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Loi Macron- ouverture le dimanche pourra être de 0, 5, 12, voire 58

Loi Macron- ouverture  le dimanche pourra être de 0, 5, 12, voire 58

Finalement on trouvé un compromis pour l’ouverture du dimanche, un débat central pour relancer l’économie au moins 10 millions d’emplois ( environ(  soit davantage encore que le nombre de chômeurs. Finalement ce sera au choix  pas d’ouverture du tout ou 5,12, 52 et même dans certaines zones très touristiques 58. Certains mauvais esprits liberticides objecteront qu’il n’y a en principe que 52 dimanches par an. Justement un amendement pourrait proposer de rajouter 6 dimanches supplémentaires au calendrier. Pour éviter des pertes de productivité en ces temps de crise on pourrait supprimer en échange 6 lundis, mardis, mercredis, jeudis, vendredis ou samedis. L’initiative en serait laissée aux acteurs locaux après consultations des syndicats et des associations de bedeaux ( normal à cause des horaires des offices). Enfin une vraie reforme, une grande reforme, une réforme historique. Les marchands de cercueils se réjouissent,la demande va forcément augmenter, du coup des emploi en plus. Les investissements, la confiance et la cote de popularité de Hollnde en hausse .uen vraie dynamique de changement de société. A cela il faut ajouter la reforme ( et la libéralisation) de la carte professionnelle des guide conférencier de musée ( et autres réformes concernant les notaires et les culs de jattes). Bien sûr les puriste et autres orthodoxes de l’ économie feront observer qu’il aurait été plus efficace baisser la fiscalité ou de supprimer des fonctionnaires inutiles. Mais ça c’est pour le second mandat de Hollande de 2017 à 2012 ou plus tard en 2052 Emmanuel Macron a donc  bousculé les parlementaires de la majorité, accrochés à un modèle social qui fait du repos dominical un principe et de la défense des salariés, comme « ces caissières de supermarché mères célibataires », un symbole. Le jeune n’a cédé sur rien ou presque, en appelant « à la réalité de la société où l’on vit ». Rendez-vous mardi pour le vote intégral de la loi. Le ministre n’a pas cédé un pouce face à la demande de veto d’Anne Hidalgo. À Paris, la création d’une zone touristique internationale (ZTI) permettra une ouverture 52 dimanches par an. Elle s’étendra autour des Champs-Élysées, de Saint-Germain-des-Prés et, bien sûr… du boulevard Haussmann. Le dialogue « sera ouvert » pour l’élargir à Montmartre ou aux Halles. Hors de Paris, sur la Côte d’Azur ou à Deauville, la concertation va être lancée auprès des collectivités et des exécutifs locaux. Comme à Paris, l’accord des élus ne sera pas nécessaire. Un arrêté ministériel permettra la création des ZTI. Une façon de contrecarrer l’éventuelle hostilité d’élus locaux. La mobilisation des députés proches d’Anne Hidalgo a donc été vaine. Ils ont juste obtenu qu’une évaluation soit effectuée trois ans après leur instauration. La logique de la loi Macron est identique pour l’ouverture de commerces dans les gares. Là encore, un arrêté ministériel va permettre aux six gares parisiennes, et à celles des principales villes de France, d’ouvrir leurs galeries. Les ZTI viennent s’ajouter aux zones commerciales et touristiques déjà existantes. Dans mon village de 800 habitants où on croise pas un chat le dimanche ( et ni un emploi  la semaine), c’est l’euphorie !

Le Livret A à 0,75% ?

Le Livret A à 0,75% ?

