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Economie- Déficit commercial français : encore 100 milliards en 2023

Economie- Déficit commercial français : encore 100 milliards en 2023

Un déficit commercial attendu autour de 100 milliards d’euros, il révèle en fait la chute de compétitivité française.

Le déficit sur les échanges en biens s’est ainsi creusé de près de 47 milliards d’euros entre 2019 et 2023, dont 27 milliards pour le déficit énergétique et 21 milliards pour les produits manufacturés. Au sein de l’Europe, la France perd du terrain : sa part dans les exportations de la zone euro a diminué de 0,9 point pour les biens et services (-1 point pour les biens, -0,6 point pour les services) pendant ces quatre ans.
«La faiblesse de notre commerce extérieur sur les produits manufacturés reflète un manque structurel de compétitivité de notre base industrielle», jugent les économistes de Rexecode. La sentence semble sévère alors que l’exécutif a fait de la bataille pour la compétitivité l’un de ces mantras depuis 2017. Les chiffres l’étayent pourtant. La compétitivité-prix du pays s’est dégradée depuis 2019, autrement dit le coût des exportations françaises augmente plus vite que celles des autres pays européens.

«Les enquêtes de compétitivité hors prix indiquent, édition après édition, que les produits français sont jugés comme étant plutôt de bonne qualité mais aussi comme trop chers par rapport à cette qualité, ce qui renvoie à la question de la compétitivité prix», indique encore le rapport de Rexecode.

«Les enquêtes de compétitivité hors prix indiquent, édition après édition, que les produits français sont jugés comme étant plutôt de bonne qualité mais aussi comme trop chers par rapport à cette qualité, ce qui renvoie à la question de la compétitivité prix», indique encore le rapport de Rexecode.

Déficit commercial français : encore 100 milliards en 2023

Déficit commercial français : encore 100 milliards en 2023

Un déficit commercial attendu autour de 100 milliards d’euros, il révèle en fait la chute de compétitivité française. (
Le déficit sur les échanges en biens s’est ainsi creusé de près de 47 milliards d’euros entre 2019 et 2023, dont 27 milliards pour le déficit énergétique et 21 milliards pour les produits manufacturés. Au sein de l’Europe, la France perd du terrain : sa part dans les exportations de la zone euro a diminué de 0,9 point pour les biens et services (-1 point pour les biens, -0,6 point pour les services) pendant ces quatre ans.
«La faiblesse de notre commerce extérieur sur les produits manufacturés reflète un manque structurel de compétitivité de notre base industrielle», jugent les économistes de Rexecode. La sentence semble sévère alors que l’exécutif a fait de la bataille pour la compétitivité l’un de ces mantras depuis 2017. Les chiffres l’étayent pourtant. La compétitivité-prix du pays s’est dégradée depuis 2019, autrement dit le coût des exportations françaises augmente plus vite que celles des autres pays européens.

«Les enquêtes de compétitivité hors prix indiquent, édition après édition, que les produits français sont jugés comme étant plutôt de bonne qualité mais aussi comme trop chers par rapport à cette qualité, ce qui renvoie à la question de la compétitivité prix», indique encore le rapport de Rexecode.

«Les enquêtes de compétitivité hors prix indiquent, édition après édition, que les produits français sont jugés comme étant plutôt de bonne qualité mais aussi comme trop chers par rapport à cette qualité, ce qui renvoie à la question de la compétitivité prix», indique encore le rapport de Rexecode.

Eau en bouteille : 100 fois plus de nano-particules de plastique

Eau en bouteille : 100 fois plus de nano-particules de plastique

D’après les conclusions de l’université américaine de Columbia , l’eau des bouteilles en plastique contient jusqu’à 100 fois plus de nano-particules de plastique que ce qui avait été mesuré jusqu’alors.(info la tribune)

En moyenne, l’étude a ainsi détecté 240.000 fragments de plastique par litre d’eau, « soit cent à mille fois plus que précédemment rapporté ». 90 % des particules identifiées dans les bouteilles sont donc des nano-plastiques (en dessous de 1 micromètre), le solde étant des microplastiques (entre 1 micromètre et 5 millimètres).

Pour obtenir ces résultats, les auteurs de ce travail ont testé les bouteilles de trois marques connues, mais dont les noms n’ont pas été dévoilés. Un choix qui vise à ne pas stigmatiser des entreprises en particulier, les chercheurs estimant que les nano-plastiques sont présents dans la plupart des contenants similaires chez d’autres marques.

Ces données sont inédites, car jusqu’ici, les recherches n’étaient pas allées jusqu’à ce niveau de détail. En effet, « les méthodes de mesure ne pouvaient détecter des particules de plastique en dessous du micromètre. Cette étude ouvre la voie à de nouveaux horizons en la matière, il faut s’en réjouir », souligne ainsi auprès de La Tribune Muriel Mercier-Bonin, directrice de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae) et spécialiste en toxicologie alimentaire des microplastiques. Pour parvenir à leur fin, les auteurs de l’étude ont utilisé un microscope innovant doté de lasers, couplé à plusieurs algorithmes informatiques spécifiques de détection.

. Le nylon, un polyamide souvent utilisé dans l’industrie textile, est le plastique le plus présent. Selon les auteurs, celui-ci proviendrait des membranes utilisées par les embouteilleurs pour purifier l’eau. Vient derrière, le polytéréphtalate d’éthylène ou plus communément appelé PET. Cette matière est utilisée dans la majeure partie des cas par les fabricants de bouteille plastique.

