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Chômage : baisse de 0,3% en août, le ministre prudent !

Chômage : baisse de 0,3% en août, le ministre prudent !

 

Il a raison d’être prudent le ministre car ce n’est pas la première fois que le chômage baisse en août. Comme nous l’indiquions hier la raison est simple traditionnellement les chômeurs s’inscrivent peu à Pôle emploi en août mais surtout en septembre après les vacances. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a reculé de 0,3% le mois dernier, soit 11.100 personnes, pour s’établir à 3.413.300, après un record à 3.424.400 en juillet. En ajoutant les catégories B et C (les personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a baissé de 5.800, soit 0,1%, pour s’élever à 5.078.000 en métropole et 5.380.200 en incluant les départements d’Outre-mer. Sur un an, le chômage croît de 5,2% pour la catégorie A en métropole et de 6,0% pour les catégories A, B et C. « Je prends acte de cette baisse mais je considère, comme j’ai eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises, que les chiffres mensuels ne peuvent s’interpréter que dans la durée », a déclaré le ministre du Travail, François Rebsamen, dans un communiqué. En août, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A a baissé de 0,1% pour les moins de 25 ans (+0,7% sur un an), il a baissé de 0,5% dans la tranche 25-49 ans (+4,2% sur un an), et a progressé de 0,1% pour les 50 ans et plus (+11,6% sur un an). En catégories A, B et C, la variation est de -0,1% pour les moins de 25 ans (+1,5% sur un an), -0,3% pour les 25-49 ans (+5,2% sur un an) et +0,3% pour les 50 ans et plus (+11,6% sur un an) Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée, inscrits depuis un an ou plus à Pôle emploi, a baissé de 0,1% (+9,6% sur un an). Les entrées à Pôle emploi (catégories A, B et C) ont diminué de 1,9% en France métropolitaine (+4,7% sur un an) et les sorties ont augmenté de 7,9% (-4,5% sur un an).

 

Créations d’entreprises : baisse de 0,3%

Créations d’entreprises : baisse  de 0,3%

 

Un petit recul de 0,3% au mois d’août lié à la baisse des auto-entrepreneurs  en France pour s’élever à 46.687, selon les données publiées vendredi par l’Insee. En excluant les auto-entrepreneurs, il a augmenté de 0,2%, à 22.820. Sur les trois derniers mois à fin août, en données brutes, le nombre de créations a augmenté de 2,8% (+3,8% hors entreprises individuelles) par rapport à la même période de 2013, les secteurs contribuant le plus à cette hausse étant le soutien aux entreprises, l’enseignement, santé, action sociale et l’hébergement et restauration. Sur 12 mois, il affiche une progression de 2,1% (+3,9% hors entreprises individuelles). En août, 51,0% des créations enregistrées sur les douze derniers mois ont été des demandes de création d’auto-entreprises.

 

Bourses étudiantes : + 0,7%, c’est trop !

Bourses étudiantes : + 0,7%, c’est trop !

 

Non,  0.7% c’est trop, beaucoup trop surtout quand les coûts d’un étudiant vont progresser d’au moins 2% cette année. Il fallait se limiter à une hausse de 0.1% juste de quoi justifier une déclaration du ministre.   Le transparent ministre de l’éducation Benoit Hamon a décidé d’ »une mesure forte » : une revalorisation de l’ensemble des bourses sur critères sociaux à hauteur de 0,7%.  Le ministre de l’Éducation Benoît Hamon et la secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso ont expliqué, ce dimanche 17 août, que cette hausse est « supérieure à l’inflation », qui est de 0,5%. Il ajoute que cette mesure est « une décision forte en faveur du pouvoir d’achat des étudiants ».  Ce geste envers les étudiants reste minime pour William Martinet, le président de l’Unef. « La revalorisation était indispensable mais elle est loin de la hausse du coût de la vie », explique-t-il aux Échos. Elle reste la revalorisation la plus faible du quinquennat. En 2012, elle s’élevait à 2,1% et en 2013, elle a atteint 1%.  Le ministère de l’Éducation en a profité pour rappeler que 40.000 logements étudiants supplémentaires seront construits pendant le quinquennat. Si ce sont les mêmes promesses que pour l’ensemble des logements, on sera loin du compte !  

