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Bouteille en plastique 100 % recyclables ou seulement la moitié ?

Bouteille en plastique 100 % recyclables ou seulement la moitié ?


Des fabricants de bouteilles en plastique et des distributeurs affirment que les bouteilles en plastique contenant notamment de l’eau sont 100 % recyclables. Le problème c’est que d’après des études seulement la moitié sont effectivement recyclées. Par ailleurs, on pourrait s’interroger sur la cohérence et la pertinence du transport de l’eau en bouteille.

Des associations de défense des consommateurs de 13 pays européens, ont annoncé mardi avoir déposé plainte à Bruxelles contre les principaux fabricants de bouteilles en plastique, leur reprochant d’induire le public en erreur sur les possibilités de les recycler.

Le Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) et ses membres de treize pays européens « ont déposé une plainte auprès de la Commission européenne et du réseau des autorités de protection des consommateurs (CPC) », selon un communiqué de l’association Consommation logement cadre de vie (CLCV). Les organisations demandent une enquête concernant des allégations commerciales présumées trompeuses en termes de « recyclabilité des bouteilles d’eau de grandes marques » comme Coca-Cola (via son embouteilleur CHBC), Danone et Nestlé Waters.

« Le consommateur européen boit en moyenne 118 litres d’eau en bouteille par an », dont l’immense majorité en bouteille en plastique, selon le communiqué de CLCV. « L’industrie des boissons a recours à des allégations de recyclabilité qui, selon nos recherches, sont trop vagues, inexactes et/ou insuffisamment justifiées », ajoute l’association.

Celle-ci prend l’exemple de l’allégation « 100% recyclable », terme « ambigu » qui « dépend de nombreux facteurs tels que les infrastructures de collecte disponibles dans le pays, l’efficacité du processus de tri ou encore l’existence de processus de recyclage appropriés ». Selon elle, « le taux de recyclage des bouteilles seules en PET, sans le bouchon ni l’étiquette, est estimé à seulement 55% dans l’UE ».

Japon: Un plan de relance de plus de 100 milliards

Japon: Un plan de relance de plus de 100 milliards

La croissance au Japon est également assez faiblarde et les perspectives ne sont guère encourageantes. En cause, notamment une consommation assez atone et des exportations qui flanchent à cause de la Chine. C’est pourquoi Le premier ministre Fumio Kishida annonce un nouveau plan massif de relance pour soutenir La consommation est l’économie.

Il faut s’attendre à un net ralentissement de la croissance japonaise au cours des prochains trimestres, à commencer par le T3 (+0,1% t/t) et le T4 (+0,3% t/t). En moyenne annuelle, la croissance devrait s’établir à 2,0% en 2023 grâce aux acquis de croissance favorables enregistrés au premier semestre.

Les pénuries de main d’œuvre sur le marché du travail japonais et les difficultés de recrutement des entreprises (notables dans l’enquête du Tankan), ne suffisent pas à alimenter une croissance des salaires suffisante pour soutenir la consommation. Les salaires nominaux enregistraient une progression de 1,1% a/a au mois de juillet après des hausses supérieures à 2% aux mois de mai et juin (ministère du Travail), soit un rythme inférieur à l’inflation ; les salaires réels n’ont, par conséquent, pas connu de croissance positive en glissement annuel depuis début 2022. L’appel répété de Kazuo Ueda, le gouverneur de la Banque du Japon, pour que les entreprises accordent des hausses de salaires plus importantes est surtout un cheval de bataille pour Fumio Kishida. Le Premier ministre japonaisA donc annoncé un nouveau plan de soutien à l’économie

Un plan de relance d’un montant de 17.000 milliards de yens (106 milliards d’euros).