Le livret A ne rapporte déjà pratiquement plus rien pourtant le gouverneur de la Banque de France estime « qu’il  serait irresponsable de maintenir taux à 1% » !!! On se demande bien qui est irresponsable dans cette affaire car la collecte du livret de cesse déjà de se réduire depuis des mois. Pour deux raisons, du fait d’un taux de rémunération insignifiant, la seconde raison  tient au fait que l’inflation est structurellement sous-estimée. Cette inflation ne tient pas compte de la déformation structurelle de la consommation des ménages de plus en plus affectée aux dépenses contraintes (impôts, assurances, électricité, gaz, transport, différents services) ; or ces dépenses sont sous estimées voire non prises en charge comme les impôts. Du coup l’indice d’évolution des prix à la consommation est obsolète.  Le « placement préféré des Français », comme on l’appelle, le restera-t-il  donc encore longtemps ? Depuis le 1er août dernier, le Livret A ne rapporte plus qu’1%… et sans doute un peu moins encore au 1er février prochain. C’est du moins ce que souhaite Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France. Ce jeudi matin, il a formellement proposé une baisse de 0,25 point – pour une rémunération, donc, à 0,75%. « Rester à 1% serait totalement irresponsable », a-t-il expliqué, compte tenu de la faiblesse de l’inflation – hors tabac, celle-ci est tombée à 0,1% en 2014. Reste qu’une rémunération à 0,75%, c’est encore beaucoup : si la formule utilisée pour le calcul de la rémunération était appliquée à la lettre, le Livret A ne sera plus rémunéré qu’à hauteur de… 0,25%. « Je propose 0,75%. Economiquement, je devrais proposer un peu plus bas, 0,50% sans aller jusqu’à 0,25%, mais je veux tenir compte de la psychologie des épargnants. Donc je pense qu’il faut faire un mouvement d’une ampleur relativement limitée », explique Christian Noyer.

Elections 2015 : de 0 à 3 régions pour le PS et au moins 40 départements perdus

Elections 2015 : de 0 à 3 régions pour le PS et au moins 40 départements perdus

 

Pour l’instant d’après les sondages le PS serait en troisième position aux départementales avec autour de 15%, mais ces sondages couvrent les sympathisants y compris les abstentionnistes (sans doute au moins 50% d’abstentionnistes dont une majorité de sympathisants à gauche). En termes de représentativité le PS pourrait ne représenter que de l’ordre de 7% des électeurs.  Un véritable massacre électoral pur le PS qui aura du mal à justifier la légitimité du gouvernement. Le PS pourrait ne conserver qu’une quinzaine de département et 3 régions au mieux  (sur 21 détenues par le PS aujourd’hui).  Le responsable des élections au PS, Christophe Borgel, prévient : « Le seuil de 12,5 % des inscrits nécessaire pour se maintenir ainsi que le tripartisme peuvent conduire à l’élimination de la gauche si elle est divisée. Pour le moment – sans effet. « Le PS est un répulsif si c’est lui qui est le leader d’une coalition. Il faut voir si des alliances alternatives créent une attractivité », lance David Cormand, le « Monsieur Élections » d’Europe Écologie-Les Verts, en pensant à des alliances écolos-Front de gauche. Une ligne loin d’être partagée par tous dans son parti. « Aux dernières cantonales, il n’y avait que deux cas de figure. Soit l’alliance avec le PS, soit l’autonomie. Là, il y aura des alliances alternatives à gauche, c’est une nouveauté en soi. Ce ne sera pas massif mais significatif », estime-t-il. « C’est un pari irresponsable », rétorque Borgel. Mais  le PS envisage le pire. Aujourd’hui, il détient 21 des 22 régions métropolitaines. Dans la toute nouvelle carte de 13 grandes régions, peu semblent conservables. prédit un dirigeant socialiste. … « Au mieux, on gardera trois régions », poursuit ce socialiste en pensant à la grande région Midi-Pyrénées – Languedoc-Roussillon, à la région Aquitaine – Limousin – Poitou-Charentes et à la Bretagne. « En Bretagne, c’est un vrai dilemme. Il n’y a que Le Drian qui peut la conserver. En même temps, c’est un vrai pilier du gouvernement », souffle un hollandais. « Le Drian veut y aller et aimerait démissionner pour pouvoir faire campagne », croit savoir un membre du gouvernement. Quant à la région Midi-Pyrénées – Languedoc-Roussillon, le Parti radical voudrait qu’elle échoie à l’actuelle ministre du logement, la radicale Sylvia Pinel.

