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CAC 40 : dividendes en hausse de 12,8 % en 2018

CAC 40 : dividendes en hausse de 12,8 % en 2018

Avec une soixantaine de milliards de dividendes distribués, chiffre record, la situation des actionnaires se porte bien. Il faut cependant relativiser ; la capitalisation boursière totale est de leurs 1500 milliards et que le rendement est donc de 4 %. (Il faut aussi intégrer les opportunités et les risques liés à l’évolution des cours). C’est en tout cas mieux que l’inflation entre parenthèses près de 2 % est mieux que l’augmentation du pouvoir d’achat des ménages (théoriquement autour de 1 %). Quarante plus grands groupes français ont versé 57,4 milliards d’euros à leurs actionnaires, dont 10,9 milliards sous forme de rachats d’actions. L’année 2018 aura été faste pour les actionnaires des entreprises du CAC 40. Du côté des dividendes, du moins, puisque l’indice phare de la Bourse de Paris a, lui, chuté de 10,95 % (contre + 9 % en 2017). Les quarante plus grands groupes français leur ont versé 57,4 milliards d’euros, dont 10,9 milliards sous forme de rachats d’actions (0,8 % de leur capitalisation moyenne), au titre de l’exercice 2017, annonce La Lettre Vernimmen.net, sur la base d’une compilation des informations publiées par les sociétés.  La distribution de dividendes record pour les groupes du CAC 40. En 2018, 42,7 milliards d’euros ont été distribués en numéraire, 3,8 milliards en actions nouvelles ; enfin, les entreprises ont resserré leur dilution capitalistique en rachetant pour près de 11 milliards d’euros d’actions à leurs actionnaires. L’étude souligne que la progression moyenne du dividende (4,7 %) est très sensiblement inférieure à la hausse des résultats nets courants part du groupe (+ 18 %). Le taux de distribution recule encore par rapport aux années précédentes (46 %), mais il atteint 59 %, si l’on y inclut les dividendes extraordinaires et les rachats d’actions. Fait nouveau, toutes les entreprises ont versé un dividende en 2018, même si celui d’ArcelorMittal reste modeste et si trois d’entre elles (Engie, TechnipFMC et Carrefour) ont dû le réduire. A elles seules, Total (10,1 milliards), Sanofi (4,8 milliards) et BNP Paribas (3,8 milliards) pèsent 33 % des capitaux redistribués. En y ajoutant Axa, LVMH, L’Oréal et Schneider, on atteint 51 %.

Les auteurs répondent aux critiques de ceux qui estiment que ces entreprises feraient mieux de les réinvestir (ou d’augmenter les salaires). Ils jugent « plus sain de les reverser à leurs actionnaires, plutôt que de les gaspiller en surinvestissements ou en placements oisifs de trésorerie, et de priver ainsi de capitaux propres d’autres groupes qui en auraient besoin pour se développer », supposant que les actionnaires les réinvestiront ailleurs. Le problème c’est que ce ne sera peut-être pas en actions compte tenu du ralentissement économique mais en obligations, ce qui n’entretient pas le même lien avec l’économie !

 

SONDAGE. Les Gilets jaunes : 12% aux européennes !!!

SONDAGE. Les Gilets jaunes : 12% aux européennes !!!

 