«Les hausses de salaires ne suivent pas celles des prix», a-t-il déploré lors d’une conférence de presse. Juste diagnostic: le salarié nippon constate l’envol des étiquettes tandis que sa feuille de paie, elle, augmente trop peu. En août (dernier chiffre connu), l’indice des prix à la consommation a grimpé de 2,8% mais le prix des denrées hors produits frais a bondi de 8,8%. Les médias regorgent désormais d’histoires de jeunes Japonais désargentés partis avec bonheur chercher des rémunérations convenables aux États-Unis, en Australie ou en Corée du Sud.

Une politique en tout cas qui va à l’encontre de ce qui se pratique dans nombre d’autres pays développés qui choisissent contraires la rigueur budgétaire et la fin du quoi qu’il en coûte pour réduire à la fois les déficits et l’inflation.

Manif 13 octobre :entre 100 et 200 000 participants

Manif 13 octobre :entre 100 et 200 000 participants

La manifestation du 13 octobre n’a pas connu de participation massive puisqu’on compte seulement entre 100 000 et 200 000 participants selon les décomptes des syndicats et de la police.
En cause, le fait que cette journée n’appelait pas de façon impérative à des arrêts de travail sauf dans les transports et la santé.

Surtout l’agenda médiatique a laissé peu de place à la mobilisation sociale. Depuis une semaine toute l’actualité est centrée sur la guerre entre le Hamas et Israël.

Enfin ce vendredi s’est déroulé ce terrible assassinat d’un professeur à Arras dont le compte rendu a meublé la totalité des informations des médias.

A Paris la manifestation s’est élancée peu après 14h depuis la place d’Italie, dans le 13e arrondissement de Paris. En tête de cortège se trouvaient la secrétaire générale de la CGT Sophie Binet mais aussi son homologue de la CFDT Marylise Léon. Sur la bannière qu’elles portaient, l’on pouvait lire : «Pour l’augmentation des salaires, pour l’égalité femmes-hommes, contre l’austérité, mobilisés en France et en Europe».

L’un des enseignements que l’on peut tirer de cette moindre participation c’est que la vie sociale et politique est souvent régulée par la thématique médiatique du moment. Un événement chasse l’autre et l’écrase. Le pouvoir et l’opinion sont de plus en plus sensibles à cette conjoncture médiatique, c’est-à-dire aux événements du moment, ce qui pour partie explique les incohérences des politiques de long terme.

Cours du pétrole : vers les 100 $ et à 94,25 dollars lundi 18 septembre

Cours du pétrole : vers les 100 $ et à 94,25 dollars lundi 18 septembre

La demande de pétrole ne faiblit sont pas tandis que l’offre est volontairement réduite; le prix du pétrole continu de monter et se dirige vers les 100 $ ( 94,25 dollars le baril Le 18 septembre).

De quoi évidemment alimenter l’inflation partout dans le monde et à terme de peser sur la reprise économique.

«Le seuil symbolique des 100 dollars est de nouveau envisagé» pour le Brent, a commenté Sophie Lund-Yates, d’Hargreaves Lansdown, sous l’effet des récentes prévisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui table sur un déficit de l’offre par rapport à la demande à 3,3 millions de barils par jour.

«Nous restons sceptiques» quant à ce scénario, «car les inquiétudes sur la demande et la conjoncture économique vont empêcher les prix d’aller trop haut», ont fait valoir, dans une note, les analystes de Commerzbank.

Conséquence le prix du litre de carburant va atteindre et dépasser les deux euros.

Pétrole, le baril vers les 100 dollars

Pétrole, le baril vers les 100 dollars

La demande de pétrole ne faiblit sont pas tandis que l’offre est volontairement réduite le prix du pétrole continu de monter et se dirige vers les 100 $.Autant dire que le litre de carburant en France par exemple va dépasser les deux euros

De quoi évidemment alimenter l’inflation partout dans le monde et à terme de peser sur la reprise économique.Le prix du baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en novembre s’est porté à 93,93 dollars, en hausse de 0,24%. Plus tôt, il a frôlé le seuil symbolique de 95 dollars, à 94,63 dollars.

