Archive pour le Tag '10 000 euros'

Politique-Scandale Retraites: 10 000 euros (plus le reste) pour Gérard Larcher, président du Sénat

Politique-Scandale Retraites: 10 000 euros (plus le reste) pour Gérard Larcher, président du Sénat

Alors que le Sénat vient de voter la fin de plusieurs régimes spéciaux, ses élus semblent avoir du mal à balayer devant leur porte. Le président de la deuxième chambre, Gérard Larcher, semble tenir lieu du parfait exemple de ce régime très spécial, avec une pension de retraite estimée à plus de 10.000 euros par mois. ( plus évidemment les retraites relatives aux autres activités politiques ou privées)

C’est un comble : les règles du régime spécial des sénateurs sont inaccessibles aux citoyens. En pleine rixe entre le Gouvernement et une bonne partie de la population française au sujet de la réforme des retraites, cette opacité fait grincer des dents. Le président du palais du Luxembourg, Gérard Larcher, plaidait lui-même en février « l’importance que les parlementaires ne soient pas, quel que soit le pays, directement sous la pression de l’exécutif » pour justifier son refus d’intégrer le régime commun. Troisième personnage de l’État dans l’ordre protocolaire, le sénateur élu depuis trente-deux ans devrait lui-même toucher une retraite dépassant nettement les 10.000 euros par mois, d’après les calculs de Mediapart. Il faudra ajouter retraite de vétérinaire, son premier métier, et ses retraites d’élu local soiet sans doute encore 10 000 € au moins.

Mediapart estime à 4.391 euros le montant de la retraite moyenne d’un sénateur. Sans compter les retraites civiles de ces élus de la République, qui ont bien souvent pratiqué une autre activité en dehors de la fonction publique.

D’autant que les sénateurs bénéficient également de compléments de retraite, sans parler des postes dits de « dignitaires », comme celui du président, vice-président, questeur, ou président de commission, qui touchent encore d’autres compléments en sus. Pour Gérard Larcher, qui a porté beaucoup de ces casquettes, c’est le jackpot. Après avoir été secrétaire du Sénat pendant plus de cinq ans, vice-président pendant quatre ans, président de la commission des Affaires économiques pendant plus de deux ans et désormais président pendant plus de dix ans – toutes ces fonctions représentant des indemnités allant de 710 euros à 4.320 euros par mois –, sa retraite devrait largement dépasser les 10.000 euros par mois.

Retraites: 10 000 euros (plus le reste) pour Gérard Larcher, président du Sénat

Retraites: 10 000 euros (plus le reste) pour Gérard Larcher, président du Sénat


Alors que le Sénat vient de voter la fin de plusieurs régimes spéciaux, ses élus semblent avoir du mal à balayer devant leur porte. Le président de la deuxième chambre, Gérard Larcher, semble tenir lieu du parfait exemple de ce régime très spécial, avec une pension de retraite estimée à plus de 10.000 euros par mois. ( plus évidemment les retraites relatives aux autres activités politiques ou privées)

C’est un comble : les règles du régime spécial des sénateurs sont inaccessibles aux citoyens. En pleine rixe entre le Gouvernement et une bonne partie de la population française au sujet de la réforme des retraites, cette opacité fait grincer des dents. Le président du palais du Luxembourg, Gérard Larcher, plaidait lui-même en février « l’importance que les parlementaires ne soient pas, quel que soit le pays, directement sous la pression de l’exécutif » pour justifier son refus d’intégrer le régime commun. Troisième personnage de l’État dans l’ordre protocolaire, le sénateur élu depuis trente-deux ans devrait lui-même toucher une retraite dépassant nettement les 10.000 euros par mois, d’après les calculs de Mediapart. Il faudra ajouter retraite de vétérinaire, son premier métier, et ses retraites d’élu local soiet sans doute encore 10 000 € au moins.