Pour l’instant ce n’est qu’une hypothèse théorique car il n’y a pas de structuration du mouvement des gilets jaunes et encore moins de transformation en organisation politique. Pour autant Un sondage réalisé les 5 et 6 décembre dernier, commandé par La République en Marche! et réalisé par l’institut Ipsos, que le JDD s’est procuré, a testé l’hypothèse d’une liste aux couleurs des « Gilets Jaunes » aux élections européennes. Si l’élection avait lieu dimanche prochain, une telle liste recueillerait 12% des voix. Loin derrière une liste En Marche-Modem (21%), mais en course pour la deuxième place. La liste du Rassemblement national est en effet créditée de 14%. Contre 13% pour Europe Ecologie-Les Verts, 11% pour les Républicains et 9% pour la France Insoumise.… Comme ce sondage a été exécuté à la demande de la république en marche, on ne peut écarter certains bidouillages. Notamment le fait que ce sondage permet aussi de minimiser l’influence du rassemblement national qui dans tous les autres sondages se situe devant la liste en marche. Une manière assez grossière de tenter d’influencer les partis d’opposition pour qu’ils condamnent les gilets jaunes. Certains objecteront qu’on met en cause la déontologie de l’institut Ipsos mais ce ne serait pas la première fois que cet institut se livre à des acrobaties statistiques en matière de sondages en fonction demandeur. Quel crédit peut-on en effet accorder à une enquête qui veut mesurer l’audience politique d’une organisation qui n’existe pas ? Un peu comme si on mesurait l’influence politique en France du pape ou des restos du cœur ou d’un chanteur de rap.

Violences banlieue : encore un mort, de 12 ans

Violences banlieue : encore un  mort, de 12 ans

 

Nouveau règlement de comptes en banlieue, cette fois aux Lilas. La conséquence directe du mépris de Macron pour les banlieues. On se souvient que, Macron a enterré, sans ménagement pour son auteur, le rapport Borloo. Certes on ne pouvait pas attendre à une reprise intégrale de ce plan très ambitieux, certes ce plan faisait suite à bien d’autres qui n’ont pas toujours montré une grande efficacité mais Macron a non seulement enterré le rapport Borloo mais aussi la problématique renvoyée à une question subalterne ; Il fallait donc attendre une future explosion ou la répétition d’actes inqualifiables comme dans la région parisienne avec le lynchage d’ados , à Marseille ou la police a été visée par des armes lourdes pour que Macron manifeste un peu de considération des ces zones en déshérence économique et républicaine.  De la part de Macron,  «Il n’y a aucun engagement concret, et c’est le vide sidéral. Pourquoi avoir fait appel à Jean-Louis Borloo, alors qu’on le dénigre tant aujourd’hui?» s’est interrogé le député LR Damien Abad. «Jean-Louis Borloo, comme beaucoup de maires de France dans des villes de banlieue, a-t-il souligné, n’a aucune leçon à recevoir de celles et ceux qui n’ont pas vécu en banlieue.»L’Elysée a en effet désapprouvé le plan très ambitieux de Borloo jugé trop coûteux, seconde raison plus fondamentale celle-là : la banlieue pour Macron n’est pas vraiment la priorité. Il est plus à l’aise pour parler des start-ups et des premiers de cordée que des exclus, des paumés ou tout simplement des pauvres.  Plus de 5,5 millions de personnes vivent dans ces quartiers qui affichent encore des taux de chômage et de pauvreté nettement supérieurs à la moyenne nationale et comptent toujours deux fois moins de médecins généralistes, près de cinq fois moins de crèches par département !  La plupart des mesures de formation et d’insertion du rapport Borloo ont été balayées. D’où la colère des maires et ONG concernées. En attendant des jeunes meurent lors de règlements de compte relatifs le plus souvent au trafic de drogue.

Pesticides : ont augmenté de 12% en France en deux ans

Pesticides : ont  augmenté de 12% en France en deux ans

 

La France se caractérise par l’enflure et le nombre des discours sur l’environnement en contradiction souvent avec la pratique. C’est vrai la pollution de l’air mais aussi de la présence de pesticides dont certains sont particulièrement dangereux pour la faune, pour la flore mais aussi pour la santé humaine. En 2018,on  devait réduire de 50 % l’usage de pesticides or dans les faits l’utilisation des pesticides a globalement augmenté de 12% entre 2014 et 2016 en France, annonce dans un communiqué commun les ministères de l’Agriculture, de la Santé, de la Recherche et de la Transition écologique. Une augmentation substantielle a donc été enregistrée, malgré le lancement de deux plans Ecophyto depuis 2008 pour réduire l’usage des produits phytosanitaires en agriculture. Le recours aux pesticides avait déjà augmenté de 9,4% de 2013 à 2014.

