Archive pour le Tag '1000'

Page 2 sur 4

Consommation-Yaourts : des additifs et du sucre….. du lait et 1000 kms de transport

Consommation-Yaourts : des additifs et du sucre….. du lait et 1000 kms de transport

 

Le yaourt n’est pas évidemment le produit alimentaire le plus élaboré, pourtant il est victime de manipulations chimiques nuisibles à la santé sans parler de son impact carbone considérable puisque le yaourt consomme 1000 km de transport pour sa confection et sa distribution. Il existe seulement cinq sites de production par exemple en France pour Danone. C’est le  résultat de la chimie alimentaire (on compte 1200 types de yaourts environ) d’une part et de l’éclatement des processus de production et de distribution d’autre part. Des yaourts qui sont bourrés ingrédients, d’additifs, de sucres ou d’édulcorants présumés cancérigènes. Ils contiennent aussi du lait mais jusqu’à 30% d’ajouts divers et variés. D’après une étude faite auprès d’internautes, en moyenne, les yaourts contiennent  3,8 additifs. On imagine le nombre d’additifs invraisemblables concernant d’autres produits alimentaires plus sophistiqués. Ce sont les yaourts aromatisés (au moins jusqu’à 4 fois plus chers évidemment) qui sont visés. Théoriquement les additifs sont interdits dans la production française de yaourts, mais un décret de 1988 autorise l’ajout d’arômes au lait fermenté et, dans la limite de 30% du produit fini, de « sucres et autres denrées alimentaires conférant une saveur spécifique ».  En particulier, certains produits destinés aux enfants se révèlent bourrés d’acidifiants, d’épaississants et autres colorants. Ainsi, les M&M’s Mix de Danone contiennent pas moins de 16 additifs différents. Méfiance également sur les produits minceur: ils recourent aux édulcorants pour remplacer le sucre. Les yaourts aux fruits à 0% de matières grasses de JanJac utilisent ainsi 16 additifs dans leur composition, dont de l’aspartame et de l’acésuflame. Ce dernier est classé comme « probablement cancérigène » par l’Association pour la recherche thérapeutique anticancéreuse (ARTAC). L’acésuflame est présent dans près de 5% des yaourts de notre échantillon. A noter l’acide carminique, issu de chenilles, un allergène notable. Les laitages sont pleins de bonnes bactéries, mais attention aux sucres. À l’exception des yaourts natures, les yaourts aux fruits ou aromatisés sont remplis de sucres ajoutés. Ils représentent entre 4% et 11% du produit fini des yaourts de notre échantillon. Par exemple, les 268 yaourts aromatisés recensés sur le site comptent en moyenne 14,6g de sucre pour un pot classique de 125g. Cela revient à avaler deux morceaux de sucre et demi par dessert. Pour rappel, l’OMS recommande de limiter l’apport en sucres à moins de 5% de la ration énergétique totale, soit à 25 grammes. Prendre des yaourts diététiques sans matières grasses ne garantit pas non plus l’absence de sucres ajoutés. Les 133 produits de cette catégorie affichent neuf grammes de sucre par pot en moyenne, l’équivalent d’un morceau de sucre et demi. Pour éviter de manger trop sucré, il faut donc privilégier les yaourts natures.

 

Scandale pharmaceutique-Novartis et Roche : un traitement oculaire de 30 € facturés à plus de 1000 euros !

Scandale pharmaceutique-Novartis et Roche : un traitement oculaire de 30 € facturés à plus de 1000 euros !

Il est clair que dans une société où la santé 30 une place majeure dans les préoccupations et le budget des ménages, l’industrie pharmaceutique peut réaliser des profits assez incroyables. Des profits par exemple qui peuvent expliquer l’incroyable opposition au professeur Raoul qui proposé un traitement à quelques ‘euros ( la quinine employée depuis des dizaines d’années en Afrique notamment pour lutter contre le palu).

Alors que le laboratoire américain Gilead a ainsi fixé le prix du remdesivir à 390 $ par flacon dans les pays développés, portant le prix total d’un traitement avec l’antiviral – traitement de 5 jours avec 6 flacons – à 2 340 $ (2 085 €) par patient. Notons que le traitement du laboratoire américain n’a pas fait la preuve d’une efficacité plus grande que l’Hydro chloroquine de Raoult. À ce jour il n’y a aucun traitement spécifiquement dédié aux virus dont l’efficacité soit reconnue scientifiquement au plan mondial. Le dérapage des prix vient toutefois d’être sanctionné par les autorités françaises à propos d’un médicament de 30 € facturés plus de 1100 € pour traiter une maladie oculaire. L’Autorité de la concurrence française a en effet prononcé mercredi, une sanction de 444 millions d’euros, l’une des plus importantes de son histoire, contre les laboratoires Novartis, Roche et Genentech.

Les médicaments en cause permettent de lutter contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), la maladie oculaire la plus répandue chez les plus de 50 ans, et la plus grave maladie oculaire dans les pays occidentaux. Elle peut mener à la cécité. Longtemps, un seul médicament a permis de la traiter : le Lucentis, fabriqué par le laboratoire américain Genentech, exploité et vendu par Novartis à 1 161 euros l’injection au moment des faits (aujourd’hui la Sécurité sociale a réussi à faire baisser le prix à 890 euros.

Puis, des médecins se sont rendu compte qu’un autre médicament, l’Avastin, permettait aussi de traiter la DMLA. Ce médicament fabriqué aussi par Genentech, et exploité par Roche, visait originellement à combattre le cancer. Et il coûte 30 fois moins cher : 30 à 40 euros l’injection. Les autorités publiques de nombreux pays ont donc lancé des projets de recherche pour tester l’efficacité de l’Avastin contre la DMLA, afin d’encadrer et développer cette utilisation.

