au principal accusé une exceptionnelle tribune de propagande, tant la rareté organisée de sa parole lui confère un poids exceptionnel. Ce procès sera-t-il tribune, spectacle ou expiation ? En tout état de cause, il faudra profiter de sa durée pour entamer enfin une pédagogie des mots quant à l’usage médiatique qui en est fait et profiter de ce moment pour enfin comprendre les racines, les causes et les mutations des terrorismes contemporains afin de prévenir les attentats à venir. Et surtout permettre que justice soit rendue.

Alain Bauer est professeur de criminologie au Conservatoire National des Arts et Métiers.

Protection vaccins Covid : les anticorps persistent: pendant 13 moi

Protection vaccins Covid : les anticorps persistent: pendant 13 mois

 

Une étude du CHU de Strasbourg souligne que la vaccination, même à dose unique, «renforce la protection contre les variants.» .  Les anticorps dirigés contre la protéine spike du virus du Covid-19 persistent «jusqu’à 13 mois après l’infection», selon une étude du CHU de Strasbourg dévoilée jeudi 20 mai, qui n’a pas encore été publiée dans une revue scientifique.

 

Une étude italienne publiée début mai avait annoncé que les anticorps neutralisant le Covid-19 restaient dans le sang pendant au moins huit mois après une infection. L’étude strasbourgeoise, conduite notamment par la biologiste Floriane Gallais et pilotée par la professeure Samira Fafi-Kremer, a suivi pendant plus d’un an 1309 personnes, dont 393 avaient déjà contracté le Covid-19.

 

Elections régionales et départementales reportées les 13 et 20 juin

Elections régionales et départementales reportées les 13 et 20 juin

Les élections régionales et départementales se tiendront en principe les 13 et 20 juin prochains, a indiqué mardi 9 février Marlène Schiappa devant l’Assemblée nationale, qui a adopté à l’unanimité le projet de loi de report de ces scrutins qui devaient initialement se tenir en mars. «Le décret de convocation des électeurs sera pris dès la promulgation de la loi» et «ce décret proposera d’organiser les scrutins les 13 et 20 juin prochains», a déclaré la ministre déléguée chargée de la Citoyenneté.

 

Marlène Schiappa a souligné que seule une loi pourrait prévoir un éventuel nouveau report des élections. «Le gouvernement fait tout» pour la tenue des scrutins en juin, a-t-elle insisté, alors que plusieurs députés d’opposition ont dit leurs doutes sur les intentions de l’exécutif. «Nous serons vigilants» car «juin, c’est la date de non-retour» du fait ensuite de la course à la présidentielle et des législatives, a ainsi déclaré Paul Molac (Libertés et territoires), à l’unisson de plusieurs élus de la droite comme de la gauche.

Croissance 2020 : récession de 11% ou 13%

Croissance 2020 : récession de 11% ou 13%

 

Visiblement le gouvernement a quelques difficultés à faire des calculs simples. Après avoir prévu une récession de 9 % en 2020, on est passé un chiffre de 10 % puis très récemment à 11 %. Pourtant d’après l’expérience du premier confinement, on sait que chaque mois de confinement fait perdre de 60 à 90 milliards de richesses nationales (le produit intérieur brut) soit 3 à 4 % de baisse supplémentaire du PIB  en 2020.

Le gouvernement s’attend seulement à une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 11% en 2020, contre -10% prévu jusqu’ici, du fait du reconfinement qui va peser sur l’activité de la fin de l’année, a annoncé vendredi le ministre de l’Economie Bruno Le Maire.

«C’est une révision qui est modérée, justement parce que nous avons eu un troisième trimestre très fort, qui traduit une chose simple: la capacité de rebond de l’économie française est considérable», a expliqué Bruno Le Maire sur France Inter. Le PIB a rebondi de 18,2% au troisième trimestre, selon une estimation de l’Insee.

