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Pétrole : le Brent vers les 100 $ ?

Pétrole : le Brent vers les 100 $ ?

Le baril de pétrole ne cesse d’augmenter, hier mercredi il a fini à environ 90 $ pour le Brent. Précédemmentn le mouvement haussier du pétrole était justifié par la reprise économique mondiale. Cela avait d’ailleurs amené l’OPEP a continué de gérer le contingentement en tenant compte de cette conjoncture. En réalité, la reprise en 2022 semble moins importante que prévu et le FMI a d’ailleurs révisé à la baisse ses prévisions pour l’activité mondiale.

Du coup, pour tenter d’expliquer le mouvement continu de hausse, les experts indiquent que le phénomène de progression du prix du pétrole provient aussi largement de la situation géopolitique et notamment des événements à la frontière entre la Russie et l’Ukraine. Des événements qui ont nettement nourri les tensions entre Poutine et les États-Unis.

 «Le marché intègre le risque de nouveaux épisodes géopolitiques à la frontière russo-ukrainienne », a pointé, dans une note, Bart Melek, responsable de la stratégie matières premières chez TD Securities.

Une explication qui n’est pas totalement fausse mais certainement insuffisante pour comprendre la hausse continue du pétrole depuis des semaines et des mois.

En effet c’est aussi le résultat de la politique monétaire. Les banques centrales ont en fait fait tourner la planche à billets et déversé des sommes considérables de liquidités. Du coup, les monnaies se sont trouvées dévaluées et les pays producteurs de pétrole mais aussi de matières premières ont réajusté leur prix. Des hausses qui ensuite se répercutent et contaminent l’ensemble des économies.

Bref l’amortissement de la politique monétaire accommodante se fait comme d’habitude par l’inflation et la dévaluation de fait des monnaies.

Fin décembre 2019, le prix du baril était autour de 60 $ ( Un niveau particulièrement bas), il est passé aujourd’hui à 90 $ et pourrait tendre vers les 100 $. Un phénomène qui découle aussi du décalage entre la valeur réelle des monnaies et la richesses produites. Aujourd’hui la dynamique de hausse est sans doute excessive mais même si comme c’est probable le prix du baril retrouve des niveaux de prix plus modérés, il intégrera l’inflation générée par la politique monétaire très généreuse. Le pétrole aura du mal à redescendre sous les 80 $.

Covid Omicron : environ 100 cas en Europe

Covid Omicron : environ 100 cas en Europe

109 cas concerneraient l’Europe. En France, 12 cas ont été recensés, selon les autorités sanitaires. Les États-Unis en comptent pour leur part 10 au total, dont deux concernant des malades n’ayant pas voyagé à l’étranger, signe que les transmissions sont désormais aussi locales.

L’Australie a pour sa part annoncé aujourd’hui trois premiers cas à Sidney, malgré l’interdiction faite aux étrangers d’entrer sur son territoire et les restrictions de vols vers l’Afrique australe.

La Tunisie et le Mexique ont eux annoncé leurs premiers cas ce vendredi.

Covid-19 France : le taux d’incidence au-repasse au dessus de 100 !

Covid-19  France : le taux d’incidence au-repasse au dessus de 100 !

En moyenne le nombre de contaminés quotidiens est repassé à 10 000, c’est-à-dire avant près le double d’il y a quelques semaines. Par ailleurs Le taux d’incidence, lui, est désormais établi à 100,2 cas pour 100.000 habitants sur les sept derniers jours, selon Santé publique France. C’est une première depuis le mois de septembre. À titre de comparaison, le 15 octobre, ce taux était de 48,8. Le 30 octobre, il était de 61,2. La circulation virale a donc doublé en un mois.

 

L’épidémie s’aggrave de nouveau en France, où 70 personnes sont mortes du Covid-19 ces dernières 24 heures, selon le bilan du jour de Santé publique France. 7361 malades sont actuellement hospitalisés, dont 631 depuis la veille. Ils étaient 7111 dimanche. 1257 patients sont soignés dans les services de soins critiques, dont 144 admis ce lundi. Ils étaient 1210 dimanche. 3241 nouveaux cas ont été détectés.

« Fraude sociale » : un montant de 100 milliards ???

« Fraude sociale » : un montant de 100 milliards ???

 

 

Récemment encore Zemmour a fait référence au chiffre de la fraude sociale en s’appuyant sur des affirmations de l’ancien magistrat Charles Prats . D’après ce dernier, la fraude sociale et fiscale s’élèverait à 100 milliards  dont  la grande partie serait imputable aux immigrés.

 

D’abord par définition tout ce qui est frauduleux est forcément statistiquement difficile à apprécier. Du coup, les évaluations varient de manière considérable.

 

Un milliard d’euros : c’est le montant de la fraude aux organismes sociaux détectée en 2019, selon le rapport de la Cour des comptes. « En 2019, les principaux organismes sociaux ont détecté un milliard d’euros de préjudices subis ou évités au titre de fraudes avérées ou suspectées », « Les fraudes détectées se concentrent sur le revenu de solidarité active (RSA), la prime d’activité et les aides au logement pour les caisses d’allocations familiales (CAF), les professionnels de santé et les établissements de santé pour les caisses primaires d’Assurance maladie, le minimum vieillesse pour les caisses de retraite, les reprises d’activité non déclarées pour Pôle emploi », précisent les sages de la rue Cambon.

