Archive pour le Tag 'un peu'

Immigration : Critiques un peu tardives de la Cour des Comptes

Immigration : Critiques un peu tardives de la Cour des Comptes

Pierre Moscovici a bien du mal à justifier le fait qu’il ait différé les critiques de la Cour des Comptes vis-à-vis de l’immigration. Pierre Moscovici justifie ce décalage dans le temps par le fait qu’il ne voulait pas jeter de lui sur le feu.

En réalité, le président de la Cour des Comptes voulait sans doute atténuer des critiques très fortes sur l’inefficacité de l’État et ses contradictions.

Certains élus de droite et d’extrême droite dénoncent un rapport « sciemment dissimulé ».

Une faute telle qu’elle est devenue « injustifiable » aux yeux de l’opposition. « Cet aveu de Pierre Moscovici est absolument délirant », s’est ainsi insurgé Aurélien Pradié : « Notre démocratie est en état de délabrement. »

Une vision similaire à celle de Laurent Wauquiez, qui a dénoncé sur X un « manquement grave à notre démocratie et aux obligations constitutionnelles les plus élémentaires ». Et de surenchérir en demandant la démission du président de l’institution.

La France un peu seule face au populiste et dangereux Erdogan

 La France un peu seule face au populiste et dangereux  Erdogan

 

L’essayiste, Hadrien Desuin, essayiste*, analyse dans une interview au Figaro les raisons qui poussent Erdogan conflits notamment face à la France qui se trouve un peu isolé à l’intérieur de l’union européenne et de l’OTAN

Hadrien Desuin est responsable des questions internationales à la fondation du pont-neuf.


La France a-t-elle raison de soutenir résolument la Grèce et Chypre face à la Turquie, au risque de compromettre ses relations avec l’Allemagne?

Hardien DESUIN.- En ces temps difficiles, nous avons la flatteuse impression que la France sauve l’honneur de l’Europe. Les pays du nord et de l’est du continent sont aux abonnés absents, obnubilés qu’ils sont par leur désir de refouler la Russie avec l’aide des États-Unis. Dans cette traditionnelle rivalité américano-russe, la Turquie se situe habilement entre les deux. Forte de cette position centrale, elle se permet de jouer les matamores en Méditerranée avec une arrogance vis-à-vis de la France inédite. Elle devrait toutefois se rappeler que, si ses forces conventionnelles sont peut-être quantitativement supérieures aux nôtres, la France est une puissance nucléaire qui ne supportera pas d’être agressée.

La Turquie viole régulièrement et systématiquement la souveraineté maritime et terrestre de la Grèce et de Chypre, exactement comme la Chine viole la souveraineté de ses voisins en mer de Chine orientale. L’Asie du Sud-est peut nous paraître légitimement éloignée, mais la Méditerranée nous concerne directement. Si la France et ses alliés méditerranéens n’agissaient pas maintenant, on laisserait progressivement la Turquie s’autoproclamer gardienne de nos frontières maritimes. Or la liberté et le droit en Méditerranée ne peuvent pas être concédées à un autocrate islamiste en pleine dérive nationaliste et religieuse.

L’Allemagne cherche une position d’arbitre qui n’est d’aucune utilité dans ces moments de tensions extrêmes où l’Europe joue sa survie et sa crédibilité.

L’Allemagne est depuis 1945, une puissance pacifiste et c’est heureux. Ne cherchons pas à tout prix à la remilitariser. Elle est malheureusement otage de sa forte minorité turque. Si d’aventure, elle s’alignait sur la diplomatie militaire française, Angela Merkel mettrait le feu à ses propres terres. Il se trouve que Berlin préside pour six mois l’Union européenne et que la présidente de la commission européenne est une ancienne ministre de la défense allemande, très proche de Merkel. C’est un autre élément à prendre en compte. L’Allemagne cherche une position d’arbitre qui n’est d’aucune utilité dans ces moments de tensions extrêmes où l’Europe joue sa survie et sa crédibilité. Au contraire, renvoyer dos à dos la France et la Turquie est un mauvais coup de la part de nos alliés allemands. Mais au moins cette crise permet-elle de reconnaître qui sont nos vrais amis et sur qui on peut compter en cas de coup dur. Certainement pas l’OTAN, dont la Turquie est membre.