«Le seuil symbolique des 100 dollars est de nouveau envisagé» pour le Brent, a commenté Sophie Lund-Yates, d’Hargreaves Lansdown, sous l’effet des récentes prévisions de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), qui table sur un déficit de l’offre par rapport à la demande à 3,3 millions de barils par jour.

«Nous restons sceptiques» quant à ce scénario, «car les inquiétudes sur la demande et la conjoncture économique vont empêcher les prix d’aller trop haut», ont fait valoir, dans une note, les analystes de Commerzbank.

Cours Pétrole vers les 100 dollars ?

Cours Pétrole vers les 100 dollars ?


Le problème de l’évolution du pétrole est lié aussi à la montée de l’inflation. Les cours du pétrole se nourrissent de l’inflation générale mais l’alimentent tout autant. Au cours de ces derniers mois grâce à l’action notamment des banques centrales, l’inflation s’était inscrite dans une tendance baissière. Or la remontée des prix du pétrole prévue devrait plomber la compétitivité des entreprises et le budget des ménages. De quoi refroidir la croissance.

De ce point de vue l’Arabie Saoudite joue un peu avec le feu en poussant au maximum la remontée des cours. En effet, si les prix du pétrole devaient affecter la croissance mécaniquement les prix de l’énergie devraient diminuer. Si pour l’instant le pétrole s’inscrit dans des prix à tendance haussière il pourrait alors brutalement prendre une pente baissière. L’annonce de Riyad de prolonger sa réduction de 1 million de barils par jour en septembre, voire au-delà, montre que sa décision unilatérale prise en juin vise non pas le seuil des 80 dollars le baril, mais davantage celui des 100 dollars. Ce jeudi, le prix du baril de Brent évoluait autour de 86 dollars, soit une hausse de plus de 9% en un mois. L’Arabie saoudite peut compter sur Moscou pour soutenir sa politique. Conséquence, les prix de l’essence remontent et pourraient contrarier les efforts des banques centrales pour calmer l’inflation.

D’autant que cette réduction de l’offre saoudienne intervient alors même que « la demande mondiale de pétrole a atteint un record de 103 mb/j en juin et qu’août, elle pourrait connaître un nouveau pic », indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans son rapport mensuel publié ce vendredi. Celle-ci prévoit de fortes tensions d’ici la fin de l’année, estimant le déficit du marché à 1,7 mb/j sur ce deuxième semestre. Certains analystes prévoient même jusqu’à 2 mb/j de déficit, obligeant les pays consommateurs à puiser dans leurs stocks.

Mbappé: 100 millions pour le transfert au Real ?

Mbappé: 100 millions pour le transfert au Real ?

Finalement le transfert de Mbappé pourrait être réalisé mardi. « Le montant du transfert est déjà fixé autour de 220 millions d’euros, explique Le Quotidien du Sport. Enfin, il s’agit plutôt du montant de la transaction. Car dans cette somme sont compris : la prime pour le joueur à la signature, la fameuse prime de fidélité, et l’indemnité de transfert pour le PSG. Des juristes représentants les trois parties sont déjà en train de plancher sur la meilleure répartition entre les deux clubs et le joueur. Au final, le club de la capitale espère récupérer au moins 150 millions d’euros mais il devrait plutôt devoir se contenter d’une grosse centaine de millions. »

Soutien au rail :100 milliards pour le rail , avec quel argent ?

Soutien au rail :100 milliards pour le rail , avec quel argent ?

C’est la question que pose un papier de l’Opinion. En effet si la réanimation du ferroviaire exige 100 milliards d’euros c’est autant qu’il serait nécessaire de faire pour la révolution écologique, pour la construction des centrales nucléaires, pour la réindustrialisation, pour la défense et d’une façon générale pour la modernisation des services publics. Contradiction supplémentaire, c’est au moment où la première ministre annonce un plan de soutien de 100 milliards pour le ferroviaire que le ministre des transports, lui, est contraint d’envisager la fin du transport de fret à la SNCF !

