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Faiblesse du niveau scolaire en France : Analyses et propositions ( Sénat)

Faiblesse du niveau scolaire en France : Analyses et propositions ( Sénat)

« Un système éducatif en situation d’échec » : le constat sévère de la Cour des comptes sur l’école primaire
Rythmes scolaires, attractivité du métier d’enseignant, niveau des élèves… Dans un rapport publié ce mardi 20 mai, la Cour des comptes établit un bilan général du fonctionnement de l’école primaire. Dans leur rapport, les Sages font état d’un « système éducatif en situation d’échec », d’inégalités croissantes entre les élèves et d’un manque d’attractivité du métier de professeur des écoles préjudiciable à la qualité d’enseignement.

Par Théodore Azouze dans site du Sénat

Elle préconise une refonte en profondeur d’un « système éducatif en situation d’échec ». Dans un rapport publié ce mardi 20 mai, la Cour des comptes pointe une « situation paradoxale et inquiétante » prégnante au sein de l’école primaire en France. En cause ? Une stagnation à un niveau toujours très bas des compétences des élèves, malgré une hausse de la dépense publique allouée à l’enseignement du premier degré. « La France est ainsi confrontée à une dégradation continue du niveau moyen de ses élèves, tout en formant moins de très bons élèves que le reste des pays européens », regrette la Cour des comptes.

Dépenses en hausse… mais niveau scolaire stagnant

Ces dernières années, les différents ministres de l’Éducation nationale ont souvent fait le même constat : le niveau des élèves français n’est pas suffisant. Selon les données de la Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP), leurs capacités en matière de compréhension de l’écrit en CM1 stagnent depuis 2016, après une tendance à la baisse durant la précédente décennie. En mathématiques, la situation est encore pire : le niveau des Français, toujours en classe de CM1, se situe sous la moyenne de l’OCDE, selon l’enquête internationale Timss. La France ne se situe qu’à la 42e place des 58 pays étudiés.

Au-delà de ces chiffres, héritage d’une situation qui n’est pas nouvelle, un autre paramètre est mis en contraste par la Cour des comptes : en dix ans, la dépense consacrée au premier degré n’a cessé d’augmenter. Selon son estimation, celle-ci est passée de 41,3 milliards d’euros en 2013 à 52,1 milliards d’euros en 2022. Autrement dit, davantage de fonds ont donc été destinés à l’école primaire durant cette période, sans pour autant améliorer le niveau scolaire des élèves.

Autre facteur d’inquiétude : dans le même temps, les inégalités en milieu scolaire « s’aggravent », à plusieurs niveaux. Les différences à l’école entre filles et garçons se creusent. « Dès l’entrée à l’école élémentaire, et comme partout en Europe, les filles ont des résultats légèrement meilleurs que les garçons », souligne la Cour des comptes. Or, malgré cet avantage, confirmé par le fait que les filles sont ensuite moins en difficulté que les garçons durant la suite de leur apprentissage, elles restent convaincues d’être moins performantes qu’eux. « La situation en début de sixième est révélatrice : alors qu’elles sont plus nombreuses à réussir l’évaluation de français, les filles sont moins nombreuses que les garçons à éprouver un sentiment de réussite à son issue. »

Les inégalités sociales ne se résorbent pas davantage à l’école. Toujours d’après les données de la DEPP, la Cour des comptes remarque que plus l’indice de positionnement social des parents est élevé, plus les résultats scolaires de leurs enfants sont bons. Et ce, tant en français qu’en mathématiques. Ainsi, à l’issue de leur apprentissage au premier degré, « le groupe rassemblant les 20 % d’élèves les plus en difficulté aux évaluations nationales de 6e comprend 40 % des élèves avec l’indice de positionnement social le plus bas, contre seulement 6 % des élèves d’indice le plus élevé ». Des difficultés auxquelles il faut ajouter d’importantes disparités entre les élèves des différents territoires du pays, pas tous logés à la même enseigne en termes d’environnement éducatif.

Rappel de « l’effet néfaste » de la semaine de 4 jours

Passé ce constat, que critique plus précisément ce rapport ? Une longue partie est consacrée à la question des rythmes scolaires. La problématique est d’actualité : Emmanuel Macron vient d’annoncer le lancement le 20 juin prochain d’une convention citoyenne sur les « temps de l’enfant », qui sera organisée par le Conseil économique, social et environnemental (Cese). Outre le sujet des congés scolaires, les débats devraient aussi aborder de possibles évolutions d’horaires pour les élèves français.