Les échantillons relevés montrent également la présence de nanoparticules de PVC et de polystyrène, avec cette caractéristique particulière : plus leur dimension diminue, plus ces types de plastique sont abondants.

Toute la pertinence de cette recherche réside aussi dans les conséquences potentielles que ces fragments de plastiques ont sur la santé. D’autant que la science sait déjà qu’une fois ingérés, des éléments de si petites tailles arrivent à passer les barrières biologiques naturelles du corps humain, s’infiltrant dans la circulation sanguine, et in fine, dans les organes.

Économie : un plan de relance de 100 milliards inefficace

Économie : un plan de relance de 100 milliards inefficace

Le comité d’évaluation du plan de relance de 100 milliards, qui travaille dans le cadre de France Stratégie, a affiché son scepticisme sur l’efficacité de la mesure.

D’un point de vue macroéconomique, selon l’OFCE, en 2022, le plan a contribué à hauteur de 1,4 point de produit intérieur brut (PIB). Après le choc de l’arrêt de l’activité en 2020, les dispositifs devaient permettre à la France de retrouver à l’été 2022 le niveau de produit intérieur brut (PIB) d’avant-crise. L’objectif a été atteint, en avance sur le calendrier. « La France a été l’une des premières grandes économies à retrouver son niveau d’activité avant-crise», a appuyé Sylvie Montout, rapporteure. La contribution du plan dans ce rebond apparaît toutefois minoritaire. À moyen terme, son effet semble aussi s’estomper. «Au troisième trimestre 2023, le PIB français s’établit à 1,8% au-dessus de son niveau du quatrième trimestre 2019, contre 2,3 % pour la zone euro», appuie ainsi le comité d’évaluation.

Plus préoccupant, selon les dernières données, le plan, malgré ses incontestables réussites, n’a pas su contrer la grande faiblesse de l’économie française : la chute de sa productivité. «On ne sait pas encore la part tendancielle de cette évolution, mais les mesures de soutien à l’investissement et à la compétitivité du plan France relance ne semblent pas être en mesure, à elles seules, de la contrer», avance le rapport. Parmi les «points de vigilance» mis en avant, le comité d’évaluation souligne en effet que «les dispositifs de modernisation de l’industrie n’ont pas été utilisés pour des investissements dans des technologies les plus récentes».

Baisse du pouvoir d’achat en 2023 mais 100 milliards de dividendes

Baisse du pouvoir d’achat en 2023 mais 100 milliards de dividendes

L’inflation aura constitué un extraordinaire antidistributif sur le dos des ménages. profitant de la tendance inflationniste nombre d’entreprises en ont profité pour ajouter des hausses tarifaires à l’évolution des prix déjà haussière. Ce sont quelques pour cent discrètement pris dans la poche des ménages qui ont perdu en moyenne presque 500 € de pouvoir d’achat en moyenne sur des indices pertinents d’évolution des prix. Presque l’équivalent des 100 milliards de dividendes réalisés par les seules entreprises du CAC 40.

Rappelons que le pouvoir au moment des pics de hausse avait envisagé une taxe sur les superprofits vite abandonnée depuis. Les actionnaires en 2023 ont encaissé environ 100 milliards au titre des dividendes. Dans le même temps des ménages qui ont perdu de de l’ordre de 5 à 10 % de pouvoir d’achat. La baisse du pouvoir d’achat combinée à l’inflation sur les produits essentiels notamment alimentaires a modifié les comportements. On a en particulier assisté à une baisse du volume des les achats alimentaires de l’ordre 10 à 15 %. L’inflation dans les grandes surfaces a contraint de nombreux Français à faire des arbitrages en achetant moins cher et surtout en achetant moins. Des achats en plus de pommes de terre, un produit qui vient compenser l’envol des prix d’autres légumes.

Ainsi sur les 313 catégories de produits de grandes consommations présentes en grande surface, 236 ont vu leurs volumes d’achats reculer entre octobre 2022 et octobre 2023, selon les données de Circana. Avec des baisses spectaculaires sur de nombreuses catégories: -29% sur le foie gras, -18% sur la champagne, -16% sur les huiles, -15% sur les jus de fruits frais ou encore -11% sur les désodorisants, -10% sur le savon, -8% sur les essuie-tout et -7% sur le gel douche.

Les produits de luxe ou ceux jugés moins essentiels sont ainsi passés à la trappe au sein de nombreux foyers. On abandonne par exemple le champagne pour des mousseux moins chers, on presse soi-même ses fruits plutôt que d’acheter du jus au supermarché, on fait durer le savon un peu plus longtemps pour en acheter moins.

Baisse du pouvoir d’achat en 2023 mais 100 milliards de dividendes

Baisse du pouvoir d’achat en 2023 mais 100 milliards de dividendes


L’inflation aura constitué un extraordinaire antidistributif sur le dos des ménages. profitant de la tendance inflationniste nombre d’entreprises en ont profité pour ajouter des hausses tarifaires à l’évolution des prix déjà haussière. Ce sont quelques pour cent discrètement pris dans la poche des ménages qui ont perdu en moyenne presque 500 € de pouvoir d’achat en moyenne sur des indices pertinents d’évolution des prix. Presque l’équivalent des 100 milliards de dividendes réalisés par les seules entreprises du CAC 40.
Rappelons que le pouvoir au moment des pics de hausse avait envisagé une taxe sur les superprofits vite abandonnée depuis. Les actionnaires en 2023 ont encaissé environ 100 milliards au titre des dividendes. Dans le même temps des ménages qui ont perdu de de l’ordre de 5 à 10 % de pouvoir d’achat. La baisse du pouvoir d’achat combinée à l’inflation sur les produits essentiels notamment alimentaires a modifié les comportements. On a en particulier assisté à une baisse du volume des les achats alimentaires de l’ordre 10 à 15 %. L’inflation dans les grandes surfaces a contraint de nombreux Français à faire des arbitrages en achetant moins cher et surtout en achetant moins. Des achats en plus de pommes de terre, un produit qui vient compenser l’envol des prix d’autres légumes.