Au total, la fraude aux prestations sociales pourrait toutefois atteindre un montant bien plus élevé que celui évoqué par la Cour des comptes : « 14 milliards, voire encore davantage », indique au Point Pascal Brindeau, le rapporteur de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale.

Et pour justifier en tout cas expliquer cette fraude, on se focalise surtout sur le nombre de cartes vertes de l’assurance-maladie. « En comparant les chiffres de l’Insee et le nombre d’assurés sociaux des différents régimes, nous avons découvert environ cinq millions d’assurés sociaux de plus que de résidents en France », explique Pascal Brindeau. « On peut dire de manière certaine que pour le seul régime de l’Assurance maladie, il y a 2,4 millions d’assurés supplémentaires au nombre de résidents qu’on ne sait pas expliquer », dévoile le député UDI. « En estimant la part liée aux autres régimes, on peut évaluer ce nombre autour de trois millions. C’est ahurissant », ajoute-t-il.

De là à en conclure que la fraude atteint 100 milliards il y a un pas que franchit l’ancien magistrat Charles Prats qui n’est pourtant pas spécialement compétent en matière statistique.

Pourquoi donc la réitération de ce chiffre et l’attribution de sa responsabilité à l’immigration. Tout simplement sans doute parce qu’on ne veut pas cibler directement tous les bénéficiaires de l’énorme dépense sociale de plus de 800 milliards par an (toutes prestations confondues).

Du coup indirectement on laisse entendre que ce sont surtout les immigrés qui sont responsables de l’ampleur de cette dépense nationale. Une manière d’éviter des débats de fond qui fâcheraien t les Français concernant par exemple la retraite, l’allocation adulte handicapé, l’insuffisance de compétitivité et de productivité (qui affecte la croissance et les ressources fiscales)  sans parler des coûts particulièrement excessifs de gestion de cette couverture sociale.

Société–Fraude sociale : un montant de 100 milliards ???

Société–Fraude sociale : un montant de 100 milliards ???

 

 

Récemment encore Zemmour a fait référence au chiffre de la fraude sociale en s’appuyant sur des affirmations de l’ancien magistrat Charles Prats . D’après ce dernier, la fraude sociale et fiscale s’élèverait à 100 milliards part dont  la grande partie serait imputable aux immigrés.

 

D’abord par définition tout ce qui est frauduleux est forcément statistiquement difficile à apprécier. Du coup les évaluations varient de manière considérable.

 

Un milliard d’euros : c’est le montant de la fraude aux organismes sociaux détectée en 2019, selon le rapport de la Cour des comptes. « En 2019, les principaux organismes sociaux ont détecté un milliard d’euros de préjudices subis ou évités au titre de fraudes avérées ou suspectées », « Les fraudes détectées se concentrent sur le revenu de solidarité active (RSA), la prime d’activité et les aides au logement pour les caisses d’allocations familiales (CAF), les professionnels de santé et les établissements de santé pour les caisses primaires d’Assurance maladie, le minimum vieillesse pour les caisses de retraite, les reprises d’activité non déclarées pour Pôle emploi », précisent les sages de la rue Cambon.

Au total, la fraude aux prestations sociales pourrait toutefois atteindre un montant bien plus élevé que celui évoqué par la Cour des comptes : « 14 milliards, voire encore davantage », indique au Point Pascal Brindeau, le rapporteur de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale.

Et pour justifier en tout cas expliquer cette fraude on se focalise surtout sur le nombre de cartes vertes de l’assurance-maladie. « En comparant les chiffres de l’Insee et le nombre d’assurés sociaux des différents régimes, nous avons découvert environ cinq millions d’assurés sociaux de plus que de résidents en France », explique Pascal Brindeau. « On peut dire de manière certaine que pour le seul régime de l’Assurance maladie, il y a 2,4 millions d’assurés supplémentaires au nombre de résidents qu’on ne sait pas expliquer », dévoile le député UDI. « En estimant la part liée aux autres régimes, on peut évaluer ce nombre autour de trois millions. C’est ahurissant », ajoute-t-il.

De là à en conclure que la fraude atteint 100 milliards il y a un pas que franchit l’ancien magistrat Charles Prats qui n’est pourtant pas spécialement compétent en matière statistique.

Pourquoi donc la réitération de ce chiffre et l’attribution de sa responsabilité à l’immigration. Tout simplement sans doute parce qu’on ne veut pas cibler directement tous les bénéficiaires de l’énorme dépense sociale de plus de 800 milliards par an (toutes prestations confondues).

Du coup indirectement on laisse entendre que ce sont surtout les immigrés qui sont responsables de l’ampleur de cette dépense nationale. Une manière d’éviter des débats de fond qui fâcherait les Français concernant par exemple la retraite, l’allocation adulte handicapé, l’insuffisance de compétitivité et de productivité qui affecte la croissance et les ressources fiscales sans parler des coûts particulièrement excessifs de gestion de cette couverture sociale.

Fraude sociale : un montant de 100 milliards ???

Fraude sociale : un montant de 100 milliards ???

 

 

Récemment encore Zemmour a fait référence au chiffre de la fraude sociale en s’appuyant sur des affirmations de l’ancien magistrat Charles Prats . D’après ce dernier, la fraude sociale et fiscale s’élèverait à 100 milliards part dont  la grande partie serait imputable aux immigrés.

 

D’abord par définition tout ce qui est frauduleux est forcément statistiquement difficile à apprécier. Du coup les évaluations varient de manière considérable.