Les rythmes ont beaucoup évolué dans le premier degré depuis 20 ans : Nicolas Sarkozy avait d’abord instauré la semaine de 4 jours durant son quinquennat. Élu en 2012, François Hollande avait fait de l’instauration d’une semaine de 4 jours et demi une des priorités de sa politique éducative. À l’époque, l’installation d’un temps d’activités périscolaires est aussi actée. Mais en pratique, sa concrétisation par les communes connaît alors moult difficultés. « Cette modification d’ampleur des rythmes scolaires s’est révélée très hétérogène dans sa mise en œuvre, avec des coûts très variables pour les collectivités. Elle n’a pas été évaluée, ni stabilisée dans le temps », pointe la Cour des comptes.

À son arrivée au pouvoir en 2017, Emmanuel Macron laisse finalement le soin aux maires de conserver ce système dans leurs écoles ou de repasser à quatre jours. Une seconde option choisie par la plupart des municipalités… et regrettée par le rapport des Sages. « L’organisation du temps scolaire (…) n’apparaît pas prioritairement conçue en fonction des élèves », déplorent-ils dans le document. La plupart des pays de l’OCDE ont fait le choix d’un système avec une semaine à 5 jours.

« Selon l’Académie nationale de médecine, l’aménagement du temps scolaire en France n’est pas en cohérence avec les connaissances de la chronobiologie de l’enfant ; et cela, à tous les niveaux de l’organisation : journée, semaine ou année scolaire », a ajouté le premier président de la Cour des comptes, Pierre Moscovici, lors d’une conférence de presse ce mardi. Le responsable fait référence à un rapport de 2010 publié par l’institution. Il pointait le « le rôle néfaste » de la semaine de 4 jours « sur la vigilance et les performances des enfants les deux premiers jours de la semaine liées à une désynchronisation liée au week-end prolongé ».

Attractivité du métier d’enseignant et rôle des directeurs d’écoles
La qualité d’enseignement à l’école primaire passera par ailleurs par une plus grande attractivité de la profession, estime l’instance. La fonction de professeur des écoles pâtit aujourd’hui d’une image dégradée : en 2024, plus d’un millier de postes ouverts sont restés non pourvus dans le premier degré. Affectations géographiques non désirées, manque de perspectives de carrière, « niveau de stress » important… Plusieurs paramètres sont listés par la Cour des comptes pour expliquer ces difficultés à recruter suffisamment.

Pour pallier les manques, le recours à des contractuels est devenu essentiel dans certaines zones. Or, « les enfants qui bénéficient d’un enseignement structuré et de qualité, dès le plus jeune âge, sont les plus susceptibles d’avoir de bons résultats scolaires par la suite », rappelle la Cour des comptes.

Second point intéressant concernant le personnel éducatif : la place accordée au rôle des directeurs d’école. Le rapport mentionne « l’absence de statut » clair pour ces enseignants qui doivent concilier heures de cours et pilotage d’une école primaire. Pour améliorer la gouvernance des établissements scolaires et limiter ce problème de manque de temps, la Cour des comptes recommande d’« engager la réforme du statut de directeur d’école en généralisant progressivement la fonction de directeur à temps complet, en commençant par les écoles regroupées ».

Meilleure concertation avec les acteurs locaux pour allouer et flécher des fonds pour les écoles primaires, renforcement de la formation continue des enseignants, groupements d’établissements pour éviter les fermetures de classe… Les 120 pages du rapport de la Cour des comptes avancent de nombreuses autres propositions. La dernière partie est en partie consacrée à la transition écologique dans le premier degré, mais aussi à l’importance du recours aux ressources digitales utilisées à l’école primaire. Au moment où la ministre de l’Éducation nationale, Elisabeth Borne, vient d’annoncer des mesures pour favoriser le « droit à la déconnexion » des élèves, les Sages encouragent « une meilleure intégration du numérique comme outil au service de la pédagogie ».

Islamisme :Interdiction du voile pour les moins de 15 ans ?

Islamisme :Interdiction du voile pour les moins de 15 ans ?

Renaissance, dirigé par Gabriel Attal, souhaite interdire le voile dans l’espace public pour les mineures de moins de quinze ans, et prône une «deuxième loi séparatisme» après celle adoptée en 2021, confirmant une information du Parisien.

Un rapport sur les Frères musulmans commandé par le gouvernement et révélé par Le Figaro, pointe une «menace pour la cohésion nationale» avec le développement d’un islamisme «par le bas», au niveau des municipalités, selon le texte qui doit être examiné mercredi en Conseil de défense.