Les faits – La Première ministre, Élisabeth Borne, a tracé le 24 février les grandes lignes du plan d’avenir pour les transports, tenant compte des recommandations du Conseil d’orientation des infrastructures (COI) pour réussir la transition écologique du rail. Elle a aussi pris en compte les besoins listés par le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou. Dans son « scénario de transition écologique du rail », 100 milliards d’euros doivent être investis dans le développement du train d’ici à 2040. Une promesse vertueuse, mais qui n’est pas encore concrètement incarnée… Et pas encore financée.

Un chiffre choc : 100 milliards d’euros d’investissement dans le ferroviaire, à l’horizon 2040. C’est ce qu’avait mis sur la table Elisabeth Borne en février dernier pour faire du rail la « colonne vertébrale des mobilités ». « Un investissement historique », s’était réjoui le ministre des Transports Clément Beaune. « C’est ce qu’il faut pour accélérer les reports modaux des voyageurs et surtout du fret, afin de rattraper le retard de la décarbonation du transport de marchandises », détaille aujourd’hui son cabinet. De fait, le transport de marchandises est encore routier à plus de 85%. Pour en finir avec les camions, il faut régénérer en urgence un réseau qui, avec 30 ans d’âge moyen et des points de saturation, est à bout de souffle. A la SNCF, on s’estime écouté avec la perspective de 1,5 milliard d’euros d’investissements supplémentaires par an à l’horizon 2027.

Ferroviaire :100 milliards pour le rail , avec quel argent ?

Ferroviaire :100 milliards pour le rail , avec quel argent ?

C’est laq question que pose un papier de l’Opinion. En effet si la réanimation du ferroviaire exige 100 milliards d’euros c’est autant qu’il serait nécessaire de faire pour la révolution écologique, pour la construction des centrales nucléaires, pour la réindustrialisation, pour la défense et d’une façon générale pour la modernisation des services publics.

Les faits – La Première ministre, Élisabeth Borne, a tracé le 24 février les grandes lignes du plan d’avenir pour les transports, tenant compte des recommandations du Conseil d’orientation des infrastructures (COI) pour réussir la transition écologique du rail. Elle a aussi pris en compte les besoins listés par le patron de la SNCF, Jean-Pierre Farandou. Dans son « scénario de transition écologique du rail », 100 milliards d’euros doivent être investis dans le développement du train d’ici à 2040. Une promesse vertueuse, mais qui n’est pas encore concrètement incarnée… Et pas encore financée.

Un chiffre choc : 100 milliards d’euros d’investissement dans le ferroviaire, à l’horizon 2040. C’est ce qu’avait mis sur la table Elisabeth Borne en février dernier pour faire du rail la « colonne vertébrale des mobilités ». « Un investissement historique », s’était réjoui le ministre des Transports Clément Beaune. « C’est ce qu’il faut pour accélérer les reports modaux des voyageurs et surtout du fret, afin de rattraper le retard de la décarbonation du transport de marchandises », détaille aujourd’hui son cabinet. De fait, le transport de marchandises est encore routier à plus de 85%. Pour en finir avec les camions, il faut régénérer en urgence un réseau qui, avec 30 ans d’âge moyen et des points de saturation, est à bout de souffle. A la SNCF, on s’estime écouté avec la perspective de 1,5 milliard d’euros d’investissements supplémentaires par an à l’horizon 2027.

Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires

Les 100 jours de Napoléon Macron: complétement illusoires

par Françoise Fressoz, éditorialiste dans le Monde

Les marges de manœuvre du chef de l’Etat sont limitées par la décomposition du paysage politique, et le rebond, forcément modeste, ne passera que par la mise en concurrence des faiblesses de ses adversaires, estime, dans sa chronique, Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

Pour un anniversaire, quel festival ! Concert de casseroles devant les mairies à l’appel de La France insoumise, sondages plus calamiteux les uns que les autres. Au moment de souffler la première bougie de son second quinquennat, Emmanuel Macron renvoie l’image d’un monarque assiégé par la colère populaire et de ce fait incapable de susciter le moindre élan pour les quatre années à venir. A peine débutée, la séquence des cent jours, qu’il a lancée lundi 17 avril pour tenter de se désembourber de la réforme des retraites, suscite sarcasmes et ricanements : où est donc le tremplin capable de le refaire rebondir ?

Emmanuel Macron n’est pas le premier chef d’Etat à se retrouver acculé par une méprise avec l’opinion. Sans remonter très loin en arrière, Jacques Chirac s’était, à deux reprises, retrouvé dans la même posture, parvenant tant bien que mal à s’extirper de l’impasse.

La première fois, c’était en 1997, alors que la droite régnait en maître sur le pays. Elle contrôlait tout : l’Elysée, Matignon, l’Assemblée nationale, le Sénat et la plupart des exécutifs locaux. Tout pourtant était extraordinairement laborieux. Dix-huit mois plus tôt, la réforme des régimes spéciaux de retraite, couplée à celle de la Sécurité sociale, avait bloqué le pays sans que jamais les Français ne se désolidarisent des cheminots en grève. Alain Juppé, alors premier ministre, avait dû en rabattre sur son appétit réformateur sans vaincre pour autant la défiance populaire qui servait de moteur à la fronde de la majorité, déchirée entre chiraquiens et balladuriens.

La qualification à l’euro servait de toile de fond au drame : elle nécessitait de serrer les vis budgétaires, alors que Jacques Chirac avait promis pendant la campagne d’en finir avec « la fracture sociale ». Pour tenter de solder la méprise, il décida au printemps 1997 de dissoudre l’Assemblée nationale avec le résultat que l’on sait : au lieu de donner une majorité enfin docile à son premier ministre, l’opération aboutit à fournir les clés de Matignon à la gauche plurielle conduite par Lionel Jospin…..

Un risque que ne veut sans doute pas prendre Macron NDLR

Borne: Un programme pour 100 jours ou 15 ans ?

Borne: Un programme pour 100 jours ou 15 ans ?

Suite au discours de Macron, la première ministre s’est efforcée de reprendre les objectifs du président mais l’impression générale est que ce programme paraît particulièrement surréaliste. Il s’agit en effet d’un programme normalement sur 100 jours mais qui demanderait sans doute 15 ans. Bref, une sorte de patchwork ou liste à la Prévert qui recouvre approuverait tout et n’importe quoi sans aucune assurance que les moindres réformes puissent être engagée du faite de l’absence de majorité de Macron au Parlement.

Mais ces 100 jours pourraient s’étaler sur des années voire des dizaines d’années . parmi les mesures annoncées, Matignon souhaite refonder Pôle emploi avec la présentation d’un projet de loi France Travail présenté en juin. La Première ministre a annoncé qu’elle souhaitait « un service public de l’emploi plus efficace, au niveau national comme territorial, avec une gouvernance partagée entre l’État, les collectivités et les partenaires sociaux ».En fait la réforme pourrait se limiter au changement de nom de l’agence nationale pour l’emploi car le regroupement avec l’ASSEDIC est très contesté.

. Lors de la dernière réforme sous le mandat de Nicolas Sarkozy, la fusion de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) et des Assedic avait provoqué de vifs remous. Elle a également insisté sur la réforme du RSA sans apporter de vraies précisions.

Après la signature de l’accord national interprofessionnel (ANI) en février dernier par les partenaires sociaux, l’exécutif souhaite maintenant transposer ce texte dans la loi. « Sur le partage de la valeur, nous voulons un texte spécifique sur cette cette question délicate », a précisé Elisabeth Borne. Cela signifie que cette transposition ne devrait pas figurer dans la loi « Plein emploi ».