 

Croissance : + 0,3% au 3e trimestre

Croissance : + 0,3% au 3e trimestre

Une bonne surprise, la croissance du troisième trimestre qui progresse de 0.3%. En réalité de 0.2% puisqu’on a revu à la baisse la croissance du second trimestre (-0.1%).Quand même de quoi atteindre au moins 0.4% en 2014, pas le Pérou ! Surtout pour faire diminuer le chômage.  Dans un communiqué, le ministre des Finances Michel Sapin souligne que l’acquis de croissance pour 2014, à savoir le niveau de l’ensemble de l’année si la croissance du dernier trimestre était nulle, se situe à +0,4%, ce qui crédibilise les dernières prévisions du gouvernement. Celui-ci a revu en septembre à 0,4% son scénario pour l’économie française en 2014, contre 1,0% auparavant.  La contribution de la demande intérieure finale à la croissance du trimestre a été positive de 0,2 point et celle de la variation des stocks de 0,3 point. Mais le commerce extérieur y a contribué négativement à hauteur de 0,2 point, du fait d’une progression des importations plus forte que des exportations. Les dépenses de consommation des ménages ont augmenté de 0,2% et celle des administrations publiques ont bondi de 0,8%, notamment les médicaments et les services de santé, indique l’Insee.  Mais l’investissement s’est contracté de 0,6%, un recul dû essentiellement aux administrations publiques (-1,2%) et aux ménages (-1,7%), sur fond de déprime, pour ces derniers, des achats immobiliers. L’investissement des seules entreprises a reculé encore de 0,1% après avoir déjà perdu 0,6% au premier trimestre et 0,5% au second.

Croissance : 0,1% au 4ème trimestre (BdF)

croissance : 0,1% au 4ème trimestre ( BdF)

Avec cette prévision de la Banque de France o aura bien du mal à atteindre 0.4% de croissance en 2014. En cause des carnets de commandes toujours aussi plats. La croissance de l’économie française devrait atteindre 0,1% au quatrième trimestre, prévoit la Banque de France dans sa première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture pour octobre publiée vendredi. L »Insee prévoit pour sa part également une croissance de 0,1% au quatrième trimestre après une autre de même ampleur au troisième, dont le chiffre sera officiellement publié le 14 novembre. L’enquête de la Banque de France sur le mois d’octobre fait apparaître une stabilité de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 96, et une hausse d’un point de celui des services, à 94. L’indicateur du secteur du bâtiment est inchangé à 91. Pour l’industrie, les chefs d’entreprise interrogés font état d’une légère hausse de la production et des livraisons grâce à une croissance soutenue dans la pharmacie, le matériel de transport hors automobile, l’agroalimentaire et les équipements électriques. Le taux d’utilisation des capacités de production remonte de 0,1 point à 76,2%, son plus haut niveau depuis mai. Les opinions sur les carnets de commandes et les stocks sont quasiment stables, les effectifs se maintiennent, les prix se contractent et les trésoreries se resserrent légèrement, indique la Banque de France. Une hausse modérée de la production est attendue en novembre.  Dans les services, l’activité a augmenté légèrement le mois dernier, une tendance qui devrait se poursuivre en novembre, alors que le bâtiment connaît un nouveau recul sous l’effet d’une baisse dans le second œuvre qui s’accompagne d’une accentuation de la contraction des effectifs.

 

Chômage : baisse de 0,3% en août, le ministre prudent !

Chômage : baisse de 0,3% en août, le ministre prudent !