Renaissance préconise par ailleurs l’adoption d’une «deuxième loi séparatisme appelée “loi contre l’entrisme islamiste”», «sanctionnant l’appel à refuser les lois de la République ou la volonté d’imposer dans un territoire ou une association des règles contraires à celles de la République».

Crise de financement du modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Crise de financement du modèle social : débat préalable par les partenaires sur le financement

Alors que Macron a souhaité une conférence sociale plutôt du type « convention » climat dont la composition est souvent très baroque mais aussi très orientée voire manipulée , le ministre de l’économie Éric Lombard souhaite «laisser le débat se développer» entre les partenaires sociaux concernant le financement du modèle social, qui doit être «modifié» car «coûteux», a-t-il déclaré jeudi soir sur BFM Business. Une manière aussi pour lui d’écarter élégamment la perspective de référendum très confus sur les questions financières

«Le président de la République a demandé au gouvernement d’organiser un débat. Mais qui est un débat qui va concerner les partenaires sociaux d’abord, sur une façon de modifier le financement de notre modèle social, qui est un modèle qui est essentiel, auquel nous sommes tous attachés, mais qui est coûteux», a déclaré le ministre. «Ma position depuis le début de cette préparation de la loi de finances pour 2026, c’est de laisser le débat se développer entre les partenaires sociaux, entre les partenaires politiques, pour voir quel est l’équilibre politique», a mis en avant Éric Lombard.

«À titre personnel, je suis convaincu que ce qui émanera du dialogue entre les partenaires sociaux sera la bonne solution», a-t-il ajouté. Le 4 mai, le Premier ministre François Bayrou s’était engagé à présenter un «plan cohérent, avec des propositions claires, lisibles» afin de réduire les déficits et la dette de la France, avançant l’idée d’un référendum pour contourner les blocages politiques. «Il me semble que si on voit les voies et moyens d’arriver à une solution avec l’ensemble des parties prenantes, c’est sans doute la meilleure solution, mais consulter les Français c’est toujours une bonne idée, et encore une fois, c’est au président de la République d’en décider», a déclaré Éric Lombard.

Politique-Macron à la télé: Macron: du bavardage et de vagues référendums

Politique-Macron à la télé: Macron: du bavardage et de vagues référendums

On oubliera sans doute assez rapidement ce nouveau et interminable passage de Macron à la télé qui n’a strictement rien apporté de précis et de nouveau. D’abord une justification de sa politique menée mais sans perspective de sortie réelle de l’immobilisme actuel et de la dégradation économique et financière.

On ne peut même pas retenir la promesse de vagues référendums. Un seul, plusieurs? sur des sujets et des questions multiples et qui finiront sans doute en eau de boudin d’ailleurs d’ores et déjà 60 % des Français n’y croient pas. En cause, des sujets possibles non constitutionnels, anecdotiques et des questionnements confus voir démagogiques.

Pour Macron il s’agirait de trouver des thèmes susceptibles de recueillir une majorité donc assez anodins pour que la consultation ne se transforme pas en « pour » ou « contre » Macron.

En outre, on aura noté l’absence totale d’articulation avec un gouvernement que désormais Macron ignore. Bref deux immobilismes qui s’ajoutent à la paralysie de tout le système français. Et un président toujours content de lui-même ! Et qui envisage même de se représenter en 2032 !

Macron à la télé: Macron: du bavardage et de vagues référendums

Macron à la télé: Macron: du bavardage et de vagues référendums

On oubliera sans doute assez rapidement ce nouveau et interminable passage de Macron à la télé qui n’a strictement rien apporté de précis et de nouveau. D’abord une justification de sa politique menée mais sans perspective de sortie réelle de l’immobilisme actuel et de la dégradation économique et financière.

On ne peut même pas retenir la promesse de vagues référendums. Un seul, plusieurs? sur des sujets et des questions multiples et qui finiront sans doute en eau de boudin d’ailleurs d’ores et déjà 60 % des Français n’y croient pas. En cause, des sujets possibles non constitutionnels, anecdotiques et des questionnements confus voir démagogiques.

Pour Macron il s’agirait de trouver des thèmes susceptibles de recueillir une majorité donc assez anodins pour que la consultation ne se transforme pas en « pour » ou « contre » Macron.