Environnement, « c’est un constat d’échec : les plans Ecophyto successifs lancés depuis 2008, dont l’objectif initial était de réduire de 50% l’usage des pesticides pour 2018, se sont avérés inefficaces. » Claudine Joly, chargée des questions pesticides dans l’ONG, réclame de nouveaux leviers « économiques et réglementaires ». Même constat du côté de l’ONG Générations futures. Son président, François Veillerette, estime qu’il faut « mettre en avant des systèmes en rupture, dit de production intégrée ».

Les fusions et acquisitions : record à 12 milliards de dollars.

Les fusions et acquisitions : record à 12   milliards de dollars.  

 

Record mondial au premier trimestre pour les fusions acquisitions  qui sont d’abord soutenue par la reprise de la croissance mondiale, la restauration des marges des entreprises aussi de l’argent encore relativement bon marché. Il faut noter que ces opérations ont surtout concerné les grandes sociétés puisque dans le même temps leur nombre diminuent. Alors qu’en valeur les opérations de M&A ont augmenté de 67% au premier trimestre 2018 par rapport à la période comparable de 2017, leur nombre a chuté de 10% à 10.338, selon des données préliminaires de Thomson Reuters. Parmi les transactions les plus importantes conclues sur la période janvier-mars, figure l’acquisition par l’assureur santé américain Cigna du gestionnaire de prescriptions médicales Express Scripts Holding pour 54 milliards de dollars. En Allemagne, E.ON a acquis la participation majoritaire de RWE dans le spécialiste des énergies renouvelables Innogy. Les M&A ont doublé en volume au premier trimestre en Europe, tandis qu’elles ont augmenté de 67% aux Etats-Unis et de 11% en Asie. “Un environnement macro-économique plus favorable en Europe a engendré une plus grande confiance pour faire avancer les choses. Des transactions, qui étaient dans les tuyaux depuis longtemps, se sont concrétisées et certains secteurs, comme celui des services aux collectivités, ont été complètement transformés par la dernière vague de consolidation”, explique Borja Azpilicueta, responsable d’EMEA Advisory chez HSBC.

Croissance zone euro : une croissance au plus haut depuis 12 ans

Croissance zone euro : une croissance au plus haut depuis 12 ans

Selon les dernières données du cabinet d’études Markit publiées ce lundi, l’activité affiche son rythme le plus soutenu depuis près de 12 ans notamment en France  »tandis que l’emploi traverse actuellement sa meilleure phase de croissance depuis la fin de l’année 2000″. Et les derniers résultats sont même supérieurs aux premières prévisions. Selon le chef économiste de Markit, Chris Williamson. A  58,8 en janvier, l’indice PMI Composite final pour la zone euro dépasse son estimation flash, déjà élevée, et signale la plus forte expansion économique de la région depuis juin 2006. » La zone euro a affiché l’une des plus fortes croissances des grandes économies l’an dernier et les indicateurs avancées suggèrent que la dynamique se prolongera au moins quelques mois, une bonne nouvelle pour la Banque centrale européenne (BCE) qui cherche à sortir peu à peu de sa politique ultra-accommodante. D’après la dernière publication de Markit, la production manufacturière a connu un léger repli en janvier. Elle conserve néanmoins un taux d’expansion proche du niveau record atteint en décembre dernier. Du côté des services, le moral des chefs d’entreprises est au beau fixe. Si le rythme de croissance des services est inférieur à celui de la production manufacturière, le taux enregistré en janvier se redresse pour atteindre son plus haut niveau depuis août 2007.   »L’indice PMI Final IHS Markit de l’activité de services de l’Eurozone s’établit à 58.0 et atteint son plus haut niveau depuis près de 10 ans et demi ». L’autre bonne nouvelle est que cette croissance s’harmonise au niveau de l’union monétaire comme l’avait relevé pour la Tribune il y a quelques semaines l’économiste de l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) Christophe Blot : « C’est une croissance qui se généralise et s’harmonise dans un contexte international favorable, et une reprise du commerce mondial. [...] Et si l’Allemagne demeure le principal moteur de la croissance, c’est bien l’ensemble des pays qui contribue à l’accélération de cette reprise. » Ce constat est également exprimé par Markit qui souligne que « la croissance économique affiche en outre un rythme soutenu dans l’ensemble des pays couverts par l’enquête »Les experts du cabinet soulignent néanmoins que la France prend la tête du classement des pays par indice PMI en janvier, « le taux d’expansion restant stable par rapport à décembre dans l’Hexagone et proche de son pic de près de 6 ans et demi atteint en novembre ». Les entreprises interrogées par Markit attribuent notamment cette tendance à la forte demande des clients et à une hausse des investissements, ainsi qu’à la faiblesse actuelle des taux d’intérêt.