 

Croissance : seulement 0,2% au troisième trimestre (Banque de France)

 croissance : seulement  0,2% au troisième trimestre (Banque de France)

L reprise n’aura pas lieu ni au premier semestre, ni même au troisième trimestre, seulement 0.2% prévu par La Banque de France. Autant dire que la croissance français en 2014 sera insignifiante avec de très graves conséquences sur les déficits et le chômage. Les mauvaises nouvelles s’accumulent donc pour l‘économie française. La Banque de France a ainsi annoncé, ce vendredi 8 août, tabler sur une croissance de seulement 0,2% au troisième trimestre, dans sa première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de juillet auprès des entreprises. De son côté, l’Insee anticipait fin juin une croissance de 0,3% pour la période de juillet à septembre alors que les économistes interrogés le mois dernier par Reuters prévoient pour leur part également sur une hausse de 0,2% du PIB sur la période. Jeudi 14 août, l’Insee doit annoncer ses prévisions. Ce qui devrait permettre de savoir si l’objectif initial du gouvernement de 1% pour 2014 est bien hors de portée. Nombre d’économistes anticipent une quasi-stagnation de l’activité sur ce trimestre.  L’enquête de la Banque de France sur le mois de juillet fait apparaître une baisse d’un point de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 96, et une stabilité de celui des services, à 93. Celui du secteur du bâtiment est également inchangé, à 92. Selon la Banque, la production industrielle a progressé légèrement le mois dernier, sous l’impulsion notamment de l’agroalimentaire, de l’industrie automobile et de la pharmacie. Les carnets de commandes restent à un niveau jugé correct, les stocks se maintiennent, les effectifs sont stables et les prix des produits finis n’évoluent pas. Le taux d’utilisation des capacités de production s’est contracté à 75,8% contre 76%. Dans les services, l’activité s’améliore dans la plupart des secteurs, notamment le transport, le conseil en gestion et le travail temporaire, et les effectifs seraient en hausse. Les chefs d’entreprise du secteur anticipent une légère progression de l’activité en août. L’activité accuse en revanche un nouveau repli dans le bâtiment sous l’effet de la baisse du gros œuvre, avec une contraction des effectifs.  En revanche, selon l’Insee cette fois, la production industrielle a rebondi de 1,3% en juin après sa forte baisse de mai (-1,6%).   L’indice de la production de l’industrie manufacturière a, dans le même temps, progressé de 1,6%, après avoir chuté de 2,3% en mai, un mois dont l’activité a été perturbée par le calendrier des ponts. Mais sur le deuxième trimestre, la tendance reste négative, avec un recul de 0,5% de l’ensemble de la production industrielle par rapport au premier trimestre, s’accentuant a -1,2% pour la production du seul secteur manufacturier,

 

Croissance: 0,2% 2ème trimestre

Croissance: 0,2% 2ème  trimestre

Croissance toujours presque à plat (nulle au premier trimestre et 0.2% au second).  La Banque de France a en effet confirmé mardi tabler sur une croissance de 0,2% de l’économie française au deuxième trimestre 2014, dans sa troisième et dernière estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de juin. L’Insee, un peu plus optimiste, anticipe pour sa part une croissance de 0,3% pour la période avril-juin. L’enquête de la Banque de France fait apparaître une stabilité de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 97, de même que celui des services, à 93. Selon elle, la production industrielle a légèrement progressé le mois dernier, les secteurs les plus dynamiques étant la fabrication d’équipements, la construction navale, aéronautique et ferroviaire ainsi que l’agroalimentaire. Mais la demande est restée dans l’ensemble étale dans l’industrie, les carnets de commandes comme les stocks n’évoluant pratiquement pas. Les effectifs sont inchangés. Les chefs d’entreprise prévoient une hausse de la production en juillet. Dans les services, l’activité est de même restée stable, le repli des services informatiques et de l’hébergement-restauration étant compensé par la hausse des transports, du conseil de gestion et du travail temporaire. Les prix se sont maintenus et les effectifs ont légèrement progressé.

 

Production industrielle + 0,8% en zone euro, seulement 0.3% pour la France

Production industrielle + 0,8% en  zone euro, seulement 0.3% pour la France

Seulement 0.3% pour la France quand la production industrielle dans la zone euro a augmenté de 0,8% en avril, un chiffre deux fois plus élevé qu’attendu pour l’Europe , grâce aux secteurs de l’énergie et des biens de consommation courante, montrent les statistiques officielles publiées jeudi, de bon augure pour la croissance. La baisse de la production en mars a été révisée à -0,4%, contre -0,3% annoncé initialement.  Par rapport à avril de l’an dernier, la production industrielle des 18 pays utilisant la monnaie unique a progressé de 1,4%, après +0,2% en mars.  Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne pour avril une hausse de 0,4% par rapport au mois précédent et de 0,9% en rythme annuel. La hausse d’avril, la plus forte enregistrée depuis cinq mois, intègre entre autres un bond de 2,5% de la production d’énergie et une augmentation de 2,1% de celle du secteur des biens de consommation non-durables. Les biens d’équipement sont le seul secteur dont la production a baissé en avril, de 0,1%.