Est-ce un nouveau coup porté au projet d’une diplomatie européenne?

Il n’y a jamais eu de diplomatie européenne proprement dite. Il ne peut d’ailleurs pas en avoir. Des coalitions ad hoc sur tel ou tel sujet ou tel ou tel programme sont possibles et souhaitables comme l’excellente initiative française Med 7 l’a montré samedi à Ajaccio. Mais n’oublions jamais que la construction européenne a renoncé à toute ambition stratégique dès sa fondation. Elle s’est même construite pour cela. Son objectif, dès la fin des années 40, est de maintenir la puissance américaine sur son sol, justement pour ne plus jamais avoir à connaître ou faire la guerre. Hormis la France du général de Gaulle, les autres pays européens se sont mis d’accord pour déléguer leur direction politique et militaire à leur envahissant protecteur américain. L’impensée de l’Union européenne, c’est que les États-Unis puissent nous laisser à notre sort comme ils l’avaient fait en 1914 et en 1940. Or l’Amérique se lasse depuis des décennies d’assurer sa coûteuse tutelle en Europe. Bien qu’elle en profite pour refouler la puissance militaire russe, elle voudrait plus d’argent et moins de discussions avec les alliés.

Si nous laissions Erdogan avancer, ne serait-ce que de quelques kilomètres, c’est toute la Méditerranée et les Balkans qui pourraient basculer.

Faut-il prendre au sérieux les menaces d’Erdogan?

Erdogan est un pur populiste. Il a toujours fonctionné à l’invective et à l’outrance publique pour conserver sa popularité dans les classes populaires. Or il se trouve en difficulté sur à peu près tous les fronts, 20 ans après son arrivée au pouvoir. Ses conquêtes en Syrie et ses opérations en Libye sont un défouloir, plus ou moins réussi, qui a pour but de détourner l’opinion publique des échecs économiques et politiques de son président. Au passage, Erdogan fait miroiter un destin grandiose à son peuple , celui de lui redonner le poids qu’il avait à son apogée, au XVIème siècle. Or la livre turc est au plus bas, il a perdu la municipalité d’Istanbul, son ancien premier ministre et conseiller diplomatique, Ahmet Davutoglu attaque son bilan et son hégémonie.

Erdogan est donc de plus en plus dépendant de la frange la plus nationaliste et la plus extrémiste de la politique turque, le MHP, et en arrière plan, les très influents « Loups gris ».

Erdogan est donc de plus en plus dépendant de la frange la plus nationaliste et la plus extrémiste de la politique turque, le MHP, et en arrière plan, les très influents «Loups gris». Cet islamo-nationalisme turc qui exalte à la fois la grandeur du califat ottoman mais aussi l’unité et la centralisation militaire construite sous Mustafa Kemal, est évidemment à prendre avec le plus grand sérieux. Il ne faut pas minimiser ce que le président turc a fait de Sainte-Sophie et de Saint-Sauveur. L’islamisation de l’Europe est son programme. L’épuration ethnique et religieuse en Turquie a connu des précédents avec les Arméniens, les Grecs et les Kurdes. Si nous laissions Erdogan avancer, ne serait-ce que de quelques kilomètres, c’est toute la Méditerranée et les Balkans qui pourraient basculer.

*Hadrien Desuin est responsable des questions internationales à la fondation du pont-neuf.