En outre, on aura noté l’absence totale d’articulation avec un gouvernement que désormais Macron ignore. Bref deux immobilismes qui s’ajoutent à la paralysie de tout le système français. Et un président toujours content de lui-même ! Et qui envisage même de se représenter en 2032 !

Agriculture : reprise des manifs à partir du 26 mai

Agriculture : reprise des manifs à partir du 26 mai

Arnaud Rousseau, le président de la FNSEA, appelle à la mobilisation des agriculteurs à partir du lundi 26 mai.

Évoquant un «sentiment de trahison» vécu par les producteurs français face aux promesses non tenues de l’État, le président de la FNSEA (Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles) Arnaud Rousseau appelle à la mobilisation de ces derniers à partir du lundi 26 mai prochain. «Ces promesses nous avaient été faites et, pour nous, les promesses sont faites pour être tenues», a-t-il expliqué sur RMC ce jeudi matin, regrettant que la mobilisation d’il y a un an et demi n’ait finalement «pas porté ses fruits».

«Nous avons besoin d’actions concrètes dans nos fermes, qui se voient sur la question de l’eau, sur la question de moyens de production. Donc oui, nous allons nous mobiliser, et à partir du 26 mai, nous appelons avec les Jeunes Agriculteurs (JA) à de nouvelles manifestations, à de nouvelles actions», a-t-il ainsi annoncé. «Nous considérons aujourd’hui après avoir manifesté, travaillé puis subi tout ce qu’il se passe sur le plan politique – quatre premiers ministres en un an – que les réponses et les promesses qui nous sont faites ne sont pas là. Et c’est intolérable pour nous», a-t-il poursuivi critiquant notamment les restrictions seulement en France de l’utilisation de certains néonicotinoïdes qui faussent les conditions de concurrence.

Trump veut garder pour lui-même un cadeau de 400 millions du Qatar !

Trump veut garder pour lui-même un cadeau de 400 millions du Qatar !

Le cadeau du Qatar et déjà choquant par son montant, il s’agit en effet d’un Boeing d’une valeur de 400 millions ! Deuxième critique: Trump a déclaré qu’il souhaitait bien conserver à titre personnel ce fabuleux cadeau. De quoi alimenter le débat même au sein des républicains Surtout compte tenu de l’origine du présent, un pays souvent ambigu au plan géostratégique.

Le don d’un Boeing 747 offert à Donald Trump par la famille royale du Qatar pour lui servir d’avion présidentiel a suscité les premiers signes d’embarras chez les républicains. Ce cadeau royal d’une valeur de 400 millions de dollars, qui devrait remplacer les deux appareils de l’US Air Force actuellement en service, soulève des questions éthiques, juridiques et politiques.

Pourtant Trump semble empressé d’accepter ce cadeau. En voyage officiel dans le Golfe, où il a fait étape au Qatar, il a expliqué au journaliste de Fox News Sean Hannity à bord de son Boeing présidentiel combien il était nécessaire de remplacer cet appareil vieillissant.

Prix du pétrole: de nouveau en recul

Prix du pétrole: de nouveau en recul

Le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juillet, a lâché 0,81% à 66,09 dollars. Son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate, pour livraison en juin, a perdu 0,82% à 63,15 dollars.

L’effet des discussions entre la Chine et les États-Unis sur les taxes douanières aura été de courte durée sur la tendance à la hausse des prix du pétrole. Le baril retrouve ses prix bas en raison des inquiétudes sur la croissance mondiale notamment aux États-Unis.

L’augmentation des surtaxes douanières «entraînera des difficultés économiques et freinera une croissance saine de la demande de pétrole», projettent les experts du secteur. «Avec le ralentissement de l’élan actuel, les marchés prennent en compte le fait que l’Organisation des pays exportateurs de pétrole et ses alliés (Opep+) augmente sa production», ce qui ravive les inquiétudes d’une offre trop abondantes, selon Bart Melek.

Le cartel est censé annuler ses réductions volontaires de production en mai et juin, passant à un rythme de 411.000 barils par jour (b/j), contre 137.000 b/j initialement prévu. «Il existe un consensus croissant sur le fait que les stocks mondiaux de pétrole vont gonfler cette année, et seront plus élevés qu’en 2024».

Mercredi, le marché a aussi réagi à la marge à la hausse inattendue des stocks de pétrole aux États-Unis pour la semaine achevée le 9 mai. Selon l’Agence américaine sur l’énergie, ces réserves ont augmenté de 3,5 millions de barils, alors que les analystes tablaient au contraire sur une baisse d’environ 2,2 millions de barils, d’après la médiane d’un consensus établi par l’agence Bloomberg.