 

Croissance : Baisse de 0,3% de l’intérim en janvier

Croissance : Baisse de 0,3% de l’intérim en janvier

L’emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé la croissance et de l’emploi, a reculé de 0,3% en janvier en France par rapport à décembre, selon les chiffres publiés mardi par Pôle emploi. Le nombre d’intérimaires s’établissait à 608.000 fin janvier, en valeur corrigée des variations saisonnières, soit une baisse de 2.100 par rapport à fin décembre. En un an, le nombre d’intérimaire a augmenté de 43.500 (+7,7%). En janvier, les effectifs intérimaires dans l’industrie ont augmenté de 3,8%, tandis qu’ils ont baissé dans la construction (-3,6%) et les services (-3,6%). Sur un an, toutes les catégories socioprofessionnelles voient leurs effectifs augmenter : de 8,3% pour les cadres et professions intermédiaires, 7,9% pour les ouvriers non qualifiés, 7,4% pour les employés et 7,3% pour les ouvriers qualifiés.

 

Inflation France: baisse de 0,6% en janvier, (Insee)

Inflation France: baisse de 0,6% en janvier, (Insee)

L’Institut national de la statistique et des études économiques explique le recul de l’indice des prix à la consommation en janvier « pour l’essentiel, par les soldes d’hiver à l’origine de la forte baisse des prix des produits manufacturés à laquelle s’ajoute le repli saisonnier des tarifs des services liés au tourisme ».   »En janvier, l’augmentation des prix du tabac (+2,1% en moyenne ; +5,6% sur un an), les changements des taux de TVA et les hausses saisonnières des tarifs de certains services n’ont pas compensé ces baisses temporaires de prix », commente l’Insee.  Hors tabac, l’indice recule également de 0,6% en janvier et est en hausse de 0,5% sur un an. Corrigé des variations saisonnières, il est stable en janvier.  Des baisses des prix sur un mois avaient déjà été enregistrées l’an dernier en janvier, avril, juillet, septembre et octobre. Sur l’année 2013, la France a connu une inflation très faible, de 0,7%, la même évolution qu’en janvier en glissement annuel.  La hausse très contenue des prix en France mais aussi dans l’ensemble de la zone euro (+0,7% sur un an en janvier) est à double tranchant. D’un côté, elle soutient le pouvoir d’achat des ménages mais de l’autre, elle entretient les craintes de déflation, spirale néfaste de baisse des prix et des salaires

 

Allemagne: croissance de 0,4% au 4e trimestr; comme la France; pas terrible !

Allemagne: croissance de 0,4% au 4e trimestre, comme la France pas terrible !

 

0.4% pour l’Allemagne, 0.3% pour la France, vraiment pas terrible, en tout cas pas de quoi être certain de la sortie de crise en Europe même si on constate quelques petits signes d’amélioration. L’Office fédéral allemand des statistiques a néanmoins confirmé le chiffre de 0,4% de croissance du Produit intérieur brut (PIB) allemand pour l’ensemble de l’année, mais en donnera les détails le 25 février.  Sur les trois derniers mois de 2013, « l’impulsion positive est venue avant tout du commerce extérieur », explique dans un communiqué Destatis, précisant que d’après des chiffres encore provisoires, « les exportations de biens et de services ont progressé bien plus fortement que les importations ».  En revanche, les signaux ont été « mitigés » en provenance de la demande intérieure. « Les dépenses de consommation publiques sont restées au niveau du trimestre précédent, celles privées ont été à peine en dessous », mais les investissements en biens d’équipement ont été « réjouissants », précise Destatis.  Ces observations contrastent avec celles faites ces derniers temps sur l’économie allemande, qui montraient plutôt un changement de paradigme avec une croissance désormais davantage tirée par la demande intérieure que par les exportations, moteurs de l’Allemagne pendant de longues années.  C’est d’ailleurs bien sur un marché intérieur dynamique que compte le gouvernement pour atteindre une croissance de 1,8% en 2014 et de 2% en 2015, d’après ses prévisions formulées mercredi.  L’an dernier, la première économie européenne avait commencé par souffrir d’un hiver très long et froid, qui avait gelé sa croissance à 0% au premier trimestre, avant un rebond de 0,7% au deuxième trimestre, puis un nouveau ralentissement à 0,3% au 3e trimestre.