 

Il a raison d’être prudent le ministre car ce n’est pas la première fois que le chômage baisse en août. Comme nous l’indiquions hier la raison est simple traditionnellement les chômeurs s’inscrivent peu à Pôle emploi en août mais surtout en septembre après les vacances. Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a reculé de 0,3% le mois dernier, soit 11.100 personnes, pour s’établir à 3.413.300, après un record à 3.424.400 en juillet. En ajoutant les catégories B et C (les personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a baissé de 5.800, soit 0,1%, pour s’élever à 5.078.000 en métropole et 5.380.200 en incluant les départements d’Outre-mer. Sur un an, le chômage croît de 5,2% pour la catégorie A en métropole et de 6,0% pour les catégories A, B et C. « Je prends acte de cette baisse mais je considère, comme j’ai eu l’occasion de le dire à plusieurs reprises, que les chiffres mensuels ne peuvent s’interpréter que dans la durée », a déclaré le ministre du Travail, François Rebsamen, dans un communiqué. En août, le nombre de demandeurs d’emploi en catégorie A a baissé de 0,1% pour les moins de 25 ans (+0,7% sur un an), il a baissé de 0,5% dans la tranche 25-49 ans (+4,2% sur un an), et a progressé de 0,1% pour les 50 ans et plus (+11,6% sur un an). En catégories A, B et C, la variation est de -0,1% pour les moins de 25 ans (+1,5% sur un an), -0,3% pour les 25-49 ans (+5,2% sur un an) et +0,3% pour les 50 ans et plus (+11,6% sur un an) Le nombre de demandeurs d’emploi de longue durée, inscrits depuis un an ou plus à Pôle emploi, a baissé de 0,1% (+9,6% sur un an). Les entrées à Pôle emploi (catégories A, B et C) ont diminué de 1,9% en France métropolitaine (+4,7% sur un an) et les sorties ont augmenté de 7,9% (-4,5% sur un an).

 

Créations d’entreprises : baisse de 0,3%

Créations d’entreprises : baisse  de 0,3%

 

Un petit recul de 0,3% au mois d’août lié à la baisse des auto-entrepreneurs  en France pour s’élever à 46.687, selon les données publiées vendredi par l’Insee. En excluant les auto-entrepreneurs, il a augmenté de 0,2%, à 22.820. Sur les trois derniers mois à fin août, en données brutes, le nombre de créations a augmenté de 2,8% (+3,8% hors entreprises individuelles) par rapport à la même période de 2013, les secteurs contribuant le plus à cette hausse étant le soutien aux entreprises, l’enseignement, santé, action sociale et l’hébergement et restauration. Sur 12 mois, il affiche une progression de 2,1% (+3,9% hors entreprises individuelles). En août, 51,0% des créations enregistrées sur les douze derniers mois ont été des demandes de création d’auto-entreprises.

 

Bourses étudiantes : + 0,7%, c’est trop !

Bourses étudiantes : + 0,7%, c’est trop !

 

Non,  0.7% c’est trop, beaucoup trop surtout quand les coûts d’un étudiant vont progresser d’au moins 2% cette année. Il fallait se limiter à une hausse de 0.1% juste de quoi justifier une déclaration du ministre.   Le transparent ministre de l’éducation Benoit Hamon a décidé d’ »une mesure forte » : une revalorisation de l’ensemble des bourses sur critères sociaux à hauteur de 0,7%.  Le ministre de l’Éducation Benoît Hamon et la secrétaire d’État chargée de l’Enseignement supérieur et de la Recherche Geneviève Fioraso ont expliqué, ce dimanche 17 août, que cette hausse est « supérieure à l’inflation », qui est de 0,5%. Il ajoute que cette mesure est « une décision forte en faveur du pouvoir d’achat des étudiants ».  Ce geste envers les étudiants reste minime pour William Martinet, le président de l’Unef. « La revalorisation était indispensable mais elle est loin de la hausse du coût de la vie », explique-t-il aux Échos. Elle reste la revalorisation la plus faible du quinquennat. En 2012, elle s’élevait à 2,1% et en 2013, elle a atteint 1%.  Le ministère de l’Éducation en a profité pour rappeler que 40.000 logements étudiants supplémentaires seront construits pendant le quinquennat. Si ce sont les mêmes promesses que pour l’ensemble des logements, on sera loin du compte !  

