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Notre-Dame: plus de 1000 experts protestent

Notre-Dame: plus de 1000 experts protestent

 

La récupération politique de la catastrophe de Notre-Dame a indisposé nombre d’experts du patrimoine cela d’autant plus que le pouvoir politique s’est arrogé des pouvoirs en matière d’architecture patrimoniale. Un détournement de fonction puisque la restauration des monuments historiques est encadrée par la loi et confie la responsabilité aux experts dont les architectes des bâtiments de France. Plus d’un millier d’experts du patrimoine invitent donc le président de la République à éviter la « précipitation » dans la restauration de la cathédrale Notre-Dame de Paris et à ne pas s’affranchir des règles de protection du patrimoine, dans une tribune publiée sur le site du Figaro.  »N’effaçons pas la complexité de la pensée qui doit entourer ce chantier derrière un affichage d’efficacité », interpellent 1170 conservateurs, architectes et professeurs français et étrangers dans ce texte mis en ligne dimanche, alors qu’Emmanuel Macron a promis de reconstruire d’ici cinq ans le joyau de l’art gothique en partie détruit par un incendie il y a deux semaines. « Prenons le temps de trouver le bon chemin et alors, oui, fixons un délai ambitieux pour une restauration exemplaire », plaident-ils. Les signataires, parmi lesquels le conservateur des monuments nationaux, Laurent Alberti, critiquent le choix du gouvernement de passer pour ce chantier par un projet de loi autorisant des dérogations aux normes de protection patrimoniale. Les « choix » pour la restauration du monument doivent se faire « en ayant une approche scrupuleuse, réfléchie, de la déontologie » ajoutent-ils dans cette tribune, intitulée Monsieur le Président, ne dessaisissez pas les experts du patrimoine!

Electricité : une dépense d’environ 1000 euros par an

Electricité : une dépense d’environ 1000 euros par an

Depuis les années 1960, la consommation d’électricité des Français n’a cessé globalement de progresser, de façon plus ou moins forte selon les périodes, selon l’Insee, qui a passé au crible l’évolution de la consommation d’électricité et ses tarifs depuis six décennies. Depuis le milieu des années 1980, nous consommons en moyenne 2% d’électricité de plus par an.

Or, depuis une dizaine d’années, ces augmentations pèsent davantage dans le portefeuille des Français. «Depuis 2007, les prix à la consommation de l’électricité ont augmenté d’environ 50 %», selon l’étude. Et depuis 2009, «les prix de l’électricité augmentent plus rapidement que l’inflation» (+ 4,3 % contre + 0,5 %) observe encore l’Insee qui explique cette envolée par la forte hausse de la Contribution au service public de l’électricité (CSPE), multipliée par cinq entre 2009 et 2016. Il s’agit d’une des quatre taxes sur l’électricité, avec la TVA, la taxe sur la consommation finale d’électricité (TCFE) et la contribution tarifaire d’acheminement électricité (CTA). La part des taxes et prélèvements dans le prix total de l’électricité en France atteint 35 % en 2016, contre 26 % en 2010.

Ainsi, selon l’Insee, en 2016, les ménages ont dépensé en moyenne 960 euros en consommation d’électricité. Dans leur «budget énergie», cela représente tout de même 57 % des dépenses (sans compter les carburants).

Malgré tout, cette facture reste parmi les plus basses d’Europe: inférieure de 20 % de moins que la moyenne dans l’Union européenne du fait du choix du nucléaire.

Impôts, Record du monde : Plus de 1000 milliards d’impôts en France

Impôts,  Record du monde : Plus de  1000 milliards d’impôts en France

 

À peu près tous les gouvernements ont annoncé une baisse de la fiscalité cependant le taux et le montant des prélèvements obligatoires ne cessent  d’augmenter chaque année. C’était le cas en 2017 ce sera le cas en 2018 aussi en 2019.Pour la France c’est 10 points de plus que la moyenne de l’OCDE.

 

Total des prélèvements obligatoires, en % du PIB, dans quelques pays de l’OCDE,

 

Allemagne 37

Canada 31,9

Danemark 46,6

Espagne 33,8

États-Unis 26,4

France 45,5

Italie 43,3

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Mexique 17,4

Royaume-Uni 32,5

Suède 43,3

Suisse 27,9

 

Moyenne OCDE 34,3

 

 

En pourcentage du produit intérieur brut (PIB), le taux de prélèvements obligatoires a atteint cette année-là son « point le plus haut », avec 45,3% du PIB. Les cotisations sociales ont pesé pour 37% des prélèvements obligatoires et les impôts pour 63%. Ce taux doit retomber à 45% du PIB en 2018 et à 44,2% du PIB en 2019, en raison des baisses d’impôts décidées par le gouvernement (taxe d’habitation, impôt sur le fortune, flat tax). Malgré tout, la quantité d’impôts et cotisations recouvrés par l’Etat, les collectivités et la sécurité sociale devrait continuer à augmenter, pour atteindre 1.057 milliards d’euros en 2018 et 1.070 milliards en 2019.