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Macron: du bavardage et de vagues référendums

Macron: du bavardage et de vagues referendums

On oubliera sans doute assez rapidement ce nouveau et interminable passage de Macron à la télé qui n’a strictement rien apporté de précis et de nouveau. D’abord une justification de sa politique menée mais sans perspective de sortie réelle de l’immobilisme actuel et de la dégradation économique et financière.

On ne peut même pas retenir la promesse de vagues référendums. Un seul, plusieurs? sur des sujets et des questions multiples et qui finiront sans doute en eau de boudin d’ailleurs d’ores et déjà 60 % des Français n’y croient pas. En cause, des sujets possibles non constitutionnels, anecdotiques et des questionnements confus voir démagogiques.

Pour Macron il s’agirait de trouver des thèmes susceptibles de recueillir une majorité donc assez anodins pour que la consultation ne se transforme pas en « pour » ou « contre » Macron.

En outre, on aura noté l’absence totale d’articulation avec un gouvernement que désormais Macron ignore. Bref deux immobilismes qui s’ajoutent à la paralysie de tout le système français. Et un président toujours content de lui-même ! Et qui envisage même de se représenter en 2032 !

Situation du dollar : une chance pour l’euro ?

Situation du dollar : une chance pour l’euro ?


Les Etats-Unis semblent sur le point de perdre leur position hégémonique sur le système financier international. La zone euro peut saisir l’occasion et prendre le relais, mais elle doit accélérer ses réformes, juge l’économiste Hélène Rey dans une chronique au « Monde ».

Les systèmes monétaires et financiers internationaux ne sont pas immuables, mais ils évoluent rarement. C’est pourquoi le bouleversement provoqué par les politiques menées par Donald Trump est ardu à interpréter. Pour en prendre la mesure, il convient de revenir à la théorie de la stabilité hégémonique développée par l’économiste américain Charles Kindleberger dans son ouvrage Le Monde en dépression : 1929-1939, publié aux Etats-Unis en 1973.

Selon cette théorie, un ordre économique international ouvert et stable repose sur l’existence d’une puissance hégémonique. Au XIXe siècle, c’était la Grande-Bretagne. Dans les années 1930, affaiblie par la première guerre mondiale, elle n’était plus en mesure de soutenir le système monétaire international. Comme les Etats-Unis n’étaient pas encore prêts à prendre le relais, le monde vécut une période de transition sans leadership clair – un « hiatus de Kindleberger » – qui coïncida avec la Grande Dépression et le chaos politique qui mena à la seconde guerre mondiale.

A l’issue de celle-ci, en 1944, les accords de Bretton Woods actèrent la promotion des Etats-Unis comme nouvelle puissance hégémonique. Aujourd’hui encore, le dollar demeure la devise de réserve par excellence, principale monnaie de facturation, et ancre de nombreux régimes de change.

Pourtant, un nouveau hiatus de Kindleberger semble poindre. La puissance hégémonique actuelle se replie sur elle-même, renonçant à fournir les biens publics mondiaux qui ont contribué à sa légitimité. Or, aucune autre puissance ne paraît en mesure de reprendre le flambeau : l’Union européenne n’est pas encore prête et la Chine reste largement en dehors des marchés financiers internationaux.

A force de mener des politiques contre-productives, les Etats-Unis risquent de perdre le privilège exorbitant de leur dollar – qu’ils le veuillent ou non.

Destruction du MH17: La Russie responsable d’après l’ONU

Destruction du MH17: La Russie responsable d’après l’ONU

L’agence de l’ONU pour l’aviation civile a estimé lundi 12 mai que la Russie était responsable du crash du MH17 en 2014 au-dessus de l’Ukraine, suscitant aussitôt des appels à des «réparations» pour les familles des victimes.

Le 17 juillet 2014, le Boeing 777, qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, a été abattu par un missile sol-air BUK de fabrication russe au-dessus du territoire aux mains des séparatistes prorusses, tuant 298 passagers et membres d’équipage. Parmi eux, 196 Néerlandais, 43 Malaisiens et 38 Australiens. Un tribunal néerlandais a condamné, par contumace, en 2022, trois hommes à la perpétuité pour meurtre et pour avoir joué un rôle dans la destruction de l’avion.

Mais la Russie a toujours nié toute implication dans l’incident.