 

Croissance : seulement 0,2% au troisième trimestre (Banque de France)

 croissance : seulement  0,2% au troisième trimestre (Banque de France)

L reprise n’aura pas lieu ni au premier semestre, ni même au troisième trimestre, seulement 0.2% prévu par La Banque de France. Autant dire que la croissance français en 2014 sera insignifiante avec de très graves conséquences sur les déficits et le chômage. Les mauvaises nouvelles s’accumulent donc pour l‘économie française. La Banque de France a ainsi annoncé, ce vendredi 8 août, tabler sur une croissance de seulement 0,2% au troisième trimestre, dans sa première estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de juillet auprès des entreprises. De son côté, l’Insee anticipait fin juin une croissance de 0,3% pour la période de juillet à septembre alors que les économistes interrogés le mois dernier par Reuters prévoient pour leur part également sur une hausse de 0,2% du PIB sur la période. Jeudi 14 août, l’Insee doit annoncer ses prévisions. Ce qui devrait permettre de savoir si l’objectif initial du gouvernement de 1% pour 2014 est bien hors de portée. Nombre d’économistes anticipent une quasi-stagnation de l’activité sur ce trimestre.  L’enquête de la Banque de France sur le mois de juillet fait apparaître une baisse d’un point de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 96, et une stabilité de celui des services, à 93. Celui du secteur du bâtiment est également inchangé, à 92. Selon la Banque, la production industrielle a progressé légèrement le mois dernier, sous l’impulsion notamment de l’agroalimentaire, de l’industrie automobile et de la pharmacie. Les carnets de commandes restent à un niveau jugé correct, les stocks se maintiennent, les effectifs sont stables et les prix des produits finis n’évoluent pas. Le taux d’utilisation des capacités de production s’est contracté à 75,8% contre 76%. Dans les services, l’activité s’améliore dans la plupart des secteurs, notamment le transport, le conseil en gestion et le travail temporaire, et les effectifs seraient en hausse. Les chefs d’entreprise du secteur anticipent une légère progression de l’activité en août. L’activité accuse en revanche un nouveau repli dans le bâtiment sous l’effet de la baisse du gros œuvre, avec une contraction des effectifs.  En revanche, selon l’Insee cette fois, la production industrielle a rebondi de 1,3% en juin après sa forte baisse de mai (-1,6%).   L’indice de la production de l’industrie manufacturière a, dans le même temps, progressé de 1,6%, après avoir chuté de 2,3% en mai, un mois dont l’activité a été perturbée par le calendrier des ponts. Mais sur le deuxième trimestre, la tendance reste négative, avec un recul de 0,5% de l’ensemble de la production industrielle par rapport au premier trimestre, s’accentuant a -1,2% pour la production du seul secteur manufacturier,

 

Croissance: 0,2% 2ème trimestre

Croissance: 0,2% 2ème  trimestre

Croissance toujours presque à plat (nulle au premier trimestre et 0.2% au second).  La Banque de France a en effet confirmé mardi tabler sur une croissance de 0,2% de l’économie française au deuxième trimestre 2014, dans sa troisième et dernière estimation fondée sur son enquête mensuelle de conjoncture de juin. L’Insee, un peu plus optimiste, anticipe pour sa part une croissance de 0,3% pour la période avril-juin. L’enquête de la Banque de France fait apparaître une stabilité de l’indicateur du climat des affaires dans l’industrie, à 97, de même que celui des services, à 93. Selon elle, la production industrielle a légèrement progressé le mois dernier, les secteurs les plus dynamiques étant la fabrication d’équipements, la construction navale, aéronautique et ferroviaire ainsi que l’agroalimentaire. Mais la demande est restée dans l’ensemble étale dans l’industrie, les carnets de commandes comme les stocks n’évoluant pratiquement pas. Les effectifs sont inchangés. Les chefs d’entreprise prévoient une hausse de la production en juillet. Dans les services, l’activité est de même restée stable, le repli des services informatiques et de l’hébergement-restauration étant compensé par la hausse des transports, du conseil de gestion et du travail temporaire. Les prix se sont maintenus et les effectifs ont légèrement progressé.