Cela s’explique par l’ »évolution spontanée » des recettes fiscales, souligne Joël Giraud dans son rapport, destiné à éclairer les parlementaires sur le projet de loi de finances, qui sera débattu à l’Assemblée nationale à partir de lundi. Les rentrées d’impôts augmentent en effet quand l’activité économique croît, la bonne tenue de l’économie stimulant notamment la taxe sur la valeur ajoutée (TVA) et l’impôt sur le revenu, lié au salaire. Le taux de croissance attendu pour cette année comme pour l’an prochain (1,7% dans les deux cas selon le gouvernement) laisse entrevoir une hausse des recettes fiscales en volume supérieure aux baisses prévues par le gouvernement. Selon les calculs du rapporteur, l’évolution spontanée des recettes devrait ainsi avoisiner les 29,8 milliards en 2018, tandis que les baisses liées aux réformes fiscales de l’exécutif atteindront 10,4 milliards d’euros. En 2019, ces chiffres seront respectivement de 31,9 milliard

 

Brexit : un cout de 1000 eurospour les ménages

Brexit : un cout de 1000 euros pour les ménages

Les ménages britanniques devront en effet faire face à des prix plus élevés, en raison des coûts liés notamment aux droits de douane et aux formalités administratives, tandis que les fabricants de biens de consommation pourraient voir leurs bénéfices amputés de 1% à 4%. L’étude, menée par le cabinet de conseil Oliver Wyman a envisagé cinq scénarios de Brexit, avec un impact allant de 245 et 960 livres par an par ménage. Le scénario le plus coûteux est celui dans lequel le Royaume-Uni, quittant l’Union douanière et le marché unique, revient tout simplement à la clause de la nation la plus favorisée (NPF) de l’Organisation mondiale du commerce (OMC). Cette clause stipule que tout avantage commercial accordé par un pays à un autre doit être immédiatement accordé à la totalité des membres de l’organisation. Les prix à la consommation pourraient être aussi affectés par une dévaluation de la livre et la probabilité que les accords de libre-échange avec les pays en dehors de l’Union européenne ne parviennent pas à atténuer suffisamment l’impact sur les ménages du Brexit, indique l’étude. Il y a deux mois, un rapport d’une commission de la Chambre des Lords indiquait que les prix alimentaires augmenteraient probablement après le Brexit si aucun accord commercial avec l’UE n’était conclu, et qu’il pourrait même y avoir des pénuries de certains produits.

 

1000 taxes en France ?

1000 taxes en France ?

 

Difficile de dénombrer les diverses taxes françaises tellement est complexe le dispositif fiscal mais dans un entretien sur France info en 2015, Gilles Carrez, ancien  de la commission des Finances à l’Assemblée, pendasaiat qu’il  il y aurait en France plus de 1 000 taxes différentes et que  le rôle de l’impôt aurait été détourné de sa fonction.

 

: Les Français se retrouvent aujourd’hui face à un système fiscal coûteux, complexe, injuste et extrêmement changeant. Comment expliquer cette absurdité fiscale ?

Gilles Carrez : De multiples dispositions, exonérations, allègements et exceptions fiscales se sont multipliés par rapport à la règle générale de l’impôt. Pour qu’un impôt fonctionne et soit accepté, il doit avoir une assiette très large et un taux le plus faible possible. Et surtout, qu’il n’y ait ni dérogation ni exception.

Pas de niches fiscales, donc. Mais ces avantages subsistent en France. Comment l’expliquez-vous ?

En France – et c’est une particularité de notre pays –, la fonction première de l’impôt, c’est-à-dire couvrir les dépenses publiques, a été perdue au profit de deux autres fonctions. La première est celle de la redistribution : au nom de la justice, les riches doivent payer davantage que les pauvres. La seconde est celle de l’incitation. L’État oriente l’impôt, incite à l’utilisation d’aides fiscales afin de permettre aux Français, aux agents économiques que sont les particuliers et les entreprises, d’épargner ou d’investir davantage, par exemple. Cette fonction incitatrice de l’impôt, visant à orienter les comportements des agents publics, l’a au final emporté sur l’objectif premier des impôts, qui est celui du financement des dépenses publiques.

Ce problème semble s’être aggravé au fil des années…

Oui, cela s’est aggravé car il y a une sorte de confiance aveugle dans le fait qu’en manipulant l’impôt, nous pouvons orienter, voire déterminer les comportements des entreprises ou des ménages. C’est un problème typiquement français, qui montre à quel point notre pays reste centralisé, sous influence de la collectivité publique. Il y a derrière cela une philosophie qui consiste à dire que l’État sait ce qui est bon pour les Français – pour les ménages comme pour les entreprises. Prenons l’exemple du logement. En 1984, les politiques ont décidé que les Français devaient acheter des logements pour les louer. Ils ont mis en place une incitation fiscale. Depuis cette époque, ces mécanismes ont fleuri.

Combien y a-t-il de niches fiscales aujourd’hui en France ?

Nous avons commencé à les réduire quelque peu. Quand nous avons débuté ce travail avec Didier Migaud, alors président de la commission des Finances, nous comptions des centaines de niches fiscales uniquement sur l’impôt sur le revenu. Quatre de ces niches permettaient une défiscalisation sans limite. Il s’agissait de l’investissement productif en Outre-mer ou du dispositif Malraux, par exemple. Nous avons introduit un plafonnement pour chacune de ces niches. Nous avons ensuite simplifié le système, car il existait à la fois des niches de réduction d’impôt et des avantages fiscaux sur les revenus imposables. Nous avons tout transformé en réduction d’impôt. Aujourd’hui, vous ne pouvez ainsi pas défiscaliser au-delà d’un certain montant d’impôt, ce qui est aussi un travail d’équité fiscale.