 

Bitcoin : baisse de plus de 12%

Bitcoin : baisse  de plus de 12%

Le cours du bitcoin a dégringolé de plus de 12% dans les échanges asiatiques volatils vendredi, tombant en dessous du niveau de 15 000 $ après avoir touché un record de plus de 16 000 $ un peu plus tôt. Le bitcoin est en baisse de 12,6% sur l’échange Bitstamp à 14 500,76 $ à 05h30 GMT, après avoir atteint un niveau record de 16 666,66 $.

 

LREM: un parti de gauche pour seulement 12% des Français

France: LREM, un parti de gauche pour seulement 12% des Français

C’est le résultat d’uen enquête Elabe pour BFM TV – 12% considèrent que le parti d‘Emmanuel Macron se trouve à gauche ou très à gauche.  LREM, qui proclame son ambition de s‘affranchir des clivages habituels, est à droite pour 24% des personnes interrogées et très à droite pour 5%.Un autre sondage de ViaVoice montrait  qu’Emmanuel Macon qui souhaitait être ni de droite,  ni de gauche est en fait  de plus en plus soutenu par la droite et le centre tandis que le soutien de la gauche devient très minoritaire. Une baisse dans cette dernière catégorie qui ne cesse de s’accroître. Ainsi dans le dernier sondage Viavoice, les sympathisants de gauche ne sont plus que 27 % à approuver la politique du président de la république en novembre alors qu’ils étaient 34 % en septembre. Par contre,  cette politique est plébiscitée par les sympathisants du centre 91 % à applaudir les orientations du chef de l’État alors qu’ils étaient 86 % en septembre. De la même manière,  Emmanuel Macon progresse aussi à droite passant de 41 % de soutien en septembre à 46 % en novembre. Il semble bien que le président de la république ait  du mal à se défaire d’une image de président des riches. En cause sans doute, le un manque d’équilibrage entre les mesures sociales et les orientations économiques mais aussi une certaine attitude condescendante voire méprisante  à l’égard de ceux qui ne partagent pas son point de vue. Une attitude générale des élites  d’en marche qui ont tendance à mépriser toute (y compris à l’intérieur de leur propre parti). Il faudra sans doute revenir à des conceptions plus démocratiques, moins techno est moins élitistes. Sinon la république en marche prend le risque de ne pas exister localement et d’enregistrer  une sérieuse claque aux élections locales sans parler des conséquences sur la popularité de Macron.