 

Production industrielle + 0,8% en zone euro, seulement 0.3% pour la France

Production industrielle + 0,8% en  zone euro, seulement 0.3% pour la France

Seulement 0.3% pour la France quand la production industrielle dans la zone euro a augmenté de 0,8% en avril, un chiffre deux fois plus élevé qu’attendu pour l’Europe , grâce aux secteurs de l’énergie et des biens de consommation courante, montrent les statistiques officielles publiées jeudi, de bon augure pour la croissance. La baisse de la production en mars a été révisée à -0,4%, contre -0,3% annoncé initialement.  Par rapport à avril de l’an dernier, la production industrielle des 18 pays utilisant la monnaie unique a progressé de 1,4%, après +0,2% en mars.  Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne pour avril une hausse de 0,4% par rapport au mois précédent et de 0,9% en rythme annuel. La hausse d’avril, la plus forte enregistrée depuis cinq mois, intègre entre autres un bond de 2,5% de la production d’énergie et une augmentation de 2,1% de celle du secteur des biens de consommation non-durables. Les biens d’équipement sont le seul secteur dont la production a baissé en avril, de 0,1%.

 

Croissance : Baisse de 0,3% de l’intérim en janvier

Croissance : Baisse de 0,3% de l’intérim en janvier

L’emploi intérimaire, considéré comme un indicateur avancé la croissance et de l’emploi, a reculé de 0,3% en janvier en France par rapport à décembre, selon les chiffres publiés mardi par Pôle emploi. Le nombre d’intérimaires s’établissait à 608.000 fin janvier, en valeur corrigée des variations saisonnières, soit une baisse de 2.100 par rapport à fin décembre. En un an, le nombre d’intérimaire a augmenté de 43.500 (+7,7%). En janvier, les effectifs intérimaires dans l’industrie ont augmenté de 3,8%, tandis qu’ils ont baissé dans la construction (-3,6%) et les services (-3,6%). Sur un an, toutes les catégories socioprofessionnelles voient leurs effectifs augmenter : de 8,3% pour les cadres et professions intermédiaires, 7,9% pour les ouvriers non qualifiés, 7,4% pour les employés et 7,3% pour les ouvriers qualifiés.

 

Inflation France: baisse de 0,6% en janvier, (Insee)

Inflation France: baisse de 0,6% en janvier, (Insee)

L’Institut national de la statistique et des études économiques explique le recul de l’indice des prix à la consommation en janvier « pour l’essentiel, par les soldes d’hiver à l’origine de la forte baisse des prix des produits manufacturés à laquelle s’ajoute le repli saisonnier des tarifs des services liés au tourisme ».   »En janvier, l’augmentation des prix du tabac (+2,1% en moyenne ; +5,6% sur un an), les changements des taux de TVA et les hausses saisonnières des tarifs de certains services n’ont pas compensé ces baisses temporaires de prix », commente l’Insee.  Hors tabac, l’indice recule également de 0,6% en janvier et est en hausse de 0,5% sur un an. Corrigé des variations saisonnières, il est stable en janvier.  Des baisses des prix sur un mois avaient déjà été enregistrées l’an dernier en janvier, avril, juillet, septembre et octobre. Sur l’année 2013, la France a connu une inflation très faible, de 0,7%, la même évolution qu’en janvier en glissement annuel.  La hausse très contenue des prix en France mais aussi dans l’ensemble de la zone euro (+0,7% sur un an en janvier) est à double tranchant. D’un côté, elle soutient le pouvoir d’achat des ménages mais de l’autre, elle entretient les craintes de déflation, spirale néfaste de baisse des prix et des salaires

 

Allemagne: croissance de 0,4% au 4e trimestr; comme la France; pas terrible !

