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Croissance 2021 : dans le rouge au premier trimestre au lieu de plus 0,4 %

Croissance 2021  : dans le rouge au premier trimestre au lieu de plus 0,4 %

 

L’ INSEE s’est notoirement planté en annonçant d’abord une augmentation du PIB  de 0,4 % pour le premier trimestre. Au lieu de cela l’institut statistique constate maintenant que la croissance est tombée dans le rouge avec -0,1 %. En 2020 la croissance avait perdu 8 %.

Le PIB est encore 4,7% sous son niveau de fin 2019, juste avant le début de la crise sanitaire. Et l’acquis de croissance pour 2021, qui correspond à la croissance que l’on aurait si l’activité restait au niveau du premier trimestre jusqu’à la fin de l’année, se situe désormais à 3,5% contre 4,1% estimé précédemment. L’Insee ne donne pas encore de prévision pour l’ensemble de l’année, tandis que la Banque de France table sur 5,5%, l’OCDE sur 5,9% et la Commission européenne sur 5,7%.

En cause, la grande faiblesse de la consommation des ménages. Des ménages qui hésitent encore entre dépenses et épargne compte tenu des incertitudes économiques et sociales des mois à venir. Durant la période du trimestre étudié la consommation n’a en effet progressé que de 0,1 %., La production, elle, restant stable

Croissance en France : une toute petite croissance de 0,25 % au deuxième trimestre

Croissance en France : une toute petite croissance de 0,25 % au deuxième trimestre

 

Une toute petite croissance de 0.25 % du PIB au deuxième trimestre, par rapport au premier trimestre qui avait enregistré une hausse de 0,4% indiquent l’INSEE

La croissance a surtout été affectée par l’écroulement de la consommation des ménages.

Moteur de l’économie française, la consommation des ménages se serait également dégradée en avril (-10% par rapport au niveau d’avant-crise).

Au total, sur le deuxième trimestre 2021, le PIB resterait à environ 4% sous le niveau d’avant-crise, en légère progression par rapport au premier trimestre. L’acquis de croissance annuelle devrait être de +4,25% mi-2021.

Le rebond attendu en mai et juin, tous secteurs confondus, reste conditionné au calendrier de déconfinement qui pourrait être remis en question localement en fonction de l’évolution de la situation sanitaire, souligne l’Insee.

Un rebond supplémentaire de la croissance peut être espéré au second semestre, si la situation sanitaire reste maîtrisée, ajoute l’Institut national de la statistique.

Faillite : 15 % à 20 % d’entreprises zombies

Faillite : 15 % à 20 % d’entreprises zombies

Stéphane Regnier, le directeur général de RCA Consulting, qui ne croit pas au scénario d’une reprise euphorique prévoit la faillite de 15 à 20 % des PME–TPE qui sont des entreprises zombies. Ce spécialiste de la trésorerie des TPE et PME analyse pour La Tribune l’équation particulièrement dangereuse de la sortie de crise.

 

Quelles sont les problématiques financières rencontrées par vos clients dirigeants de TPE et de PME ?

STÉPHANE REGNIER, directeur général de RCA Consulting - Le contexte que nous traversons aujourd’hui est très particulier et pourrait devenir explosif quand le gouvernement donnera un calendrier crédible de sortie de la crise sanitaire et des aides qui vont avec. Beaucoup d’entreprises ne savent tout simplement pas comment elles vont faire pour effectivement redémarrer leur activité ! Leur problématique c’est notamment de savoir comment sortir du PGE (prêt garanti par l’Etat) : est-ce qu’il faut le rembourser ou est-ce qu’il vaut mieux le garder et, si oui, avec quelles modalités ?

Le problème c’est que pour prendre une bonne décision, dans des situations qui peuvent être extrêmement différentes, il faut s’appuyer sur des simulations fiables. Or, les TPME et PME disposent de très peu d’outils de gestion prévisionnelle de la trésorerie. Elles sont donc très nombreuses à se retrouver dans le brouillard à bidouiller des tableaux Excel qui ne leur apportent pas de réponses !

Quels sont les principaux paramètres à prendre en compte avant de décider vis-à-vis du PGE ?