Manif 12 septembre : Une manifestation surtout de militants

Manif 12 septembre : Une manifestation surtout de militants

222 000 manifestants, 500 000 pour la CGT, c’est le minimum syndical en matière de mobilisation estiment les experts du dialogue social. Pas de quoi faire reculer le gouvernement. Une manifestation qui n’a pas tellement mordu notamment dans le privé mais qui a été un peu compensé par les troupes du secteur public et les retraités.  “On est dans les niveaux bas pour les mobilisations de ce type”, a dit mercredi à Reuters Guy Groux, directeur de recherches associé au Cevipof de Sciences Po. “Si l‘on compare à des mouvements comme ceux de 1995, 2006 ou encore 2010, qui rassemblaient un million de personnes, c‘est plutôt marée basse”. Pour cette manif du 12 on a compté seulement 223000 participants (500 000 pour la CGT.  A titre de comparaison, au plus fort des manifestations contre la loi Travail, dite El Khomri, au printemps 2016, le ministère de l‘Intérieur avait dénombré près de 400.000 personnes dans les rues. Pour Jean Grosset, directeur de l‘Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean Jaurès et ancien secrétaire général adjoint du syndicat UNSA, la manifestation n‘aura pas l‘impact escompté par ses organisateurs. “La manifestation a été avant tout à caractère militant”, a-t-il dit à Reuters. “Vous n‘avez pas là-dessus une émotion pour l‘instant des salariés qui les fait rejoindre les cortèges des syndicats.” Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy et grand spécialiste du mouvement syndical, la CGT ne fait que bâtir son image de syndicat “au plus près de la défense des salariés”. “Son objectif n’était pas de faire revenir le gouvernement sur les ordonnances”, dit-il, jugeant que le sort en est déjà jeté. “C‘est plus une manifestation de principe pour montrer son hostilité et surtout pour prendre date par rapport à une éventuelle montée des mécontentements dans les mois à venir.” Selon lui, la réforme du Code du travail, un thème complexe, n‘est pas aussi “inflammable” que les réformes de l‘assurance chômage et ou des retraites prévues pour le printemps prochain. Macron souhaite unifier le système des retraites et mettre fin aux régimes spéciaux. “Des corporations vont se sentir attaquées et vont se défendre dans des secteurs sensibles comme l’énergie et les transports”, dit Raymond Soubie, laissant présager un printemps 2018 explosif. Le second round social sur les retraites et l’assurance chômage risque d’être nettement plus difficile pour le gouvernement surtout si s agrègent à la mobilisation lycéens et étudiants.

Participation manif du 12 : le minimum syndical

Participation manif du 12 : le minimum syndical

Comme nous l’indiquons dans un article précédent, la participation devait atteindre 200 000 participants pour ne pas apparaître comme un échec. Le gouvernement a annoncé avoir compté 223.000 manifestants dans toute la France, alors que Philippe Martinez, le numéro un de la CGT, syndicat co-organisateur, en a recensé «plus de 400.000». L’écart entre les deux comptages est assez habituel. Cette manifestation n’est pas un échec mais ce n’est pas un succès non plus. C’est en quelque sorte le minimum syndical de mobilisation. Compte tenu des mobilisations récentes, en particulier celles protestant contre la loi El Khomri, le succès  d’une mobilisation supposait  de rassembler au moins 200 000 personnes d’après les comptages de la police ou 500 000 personnes d’après les organisateurs. Le chiffre de 500 000 personnes (équivalent à 200 000 comptés officiellement))  correspond à la capacité de mobilisation de la CGT et autre syndicats contestataires. En dessous de ce seuil, on peut considérer que cette manifestation n’a pas atteint son objectif. Pour compenser l’insuffisance de participation du privé  on a mobilisé  les troupes habituelles des syndicats du secteur public qui ne sont pas vraiment concernés par la réforme en question. On a élargi le cahier revendicatif à tous les motifs de mécontentement qu’on peut résumer comme la lutte contre l’austérité Bref un cahier revendicatif fourretout qui mobilise surtout les plus militants mais pas la masse qui a un peu de mal à saisir l’objet de la protestation.  Contrairement à 2016 où la mobilisation contre la loi travail avait duré de mars à septembre, cette-fois ci les syndicats n’auront pas plusieurs mois devant eux pour tenter de faire grossir leur mobilisation. En effet, les ordonnances ont déjà été présentées publiquement. Elles doivent maintenant passer devant le Conseil des ministres le 22 septembre avant d’être ratifiées par le Parlement. Il faut toutefois noter qu’à partir du moment où les ordonnances seront prises en Conseil des ministres, elles s’appliqueront. La manifestation du 12 septembre est donc centrale. . Moins de 200.000 manifestants dans toute la France selon la police auraient représenté donc un sacré camouflet pour les organisateurs. « La CGT est capable de mobiliser seule au moins 200.000 personnes. Si elle ne fait pas plus, ce sera une défaite et un élément favorable au gouvernement pour mener ses réformes », confirmait dimanche dans le JDDStéphane Sirot, spécialiste du syndicalisme à l’université de Cergy-Pontoise.    Evidemment les chiffres sont à prendre avec des pincettes  .par exemple à Marseille la préfecture a compté 7.500 manifestants, les organisateurs 60.000 !