Par contre, je le reconnais, nous n’avons pas éradiqué ces niches. Tout ce travail reste à faire, et il est très difficile. On pouvait penser, par exemple, que les dispositifs fiscaux sur les logements locatifs seraient supprimés en 2012, compte tenu des critiques avancées par l’opposition à ce moment-là. Ils ont simplement été transformés, car l’ensemble de la profession des promoteurs a expliqué que si l’on supprimait cette incitation fiscale, la construction de logements serait affectée. Il s’agit donc d’un travail difficile. Il faut diminuer les choses petit à petit. Nous avons cependant obtenu une victoire en 2008 et 2009 : désormais, les niches, les dépenses fiscales, sont réservées aux seules lois de finances. Il est impossible d’en introduire une nouvelle dans une loi normale. Car avec la loi de finances, vous voyez à la fois les recettes et les dépenses. Si vous créez une nouvelle niche fiscale, donc un trou dans les recettes, vous devez en principe vous poser la question de la gager au niveau des dépenses.

A-t-on une idée du nombre de taxes qui existent aujourd’hui en France ?

Je pense que nous dépassons 1 000 taxes. Vous avez tout ce qui relève de l’État, mais n’oubliez pas ce qui relève des collectivités locales, par exemple la taxe de balayage qui est très ancienne. Vous avez également tout ce qui relève des comptes sociaux. Je pense qu’en cinquante ans, nous avons multiplié par quatre ou cinq le nombre de taxes. Mais il y a beaucoup de taxes qui sont très faibles et qui, finalement, concernent très peu de personnes.

Il existe une taxe sur les poissons, sur les baby-foot, sur le ski de fond… Pourquoi autant de taxes absurdes ?

En tant que rapporteur du Budget, j’ai eu à rapporter la taxe sur les crustacés, coquillages et poissons. J’étais totalement contre. J’ai raconté en séance que j’étais allé voir ma poissonnière au marché du Perreux-sur-Marne pour lui expliquer cette taxe. Elle a réagi en me disant que cela n’avait aucun sens, et elle avait raison ! Le pouvoir politique crédite l’impôt d’un excès de confiance. Il pense qu’il suffit d’appuyer sur tel ou tel bouton, de créer ces taxes pour voir les Français acheter davantage de poissons ou de logements… Toutes ces taxes font perdre de vue l’objectif premier de l’impôt. On ne réalise pas qu’un contribuable malmené par l’impôt finit par se venger, d’une manière ou d’une autre. Si les taxes sont excessives, le contribuable va lui aussi adapter son comportement. Voire quitter le pays.

Comprenez-vous la révolte de certains Français face à l’impôt ? Par exemple, celle des indépendants face à leur régime social, le RSI, ou celle des retraités qui partent à l’étranger ?

Bien sûr. Il y a deux problèmes : un problème de complexité, de changements de règles qui obscurcissent l’impôt, et des impôts qui sont manifestement spoliateurs. Le problème lié au RSI, c’est que les cotisations sont calculées sur la base des revenus de l’année N-2. Or, dans le commerce et l’artisanat, vous pouvez avoir de très bonnes années comme vous pouvez en avoir de très mauvaises. Vous pouvez ainsi payer des sommes colossales cette année simplement parce que vous avez très bien gagné votre vie deux ans plus tôt. Un contribuable ne peut accepter cela.

Je vais prendre un autre exemple. Beaucoup de personnes ayant des revenus importants ont décidé d’investir dans le photovoltaïque en Guadeloupe ou en Martinique, à l’époque où cela générait des défiscalisations très importantes, à mon sens excessives. Cela a créé une telle bulle que tout a été arrêté. Les personnes ayant investi ont non seulement perdu leurs investissements, mais elles ont aussi dû rembourser l’avantage fiscal qu’elles avaient obtenu.

Il y a également le problème de l’impôt confiscatoire. Un Français recevant des dividendes a certes des revenus importants, mais il est au total imposé à hauteur de 64,5% sur ces dividendes. S’il doit payer l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en plus sur ces rémunérations, il peut arriver à un taux d’imposition de 100%. C’est inacceptable. Nous sommes le seul pays en Europe à avoir un tel système. Le Conseil constitutionnel a désormais fixé une sorte de limite à 75%. Mais c’est un taux déjà très élevé. Il faut faire très attention : si le consentement à l’impôt parmi ces contribuables aisés est brisé, c’est toute la collectivité qui en pâtit.

N’y a-t-il pas un risque que l’impôt soit délégitimé en France, du fait de cette instabilité et de cette complexité ?

L’instabilité conduit les Français à ne plus comprendre l’impôt. Pour consentir à l’impôt, il faut en comprendre les mécanismes. Un impôt qui change sans arrêt est forcément contesté. Prenons un autre exemple, celui des plus-values immobilières. Pendant vingt ou trente ans, vous aviez un même système qui fonctionnait : une actualisation annuelle du prix du bien en fonction de l’inflation, et l’exonération totale de la plus-value après 22 ans. En 2003 et 2004, le système est modifié : on décide de réduire le délai de 22 à 15 ans. En 2011, face au déficit du budget, on décide de revenir non pas à 22 ans mais à 30 ans ! C’est une croyance aveugle dans le fait que, grâce à l’impôt, on peut emmener la France à peu près où l’on veut. Mais la vraie vie n’est pas comme cela. Les agents économiques ont leur rationalité, ils ont également un certain degré de confiance. Quand vous changez sans cesse la règle du jeu, vous créez de la défiance.