 

Un milliard d’euros : c’est le montant de la fraude aux organismes sociaux détectée en 2019, selon le rapport de la Cour des comptes. « En 2019, les principaux organismes sociaux ont détecté un milliard d’euros de préjudices subis ou évités au titre de fraudes avérées ou suspectées », « Les fraudes détectées se concentrent sur le revenu de solidarité active (RSA), la prime d’activité et les aides au logement pour les caisses d’allocations familiales (CAF), les professionnels de santé et les établissements de santé pour les caisses primaires d’Assurance maladie, le minimum vieillesse pour les caisses de retraite, les reprises d’activité non déclarées pour Pôle emploi », précisent les sages de la rue Cambon.

Au total, la fraude aux prestations sociales pourrait toutefois atteindre un montant bien plus élevé que celui évoqué par la Cour des comptes : « 14 milliards, voire encore davantage », indique au Point Pascal Brindeau, le rapporteur de la commission d’enquête de l’Assemblée nationale.

Et pour justifier en tout cas expliquer cette fraude on se focalise surtout sur le nombre de cartes vertes de l’assurance-maladie. « En comparant les chiffres de l’Insee et le nombre d’assurés sociaux des différents régimes, nous avons découvert environ cinq millions d’assurés sociaux de plus que de résidents en France », explique Pascal Brindeau. « On peut dire de manière certaine que pour le seul régime de l’Assurance maladie, il y a 2,4 millions d’assurés supplémentaires au nombre de résidents qu’on ne sait pas expliquer », dévoile le député UDI. « En estimant la part liée aux autres régimes, on peut évaluer ce nombre autour de trois millions. C’est ahurissant », ajoute-t-il.

De là à en conclure que la fraude atteint 100 milliards il y a un pas que franchit l’ancien magistrat Charles Prats qui n’est pourtant pas spécialement compétent en matière statistique.

Pourquoi donc la réitération de ce chiffre et l’attribution de sa responsabilité à l’immigration. Tout simplement sans doute parce qu’on ne veut pas cibler directement tous les bénéficiaires de l’énorme dépense sociale de plus de 800 milliards par an (toutes prestations confondues).

Du coup indirectement on laisse entendre que ce sont surtout les immigrés qui sont responsables de l’ampleur de cette dépense nationale. Une manière d’éviter des débats de fond qui fâcherait les Français concernant par exemple la retraite, l’allocation adulte handicapé, l’insuffisance de compétitivité et de productivité qui affecte la croissance et les ressources fiscales sans parler des coûts particulièrement excessifs de gestion de cette couverture sociale.

Endettement mondial : hausse à 100% du PIB

Endettement mondial : 100% du PIB

 

Pour parler simplement le monde a consommé par avance une année de richesse mondiale. Nombres d’experts répondront que cette situation ne constitue pas un problème tant que les taux d’intérêt restent aussi bas. La question fondamentale est de savoir jusqu’à quand ces taux pourront rester aussi bas si l’inflation actuellement poussée par la montée des matières premières de base et l’énergie continue de s’envoler et de contaminer la sphère de la consommation.

En continuant d’inonder les marchés financiers de liquidités les banques centrales ne font rien d’autre que de faire tourner la machine à billets. Une sorte de fausse monnaie en quelque sorte qui connaîtra une dévaluation notamment à travers le phénomène inflationniste en cours.. La dette publique mondiale a bondi de 14% en 2020 par rapport à 2019, pour un montant total de 88.000 milliards de dollars, s’approchant du seuil des 100 % du PIB, indique le rapport annuel de surveillance budgétaire du FMI, publié dans le cadre des assemblées générales d’automne.

Celle des économies développées a atteint 122,7% du PIB. Les niveaux varient de 254,1% pour le Japon, 155,8% en Italie, 133,9% aux États-Unis, 115,1% en France et 69,1% pour l’Allemagne. Les économies émergentes ont aussi enregistré une forte hausse, à 64% contre 54,7% en 2019, avec, là encore, des écarts importants. La dette du Brésil, de loin la plus élevée des grands émergents, frise les 100%, à 98,9%, à l’inverse de la Russie, à 19,3%. L’année 2020 a également connu une envolée des déficits publics, à 10,2% du PIB à l’échelle mondiale, à un niveau comparable pour les pays

Dirigeants d’entreprises: Les 100 premiers jours stratégiques

Dirigeants d’entreprises: Les 100 premiers jours stratégiques

 

Par Florent Chapus, directeur associé d’EIM, et Rémy Boulesteix, associé, responsable des activités Deal Advisory chez KPMG France dans l’Opinion

 

 

Les premières impressions ont la vie dure… Notamment dans la sphère économique. La prise de poste d’un dirigeant a un retentissement particulier qui imprègne toute la durée de son mandat. Une erreur de début de parcours peut se refléter négativement sur l’image publique d’un décideur (1). A ce titre, les trois premiers mois constituent une période clé, qu’il est essentiel de réussir pour assurer un succès sur le long terme, comme le montre l’exemple des lauréats récompensés lors de la sixième édition du Prix des 100 jours EIM-KPMG.

Les 100 premiers jours doivent permettre au dirigeant de tirer parti de son « droit à la naïveté ». Il est essentiel qu’il en profite pour poser des questions et se rendre sur le terrain pour interagir de manière informelle avec les équipes. Par ce biais, il peut faire parler les collaborateurs, écouter leurs demandes et déceler les spécificités de l’organisation — les atouts comme les facteurs de risques — afin de disposer d’une vision exhaustive des besoins décisionnels et des attentes des salariés, actionnaires et clients.