Le PGE concerne 670.000 entreprises, soit environ une entreprise sur six. Nombre d’entre elles sont aujourd’hui en demeure de prendre une position sur le PGE sans avoir les bonnes cartes en main. D’autant que, déjà avant la crise, les entreprises françaises souffraient d’une rentabilité moyenne inférieure à celles constatées dans la plupart des pays européens. Cela peut être lié à la fiscalité importante en France et à des besoins en fonds de roulement élevés à cause de structures lourdes. Mais cela signifie surtout que pour être en mesure de redémarrer leur activité tout en remboursant le PGE, ces entreprises vont devoir afficher une rentabilité plus élevée qu’avant la crise. En d’autres termes, il va leur falloir afficher un chiffre d’affaires équivalent à 120 % ou 130 % de celui enregistré 2019, et ça on se demande bien comment ça pourrait arriver !

Cela pourrait-être le cas avec un scénario optimiste de reprise vigoureuse dès le second semestre…

Je ne crois pas vraiment à un scénario de l’euphorie du jour au lendemain avec la fin de la crise sanitaire. Il va bien sûr y avoir un effet rebond mais, mécaniquement, il ne pourra pas durer très longtemps puisque depuis plusieurs mois les entreprises ont bloqué leurs investissements et leurs embauches tandis que, dans pratiquement tous les secteurs, les tarifs des matières premières ont explosé et que les capacités de transport maritime vont atteindre un plafond si tout le monde redémarre en même temps. Donc, techniquement, le redémarrage à plein régime de l’économie ne sera pas possible en trois mois, voire même en six mois à un an ! Ce n’est évidemment pas vrai pour tous les secteurs mais ce sont les secteurs les plus capitalistiques et industriels qui mettront le plus de temps à retrouver des conditions à peu près normales. Et avec 80 à 90 % du chiffre d’affaires de 2019 et une rentabilité encore plus dégradée qu’elle ne l’était déjà à l’époque, il me semble difficile d’imaginer de pouvoir rembourser un PGE qui représente parfois un quart du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise.

Dans ces conditions, faut-il s’attendre à ce que des reliquats de PGE restent dans le bilan des entreprises pendant encore cinq voire dix ans comme le disait Mikael Hugonnet, le président de l’Ordre des experts-comptables de Nouvelle-Aquitaine ?

Oui, parce que quand l’Etat constatera l’impossibilité de rembourser ces PGE il va les décaler, à mon avis, au moins de trois à cinq ans de plus parce que le calendrier actuel est totalement improbable. Deuxièmement, il y a énormément d’entreprises aujourd’hui qui sont ce qu’on appelle des entreprises zombies, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas les moyens de ressortir de cette crise normalement, elles sont sous perfusion des aides publiques et toujours dans l’attente de l’aide d’après. C’est une réalité ! René Ricol, l’ancien Haut-commissaire à l’investissement, estimait ainsi que pour beaucoup de TPE qui vont se retrouver à la barre du tribunal de commerce l’Etat allait devoir tout simplement subventionner la dette pour éviter la liquidation et les garder en activité !

C’est justement le sens des récentes déclarations de Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie et des finances, qui évoque des annulations « au cas par cas »

Oui ça va dans le bon sens mais tout dépend de quelle partie de la dette et de quelle entreprise on parle ! Bruno Le Maire connaît mieux les grandes entreprises du CAC 40 que les TPE/PME mais en termes d’emploi et de nombres d’entreprises il vaut mieux s’occuper des millions de TPE. Selon nos estimations, 15 % à 20 % des TPE/PME sont des entreprises zombies qui ne survivront pas à la crise parce qu’elles n’ont la capacité ni de redémarrer sans aides ni de changer leur modèle économique !

Concrètement, de quel type d’entreprises parlez-vous ?

On peut citer l’exemple des sous-traitants de l’aéronautique, nombreux notamment en Nouvelle-Aquitaine et en Occitanie. Ce sont des entreprises qui font vite quelques millions ou dizaines de millions d’euros de chiffre d’affaires mais, quand elles doivent absorber une baisse de -30 % à -40 % de leurs carnets de commandes liés à des donneurs d’ordre comme Airbus, la situation devient très compliquée. Soit elles licencient la moitié de leurs salariés et se vident de leurs compétences, souvent très pointues ; soit elles ne peuvent pas s’en sortir dans un contexte où les perspectives de l’aéronautique ne sont pas riantes même à long terme alors que le coût des matières premières augmente. Ce sont des boîtes dont le modèle est complètement déstabilisé et pour longtemps !