Le problème français n’est-il pas dans ces changements permanents, justement ? Chaque année, 20% des articles du Code général des impôts, qui fait plus de 3 500 pages, sont remaniés. 

L’instabilité du Code des impôts est un phénomène assez récent. Il a enflé, je dirais, au cours des trente dernières années. Pourquoi ? Tout simplement parce que les pouvoirs publics ont demandé à l’impôt de nouvelles fonctions qui, à mon sens, ne relevaient pas du rôle essentiel de l’impôt. Ces nouvelles fonctions ont complètement déstabilisé et complexifié l’impôt. Dans notre code actuel, pour chaque impôt, la règle générale est donnée sur deux ou trois pages. Ce sont les cas particuliers – toutes ces exemptions, exonérations et niches fiscales – qui sont donnés sur des dizaines, voire des centaines de pages. Vous avez également des milliers de pages d’instructions fiscales. Nous sommes dans un système où la règle générale est considérée comme presque marginale face à toutes les exceptions et tous les cas particuliers. Les services fiscaux eux-mêmes sont confrontés à une matière fiscale beaucoup trop complexe.

Prenons l’exemple de la Contribution sociale généralisée, la CSG. Il s’agit d’un impôt qui crée très peu de contentieux, du fait d’une assiette très large. Dès lors que l’on a plusieurs taux, cela peut créer de graves difficultés. Cette année, en supprimant la première tranche d’impôt sur le revenu, on a modifié son articulation avec la CSG. Environ 700 000 retraités, qui bénéficiaient jusqu’alors d’un taux réduit de CSG, se sont retrouvés à payer un taux normal.

A-t-on des indications sur l’exil fiscal et sur son accélération ?

C’est aujourd’hui l’omerta. Nous sommes face à un véritable déni du gouvernement. Il y a deux ans, j’ai proposé un travail conjoint entre la commission des Finances et Bercy : la mise en place d’indicateurs, à la fois fiscaux et sociologiques, visant à suivre le phénomène. Les indicateurs fiscaux sont l’impôt sur le revenu – voir combien de contribuables partent et reviennent chaque année au sein de chaque tranche de revenu – mais également le contrôle de l’ISF et de l’exit tax, que l’on paie lorsque l’on a réalisé des plus-values et que l’on part à l’étranger. Les indicateurs de type social, ce sont par exemple les inscriptions dans les lycées français, les listes d’attente à Londres, Hong Kong, en Suisse ou à Bruxelles…

Cependant, je ne suis toujours pas parvenu à obtenir du gouvernement la mise en place d’indicateurs objectifs. Et je suis assez inquiet face à un signal, une lumière rouge qui commence à clignoter : l’impôt sur le revenu. En général, l’impôt sur le revenu rapporte toujours un peu plus que ce qui était prévu. Ces deux dernières années, nous nous sommes retrouvés avec 5 milliards d’euros en moins par rapport aux prévisions. Il se passe des choses.

Chine: 1000 entreprises fermées d’ici 3 ans

Chine: 1000 entreprises fermées d’ici 3 ans

Pour des raisons économiques mais aussi environnementales un millier d‘entreprises du secteur manufacturier auront fermé d‘ici 2020 à Pékin, dans le cadre d‘un plan de restructuration économique de la capitale, annonce samedi l‘agence de presse officielle Chine nouvelle. Cette année, 500 entreprises manufacturières seront fermées dans la capitale, ainsi que 176 marchés et centres logistiques. Plusieurs universités et hôpitaux seront transférés dans des zones périurbaines, a précisé Liu Bozheng. Ces fermetures s‘inscrivent dans un plan d‘intégration des économies des villes de Pékin et de Tianjin et de la province du Hebei. D‘ici la fin de la décennie, 300 marchés et centres logistiques seront également fermés à Pékin, précise Chine nouvelle, qui s‘appuie sur la conférence de presse donnée par le directeur adjoint du bureau de Pékin chargé de superviser l‘intégration de la région Pékin-Tianjin-Hebei. Pékin, qui compte 22 millions d‘habitants, s‘efforce de juguler sa croissance démographique et de transférer les entreprises et certaines “fonctions non capitales” dans le Hebei pour réduire la pollution.

Loyer 4 pièces : 3000 euros à paris mois de 1000 euros à Lille.

Loyer 4 pièces : 3000 euros à paris mois de 1000 euros à Lille.

 

Fortes dispersion des prix entre les villes. Autre exemple 750 euros prix médian pour un studio, un peu plus de la moitié à Lille. Dans sa dernière étude, l’Observatoire statistique des locations de la Fédération nationale de l’immobilier a calculé les loyers et délais de location médians des dix plus grandes agglomérations françaises, selon la taille des logements. «Si la hiérarchie des loyers au mètre carré est conforme à ce qui est habituellement constaté, l’amplitude des écarts varie notablement», observe la Fnaim. Ainsi, les loyers au m² des studios sont parfois très supérieurs à ceux des 2-pièces: les écarts s’étendent ainsi de +17% à Toulon à +45% à Lyon. L’agglomération parisienne se situe en quatrième position avec une différence de 30%. Les loyers au m² des 2-pièces sont également supérieurs à ceux des 3-pièces: +5% à Paris, +10% à Nice ou +21% à Toulon. En revanche, ceux des 3 et 4-pièces sont assez proches les uns des autres, quelles que soient les agglomérations. Cette hiérarchie s’explique par la mobilité des locataires qui est d’autant plus forte que les logements sont petits. «Les locataires stables bénéficient d’une «prime à la durée d’occupation» alors que les loyers des nouveaux sont fixés en fonction de l’état du marché», ajoute la Fnaim. Idem pour le risque de vacance qui agit aussi sur les loyers. C’est notamment le cas des logements loués à des étudiants qui sont souvent inoccupés pendant les vacances d’été.