Allemagne: croissance de 0,4% au 4e trimestre, comme la France pas terrible !

 

0.4% pour l’Allemagne, 0.3% pour la France, vraiment pas terrible, en tout cas pas de quoi être certain de la sortie de crise en Europe même si on constate quelques petits signes d’amélioration. L’Office fédéral allemand des statistiques a néanmoins confirmé le chiffre de 0,4% de croissance du Produit intérieur brut (PIB) allemand pour l’ensemble de l’année, mais en donnera les détails le 25 février.  Sur les trois derniers mois de 2013, « l’impulsion positive est venue avant tout du commerce extérieur », explique dans un communiqué Destatis, précisant que d’après des chiffres encore provisoires, « les exportations de biens et de services ont progressé bien plus fortement que les importations ».  En revanche, les signaux ont été « mitigés » en provenance de la demande intérieure. « Les dépenses de consommation publiques sont restées au niveau du trimestre précédent, celles privées ont été à peine en dessous », mais les investissements en biens d’équipement ont été « réjouissants », précise Destatis.  Ces observations contrastent avec celles faites ces derniers temps sur l’économie allemande, qui montraient plutôt un changement de paradigme avec une croissance désormais davantage tirée par la demande intérieure que par les exportations, moteurs de l’Allemagne pendant de longues années.  C’est d’ailleurs bien sur un marché intérieur dynamique que compte le gouvernement pour atteindre une croissance de 1,8% en 2014 et de 2% en 2015, d’après ses prévisions formulées mercredi.  L’an dernier, la première économie européenne avait commencé par souffrir d’un hiver très long et froid, qui avait gelé sa croissance à 0% au premier trimestre, avant un rebond de 0,7% au deuxième trimestre, puis un nouveau ralentissement à 0,3% au 3e trimestre.

Croissance 2013 : 0,3% grâce au 4e trimestre

Croissance 2013 :  0,3% grâce  au 4e trimestre

L’économie française a enregistré une croissance de 0,3% au quatrième trimestre, dopée par la consommation des ménages et un rebond de l’investissement, après avoir stagné au troisième trimestre, selon les premiers résultats des comptes nationaux publiés vendredi par l’Insee. L’institut avait fait état précédemment une contraction de 0,1% du produit intérieur brut du 3e trimestre. Il a révisé également à 0,0%, contre -0,1% annoncé jusqu’ici, son évolution au 1er trimestre, ce qui fait que l’économie française affiche une croissance moyenne de 0,3% sur l’ensemble de 2013, soit plus que celle de 0,1% prévue par le gouvernement, après avoir stagné en 2012. Trente-deux économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne une hausse de 0,2% du PIB de la France au 4e trimestre, leurs estimations allant de -0,2% à +0,4%. La Banque de France anticipait pour sa part une croissance de 0,5% pour la période octobre-décembre sur la base de ses enquêtes de conjoncture mensuelles et l’Insee une progression du PIB de 0,4%. L’activité des trois derniers mois de l’année a profité d’une consommation des ménages solide (+0,5%) et d’un investissement en territoire positif (+0,6%) pour la première fois depuis fin 2011. Celui des entreprises a notamment progressé de 0,9%. En conséquence, la demande intérieure finale (hors stocks) à la croissance du quatrième trimestre a atteint 0,5 point. Celle de la variation des stocks a été négative de 0,3 point en contrecoup de son niveau élevé du 3e trimestre (+0,6 point) et celle du commerce extérieur positive de 0,2 point.

 

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