Marché automobile français: PSA et Renault résistent un peu

Marché automobile français:  PSA et Renault résistent  un peu

Ce qui caractérise le marché français c’est une relative bonne résistance de PSA et Renault même si les marques étrangères grappillent des parts. Le marché est en cohérence avec la croissance molle enregistrée en 2019. S’y ajoutent évidemment des inquiétudes relatives aux normes et aux évolutions technologiques. Le marché du diesel continue  de s’écrouler mais on ne peut pas dire que les nouvelles technologies percent réellement. L’avenir se nourrira sans doute des grandes incertitudes sur l’évolution des normes et des nouvelles technologies. Pour l’instant même la venue du véhicule électrique n’est pas assurée en raison notamment de son cout mais aussi de la concurrence possible le  moment venu par exemple de l’hydrogène. Les deux constructeurs nationaux PSA (Marques Citroën, Peugeot, DS et Opel) et Renault (Renault, Dacia et Alpine) ont ainsi affiché une progression de 0,88% sur l’année avec 1,25 millions de véhicules immatriculés.

Sur le partage du gâteau entre constructeurs français et étrangers, les premiers ont vu leur part de marché régresser légèrement sur l’année, à 56,81% contre 57,37%, tandis que les étrangers ont vu la leur progresser à 43,19% contre 42,63%.

Dans le détail, PSA, a maintenu sa première place sur le marché français avec 708.438 voitures immatriculées (+1,35%), ce qui lui confère quasiment 32% du marché national. En face, le groupe Renault affiche 549.283 immatriculations (+0,29%), soit 24,81% de part de marché.

Marque par marque, c’est Renault qui reste la première dans le coeur des automobilistes français, avec 407.159 voitures lancées sur les routes (+0,23%), suivie par Peugeot (379.582 unités, -2,55%), puis Citroën (235.110 unités, +9,94%). L’allemande Volkswagen ravit cette année la quatrième marche du podium à Dacia (groupe Renault), avec 149.105 voitures contre 138.977.

Chez les constructeurs allemands, Volkswagen (marques Volkswagen, Audi, Skoda, Seat, Porsche, Bentley, Lamborghini) et Daimler (Mercedes et Smart) affichent des progressions à deux chiffres sur l’année (+10,35% pour le premier et +10,18% pour le deuxième).

Parmi les autres constructeurs, Nissan, allié de Renault (marques Nissan et Infiniti) subit un recul de 29,76% de ses immatriculations, malgré une forte envolée en décembre (+82%).

Et FCA (marques Fiat, Jeep, Alpha Romeo, Maserati, Lancia et Dodge) en cours de fusion avec PSA, subit aussi des revers avec un recul de 12,75% de ses immatriculations françaises.

Les chiffres publiés par le CCFA illustrent l’effondrement des ventes de diesel en France, dont la part du marché a reculé à 34% en 2019 contre 39% en 2018, 64% en 2014, et 72% au plus haut, en 2011-12, selon le CCFA.

Les véhicules à essence voient leur part de marché progresser à 57,9% contre 54,7% l’an passé. Celle des véhicules électriques augmente aussi, à 1,9% contre 1,4% l’an passé, tandis que celle des hybrides gonfle à 5,7% contre 4,9%.

La tendance va s’accélérer « avec 25 nouveaux modèles électriques ou hybrides rechargeables qui arrivent sur le marché en 2020″, a commenté François Roudier en regrettant néanmoins un nombre « trop faible » de bornes de recharge (25.000 dans tout le pays).

Côté industriel, la Plateforme automobile (PFA) qui défend les intérêts de la filière a estimé récemment que 15.000 emplois étaient menacés, uniquement dans la filière diesel.

« Il s’agit d’une décélération brutale qui impacte surtout les équipementiers mono-produits ayant du mal à se reconvertir » a souligné François Roudier, en citant l’exemple de Bosch à Rodez, spécialisé dans les injecteurs de moteurs diesel.

Le Drian, dit le poisson rouge veut intervenir-un peu tardivement-entre les Etats Unis et l’Iran

Le Drian, dit le poisson rouge  veut intervenir-un peu tardivement-entre les Etats Unis et l’Iran

 

 