 

Manifestation du 12 : »un vice d’entrée »(CFDT)

Manifestation du 12 : »un vice d’entrée »(CFDT)

 

 

La manifestation était viciée d’entrée pour le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, du fait que la CGT en a décidé seule le principe et ne s’est pas impliquée dans les processus de concertation préparant la réforme du Code du travail.  On retrouve à travers cette position de la CFDT le clivage classique entre le mouvement syndical réformiste et le mouvement syndical protestataire par principe. Deux conceptions qui s’affrontent depuis des décennies. D’un côté le bloc des contestataires qui refusent toute perspective d’amélioration du système, de l’autre ceux qui pensent qu’on peut obtenir des progrès sociaux à l’intérieur de ce système. En fait, la traditionnelle posture à anarcho  révolutionnaire contre  la vision réformiste ; Les manifestations lancées à l‘appel de la CGT ont réuni mardi 223.000 personnes à travers la France, selon le ministère de l‘Intérieur et 500.000 selon la CGT. Les directions de la CFDT, de FO, de la CFE-CGC et de la CFTC n‘ont pas souhaité se joindre au mouvement, expliquant qu‘elles préféraient garder leurs forces en vue des prochaines concertations sur la formation professionnelle et l‘assurance chômage. “Cette manifestation, elle avait un vice d‘entrée, c‘est qu‘elle était décidée par une seule organisation syndicale et qu‘en plus, cette organisation syndicale avait décidé de ne pas s‘investir dans les concertations”, a dit Laurent Berger sur BFMTV. Il estime que la CGT “a laissé faire” aux autres centrales “le boulot de contrer des propositions qui n’étaient pas acceptables”, comme d’éviter que le seuil de déclenchement des plans sociaux ne passe de 10 à 30 salariés ou encore que les délais de recours aux prud‘hommes ne soient réduits à six mois. “Nous, on n‘a pas appelé à la manifestation le 12 juin. On a pesé tout l’été”, a poursuivi le numéro un de la CFDT. Il assure que les syndicats peuvent encore peser, notamment sur le contenu des décrets qui doivent déterminer les moyens accordés aux nouvelles instances représentatives du personnel. Ces décrets devraient être adoptés avant la fin de l‘année, selon le ministère du Travail.

Manif 12 septembre : succès ou échec ?

Manif  12 septembre : succès ou échec ?

Il sera sans doute difficile de se fier aux chiffres pour évaluer le succès ou l’échec de la manifestation du 12. Compte tenu des mobilisations récentes, en particulier celles protestant contre la loi El Khomri, le succès  d’une mobilisation supposerait de rassembler au moins 200 000 personnes d’après les comptages de la police ou 500 000 personnes d’après les organisateurs. Il est probable qu’en cas de faible participation, l’écart entre les comptages de la police et ce des organisateurs soient encore plus importants. Le chiffre de 500 000 personnes (équivalent à 200 000 comptés officiellement))  correspond à la capacité de mobilisation de la CGT et autre syndicats contestataires. En dessous de ce seuil, on pourra considérer que cette manifestation n’a pas atteint son objectif. C’est probable car la réforme du code du travail concerne essentiellement le secteur privé qui sera peu présent dans les cortèges. Cette absence sera compensée par les troupes habituelles des syndicats du secteur public qui ne sont pas vraiment concernés par la réforme en question. On a élargi le cahier revendicatif à tous les motifs de mécontentement qu’on peut résumer comme la lutte contre l’austérité Bref un cahier revendicatif Fourretout qui mobilise surtout les plus militants mais pas la masse qui a un peu de mal à saisir l’objet de la protestation.  Contrairement à 2016 où la mobilisation contre la loi travail avait duré de mars à septembre, cette-fois ci les syndicats n’auront pas plusieurs mois devant eux pour tenter de faire grossir leur mobilisation. En effet, les ordonnances ont déjà été présentées publiquement. Elles doivent maintenant passer devant le Conseil des ministres le 22 septembre avant d’être ratifiées par le Parlement. Il faut toutefois noter qu’à partir du moment où les ordonnances seront prises en Conseil des ministres, elles s’appliqueront. La manifestation du 12 septembre est donc centrale. . Moins de 200.000 manifestants dans toute la France selon la police représenteraient donc un sacré camouflet pour les organisateurs. « La CGT est capable de mobiliser seule au moins 200.000 personnes. Si elle ne fait pas plus, ce sera une défaite et un élément favorable au gouvernement pour mener ses réformes », confirmait dimanche dans le JDDStéphane Sirot, spécialiste du syndicalisme à l’université de Cergy-Pontoise.