1000 milliards en + pour les 500 les ¨plus riches en 2017

1000 milliards en + 2017 pour les 500 les ¨plus riches

Plus précisément, les 500 personnes les plus riches au monde ont vu leur fortune augmenter de 23%, soit 1000 milliards,  entre 2016 et 2017 pour atteindre près de 5400 milliards de dollars. Une hausse qui évidemment participe de la croissance des inégalités.  Partout les inégalités ne cessent de croître depuis une cinquantaine d’années. Certes le niveau de vie s’élève partout mais la répartition des richesses est de plus en plus inégalitaire. On s’oriente de plus en plus vers un monde constitué de smicards (ou un peu mieux avec par exemple en France un salaire moyen de 1730 euros) d’un côté et de l’autre une caste de milliardaires. Ce que révèle un  rapport collectif, alimenté par les travaux d‘une centaine de chercheurs à travers le monde. Ces inégalités sont encore plus criantes dans les pays en développement où une très petite minorité s’approprie avec la complicité des états la grande partie de la richesse tandis que le salaire moyen des plus pauvres se situe dans des fourchettes de 100 à 300 € par mois. Des inégalités existent aussi en Europe mais dans de moindres proportions compte tenu de la régulation économique et sociale et des plus grandes difficultés à piller les ressources des Etats. Les écarts de revenus sont aussi à corréler aux niveaux démocratiques. De ce point de vue,  dans les Etats de quasi dictature comme en Chine, en Russie ou en Iran le détournement de richesse et d’autant plus facile. Ce qui ne signifie pas pour autant qu’il n’y ait quand même l’émergence d’une classe moyenne. À noter aussi des écarts de revenus de plus en plus important aux  États-Unis en raison en particulier de l’indigence de la régulation économique et sociale (par exemple en matière d’accès à la santé ou de retraite).  Entre 1980 et 2016, à l’échelle mondiale, les 1% les plus riches ont capté 27% de la croissance totale des revenus, alors que les 50% les plus pauvres de la population mondiale n‘ont absorbé que 12% des richesses créées, soit la moitié. “Nos données montrent que la tendance inégalitaire des trente dernières années a pris des proportions excessives et néfastes”, expliquent les deux chercheurs français dans un entretien publié dans Le Monde. Le creusement des inégalités s‘est effectué à des rythmes très différents selon les pays – y compris pour des pays présentant des niveaux de développement comparables – ce qui souligne selon eux l‘importance des politiques nationales dans cette évolution. Cette tendance s‘est manifestée de façon particulièrement marquée aux Etats-Unis, où la part des revenus perçue par les 1% les plus riches est passée de 22% en 1980 à 39% en 2014. La progression des inégalités a également été importante en Russie et en Chine dans le sillage de la transition de leurs économies vers un modèle plus capitaliste, ont constaté les auteurs de cette étude. Entre 1995 et 2015, la part des richesses nationales allant aux 1% les plus aisés a doublé entre dans ces deux pays, passant de 15% à 30% en Chine et de 22% à 43% en Russie. La progression des inégalités s‘est avérée plus modérée en Europe, région la moins inégalitaire, où les 10% les plus aisés concentraient 37% de la richesse nationale en 2016. D’une façon générale ce ne sont pas les plus inégalités qui sont en cause dans leur principe mais leur écart.  Les auteurs se déclarent convaincus que “si l‘aggravation des inégalités n‘est pas correctement suivie et prise en compte, elle pourrait conduire à toutes sortes de catastrophes politiques, économiques et sociales”.