Ce n’est, en tout cas, pas le moment de lancer des projets structurels, souvent prématurés. Il est même recommandé par de nombreux dirigeants de différer ceux déjà lancés avant la prise de poste pour se donner le temps d’en évaluer la pertinence.

Au-delà des enjeux stratégiques de développement, un changement de gouvernance suscite des attentes très fortes en interne comme en externe. Les regards se braquent sur le dirigeant qui doit affirmer sa légitimité sans brusquer et donner à voir l’évidence de sa nomination sans la revendiquer. Cette affirmation de soi passe par différents leviers et souvent quelques actes et prises de décisions symboliques, pour afficher des valeurs, une direction ou une façon de faire (résoudre vite des problèmes récurrents, se séparer de dirigeants non alignés…). L’explicitation d’une vision nouvelle et enthousiasmante, ainsi que l’obtention de premiers succès symboliques (négociation réussie avec les créanciers…) attesteront ensuite d’une capacité à performer.

Sans l’acquisition rapide d’une crédibilité auprès des équipes comme des parties prenantes, l’influence du dirigeant et la confiance dont il peut bénéficier plafonnent rapidement, limitant sa capacité d’action. Et ce, tout particulièrement dans une économie où les défis se multiplient, avec notamment l’importance croissante d’enjeux stratégiques tels que la cybersécurité, l’environnement et la supply chain (2) qui arrivent en tête des préoccupations des dirigeants et qui nécessitent un leadership marqué et une forte capacité d’engagement de la part de la gouvernance d’entreprise.

S’il est évident qu’un faux départ est assez souvent difficile à retourner pour les dirigeants, il convient in fine de souligner que les 100 jours demeurent avant tout un horizon symbolique plutôt qu’une période probatoire stricto sensu.

Pour autant, cette durée a la vertu de fixer un premier cap, une étape clé, qui donne un tempo tant dans le cadre d’une prise de fonction que dans la conduite de nombreux projets stratégiques, comme une intégration post-acquisition, une gestion de crise majeure (type Covid) ou un retournement opérationnel. Des registres dans lesquels se sont respectivement illustrés, dans les derniers mois, Patrick Bléthon chez SAUR, Bertrand Dumazy chez Edenred, Philip Demeulemeester chez Aldi et Gilles Clavié chez Accor, tous récompensés dans le cadre du Prix des 100 jours. À bon entendeur…

Florent Chapus est directeur associé d’EIM, et Rémy Boulesteix, associé, responsable des activités Deal Advisory chez KPMG France.

(1) Cent jours pour réussir (Alisio, 2014), Frédéric Marquette, directeur associé d’EIM

(2) CEO Outlook 2021, KPMG.

Énergie– Pétrole : vers les 100 $

Énergie– Pétrole : vers les 100 $ 

 

Le prix du Brent à augmenté de 86 % depuis un an et cela risque de durer.

par  Benjamin Louvet, spécialiste des matières premières chez Ofi AMConstate des prix du pétrole (Dans l’Opinion, extrait)

 

Alors que le prix du litre de l’essence approche 2 euros dans certaines stations de l’hexagone, les Français ont aussi subi une hausse des tarifs réglementés du gaz au début du mois. Les prix de l’énergie s’envolent sur les marchés, signe d’un déséquilibre entre l’offre et la demande, mais pas seulement.

Benjamin Louvet est spécialiste des matières premières chez Ofi AM. Pour lui, l’Europe a choisi une voie de transition énergétique qui montre ses limites, et qui s’annonce surtout structurellement inflationniste. On est en train de découvrir que miser sur les énergies renouvelables sans solution efficace de stockage n’est pas une option, observe-t-il.

Pétrole, gaz, électricité, les prix s’emballent. Est-ce la conséquence d’un classique déséquilibre offre-demande ?

Les prix du pétrole dépendent d’un semblant d’équilibre offre-demande maintenu artificiellement par l’Opep. A court terme, la reprise de la consommation excède la quantité de pétrole mise par le cartel sur le marché. L’offre devrait se réajuster fin 2021 début 2022, sans pour autant entraîner une baisse des cours.

Pourquoi ?

Avant la crise, le monde consommait de l’ordre de 100 millions de barils/jours. Le dernier rapport de l’Opep estime la demande à 96,7 millions de barils en moyenne cette année, et table sur 100,8 millions de barils/jour l’an prochain, un chiffre revu à la hausse par rapport à ses prévisions du mois dernier. Le cartel a une réserve : il a prévu de mettre sur le marché 400 000 barils/jour supplémentaires tous les mois jusqu’en septembre 2022. Au-delà de ce coup de pouce, le problème est que les investissements dans le secteur sont depuis plusieurs années inférieurs à ce qui est nécessaire pour remplacer la déplétion naturelle des puits. On sent bien que si on revient à des niveaux de consommation supérieurs à leur niveau d’avant la crise, il y aura de grosses tensions. Facteur inquiétant, qui vaut signal d’alarme : la Russie a été autorisée à augmenter sa production dans le cadre de son accord avec l’Opep+. Or, depuis trois ou quatre mois, celle-ci stagne. Moscou avait fait valoir il y a quelques années que sa production atteindrait un plateau en 2021, avant de décliner. Nous y sommes peut-être.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prône néanmoins la fin de tous nouveaux projets d’investissements pétroliers et gaziers…

Le monde est déjà allé trop vite dans ses désinvestissements ! La consommation pétrolière n’a pas ralenti dans les mêmes proportions, et les nouvelles contraintes environnementales s’imposent déjà. Compte tenu des trajectoires actuelles de l’offre et de la demande, on va tout droit vers un baril à plus de 100 dollars.