Les trois laboratoires ont alors lancé une vaste campagne de communication et de dénigrement de l’Avastin qui a duré plusieurs années et qui a tué la vente de l’Avastin.

Novartis et Roche : un traitement oculaire de 30 € facturés à plus de 1000 euros !

Novartis et Roche : un traitement oculaire de 30 € facturés à plus de 1000 euros !

Il est clair que dans une société où la santé 30 une place majeure dans les préoccupations et le budget des ménages, l’industrie pharmaceutique peut réaliser des profits assez incroyables. Des profits par exemple qui peuvent expliquer l’incroyable opposition au professeur Raoul qui proposé un traitement à quelques ‘euros ( la quinine employée depuis des dizaines d’années en Afrique notamment pour lutter contre le palu)

Alors que du  laboratoire américain Gilead a ainsi fixé le prix du remdesivir à 390 $ par flacon dans les pays développés, portant le prix total d’un traitement avec l’antiviral – traitement de 5 jours avec 6 flacons – à 2 340 $ (2 085 €) par patient. Notons que le traitement du laboratoire américain n’a pas fait la preuve d’une efficacité plus grande que l’Hydro chloroquine de Raoult. À ce jour il n’y a aucun traitement spécifiquement dédié aux virus dont l’efficacité soit reconnue scientifiquement au plan mondial. Le dérapage des prix vient toutefois d’être sanctionné par les autorités françaises à propos d’un médicament de 30 € facturés plus de 1100 € pour traiter une maladie oculaire. L’Autorité de la concurrence française a en effet prononcé mercredi, une sanction de 444 millions d’euros, l’une des plus importantes de son histoire, contre les laboratoires Novartis, Roche et Genentech.

Les médicaments en cause permettent de lutter contre la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA), la maladie oculaire la plus répandue chez les plus de 50 ans, et la plus grave maladie oculaire dans les pays occidentaux. Elle peut mener à la cécité. Longtemps, un seul médicament a permis de la traiter : le Lucentis, fabriqué par le laboratoire américain Genentech, exploité et vendu par Novartis à 1 161 euros l’injection au moment des faits (aujourd’hui la Sécurité sociale a réussi à faire baisser le prix à 890 euros.

Puis, des médecins se sont rendu compte qu’un autre médicament, l’Avastin, permettait aussi de traiter la DMLA. Ce médicament fabriqué aussi par Genentech, et exploité par Roche, visait originellement à combattre le cancer. Et il coûte 30 fois moins cher : 30 à 40 euros l’injection. Les autorités publiques de nombreux pays ont donc lancé des projets de recherche pour tester l’efficacité de l’Avastin contre la DMLA, afin d’encadrer et développer cette utilisation.

Les trois laboratoires ont alors lancé une vaste campagne de communication et de dénigrement de l’Avastin qui a duré plusieurs années et qui a tué la vente de l’Avastin.

 

Daher: moins de 1000 licenciements ?

Daher: moins de 1000 licenciements ?

Le directeur général de Daher Didier Kayat explique dans une interview accordée à La Tribune qu’il compte bien sauver le maximum d’emplois et passer sous la barre des 1.000 licenciements en France. Cette crise violente va faire perdre à Daher entre 300 et 400 millions d’euros de chiffre d’affaires et entre 80 à 100 millions d’EBITDA et d’EBIT en 2020.

 

Cette journée était à la fois importante et douloureuse pour le groupe Daher avec le coup d’envoi du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE). Quel est l’impact de la crise sur Daher ?


DIDIER KAYAT : 
Face à une crise violente et inédite, Daher doit faire face à une baisse brutale d’activité que nous estimons à 40% sur l’année 2020. Nous allons donc perdre de 300 à 400 millions de chiffre d’affaires et de 80 à 100 millions d’EBITDA et d’EBIT cette année. Le groupe perd de l’argent tous les jours, je suis donc obligé de réagir en traitant deux sujets : la capacité industrielle et le dimensionnement des effectifs par rapport à la charge prévisionnelle de l’entreprise. Pendant la crise, nous avons constaté une surcapacité industrielle de 45%. Cela veut dire que nos usines ne tournent aujourd’hui en moyenne qu’à 55% de leurs capacités. Notre usine de Nantes (thermoplastique pour l’A350) n’est encore aujourd’hui qu’à 25%. Dans deux à trois ans, en sortie de crise, Daher aura encore un tiers de surcapacités industrielles si on ne fait rien. Nous avons clairement un problème de surcapacités industrielles en France et nous devons adapter le groupe à sa charge prévisionnelle.

Qu’allez-vous faire pour absorber cette surcapacité industrielle ?
Après avoir étudié tous les scénarios possibles, nous avons proposé aujourd’hui aux partenaires sociaux de nous désengager de l’usine d’aérostructures de Saint-Julien-de-Chédon (région Centre, ndlr) tout en recherchant activement un repreneur pour ce site. A sa fermeture, nous privilégions le scénario d’une cession. Nous avons déjà des marques d’intérêt pour cette usine. Sur une période de deux ans, nous allons progressivement transférer un certain nombre d’activités de ce site vers nos usines de Tarbes et de Nantes. Nous avons besoin de deux ans pour effectuer ce transfert. Cette usine sera disponible fin 2022 pour un repreneur au moment du redémarrage des cadences dans l’aéronautique. Cela peut également permettre de limiter l’impact sur l’emploi de ce site, qui emploie 300 personnes environ, dont 200 compagnons et 100 cols blancs.

Confirmez-vous les chiffres de 1.300 CDI supprimés, qui ont circulé ces dernières semaines ?
Sur le volet emploi, nous avons déjà traité 400 départs au sein de nos sites à l’étranger (États-Unis, Mexique, Maroc). Nous avons également dû nous séparer des intérimaires : de 1.700  environ, il n’y en aura plus que 300 en juillet. Enfin, nous avons lancé aujourd’hui avec les organisations syndicales des négociations sur un Plan de sauvegarde l’emploi (PSE), qui vont durer six mois.