M. Fillon « savez-vous ce que c’est que travailler pour 1000 nets euros par mois » ?

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C’est la question qui revient à travers de nombreuses réactions après le scandale. Nombre d’internautes sont évidemment choqué par l’importance des montants en cause dans les différentes affaires Fillon qui portent en fait sur plusieurs millions dont environ 1 million pour le seul emploi fictif de  l’épouse de l’ancien ministre. Penelope Fillon a notamment bénéficié d’un salaire de plus de 6000 € nets lorsqu’elle  qu’elle était rémunérée pour un pseudo emploi d’assistante du suppléant de Fillon à l’assemblée nationale. Un revenu hors du commun puisqu’en moyenne un secrétaire parlementaire gagne autour de 2000 € et lui avec un travail effectif. Sans parler des 45 000 € d’indemnités de licenciement pour un emploi qu’elle n’a jamais assuré. Mais au-delà de ces chiffres exorbitants, ce qui scandalise le plus c’est l’inconscience totale de Fillon sur les faits que produit cette affaire sur l’opinion publique. D’autant plus que Fillon affirme avec une sorte de morgue d’aristocrate de l’ancien régime que tout cela est légal. De toute évidence, Fillon ignore totalement la condition sociale de salariés qui doivent se contenter de 1000 € nets par mois et auxquels au surplus il veut imposer davantage d’austérité en augmentant par exemple la TVA. À force de côtoyer le Gotha de la société, les milliardaires, les privilégiés, les élites comme Fillon deviennent fous. Pour gagner ces 1000 € nets, nombre de femmes de ménage qui entretiennent  bureaux et logements doivent  se lever vers quatre heures du matin avec parfois des trajets (AR) qui peuvent durer quatre heures et retourner le soir pour terminer le nettoyage des locaux. On objectera évidemment que certains diplômés comme Madame Fillon méritent une rémunération plus substantielle. Sans nul doute mais à condition qu’il ne s’agisse pas d’un travail fictif et d’un détournement d’argent public qui vient précisément notamment de la poche de ceux  qui doivent se contenter de 1000 € pour un travail réel et souvent pénible. Cette inconscience voire  ce mépris de certaines élites vis-à-vis de la réalité socio-économiques du pays fait réellement douter de leur lucidité, de leurs compétences et bien entendu de leur morale pour gérer le pays dans l’intérêt général.

VTC: Un chauffeur gagne 1000 ou 1.700 euros par mois ?

VTC: Un chauffeur gagne  1000 ou 1.700 euros par mois ?

 

Pas très claire l’évaluation de Jacques Rapoport., le médiateur qui fait varier le salaire net de 800 euros à 1700 euros. Pour un chauffeur « normalement professionnel » et qui « maîtrise correctement ses charges », le revenu mensuel s’établit « autour de 1.700 euros, entre 1.600 et 1.800 euros », mais il s’agit d’un revenu calculé sur 60 heures et  le montant estimé « n’inclut ni congés ni protection personnelle » en cas de maladie ou d’accident,  Sur une base de 40 heures d’activité hebdomadaire, Jacques Rapoport conclut que « l’activité ne permet pas de dégager un revenu décent ». Dans ce cas, le revenu net atteint « entre zéro et 1.100 euros, desquels il faut déduire le coût de la protection sociale évaluée, pour un indépendant au RSI, autour de 30 % du revenu ».  Le médiateur rendra ses préconisations au gouvernement fin janvier ou début février. Pour résumer si effectivement un chauffeur veut dégager autour de 1600 euros (revenu salarial moyen en France) il devra au moins travailler 90 heures.

Réfugiés : 1000 accueillis sur 30 000 prévus

Réfugiés : 1000 accueillis sur 30 000 prévus

 

Pierre Henry, directeur général de France terre d’asile,  souligne dans le JDD  le décalage entre le nombre de refugiés reçus et ceux qui étaient prévus.

 

Que pensez-vous de l’annonce d’Emmanuelle Cosse de doubler les capacités (de 2.000 à 5.000 places à la rentrée) des centres d’accueil et d’orientation (CAO) pour migrants?
C’est d’abord une annonce en réaction à une situation d’urgence prévisible. La création de place en CAO est une bonne chose, mais ne doit pas être l’unique dispositif. Cela fait plus d’un an que nous disons au gouvernement qu’il faut créer des dispositifs d’accueil d’environ 500 places dans chaque grande agglomération française. Des centres qui fonctionneraient de manière uniforme, où chacun pourrait décliner son identité, et dans lesquels nous serions en mesure d’orienter les personnes sur les dispositifs d’accompagnement. Dans le plan d’Emmanuelle Cosse il manque cet échelon du premier accueil. Créer des places en CAO est une bonne chose, mais comment y rentre les migrants et à partir d’où? Si on continue de dispatcher les migrants à partir de Paris ou de Calais, où ils viennent s’y concentrer, on ne va jamais sortir de cette crise migratoire qui dure depuis trois ans. La ministre connaît très bien ce dossier et si ces mesures ne sont pas portées, c’est avant tout par crainte de devoir affronter une levée de boucliers de la part des élus.

 

Le climat actuel empêche de porter des discours de solidarité sur les réfugiés?
La période actuelle produit de l’angoisse et de l’intolérance. Aujourd’hui, il y a manifestement la crainte de la part du gouvernement d’affronter la réaction d’élus dans un certain nombre de communes. Pour autant, nous ne sortirons pas du défi posé par cette crise sans solidarité nationale. C’est aussi l’honneur de la politique que de dire que l’on peut assurer la sécurité de nos compatriotes avec la protection des réfugiés.

Où en est la France vis-à-vis de ses engagements d’accueillir des quotas de réfugiés?
Sur l’objectif de 30.000 réfugiés à accueillir d’ici 2017, la France n’en a pris en charge qu’un millier (1.330, selon les chiffres communiqués par le ministère de l’Intérieur mercredi au JDD, ndlr). Ce n’est pas un cas isolé, c’est la situation qui prévaut dans toute l’Europe. Sur les 160.000 personnes à relocaliser en Europe, nous en sommes à moins de 6.000. La situation est la même partout : il y a un manque flagrant de solidarité. En France, c’est le cas lorsque l’on voit les protestations de certains élus d’Ile-de-France contre l’arrivée de migrants sur leurs communes. Ces réactions font trop souvent l’amalgame entre présence de réfugiés et insécurité. Comme si les réfugiés n’étaient pas d’abord les premières victimes de la terreur. Dans un second temps, il faut dire que c’est bien grâce à des dispositifs d’accueil, qui permettent d’assurer un contrôle des identités, que l’on peut assurer la protection des personnes. Ce qui est insécurisant, c’est que des gens soient à la rue sans que l’on sache qui ils sont. La sécurité de nos compatriotes passe par une refonte du dispositif d’accueil à l’échelle des territoires.