Quid du gaz et de l’électricité ?

Ce qui fait le prix de l’électricité, c’est le coût marginal de production : quel est le prix de production du mégawattheure supplémentaire pour répondre à la demande. Aujourd’hui, la consommation asiatique est en plein boom. Les producteurs d’électricité sont obligés de taper dans leur stock de gaz et, parfois, de rallumer leurs vieilles centrales à charbon pour satisfaire la demande mondiale. Cela rejaillit sur le marché européen, où la réglementation impose aux producteurs d’énergie de compenser leurs émissions de CO2 en achetant des certificats carbone. Leur cours augmente. Il vient de dépasser les 63 euros la tonne, son plus haut niveau historique… Cela s’ajoute au coût des intrants, ce qui fait s’envoler le prix du kilowattheure.

C’est une tension « transitoire » liée au redémarrage de l’économie mondiale…

Pas seulement. On est en train de découvrir que miser sur les énergies renouvelables sans solution efficace de stockage n’est pas une option. Au Royaume-Uni, 20 % de l’électricité est d’origine éolienne. En l’absence de vent, comme c’est le cas actuellement, le prix du kilowattheure s’envole littéralement. L’Europe a choisi une voie de transition énergétique qui montre ses limites, et qui s’annonce surtout structurellement inflationniste. Tant qu’on n’a pas de solution de stockage pertinente, il faudra financer et entretenir deux systèmes électriques, celui des renouvelables, et le système de secours qui doit pouvoir compenser dès que le vent ou le soleil font défaut, ou que la demande grimpe pour une raison ou une autre. C’est évidemment plus coûteux que d’entretenir un seul système. A cela s’ajoute le fait qu’une externalité négative qui n’était pas valorisée jusqu’à récemment, le CO2, a aujourd’hui un prix qui ne cesse de grimper. Les prix spot sont à des niveaux records un peu partout en Europe. La France est en partie protégée du fait de son nucléaire historique, mais les interconnexions européennes lors des pics de consommation font que cela finit par rejaillir chez nous.

« On entend dire que le tarif des modules nécessaires aux panneaux solaires et aux éoliennes va progressivement baisser. Ce n’est pas si simple »

Il faut donc se faire à l’idée de prix énergétiques structurellement plus élevés ?

Il faut arrêter de croire, et de dire, que la transition énergétique sera facile et ne coûtera pas cher. Aux prix de l’énergie s’ajoute celui des métaux nécessaires à cette transformation, et qui ont déjà commencé à augmenter. On entend dire que le tarif des modules nécessaires aux panneaux solaires et aux éoliennes va progressivement baisser. Ce n’est pas si simple. Les matières premières nécessaires à leur fabrication représentent entre 20 % et 25 % du prix final et la rareté de certaines d’entre elles pose déjà des problèmes. Cela a d’autres conséquences. Par exemple, la taxonomie européenne a vocation à flécher les financements vers les activités essentielles à la transition énergétique. Il faut absolument qu’elle intègre l’industrie minière, car si ce secteur a du mal à se financer, ce sera une catastrophe pour la transition verte.

C’est aussi un sujet politique…

En France, cela devrait être un des thèmes centraux de la campagne présidentielle. Les tarifs du gaz et de l’électricité pour les particuliers vont encore augmenter l’an prochain, les prix à la pompe ne cessent de grimper. C’est un sujet qui touche au portefeuille et plus largement au mode de vie de la population.

Énergie– Pétrole : vers les 100 $ le baril

Énergie– Pétrole : vers les 100 $ le baril

 

par  Benjamin Louvet, spécialiste des matières premières chez Ofi AMConstate des prix du pétrole (Dans l’Opinion, extrait)

 

Alors que le prix du litre de l’essence approche 2 euros dans certaines stations de l’hexagone, les Français ont aussi subi une hausse des tarifs réglementés du gaz au début du mois. Les prix de l’énergie s’envolent sur les marchés, signe d’un déséquilibre entre l’offre et la demande, mais pas seulement.

Benjamin Louvet est spécialiste des matières premières chez Ofi AM. Pour lui, l’Europe a choisi une voie de transition énergétique qui montre ses limites, et qui s’annonce surtout structurellement inflationniste. On est en train de découvrir que miser sur les énergies renouvelables sans solution efficace de stockage n’est pas une option, observe-t-il.

Pétrole, gaz, électricité, les prix s’emballent. Est-ce la conséquence d’un classique déséquilibre offre-demande ?

Les prix du pétrole dépendent d’un semblant d’équilibre offre-demande maintenu artificiellement par l’Opep. A court terme, la reprise de la consommation excède la quantité de pétrole mise par le cartel sur le marché. L’offre devrait se réajuster fin 2021 début 2022, sans pour autant entraîner une baisse des cours.

Pourquoi ?