 Jean Yves le Drian, dit le poisson rouge pour sa capacité à évoluer entre tous les courants politiques, a déclaré vouloir s’immiscer dans le conflit entre Washington et Téhéran en marge des discussions de l’assemblée générale de l’ONU. Une intention louable mais un peu tardive et illusoire car l’Europe s’est montrée incapable de peser dans le conflit irano- Américains alors qu’elle était partie prenante de l’accord sur le nucléaire de l’Iran. La vérité, c’est que l’Europe- et la France en particulier- s’est couchée devant les États-Unis et a fait le dos rond devant l’Iran. Comme d’habitude Macron a délivré quelques propos grandiloquents pendant quelque temps avant de se réfugier dans la résignation et le silence. On voit mal comment Jean-Yves le Drian pourrait maintenant s’interposer dans un conflit qui a été négligé et qui maintenant dépasse l’Europe et la France L’enjeu des discussions sur l’Iran en marge de l’Assemblée générale des Nations unies est de savoir s’il est possible de relancer un processus de désescalade dans le Golfe, a pourtant déclaré naïvement dimanche le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian.

Une éventuelle rencontre entre les présidents américain Donald Trump et iranien Hassan Rohani «n’est pas le sujet numéro un», a-t-il dit. «Le sujet numéro un, c’est est-ce qu’on peut reprendre un itinéraire de désescalade avec les différents acteurs ?» «C’est le message qui va être transmis aux intéressés que le président de la République (Emmanuel Macron) et moi-même auront l’occasion de rencontrer dans les jours qui viennent», a poursuivi le chef de la diplomatie française.

Huit jours après les attaques contre des installations majeures de la compagnie pétrolière saoudienne Aramco, le chef de la diplomatie français a redit que la revendication des rebelles Houthis du Yémen manquait de crédibilité. Ryad affirme que l’Iran est derrière les frappes contre les sites d’Abkaïk et de Khouraïs. Ces attaques, a ajouté Jean-Yves Le Drian lors d’un point de presse au siège new-yorkais des Nations unies, marquent un tournant dans la crise que traverse le Golfe depuis plusieurs mois. Appelant l’Iran à revenir pleinement à ses engagements pris dans le cadre de l’accord de juillet 2015 sur son programme nucléaire, il a également prôné l’ouverture de négociations plus larges intégrant notamment la question des programmes iraniens de missiles. Un n’argument concernant les missiles évoqués par Macon qui n’a guère été entendue ni par Téhéran ni par Washington.

 

Réforme SNCF : un rapport trop partiel et un peu bâclé

Réforme SNCF : un rapport trop partiel et un peu bâclé

 

 

 