Manif 12 septembre : un test pour Macron et la CGT

Manif 12 septembre : un test pour Macron et la CGT

 

Cette manif du 12 risque de constituer un test de vérification de la légitimité respective des positions d’une part de Macron,  d’autre part de la CGT. Si la manifestation est mobilisatrice, en clair si elle rassemble au moins de 500 000 manifestants en France ce sera considéré comme un échec pour la CGT et les autres syndicats protestataires et cet échec hypothèquera  les manifestations ultérieures y compris celle de Mélenchon qui pourrait alors être renvoyé à son rôle de contestataire marginal. À l’inverse la crédibilité de Macon risque d’être entamée si cette manifestation est relativement bien suivie. Le mécontentement ainsi exprimé s’ajouterait à la baisse de popularité du chef de l’État qui, quoi qu’il en dise, devrait en tenir compte dans la rédaction finale des ordonnances. Il n’est pas certain cependant que la CGT réussisse à mobiliser car les syndicats paraissent relativement divisés. Nombre de syndicats ne veulent pas suivre la CGT dans sa posture traditionnelle d’opposants à toute réforme.  S’il veut désamorcer la mobilisation, le chef de l’État devra sans doute un peu rééquilibrer le contenu de sa réforme orientée vers davantage de flexibilité pour les entreprises. Une flexibilité qu’on peut comprendre pour permettre un meilleur ajustement du marché du travail aux mutations économiques en cours mais qui devrait être davantage équilibrée par des mesures en faveur des salariés et de leurs représentants. De ce point de vue, la grande lacune du projet concerne sans doute l’impasse faite sur les modes d’association des salariés et de leurs représentants à la gestion des entreprises. Une association qui aurait permis d’abord de relever le niveau du débat social en France aussi de désamorcer un climat par trop conflictuel dans le pays faute de compréhension des enjeux. De ce point de vue,  Macron a manqué le virage de la cogestion à l’allemande qui se caractérise par un souci permanent du compromis gagnant-gagnant. Un échec du mouvement de la CGT et autres syndicats contestataire aura forcément aussi des conséquences sur la manif de Mélenchon du 23 septembre. La prétention de Mélenchon à combattre ce qu’il appelle un coup d’État ressemblera à une promesse d’opérette et le renverra à une posture de gauchiste marginale. De ce point de vue Mélenchon joue encore plus gros que la CGT, il a placé la barre plus haut avec en clair la perspective de renverser le régime dont il conteste même la légitimité démocratique. Il est probable que Mélenchon aura bien du mal à réunir 100 000 manifestants en France soit cinq fois moins de ce que  peut attendre de la CGT.  Pour Emmanuel Macron, la séquence n’est pas anodine, après « un été difficile en matière de sondages » sur sa popularité, relève le politologue Jean-Daniel Levy (Harris Interactive). « Le sentiment que la réforme n’est pas juste commence à s’installer, ce qui n’est pas un bon signe » pour Emmanuel Macron, relève de son côté Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. L’enjeu, selon lui, est « de ne pas céder en début de quinquennat, pour ne pas donner un mauvais signe à son électorat ». Mais il doit aussi être « vigilant » pour que la fronde ne se transforme pas en une « contestation globale de l’action de l’Etat ».