Ainsi sur les 313 catégories de produits de grandes consommations présentes en grande surface, 236 ont vu leurs volumes d’achats reculer entre octobre 2022 et octobre 2023, selon les données de Circana. Avec des baisses spectaculaires sur de nombreuses catégories: -29% sur le foie gras, -18% sur la champagne, -16% sur les huiles, -15% sur les jus de fruits frais ou encore -11% sur les désodorisants, -10% sur le savon, -8% sur les essuie-tout et -7% sur le gel douche.

Les produits de luxe ou ceux jugés moins essentiels sont ainsi passés à la trappe au sein de nombreux foyers. On abandonne par exemple le champagne pour des mousseux moins chers, on presse soi-même ses fruits plutôt que d’acheter du jus au supermarché, on fait durer le savon un peu plus longtemps pour en acheter moins.

Baisse du pouvoir d’achat et malbouffe
Publié le 17 décembre, 2023 dans social et société. 0 Commentaire
Tags : baisse, d’achat, du, et, malbouffe, pouvoir.
Baisse du pouvoir d’achat et malbouffe

La baisse du pouvoir d’achat combinée à l’inflation sur les produits essentiels notamment alimentaires a modifié les comportements. On a en particulier assisté à une baisse du volume des les achats alimentaires de l’ordre 10 à 15 %. L’inflation dans les grandes surfaces a contraint de nombreux Français à faire des arbitrages en achetant moins cher et surtout en achetant moins. Des achats en pls de pommes de terre, un produit qui vient compenser l’envol des prix d’autres légumes.

Ainsi sur les 313 catégories de produits de grandes consommations présentes en grande surface, 236 ont vu leurs volumes d’achats reculer entre octobre 2022 et octobre 2023, selon les données de Circana. Avec des baisses spectaculaires sur de nombreuses catégories: -29% sur le foie gras, -18% sur la champagne, -16% sur les huiles, -15% sur les jus de fruits frais ou encore -11% sur les désodorisants, -10% sur le savon, -8% sur les essuie-tout et -7% sur le gel douche.

Les produits de luxe ou ceux jugés moins essentiels sont ainsi passés à la trappe au sein de nombreux foyers. On abandonne par exemple le champagne pour des mousseux moins chers, on presse soi-même ses fruits plutôt que d’acheter du jus au supermarché, on fait durer le savon un peu plus longtemps pour en acheter moins.

Dividendes CAC 40 : 100 milliards d’euros aux actionnaires en 2023

Dividendes CAC 40 : 100 milliards d’euros aux actionnaires en 2023


Selon les données compilées par la « Lettre Vernimmen.net », les entreprises du CAC 40 ont versé 97,1 milliards d’euros aux actionnaires en 2023, dont 67,1 milliards sous la forme de dividendes en numéraire et 30,1 milliards sous la forme de rachats d’actions. C’est 17 milliards d’euros de plus que l’an dernier (80,1 milliards), qui était déjà le niveau le plus haut jamais enregistré depuis 2003, date à laquelle débuta cette étude annuelle.

Au total, le taux de distribution des entreprises du CAC 40 (calculé par rapport aux profits) est de 40 % pour les dividendes, un niveau stable par rapport à l’an dernier. Cette fourchette basse s’explique par la rapide progression des profits. En revanche, en prenant en compte les rachats d’actions, le taux de distribution grimpe à 72% contre 55 % en 2022. Ce bond s’explique cependant par deux évènements non récurrents, la forte hausse du prix du pétrole en 2022 et la cession d’une filiale américaine par BNP Paribas. Cerise sur le gâteau, les entreprises du CAC 40 (2.362 milliards de capitalisation) ont mieux performé leurs concurrents britanniques (1.780 milliards d’euros), et allemands (1.560 milliards d’euros).

De quoi alimenter à nouveau la controverse sur un traitement de faveur des actionnaires au détriment de l’investissement productif, de l’emploi et des salariés.

Une controverse que tentent de déminer chaque année les auteurs de l’étude, le professeur de finance Pascal Quiry et le banquier Yann Le Fur, en rappelant que « l’argent est fait pour circuler et qu’il n’y a rien de pire que l’immobilisme en ce domaine qui fige des situations acquises. Et de souligner qu’en théorie financière, « dividendes et rachat d’actions n’ont jamais enrichi les actionnaires » puisque la valeur de leurs actions baisse mécaniquement lors du versement tandis que le rachat d’actions fait baisser la valeur des capitaux propres. Malgré la hausse des dividendes, le CAC 40 a progressé de 16,5% en 2023 et atteint de nouveaux records historiques, alors que l’indice CAC 40 dividendes réinvestis gagne plus de 20 %.