Avant la crise, le monde consommait de l’ordre de 100 millions de barils/jours. Le dernier rapport de l’Opep estime la demande à 96,7 millions de barils en moyenne cette année, et table sur 100,8 millions de barils/jour l’an prochain, un chiffre revu à la hausse par rapport à ses prévisions du mois dernier. Le cartel a une réserve : il a prévu de mettre sur le marché 400 000 barils/jour supplémentaires tous les mois jusqu’en septembre 2022. Au-delà de ce coup de pouce, le problème est que les investissements dans le secteur sont depuis plusieurs années inférieurs à ce qui est nécessaire pour remplacer la déplétion naturelle des puits. On sent bien que si on revient à des niveaux de consommation supérieurs à leur niveau d’avant la crise, il y aura de grosses tensions. Facteur inquiétant, qui vaut signal d’alarme : la Russie a été autorisée à augmenter sa production dans le cadre de son accord avec l’Opep+. Or, depuis trois ou quatre mois, celle-ci stagne. Moscou avait fait valoir il y a quelques années que sa production atteindrait un plateau en 2021, avant de décliner. Nous y sommes peut-être.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prône néanmoins la fin de tous nouveaux projets d’investissements pétroliers et gaziers…

Le monde est déjà allé trop vite dans ses désinvestissements ! La consommation pétrolière n’a pas ralenti dans les mêmes proportions, et les nouvelles contraintes environnementales s’imposent déjà. Compte tenu des trajectoires actuelles de l’offre et de la demande, on va tout droit vers un baril à plus de 100 dollars.

Quid du gaz et de l’électricité ?

Ce qui fait le prix de l’électricité, c’est le coût marginal de production : quel est le prix de production du mégawattheure supplémentaire pour répondre à la demande. Aujourd’hui, la consommation asiatique est en plein boom. Les producteurs d’électricité sont obligés de taper dans leur stock de gaz et, parfois, de rallumer leurs vieilles centrales à charbon pour satisfaire la demande mondiale. Cela rejaillit sur le marché européen, où la réglementation impose aux producteurs d’énergie de compenser leurs émissions de CO2 en achetant des certificats carbone. Leur cours augmente. Il vient de dépasser les 63 euros la tonne, son plus haut niveau historique… Cela s’ajoute au coût des intrants, ce qui fait s’envoler le prix du kilowattheure.

C’est une tension « transitoire » liée au redémarrage de l’économie mondiale…

Pas seulement. On est en train de découvrir que miser sur les énergies renouvelables sans solution efficace de stockage n’est pas une option. Au Royaume-Uni, 20 % de l’électricité est d’origine éolienne. En l’absence de vent, comme c’est le cas actuellement, le prix du kilowattheure s’envole littéralement. L’Europe a choisi une voie de transition énergétique qui montre ses limites, et qui s’annonce surtout structurellement inflationniste. Tant qu’on n’a pas de solution de stockage pertinente, il faudra financer et entretenir deux systèmes électriques, celui des renouvelables, et le système de secours qui doit pouvoir compenser dès que le vent ou le soleil font défaut, ou que la demande grimpe pour une raison ou une autre. C’est évidemment plus coûteux que d’entretenir un seul système. A cela s’ajoute le fait qu’une externalité négative qui n’était pas valorisée jusqu’à récemment, le CO2, a aujourd’hui un prix qui ne cesse de grimper. Les prix spot sont à des niveaux records un peu partout en Europe. La France est en partie protégée du fait de son nucléaire historique, mais les interconnexions européennes lors des pics de consommation font que cela finit par rejaillir chez nous.

« On entend dire que le tarif des modules nécessaires aux panneaux solaires et aux éoliennes va progressivement baisser. Ce n’est pas si simple »

Il faut donc se faire à l’idée de prix énergétiques structurellement plus élevés ?

Il faut arrêter de croire, et de dire, que la transition énergétique sera facile et ne coûtera pas cher. Aux prix de l’énergie s’ajoute celui des métaux nécessaires à cette transformation, et qui ont déjà commencé à augmenter. On entend dire que le tarif des modules nécessaires aux panneaux solaires et aux éoliennes va progressivement baisser. Ce n’est pas si simple. Les matières premières nécessaires à leur fabrication représentent entre 20 % et 25 % du prix final et la rareté de certaines d’entre elles pose déjà des problèmes. Cela a d’autres conséquences. Par exemple, la taxonomie européenne a vocation à flécher les financements vers les activités essentielles à la transition énergétique. Il faut absolument qu’elle intègre l’industrie minière, car si ce secteur a du mal à se financer, ce sera une catastrophe pour la transition verte.

C’est aussi un sujet politique…

En France, cela devrait être un des thèmes centraux de la campagne présidentielle. Les tarifs du gaz et de l’électricité pour les particuliers vont encore augmenter l’an prochain, les prix à la pompe ne cessent de grimper. C’est un sujet qui touche au portefeuille et plus largement au mode de vie de la population.

Pétrole : vers les 100 $ le baril

 Pétrole : vers les 100 $ le baril

 

par  Benjamin Louvet, spécialiste des matières premières chez Ofi AMConstate des prix du pétrole(Dans l’Opinion, extrait)

 

Alors que le prix du litre de l’essence approche 2 euros dans certaines stations de l’hexagone, les Français ont aussi subi une hausse des tarifs réglementés du gaz au début du mois. Les prix de l’énergie s’envolent sur les marchés, signe d’un déséquilibre entre l’offre et la demande, mais pas seulement.