Pour rappel, cet accord prévoit que les entreprises entre 11 et 50 salariés salariés aient l’obligation de présenter un dispositif de partage de la valeur. « Les entreprises de plus de 50 salariés, qui font des résultats exceptionnels, auront l’obligation de négocier la mise en place d’un dispositif de partage de la valeur », a indiqué Elisabeth Borne. Le problème c’est que c’est le flou le plus total sur le concept de résultat exceptionnel.

Sur la question brûlante des salaires, Elisabeth Borne est restée particulièrement vague espérant seulement que des négociations sur la revalorisation des grilles salariales s’engagent au plus vite dans les branches », a-t-elle insisté.

A l’exception du SMIC indexé sur l’inflation, les salaires négociés sont en deça des niveaux d’inflation selon une note de la Banque de France dévoilée ce mercredi 26 avril. « Dans les entreprises, les hausses négociées pour 2023 sont en moyenne de 4,4% (contre 2,8% en 2022 et 1,4% en 2021) », précisent les économistes. Le versement des primes ont pu compenser une partie de la hausse des prix.

Mais face à la persistance de l’inflation, l’Insee et l’OFCE prévoit un recul du pouvoir d’achat des Français. Pour rappel, la plupart des salaires en France ne sont plus indexés sur l’inflation depuis le début des années 80. Résultat, le salaire réel en tenant compte de l’inflation est en repli dans la plupart des secteurs du privé et des catégories professionnelles selon le service statistique du ministère du Travail. En outre, le versement des primes peut se substituer à des hausses de salaires plus pérennes.

Un vague projet de loi industrie verte présenté à la mi-mai mais qui vise surtout vise notamment à simplifier l’implantation de sites industriels dans l’Hexagone et mettre en place des outils de financement pour accélérer le verdissement de l’appareil productif tricolore.

Toutes ces annonces sont évidemment conditionnés par la nécessité de réunir une majorité sur chaque projet ce qui est loin d’être le cas. Bref le programme de 100 jours pourrait s’étaler sur plusieurs années. continuer le dialogue pour bâtir des majorités par projet », a-t-elle expliqué. En cas de blocage, le gouvernement pourrait de nouveau brandir l’arme du 49-3 vivement critiquée.

Enseignants : Macron promet 100 euros

Enseignants : Macron promet 100 euros

Non seulement le président de république remplace depuis longtemps la Première ministre mais il fait aussi fonction de ministre de l’éducation pour régler les problèmes sociaux et ceci sans concertation. Ainsi hier lors de sa visite en province il a lui-même annoncé une augmentation de 100 € minimum qui pourraient passer à 200 € voire davantage avec des engagements volontaires supplémentaires des enseignants. Comme en Alsace où il a rencontré des manifestants aussi véhéments que bruyants équipés de leur casserole, le chef de l’Etat n’a pu ignorer le mécontentement à Ganges, ville des Cévennes au nord-est de l’Hérault. Des œufs et des pommes de terre ont notamment été lancés par des opposants à la réforme des retraites.

Le chef de l’Etat a annoncé une hausse de salaires « entre 100 et 230 euros net en plus par mois » pour tous, lors d’un déplacement dans un collège de l’Hérault consacré à l’école.

Pour Sophie Vénétitay,SNUipp-FSU , ce n’est pas suffisant : « Emmanuel Macron ne tient pas les promesses qu’il avait faites pendant la campagne électorale ». Elle rappelle qu’il « avait promis 10% d’augmentation pour tous les enseignants sans contrepartie ». Or, « là il annonce des chiffres de 100 à 230 euros par mois, ce qui correspond à 1,9 milliard d’euros ». D’après ses calculs, « pour augmenter tous les professeurs de 10% sans nouvelle mission, il fallait mettre 3,6 milliards sur la table ». Pour la secrétaire générale, ces annonces sont « très loin des promesses » et ne rattrapent pas « le décrochage salarial » : « Ça ne prend pas la mesure de la grave crise de recrutement que nous connaissons ».