Grande disparité au sein du CAC 40
Le tableau n’est toutefois pas homogène au sein du CAC 40. En 2023, les trois premiers groupes dans le classement des plus gros distributeurs aux actionnaires -TotalEnergies (18,4 milliards d’euros), BNP Paribas (9,7 milliards) et LVMH (7,5 milliards)- concentrent 37% du volume total au sein du CAC 40. En ajoutant trois autres groupes (Stellantis, AXA et Sanofi), la barre des 50% des capitaux distribués est franchie. En 2022, le trio de tête (TotalEnergies, LVMH, Sanofi) représentait 31 % du total, et le trio de 2021 (L’Oréal, TotalEnergies, Sanofi) près de 34%.

« La quasi-totalité de ces redistributions sont le fait d’entreprises à maturité, ce qui est logique puisqu’elles génèrent par leurs résultats de nouveaux capitaux propres important que leur faible croissance rend inutiles », soulignent les auteurs.

L’étude montre surtout que la moitié du CAC 40 ne réalise que 14 % du total des dividendes et des rachats d’actions. Ce qui renvoie à des situations contrastées selon les secteurs d’activité mais aussi au grand écart au sein du CAC 40 de la taille des entreprises. L’indice regroupe en effet six groupes de plus de 100 milliards d’euros de capitalisations et huit groupes de moins de 12 milliards de capitalisation.

Les rachats d’actions sont toujours à la mode. Ils augmentent de près de 30 %, soulignant en creux la vacuité du débat lancé sur une éventuelle taxation des rachats d’action, un temps évoqué, au printemps dernier par le président de la République, Emmanuel Macron. Au final, le gouvernement s’est contenté de retenir l’idée assez vague d’obliger les entreprises rachetant leurs actions à réouvrir des accords d’intéressement avec les salariés, au nom du partage de la valeur.

Des records de versements de dividendes mais aussi, pointent l’étude, des records en matière d’investissement, soit 94,2 milliards d’euros, en hausse de 20 %, soit un montant équivalent à ce qui a été distribué aux actionnaires.

Ces investissements sont même supérieurs à 2019, l’année avant Covid. Et la hausse des investissements est même de 44 % pour les trois premiers distributeurs de capitaux, pointent les auteurs pour souligner l’idée que distribution aux actionnaires et investissements n’est pas antinomique.

Transition écologique : Une facture très approximative 100 à 200 milliards d’euros par an

Transition écologique: Une facture très approximative 100 à 200 milliards d’euros par an

À l’occasion des « rendez-vous de Bercy » qui réunissait de nombreuses personnalités mondiales, on a chiffré le coût de la facture de la transition énergétique de 100 à 200 milliards d’euros par an à partir de 2030. Des coûts résultant de la perte de certaines productions, des dégâts à l’environnement et à la santé. Cependant un chiffrage tout à fait approximatif car on est très loin de mesurer avec précision les conséquences négatives mais aussi positives de la mutation écologique de la vie économique et sociale.

Il s’agit aussi vraisemblablement pour le ministre de l’économie de reverdir un peu son image un peu affectée par les nouvelles orientations du très prochain budget de 2025 finalement assez peu écologiques.

Il faut sans doute aussi préparer les esprits à une plus grande rigueur budgétaire et donc un nouvel accroissement de la fiscalité.

« L’écologie n’est pas un choix politique. C’est une obligation humaine [...] Elle peut contrarier notre liberté et contrevient parfois nos habitudes. C’est pourtant avec ces habitudes de consommation et de production qu’il faut rompre. L’écologie amène nécessairement une rupture », a-t-il poursuivi dans le centre de conférences Pierre Mendès France, qui pour l’occasion était bondé.

Lors de son discours, il a fustigé « le déni » sur l’accélération du dérèglement climatique. Mais aussi « le catastrophisme qui confine souvent à l’inaction ». Le locataire de Bercy a plaidé pour « le volontarisme ». Responsable du budget du pays, Bruno Le Maire a également évoqué « les coûts » de cette rupture pour « les finances publiques », « les intérêts privés » et « les ménages ».

Actuellement sous la surveillance des agences de notation, l’exécutif ne cesse de vouloir donner des gages de « sérieux budgétaire ». Mais sa stratégie de rétablissement des finances publiques pourrait bien buter sur les besoins vertigineux d’investissements dans la transition écologique.

L’économiste Jean Pisani-Ferry s’est dit « optimiste » sur les coûts.

« Il n’y a pas de raison de penser que le coût des énergies renouvelables sur le long terme sera plus élevé que le coût des énergies fossiles », a-t-il déclaré. « Comme on est très en retard, il va falloir faire beaucoup d’investissement en très peu de temps », a-t-il prévenu. L’ancien conseiller d’Emmanuel Macron n’a pas écarté les difficultés à court terme. « Il va y a voir des pertes en capacités de production et en capital ».

Outre les destructions d’emplois et les fermetures d’usines, l’expert a également tiré la sonnette d’alarme sur « le capital naturel ».

Les dommages d’un réchauffement planétaire à +3°C sur la France pourraient faire grimper la facture à un niveau stratosphérique. Les économistes de Bercy évoquent notamment un coût de 8 points de produit intérieur brut (PIB), soit plus de 210 milliards d’euros dans un scénario noir.

Climat : Une facture de 100 à 200 milliards d’euros par an à partir de 2030 ?

Climat : Une facture de 100 à 200 milliards d’euros par an à partir de 2030 ?


À l’occasion des « rendez-vous de Bercy » qui réunissait de nombreuses personnalités mondiales, on a chiffré le coût de la facture de la transition énergétique de 100 à 200 milliards d’euros par an à partir de 2030. Des coûts résultant de la perte de certaines productions, des dégâts à l’environnement et à la santé.