Rapport intéressant mais trop partiel et pour tout dire en peu bâclé même si globalement la problématique est abordée mais un peu simplifiée.   Une quarantaine de mesures sont proposées par Jean Cyrille Spinetta, qui a dirigé avec un certain brio Air France. Pourtant ce rapport apparaît trop partiel car Spinetta a rendu un rapport avec trois mois d’avance en se contentant  de ramasser toutes les évidences voire les banalités, aussi les remèdes bateaux dont certains pertinents d’autres très discutables et même contradictoires. . Il ne fait pas le lien avec la politique globale des transports, le développement durable ou encore l’aménagement du territoire. Ce caractère trop partiel est souvent inévitable quand on centre un rapport sur la seule gestion d’une entreprise alors  qu’il s’agit de redéfinir le rôle du rail (et pas seulement de la SNCF) en rapport aux autres modes de transport, à la solidarité territoriale  et aux enjeux écologiques. . Le fait d’attirer l’attention sur l’importance de la dette SNCF ne crédibilise pas pour autant l’analyse ou les solutions. En effet cette affaire de dette traîne depuis de 50 ans. Elle est  surtout liée au mode de financement du mode et à l’imputation des charges d’infrastructure. Il y a longtemps que l’État aurait du remettre les choses à plat, ce qu’on fait les Allemands en reprenant la totalité de la dette mais en imposant ensuite des critères de qualité et de gestion. La SNCF n’est certainement pas un modèle de gestion cependant elle ne saurait être tenue pour responsable d’un endettement qui découle surtout de décisions  du pouvoir politique concernant les grands investissements notamment les TGV (demain la mobilité urbaine)  La perspective de fermer les petites lignes non rentables n’est pas non plus une solution très nouvelle. Depuis notamment 1938,  elle a été largement pratiquée au point que le rail a disparu de la plupart des cantons en France,  on pourrait sans doute imaginer d’autres solutions que la suppression avec notamment d’autres modes de gestion passant par exemple par la privatisation et de nouveaux modes d’exploitation. . La proposition de supprimer le statut de cheminot est plus difficilement contestable surtout quand cette perspective n’est envisagée que pour les nouveaux entrants. De ce point de vue,  il ne faut pas confondre le concept de service public avec le statut de l’entreprise et la nature des conditions sociales des personnels. Un rapport qui met le doigt sur les fragilités bien connues de l’entreprise dans certaines solutions mérite d’être retenues  et discutées  mais dont  d’autres paraissent s inscrire dans le  strict intérêt financier de l’entreprise. Il paraît clair que Jean Cyrille Spinetta, très habile négociateur à Air France, s’y serait pris d’une autre façon s’il avait été en charge des négociations avec les syndicats. Mais en tant qu’expert largemenet inspiré par le gouvernemenet,  il n’a pas pris de pincettes se laissant même aller à quelques provocations. Pour résumer,  L‘ancien PDG d‘Air France, Jean-Cyril Spinetta fait 43 recommandations pour l‘avenir du transport ferroviaire, fragilisé financièrement et confronté à d‘importants défis avant l‘ouverture à la concurrence. “Trois milliards d‘euros de déficit de financement chaque année, c‘est un problème extrêmement concret et extrêmement lourd, qui appelle à l’évidence des décisions urgentes”, a-t-il dit lors d‘une conférence de presse. “Le rapport démontre sans ambiguïté la nécessité et l’urgence d’engager sans tarder une refondation de notre système ferroviaire”. Le rapport recommande d‘examiner la pertinence de maintenir des lignes peu utilisées, d‘envisager de ne plus embaucher sous le statut de cheminot et d‘enrayer l‘expansion des lignes TGV. Il suggère d‘autoriser la SNCF à recourir à des plans de départs volontaires, qui pourraient concerner 5.000 personnes. Il recommande de redresser les finances par des mesures de compétitivité et des ajustements des péages, redevances et dividendes. Une transformation qui passerait par la transformation de SNCF Réseau en société nationale à capitaux publics, associée à une garantie qu‘elle reste 100% publique. Pour donner de l‘air à SNCF Réseau, il propose de transférer à l‘Etat une partie de sa dette, qui s’élève à 46 milliards d‘euros, soit plus de deux points de produit intérieur brut. Il souligne cependant que ce transfert, qu‘il soit fait d‘un coup ou sur plusieurs années, s‘ajouterait en totalité au déficit public l‘année de cette décision, une gageure alors que la France vient de revenir sous la limite européenne de 3%. Concernant la mise en concurrence, qui doit commencer en 2019 et s‘achever au plus tard en 2023 pour les lignes subventionnées, selon un accord conclu au niveau européen, le rapport se penche sur la délicate question du transfert des personnels vers les nouveaux opérateurs. Il propose de garantir le maintien de leur rémunération nette, de leur ancienneté et de droits spécifiques concernant la retraite, la garantie d‘emploi et les facilités de circulation. Les arbitrages du gouvernement seront intégrés au projet de loi mobilités, prévu pour avril, qui comportera d‘autres chapitres importants comme les grands projets d‘infrastructure.

Edouard Philippe a précisé qu‘il recevrait la semaine prochaine la direction de la SNCF, les organisations syndicales représentatives, les régions, les usagers, l’établissement public de sécurité ferroviaire et l’autorité de régulation. “Le gouvernement présentera ensuite les thèmes qui seront abordés et la méthode de concertation qui sera suivie”, poursuit-il dans un communiqué. Il promet qu‘aucune décision sur le réseau ne sera prise sans “discussion étroite” avec les régions et les territoires.