Quel regard portez-vous des campements parfois musclés ces derniers jours à Paris?
La réponse ne peut pas être uniquement policière. De même que dormir sur le trottoir ne peut pas être le mode d’entrée dans l’asile. Nous sommes aujourd’hui à Paris dans une impasse. Face à cela, l’initiative d’Anne Hidalgo de créer un camp de réfugiés est une très bonne chose… Mais cela ne fonctionnera que dans un écosystème vertueux. S’il n’y en a pas d’autres au niveau national, comment voulez-vous que cela fonctionne? Lorsque l’on va se retrouver avec 500 personnes au bout de deux ou trois jours, que va-t-on faire?

 

En 2017, 1000 milliards d’impôts !

En 2017, 1000 milliards d’impôts !

 

Ce n’est pas tout à fait la moitié de la richesse produite (PIB) mais 44 % qui seront prélevés par les impôts ce que les économistes appellent pudiquement le taux de prélèvement obligatoire. Une facture qui aura augmenté d’environ 100 milliards depuis l’arrivée de Hollande. L’un des taux d’impôts les plus élevés au monde qui plombe évidemment la compétitivité ; Selon un rapport de l’OCDE, cette pression fiscale est en moyenne de 35% dans les 29 autres pays de l’OCDE. Selon une  étude concernant 2014, dans la majorité des pays, la fiscalité s’alourdit pour les particuliers. «Les recettes tirées de l’imposition des bénéfices des sociétés sont en baisse dans la majorité des pays de l’OCDE depuis le début de la crise économique mondiale, d’où un accroissement de la pression sur les particuliers pour permettre aux États de satisfaire leurs besoins de financement», explique l’OCDE.  L’étude ajoute qu’«en moyenne, les recettes perçues au titre de l’impôt sur les sociétés ont reculé de 3,6 % à 2,8 % du produit intérieur brut (PIB) entre 2007 et 2014. Les recettes tirées de l’imposition du revenu des personnes physiques ont en revanche augmenté de 8,8 % à 8,9 % et les recettes de TVA ont progressé de 6,5 % à 6,8 % du PIB pendant la même période.» Dans le détail, l’OCDE constate que la pression fiscale en 2014 s’est alourdie dans 16 des 30 pays et recule dans les 14 autres. Les plus fortes hausses des recettes fiscales rapportées au PIB entre 2013 et 2014 ont été observées au Danemark (+3,3 %) et en Islande (+ 2,8%). En revanche, des allègements ont été enregistrés en Norvège (-1,4%) ou en République tchèque (-0,8%). Dans ce contexte, même si en France en le niveau des impôts sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés sont inférieurs à la moyenne des pays de l’OCDE, ce sont, en revanche, les cotisations sociales qui pèsent fortement sur les ménages. Elles couvrent 40 % des recettes fiscales, alors qu’elles sont de 26,1% dans le reste de l’OCDE.  Les écarts se creusent entre la France et l’Allemagne ou d’autres pays en Europe. En 2014, les recettes fiscales en Allemagne ont baissé à 36,1% du PIB. Outre-Rhin, la pression fiscale concerne davantage l’impôt sur le revenu et la consommation. C’est l’inverse sur les profits des entreprises où la France se distingue. Les profits des entreprises ne rapportent à l’État que 5,7 % de ses recettes alors que l’impôt sur les sociétés (IS) draine 33,3 % des bénéfices en France.

(Avec le Parisien)

Alstom-GE : en attendant la création de 1000 emplois il faudra se contenter d’environ 800 suppressions de postes !

Alstom-GE : en attendant la création de 1000 emplois il faudra se contenter d’environ 800 suppressions de postes !

Montebourg et Hollande s’était félicitée de cet accord historique qui a consisté à brader la branche énergie d’Alstom à générale électrique. Un accord historique car il devait se traduire à terme par la création de 1000 emplois en France. La première décision de générale électrique sera toutefois de supprimer 765 emplois en France (6 500 emplois supprimés dans le monde), dont 765 en France. Évidemment on rétorquera que les promesses n’engagent que ceux qui les écoutent. Dans le cadre de ce type de restructuration on sait bien que ce qui intéresse en premier celui qui rachète c’est d’abord le portefeuille clients ensuite les technologies. Ensuite c’est souvent l’opération dégraissage des effectifs et délocalisation d’une partie de la production. Une erreur stratégique de la part du gouvernement d’autant plus que la branche ferroviaire maintenue chez Alstom est loin d’être la plus juteuse. Les ex-salariés d’Alstom s’attendaient bien à quelques suppressions de postes, après le rachat par General Electric, en novembre, de leur branche énergie. Mais 765 postes en France, c’est beaucoup, et le plus inquiétant, pour Laurent Santoire, délégué CGT, c’est que certaines activités jugés primordiales vont disparaitre. « General Electric envisage aujourd’hui la fermeture d’activités productives, estime-t-il, notamment en région parisienne, à Massy et Levallois. Des activités liées au nucléaire, aux centrales à charbon. General Electric est un prédateur qui se contente de rapine, et qui ne se comporte pas en acteur responsable de la filière énergétique. » A la direction de General Electric, on rétorque que ce plan, c’est pour restaurer la compétitivité de la branche énergie. Et que tout sera fait pour éviter les licenciements secs… Nicolas Jacqmin, directeur des ressources humaines : « On va essayer de reclasser un maximum de salariés au sein de l’entreprise. Si ce n’est pas possible nous ferons des propositions de départs volontaires. Et si on malheureusement on ne trouve pas de solution pour tout le monde, on trouvera des solutions extérieures. »