Aurait-il fallu conditionner l’octroi d’un PGE à une réflexion en profondeur sur le modèle économique de l’entreprise, comme le suggéraient certains professionnels, pour éviter que le PGE ne serve qu’à gagner du temps ?

Oui, pourquoi pas. Mais schématiquement, il y a deux cas de figures : des entreprises qui ont souscrit un PGE par précaution et n’y ont pas touché ; et d’autres qui ont déjà consommé quasiment l’intégralité de leur PGE parce qu’elles n’avaient pas le choix et n’ont rien changé. Pour celles-là, la situation est dramatique parce que l’équation est impossible à résoudre en l’état, notamment parce que la transformation numérique est passée par là et s’accélère.

Quelle est la part de ces deux catégories d’entreprises dans votre clientèle parmi celles qui ont effectivement souscrit un PGE ?

Ce n’est pas un chiffre exact, mais selon des observations concordantes, on estime qu’il y a environ 50 % des entreprises qui n’ont pas touché à leur PGE et qui sont donc en capacité de le rembourser instantanément s’il le faut. L’autre moitié l’a consommé soit en partie, soit en totalité. Par ailleurs, lors des crises économiques précédentes, on a observé que 17 à 18 % des entreprises disparaissent à l’issue de la crise entre les faillites, les cessions et les fermetures pures et simples. Avec la crise actuelle, qui est aussi violente qu’inédite, on risque d’avoir plus que 17 % de disparitions. J’ai peur qu’à partir du second semestre 2021, les dégâts se matérialisent durement. Les efforts massifs des pouvoirs publics iront peut-être jusqu’à l’élection présidentielle du printemps 2022 pour des raisons politiques mais pas au-delà.

 

Vous parliez de la faiblesse structurelle de la trésorerie des entreprises françaises. Comment expliquez-vous qu’en mars 2020, lors du 1er confinement, beaucoup d’entreprises n’avaient même pas six semaines de trésorerie dans leurs caisses ?

Cela rejoint la question de la faible rentabilité et celle de la gestion de nos TPE/PME. Ces chefs d’entreprises sont souvent des bons techniciens mais pas forcément des bons gestionnaires. Ensuite, je pense aussi que les experts-comptables ne s’intéressent pas suffisamment aux enjeux de trésorerie parce qu’ils se concentrent sur les obligations légales et la gestion actuelle et passée. Sur ces aspects de pilotage budgétaire, la France est en retard notamment par rapport au monde anglo-saxon. Ensuite, rappelons-nous que 2019 a été une très bonne année pour de très nombreux secteurs ! Personne n’anticipait une mauvaise année 2020 et ne prévoyait donc d’épargne de précaution. Aujourd’hui, on est dans l’exact inverse.

La position d’attentisme de beaucoup d’entreprises se mesure notamment dans le recul – annulation ou report – de leurs investissements. Quelle est l’ampleur de ce phénomène chez vos clients ?

La vitesse de circulation de la monnaie se situe à un niveau historiquement faible ce qui diminue son effet multiplicateur pour l’économie et signifie que les acteurs économiques dépensent globalement moins. Chez les TPE/PME, les dispositifs d’aides en 2020 – reports de charges, chômage partiel, PGE, etc. – ont permis de gagner du temps mais pas d’écarter le danger. Tout l’enjeu est désormais de se projeter dans l’avenir et de gérer au mieux la trésorerie qui est un élément plus important que la rentabilité ou le chiffre d’affaires. Beaucoup de TPE et PME ont arrêté d’embaucher et d’investir par précaution et faute de visibilité.

Outre un effacement de tout ou partie de la dette par l’Etat, quelles sont vos conseils aux chefs d’entreprise qui se trouvent dans les situations que vous décrivez ?

Il faut se faire aider par un spécialiste qui sera capable de simuler plusieurs hypothèses de redémarrage plus ou moins optimistes pour permettre de se projeter et de prendre des décisions fondées. Dans plusieurs scénarios la boîte peut disparaître mais, pour l’instant, le chef d’entreprise ne le sait pas et n’est donc même pas en capacité de prendre des décisions pour éviter ces scénarios en modifiant le modèle économique avec des objectifs de court et moyen terme. L’urgence aujourd’hui est donc d’éviter de rester dans le noir et se contentant de répéter « jusqu’ici tout va bien » ! Sinon, il y aura une casse économique énorme. Les derniers chiffres du mois de mars 2021 esquissent à mon avis un retournement de la tendance sur les disparitions d’entreprises avec en particulier 80 % d’entreprises qui sont directement liquidées au tribunal de commerce ! Ça sent le roussi…