Emploi: les services compensent un peu l’industrie

Emploi: les services compensent un peu  l’industrie

Si l’industrie a perdu 1 million d’emplois environ en une quinzaine d’années par contre les services continuent  de progresser compensant les pertes industrielles. Mais globalement l’économie française n’a pas créé d’emplois marchands depuis 2001. Du coup avec l’évolution démographique le chômage s’envole. Récemment L’économie française a certes enregistré un cinquième trimestre consécutif de créations nettes d’emplois marchands, avec 24.100 nouveaux postes (+0,2%) au 2e trimestre, grâce à un secteur tertiaire très dynamique, selon une estimation de l’Insee publiée vendredi 12 août. Sur un an, le secteur marchand a créé 143.300 emplois salariés (+0,9%), pour atteindre 16,04 millions de postes, un niveau inédit depuis début 2012. D’avril à juin, seuls les services ont créé des emplois (+37.800 hors intérim, +0,3%). Le secteur, principale locomotive de l’emploi privé, est en progression constante depuis fin 2014. Ces créations suffisent à compenser largement de nouvelles destructions dans l’industrie (-9.700, -0,3%) et dans la construction (-3.500, -0,3%), deux secteurs durablement sinistrés. Les usines ont perdu près d’un million de postes depuis le 2e trimestre 2001, les chantiers près de 200.000 depuis fin 2008. Quant à l’emploi intérimaire, qui a atteint un pic fin 2015, il s’est légèrement replié sur le trimestre, avec 500 postes supprimés (-0,1%). Il en avait déjà détruit 1.000 au 1er trimestre. L’intérim reste toutefois largement dans le vert sur un an, avec 35.500 postes supplémentaires (+6,5%). Sur l’année écoulée, le tertiaire hors intérim a progressé de 155.100 postes (+1,4%), tandis que l’industrie et la construction en ont respectivement perdu 33.900 (-1,1%) et 13.400 (-1,0%). Les chiffres positifs de l’emploi sur le trimestre sont à contre-courant des autres indicateurs économiques, alors que la croissance a marqué le pas (+0%) et que les embauches ont fléchi (-2,2%). Cet indicateur concerne principalement les postes salariés du secteur privé non agricole.

(Avec AFP)

Sondage Croissance : confiance des ménages un peu meilleure mais ce n’est pas encore le pied

Sondage   Croissance : confiance des ménages  un peu meilleure mais ce n’est pas encore le pied

 

Il y a du mieux dans la perception de l’économie de la part des ménages mais ce n’est pas encore le pied. L’indicateur demeure encore en dessous de sa moyenne de longue durée ; En cause sans doute le chômage qui s’est encore dégradé en août.  L’indicateur mesurant la confiance des ménages est en hausse en septembre. Les Français sont en effet  plus confiants sur la situation économique et leur situation financière personnelle notamment. L’indice reste néanmoins inférieur à sa moyenne de longue période.  Les Français un peu plus optimistes en septembre qu’en août. L’indicateur mesurant le moral des ménages en France s’est amélioré ce mois-ci pour atteindre 97 points, a annoncé l’Insee vendredi 25 septembre. La confiance des consommateurs a ainsi augmenté de trois points par rapport au mois dernier où l’indice avait stagné. Il reste à son plus haut niveau depuis octobre 2007. L’indice reste toutefois inférieur à sa moyenne de longue période, fixée à 100 points, rappelle l’Institut national de la statistique et des études économiques. En septembre, l’opinion des ménages sur leur situation financière personnelle, passée et future, s’est améliorée, selon l’Insee. Ils ont ainsi été « plus nombreux qu’en août à considérer comme opportun de faire des achats importants » (quatre points de plus que le mois dernier), relève l’institut. L’opinion des ménages sur leur capacité d’épargne s’est également nettement redressée, gagnant 5 points pour « l’épargne actuelle » et 9 points pour « l’épargne future », au-dessus de leur moyenne de long terme. Sur la situation économique, l’opinion des ménages s’est là encore améliorée, avec une hausse de 4 points sur le niveau de vie passé et de 6 points sur le niveau de vie futur, après trois mois de stabilité. Et même, sur le front du chômage, les craintes ont reculé pour le deuxième mois consécutif (-6 points), mais restent largement au-dessus de leur moyenne de long terme. A noter que l’étude de l’Insee n’a pas pu prendre en compte les chiffres du chômage du mois d’août, dévoilés jeudi 24 septembre. Celui-ci a augmenté de 0,6% avec 20.000 demandeurs d’emplois.