Croissance 2013 : 0,3% grâce au 4e trimestre

Croissance 2013 :  0,3% grâce  au 4e trimestre

L’économie française a enregistré une croissance de 0,3% au quatrième trimestre, dopée par la consommation des ménages et un rebond de l’investissement, après avoir stagné au troisième trimestre, selon les premiers résultats des comptes nationaux publiés vendredi par l’Insee. L’institut avait fait état précédemment une contraction de 0,1% du produit intérieur brut du 3e trimestre. Il a révisé également à 0,0%, contre -0,1% annoncé jusqu’ici, son évolution au 1er trimestre, ce qui fait que l’économie française affiche une croissance moyenne de 0,3% sur l’ensemble de 2013, soit plus que celle de 0,1% prévue par le gouvernement, après avoir stagné en 2012. Trente-deux économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,2% du PIB de la France au 4e trimestre, leurs estimations allant de -0,2% à +0,4%. La Banque de France anticipait pour sa part une croissance de 0,5% pour la période octobre-décembre sur la base de ses enquêtes de conjoncture mensuelles et l’Insee une progression du PIB de 0,4%. L’activité des trois derniers mois de l’année a profité d’une consommation des ménages solide (+0,5%) et d’un investissement en territoire positif (+0,6%) pour la première fois depuis fin 2011. Celui des entreprises a notamment progressé de 0,9%. En conséquence, la demande intérieure finale (hors stocks) à la croissance du quatrième trimestre a atteint 0,5 point. Celle de la variation des stocks a été négative de 0,3 point en contrecoup de son niveau élevé du 3e trimestre (+0,6 point) et celle du commerce extérieur positive de 0,2 point.

 

Production : hausse de 0,5% des prix en novembre

Production : Hausse de 0,5% des prix en novembre

 

En dépit de  la hausse de novembre, la faiblesse de la demande tire les prix à la baisse (-0.6% sur un an). Les prix à la production de l’industrie sur le marché français ont augmenté de 0,5% en novembre par rapport au mois précédent, une hausse principalement due à celle des prix de l’électricité, selon les données publiées vendredi par l’Insee. Sur un an, les prix à la production sont en recul de -0,6%. L’institut de la statistique souligne dans un communiqué que les prix de l’électricité ont progressé de 4,1% sur le mois du fait du passage au tarif d’hiver. Les prix des produits manufacturés ont été quasi-stables ou en légère baisse le mois dernier. La hausse de novembre fait suite à un recul révisé a -0,3% en octobre (-0,2% en première estimation). Les prix des produits industriels destinés aux marchés extérieurs sont restés stables après avoir reculé de 0,5% en octobre. Sur un an, ils reculent de -1,2%. Sur l’ensemble des marchés, les prix ont progressé de +0,3% après -0,3% en octobre, leur baisse sur un an ressortant a -0,8%.

Salaire moyen : + 0,3% au 3e trimestre dans le privé

Salaire moyen : + 0,3% au 3e trimestre dans le privé

L salaire moyen par tête aurait augmenté de 0.9% sur un an si l’on se fie dune part à la croissance des alaires et à l’indice faussé de l’INSEE (qui n’intègre pas les impôts). Autant qu’il n’y a aucune augmentation réelle. Le salaire moyen par tête (SMPT) a augmenté de 0,3% dans le secteur privé en France au troisième trimestre après un bond de 1,0% au deuxième, selon les chiffres publiés mercredi par l’Acoss, l’agence centrale des organismes de sécurité sociale. Sur un an, il progresse de 1,8% au regard d’un taux d’inflation qui atteignait 0,9% sur 12 mois à fin septembre. Au total, la masse salariale a augmenté de 0,2% au troisième trimestre dans le secteur privé, dont les effectifs ont diminué de 15.600 (-0,1%) sur la période, après une hausse de 0,8% au deuxième trimestre. Le glissement annuel s’établit à +1,2%.

Inflation : prix à la consommation -0,2% en septembre, +0,9% sur un an

Inflation : prix à la consommation -0,2% en septembre, +0,9% sur un an

 

 

Les prix à la consommation en France auraient  diminué en septembre de 0,2% par rapport à août, mais progressé de 0,9% sur un an, a annoncé mardi l’Institut national de la statistique et des études économiques. Un indice qui ne prend pas en compte les impôts ! La baisse sur un mois « résulterait  principalement de celle, saisonnière, des prix de certains services à la fin de la période estivale et, dans une moindre mesure, du repli des prix de l’alimentation ( dans quel  supermarché ?), en particulier des produits frais », a relevé l’Insee dans un communiqué.