 

RCA Consulting, créé en 2006 et basée à Arès, sur le Bassin d’Arcachon (Gironde), compte parmi ses clients plusieurs centaines de cabinets d’expertise-comptable et plusieurs milliers d’entreprises principalement des PME jusqu’à 200 à 250 salariés. Avec une dizaine de salariés, l’entreprise vise un peu plus d’un million d’euros de chiffre d’affaires en 2021 principalement grâce à ses prestations de consultants et l’édition de logiciels de suivi et de gestion de la trésorerie, dont Turbopilot.

L’inflation: une hausse de 0,6 %

L’inflation: une hausse de 0,6 %

Contrairement à ce qu’affirme nombre d’experts,  l’inflation ne peut être renvoyée à un rôle de fantasme au prétexte que la banque centrale délivre pour l’instant des masses de liquidités à taux zéro. En effet aux États-Unis et maintenant en France, on constate un processus de hausse des prix. Ainsi en France, les prix à la consommation ont augmenté de 0,6% sur un an en janvier, après avoir stagné en décembre, tirés par le décalage des soldes d’hiver qui a fait progresser les prix des produits manufacturés, a indiqué l’Insee vendredi dans son estimation définitive.

Sur un mois, les prix à la consommation ont augmenté de 0,2%, comme en décembre, ajoute l’Institut national de la statistique.

Fait marquant, les prix des produits manufacturés rebondissent nettement (+0,8% après −0,9%) par rapport à la même période l’an passé, « en lien avec le décalage des soldes d’hiver », note l’Insee.

Si les prix des services de communications accélèrent, « en particulier ceux des services d’accès à internet » (+6,0%), les prix des loyers, eau et enlèvement des ordures ménagères progressent plus légèrement (+0,3 %), relève l’Insee.

 

L’inflation semble être revenue en Europe en janvier. En Allemagne, les prix à la consommation ont augmenté pour la première fois depuis juin et en Espagne pour la première fois depuis avril.

En France, l’indice des prix à la consommation harmonisé (IPCH) a progressé de 0,3 % sur un mois et de 0,8% sur un an. Sur l’ensemble de l’année 2020, l’inflation a atteint en moyenne 0,5%, après avoir stagné voire reculé plusieurs mois de suite.

« No deal » brexit : impact 0,2 % sur le Pib français

 « No deal » brexit  : impact 0,2 % sur le Pib français

En cas de no deal , l’impact sur la croissance française en 2021 serait de 0,2 % pour la Banque de France et de 0,1 % pour le ministre de l’économie. Par contre les dégâts seront nettement plus importants pour le Royaume-Uni qui verrait sa croissance passer de 10 % à un peu plus de 4 % en 2021.

« Les grands perdants du Brexit, ce seront les Britanniques. La nation qui ressortira affaiblie du Brexit, c’est la Grande-Bretagne », a martelé Bruno Le Maire, le ministre de l’Economie, ce lundi sur France Info. Pour l’Hexagone, « le commerce vers la Grande-Bretagne, c’est environ 33 milliards d’euros. Ce n’est pas grand-chose au regard du volume commercial global de la France », a fait valoir le locataire de Bercy qui estime l’impact du Brexit sur l’économie française à 0,1 point de PIB en 2021.

Inflation zone euro : moins 0,3 % sur un an

Inflation zone euro :  moins 0,3 % sur un an

C e n’est pas encore la déflation mais cela y ressemble et les prochains chiffres pourraient la déclarer avec un écroulement de l’activité économique au dernier trimestre accompagné d’une baisse significative des prix. Pour l’immédiat l’inflation est proche de zéro.

En cause, évidemment la très grande faiblesse de la demande aussi bien des ménages que des entreprises qui reportent ou annulent certaines dépenses notamment d’équipement. Cela en raison de la vague de faillites qui s’annoncent et  un tsunami du chômage qui vont peser de manière très forte sur le pouvoir d’achat moyen et sur la demande notamment la consommation et les investissements.

Les prix à la consommation dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique ont augmenté seulement de 0,1% d’un mois sur l’autre et baissé de 0,3% par rapport à septembre 2019 après un recul de 0,2% en août. Ces chiffres sont conformes aux premières estimations publiées en début de mois.