«Si nous prenons les bonnes décisions, dès 2021 nous serons capables de retrouver des chiffres de croissance», ajoute le locataire de Bercy. «Il faut encore plus renforcer notre soutien aux entreprises, aux entrepreneurs, aux indépendants…», ajoute le ministre qui se trompe évidemment car une éventuelle croissance de 5 % en 2021 ,comme prévu par le gouvernement, ne compensera jamais une baisse supérieure à 10 % en 2020.

Croissance France : -13,8 %

Croissance France : -13,8 %

Investissement, consommation et exportation plombent  complètement la croissance française au deuxième trimestre. Du coup,  pour l’ensemble de l’année 2020, on aura du mal à faire mieux que -10 % pour le PIB . Au deuxième trimestre 2020, le produit intérieur brut (PIB) a fortement chuté (-13,8%), après -5,9% au premier trimestre 2020, selon l’Insee. Il est ainsi 19% plus bas qu’au deuxième trimestre 2019. La raison de cette dégringolade ? L’arrêt des activités « non essentielles » pendant le confinement mis en place entre mi-mars et début mai. La levée progressive des restrictions conduit à une reprise graduelle de l’activité économique aux mois de mai puis de juin, après le point bas atteint en avril.

Dans le détail, les dépenses de consommation des ménages chutent (-11% après -5,8%) ainsi que la formation brute de capital fixe (FBCF), de manière encore plus prononcée (-17,8% après -10,3%). Les dépenses de consommation des administrations publiques sont également en baisse. Les exportations baissent plus fortement ce trimestre (-25,5% après -6,1%) que les importations (-17,3% après -5,5%). Au total, le commerce extérieur contribue donc négativement à la croissance du PIB.

Coronavirus monde :fortes hausses, plus de 13 millions

Coronavirus monde :fortes hausses, plus de 13 millions

Avec 568.500 décès en plus de six mois, le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a prévenu qu’il n’y aurait pas de “retour à la normale” dans un avenir proche, surtout si les règles sanitaires de prévention ne sont pas respectées.

“Permettez-moi d’être franc. Trop de pays vont dans la mauvaise direction (…) Si les principes de base ne sont pas respectés, la pandémie ne pourra qu’empirer encore et encore”, a-t-il dit lundi.

Le nombre de contaminations au coronavirus est trois fois supérieur à celui des cas de grippe recensés chaque année, selon l’OMS.

La première infection due au coronavirus a été signalée début janvier par les autorités chinoises et il a fallu trois mois pour atteindre un million de cas, mais il a suffi de cinq jours seulement pour passer de 12 à 13 millions.

Le premier décès imputé au coronavirus a été signalé le 10 janvier à Wuhan, dans la province chinoise du Hubei, berceau de l’épidémie qui s’est ensuite propagée en l’Europe puis en Amérique.

Les cas reportés aux Etats-Unis et en Amérique Latine représentent aujourd’hui plus de la moitié des infections et des décès dans le monde.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens recensés aux Etats-Unis a atteint le 10 juillet 69.070, un record mondial.

L’Etat de Floride a fait état de 28.000 nouveaux cas sur les deux derniers jours, mais n’a pas pour l’instant annoncé de nouvelles mesures de restrictions et le parc Disney World à Orlando reste ouvert.

A contrario, le gouverneur de l’Etat de Californie, Gavin Newsom, a annoncé lundi la fermeture des bars et l’interdiction des repas pris à l’intérieur des restaurants dans tout l’Etat, ainsi que la fermeture des églises, des salles de sport et des salons de coiffure dans les comtés les plus touchés par la résurgence du virus.

Dans les deux plus grands districts scolaires de l’Etat, Los Angeles et San Diego, les cours seront accessibles uniquement en ligne pour la rentrée des classes prévue dans quelques semaines.

Le nombre de personnes hospitalisées du COVID-19, la maladie provoquée par le nouveau coronavirus, a bondi de 28% sur les deux dernières semaines, avec une hausse de 20% pour les hospitalisations en service de réanimation, a indiqué Gavin Newsom.