« Aujourd’hui, un professeur travaille 43h par semaine. On ne voit pas où on va pouvoir faire rentrer ces nouvelles tâches. Ce n’est pas ça qu’on attend ». Concernant les remplacements et la volonté d’Emmanuel Macron que les professeurs absents sur des courtes durées soient plus facilement et systématiquement remplacés, « ça suppose des moyens humains, ce qu’encore une fois Emmanuel Macron ne met pas sur la table ».

Sophie Vénétitay rappelle enfin que « dans les années 80, un professeur débutant gagnait 2,2 fois le smic » mais qu’aujourd’hui « il gagne 1,2 fois le smic. Pour revenir à ce niveau du début des années 80, il aurait fallu augmenter le salaire de 1 000 euros par mois. On en est loin », conclut-elle.

100 milliards d’euros d’investissements dans le transport ferroviaire d’ici 2040 ?

100 milliards d’euros d’investissements dans le transport ferroviaire d’ici 2040 ?

Cela semble répond à l’estimation des besoins réalisée par la SNCF. Sauf que ce dernier donnait un horizon de 15 ans et que cette enveloppe n’est pas entièrement destinée à la SNCF.

Première observation, on ne connaît rien du contenu de cette orientation stratégique qui évidemment ne peut se résumer à la seule question des infrastructures.

Une orientation qui s’insérerait dans la « de planification écologique et dont on dit seulement qu’il serait abondé par l’État et les collectivités territoriales. Comment, pourquoi, dans quels domaines prioritaires et à partir de quelles planifications financières ?

La Première ministre annonce 100 milliards pour le transport ferroviaire mais des milliards qui seront en priorité pour le développement de métro en province.

L’objectif est de moderniser le réseau ferré ainsi que les transports du quotidien, tout en œuvrant pour le report modal et la décarbonation. Bref l’auberge Espagnole qui reprend les objectifs très flous d’une planification écologique évasive, sans stratégie précise et sans moyens.

De toute manière l’objectif est fixé à 2040, il y a longtemps que la première ministre aura disparu du paysage politique.

À noter aussi qu’on risque de dépenser des milliards pour des métros inutiles. Les besoins pourraient être nettement mieux satisfaits et moins chers avec des Trams et-ou des bus électriques en site propre et ou protégés.

Energie: 100% de carburant durable pour le transport aérien ? Du pipeau

Energie: 100% de carburant durable pour le transport aérien ? Du pipeau

Rebelote avec l’idée de carburant totalement durable avec l’annonce du gouvernement britannique qu’un avion pourra voler en 2023. Le gouvernement britannique a annoncé, vendredi, qu’un Boeing 787 de la compagnie Virgin Atlantic décollera de l’aéroport londonien d’Heathrow pour se rendre à celui, américain, de JFK à New-York, propulsé uniquement avec du carburant d’aviation d’origine non-fossile (Sustainable Aviation Fuel, SAF).

Il est clair que les différents modes de transport se livrent à des actions de lobbying qui frôlent la tartuferie. En réalité ,il s’agira de résidus huileux ou graisseux retraité pour fabriquer du kérosène. Des régies de huileux ou graisseux qui eux-mêmes forcément sont producteurs d’émissions polluantes notamment de carbone. C’est un peu la même idée finalement que la proposition d’utiliser des plantations pour fabriquer du carburant. D’une part le mode de production implique nécessairement un impact sur les émissions nuisibles et la consommation elle-même n’est pas sans conséquences non plus.

Pour être presque 100 % durables le carburant devra un jour maîtriser complètement la filière hydrogène.