Panthéon : des honneurs un peu politiciens

Panthéon : des honneurs un peu politiciens

 

Plusieurs personnages pourraient enter en même temps au panthéon, du jamais vu. Certes ces hommes et ces femmes sont tous méritants pour avoir servi le pays mais il est curieux que ce « paquet » de héros soit désigné à la veille d’élections. Le symbole n’est plus national il devient politique et surtout politicien ;   »Aux grands hommes la patrie reconnaissante ». Voici la devise inscrite au fronton du Panthéon. Le président François Hollande doit annoncer vendredi les noms des personnalités qui y entreront.  Selon plusieurs sources concordantes, quatre figures héroïques de la résistance ont été choisies par le chef de l’Etat, qui fera son annonce officielle lors d’un discours vendredi au Mont-Valérien où furent fusillés 22 membres du groupe Manouchian il y a 70 ans.  Germaine Tillion d’abord. Décédée en 2008, pilier d’un des premiers réseaux de résistance, active dans la libération des prisonniers français et anglais, elle est dénoncée et déportée à Ravensbrück. Ethnologue de formation, spécialiste de l’Algérie, Germaine Tillion dénonce les tortures pendant la guerre. Elle  est l’une des rares femmes élevées à la dignité de grand-croix de la Légion d’honneur, décoration qu’elle reçoit de Geneviève Anthonioz-de Gaulle, autre figure de la résistance française. La nièce du Général rencontre Germaine Tillion en déportation. Elle est connue pour son engagement en faveur des droits de l’Homme, longtemps présidente d’ATD Quart Monde. Pierre Brossolette, lui, décède dans les quartiers généraux de la Gestapo à Paris. Son entrée au Panthéon est un peu polémique, certains y voyant un affront à Jean Moulin, les deux résistants s’opposant sur la vision de la France d’après-guerre. Enfin, Jean Zay, ministre avant la guerre. Il sera condamné pour désertion sous Vichy puis fusillé par des miliciens en 1944 avant d’être réhabilité à titre posthume.

 

Japon : croissance un peu ralentie

Japon : croissance un peu ralentie

L’économie japonaise a connu une croissance de 2,6% en rythme annualisé sur avril-juin, ce qui représente un troisième trimestre consécutif d’expansion mais une performance moins bonne que prévu. Le Premier ministre, Shinzo Abe, qui a mis en oeuvre une vigoureuse politique de relance budgétaire et monétaire depuis son retour aux affaires en décembre, a annoncé lundi après la publication de ces statistiques que son gouvernement allait « continuer à prendre le plus grand soin possible de l’économie ». Il n’a pas dit un mot sur son projet de relèvement de la TVA, censée passer de 5% à 8% en avril 2014 puis à 10% en octobre 2015 pour tenter de contenir une dette publique qui dépasse 200% du produit intérieur brut (PIB). Des voix s’élèvent au Japon pour réclamer un report de cette mesure, le temps de vérifier que le pays est bel et bien en train de sortir de la déflation. « Je souhaite me concentrer sur l’économie, y compris sur la mise en oeuvre à l’automne de stratégies supplémentaires pour la croissance », a simplement déclaré Shinzo Abe. La croissance du premier trimestre a en outre été révisée à la baisse, à 3,8% en rythme annualisé contre 4,1% selon les chiffres initiaux. Pour le deuxième trimestre, les économistes s’attendaient à 3,6% de croissance. L’investissement des entreprises a baissé de manière inattendue, de 0,1%, malgré le climat d’optimisme créé par les politiques de Shinzo Abe, qui ont fait s’envoler la Bourse de Tokyo et conduit les ménages à consommer.  D’untrimestre à l’autre, le PIB de la troisième économie du monde a progressé de 0,6% sur avril-juin. La demande extérieure a contribué à hauteur de 0,2 point de croissance et la demande intérieure pour 0,5 point.




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