Les infections au coronavirus augmentent dans environ 40 États américains, selon une analyse de Reuters des deux dernières semaines par rapport aux deux semaines précédentes.

Dans d’autres endroits, comme à Melbourne en Australie ou Leicester en Angleterre, de nouvelles mesures de restrictions ont été mises en place. A Hong Kong, en dépit d’un faible nombre de cas, on se prépare à renforcer à nouveau les mesures de distanciation sociale.

Au Brésil, pays le plus touché après les Etats-Unis, 1,86 million de personnes ont été contaminées par le coronavirus, dont le président Jair Bolsonaro, et plus de 72.000 personnes sont décédées.

L’Inde, troisième pays le plus touché, recense en moyenne 23.000 cas par jour depuis début juillet.

Dans les pays où les capacités de tests de dépistage sont limitées, le nombre de nouveaux cas ne reflète qu’une petite partie du total des infections. Selon les experts, les données officielles sous-estiment probablement à la fois le nombre de contaminations et de décès.

Coronavirus monde : Plus de 13 millions de cas

Coronavirus monde : Plus de 13 millions de cas

Plus de  13 millions, selon un décompte de Reuters, soit une hausse d’un million des nouvelles infections en seulement cinq jours, obligeant plusieurs pays ou Etats américains comme la Californie à prendre de nouvelles mesures de restrictions.

La pandémie a fait désormais plus de 568.500 décès en plus de six mois et le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) Tedros Adhanom Ghebreyesus a prévenu qu’il n’y aurait pas de “retour à la normale” dans un avenir proche, surtout si les règles sanitaires de prévention ne sont pas respectées.

“Permettez-moi d’être franc. Trop de pays vont dans la mauvaise direction (…) Si les principes de base ne sont pas respectés, la pandémie ne pourra qu’empirer encore et encore”, a-t-il dit lundi.

Le nombre de contaminations au coronavirus est trois fois supérieur à celui des cas de grippe recensés chaque année, selon l’OMS.

La première infection due au coronavirus a été signalée début janvier par les autorités chinoises et il a fallu trois mois pour atteindre un million de cas, mais il a suffi de cinq jours seulement pour passer de 12 à 13 millions.

Le premier décès imputé au coronavirus a été signalé le 10 janvier à Wuhan, dans la province chinoise du Hubei, berceau de l’épidémie qui s’est ensuite propagée en l’Europe puis en Amérique.

Les cas reportés aux Etats-Unis et en Amérique Latine représentent aujourd’hui plus de la moitié des infections et des décès dans le monde.

Le nombre de nouveaux cas quotidiens recensés aux Etats-Unis a atteint le 10 juillet 69.070, un record mondial.

L’Etat de Floride a fait état de 28.000 nouveaux cas sur les deux derniers jours, mais n’a pas pour l’instant annoncé de nouvelles mesures de restrictions et le parc Disney World à Orlando reste ouvert.

Sondage Macron :un bond de 13 points mais plus de 70% doutent de se capacités gérer la crise !

Sondage Macron :un bond de 13 points mais plus de 70% doutent  de se capacités  gérer la crise !

 

 

Les sondeurs ont un peu de mal pour expliquer comment le chef de l’État peut avoir fait un bon de 11 à 13 % dans l’opinion alors que  de moins en moins de Français le croient capable de gérer la crise (seulement 29 %) . Il y a une sorte de mystère qui peut aussi s’expliquer par le soutien de grands médias à Macron très bousculé par cette crise sanitaire et sans doute par la crise économique qui suivra. On observera le grand flou des explications des sondeurs.