Benjamin Louvet est spécialiste des matières premières chez Ofi AM. Pour lui, l’Europe a choisi une voie de transition énergétique qui montre ses limites, et qui s’annonce surtout structurellement inflationniste. On est en train de découvrir que miser sur les énergies renouvelables sans solution efficace de stockage n’est pas une option, observe-t-il.

Pétrole, gaz, électricité, les prix s’emballent. Est-ce la conséquence d’un classique déséquilibre offre-demande ?

Les prix du pétrole dépendent d’un semblant d’équilibre offre-demande maintenu artificiellement par l’Opep. A court terme, la reprise de la consommation excède la quantité de pétrole mise par le cartel sur le marché. L’offre devrait se réajuster fin 2021 début 2022, sans pour autant entraîner une baisse des cours.

Pourquoi ?

Avant la crise, le monde consommait de l’ordre de 100 millions de barils/jours. Le dernier rapport de l’Opep estime la demande à 96,7 millions de barils en moyenne cette année, et table sur 100,8 millions de barils/jour l’an prochain, un chiffre revu à la hausse par rapport à ses prévisions du mois dernier. Le cartel a une réserve : il a prévu de mettre sur le marché 400 000 barils/jour supplémentaires tous les mois jusqu’en septembre 2022. Au-delà de ce coup de pouce, le problème est que les investissements dans le secteur sont depuis plusieurs années inférieurs à ce qui est nécessaire pour remplacer la déplétion naturelle des puits. On sent bien que si on revient à des niveaux de consommation supérieurs à leur niveau d’avant la crise, il y aura de grosses tensions. Facteur inquiétant, qui vaut signal d’alarme : la Russie a été autorisée à augmenter sa production dans le cadre de son accord avec l’Opep+. Or, depuis trois ou quatre mois, celle-ci stagne. Moscou avait fait valoir il y a quelques années que sa production atteindrait un plateau en 2021, avant de décliner. Nous y sommes peut-être.

L’Agence internationale de l’énergie (AIE) prône néanmoins la fin de tous nouveaux projets d’investissements pétroliers et gaziers…

Le monde est déjà allé trop vite dans ses désinvestissements ! La consommation pétrolière n’a pas ralenti dans les mêmes proportions, et les nouvelles contraintes environnementales s’imposent déjà. Compte tenu des trajectoires actuelles de l’offre et de la demande, on va tout droit vers un baril à plus de 100 dollars.

Quid du gaz et de l’électricité ?

Ce qui fait le prix de l’électricité, c’est le coût marginal de production : quel est le prix de production du mégawattheure supplémentaire pour répondre à la demande. Aujourd’hui, la consommation asiatique est en plein boom. Les producteurs d’électricité sont obligés de taper dans leur stock de gaz et, parfois, de rallumer leurs vieilles centrales à charbon pour satisfaire la demande mondiale. Cela rejaillit sur le marché européen, où la réglementation impose aux producteurs d’énergie de compenser leurs émissions de CO2 en achetant des certificats carbone. Leur cours augmente. Il vient de dépasser les 63 euros la tonne, son plus haut niveau historique… Cela s’ajoute au coût des intrants, ce qui fait s’envoler le prix du kilowattheure.

C’est une tension « transitoire » liée au redémarrage de l’économie mondiale…

Pas seulement. On est en train de découvrir que miser sur les énergies renouvelables sans solution efficace de stockage n’est pas une option. Au Royaume-Uni, 20 % de l’électricité est d’origine éolienne. En l’absence de vent, comme c’est le cas actuellement, le prix du kilowattheure s’envole littéralement. L’Europe a choisi une voie de transition énergétique qui montre ses limites, et qui s’annonce surtout structurellement inflationniste. Tant qu’on n’a pas de solution de stockage pertinente, il faudra financer et entretenir deux systèmes électriques, celui des renouvelables, et le système de secours qui doit pouvoir compenser dès que le vent ou le soleil font défaut, ou que la demande grimpe pour une raison ou une autre. C’est évidemment plus coûteux que d’entretenir un seul système. A cela s’ajoute le fait qu’une externalité négative qui n’était pas valorisée jusqu’à récemment, le CO2, a aujourd’hui un prix qui ne cesse de grimper. Les prix spot sont à des niveaux records un peu partout en Europe. La France est en partie protégée du fait de son nucléaire historique, mais les interconnexions européennes lors des pics de consommation font que cela finit par rejaillir chez nous.

« On entend dire que le tarif des modules nécessaires aux panneaux solaires et aux éoliennes va progressivement baisser. Ce n’est pas si simple »

Il faut donc se faire à l’idée de prix énergétiques structurellement plus élevés ?

Il faut arrêter de croire, et de dire, que la transition énergétique sera facile et ne coûtera pas cher. Aux prix de l’énergie s’ajoute celui des métaux nécessaires à cette transformation, et qui ont déjà commencé à augmenter. On entend dire que le tarif des modules nécessaires aux panneaux solaires et aux éoliennes va progressivement baisser. Ce n’est pas si simple. Les matières premières nécessaires à leur fabrication représentent entre 20 % et 25 % du prix final et la rareté de certaines d’entre elles pose déjà des problèmes. Cela a d’autres conséquences. Par exemple, la taxonomie européenne a vocation à flécher les financements vers les activités essentielles à la transition énergétique. Il faut absolument qu’elle intègre l’industrie minière, car si ce secteur a du mal à se financer, ce sera une catastrophe pour la transition verte.