 

Le chômage : 0,2 % en juillet mais + de 50 000 pour les petits boulots

Le chômage : 0,2 % en juillet mais + de 50 000 pour les petits boulots

 

Pour des raisons déjà évoqués les chiffres ne pouvaient pas être encore plus catastrophiques (non actualisation par les chômeurs qui ne touchent pas d’indemnité, peu d’inscription des jeunes pendant l’été, effet de l’emploi saisonnier etc.).  Le chômage a donc  légèrement augmenté au mois de juillet de 0,2% mais ceux qui ont des petits contrats, qui ont travaillé quelques heures dans le mois ne voient pas encore venir l’amélioration. Ils ont été 52.200 de plus à s’inscrire sur les listes de Pôle Emploi en juillet (+1,1%) soit 4,85 millions d’euros. Cette progression de 6.300 demandeurs d’emploi est qualifiée de « modérée » par le ministère du Travail. Pour le gouvernement, le chômage augmente moins vite que les mois précédents. Dans un communiqué, le ministère compare la tendance de mai à juillet, à savoir +7.100 chômeurs en plus en moyenne par mois, à une moyenne de +31.700 entre février et avril. En clair, depuis mai, le nombre de demandeurs d’emploi augmente quatre fois moins vite qu’au début de l’année.  « Bien sûr, le retournement n’est pas encore là, mais deux éléments majeurs sont au rendez-vous. Je pense d’abord à la très faible hausse constatée sur le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A, dans la continuité des chiffres des deux derniers mois« , a déclaré Jean-Marc Ayrault lors d’une conférence de presse sur les retraites mardi soir. Cependant, l’embellie ne touche pas tous les chômeurs. Seuls les jeunes profitent de cette bonne tendance. « L’inversion de la courbe du chômage des jeunes devient aujourd’hui une réalité. Il faut qu’elle soit durable, et pour cela nous devons encore redoubler nos efforts » a affirmé Michel Sapin, le ministre du Travail. Il souligne que lundi, le 50.000ème jeune bénéficiaire d’un emploi d’avenir a signé son contrat. « Pour le troisième mois consécutif, le nombre de jeunes demandeurs d’emploi en catégorie A diminue, de 0,8% ce mois-ci, après -0,3% en juin et -0,5% en mai«  », note le communiqué

 

Banque de France : une croissance de 0,1% au 3e trimestre

Banque de France : une croissance de 0,1% au 3e trimestre

Volontarisme ou approximation méthodologique, sans doute une peu des deux. Le gouvernement incite en tout cas les instituts d’Etat à insuffler de l’optimisme ; ce que faiat depuis quelques mois la Banque de France qui tient peut-être à  racheter de son pessimisme des mois écoulés. Pourquoi ne pas prévoir en effet +0.1% pour le troisième trimestre alors que l’INSEE prévoit une stagnation. De toute manière c’est une prévision de l’épaisseur d’un trait qui ne mange pas de pain et qui ne peut que satisfaire Hollande qui voit la sortie de crise. Le FMI lui, prévoit une récession sur l’ensemble de l’année. L’économie française devrait connaître une croissance de 0,1% au troisième trimestre, estime la Banque de France dans une première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de juillet publiée mercredi. Cette hausse interviendrait après une progression de 0,2% pour le produit intérieur brut du deuxième trimestre, une prévision faite par la banque dans sa précédente enquête de juillet. Dans sa dernière note de conjoncture, en date de fin juin, l’Insee déclarait également tabler sur une croissance identique de 0,2% au premier trimestre suivie d’une stagnation au 3e trimestre. Le chiffre officiel de la croissance au deuxième trimestre sera publié le 14 août par l’institut. L’enquête de juillet de la Banque de France fait apparaître une baisse d’un point par rapport à juin de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 95, et une hausse d’un point de celui des services, à 91, les deux se situant en-dessous de leur moyenne de long terme (100). Selon les chefs d’entreprise interrogés par la Banque de France, la production industrielle a légèrement progressé ou s’est maintenue dans la plupart des secteurs le mois dernier, à l’exception de l’automobile et du secteur caoutchouc-plastique, tous deux en recul. Les commandes ont légèrement baissé et les carnets sont jugés insuffisants, sauf dans le matériel de transport hors automobile, et se sont redressés dans l’agroalimentaire. Le taux d’utilisation des capacités de production dans l’industrie manufacturière a progressé de 0,4 point, à 75,9%, son plus haut niveau depuis décembre. Pour le mois d’août, les chefs d’entreprise prévoient une faible amélioration de l’activité. Dans les services, l’activité a augmenté en juillet du fait de la hausse du travail temporaire et des services informatiques. Les effectifs sont stables et les contraintes de trésorerie se sont un peu desserrées. Les chefs d’entreprise entrevoient une amélioration de l’activité en août.

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