« Les sondages contiennent beaucoup d’éléments contradictoires, consent Frédéric Micheau, directeur du département Opinion pour Opinionway. Les cotes de confiance d’Emmanuel Macron et d’Edouard Philippe ont connu un bond. Dans le même temps, la défiance à l’égard de leur gestion de crise ne cesse de progresser. » Ce hiatus est en train de se résoudre… au détriment de l’exécutif. « Depuis le milieu de semaine dernière, la défiance progresse et les cotes de popularité stagnent », note Frédéric Micheau.

Pour Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop, ces paradoxes sondagiers sont bien la preuve que les Français répondent aux questions qu’on leur pose : « Il y a une différence entre satisfaction et approbation. Le premier renvoie à ce réflexe qui consiste à faire bloc autour de la figure présidentielle, le second pose la question de la gestion au jour le jour. »

Bruno Cautrès, chercheur au Centre de recherches politiques de Sciences Po (Cevipof), en appelle à la même prudence dans la lecture des questions posées par les instituts : « Il faut différencier l’appréciation générale du jugement sectoriel de l’action publique. Tout le monde a à cœur de dire qu’il faut se serrer les coudes mais quand vous êtes interrogé sur la gestion elle-même de la crise, vous ne jugez plus seulement la figure présidentielle, vous repensez aux cafouillages du gouvernement. »

L’opinion tient pour le moment sur un réflexe patriotique. Ce qu’analyse Chloé Morin, experte à la Fondation Jean-Jaurès : « Au fond, en dehors du socle d’inconditionnels du Président, la quille du bateau qui empêchera un basculement ou un ballottement désordonné, le réflexe de soutien ne repose pas sur une adhésion spontanée. » Tout est très volatil, poursuit-elle : « Les opinions varient en fonction des questions posées. Cela souligne combien le socle de soutien gouvernemental est fragile et pétri de doutes. »

« Les Français envoient autant de signaux qu’ils reçoivent de consignes contradictoires de la part de l’exécutif », sourit Bruno Cautrès. Le chercheur du Cevipof juge « mauvaise » la communication du gouvernement : « Jusqu’à samedi et la conférence de presse menée par Edouard Philippe et Olivier Véran, on observait deux tuyaux de communication, celui alimenté par les gens sérieux (le Premier ministre, le ministre de la Santé, le directeur général de la santé) et celui des amateurs (Didier Guillaume, Sibeth Ndiaye). Pendant quinze jours, les Français se sont retrouvés pris au milieu d’injonctions contradictoires. » Or, cette instabilité accroît les inquiétudes et les sentiments mêlés.

Confinés pour une durée indéterminée, les Français lisent, écoutent et discutent tout. Pour Paris Match et Sud Radio, l’Ifop les interroge tous les mois sur leurs sujets de conversation. Dans la livraison parue mardi soir (où Emmanuel Macron enregistrait un bon de popularité de 13 points à 46 %), au moins la moitié des personnes interrogées reconnaissait avoir parlé de douze sujets (confinement, pénurie de masques, décès de médecins…). Onze concernent l’épidémie de Covid-19 et ses conséquences. « Les Français sont inquiets et surinformés », constate Frédéric Dabi. « Dans un tel contexte, la communication surdéveloppée ne produit pas immédiatement des effets de réconfort. D’autant que la rhétorique guerrière employée par Emmanuel Macron peut être anxiogène », ajoute Frédéric Micheau d’Opinionway.

Sondage Macron: +13% grâce au coronavirus

Sondage Macron: +13% grâce au coronavirus

 

 

L a crise du Coronavirus aura masqué , en tout cas pour un temps, les autres questions  politiques. Du coup, tous les hommes politiques remontent dans l’opinion des Français y compris le chef de l’État qui remonte de 13 points et franchit pour la première fois la barre des 50% depuis près de deux ans, et celle d’Édouard Philippe gagne 10 points, selon un sondage Harris Interactive-Epoka publié vendredi. Le chef de l’État progresse dans toutes les tranches d’âge, de 10 points chez les 65 ans et plus à 17 points chez les moins de 35 ans. Il gagne 17 points dans les catégories supérieures et 12 dans les catégories populaires.