Allemagne : un plan de relance de 130 milliards qui s’ajoutent aux 1000 milliards déjà prévus

Allemagne : un plan de relance de 130 milliards qui s’ajoutent aux 1000 milliards déjà prévus

Il est clair que l’Allemagne a pris la mesure de l’ampleur des conséquences désastreuses de la crise sanitaire. C’est pourquoi elle a d’abord décidé d’un plan de relance de 1000 milliards auxquels s’ajoutent maintenant un plan de 130 milliards. Un double objectif , sauver le maximum d’entreprises de la défaillance et relancer une économie largement affectée par la faiblesse de croissance de l’Europe mais aussi par la réduction de la demande en Chine et aux États-Unis. «La taille du plan de relance sera de 130 milliards d’euros pour les années 2020-2021, dont 120 milliards seront dépensés pour le gouvernement fédéral», a affirmé Angela Merkel lors d’une conférence de presse à l’issue de deux jours de réunion entre conservateurs et sociaux-démocrates, les partenaires de la coalition gouvernementale.

«Nous avons donc un plan de relance économique, un plan pour l’avenir et, bien sûr, en plus de cela, nous nous occupons maintenant de notre responsabilité pour l’Europe et de la dimension internationale», s’est-elle félicitée. Même si l’Allemagne a été jusqu’à présent moins frappée que ses voisins par la pandémie sur le plan humain, avec quelque 8.500 morts, son économie, fortement dépendante des exportations a, elle, été fortement secouée.

Parmi les mesures annoncées figurent, outre la baisse temporaire de la TVA et des transferts de dettes des communes vers l’État fédéral, une allocation de 300 euros par enfant pour les familles ou encore de nouvelles aides pour les entreprises en difficulté. Le point le plus discuté fut la mise en place d’une prime à l’achat pour soutenir le secteur automobile, pratiquement à l’arrêt depuis plusieurs mois.

Les membres de la «grande coalition» se sont prononcés contre une prime à l’achat de voitures à essence ou diesel à faibles émissions. En revanche, la prime à l’achat d’un véhicule électrique sera doublée, passant de 3.000 à 6.000 euros.

Ce plan de relance s’ajoute à l’énorme plan de plus de 1.000 milliards d’euros mis en place en mars, au plus fort de la pandémie, prévoyant des aides aux entreprises et des milliards d’euros de prêts garantis. Alors que l’Allemagne a vu son taux de chômage continuer à grimper en mai, à 6,3%, poussant les entreprises à solliciter le chômage partiel pour plus de 11 millions de salariés depuis mars, le gouvernement a voulu apporter à nouveau son soutien aux entreprises en difficulté.

Angela Merkel a justifié ces aides pour soutenir les millions de travailleurs actuellement au chômage partiel: «cela montre combien l’ensemble (de l’économie) est fragile et qu’il est nécessaire de réussir à stimuler l’économie pour que les emplois soient assurés».

 

 

Coronavirus: Royaume-Uni: près de 1000 décès en 24 heures

Coronavirus: Royaume-Uni: près de 1000 décès en 24 heures

 

Comme aux États-Unis, la prise en charge encore plus tardive qu’ailleurs du Coronavirus se traduit par des chiffres de mortalité particulièrement inquiétants.

L’épidémie a fait encore 888 morts de plus en 24 heures dans les hôpitaux du Royaume-Uni, ce qui porte le total à 15.464 décès, a annoncé samedi le ministère de la Santé, dont le bilan porte sur la situation le 17 avril à 16h00 GMT. Des chiffres qui ne intègrent pas encore ce des maisons de retraite où on s’attend à une véritable hécatombe.

Le bilan quotidien le plus lourd a été atteint le 9 avril avec 980 décès. Il est resté inférieur à 800 une partie de la semaine mais a repassé cette barre depuis mercredi.

Coronavirus France: 1000 cas en plus ( 7.730 cas confirmés)

Coronavirus France: 1000 cas en plus  ( 7.730 cas confirmés)

 

Les pouvoirs publics annoncent 1000  supplémentaires pour la journée d’hier (en tout 7730 cas au lieu de 6 633). Un chiffre forcément très approximatif puisqu’il s’agit seulement de cas confirmés. C’est-à-dire de cas ayant fait l’objet d’une analyse. Alors qu’ on a cessé de procéder massivement à des analyses pour les réserver au cas les plus graves. Du coup, ces chiffres constituent des statistiques un peu à la chinoise sans doute pour montrer que la politique de prévention porte un peu ses fruits. Ce qui évidemment est très prématuré car il faudra de l’ordre  d’un mois pour vérifier si effectivement le virus commence à être maîtrisé. Officiellement donc le nombre de cas confirmés de contamination par le nouveau coronavirus a progressé de 16,5% ces dernières 24 heures en France, qui recense désormais 7.730 cas, a annoncé mardi soir le directeur général de la Santé, le Pr Jérôme Salomon.

Le pays compte également 27 décès de plus, ce qui porte le bilan à 175 morts contre 148 la veille, soit une hausse de 18%. “Le nombre de cas double tous les trois jours”, a précisé le Pr Salomon. Le directeur général de la Santé a précisé que 2.579 patients étaient hospitalisés, dont 699 cas graves en réanimation.

Cinq mille personnes sont guéries ou confinées à domicile.

Coronavirus : les rassemblements de plus de 1000 personnes interdits en France

Coronavirus : les rassemblements  de plus de 1000 personnes interdits en France

Cette fois il semblerait que la France tente de mettre fin à ses contradictions en matière de rassemblement car jusque-là la limite de 5000 personnes était prise en compte dans certains cas et pas dans d’autres notamment lors de certaines manifestations sportives. On descend la limite à 1000 personnes et pour toutes les activités y compris le transport ainsi de nombreuses manifestations commerciales, touristiques , sportives  devraient être annulées.