Mediapart estime à 4.391 euros le montant de la retraite moyenne d’un sénateur. Sans compter les retraites civiles de ces élus de la République, qui ont bien souvent pratiqué une autre activité en dehors de la fonction publique.

D’autant que les sénateurs bénéficient également de compléments de retraite, sans parler des postes dits de « dignitaires », comme celui du président, vice-président, questeur, ou président de commission, qui touchent encore d’autres compléments en sus. Pour Gérard Larcher, qui a porté beaucoup de ces casquettes, c’est le jackpot. Après avoir été secrétaire du Sénat pendant plus de cinq ans, vice-président pendant quatre ans, président de la commission des Affaires économiques pendant plus de deux ans et désormais président pendant plus de dix ans – toutes ces fonctions représentant des indemnités allant de 710 euros à 4.320 euros par mois –, sa retraite devrait largement dépasser les 10.000 euros par mois.

Guéant : la chasse à l’homme pour seulement 10 000 euros par mois

Guéant : la chasse à l’homme pour seulement 10 000 euros par mois !

 

Il a raison Xavier Bertrand, c’es vraiment de la chasse à l’homme contre Guéant voire Sarkozy ; 10 000 euros par mois qui auraient été détourné par Guéant, ce n’est vraiment rien, si on compare par exemple aux détournements de fonds d’autres élus qui par exemple se font construire quasi gratuitement des villas en échange de complaisance vis-à-vis d’appels d’offre public ou qui cumulent en toute légalité les rémunérations de maire, d’élus national et les « remboursements de frais divers » (autour de 20 000 euros). Il est clair qu’un smicard qui par exemple met du fuel dans sa voiture au lieu du gasoil sera lui très vite condamné et lourdement, d’autant qu’il va toucher une augmentation de 12 euros mensuels  grâce aux largesses du (12 euros payés par les entreprises et non par le gouvernement). Selon qu’on est smicard ou haut fonctionnaire politisé la justice ne saurait être la même ! Ou alors c’est la « cohésion » de la société qui est en cause. Claude Guéant a donc été entendu mardi sous le régime de la garde à vue dans le cadre de l’enquête préliminaire sur des primes en liquide perçues alors qu’il était directeur de cabinet de Nicolas Sarkozy au ministère de l’Intérieur, a-t-on appris de source judiciaire. Sa garde à vue a été levée dans la soirée, de même que celle de Michel Gaudin, qui était directeur général de la police nationale à l’époque et a été interrogé également à Nanterre (Hauts-de-Seine). Michel Gaudin dirige aujourd’hui le cabinet de Nicolas Sarkozy. Les responsables de l’UMP ont été relativement discrets sur cette enquête qui vise le premier cercle sarkosyste. L’ancien ministre UMP Xavier Bertrand a cependant déploré une « chasse à l’homme permanente » à l’encontre de l’ancien chef de l’Etat. « Cette chasse au Nicolas Sarkozy n’a pas cessé avec l’élection de François Hollande et ça ne sert à rien de l’entretenir », a-t-il dit sur BFM-TV. « On essaie d’abîmer judiciairement Nicolas Sarkozy », a renchéri Guillaume Peltier, vice-président de l’UMP. L’enquête a été ouverte en juin par le parquet de Paris après la découverte, lors d’une perquisition effectuée au domicile de Claude Guéant, de factures ayant donné lieu à des règlements en liquide pour quelque 20.000 euros. L’ancien secrétaire général de l’Elysée, qui a été aussi ministre de l’Intérieur, avait indiqué que les sommes provenaient de primes de 10.000 euros par mois payées en liquide entre 2002 et 2004 et prélevées dans les fonds destinés aux frais d’enquête et de surveillance de la police. L’enquête n’étant qu’à un stade préliminaire et aucun juge d’instruction n’ayant été nommé, Claude Guéant et Michel Gaudin ne risquent pas de mise en examen à l’issue de leur garde à vue, qui peut être prolongée mercredi.

 




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