Porté par la gestion de la crise sanitaire, Emmanuel Macron obtient pour la première fois la confiance d’une majorité de Français depuis le printemps 2018, dans ce baromètre mensuel pour LCI réalisé dans le contexte des interventions télévisées fortement suivies de l’exécutif. Également très exposé depuis le début de la crise, le premier ministre obtient quant à lui la confiance de 48% des Français interrogés, son meilleur niveau depuis décembre 2017.

Le regain de confiance dans l’exécutif se traduit également par une hausse de 6 points de la cote du gouvernement à 35%. La cote d’Olivier Véran, peu connu le mois dernier, bondit de 26 points à 48% et le ministre de la Santé vient talonner Jean-Yves Le Drian, son collègue chargé des Affaires étrangères, en tête à 49% (+3). Bruno Le Maire (Économie) gagne 10 points à 45%, Jean-Michel Blanquer (Éducation) 8 à 43%, Gérald Darmanin (Comptes publics) 9 à 40% et Christophe Castaner (Intérieur) 7 à 32%.

Plusieurs  autres personnalités sont en nette hausse dans cette enquête réalisée au lendemain du premier tour des élections municipales, dont François Baroin (36%, +6), François Bayrou (29%, +5) ou Gérard Larcher (26%, +4).

Enquête réalisée en ligne du 17 au 19 mars auprès de 917 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

Aéroports européens : moins 13,5% au premier trimestre

Aéroports européens : moins 13,5% au premier trimestre

 

Au total, les aéroports européens ont enregistré un recul de 13,5% de leur fréquentation au premier trimestre, mais ce sont les aéroports italiens qui sont les plus touchés, a indiqué ACI Europe, qui représente 500 aéroports dans 46 pays, dans un communiqué.

Avant même la décision lundi de placer tout le pays en confinement, «les aéroports italiens étaient déjà confrontés à une baisse énorme du trafic passagers avec un recul de 60% sur la plupart des plates-formes au cours du week-end», a noté Olivier Jankovec, directeur général d’ACI Europe.

«Maintenant, ils doivent lutter contre un effondrement total de la connectivité aérienne», a-t-il poursuivi, appelant le gouvernement à «répondre rapidement et positivement aux demandes des aéroports italiens de mise en œuvre de mesures de soutien d’urgence».

Dans toute l’Europe, «l’épidémie de Covid-19 se transforme en un choc sans précédent pour notre industrie», a ajouté M. Jankovec, n’écartant pas que des «mesures d’aides soient nécessaires ailleurs qu’en Italie pour permettre aux aéroports de remplir leur rôle d’infrastructure critique».

L’organisation prévoit pour 2020, une baisse de 7,5% du nombre de passagers dans les aéroports européens contre 2,3% de croissance prévue auparavant.

Sondage parti d’opposition: 41% aucun, 25% RN et LFI 13%.

Sondage parti d’opposition: 41% aucun, 25% RN et LFI 13%.  

D’après un sondage Elabe pour BFM, 4 Français interrogés sur 10 (41%) déclarent qu’aucun mouvement politique ne parvient à incarner l’opposition à l’exécutif à leurs yeux. Un chiffre similaire à celui enregistré en septembre 2019 par Elabe, à la même question.

Le premier parti cité à cette question est le Rassemblement National (RN). Il est pour 25% des Français interrogés (+1% par rapport au même sondage en septembre 2019), le principal groupe politique d’opposition. Le parti d’extrême droite est nettement devant La France Insoumise (LFI) à 13% (-1%). Le parti Les Républicains (LR) est lui cité par 7% (-1%) des personnes interrogées, alors qu’Europe Ecologie / Les Verts (EELV) l’est par 5% (=).

À noter que le RN de Marine Le Pen est le premier groupe politique cité comme principale force d’opposition quelle que soit la catégorie professionnelle des Français interrogés.