Le  virus se développe à une vitesse inquiétante passant nettement la barre des 1000 infectés (1126 contaminées officiellement mais sans neuf selon le Figaro. 19 personnes sont décédées. Parmi les pays les plus touchés, on compte évidemment la Chine mais aussi l’Iran et l’Italie. Ce dernier pays a pris également des mesures radicales: Le nord de l’Italie en quarantaine. Face aux 5883 cas et 233 décès liés au coronavirus, le gouvernement italien a placé en quarantaine une vaste zone dans le nord du pays, qui comprend notamment les villes de Milan et Venise.

France Coronavirus: les 1000 cas dépassés

France Coronavirus: les 1000 cas dépassés et vers une situation à l’italienne

 

D’après les chiffres officiels on est passé de 949 qu’à à 1.126 cas de contamination au coronavirus dimanche par rapport à samedi ; on compte désormais 19 décès liés à la maladie, selon un bilan publié par Santé Publique France. Ce qui est inquiétant surtout c’est la vitesse de propagation du virus notamment en Île-de-France. Ce dimanche, 65 nouveaux cas de Coronavirus Covid-19 ont été confirmés depuis la veille à 18h en Île-de-France. Au total, 243 cas ont été dépistés. Parmi eux, 226 Franciliens dont 26 vivant à Paris, 12 en Seine-et-Marne, 13 dans les Yvelines, 6 dans l’Essonne, 19 dans les Hauts-de-Seine, 16 en Seine-Saint-Denis, 13 dans le Val-de-Marne, 39 dans le Val-d’Oise, et 82 dont le lieu de résidence demeure inconnu. Les 17 cas restants viennent du reste de la France. La France est atteinte à peu près dans les mêmes proportions que l’Allemagne mais heureusement encore loin de l’Italie. Ceci étant  un scénario à l’italienne n’est pas à exclure dans l’hexagone . À noter qu’en France la propagation et surtout très élevée en région parisienne et dans l’Est de la France.

Chine Coronavirus: 100 ou 1000 cas supplémentaires ?

Chine  Coronavirus: 100 ou 1000 cas supplémentaires ?

 

Depuis que l’épidémie a gagné tous les continents, la Chine se fait très discrète sur l’évolution de sa situation sanitaire. Plus que discrète même autoritaire car elle a interdit la plupart des informations relatives à cette question sur les réseaux sociaux. Curieusement Les autorités sanitaires chinoises ont déclaré mercredi avoir recensé la veille 119 nouveaux cas de contamination au coronavirus et 38 décès supplémentaires liés à l’épidémie en Chine continentale.

Or c’est à peu près le même nombre de cas nouveaux dans des pays qui comptent moins de 100 millions d’habitants quand la Chine en compte environ 1 500 000 000. Certains objecteront que les mesures de confinement ont produit leurs effets mais il faut aussi prendre en compte la dimension d’un pays qui est à peu près à l’échelle d’un continent. L’organisation mondiale de la santé qui se faisait le porte-parole complaisant de la Chine pour faire le point dans ce pays ne dit d’ailleurs plus grand-chose. Pas étonnant car elle a multiplié les contradictions à ce sujet. Considérant même au départ que la situation était sous contrôle lui sous l’effet du développement de l’épidémie que la Chine parvenait à maîtriser le nouveau virus.

La vérité c’est que personne ne connaît exactement le nombre de personnes affectées et le nombre de victimes. Dans son point quotidien, la Commission nationale de la santé a pourtant indiqué que le bilan pour l’ensemble du pays s’élevait désormais à 2.981 décès et 80.270 cas d’infection depuis que l’épidémie s’est déclarée dans la ville de Wuhan en décembre dernier.

Parmi les nouveaux décès, 37 ont été signalés dans la province de Hubei, dans le centre du pays, berceau de l’épidémie.

1000 milliards pour la croissance verte ou le marché ?

seul 

1000 milliards de l’Europe confiés au marché ou une autre régulation ? Michael Vincent, auteur du livre Le banquier et le citoyen, et Nancy Yuk, co-fondatrice de  l’association Greentervention, viennent de publier pour le compte de la Fondation Jean-Jaurès une note sur le Green New Deal porté par la nouvelle commission européenne concernant les investissements verts.

« Les élections européennes de 2019 ont montré une percée verte rendant la question écologique incontournable pour la Commission européenne. L’idée d’un Green Deal ou Pacte vert pour répondre à cette attente s’est très vite imposée, d’abord via le travail collectif lancé de longue date par les ONG (Climate Action Network (CAN), European Environmental Bureau (EEB), Fondation Nicolas Hulot (FNH), Finance Watch, Greentervention, Positive Money, World Wildlife Fund (WWF)) engagées sur le climat (voir le rapport Le Green Deal européen : une occasion de changer la donne), puis directement par la Commission européenne, marquant le début du mandat de la présidente Ursula von der Leyen. L’ensemble du spectre politique semble s’approprier le concept, tout comme l’idée d’une Banque du climat. Véritable « mot-valise », cet outil recouvre des réalités très différentes, dont les détails sont à examiner avec soin. Mais une chose est sûre, le Pacte vert reposera sur deux jambes : un financement privé et un financement public.

La transition écologique peut-elle être réalisée purement et simplement par le marché avec un prix du carbone comme incitation ?

Si le marché est nécessaire, les conditions à remplir pour garantir son efficacité ne sont pas remplies. Pour faire émerger un prix carbone, un accord mondial doit être trouvé, mais les aléas du marché carbone européen tout comme l’échec de la COP25 de Madrid en 2019 en souligne les difficultés.

