Archive pour le Tag '100 dollars'

Prix Pétrole : en route vers les 100 dollars ?

Prix Pétrole : en route vers les 100 dollars ?


Le problème de l’évolution du pétrole est lié aussi à la montée de l’inflation. Les cours du pétrole se nourrissent de l’inflation générale mais l’alimentent tout autant. Au cours de ces derniers mois grâce à l’action notamment des banques centrales, l’inflation s’était inscrite dans une tendance baissière. Or la remontée des prix du pétrole prévue devrait plomber la compétitivité des entreprises et le budget des ménages. De quoi refroidir la croissance.

De ce point de vue l’Arabie Saoudite joue un peu avec le feu en poussant au maximum la remontée des cours. En effet, si les prix du pétrole devaient affecter la croissance mécaniquement les prix de l’énergie devraient diminuer. Si pour l’instant le pétrole s’inscrit dans des prix à tendance haussière il pourrait alors brutalement prendre une pente baissière. L’annonce de Riyad de prolonger sa réduction de 1 million de barils par jour en septembre, voire au-delà, montre que sa décision unilatérale prise en juin vise non pas le seuil des 80 dollars le baril, mais davantage celui des 100 dollars. Ce vendredi, le prix du baril de Brent évoluait autour de 86 dollars, soit une hausse de plus de 9% en un mois. L’Arabie saoudite peut compter sur Moscou pour soutenir sa politique. Conséquence, les prix de l’essence remontent et pourraient contrarier les efforts des banques centrales pour calmer l’inflation.

D’autant que cette réduction de l’offre saoudienne intervient alors même que « la demande mondiale de pétrole a atteint un record de 103 mb/j en juin et qu’août, elle pourrait connaître un nouveau pic », indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans son rapport mensuel publié ce vendredi. Celle-ci prévoit de fortes tensions d’ici la fin de l’année, estimant le déficit du marché à 1,7 mb/j sur ce deuxième semestre. Certains analystes prévoient même jusqu’à 2 mb/j de déficit, obligeant les pays consommateurs à puiser dans leurs stocks.

Pétrole : en route vers les 100 dollars ?

Pétrole : en route vers les 100 dollars ?


Le problème de l’évolution du pétrole est lié aussi à la montée de l’inflation. Les cours du pétrole se nourrissent de l’inflation générale mais l’alimentent tout autant. Au cours de ces derniers mois grâce à l’action notamment des banques centrales l’inflation s’était inscrite dans une tendance baissière. Or la remontée des prix du pétrole prévu devrait plomber la compétitivité des entreprises et le budget des ménages. De quoi refroidir la croissance.

De ce point de vue l’Arabie Saoudite joue un peu avec le feu en poussant au maximum la remontée des cours. En effet, si les prix du pétrole devaient affecter la croissance mécaniquement les prix de l’énergie devraient diminuer. Si pour l’instant le pétrole s’inscrit dans des prix à tendance haussière il pourrait alors brutalement prendre une pente baissière. L’annonce de Riyad de prolonger sa réduction de 1 million de barils par jour en septembre, voire au-delà, montre que sa décision unilatérale prise en juin vise non pas le seuil des 80 dollars le baril, mais davantage celui des 100 dollars. Ce vendredi, le prix du baril de Brent évoluait autour de 86 dollars, soit une hausse de plus de 9% en un mois. L’Arabie saoudite peut compter sur Moscou pour soutenir sa politique. Conséquence, les prix de l’essence remontent et pourraient contrarier les efforts des banques centrales pour calmer l’inflation.

D’autant que cette réduction de l’offre saoudienne intervient alors même que « la demande mondiale de pétrole a atteint un record de 103 mb/j en juin et qu’août, elle pourrait connaître un nouveau pic », indique l’Agence internationale de l’énergie (AIE), dans son rapport mensuel publié ce vendredi. Celle-ci prévoit de fortes tensions d’ici la fin de l’année, estimant le déficit du marché à 1,7 mb/j sur ce deuxième semestre. Certains analystes prévoient même jusqu’à 2 mb/j de déficit, obligeant les pays consommateurs à puiser dans leurs stocks.

L’effort consenti en matière de réduction de parts de marché par Riyad est important. Selon le rapport mensuel de l’Opep publié jeudi, l’offre de l’organisation est tombée à 27,31 mb/j en juillet, soit une perte de 836.000 b/j par rapport à juin, imputable principalement à la réduction de 968.000 b/j de la seule Arabie saoudite, qui voit son offre tomber à 9 mb/j.

Les cours élevés commencent à peser sur les économies développées. D’ores et déjà, les prix du gaz naturel sont repartis fortement à la hausse en Europe, soutenus notamment par les perturbations des livraisons de GNL en provenance d’Australie en raison de grève dans le secteur. Sur la plateforme TTF européenne, les prix ont gagné près de 40% en un mois. Avec les prix du pétrole en hausse, l’inflation que les banques centrales des économies développées peinent à calmer avec une succession quasi ininterrompue de hausse des taux pourrait à nouveau accélérer, l’envolée des prix de l’énergie .

Pétrole : sous les 100 dollars en 2014

Pétrole : sous les 100 dollars en 2014

 

L pétrole pourrait demeurer à un « relatif » ’bas niveau en raison essentiellement d’une demande très peu dynamique et dune augmentation de la production mondiale.  100 dollars le baril : c’est le niveau idéal, répète régulièrement l’Arabie saoudite, premier producteur mondial de brut. Sauf que plusieurs facteurs devraient pousser les prix à la baisse en 2014.  D’un côté, une demande qui ne devrait progresser que très modestement compte-tenu de la conjoncture mondiale :1 million de barils jours supplémentaires, soit au total 92 millions consommés chaque jour dans le monde. Mais il y a surtout le fait qu’en parallèlle, l’offre de pétrole devrait, elle, progresser bien plus vite. Et ce à cause du retour de plusieurs pays sur le marché mondial.  Le retour de l’Iran notamment qui, fort de ses avancées diplomatiques, ambitionne de ramener au plus vite sa production à 4 millions de barils-jours, ce qu’elle produisait avant l’établissement de sanctions économiques internationales. En Irak et en Libye, où la production est encore très perturbée, on entend clairement recommencer aussi à monter en puissance. Et il y a les Etats-Unis, toujours portés par la révolution des gaz et pétrole de schiste qui vont produire encore plus cette année. Tout cela fait que le monde, expliquent plusieurs experts, pourrait être confronté à une surabondance de l’offre !

 




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