Baisse du gaz : 0.7% pour la cuisson !
Un énorme cadeau pour ceux qui utilisent le gaz, en effet les tarifs vont diminuer de 07 % pour la cuisson. Une diminution difficile à percevoir puisque dans le même temps la taxe intérieure sur le gaz passera de 2,64 euros à 4,34 MWh. L’évolution des tarifs réglementés du gaz obéit un savant calcul et à une sulfureuse méthodologie que les consommateurs ont bien du mal à comprendre. Certes sur un an les tarifs ont diminué de l’ordre de 10 % mais il faut bien prendre en compte que les cours du pétrole (sur lesquels s’aligne à peu près le gaz) ont perdu la moitié de leur valeur depuis mi 2014. Notons aussi la subtile distinction en concernant le gaz destiné uniquement à la cuisson et de gaz utilisé aussi pour le chauffage. Comprenne qui pourra ! De toute manière cette énergie sera bientôt aussi affectée d’une nouvelle taxe, dite taxe carbone( comme toutes les énergies polluantes) et cette fiscalisation masquera encore un peu plus la pseudo transparence des prix En janvier prochain, ils diminueront de 2,1% pour les foyers se chauffant au gaz, de 0,7% de ceux qui utilisent le gaz pour la cuisson, et de 1,3% pour ceux qui ont un double usage cuisson et eau chaude. Les tarifs réglementés du gaz consistent en un prix de détail, qui n’inclut pas encore les diverses taxes, mais comprend les coûts d’approvisionnement d’Engie. Ils sont révisés mensuellement. Cependant, il est important de noter que la taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel augmentera de 2,64 euros par mégawatheure à 4,34 euros/MWh le 1er janvier. Par ailleurs, les tarifs réglementés disparaîtront complètement au 1er janvier pour les clients professionnels du gaz naturel et de l’électricité, qui devront obligatoirement souscrire une offre à prix libre. Dans le gaz, ces tarifs ont déjà été supprimés pour les plus gros consommateurs (plus de 200 MWh par an) et ils le seront le mois prochains pour 108.000 sites professionnels dont la consommation annuelle est supérieure à 30 MWh. Mais au 21 décembre, environ 33.600 d’entre eux n’avaient pas encore basculé en offre de marché, a indiqué la CRE dans un communiqué distinct.