Surtout, pour être suffisante, un « prix carbone » suppose de lever de nombreuses incertitudes sur le comportement rationnel des agents économiques, l’acceptabilité politique et sociale ou encore la solidité des partenariats internationaux, alors que les objectifs écologiques ne sont pas toujours compatibles avec ceux du privé.

Laisser le marché faire seul, c’est prendre le risque d’une transition à deux vitesses qui ne profite qu’à celles et ceux qui peuvent se l’offrir : la précarité énergétique concerne 11,6% des Français, souvent les plus modestes, qui y consacrent 8% de leur revenu

Risque climatique. Devant l’effort à consentir, l’investissement privé est absolument nécessaire : on observe aujourd’hui un déficit d’investissement privé dans des projets d’ampleur, novateurs mais plus risqués, dans une logique d’aversion au risque et de gain court-terme. C’est la « tragédie des horizons » mentionnée par Mark Carney, alors gouverneur de la Banque d’Angleterre et président du Financial Stability Board (FSB) en 2015 : le risque climatique dépasse les horizons des acteurs et des cycles économiques, des placements et des mandats politiques ou publics. Pourtant, les opportunités offertes par les taux bas et l’afflux de liquidités offerts par les banques centrales ne sont pas exploitées, ce qui n’est pas sans compter certains effets pervers.

La politique monétaire accommodante actuelle réduit les marges d’action des banques centrales en cas de crise. Le corollaire est le maintien sous perfusion d’entreprises non efficientes : le nombre d’entreprises « zombies » est en hausse dans les pays de l’OCDE, entre 6 et 13 % fin 2018 contre 1% fin 1999.

La recherche de rendement renforce « l’addiction » paradoxale des investisseurs aux industries les plus polluantes au détriment des opportunités plus « propres ». Banques, assureurs ou fonds de pension s’orientent vers des actifs considérés plus sûrs et rentables mais liés aux industries fortement émettrices de CO2. Face aux ressources pétrolières limitées, aux coûts élevés de production, à une demande accrue en énergie propre, est-il toujours rationnel de ne pas massivement investir dans les alternatives énergétiques de long terme ? Ces actifs ne sont-ils pas « surévalués » comme l’étaient les Collaterized Debt Obligations (CDOs), des subprimes il y a quinze ans, car n’intégrant pas le risque carbone ? Le montant des actifs condamnés au rebut une fois la transition engagée s’estime pourtant entre 12 000 et 20 000 milliards de dollars…

Laisser le marché faire seul, c’est aussi prendre le risque d’une transition à deux vitesses qui ne profite qu’à celles et ceux qui peuvent se l’offrir : la précarité énergétique concerne 11,6% des Français, souvent les plus modestes, qui y consacrent 8% de leur revenu.

Le choix ne se porte pas sur du « tout privé » ou « tout public » mais sur une complémentarité des efforts : les chiffres d’I4CE (Institut de l’économie pour le climat) montrent un déficit d’investissement vert privé comme public. Ménages, secteur public et entreprises n’ont réalisé que 45 milliards d’euros d’investissements en faveur du climat en 2018, contre 67 milliards pour les investissements fossiles.

La proposition d’Ursula von der Leyen repose sur le potentiel du marché unique, en facilitant le financement via les marchés européens. Avec l’idée de convertir la Banque européenne d’investissement (BEI) en Banque du climat, il s’agit d‘orienter les investissements vers des infrastructures, la recherche et développement, et des projets innovants tendant vers la neutralité carbone. Plusieurs aspects du volet financier méritent d’être soulignés.

Enveloppe Green Deal de la Commission ou investissements de la BEI, la répartition public/privé et le recours à l’emprunt demeurent extrêmement flous. D’abord, la Commission mentionne 1000 milliards d’euros sur la décennie, soit 100 milliards par an. Pour la BEI spécifiquement, la Commission évoque un doublement des financements pour le climat. L’institution bancaire parle de son côté de « mobiliser 1 000 milliards [...] au cours de la décennie 2021-2030 », dont 100 milliards pour le Just transition Fund. La Commission participerait-elle davantage aux projets BEI en multipliant par deux les financements ou est-ce un doublement de son budget (soit 32 milliards en 2019) et un abondement par le privé pour le restant ? S’agit-il de financements « neufs » ou de réallocation de financements ?

Derrière l’effet d’annonce reste la réalité : les propositions sont bien en-deçà des besoins. La Commission européenne estime déjà qu’une augmentation de l’investissement à 260 milliards d’euros par an est nécessaire.

De surcroît, l’effort d’investissement ne doit pas occulter la nécessité de réinventer nos modes de consommation, favoriser la recherche, explorer des solutions encore inconnues et donc financer des projets plus hétérodoxes. La problématique ne s’arrête pas à signaler d’un point de vue « macro » où l’argent doit aller – ce que vise la taxonomie verte (système de classification d’activités économiques considérées comme durables) en cours de développement en Europe. Qui dit impulsion « publique » pose de facto la question des échelles et de gouvernance. Le pilotage Commission/BEI doit résister à la tentation d’une action « top down » : l’action publique doit coordonner la dimension territoriale, nationale et européenne car le défi est par essence transnational, mais les leviers d’action souvent locaux.

Comment réinventer la ville autour d’une nouvelle mobilité urbaine, tels qu’un réseau de transport multimodal intégrant l’intelligence artificielle ? Comment réhabiliter le bâti et permettre à une copropriété déjà en quasi-faillite de financer la rénovation des logements pour réduire le nombre de « passoires thermiques » ? Comment moderniser une agriculture pour tous favorisant un mode de production protégeant l’environnement et ses êtres vivants ?

