Archive pour le Tag '11 milliards'

Budget : un trou de 11 milliards

Budget : un trou de 11 milliards

 

 Le déficit du budget de l’Etat français à fin octobre s’est contracté à 86,0 milliards d’euros contre 94,6 milliards un an plus tôt à la même période, selon les données publiées vendredi par le ministère du Budget. Les recettes du budget de l’Etat (nettes des remboursements et dégrèvements) s’établissent à 244,4 milliards d’euros contre 231,0 milliards un an plus tôt, en hausse de 5,8%. Les dépenses ont quant à elles progressé de 1,7% à 325,5 milliards d’euros (317,4 milliards hors dépenses exceptionnelles) contre 320,1 milliards à fin octobre 2012. Comme depuis le début de l’année, la hausse des recettes fiscales est tirée par les rentrées d’impôt sur le revenu et sur les sociétés en raison de l’augmentation des prélèvements. Mais le niveau des recettes de TVA (+1,9% à 112,2 milliards) est toujours limité du fait de la conjoncture et de la faible inflation. Le déficit du budget de l’Etat devrait atteindre 71,9 milliards d’euros fin 2013 contre 62,3 milliards prévus à l’origine, soit une amélioration de 15 milliards par rapport à 2012, selon le projet de loi de finances rectificative en cours d’examen à l’Assemblée nationale. Les dépenses de l’Etat atteindraient comme prévu 279 milliards d’euros hors charge de la dette et pensions. Elles seraient au total légèrement inférieures aux prévisions, à 378 milliards d’euros, la charge de la dette et le montant des pensions devant être moins élevés que prévu. Quant aux recettes, à près de 302 milliards d’euros, elles seraient inférieures de près de 11 milliards à la prévision initiale, conséquence notamment d’une croissance économique plus faible qu’espéré.

 

Budget 2013 : 11 milliards de rentrées fiscales en mois

Budget 2013 : 11 milliards de rentrées fiscales en mois

Fiscalité en plus, pas de croissance, fiscalité en moins, le cercle vicieux. Ainsi 11 milliards de rentrées fiscales en mois et un déficit supérieur à 4%. Davantage de déficit que prévu il y a un an lors du vote du budget et moins de rentrées fiscales qu’espérées par le gouvernement. Voilà en résumé les grandes lignes du projet de loi de finances rectificative pour 2013 examiné à partir d’aujourd’hui par l’Assemblée nationale.  Initialement, le déficit de l’Etat était attendu à 62,3 milliards d’euros. Il s’établira finalement à 71,9 milliards. C’est toutefois un peu mieux (de 15 milliards) qu’en 2012. Au total, le déficit public (Etat, sécurité sociale et collectivités locales), sera de 4,1% contre 4,5% un an auparavant.  Le projet de budget 2014, en cours d’examen par le Parlement, prévoit de ramener le déficit public à 3,6% du PIB par un effort de 15 milliards d’euros d’économies et 3 milliards de hausse des prélèvements. De leurs côtés, les recettes fiscales connaissent un coup de mou en cette fin d’année. À 302 milliards d’euros, elles seraient inférieures de près de 11 milliards d’euros à la prévision initiale. La conséquence notamment d’une croissance économique plus faible qu’espéré.  La TVA devrait rapporter 5,6 milliards d’euros de moins que prévu, l’impôt sur les sociétés près de 4 milliards de moins, et l’impôt sur les revenus plus de 3 milliards de moins. Mais à l’occasion de ce collectif, le gouvernement va pouvoir mettre en avant que l’ensemble des dépenses de l’État, exceptionnelles ou non, s’élèveront à 378,3 milliards d’euros en 2013 contre une prévision initiale de 379,6 milliards, soit une économie de 1,3 milliard d’euros. La progression de l’ensemble des dépenses de l’État est donc limitée à 1,6 milliard d’euros par rapport à l’exécution 2012, hors dépenses exceptionnelles.  Ce résultat satisfaisant s’explique en partie par une charge de la dette de l’État inférieure de 1,3 milliard d’euros à celle constatée en 2012 en raison des taux bas. En revanche, la charge des pensions des fonctionnaires est supérieure de 1,8 milliard à celle de 2012

 

Grèce : nouvelle aide de 11 milliards

Grèce : nouvelle aide de 11 milliards 

Même si le premier Ministre grec Antonis Samaras est confiant sur le rétablissement économique de son pays économique, il n’exclut pas le recours à un nouveau plan d’aide.   »Il est convenu avec nos créanciers en novembre dernier (…) que si la Grèce a besoin de combler un trou financier les prochaines années et à condition qu’elle respecte ses engagements, il y aura une sorte d’aide supplémentaire », a indiqué M. Samaras dans un entretien accordé ce 8 septembre au quotidien grec Ethnos. Le recours à un nouveau plan d’aide a déjà été maintes fois évoqués par les partenaires européens, et tout dernièrement par le président de l’Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem. Celui-ci mettait néanmoins en garde contre toute spéculation à ce stade, notamment sur les moyens de réduire la dette grecque. Mais cet éventuel troisième plan d’aide ne s’élèverait pas à plus de 11 milliards d’euros, soit 4,4 milliards en 2014 et 6,5 en 2015. Alors que depuis le début de la crise de la dette en 2010, le pays a bénéficié d’environ 240 milliards.De plus, les conditions ne seraient plus les mêmes. Car selon Antonis Samaras il ne s’agit pas cette fois-ci d’éviter la faillite du pays. Ce danger n’existe plus, selon lui. La Grèce a pris le chemin du redressement économique, au point qu’il espère que le pays pourrait avoir recours aux marchés en 2014 pour se financer, si il réalise les réformes réclamées par ses créanciers, UE et FMI.Antonis Samaras a tenu à rassurer la population, en précisant que cette aide supplémentaire ne serait pas accompagnée « de nouvelles mesures d’austérité ». Samedi, des manifestations ont eu lieu dans le pays, aux cours desquelles plus de 17.000 personnes sont venues montrer leur désaccord sur les tours de vis qu’ils subissent depuis 4 ans. « Toute aide supplémentaire serait octroyée dans le cadre de l’accord déjà passé », a dit le Premier ministre en promettant « de soulager les bas revenus et de réduire l’imposition » en cas d’excédent.




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