Cependant un chiffrage tout à fait approximatif car on est très loin de mesurer avec précision les conséquences négatives mais aussi positives de la mutation écologique de la vie économique et sociale.

Il s’agit aussi vraisemblablement pour le ministre de l’économie de reverdir un peu son image un peu affectée par les nouvelles orientations du très prochain budget de 2025 finalement assez peu écologiques.

Il faut sans doute aussi préparer les esprits à une plus grande rigueur budgétaire et donc un nouvel accroissement de la fiscalité.

« L’écologie n’est pas un choix politique. C’est une obligation humaine [...] Elle peut contrarier notre liberté et contrevient parfois nos habitudes. C’est pourtant avec ces habitudes de consommation et de production qu’il faut rompre. L’écologie amène nécessairement une rupture », a-t-il poursuivi dans le centre de conférences Pierre Mendès France, qui pour l’occasion était bondé.

Lors de son discours, il a fustigé « le déni » sur l’accélération du dérèglement climatique. Mais aussi « le catastrophisme qui confine souvent à l’inaction ». Le locataire de Bercy a plaidé pour « le volontarisme ». Responsable du budget du pays, Bruno Le Maire a également évoqué « les coûts » de cette rupture pour « les finances publiques », « les intérêts privés » et « les ménages ».

Actuellement sous la surveillance des agences de notation, l’exécutif ne cesse de vouloir donner des gages de « sérieux budgétaire ». Mais sa stratégie de rétablissement des finances publiques pourrait bien buter sur les besoins vertigineux d’investissements dans la transition écologique.

L’économiste Jean Pisani-Ferry s’est dit « optimiste » sur les coûts.

« Il n’y a pas de raison de penser que le coût des énergies renouvelables sur le long terme sera plus élevé que le coût des énergies fossiles », a-t-il déclaré. « Comme on est très en retard, il va falloir faire beaucoup d’investissement en très peu de temps », a-t-il prévenu. L’ancien conseiller d’Emmanuel Macron n’a pas écarté les difficultés à court terme. « Il va y a voir des pertes en capacités de production et en capital ».

Outre les destructions d’emplois et les fermetures d’usines, l’expert a également tiré la sonnette d’alarme sur « le capital naturel ».

Les dommages d’un réchauffement planétaire à +3°C sur la France pourraient faire grimper la facture à un niveau stratosphérique. Les économistes de Bercy évoquent notamment un coût de 8 points de produit intérieur brut (PIB), soit plus de 210 milliards d’euros dans un scénario noir.

Les experts, qui citent le Network of Central Banks and Supervisors (un réseau de banques centrales et de superviseurs financiers à l’échelle mondiale), prennent en compte les destructions de capital liées aux événements climatiques extrêmes et les pertes de productivité relatives aux fortes chaleurs.

A cela s’ajoutent les coûts en termes de santé humaine encore difficilement chiffrables. «

Mais d’une manière générale ce sont toutes les conséquences positives comme négatives qui sont difficilement chiffrables. Et cet exercice d’évaluation monétaire est tout à fait hypothétique.

Élection Corée du Nord : cette fois un peu moins de 100 % !

Élection Corée du Nord : cette fois un peu moins de 100 % !

Dans le pays du dictateur fou que constitue la Corée-du-Nord, on vient de comprendre qu’annoncer des scores de 100 % permet d’alimenter un doute sur les résultats des élections. Du coup pour les élections locales qui viennent de se tenir, le pouvoir tient à faire savoir que les partisans du dictateur n’ont pas tout à fait atteint les 100 % mais qu’il y a bien une opposition. Bref, le théâtre habituel d’un dictateur dément toujours à la recherche d’un événement médiatique pour exister sur la scène internationale alors que son peuple souffre de malnutrition chronique et qu’il consacre l’essentiel des revenus du pays au renforcement de l’armement.

Après un scrutin local, le régime nord-coréen a fait état de votes allant à l’encontre du parti au pouvoir, une première depuis les années 60 selon un responsable sud-coréen.
Des dissidents en Corée du Nord? Le régime dictatorial de Kim Jong-un a surpris, ce mardi 28 novembre, en annonçant que des élections locales n’avaient pas été remportées avec 100% des voix par le Parti du travail au pouvoir comme il en a l’habitude.

Pour la première fois, la Corée du Nord fait référence à des votes « dissidents » lors de scrutins locaux depuis les années 1960, a déclaré un fonctionnaire du ministère sud-coréen de l’unification chargé des relations avec le Nord.

« Les analystes estiment qu’il s’agit d’une tentative de donner l’image d’une société normale », note l’agence Reuters.

Près de 100 millions pour les petits réacteurs nucléaires

Près de 100 millions pour les petits réacteurs nucléaires


Le président de la République avait annoncé un milliard d’euros d’investissements pour développer des « technologies de rupture » dans le domaine du nucléaire. Il souhaite faire émerger des réacteurs de petite taille, dits SMR. À cet effet 100 millions supplémentaires viennent d’être débloqués par le gouvernement .

Les SMR sont des réacteurs compacts, dont la puissance est généralement comprise entre 50 et 500 mégawatts (MW), explique le CEA, « en comparaison des 900 à 1 450 MW des réacteurs du parc nucléaire français actuel ». Ils présentent également l’intérêt d’être fabriqués en usine, à la manière d’un kit, afin d’être acheminés et assemblés sur le site final. Ils pourraient ainsi permettre de remplacer les énergies fossiles dans un certain nombre de cas, et donc de participer à la lutte contre les émissions de CO2. Les ordres de grandeurs ne sont pas les mêmes par rapport aux réacteurs classiques ou EPR. Pour les six EPR prévus par le gouvernement, EDF devra trouver 100 milliards. (Notons que des les écologistes contestent le danger relatif à la dispersion nucléaire).