Plus concrètement, l’engin volera avec du carburant d’aviation d’origine non-fossile (Sustainable Aviation Fuel, SAF), tels que des déchets d’huile ou de graisse, à l’instar des huiles de cuisson. « Quand ils remplacent le kérosène, les SAF peuvent réduire les émissions de carbone de quelque 70% », ajoute le communiqué. S’ils sont beaucoup plus écologiques, ils émettent, en effet, toujours du CO2 lors de leur combustion, la réduction des émissions de gaz à effet de serre ayant lieu surtout pendant la phase de production.

Les organisateurs promettent néanmoins que ce vol sera « neutre en émissions nettes de carbone » puisqu’ils achèteront des crédits carbone liés à des projets qui absorberont des volumes équivalents de CO2 dans le futur; Bref le fameux modèle douteux de « compensation » : « Certes on tue la planète, mais on plante un arbre ! ». Le même principe que pour l’évasion fiscale des multinationales : « « certes on ne paye pas de fiscalité mais on donne un euro aux restos du cœur » ou mieux dans une fondation maison pour mieux contrôler les fonds.

100 millions pour les transports urbains dee province : une aumône

100 millions pour les transports urbains de province : une aumône !

Le ministre des Transports, Clément Beaune a annoncé le déblocage de 300 millions d’euros pour les autorités organisatrices de mobilité, soit 200 millions prévus pour Île-de-France Mobilités, mais 100 millions d’euros pour les autorités de province.

Il est clair que 100 millions pour les autorités organisatrices de transport de province constituent en faite une aumône. Cela représente à peu près 1 million par département et quelques centaines de milliers d’euros par grande ville. Dans le même temps et a juste titre ce sont des milliards et des milliards qui sont consacrés au transport parisien. Encore une fois cette politique porte ses fruits puisqu’une majorité de parisiens ne possède pas d’automobile et utilise les transports en commun.

Il en va différemment dans les villes de province ou le niveau et la qualité des transports ne sont pas,et de loin ,à la hauteur de la demande en particulier pour les déplacements domicile travail

Pour autant, ce ne sont pas les élus locaux qui vont donner au ministre des Transports les listes des autorités organisatrices de mobilité concernées, mais les services de Clément Beaune qui vont y travailler. « On saura tout début janvier ce que ça donne », estime le maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole.

« Le modèle économique a été très secoué par la crise sanitaire, avant d’être réattaqué par l’inflation et la crise énergétique. Le modèle est à bout de souffle », insiste Jean-Luc Moudenc,Maire de Toulouse.

À titre personnel, le maire de Toulouse propose, lui, que les avances remboursables de la crise Covid soient transformées en subventions et plaide pour le déplafonnement du versement mobilité, aujourd’hui limité à 2%, exception faite d’Île-de-France Mobilités qui peut monter jusqu’à 2,9%. « Il faut autoriser un déplafonnement raisonnable, limité dans le temps et ciblé selon des critères. Cela nous donnerait des moyens d’agir », ajoute-t-il.

« Alors que l’Etat ne cesse de nous supprimer des impôts économiques, comme la cotisation sur la valeur ajoutée (CVAE) et les impôts de production, il nous impose des contraintes, type zone à faibles émissions-mobilité (ZFE-m). Personne ne les conçoit sérieusement sans investir davantage dans les transports en commun », poursuit Jean-Luc Moudenc.

L’édile de la Ville Rose en sait quelque chose. Conformément à ses engagements de campagne municipale, un premier marché public de 1,100 milliard d’euros a été attribué il y a dix jours dans le cadre de la réalisation d’une troisième ligne de métro. Une nouvelle infrastructure qui coûtera à terme près de 4,2 milliards d’euros. « C’est le plus gros investissement en France hors Grand Paris Express et LGV Bordeaux-Toulouse ».Évidemment ce ne sont pas les 100 millions pour les transports de province qui participeront beaucoup à ce financement.

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