L’alimentation, l’alcool et les tabacs ont apporté une contribution positive à l’évolution de l’indice à hauteur de 0,34 point de pourcentage et les services à hauteur de 0,24 point mais la chute de 8,2% sur un an des prix de l’énergie a soustrait 0,81 point à l’évolution de l’indice global.

L’inflation dite de base, c’est à dire hors énergie et produits alimentaires non transformés, ressort à 0,1% d’un mois sur l’autre et à 0,4% sur un an.

Une mesure plus étroite encore, qui exclut l’alcool et le tabac, montre une augmentation de 0,2% sur un mois comme en rythme annuel.

Retraites complémentaires : augmentation de 0,1 % !

Retraites complémentaires : augmentation de 0,1 % !

Le régime de retraite complémentaire Agirc-Arrco est forcément très affecté par la crise sanitaire étant privé de rentrées de recettes de certaines entreprises et évidemment par la suppression de 800 000 postes depuis le début de l’année. Autant de cotisations en moins. Du coup il a été décidé par les  partenaires sociaux de limiter le la hausse à 0,1 % en novembre sachant que l’inflation attendue devrait être limitée à 0,2 % sur l’année.

Inflation Zone euro: 0,3%

Inflation  Zone euro: 0,3%

 

 

Les prix à la consommation dans les 19 pays ayant adopté la monnaie unique ont augmenté de 0,3% le mois dernier en rythme annuel contre une hausse de 0,1% en mai.

En dépit de cette accélération de l’inflation, la hausse des prix reste loin de l’objectif de la Banque centrale européenne (BCE) d’un taux d’inflation proche mais inférieur à 2% à moyen terme.

Les prix de l’alimentaire, de l’alcool et du tabac ont augmenté de 3,2% en rythme annuel, tandis que les prix dans le secteur des services ont progressé de 1,2% en juin.

Cela a permis de contrebalancer le repli de 9,3% des prix de l’énergie.

Hors prix de l’énergie et des denrées alimentaires non transformées – une mesure d’inflation dite “core” privilégiée par la BCE -, la hausse des prix ressort à 1,1% en rythme annuel, contre 1,2% en mai.

Une mesure d’inflation encore plus ajustée, excluant aussi l’alcool et le tabac, a reculé à +0,8% sur un an, contre +0,9% en mai.

En rythme mensuel, l’inflation en zone euro a progressé de 0,3% en juin.

Fessenheim : réchauffement climatique 2 – climat 0

Fessenheim : réchauffement climatique 2 – climat 0

Le GIFEN, qui représente l’ensemble des industriels de la filière nucléaire française, déplore cette décision de fermeture de Fessenheim ( cadeau surtout fait par François Hollande à Europe écologie les Verts en 2012), qui fragilisera considérablement le tissu économique local et contribuera à l’accroissement des émissions de CO2. Par Cécile Arbouille, déléguée générale du GIFEN.

« Aujourd’hui, les équipes d’EDF ont mis à l’arrêt le second réacteur de la centrale nucléaire de Fessenheim (Bas-Rhin), en application du décret gouvernemental du 18 février abrogeant l’autorisation d’exploitation de la centrale par l’électricien français. Quatre mois après l’arrêt du réacteur 1, la mise à l’arrêt du second réacteur met fin, de manière prématurée, au bon fonctionnement d’une installation dont l’Autorité de sûreté nucléaire elle-même, en 2015, rappelait la sûreté irréprochable. Le GIFEN, qui représente l’ensemble des industriels de la filière nucléaire française, déplore cette décision, qui fragilisera considérablement le tissu économique local et contribuera à l’accroissement des émissions de CO2.

Vers l’importation d’électricité fortement carbonée

Depuis sa mise en service en 1977, la centrale nucléaire de Fessenheim produisait en moyenne 11 milliards de kWh par an, soit l’équivalent de 70% de la consommation d’une région comme l’Alsace – avec presque deux millions d’habitants. Sa fermeture est avant tout un coup dur pour  la lutte contre le réchauffement climatique ; l’énergie issue des éoliennes et des panneaux solaires – des énergies intermittentes – ne saurait suffire pour combler l’arrêt de la production de la centrale.

Il y a donc fort à parier qu’il faudra importer de l’électricité produite en dehors du territoire français, à partir de sources fortement émettrices de CO2 comme le charbon ; rappelons que pour 812 g de CO2/KWh, le charbon produit 67 fois plus de CO2 que le nucléaire et ses 12g de CO2/KWh.