L’effort de coordination est crucial : si l’articulation privé-public est maintes fois soulignée, elle doit aussi se faire au niveau institutionnel et entre les Etats membres pour agir d’une seule voix. Il est regrettable que l’objectif de neutralité carbone pour 2050 « endossé » par le Conseil européen du 13 décembre 2019 se fasse sans la Pologne, alors que la Hongrie et la République tchèque n’ont pu être convaincues qu’in extremis.

Si nous devons saluer les dernières annonces qui semblent enfin montrer une volonté politique, la prudence reste de mise. L’ombre de l’immobilisme guette alors que l’inaction n’est pas une option – nous avons trop à perdre collectivement. 2019 s’est révélée être l’année de la prise de conscience du dérèglement climatique : que 2020 soit celle de l’action concrète pour la transition écologique et solidaire. »

Hôpital: grève administrative de 1000 médecins

Hôpital:  grève  administrative de 1000 médecins

La grève administrative des médecins hospitaliers prend de l’ampleur et va forcément créer une immense pagaille dans la gestion financière des établissements concernés. En cause évidemment les services d’urgence en pleine crise et d’une façon générale la gestion plus globale des établissements. De façon encore plus générale,  c’est tout le système de santé qu’il convient de revoir. La priorité des priorités est sans doute celle des urgences.

 

 Il est clair que les services d’urgence des hôpitaux sont dans une situation catastrophique. D’une certaine manière, ces services sont le réceptacle d’une bonne partie de la crise du système de santé. En raison des énormes progrès de la médecine, on a surtout développé les innombrables spécialités au détriment des généralistes puisque dans le même temps le numerus clausus bloquait  le nombre global de médecins. En outre,  la fonction de généralistes continue d’être sous-évalue et mal rémunérée. S’y ajoutent des considérations sociétales qui rendent la session profession de généralistes peu attrayantes. La situation n’est pas prête de changer rapidement car même sans numerus clausus il faudra attendre une douzaine d’années pour que les nouveaux étudiants en médecine soit opérationnels. En outre on n’évitera sans doute pas la nécessité de réguler l’ouverture de cabinets médicaux. Notons la contradiction entre les pharmacies dans l’implantation est régulée et les cabinets médicaux. Ajoutons à cela les critères bureaucratiques de la sécurité sociale qui pèse de tout son poids pour réduire la présence médicale locale afin d’espérer hypothétiques économies. La conséquence,  c’est que les patients sont à 90 % orientés vers des services d’urgence qui n’ont pas été conçues pour cela.

Avec une fréquentation qui a doublé en vingt ans, à 21 millions de passages, les urgences sont devenues le lieu de cristallisation des dysfonctionnements du système de santé. «Leurs difficultés ne peuvent être résolues si on se cantonne à des plans “pansements”, sans s’intéresser ni à l’amont ni à l’aval», affirme Frédéric Valletoux, président de la Fédération des hôpitaux de France (FHF). Pour la FHF, il faut un plan d’actions global qui dépasse l’hôpital. D’une part en incitant les médecins de ville libéraux à renforcer la permanence des soins, en clair leur disponibilité, alors que l’obligation de faire des gardes a été supprimée en 2003. D’autre part, la FHF se bat contre les plans d’économies qui ont conduit les pouvoirs publics à imposer des fermetures de lits, «alors que ces lits font gravement défaut pour accueillir les patients et désengorger les urgences». Mais la crise hospitalière est plus globale. En effet il y a une évolution des pathologies notamment du au vieillissement de la population, une extraordinaire avancée des thérapies plus efficaces, plus complexes mais aussi beaucoup plus coûteuse. On ne peut faire non plus l’impasse sur les insuffisances de gestion interne car tout le personnel n’est pas forcément soumis au stress des infirmières des urgences. Les hôpitaux sont devenues des sortes d’usines où cohabitent des services qui collaborent peu entre eux. Des sortes de superstructures s’installent et pour pallier les dérapages financiers , on tente d’instaurer des méthodes de gestion du privé notamment la tarification à l’acte qui conduit à des gaspillages supplémentaires. Sans parler de la bureaucratie qui demande aux médecins autant de temps sinon plus que le travail médical proprement dit. Bref des audits seraient urgent pour  revoir le fonctionnement de nos établissements, les besoins réels de financement mais d’une façon plus générale les conditions de fonctionnement du système de santé. En attendant les médecins hospitaliers ont décidé de faire la grève administrative

La liste des médecins ayant abandonné leurs fonctions administratives est en constante augmentation depuis la publication de la tribune, le 15 décembre, dans Le Journal du dimanche. En moins de dix jours, la pétition est passée de 600 à plus de 1 000 signataires, ce qui représente « environ 10% des chefs de service toutes spécialités et services confondus sur l’ensemble du territoire », confirme André Grimaldi.

Tous se disent déçus jusqu’à présent des réponses de la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, face à la crise dans les hôpitaux. « Le plan du gouvernement est très très faible, c’est simplement un plan de communication », analyse le professeur d’endocrinologie, qui avait cru en la ministre lorsqu’elle est arrivée au gouvernement. 

Dans le viseur des chefs de service, les rallonges budgétaires avancées par Agnès Buzyn. « On nous a parlé de 1,5 milliard sur trois ans. Mais en réalité, ces nouvelles dotations correspondent à 200 000 euros de plus par an seulement »,

 

Retraites: Le point indexé mais sur quel niveau , 1000 ou 1400 euros ?

Retraites: Le point indexé  mais sur quel  niveau , 1000 ou 1400 euros ?