 

 

Au moins la moitié des syndicats FO dans la manif du 12

Au moins  la moitié des syndicats FO dans la manif du 12

 

JC Mailly a du mal à se faire entendre de ses structures dont au moins la moitié participera à la manif du 12. Du temps et de l’argent perdu estime toutefois la confédération qui éprouve des difficultés à convaincre de son virage réformiste. Un virage sans doute nécessaire car la posture protestataire de FO par principe a surtout bénéficie à la CFDT devenue première organisation dans le privé. Plus d‘une dizaine de fédérations et une cinquantaine d‘unions départementales ont invité leurs membres à participer aux mobilisations organisées par la CGT, Solidaires et la FSU mardi prochain, a confirmé un cadre de Force Ouvrière. Certaines, comme la Fédération nationale de l’enseignement (FNEC-FP), la Fédération des services publics et des services de santé (avec le syndicat FO AP-HP) et la Fédération nationale transports et logistique (FO-UNCP) ont appelé à des grèves. D‘autres, comme FO Commerce ou la FAGE (Fédération de l‘administration générale de l‘Etat) disent seulement soutenir les actions. “Les appels aux manifestations n‘arrêtent pas de tomber. Ça va continuer”, a dit à Reuters Christophe Le Comte, le secrétaire de la section fédérale du Commerce, qui dit vouloir que le mouvement de mobilisation s‘inscrive dans la durée. Le secrétaire général, Jean-Claude Mailly, avait pourtant dit ne pas vouloir participer au mouvement de contestation afin, selon lui, de conserver ses “forces” pour les concertations sur l‘assurance chômage. Ce deuxième chantier de réformes doit commencer le 2 octobre, selon le syndicat. Haussant le ton, Jean-Claude Mailly s‘est justifié jeudi devant ses sympathisants. “Nous, pendant trois mois, on s‘est battu. On ne s‘est pas battu publiquement dans la rue mais il faut se battre au moment où on peut discuter”, a-t-il dit lors d‘un meeting à Marseille, dans une vidéo diffusée par le journal La Marseillaise. “On estime que le gouvernement ne bougera pas. Les salariés vont perdre une journée de salaire à faire la grève. Ça ne nous semble pas raisonnable”, dit-on à FO. “Mais notre système est très décentralisé. Les unions départementales peuvent passer outre.”

La FSU pas concernée mais pour la manif 12 septembre

La FSU  pas concernée mais   pour la manif 12 septembre

 

Le syndicat gauchiste très politisé a décidé d’apporter son renfort à une manifestation du 12 septembre qui risque d’être un fiasco. La Fédération syndicale unitaire ne regroupe pourtant que des fonctionnaires, surtout des enseignants et n’est pas concernée par la réforme du code du travail. Du coup pour légitimer cette participation, la FSUremplit le sac de revendications qui n’ont pas grand-chose à voir ensemble et a appelé lundi à participer à la mobilisation contre la réforme du code du travail du 12 septembre, avec la CGT et Solidaires, pour s’opposer à « la remise en cause des droits sociaux des salariés ».  Dans un communiqué, la FSU explique qu’elle  »partage les inquiétudes et préoccupations des organisations qui condamnent les remises en cause des droits sociaux des salariés que cette réforme génère sous couvert de flexibilité et d’adaptabilité du marché du travail ».  Pour ce syndicat, « le gouvernement poursuit une politique libérale lourde de conséquences pour les salariés du privé comme du public ainsi que pour les retraités en remettant en cause notre modèle social ». En outre, la FSU évoque, côté fonction publique, une période « particulièrement brutale », avec le gel du point d’indice, la prévision de 120.000 suppressions d’emplois d’ici 2022 ou le rétablissement de la journée de carence.

 

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