Vers un désert économique à Fessenheim

 

La fermeture de Fessenheim suscite également une inquiétude légitime, non seulement pour les entreprises de la filière et leurs collaborateurs, mais aussi pour les populations locales : avec près de 2.000 emplois directs et indirects (salariés EDF, salariés des entreprises prestataires et sous-traitants), mais aussi 14 millions d’euros de taxes versées aux collectivités locales en 2019, elle constituait un véritable poumon économique local.

Son démantèlement, qui devrait débuter en 2025 pour une durée prévisionnelle de 15 ans, ne générera pas autant d’emplois que ceux nécessaires à une centrale en exploitation. Par ailleurs, le « projet d’avenir » initié en 2019 par le Ministre de la Transition écologique et solidaire pour le territoire de Fessenheim ne présente pas d’avancées concrètes et n’apporte pas la clarté nécessaire pour l’avenir du territoire ; en témoigne l’inquiétude manifestée en février dernier par plusieurs élus de la communauté de communes Pays Rhin-Brisach et du Conseil départemental du Haut-Rhin.

Fessenheim, une centrale sure

Enfin, l’ancienneté de Fesseinheim – invoquée par certains pour justifier sa fermeture, n’est pas un argument rationnel : l’Autorité de Sûreté nucléaire, réputée pour sa rigueur et son indépendance, faisait encore valoir en 2018 l’exemplarité des installations de Fessenheim en matière de sûreté. En dépit de la fermeture d’une installation sûre, bas carbone et compétitive, le GIFEN reste plus que jamais déterminé à faire valoir la capacité de la filière nucléaire française à participer au renouvellement du parc nucléaire français et à poursuivre l’exploitation du parc existant.

Inflation Zone euro: ralentissement de 0,7 % sans beaucoup de signification

Inflation Zone euro:  ralentissement de 0,7 % sans beaucoup de signification

 

 

On pourrait imputer le ralentissement de l’inflation en zone euro à la baisse des prix du pétrole et à la paralysie de l’économie. L’inflation dans la zone euro a en effet nettement ralenti en mars pour tomber à 0,7% seulement en rythme annuel contre 1,2% en février, montrent vendredi les chiffres définitifs publiés par Eurostat, qui confirment sa première estimation. Mais ce chiffre n’a guère de signification dans la mesure où on constate une nette déformation de la structure de consommation des ménages qui se concentrent surtout sur l’achat de biens essentiels et qui diffèrent une grande partie des autres biens notamment d’équipement.

Angleterre : son taux directeur à 0,1%

Angleterre : son taux directeur à 0,1%

Comme la plupart des banques centrales, la banque d’Angleterre a procédé à une réduction de son taux directeur désormais pratiquement à 0 % (0,1%). Un geste certes symbolique puisque le taux précédent était de0, 25 % mais qui veut montrer la détermination de la banque à faire face à la crise financière bien sûr mais aussi à la crise économique. A lors que la banque centrale européenne–qui n’a pas modifié ses taux–annonce un plan de rachat d’actifs de 750 milliards pour l’ensemble de la zone euro, la  banque centrale britannique a décidé d’accroître son programme de rachat d’obligations de 200 milliards de livres (219 milliards d’euros environ) pour le porter à 645 milliards.

“Au cours des derniers jours, et comme sur un certain nombre d’autres marchés obligataires de l’économie avancée, les conditions sur le marché des emprunts d’Etat britanniques se sont détériorées car les investisseurs se sont repliés sur des instruments à plus court terme en guise d’alternatives aux réserves de la banque centrale, très liquides”, a déclaré la Banque centrale d’Angleterre.

“Le soutien à l’économie et au système de santé nécessitera des emprunts publics beaucoup plus élevés. En affichant sa volonté d’acheter de la dette d’Etat, la banque centrale fera en sorte que le marché puisse absorber ces émissions supplémentaires sans tensions excessive”, a-t-elle commenté.

 

Croissance France : une très hypothétique croissance de 0, 1 %

Croissance France :  une très hypothétique croissance de 0, 1 %

L’économie française devrait à peine progresser au premier trimestre et éviter de peu la récession, selon la prévision de croissance publiée lundi par la Banque de France, selon laquelle la crise sanitaire liée au nouveau coronavirus pourrait entraîner un ralentissement potentiellement sévère.