Il ressort que des catégories de la population sont particulièrement représentées chez certains partis. Ainsi, les personnes se sentant proches du RN sont plus nombreuses au sein des ouvriers (23%), les personnes âgées de plus de 65 ans se sentent plus proches de LaREM ou de LR (16% et 18%). LFI fédère avant tout les moins de 25 ans, et enfin les professions intermédiaires expriment une plus forte proximité avec EELV que la moyenne (14%).

Etude ELABE réalisée pour BFMTV sur un échantillon 1002 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet les 4 et 5 février 2020.

Retour du revenu de base pour 13 départements ?

Retour du revenu de base pour 13 départements ?

 

Le retour de l’utopie du revenu de base avec la demande de 13 départements sans doute surtout alléchés par le montant financier qui serait transféré aux départements (prime d’activité notamment). De toute manière le fond et la forme sont tellement flous que cette hypothèse n’est pas prête d’être mise en œuvre.  . La Gironde, l’Ardèche, l’Ariège, l’Aude, la Dordogne, le Gers, la Haute-Garonne, l’Ille-et-Vilaine, les Landes, le Lot-et-Garonne, la Meurthe-et-Moselle, la Nièvre et la Seine-Saint-Denis, départements administrés par la gauche, travaillent depuis plusieurs mois à ce projet avec la Fondation Jean-Jaurès, club de réflexion proche du Parti socialiste. Ils ont également fait appel à l’Institut des politiques publiques, chargé de dresser l’état des lieux des bas revenus en France et de définir le modèle de revenu de base à expérimenter. L’IPP présentait mercredi à Sciences-Po Bordeaux ses 18 scénarios d’expérimentation qui ont permis aux responsables départementaux de dégager un modèle qui doit encore être affiné. “Nous avons tranché en faveur de trois principes fondamentaux”, a expliqué le président du conseil départemental de la Gironde, Jean-Luc Gleyze (PS). “Un principe d’inconditionnalité de versement de ce revenu de base, l’ouverture aux jeunes de moins de 25 ans – mais il reste à préciser s’il faut inclure les jeunes à partir de 21 ans ou de 18 ans -, et enfin la dégressivité en fonction des revenus”, a-t-il précisé. Une question notable reste à trancher, celle des allocations à inclure. Autant dire que c’est le flou le plus absolu.  “Le RSA et la prime d’activité, c’est la base, mais il reste à déterminer si on inclut les aides au logement”, a dit Jean-Luc Gleyze.

Grand Paris Express un petit dérapage de 13 milliards

Grand Paris Express un petit dérapage de 13 milliards

 

D’après le rapport de la Cour des comptes sur le Grand Paris Express, dévoilé mardi par Reuters, le coût de la grande boucle autour de Paris formée par de nouvelles lignes de métro automatique pourrait atteindre 38,5 milliards d’euros. Les évaluations les plus pessimistes publiées cet été tablaient sur… 35 milliards d’euros alors qu’en 2013, les dépenses globales étaient estimées à 25,5 milliards d’euros «seulement». Surtout, alors que Paris a remporté cet été l’organisation des Jeux olympiques de 2024, il n’est plus sûr que l’ouverture partielle du réseau puisse être envisagée: la Cour fait part de ses «sérieuses interrogations sur la capacité à respecter les échéances olympiques». A ce sujet, la ministre des Transports a été on ne peut plus clair: supermétro de 200 km et 68 nouvelles gares ne sera jamais prêt pour les JO. «Le gouvernement présentera dans les prochains jours le calendrier recalé (du Grand Paris Express, NDLR) sur des bases réalistes pour tenir les délais et éviter la dérive des coûts», a confirmé la ministre des Transports, Elisabeth Borne, ce mardi après-midi devant le Sénat.