La mise en service de l’EPR de Flamanville devrait coûter 19,1 milliards selon les calculs de la Cour des comptes, soit près de six fois plus cher que prévu au lancement du projet. Initialement, cette centrale nucléaire aurait dû être construite en cinq ans, pour un coût de 3,3 milliards d’euros.

D’où l’intérêt pour ces petits réacteurs nucléaires.

En France, EDF pilote depuis 2014 le projet Nuward (« NUclear forWARD », ou « en avant le nucléaire »), qui réunit le Commissariat à l’énergie atomique (CEA), la société TechnicAtome et le constructeur militaire Naval Group. Ces deux dernières entreprises ont une bonne expérience en la matière, puisqu’une vingtaine de petits réacteurs ont déjà été conçus pour les besoins de bâtiments à propulsion nucléaire de la marine française.

Selon le cadre de TechnicAtome, le futur SMR « made in France » sera le nec plus ultra des réacteurs. « A l’heure actuelle, les technologies similaires les plus avancées planchent sur des réacteurs de 60 MW dans des enceintes de 23 mètres », fait-il valoir, sans citer le nom du concurrent américain NuScale.

Ce dernier a toutefois une longueur d’avance, puisque son réacteur à eau pressurisée fait déjà l’objet d’une procédure de certification aux Etats-Unis et au Canada.

Quelque 70 projets sont à l’étude dans le monde, dénombre l’Agence internationale de l’énergie atomique (AEIA). En France, aucun n’a encore vu le jour. Plus de 200 personnes planchent sur l’avant-projet de Nuward. « Certains composants innovants ont subi des premiers tests », précise Benoit Desforges. Mais il faudra encore patienter avant de concevoir la première maquette complète du réacteur.

La relance du nucléaire dans l’Hexagone ne passera pas uniquement par la construction de grands réacteurs atomiques de troisième génération de type EPR2. Elle passera aussi par le développement de petits réacteurs modulaires, dit SMR pour Small modular reactors, portés essentiellement par de nouveaux acteurs du marché, des startups à la PME familiale.

Pour soutenir ce mouvement de décloisonnement inédit dans la filière nucléaire, l’Etat a dégagé près d’un milliard d’euros dans le cadre du plan France 2030. C’est sur cette base qu’avait été lancé l’appel à projets « réacteurs nucléaires innovants », doté d’une enveloppe de 500 millions d’euros. Six porteurs de projets viennent de décrocher quelque 77 millions d’euros de soutien public (Jimmy, Renaissance Fusion, Calogena, Hexana, Otrera nuclear energy et Bue capsule) après que deux projets (Naarea et Newcleo) aient déjà bénéficié d’une première enveloppe d’aide de 25 millions d’euros l’été dernier.

Changement climatique : où sont passés les 100 milliards de dollars d’aide ?

Changement climatique : où sont passés les 100 milliards de dollars d’aide ?

L’OCDE affirme que les pays riches ont sans doute atteint l’aide de 100 milliards par an pour lutter contre les conséquences du changement climatique. Reste cependant à savoir si cette aide qui doit être prolongé même amplifier ira effectivement en direction d’une politique de maîtrise des conséquences du changement de climat.

Si l’on se réfère à l’aide au développement, force est de constater qu’une partie des contributions financières finit dans les sables, dans les cathédrales administratifs des grandes organisations ou directement dans la poche des dirigeants de pays bénéficiaires. Or nombre de pays potentiellement bénéficiaires souhaitent une aide directe sans intermédiaire. Les pays donateurs de leur côté préfèrent non pas une nouvelle institution pour gérer ces aides considérables mais la médiation de la Banque mondiale qui a le mérite d’exister.

Indiscutablement les pays en développement méritent d’être soutenus non seulement pour des questions climatiques mais aussi pour aider au développement économique et freiner l’émigration sauvage.

Malheureusement dans beaucoup de pays en développement, la gouvernance est catastrophique et c’est tout un système de corruption qui profite aux cercles du pouvoir et dans la population on voit difficilement la réalité par exemple dans la réfection des infrastructures de transport, la santé ou l’éducation et plus généralement dans le développement socio-économique..

« D’ici 2025, on estime que les pays en développement auront besoin d’environ 1.000 milliards de dollars par an pour les investissements climatiques, ce chiffre passant à environ 2.400 milliards chaque année entre 2026 et 2030 », rappelle Matthias Cormann, secrétaire général de l’OCDE.

« D’ici 2025, on estime que les pays en développement auront besoin d’environ 1.000 milliards de dollars par an pour les investissements climatiques, ce chiffre passant à environ 2.400 milliards chaque année entre 2026 et 2030 », rappelle Matthias Cormann, secrétaire général de l’OCDE.

Pour rappel, sous l’égide de la Convention des Nations unies sur la lutte contre le changement climatique (CNUCC), les pays riches, principaux responsables historiques des émissions de gaz à effet de serre, s’étaient engagés à porter à 100 milliards de dollars par an leur aide climatique d’ici 2020. Mais les choses ont pris plus de temps que prévu. Le retard pris pour honorer cette promesse est devenu un motif de tension majeur, voire de blocage, dans les négociations climatiques internationales. Or celles-ci culmineront cette année lors de la COP28 du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï.