Il est clair que les pouvoirs publics entretiennent un optimisme surjoué pour ne pas désespérer les acteurs économiques atteints et inquiets des conséquences du Corona virus et de l’évolution des marchés financiers. La Banque de France évidemment au service du pouvoir a consenti à baisser de 0,2 % sa prévision de croissance pour le premier trimestre. Dans son enquête mensuelle de conjoncture pour février, la Banque de France a abaissé sa prévision de croissance du produit intérieur brut (PIB) de la France au premier trimestre à 0,1%, contre 0,3% précédemment. Une prévision totalement au doigt mouillé car on ne connaît strictement rien de ce que sera unité du mois de mars. Par ailleurs, les mois de janvier et février ont été particulièrement peu dynamiques. Il faut aussi ajouter la tendance baissière observée fin 2019. Ce qui risque d’arriver , c’est que la France connaisse pour le premier trimestre 2020 une croissance dans le rouge. C’est-à-dire que le pays enregistrerait alors  deux trimestres successifs de contraction qui ferait tomber l’économie en récession officielle

Le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a précisé dans une déclaration écrite que l’enquête de la banque centrale française réalisée fin février-début mars auprès de 8.500 entreprises met en évidence le “contraste” entre la production constatée en début d’année et “l’incertitude forte sur la production à venir liée au coronavirus.”

“Ce ralentissement est potentiellement sévère mais temporaire; sa durée dépendra des mesures sanitaires nécessaires en Chine comme en Europe”, souligne-t-il.

Interrogé sur France Inter, Bruno Le Maire a pour sa part déclaré que la croissance de l’économie française en 2020 pourrait être inférieure à 1% en raison du coronavirus apparu en décembre en Chine.

Selon l’enquête de la Banque de France, près de 20% des chefs d’entreprise interrogés anticipent un impact de cette crise sanitaire sur leur activité à venir.

Les résultats présentent de fortes disparités: dans les secteurs les plus affectés, comme l’hébergement-restauration, les produits informatiques, électroniques et optiques ou encore le textile-cuir, 40% des patrons s’attendent à voir leur activité pénalisée.

Le bâtiment serait en revanche moins touché, avec seulement 15% des chefs d’entreprise s’attendant à ce que leur activité accuse le coup.

En dépit de ces anticipations moins optimistes, l’indice du climat des affaires dans l’industrie de la Banque de France est resté stable à 96 en février mais un très bas niveau. En janvier les capacités par exemple de l’industrie manufacturière sont demeurées à 83 %. L’indice du climat des affaires du secteur des services a diminué à 96 (contre 98 en janvier), soit un plus bas depuis août 2016. En outre la consommation des ménages a tendance à nettement se tasser en raison en particulier de la limitation des déplacements. Au total contrairement à ce qu’affirme la banque de France, la croissance pourrait bien tutoyer le rouge ce premier trimestre

Sécurité routière : une baisse de 0,3 %

Sécurité routière : une baisse de 0,3 %

Il faut évidemment se féliciter de cette très légère baisse. Pour autant, on est incapable de décrire les facteurs explicatifs.

Le ministre de l’intérieur l’impute à la baisse de la vitesse de 90 à 80 mais il n’en sait strictement rien pas davantage d’ailleurs que la délégation interministérielle à la sécurité routière qui est une coquille vide et ne dispose pas d’ experts et de méthodologies pour analyser les variations de l’insécurité et leurs facteurs explicatifs. Il faudrait notamment corréler cette évolution à celle de la nature et du volume de mobilité, ce qui n’a jamais été fait. Il se pourrait en effet- mais c’est à vérifier que les mouvements sociaux depuis un an aient influencé cette mobilité dans un sens comme dans un autre.

Le ministre de l’intérieur, comme ses prédécesseurs d’ailleurs, donne une interprétation très politique de cette évolution qui ne se fonde sur aucun élément sérieux d’autant que la marge est relativement faible. Le ministre a défendu le passage aux 80km/h sur les routes secondaires instauré par le gouvernement depuis mi-2018, assurant que « 336 vies » ont pu être sauvées par cette mesure. Les départements sont « libres de décider » grâce à la dérogation prévue par la loi, a-t-il ajouté tout en les invitant « à évaluer aussi dans la durée les conséquences » locales du retour aux 90 km/h.