Popularité : Hollande a seulement 13 %

Popularité : Hollande a seulement 13 %

François Hollande perd deux points de confiance en avril, avec seulement 13% d’opinions favorables, et les Français sont massivement hostiles (75%) à ce qu’il se représente à la présidentielle en 2017, selon un sondage YouGov diffusé jeudi 7 avril. Au lendemain de l’abandon de la réforme constitutionnelle sur la déchéance de nationalité, près de quatre Français sur cinq (78%) jugent négativement l’action du chef de l’Etat. Il recueille encore 42% (+1) d’avis favorables chez les sympathisants PS, mais c’est chez les électeurs centristes qu’il a le plus perdu (11%, -9) en un mois, selon cette enquête pour Le Huffington Post et iTELE. Seules 14% des personnes interrogées se disent favorables à ce que le président sortant se représente à l’élection présidentielle en 2017, contre 75% d’un avis contraire.

(Avec AFP)

Bygmalion-UMP : une enquête pour 13 millions supplémentaires

Bygmalion-UMP : une enquête pour 13 millions supplémentaires

 

L’affaire Bygmalion ce n’est pas la découverte de « seulement » 18 millions de fausse déclaration mais de 13 millions supplémentaire, soit plus de 31 millions. . Une paille ! Et de toute évidence Sarko n’était au courant de rien ! «  Vous me voyez, moi, pour compter les billets pour savoir si je dépassai les limites !»  Sans doute la ritournelle qui sera servie par l’intéressé ces prochains jours. Le parquet de Paris a donc élargi le 26 octobre l’enquête sur les fausses factures présumées de la société Bygmalion pour la campagne électorale de Nicolas Sarkozy en 2012 à d’autres dépenses de l’ex-UMP, a-t-on appris jeudi de source judiciaire. Un document en possession des juges, et faisant apparaître des dépenses présidentielles comme des dépenses de l’ex-UMP, devenue Les Républicains, sont au cœur de cette nouvelle piste qui concerne 13,5 millions d’euros, explique cette source, confirmant une information de L’Obs.  Les juges soupçonnent au moins une partie de cette somme de n’avoir pas été intégrée dans les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, dit-elle.  Selon L’Obs, ce document a été saisi lors de perquisitions au siège des Républicains. Intitulé « Situation budgétaire », il dresse la liste des dépenses et des recettes effectuées par le parti de droite en 2012.  Le parquet de Paris a établi un réquisitoire supplétif le 26 octobre dernier pour étendre son enquête à ces dépenses jugées suspectes.  Ces 13,5 millions d’euros qui intriguent les juges s’ajoutent aux 18 millions d’euros de fausses factures présumées émises par Bygmalion, et qui auraient été destinées à masquer des dépassements de dépenses durant la campagne de Nicolas Sarkozy en 2012, rappelle la source judiciaire.  Au total, treize personnes sont mises en examen dans cette enquête. Parmi elles figurent d’anciens responsables de la campagne de l’ex-chef de l’Etat, d’ex-cadres de l’UMP et d’anciens responsables de la société Bygmalion.  Nicolas Sarkozy, aujourd’hui président des Républicains, a été entendu début septembre dans le cadre d’une audition libre. L’enquête des juges, initialement ouverte pour faux, usage de faux, abus de confiance, tentative d’escroquerie et complicité et recel de ces délits, a été étendue fin novembre au délit de financement illégal de campagne électorale. Dans un entretien publié mardi dans Le Parisien, Nicolas Sarkozy « conteste formellement que les comptes de la campagne présidentielle aient ‘dérapé’ ». L’ex-directeur adjoint de la campagne de 2012, Jérôme Lavrilleux, l’a accusé à la mi-octobre dans L’Obs de ne « pas assumer ». Selon l’eurodéputé, « les comptes ont débordé de tous les côtés. » « Les comptes de campagne de Nicolas Sarkozy en 2012 ont dérapé, et pas seulement le budget consacré aux meetings. Il ne faudrait plus appeler cette affaire ‘Bygmalion’, mais celle des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy », a déclaré Jérôme Lavrilleux à

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