Dans son dernier rapport annuel sur le financement de l’adaptation climatique publié le 2 novembre dernier, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) affirme que le financement des pays en développement a reculé de 15% en 2021 sur un an, signe que la lutte contre le changement climatique « patine », a déploré son secrétaire général Antonio Guterres. Il estime que certains de ces pays exigeraient même des financements jusqu’à 18 fois supérieurs aux montants actuels. Au total, le rapport souligne que « le déficit de financement se creuse, désormais compris entre 194 et 366 milliards de dollars par an », en dépit de l’accélération du réchauffement climatique.

« La présidence de la COP28 et le commissaire européen ont souligné l’importance de rendre opérationnels le fonds de financement des « pertes et dommages » lors de la COP28 et l’importance des promesses de dons initiales », affirme la déclaration Wopke Hoekstra, co-écrite avec le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber. « La COP28 est une occasion déterminante de faire preuve d’unité et de restaurer la foi dans le multilatéralisme dans un monde polarisé », affirment les deux auteurs.

Crise climatique: où sont passés les 100 milliards de dollars d’aide

Crise climatique: où sont passés les 100 milliards de dollars d’aide

L’OCDE affirme que les pays riches ont sans doute atteint l’aide de 100 milliards par an pour lutter contre les conséquences du changement climatique. Reste cependant à savoir si cette aide qui doit être prolongé même amplifier ira effectivement en direction d’une politique de maîtrise des conséquences du changement de climat.

Si l’on se réfère à l’aide au développement, force est de constater qu’une partie des contributions financières finit dans les sables, dans les cathédrales administratifs des grandes organisations ou directement dans la poche des dirigeants de pays bénéficiaires. Or nombre de pays potentiellement bénéficiaires souhaitent une aide directe sans intermédiaire. Les pays donateurs de leur côté préfèrent non pas une nouvelle institution pour gérer ces aides considérables mais la médiation de la Banque mondiale qui a le mérite d’exister.

Indiscutablement les pays en développement méritent d’être soutenus non seulement pour des questions climatiques mais aussi pour aider au développement économique et freiner l’émigration sauvage.

Malheureusement dans beaucoup de pays en développement, la gouvernance est catastrophique et c’est tout un système de corruption qui profite aux cercles du pouvoir et dans la population voit difficilement la réalité par exemple dans la réfection des infrastructures de transport, la santé ou l’éducation et plus généralement dans le développement socio-économique..

« D’ici 2025, on estime que les pays en développement auront besoin d’environ 1.000 milliards de dollars par an pour les investissements climatiques, ce chiffre passant à environ 2.400 milliards chaque année entre 2026 et 2030 », rappelle Matthias Cormann, secrétaire général de l’OCDE.
« D’ici 2025, on estime que les pays en développement auront besoin d’environ 1.000 milliards de dollars par an pour les investissements climatiques, ce chiffre passant à environ 2.400 milliards chaque année entre 2026 et 2030 », rappelle Matthias Cormann, secrétaire général de l’OCDE.

Pour rappel, sous l’égide de la Convention des Nations unies sur la lutte contre le changement climatique (CNUCC), les pays riches, principaux responsables historiques des émissions de gaz à effet de serre, s’étaient engagés à porter à 100 milliards de dollars par an leur aide climatique d’ici 2020. Mais les choses ont pris plus de temps que prévu. Le retard pris pour honorer cette promesse est devenu un motif de tension majeur, voire de blocage, dans les négociations climatiques internationales. Or celles-ci culmineront cette année lors de la COP28 du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï.

Dans son dernier rapport annuel sur le financement de l’adaptation climatique publié le 2 novembre dernier, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) affirme que le financement des pays en développement a reculé de 15% en 2021 sur un an, signe que la lutte contre le changement climatique « patine », a déploré son secrétaire général Antonio Guterres. Il estime que certains de ces pays exigeraient même des financements jusqu’à 18 fois supérieurs aux montants actuels. Au total, le rapport souligne que « le déficit de financement se creuse, désormais compris entre 194 et 366 milliards de dollars par an », en dépit de l’accélération du réchauffement climatique.

« La présidence de la COP28 et le commissaire européen ont souligné l’importance de rendre opérationnels le fonds de financement des « pertes et dommages » lors de la COP28 et l’importance des promesses de dons initiales », affirme la déclaration Wopke Hoekstra, co-écrite avec le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber. « La COP28 est une occasion déterminante de faire preuve d’unité et de restaurer la foi dans le multilatéralisme dans un monde polarisé », affirment les deux auteurs.

Climat : où sont passés les 100 milliards de dollars d’aide

Climat : où sont passés les 100 milliards de dollars d’aide

L’OCDE affirme que les pays riches ont sans doute atteint l’aide de 100 milliards par an pour lutter contre les conséquences du changement climatique. Reste cependant à savoir si cette aide qui doit être prolongé même amplifier ira effectivement en direction d’une politique de maîtrise des conséquences du changement de climat.

Si l’on se réfère à l’aide au développement, force est de constater qu’une partie des contributions financières finit dans les sables, dans les cathédrales administratifs des grandes organisations ou directement dans la poche des dirigeants de pays bénéficiaires. Or nombre de pays potentiellement bénéficiaires souhaitent une aide directe sans intermédiaire. Les pays donateurs de leur côté préfèrent non pas une nouvelle institution pour gérer ces aides considérables mais la médiation de la Banque mondiale qui a le mérite d’exister.