 

Bribe par bribe, le gouvernement lâche  des informations sur le futur régime de retraite . Le problème, c’est que souvent ces bribes sont contradictoires. Même après l’intervention prévue mercredi pour le Premier ministre, de nombreuses interrogations vont demeurer dues en particulier à des contradictions mêmes au sein du gouvernement. Hier , le gouvernement et a indiqué que  l’indexation de la retraite serait calculée sur les salaires. Il s’agit d’une information qui n’est pas négligeable. Rappelons toutefois que le système actuel est fondé sur un principe d’indexation sur l’inflation depuis 1 993. Le problème c’est que cette indexation n’a pas été respectée et que les pensions ont été figées pendant plusieurs années. On peut donc décider d’un principe et y déroger ensuite pour de nombreuses raisons. L’autre question fondamentale qui se pose est de savoir sur  quel niveau se fondera cette indexation. Or il semble bien que l’objectif essentiel de la réforme des retraites au-delà caractère plus ou moins universel, c’est de faire diminuer le niveau moyen des retraites. Jean Peyrelevade sur LCI un spécialiste de la question à d’ailleurs affirmé que cette baisse était incontournable et qu’elle attendrait 25 % d’ici 2050, soit en moyenne 0,5 % par an . Une diminution qui serait considérable en valeur absolue si l’inflation continuait d’être faible aujourd’hui. Il est clair que l’indexation produira des effets différents selon que le niveau moyen de la retraite sera de 1000 € , comme prévu en 2050,  ou 2400 € environ comme actuellement (autour de 1000 € seulement pour les femmes). Le gouvernement garantit pourtant que la valeur du point dans le futur système universel de retraites sera indexée sur les salaires, a déclaré mardi le haut-commissaire aux retraites, Jean-Paul Delevoye.

“Nous allons apporter un certain nombre de garanties sur quelques dispositifs : le point évoluera – valeur d’achat et valeur de service – sur les salaires”, a-t-il dit à la veille des annonces du Premier ministre Edouard Philippe. Le système actuel est indexé sur l’inflation depuis 1993.

“C’est une avancée considérable qui a un impact extrêmement positif sur les fonctionnaires (…) et un impact considérable pour les salariés du privé et les indépendants”, a dit Jean-Paul Delevoye lors de la séance des questions au gouvernement.

Retraites Enseignants: une garantie de 1000 euros par mois !

Retraites Enseignants: une garantie de 1000 euros par mois !  

Comme Kaas Tanner, le ministre de l’éducation vient aussi d’adresser de toute urgence une lettre aux fonctionnaires de son ministère. Le problème c’est que cette lettre n’est guère rassurant. On sait en effet que les conséquences de la réforme pourront se traduire mécaniquement par des baisses de 600 à 1000 € par mois.  pour les retraités de l’éducation nationale. À moins évidemment d’augmenter de manière très substantielle les rémunérations, ce qui n’est prévu que progressivement; actuellement respons2 308 euros en moyenne par mois dans le premier degré et 2 781 euros dans le second. Par exemple par rapport à l’Allemagne ils sont payés moitié moins ! En compensation partielle en quelque sorte , il bénéficie d’une retraite calculée sur en gros 75% de  leur dernier salaire  (Leur pension est en moyenne de 2 603 euros brut par mois (2 054 euros dans le premier degré et 2 850 euros dans le second degré) et ils partent à la retraite à 61,3 ans en moyenne dans le premier degré et à 62,4 ans dans le second degré.  La lettre est arrivée dans les boîtes mail des quelque 850 000 enseignants de l’Education nationale, mardi 3 décembre. Leur ministre, Jean-Michel Blanquer, a tenu à leur adresser un courrier, afin de « partager le sens du projet de réforme des retraites« , et de les rassurer, à la veille d’une mobilisation annoncée massive contre ce projet.

Sur la réforme des retraites, ma lettre aux Professeurs:

-les pensions ne baisseront pas.
-Pour y arriver, les rémunérations augmenteront sur l’ensemble de la carrière.

C’est l’objet du dialogue social qui est mené sur cette question depuis la rentrée: https://t.co/IMMaa7HTNW

— Jean-Michel Blanquer (@jmblanquer) December 4, 2019

Dans cette lettre, le ministre de l’Education nationale promet à l’ensemble des personnels enseignants « une revalorisation salariale permettant de garantir un même niveau de retraite pour les enseignants que pour des corps équivalents de la fonction publique ». Il assure que cette réforme présente, pour l’ensemble des fonctionnaires, « un progrès », du fait d’une cotisation sur l’ensemble de leur rémunération (y compris les primes), et de la prise en compte de la pénibilité dans la fonction publique.

Mais le message, communiqué à deux jours d’une grève qui s’annonce particulièrement suivie dans l’Education nationale, a été mal reçu par bon nombre d’enseignants. Sur Twitter, des internautes n’ont pas caché leur colère à la lecture, notamment, de cet extrait de la lettre présentant la réforme : « Nous mettrons en place un minimum de pension à 1 000 euros par mois pour ceux qui ont une carrière complète. » 

Le ministre nous écrit. Il nous promet une pension #retraites de 1000 € minimum pour ceux qui ont une carrière complète, soit 43 ans ! C’est une blague ? Rendez-vous le #5decembre #grevedu5decembre pic.twitter.com/OTyr2ZpBFj

— Joël Mariteau (@James_Tib_Kirk) December 3, 2019

Dans son courrier, Jean-Michel Blanquer se veut rassurant sur cette question des revenus des enseignants. Beaucoup d’entre eux craignent que cette réforme ne les dévalorise : elle prendra en compte l’ensemble de leur carrière et non plus leurs six derniers mois de travail, mieux rémunérés. Le haut-commissaire aux Retraites, Jean-Paul Delevoye, avait lui-même reconnu que « les enseignants sont pénalisés si nous appliquons sans correction le système ». 

Face aux inquiétudes, le ministre rappelle que les personnels éducatifs cotiseront aussi sur leurs primes, ce qui veut dire « plus de droits qu’aujourd’hui », promet-il. « Le problème, c’est que les primes, c’est 10% de notre rémunération globale, affirme Jean-Baptiste Mullet. Ce n’est rien. On ne gagnera pas grand-chose à partir de ça ». Un constat partagé par Pierre Friedelmeyer : « Pour les enseignants du primaire, les primes représentent entre 5 et 8% de notre rémunération », assure-t-il.