 

Zone euro : 1000 milliards de créances douteuses

Zone euro : 1000 milliards de créances douteuses

Les créances douteuses ont plus que doublé dans la zone euro depuis 2009 pour frôler les 1.000 milliards d’euros fin 2014, selon les données du Fonds monétaire international. Ces prêts difficiles ou impossibles à recouvrer constituent un fardeau pour les banques et limitent leur activité de crédit. La BCE a soumis à des banques de la zone euro, parmi lesquelles les italiennes Monte dei Paschi di Siena et UniCredit, un questionnaire au sujet de leurs créances douteuses, a-t-on ajouté, soulignant que ces établissements avaient été choisis pour former un « échantillon représentatif » et non à cause de leurs difficultés propres. La démarche de la BCE a fait chuter les cours de Bourse des banques italiennes lundi et mardi mais les sources bancaires ont assuré que des banques de tout le continent faisaient partie de l’échantillon. Avec les informations obtenues, la BCE compte préparer des directives sur les pratiques à observer en matière de créances douteuses. Ces directives serviront aux équipes de supervision de la BCE lorsqu’elles auront à formuler des recommandations aux banques. Un porte-parole de la BCE a déclaré que la demande d’information était une « pratique standard en matière de supervision. »

1000 djihadistes français et 250 revenus en France

 

1000 djihadistes français et 250 revenus en France

 

Bien qu’approximatif les chiffres de djihadistes français donnent une idée du phénomène et du danger potentiel que représente les intéressés. Notons que certains individus impliqués dans plusieurs attentats déjoués n’avaient pas été repérés comme djihadiste. En fait ce sont plusieurs milliers qui représentent un risque potentiel d’où  l’impérative nécessité d’adapter les moyens à cette quasi situation de guerre. Dès leur on peut s’étonner que les défenseurs des droits jusqu’au-boutistes contestent la nécessité d’un environnement juridique et policier adapté à cet état de guerre. Pour une fois Valls n’a pas tort de souligner l’enjeu de la menace. Une menace d’autant plus réelle que l’État islamique sur le terrain en Irak comme en Syrie commence à subir de sérieux revers. En outre si la coalition internationale se met en place -même laborieusement–c’est en partie grâce à la France. L’État islamique en outre a clairement annoncé sa volonté de se venger par des les attentats en France dans des lieux publics. Une menace à prendre très au sérieux car l’État islamique à toujours tenu ses promesses dans ce domaine. Il ne faut sans doute pas attendre une troisième vague d’attentats pour prendre enfin des mesures à la hauteur de l’enjeu même si la tâche se révèle d’une grande complexité. L’État islamique peut en effet compter en France sur des centaines et des centaines de voyous radicalisés qui trouvent à travers l’État islamique l’occasion de donner une légitimité presque « divine » à leur violence, leur haine de la société et à l’échec de leur propre vie. Il est clair qu’au-delà des mesures de renseignements de police et de lutte armée contre le terrorisme, il sera nécessaire le moment venu de nettoyer aussi ces banlieues, zones de non-droit, où le crime et le radicalisme font office de moyens de régulation sociale. Il ne suffit pas de parler de ghettoïsation de certaines zones mais de prendre des mesures pour les supprimer comme cela par exemple a été effectué dans certaines zones très sensibles des États-Unis, à New York en particulier. On entend évidemment déjà les cris d’orfraie de la gauche pure et dure qui malheureusement n’a jamais représenté les couches populaires mais seulement des courants gauchistes coupés des réalités économiques et culturelles. Une seule question parmi les députés gauchistes qui protestent contre la déchéance de nationalité, combien résident  ou on résidé dans des zones HLM où la violence est quotidienne ? Or ce sont ces zones qui constituent le terreau privilégié des futurs terroristes partant en Syrie ou en Irak. « Environ 600 d’entre eux y sont toujours et on estime à 148 le nombre d’individus ayant trouvé la mort. 250 sont revenus sur notre sol », a précisé le Premier ministre au cours d’une conférence de presse à l’issue du Conseil des ministres. « Des individus radicalisés en provenance de nombreux continents rejoignent Daech (acronyme arabe de l’organisation Etat islamique, ndlr), l’Etat islamique. Beaucoup d’entre eux viennent de nombreux pays d’Europe, pas seulement de France ou de Belgique. Il y a aussi de nombreux francophones et on sait que les combattants se regroupent souvent en fonction de leur langue, pour se former et préparer des actions terroristes sur notre sol », a poursuivi Manuel Valls. « Le devoir de vérité, c’est de répéter que la menace n’a jamais été aussi élevée. Le devoir de vérité, c’est de dire que nous devons faire face à une guerre, une guerre contre le terrorisme, contre le djihadisme, contre l’islamisme radical », a-t-il dit.

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