Indiscutablement les pays en développement méritent d’être soutenus non seulement pour des questions climatiques mais aussi pour aider au développement économique et freiner l’émigration sauvage.

Malheureusement dans beaucoup de pays en développement, la gouvernance est catastrophique et c’est tout un système de corruption qui profite aux cercles du pouvoir et dans la population voit difficilement la réalité par exemple dans la réfection des infrastructures de transport, la santé ou l’éducation et plus généralement dans le développement socio-économique..

« D’ici 2025, on estime que les pays en développement auront besoin d’environ 1.000 milliards de dollars par an pour les investissements climatiques, ce chiffre passant à environ 2.400 milliards chaque année entre 2026 et 2030 », rappelle Matthias Cormann, secrétaire général de l’OCDE.
« D’ici 2025, on estime que les pays en développement auront besoin d’environ 1.000 milliards de dollars par an pour les investissements climatiques, ce chiffre passant à environ 2.400 milliards chaque année entre 2026 et 2030 », rappelle Matthias Cormann, secrétaire général de l’OCDE.

Pour rappel, sous l’égide de la Convention des Nations unies sur la lutte contre le changement climatique (CNUCC), les pays riches, principaux responsables historiques des émissions de gaz à effet de serre, s’étaient engagés à porter à 100 milliards de dollars par an leur aide climatique d’ici 2020. Mais les choses ont pris plus de temps que prévu. Le retard pris pour honorer cette promesse est devenu un motif de tension majeur, voire de blocage, dans les négociations climatiques internationales. Or celles-ci culmineront cette année lors de la COP28 du 30 novembre au 12 décembre à Dubaï.

Dans son dernier rapport annuel sur le financement de l’adaptation climatique publié le 2 novembre dernier, le Programme des Nations Unies pour l’Environnement (PNUE) affirme que le financement des pays en développement a reculé de 15% en 2021 sur un an, signe que la lutte contre le changement climatique « patine », a déploré son secrétaire général Antonio Guterres. Il estime que certains de ces pays exigeraient même des financements jusqu’à 18 fois supérieurs aux montants actuels. Au total, le rapport souligne que « le déficit de financement se creuse, désormais compris entre 194 et 366 milliards de dollars par an », en dépit de l’accélération du réchauffement climatique.

« La présidence de la COP28 et le commissaire européen ont souligné l’importance de rendre opérationnels le fonds de financement des « pertes et dommages » lors de la COP28 et l’importance des promesses de dons initiales », affirme la déclaration Wopke Hoekstra, co-écrite avec le président émirati de la COP28, Sultan Al Jaber. « La COP28 est une occasion déterminante de faire preuve d’unité et de restaurer la foi dans le multilatéralisme dans un monde polarisé », affirment les deux auteurs.

Marseille Chicago : presque 100 épisodes de violence meurtrière

Marseille Chicago : presque 100 épisodes de violence meurtrière

Marseille ressemble de plus en plus à Chicago avec presque 100 épisodes de violence meurtrière depuis le début de l’année et presque 50 victimes. Encore évidemment un règlement de comptes avec des tirs de kalachnikov sur fond de trafic de drogue. Le plus grave c’est que les violences depuis quelque temps semblent être le fait de mafias spécialisées dans le règlement de comptes.

Une femme et un homme ont été tués par balles, samedi soir, dans les quartiers nord. Les règlements de comptes sur fond de trafic de drogue ont fait 48 victimes en 2023.

Samedi soir, à Marseille, cinq jeunes âgés de 19 à 29 ans, venus des environs de Toulon, ont été victimes d’un règlement de comptes d’une extrême violence. Vers 22 h 40, sur le parking d’un fast-food des quartiers nord, dans le 16e arrondissement, ils ont été « rafalés » par des tirs de kalachnikov, alors qu’ils étaient tous les cinq à l’intérieur de leur véhicule. Les policiers de la police technique et scientifique, qui ont travaillé durant toute la nuit sur la scène de crime, ont retrouvé sur place une vingtaine de douilles de calibre 7.62.

L
Le conducteur, directement visé par un déluge de tirs, est décédé quasiment sur le coup. Il avait 22 ans. La personne située sur le siège avant, décédée elle aussi, en avait 25. Quant aux trois passagers arrière, le plus âgé – 29 ans – a reçu des balles au thorax, et son pronostic vital est toujours engagé alors que les deux autres, un jeune homme et une jeune femme de 19 ans, ont été plus légèrement blessés.

Premier constat : les trois hommes sont tous « défavorablement connus de la justice » pour des faits de violence en lien avec le trafic de stupéfiants dans la région de Toulon, indiquait dimanche le procureur de Marseille, Nicolas Bessone, lors d’une conférence de presse. Les deux jeunes femmes, dont celle qui a trouvé la mort, sont en revanche inconnues des services.

Au regard du mode opératoire et du profil des victimes, il ne fait guère de doute, selon le nouveau procureur de Marseille, qu’il s’agisse d’un nouveau « narchomicide ».
Le macabre compteur des morts à Marseille dans des fusillades monte désormais à 48, sans compter les 113 blessés. Des chiffres qui donnent le vertige – en 2022, ils étaient 31 sur toute l’année – dans un contexte de guerre de clans entre trafiquants à la violence décomplexée, qui n’hésitent pas à recourir à des équipes ultraréactives pour mener à bien leurs missions mortelles.

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