C’est aussi un sujet politique…

En France, cela devrait être un des thèmes centraux de la campagne présidentielle. Les tarifs du gaz et de l’électricité pour les particuliers vont encore augmenter l’an prochain, les prix à la pompe ne cessent de grimper. C’est un sujet qui touche au portefeuille et plus largement au mode de vie de la population.

Engie : Électricité  » 100 % » verte mais des profits grâce au nucléaire !

Engie : Électricité  » 100 % »  verte mais des profits grâce au nucléaire !

 

Engie a relevé ses objectifs pour l’année, et vise désormais un résultat net récurrent (hors exceptionnel) entre 2,5 et 2,7 milliards d’euros, contre 2,3 à 2,5 milliards attendus auparavant, précise-t-il dans un communiqué.Mais un résultat surtout dû au profit réalisé dans le nucléaire. Par ailleurs, il poursuivra son programme de cession de certains actifs – de 9 milliards d’euros sur la période 2021-2023 -, annoncé en juillet 2020, dont le but est de simplifier le groupe et donner un coup d’accélérateur sur les énergies renouvelables.

« Les résultats du groupe se sont améliorés, grâce à un solide deuxième trimestre tiré principalement par les activités de gestion d’énergie, le nucléaire, des températures inférieures à la moyenne et l’amélioration de la performance des Solutions Clients au cours du deuxième trimestre par rapport au premier », a commenté Isabelle Kocher, Directrice Générale d’Engie.

Engie : Électricité 100 % verte mais des profits grâce au nucléaire !

Engie : Électricité 100 % verte mais des profits grâce au nucléaire !

 

Engie a relevé ses objectifs pour l’année, et vise désormais un résultat net récurrent (hors exceptionnel) entre 2,5 et 2,7 milliards d’euros, contre 2,3 à 2,5 milliards attendus auparavant, précise-t-il dans un communiqué.Mais un résultat surtout du au profit réalisé dans le nucléaire. Par ailleurs, il poursuivra son programme de cession de certains actifs – de 9 milliards d’euros sur la période 2021-2023 -, annoncé en juillet 2020, dont le but est de simplifier le groupe et donner un coup d’accélérateur sur les énergies renouvelables.

« Les résultats du groupe se sont améliorés, grâce à un solide deuxième trimestre tiré principalement par les activités de gestion d’énergie, le nucléaire, des températures inférieures à la moyenne et l’amélioration de la performance des Solutions Clients au cours du deuxième trimestre par rapport au premier », a commenté Isabelle Kocher, Directrice Générale d’Engie.

 

République dominicaine: une corruption à 100 millions !

République dominicaine: une corruption à 100 millions  !

 

 

On peut s’étonner qu’une procédure judiciaire ait été engagée pour un motif de corruption en République Dominicaine. Il fallait en effet solliciter la justice ce motif dans certains pays où la corruption cons situe une sorte de mode de régulation alors la vie économique s’écroulerait. En  République Dominicaine, l’affaire a pris une tournure judiciaire compte tenu du montant à savoir une centaine de millions concernant plusieurs responsables dont un ancien ministre des travaux publics.

Observons aussi que cette pratique particulière demeure encore un peu partout dans le monde dans le secteur des travaux publics où il est d’usage d’arroser des responsables  pour empocher des marchés. Dans certains pays en voie de développement, la pratique de corruption est d’autant plus facile qu’elle est largement ancrée dans la culture du plus haut niveau de l’État jusqu’au plus bas. Une sorte de fiscalité virtuelle qui permet d’améliorer le revenu des responsables et autres fonctionnaires mais qui en même temps pénalise en fait l’économie et le développement du pays.

Santé-Métaux lourds : 100 % des Français contaminés

Santé-Métaux lourds : 100 % des Français contaminés

«L’ensemble de la population» est exposée aux métaux lourds tels que l’arsenic, le mercure, le cuivre ou encore le nickel d’après . Santé publique France (SPF) révèle dans une étude publiée le 1er juillet que  Ce constat pour le moins alarmant est issu de l’étude de santé sur l’environnement, la biosurveillance, l’activité physique et la nutrition (ESTEBAN) menée par SPF depuis plusieurs années.

Santé publique France a par ailleurs comparé ses résultats avec ceux de l’étude nationale nutrition santé (ENNS) en 2006-2007 qui s’était toutefois focalisée sur les adultes. Les niveaux «mesurés chez les adultes étaient similaires en mercure dans les cheveux et nickel urinaire par rapport à ceux mesurés dans l’étude ENNS», relève SPF. Par contre les niveaux mesurés chez les adultes sont plus élevés en arsenic, cadmium et chrome que ceux de l’étude ENNS. Autre observation: l’exposition des enfants et des adultes est plus élevée en France que dans la plupart des pays étrangers (Europe et Amérique du Nord), excepté pour le nickel et le cuivre.

comment expliquer cette surexposition? Principalement par l’alimentation, considère SPF. Le cadmium est notamment présent dans les céréales ce qui pourrait expliquer comment les enfants y sont fortement exposés. La consommation de poissons et de produits de la mer influence, elle, «les concentrations en arsenic, chrome, cadmium et mercure». SPF pointe du doigt les céréales et les légumes issus de l’agriculture biologique qui seraient à l’origine de l’exposition au cuivre. Enfin, la consommation de tabac augmente les concentrations en cadmium et en cuivre.

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