« L’emballement politique et un peu politicien que nous avions connu au moment de la mise en place des 80km/h n’existe plus, sauf dans quelques départements », a-t-il estimé.

Selon un recensement effectué par l’AFP en décembre, 25 départements avaient fait savoir leur intention de repasser aux 90 km/h. Dans le détail, 2019 confirme la nette rupture constatée en 2018, année où la sécurité routière avait réalisé ses meilleurs chiffres en métropole après quatre années marquées par une hausse de la mortalité.

La croissance 2019 : le PIB résiste à 0,2% au quatrième trimestre

La croissance 2019 : le PIB résiste à 0,2% au quatrième trimestre

La croissance a été atteinte par le mouvement social  de manière significative au cours du quatrième trimestre;  cependant, le PIB résiste encore avec une progression de 0,2 %. Au total on note quand même une certaine décélération notamment dans les services. Plus inquiétante est  la perspective des carnets de commandes qui affichent un retrait et présage sans doute une stagnation au début de l’année 2020. Bref la France n’avait vraiment pas besoin d’un mouvement social qui a pesé sur la dynamique de l’activité et a renforcé les inquiétudes des acteurs économiques quant à l’avenir. Il se pourrait bien pour cette année 2020 la France ait du mal à atteindre 1 % de croissance du PIB.  Au total, la dynamique n’est pas exceptionnelle loin s’en faut mais la France pourra quand même afficher une augmentation de son activité de 1,3 % en 2019. La Banque de France a confirmé ce vendredi 10 janvier son estimation d’un ralentissement de la croissance économique au quatrième trimestre 2019 à 0,2 %, les grèves ayant notamment entraîné une décélération de l’activité dans les services en décembre 2019, compensée par la résistance de l’industrie et du bâtiment.

Après avoir progressé chaque trimestre de 0,3 %, le produit intérieur brut français a ainsi marqué le pas en cette fin d’année, selon cette troisième et dernière estimation basée sur l’enquête mensuelle de conjoncture menée par la Banque de France auprès des chefs d’entreprises.

Selon l’institution monétaire française, en décembre, l’activité des services a « fortement » ralenti en décembre. « L’hébergement-restauration, en particulier, pâtit des grèves », explique la Banque de France dans son communiqué.

Dans l’industrie, la production a progressé « modérément » en décembre, avec un dynamisme plus important dans l’agroalimentaire et les produits informatiques et électroniques.

En revanche, « les carnets de commande continuent de se dégarnir », note la Banque de France, et les chefs d’entreprises anticipent une stabilité pour le mois de janvier.

Dans le bâtiment, l’activité a aussi peu progressé en décembre mais les carnets de commandes « demeurent bien fournis » et les chefs d’entreprises interrogés anticipent un rebond en janvier.

Pour l’ensemble de l’année achevée, la Banque de France comme l’Insee tablent sur une croissance économique de 1,3 %, tout comme le gouvernement qui a revu mi-décembre sa prévision légèrement à la baisse après avoir longtemps parié sur une progression du produit intérieur brut de 1,4 % pour 2019.

Pour l’an prochain, la Banque de France prévoit un ralentissement de la croissance à 1,1 %, qui, s’il se confirmait, serait son niveau le plus bas depuis 2016. Le gouvernement a lui construit son budget 2020 sur une hypothèse de 1,3 %.

 

Production industrielle : + 0,4 % en octobre

Production industrielle : 0,4 % en octobre

 

Plus 0.4% en octobre au lieu de 0.2% attendu avec toujours cependant des mouvements très erratiques notamment pour l’industrie automobile.

Dans le détail, la production automobile a bondi de 3,4%, effaçant son recul symétrique du mois de septembre (-3,4%). L’Insee ajoute que la production a crû “très fermement” dans la pharmacie (+8,3% après +2,5%).

La production se contracte fortement en revanche dans les machines et équipements (−5,2% après +2,3%). Elle continue d’augmenter dans les produits informatiques, électroniques et optiques (+2,1% après +6,3%) et les équipements électriques (+0,6% après +2,0%).

Cette statistique conforte le sentiment que l’industrie française a entamé le dernier trimestre de l’année sur une base solide, conformément à la tendance dessinée par les dernières études de confiance.

La Banque de France a néanmoins estimé lundi que la croissance de l’économie française au quatrième trimestre devrait ralentir à 0,2% après 0,3% au trimestre précédent.

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