L’équipe d’enquêteurs internationaux des Pays-Bas, d’Australie, de Malaisie, de Belgique et d’Ukraine avait conclu en 2023 qu’il existait de «fortes indications» selon lesquelles le président russe Vladimir Poutine avait approuvé la fourniture du missile qui a abattu l’avion.

Défilé militaire en Russie du 9 mai : pour cacher l’échec de Poutine

Défilé militaire en Russie du 9 mai : pour cacher l’échec de Poutine

Le défilé russe du 9 mai a été instrumentalisé par Poutine pour faire des célébrations des 80 ans de la victoire sur l’Allemagne nazie aussi la célébration de la force russe. Pourtant une force russe en échec en Ukraine sur le plan militaire et aux conséquences dramatiques avec près d’un million de tués de blessés. Sans parler de l’humiliation qui consiste à combler les effectifs militaires avec la présence de nord-coréens. En cause le faite qu’une décision de conscription générale favoriserait sans doute un exode des jeunes appelés ( 1 million sont déjà partis).

« Poutine a besoin de montrer (…) que c’est le triomphe de son règne », assure Hélène Blanc, autrice de plusieurs ouvrages sur l’Union soviétique et la Russie contemporaine sur BFMTV. Cette cérémonie en grande pompe est un « cache-misère » selon la spécialiste. Un moyen pour la Russie d’occulter ses difficultés sur le terrain ukrainien, le mauvais état de son armée ou encore de son économie.

Le président slovaque au défilé du Kremlin !

Le président slovaque au défilé du Kremlin !

Après des atermoiements, le premier ministre slovaque présent à Moscou pour célébrer le «Jour de la victoire » contre l’Allemagne nazie, aux côtés de Vladimir Poutine.

Il ne sera pas le seul dirigeant européen à regarder défiler les chars sur la place Rouge, en la présence du président serbe, Aleksandar Vucic, mais le seul d’un pays membre de l’Union européenne.

Déserts médicaux : «La colère du corps médical est déplacée, voire choquante »

Déserts médicaux : «La colère du corps médical est déplacée, voire choquante »


Les études de médecine étant fortement subventionnées en France, il apparaît logique de demander aux jeunes médecins une « redevance d’exercice » au début de leur carrière, estiment Didier et Jean-François Payen, anesthésistes et professeurs émérites de médecine, dans une tribune au « Monde ».

A l’heure où la question des déserts médicaux redevient un sujet d’actualité, des solutions visant à inciter, voire à contraindre, les jeunes médecins à couvrir davantage le territoire national soulèvent immédiatement des propos indignés de la part des intéressés. Le lobby médical entre en action et trouve des relais efficaces auprès de responsables politiques qui n’ont aucun problème à les soutenir tout en se lamentant des lacunes de la couverture de soins sur leurs territoires. Il est temps d’être factuel à propos de la formation dispensée aux futurs médecins et du métier de médecin.

Le concours d’entrée en deuxième année de médecine a un taux de sélectivité de 12 % à 33 % selon les facultés de médecine. D’autres concours d’entrée sont autant, voire plus, sélectifs : Ecole nationale de la magistrature, Ecole nationale supérieure de la police, Ecole nationale de l’aviation civile, écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, écoles nationales vétérinaires, BTS…

Jusqu’à l’internat, les études médicales (six ans) sont quasiment gratuites, l’étudiant devant s’acquitter de frais de scolarité qui ne dépassent pas 500 euros par an. Aux Etats-Unis, une année d’inscription en médecine coûte de 35 000 à 80 000 dollars (de 30 000 à 70 000 euros) ; au Canada, au Royaume-Uni ou en Australie, cela représente 10 000 à 25 000 dollars par an pour un étudiant natif du pays, le double pour un étudiant étranger.

Le concours d’internat a été remplacé en 2004 par les épreuves classantes nationales (ECN), offrant à tous les étudiants en médecine un poste d’interne pour préparer une spécialité médicale, y compris la médecine générale. L’inscription à une prépa privée n’est pas nécessaire pour réussir ces ECN.

F1- Alpine : démission du patron

F1- Alpine : démission du patron

En raison sans doute de résultats catastrophiques, le patron d’Alpine F1, le Britannique Oliver Oakes, a démissionné après moins d’un an à ce poste, a annoncé mardi soir l’écurie franco-britannique. «L’équipe a accepté sa démission avec effet immédiat», a écrit Alpine dans un communiqué, précisant que les fonctions d’Oakes seraient remplies par l’actuel conseiller exécutif Flavio Briatore.

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