Le ministre de l’Education nationale s’engage à la mise en place d’« une revalorisation salariale », afin de garantir des retraites plus avantageuses à l’entrée en vigueur de la réforme. Mais comme Jean-Michel Blanquer l’a confié lui-même au Parisien, il s’agit plutôt d’une revalorisation des primes qu’une hausse directe des salaires. Et à cette heure, l’Etat n’a pas donné de chiffres précis pour garantir aux enseignant un maintien de leur niveau de pensions, souligne le HuffPost.

« La revalorisation des salaires, il nous l’a déjà promise », commente Loez, confiant n’accorder « aucun crédit » aux annonces de Jean-Michel Blanquer. « Cette revalorisation salariale, on n’y croit pas du tout, renchérit Pierre Friedelmeyer. Nous n’avons plus aucune confiance. Et nous en avons assez de nous faire taper dessus. » 

 

L’affaire Alstom : 1000 postes supprimés au lieu de 1000 créées

L’affaire Alstom : 1000 postes supprimés au lieu de 1000 créées

 

Socialement, le bilan est terrible, le pire c’est que la vente d’Alstom a été négociée par Macron qui en fait a bradé l’entreprise. C’est son principal conseiller au ministère qui a géré le dossier. Hugh Bailey, devenu responsable  des affaires publiques de GE France et  en avril 2019 directeur général de General Electric France.   Hugh Bailey, qui a rejoint GE en 2017, a la particularité d’avoir été conseiller pour les affaires industrielles et le financement à l’export au sein du cabinet d’Emmanuel Macron lorsque ce dernier était Ministre de l’Economie du gouvernement Valls entre l’été 2014 et l’été 2016. A l’époque, Emmanuel Macron avait piloté la vente de la branche énergie d’Alstom à General Electric, après avoir suivi le dossier de très près lorsqu’il était secrétaire général adjoint de l’Elysée auprès de François Hollande. Il y a plusieurs scandales dans ce dossier. D’abord celui du PDG Patrick Kron menaçé de poursuites judiciaires qui a liquidé Alstom électrique pour s’en débarrasser et qui au passage a touché un joli pactole. Le second scandale est lié  à la nomination du conseiller de Macron qui précisément a négocié la vente. Un pantouflage qui normalement est interdit. En réalité, la promesse de créer 1000 emplois était tout à fait illusoire et ne repose pas sur des dispositions juridiques. C’est une promesse politique soutenue par Macron. Au lieu de créer 1000 emplois on va en supprimer 1000.

Le géant américain General Electric a annoncé, mardi 28 mai, quelques jours après les élections européennes, envisager la suppression de plus de 1 000 postes en France. Dans le détail, le groupe américain, qui avait racheté en 2015 la branche énergie d’Alstom, envisage jusqu’à 792 suppressions de postes dans l’entité gaz et 252 dans celle dédiée aux fonctions supports, a précisé un porte-parole du groupe.

Emmanuel Macron était ministre de l’Economie au moment du rachat de la branche énergie d’Alstom par General Electric et il avait donné son feu vert. Aujourd’hui, ce rachat est pointé du doigt, notamment par Jean-Pierre Chevènement, ancien maire de Belfort :  »Il est apparu que cet accord soi-disant équilibré ne l’était pas. Il n’y avait pas égalité entre Alstom d’une part et General Electric de l’autre. Il y avait trois coentreprises où Alstom était en position minoritaire. Donc, il y a eu des erreurs à l’époque, a-t-il affirmé au micro de franceinfo. Après son rachat en 2015 de la branche énergie d’Alstom, General Electric s’était engagé à créer un millier d’emplois en France. Mais ces derniers n’ont jamais vu le jour. « A l’époque, Emmanuel Macron, qui était ministre de l’Economie, s’était engagé à soutenir l’emploi à Belfort, à être toujours présent aux côté des salariés », se souvient Damien Meslot, maire de Belfort.« Le ministre de l’Economie de l’époque était venu nous voir à Belfort pour nous dire, je cite : ‘Belfort a un avenir industriel. Votre activité a une importance stratégique pour la France et sera donc défendue. Vous pouvez compter sur moi’ », tient aussi à rappeler le député centriste Michel Zumkeller.

« Nous savons que le président de la République a rencontré le président de General Electric, Larry Culp, qui lui a fait part d’un projet de plan de licenciements. Emmanuel Macron a demandé que ce plan soit annoncé après les élections européennes », prévenait déjà Damien Meslot, le maire de Belfort, au micro de franceinfo, dès le 21 mai, alors que le plan de licenciements n’était qu’une rumeur insistante.

Alors que les syndicats de General Electric alertent les autorités depuis des semaines sur ce plan social, l’annonce de ces suppressions de postes est effectivement tombée deux jours après le scrutin.

J’espère que le président de la République et le gouvernement mettront la même énergie à créer de nouvelles activités à Belfort qu’ils en ont mis pour déplacer l’annonce du plan, après les élections européennes. Damien Meslotsur BFMTV

La secrétaire d’Etat auprès du ministre de l’Economie a nié que l’Etat ait été mis au courant de ces suppressions d’emplois avant les élections européennes. « On n’était pas plus au courant que les personnes concernées », a soutenu Agnès Pannier-Runacher sur franceinfo. Il faut noter que General Electric nouvel actionnaire d’Alstom électrique, comme Bouygues ancien actionnaire font aussi parti des généreux donateurs de la campagne de Macon. Une enquête est en cours sur ce sujet mais comme la plupart des affaires de ce type elle risque de finir en eau de boudin.

1234



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol