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Sondage: le JDD au secours de Macron

Sondage: le JDD au secours de Macron

À deux jours d’intervalle, le JDD ( propriété de Bolloré) sort des sondages qui sont un peu plus favorable à Macron. D’après un sondage IFOP dans ce journal, la cote du président remonterait autour de 31 % même si près de 70 % condamnent sa politique. Dimanche, le JDD constate que Macron n’a pas de vrai concurrent !

Un sondage par ailleurs ambiguë qui mélange la popularité potentielle une fois au pouvoir et non l’audience au moment d’une élection. En outre, on mesure la popularité des concurrents par rapport à un Macron qui ne se représente pas ! Et le JDD d’affirmer que les Français peinent à trouver un remplaçant à Macron alors que les candidatures ne sont même pas déclarées. Bref un sondage particulièrement tordu sur le plan méthodologique.

« Quand on interroge les Français , ils seraient 30 % à estimer que Marine Le Pen ferait « mieux » que l’actuel chef de l’État si elle était aujourd’hui au pouvoir. Elle arrive en tête des personnalités testées, avec un score « jamais vu » pour la triple candidate à la présidentielle du Rassemblement national, ­souligne le directeur général de l’Ifop, Frédéric Dabi. Ils sont toutefois 40 % à juger qu’elle ferait « moins bien » et 30 % « ni mieux ni moins bien ».

La députée RN devance l’ex-Premier ministre Édouard Philippe (24 % des sondés pensent qu’il ferait « mieux », 16 % « moins bien » et 60 % ni l’un ni l’autre) et le ­leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon (21 % jugent qu’il ferait « mieux », 46 % « moins bien » et 33 % ni l’un ni l’autre).

Présidentielle : le JDD souligne la remontée de Zemmour

Présidentielle : le JDD souligne la remontée de Zemmour 

 

Ce n’est sans doute pas un hasard si le JDD souligne la remontée de Zemmour  et titre même que ces derniers talonne la candidate des Républicains.

Le  JDD se fonde sur la moyenne de sondages ce qui méthodologiquement est très approximatif et en tout cas non pertinent d’un point de vue statistique. La vérité c’est que si Macron est toujours en tête, la plupart des sondages pas trop manipulés montrent que Marine Le Pen devance très légèrement Valérie Pécresse et que Éric Zemmour se trouve plus loin.

Cette analyse du JDD n’est pas étonnante, elle est nettement orientée comme la plupart des médias désormais sous la tutelle de Bolloré principal soutien de Zemmour.  A gauche, Jean-Luc Mélenchon reste nettement en tête à 9,7 %. Suivent, sous la barre des 5%, l’écologiste Yannick Jadot (4,7 %), Christiane Taubira (4 %), le communiste Fabien Roussel qui poursuit son ascension (3,7 %, soit une hausse de plus d’un point en une semaine) et la socialiste Anne Hidalgo (2,4 %). Curieusement on parle peu des abstentions qui risquent d’atteindre un chiffre record content tenu du niveau actuel de la campagne électorale ( sans doute au moins 35 % d’abstention).

Une abstention record au premier tour de l’élection présidentielle, de toute l’histoire de la Vème république. C’est ce que révèle un sondage Odoxa – Backbone Consulting réalisé pour Le Figaro sur «Les Français et l’abstention à l’élection présidentielle de 2022»*. Selon cette étude, près de 3 Français sur 10 ne s’intéressent pas à cette élection présidentielle, et 2 sur 3 (65%) anticipent une abstention plus importante à cette élection qu’aux précédentes.

 

* Ifop, Ipsos, Elabe, Harris Interactive, BVA, OpinionWay et Odoxa. S’agissant des rollings quotidiens de l’Ifop et d’OpinionWay, nous ne retenons pas chacune de leur « vague » mais celles réalisées sur une période de temps différente, après renouvellement en intégralité de leur échantillon. 

SONDAGE JDD 2022 : Un sondage maison pour Macron !

SONDAGE JDD 2022 : Un sondage maison pour Macron !

 

Sondage maison comme d’habitude pour le JDD qui soutient Macon. Ainsi son étude affirme en titre que 62 % des Français ne croient pas que Valérie Pécresse pourrait battre Emmanuel Macron et pas davantage Le Pen.

Notons qu’il ne s’agit pas d’un sondage portant sur des intentions de vote des sondés car là le résultats serait différent puisque dess sondages démontrent que le score serait très serré entre Macron et Pécresse et même que Pécresse pourrait triompher.

Et pour bien enfoncer la candidate Pécresse, le JDD affirme que Valérie Pécresse a encore beaucoup à prouver aux yeux des Français : ils ne sont que 17% à partir du principe qu’elle ferait « mieux » à l’Élysée. Pas mieux, mais pas pire non plus. Seule une minorité (30%) estime qu’elle ferait « moins bien », la majorité des sondés considérant, à 53%, qu’elle ne ferait « ni mieux ni moins bien ».

Cependant d’après le JDD, sur le terrain économique, la candidate LR est par ailleurs jugée – légèrement – plus crédible que ses concurrents : 16% estiment qu’elle ferait « mieux » que ­Macron, contre 12% pour Marine Le Pen et seulement 6% pour Zemmour. Surtout, Pécresse est, de loin, considérée comme la plus capable de l’emporter face à Macron en 2022 : 46% des sondés pensent qu’elle pourrait le battre. Ils sont nombreux à croire en ses chances : à droite, bien sûr (85% des sympathisants LR), mais aussi au RN (46%) et à gauche (46% des sympathisants EELV et 45% des socialistes).

En revanche, seule une minorité (32%) pense que Le Pen pourrait battre Macron, et moins d’un quart (21%) que Zemmour y parviendrait. « Pour les Français, si Pécresse est au second tour, il y a match, alors que si Le Pen et Zemmour y sont, il n’y a pas de match », conclut Dabi. De quoi conforter la stratégie de la candidate LR : devenir, demain, le réceptacle du « tout sauf Macron ».

Sondage « spécial » JDD: les jeunes pour Macron et l’extrême droite !

 

Sondage très ambigu comme d’habitude de la part du JDD qui titre que les jeunes de 18 à 20 ans se prononceront de manière privilégiée pour Macron, Le Pen et Zemmour mais qui indique en même temps que le taux d’abstention sera majoritaire

à 60 %.
Du coup l’interprétation du sondage de l’IFOP par le JDD doit être prise avec des pincettes.

D’après un sondage Ifop réalisé auprès de 1.000 Français âgés de 18 à 30 ans Environ 60 % comptent s’abstenir . « L’abstention est perçue comme un comportement électoral », analyse Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. Avant de poursuivre : « C’est une rupture dans la cinquième République. »

 

Cinq ans plus tôt, leur motivation était pourtant intacte : 68% des 18-24 ans comptaient se rendre aux urnes au premier tour de l’élection présidentielle de 2017. Désormais, les primo-votants s’avouent les plus sceptiques : 63% des 18-20 ans envisagent de s’abstenir l’année prochaine. Comme si voter n’était plus si utile… « A quoi bon se déplacer puisque les politiques ne changent pas ma vie? interprète Frédéric Dabi. Cette crise sans fin, avec la reprise épidémique, fait plonger le moral des jeunes. » En un an, leur confiance en l’avenir s’est étiolée. Un sur deux se dit optimiste au regard de sa situation personnelle (62% en octobre 2020). Et un sur deux s’avoue pessimiste (38% en octobre 2020).

 

Le tiercé gagnant Pour le JDD qui ne sait pas qui va voter: Macron (25% des intentions de vote), Marine le Pen (20%). Et Eric Zemmour (12%). Anne Hidalgo (Parti socialiste) ne recueille que 5%, Yannick Jadot (Europe Écologie-Les Verts), 8%.… Avec 10%, Valérie Pécresse (Les Républicains) possède un socle non négligeable, plus important que celui de François Fillon en 2017.

Fut une époque où l’on cherchait à transgresser les penchants électoraux de sa famille. Aujourd’hui, la tendance est à les épouser. « Il y a une perte de singularité du vote jeune, qui s’homogénéise avec celui des autres Français, observe Dabi. Le bloc de droite nationale concentre 32,5% des voix en moyenne, et 34% chez les jeunes. »

 

Sondage présidentiel : le JDD conforte Macron

Sondage présidentiel : le JDD conforte Macron

Un sondage Ifop pour le Journal du Dimanche ( journal de Lagardère très proche de Macron) et Sud Radio ( proche de l’extrême droite), Emmanuel Macron l’emporterait facilement avec 25% (stable) au premier tour face aux candidats LR Xavier Bertrand, Michel Barnier ou Valérie Pécresse, mais 28% face à Éric Ciotti ou de Philippe Juvin.

Dans tous ces cas, la candidate du RN Marine Le Pen est stable, entre 19 et 20%, soit trois points de plus qu’en début de mois, alors qu’Eric Zemmour, à 14 ou 15% selon les cas de figure, perd deux à trois points.

Parmi les possibles candidats de droite, Xavier Bertrand recueillerait 13% (stable), Michel Barnier ou Valérie Pécresse 10%. Éric Ciotti est crédité de 6% et Philippe Juvin de 3%. À gauche, Anne Hidalgo demeure à 6% dans la plupart des configurations et Jean-Luc Mélenchon oscille entre 7,5 et 8,5%, un point devant Yannick Jadot qui se situe entre 6,5% et 7,5%.

En cas de deuxième tour Macron-Le Pen, l’actuel président est crédité de 54% contre 46% pour la candidate d’extrême droite. Il perd deux points par rapport au début du moins (56% contre 44%). Les intentions de vote ne constituent pas une prévision du résultat du scrutin. Elles donnent une indication des rapports de force et des dynamiques au jour de la réalisation de l’enquête précise le sondeur.

( Notons cependant que les échantillons sont construits sur des populations de listes électorales et non sur des électeurs potentiels qui pourraient faire apparaître une l’abstention jusqu’à 50 %).

Sondages politiques : le bidouillage du JDD

Sondages politiques : le bidouillage du JDD

 

 

Régulièrement le JDD, proche de Macron mais aussi de Bolloré ( depuis le dépeçage de l’empire Lagardère, proche de Sarkozy) sort  des sondages politiques qualifiés d’inédits à partir des moyennes des enquêtes déjà réalisées par des instituts. Le journal ne cache pas cette incongruité méthodologique.

 

  »Pour y voir plus clair, le JDD dresse, comme en 2017, l’évolution de la moyenne des sondages à partir des trois dernières enquêtes réalisées. Cette méthode permet de lisser les éventuelles variations entre instituts tout en faisant ressortir les tendances en cours. Dans nos infographies présentées ci-dessous, les courbes sont ainsi des moyennes mobiles des intentions de vote de chaque candidat. »

 

Certes l’évolution du moyenne présente un sens statistique mais pas sur des résultats en pourcentage mais sur des données.

 

Or sur le plan méthodologique additionner des moyennes ne présente aucune pertinence. Pour présenter une garantie scientifique, il faudrait que le JDD dispose des données des enquêtes et non seulement des résultats en pourcentage.

 

Bref du bricolage auquel nous a habitué à journal à sensation de caractère très populiste mais en réalité très proche du pouvoir.

 

Pris isolément les sondages sont déjà très critiquables à plusieurs points de vue. Il y a évidemment la nature de la question, la construction de l’échantillon, son redressement et sa marge d’erreur de sorte qu’on peut dire que les résultats avancés sont juste à trois ou 5 % près. Preuve en ce moment, c’es sondage qui alternativement indique que Marine Le Pen et Zemmour  sont en deuxième position.

 

Depuis avril 2021, soit un an tout juste avant le scrutin du 10 avril 2022, ce sont 50 enquêtes qui ont été diffusées par différents instituts de sondages, en France : l’Ifop, Ipsos, Elabe, Harris Interactive, BVA, OpinionWay et Odoxa. Mais la configuration testée pouvant varier d’un institut à l’autre ou évoluer avec le temps, seule une partie d’entre elles a été retenus dans les trois hypothèses présentées ici, en fonction du candidat de droite qui sera désigné.

Dernière observation la plupart des sondages sont commandés par des médias détenus par les grands financiers qui objectivement ont intérêt à pousser tel ou tel candidat et ou à démolir tel autre.

 

Il faut aussi et peut-être surtout prendre en compte le fait que la plupart des sondages s’appuie sur des échantillons d’électeurs potentiels alors qu’il est possible que le taux d’abstention atteigne cette fois autour de 40 %. Autant dire que les « pronostics » avancés relèvent parfois de la manipulation

Le JDD premier avocat d’Agnès Buzyn

Le JDD premier avocat d’Agnès Buzyn

 Le directeur de la rédaction du JDD, Hervé Gattegno prend sa plume de soutien à Macron avec certains arguments pertinents, d’autres très partisans et même vulgaires.

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Depuis vendredi, la France est le seul pays au monde où un responsable public est traduit devant la justice pénale pour sa gestion de la crise sanitaire. L’épidémie de Covid-19 ayant frappé la quasi-totalité de la planète et les gouvernements l’ayant affrontée comme ils ont pu, avec des hésitations compréhensibles et des errements comparables, faut-il en déduire que nos dirigeants ont fait pire qu’ailleurs ou que nos juges sont plus perspicaces? D’évidence, ce n’est ni l’un ni l’autre. Avec la mise en examen d’Agnès Buzyn, une étape nouvelle est franchie dans le conflit de pouvoir entre la magistrature et le monde politique.

Contrairement à ce que croient les jobards et disent les démagogues, cette offensive ne nous place pas aux avant-postes mais à l’arrière-garde de la démocratie. Elle est à la fois déraisonnable, déloyale et dévastatrice.

La déraison s’exprime dans le choix des indices retenus contre l’ex-ministre : il ne tient aucun compte de la stupeur et de l’incertitude qui ont entouré l’irruption du virus. Sur les masques comme pour les tests, on ne peut décemment reprocher à Agnès Buzyn de n’avoir pas discerné l’an dernier ce qui est établi aujourd’hui. Quand les experts eux-mêmes se divisent, un ministre est-il censé en savoir plus que les savants? On voit mal, du reste, quelle compétence permettrait aux juges de la CJR d’en décider.

Seuls juges de leurs propres actions, les juges imposent leur pouvoir sans contre-pouvoir.

La déloyauté réside dans la violation délibérée par des magistrats de la séparation des pouvoirs, principe qui n’est pas destiné à protéger ceux qui les détiennent mais les citoyens au nom desquels ils sont exercés. En reprochant à Agnès Buzyn d’avoir « mis en danger » les ­Français par ses décisions (ou son indécision), c’est bien une politique de santé que la CJR s’autorise à apprécier – pour ne pas dire à condamner. En cela, les magistrats outrepassent leurs missions. Mais à l’inverse des ministres, nul ne les sanctionnera pour cela : seuls juges de leurs propres actions, les juges imposent leur pouvoir sans contre-pouvoir. Peut-être est-il temps d’en finir avec cette anomalie.

La dévastation découle de tout ce qui précède. La gestion de la pandémie par Emmanuel Macron et ses gouvernements n’est certes pas au-dessus de toute critique (Édouard Philippe l’a humblement admis en son temps) ; mais en jetant sur elle le soupçon d’une intention malveillante, les juges de la CJR versent dans le populisme judiciaire. Ils ne peuvent ignorer qu’ils sapent la crédibilité d’une politique sanitaire déjà difficile à imposer dans un pays rétif aux injonctions bien plus qu’aux injections. Observons d’ailleurs leur constance : en octobre 2020, c’est au lendemain de l’annonce du couvre-feu dans les grandes villes que les domiciles des ministres visés par l’enquête avaient été perquisitionnés – surprenant calendrier.

L’autre effet désastreux de tels dévoiements est, paradoxalement, l’affaissement de la justice : autant que les gouvernants qu’ils cherchent à concurrencer, les magistrats doivent, pour rester légitimes, garder le respect des citoyens. Attiser la défiance ne les aidera pas à inspirer la confiance.

Sondage « spécial » du JDD : Macron, 41% de satisfaits !

Sondage « spécial » du JDD : Macon, 41% de satisfaits !

Le dernier sondage du JDD illustre le soutien de ce média à Emmanuel Macron en affichant une hausse trois. points et en concluant que Emmanuel Macron en position de force à huit mois de la présidentielle. Bref la bataille des sondages a commencé et tous les grands médias aux mains des financiers qui ont permis l’élection de Macron vont multiplier ce genre d’information.

 

Selon leJDD avec 41% de satisfaits, la popularité de macro augmente de 3 points en un mois, signe que l’annonce, le 12 juillet, de la mise en œuvre du passe sanitaire et les mobilisations de l’été n’ont pas nui au chef de l’État. Au contraire. Il retrouve ainsi son plus haut niveau de l’année écoulée. À huit mois de l’élection présidentielle, ce résultat le place en position de force, 8 points au-dessus de son prédécesseur Nicolas Sarkozy à la même période de son mandat et 25 points au-dessus de François Hollande.

Baromètre Macron spécial JDD : « Macron bondit » !!!

Baromètre Macron spécial JDD : « Macron bondit » !!!

Le JDD est sans conteste un soutien inconditionnel de Macron. C’est aussi le spécialiste de la production et de la diffusion de sondages favorables au président et à son gouvernement. Ainsi aujourd’hui dans son titre il indique « Macron bondit ». La vérité c’est que la cote présidentielle  ne change pas et demeure à 40 % de bonnes opinions selon le baromètre Ifop pour le JDD du mois de juin;  et d’affirmer que la gifle assénée cette semaine dans la Drôme au chef de l’Etat n’y a rien changé, l’Ifop ne mesurant pas d’effet particulier de l’incident. Et pour cause il n’y a pas eu d’enquête sur cette question !

La suite de l’article montre une stabilité de la popularité du président.

« le président ne sort pas affaibli d’une crise aussi longue », constate Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. Par contre l’institut de sondage constate une montée des préoccupations vis-à-vis de l’éventuelle  réforme des retraites.

Popularité de Macron: stable d’après le JDD

Popularité de Macron: stable d’après le JDD

 

 

Le JDD qui présente la particularité de pousser en général les feux de la popularité de Macron dans les sondages cette fois constate une stabilité autour de 41 %.  En fait le JDD s’aligne sur les autres sondages qui notent une popularité de Macron autour de 40 %, en hausse depuis qu’il a décidé de refuser le recours finement.

Le chef de l’Etat gagnerait quand même un point en un mois dans le  baromètre Ifop-JDD*, à 41% de satisfaction.

 

« Dans les discussions menées avec les personnes interrogées, le Covid écrase tout mais Emmanuel Macron n’en pâtit pas », explique le sondeur. Cette partie, dite « qualitative » du sondage, révèle que sa décision surprise de ne pas reconfiner le pays, annoncée par Jean Castex le 29 janvier, est portée à son crédit. A l’inverse du rythme de la campagne de vaccination qui, de son côté, continue de lui être reprochée.

 

Avec 37% de satisfaction ce mois-ci, la cote de popularité de Jean Castex ne varie plus depuis décembre.

 

* Sondage Ifop pour le JDD réalisé par questionnaire auto-administré en ligne et par téléphone du 11 au 18 février auprès d’un échantillon de 1.954 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (selon des critères sociodémographiques, socioprofessionnels et géographiques), définis à partir des données de l’Insee. 

 

Sondage Macron : recul contrairement au JDD

Sondage Macron : recul contrairement au JDD

Macron recule de trois points en janvier, à 35%, et celle de Jean Castex de quatre points, à 32%, dans le contexte de crise sanitaire qui perdure, selon un baromètre Ipsos pour Le Point publié mercredi.

Les Français sont ainsi 60% à porter un jugement négatif sur l’action du chef de l’Etat (+3 points) et 61% sur celle du Premier ministre (+4 points).Sondage réalisé par internet les 22 et 23 janvier selon la méthode des quotas auprès de 1000 personnes âgées d’au moins 18 ans.

 

Rappel du sondage spécia JDD. « Macron monte de deux points » : 

 

C’est un peu la spécialité du JDD de soutenir la popularité de Macon en diffusant des sondages favorables au pouvoir.  

 

Pour le JDD,, le chef de l’Etat progresse de 2 points en ce début d’année dans le baromètre IFOP, avec 40% de ­Français satisfaits de son action. « Sa cote de popularité est en apesanteur, constate Frédéric Dabi, directeur général adjoint de ­l’institut de sondage. Nous sommes dans un moment où les critiques, même fortes, n’impactent pas. » Et à partir de cette augmentation de la popularité de :, le JDD développe nombre de facteurs explicatifs qui montrent les raisons de cette hausse. Le problème c’est que les autres sondages publiés début janvier affichent plutôt une baisse de Macon.

 

Baisse de Macon pour RTL

 

Selon le baromètre BVA pour RTL et Orange, le chef de l’État et le Premier ministre voient leur popularité baisser de respectivement 3 et 2 points en janvier.

La cote de popularité de l’exécutif ne cesse de se dégrader depuis la rentrée 2020 : selon notre baromètre BVA pour RTL et Orange, Emmanuel Macron ne compte que 37% d’opinions positives en ce mois de janvier, et 36% des Français seulement ont une bonne opinion du Premier ministre Jean Castex.

Cela représente une baisse de trois points, dans le cas du président de la République, et de deux points pour Jean Castex, par rapport au baromètre de décembre. En cause, la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement, jugée « mauvaise » par 69% des Français. Avec ce total de 37% de bonnes opinions, Emmanuel Macron atteint son point le plus bas depuis avril 2020, alors qu’il avait grimpé jusqu’à 44% à l’été. Du côté du chef du gouvernement, sa cote de popularité n’a fait que baisser depuis son entrée en fonction en juillet.

 

Baisse de Macon pour le Figaro

 

L’année 2021 commence mal pour Emmanuel Macron dans le baromètre Figaro magazine, la cote de confiance du président de la République est en baisse de 2 points.

La lassitude vis-à-vis du pouvoir se retrouve dans la baisse de la cote de confiance du président de la République? En tout état de cause, l’année 2021 commence difficilement pour Emmanuel Macron. Sa cote de confiance connaît une chute chez les retraités (-6, à 38%). Même érosion chez les sympathisants LR. Ceux-ci ne sont plus que 37% (-7) à lui faire confiance. «Emmanuel Macron joue gros sur cette période», estime un membre du gouvernement. Période qui va «d’aujourd’hui jusqu’au moment où on sort de la vague épidémique et épidermique». Moment que ce ministre espère au mois de juin. Il restera alors dix mois à Emmanuel Macron pour convaincre les Français de lui faire à nouveau confiance.

 

Bref dans l’univers des sondages le JDD fait  encore cavalier seul. Pas étonnant , le journal a toujours été un fervent soutien de Macron. Le rédacteur en chef est d’ailleurs un macroniste  assumé. En outre le propriétaire du JDD ,à savoir Lagardère, a en ce moment un urgent  besoin de soutien de la part du gouvernement pour ne pas être dévoré par Bolloré qui veut s’approprier le groupe de Lagardère actuellement en piteux état financier.

Sondage spécial JDD. Macron monte de deux points !

Sondage spécial  JDD. Macron monte de deux points ! 

C’est un peu la spécialité du JDD de soutenir la popularité de Macon en diffusant des sondages favorables au pouvoir.  

Pour le JDD,, le chef de l’Etat progresse de 2 points en ce début d’année dans le baromètre IFOP, avec 40% de ­Français satisfaits de son action. « Sa cote de popularité est en apesanteur, constate Frédéric Dabi, directeur général adjoint de ­l’institut de sondage. Nous sommes dans un moment où les critiques, même fortes, n’impactent pas. » Et à partir de cette augmentation de la popularité de :, le JDD développe nombre de facteurs explicatifs qui montrent les raisons de cette hausse. Le problème c’est que les autres sondages publiés début janvier affichent plutôt une baisse de Macon.

Baisse de Macon pour RTL

Selon le baromètre BVA pour RTL et Orange, le chef de l’État et le Premier ministre voient leur popularité baisser de respectivement 3 et 2 points en janvier.

La cote de popularité de l’exécutif ne cesse de se dégrader depuis la rentrée 2020 : selon notre baromètre BVA pour RTL et Orange, Emmanuel Macron ne compte que 37% d’opinions positives en ce mois de janvier, et 36% des Français seulement ont une bonne opinion du Premier ministre Jean Castex.

Cela représente une baisse de trois points, dans le cas du président de la République, et de deux points pour Jean Castex, par rapport au baromètre de décembre. En cause, la gestion de la crise sanitaire par le gouvernement, jugée « mauvaise » par 69% des Français. Avec ce total de 37% de bonnes opinions, Emmanuel Macron atteint son point le plus bas depuis avril 2020, alors qu’il avait grimpé jusqu’à 44% à l’été. Du côté du chef du gouvernement, sa cote de popularité n’a fait que baisser depuis son entrée en fonction en juillet.

Baisse de Macon pour le Figaro

L’année 2021 commence mal pour Emmanuel Macron dans le baromètre Figaro magazine, la cote de confiance du président de la République est en baisse de 2 points.

La lassitude vis-à-vis du pouvoir se retrouve dans la baisse de la cote de confiance du président de la République? En tout état de cause, l’année 2021 commence difficilement pour Emmanuel Macron. Sa cote de confiance connaît une chute chez les retraités (-6, à 38%). Même érosion chez les sympathisants LR. Ceux-ci ne sont plus que 37% (-7) à lui faire confiance. «Emmanuel Macron joue gros sur cette période», estime un membre du gouvernement. Période qui va «d’aujourd’hui jusqu’au moment où on sort de la vague épidémique et épidermique». Moment que ce ministre espère au mois de juin. Il restera alors dix mois à Emmanuel Macron pour convaincre les Français de lui faire à nouveau confiance.

 

Bref dans l’univers des sondages le JDD fait  encore cavalier seul. Pas étonnant , le journal a toujours été un fervent soutien de Macron. Le rédacteur en chef est d’ailleurs un macroniste  assumé. En outre le propriétaire du JDD ,à savoir Lagardère, a en ce moment un urgent  besoin de soutien de la part du gouvernement pour ne pas être dévoré par Bolloré qui veut s’approprier le groupe de Lagardère actuellement en piteux état financier.

 

 

Popularité Macron : Les bizarres sondages du JDD

Popularité Macron : Les bizarres sondages du JDD

On sait que le groupe Lagardère( qui possède de JDD)  est en grande difficulté, ce qui n’est sans doute pas étranger au fait que le JDD (propriété de Lagardère) apporte un soutien solide au pouvoir en place. Ainsi le JDD procède à l’agglomération des différents sondages (agglomération appelée baromètre) pour annoncer qu’en 2020 Macron a gagné 7 points.

 

Une curieuse méthodologique qui consiste à additionner et à diviser des pourcentages. Il faudrait évidemment pour être pertinent que le JDD dispose des données brutes pour une exploitation scientifique des différents sondages effectués ailleurs..

 

Sur cette base douteuse, le JDD affirme « En 2020 L’année 2020 avait commencé par la grève des retraites, elle s’est terminée par un nouveau confinement pour endiguer une reprise de l’épidémie de Covid-19. Pourtant, la popularité d’Emmanuel Macron a progressé de 7 points sur l’année 2020 (de 32,1% à 39,4%), selon la moyenne que le JDD tire depuis mai 2017 de sept baromètres différents. Malgré les critiques sur la gestion de la crise sanitaire, Emmanuel Macron a bénéficié d’un réflexe d’unité, en particulier en mars 2020 et en novembre 2020, au moment de l’annonce des confinements. »

 

  • Le JDD convient cependant dans son propre sondage de l’IFOP que Macon a perdu . Mais macro descend de 5 points dans le baromètre IFOP-Paris Match (de 46% à 41%). Il baisse de 3 points en un mois dans le baromètre IFOP-JDD (de 41% à 38%) et dans l’enquête d’Elabe (de 35% à 32%). Il chute de deux points dans le baromètre BVA (de 42 à 40%) et chez Kantar (de 40% à 38%).
  • Il est stable dans l’enquête d’Harris Interactive (49%)
  • Il monte de de 1 point dans le baromètre d’Ipsos (de 37% à 38%).

Premier ministre : « je ne suis pas un simple « collaborateur’ » (Jean Castex au JDD)

Premier ministre : « je ne suis pas un simple « collaborateur’ » (Jean Castex au JDD)

Dans une interview au JDD, le nouveau premier ministre s’est efforcé de montrer qu’il n’était pas un simple technocrate voire -même un simple collaborateur du président de la république. Davantage des explications sur sa posture que sur le fond à propos duquel il ne dit pas grand-chose . Il parle surtout de méthodes et de changements sans autre précision. (Interview JDD)

 

Emmanuel Macron a annoncé un « nouveau chemin  ». À quoi doit-il ressembler?
C’est d’abord notre capacité collective à nous adapter à une situation radicalement nouvelle. Il ne s’agit pas de revenir sur les engagements pris par le président de la République et la promesse d’une société du travail, d’un projet d’émancipation, d’une volonté de retrouver notre souveraineté. Mais le fait est que l’épidémie a changé la donne. La France se retrouve face à deux défis : la crise sanitaire, dont je souligne qu’elle n’est pas terminée et qu’elle nous oblige à rester très vigilants ; la reconstruction de notre économie et la protection des Français, en amortissant les impacts immédiats sur leur quotidien et en aidant à la survie des entreprises. Au-delà, nous devrons tirer des enseignements de cette crise et en faire une forme d’opportunité pour rendre notre pays plus fort qu’avant et engager une relance économique, écologique et sociale.

 

Vous voulez dire qu’il faut mener de front la réparation d’urgence et les réformes structurelles?
Depuis le début du quinquennat, d’importantes transformations ont été engagées pour rendre la France plus forte, plus unie, et lui permettre de mieux tenir son rang dans le monde. Avant l’épidémie, nos résultats sur la croissance et contre le chômage étaient très encourageants, parmi les meilleurs d’Europe. L’écologie reste au cœur de nos préoccupations. La préservation de l’ordre républicain et la sécurité du quotidien ne sont pas négociables. L’épidémie a mis en évidence le besoin impérieux de retrouver une souveraineté économique et d’aller vers une société moins inégalitaire. Il faut maintenant aller plus loin. Nous ne sommes donc pas dans une logique de rupture politique par rapport à ce qui a été fait, mais nous devons démontrer que nous savons faire face. Et ça suppose évidemment une évolution de la méthode.

 

Précisément, quelle sera votre méthode?
Elle passera par le dialogue, la mobilisation de tous, l’obsession de la mise en œuvre concrète de ce sur quoi nous nous engageons, la conviction que plus on agit près du terrain, plus on est efficace. Nos concitoyens n’apprécient guère les postures politiciennes, moi non plus – a fortiori dans les difficultés que nous traversons. Ils veulent surtout des résultats, moi aussi.

Est-ce une façon de dire que vous ne vous considérez pas comme un Premier ministre politique?
Certainement pas. Je crois avoir une aptitude à négocier, à fédérer, à agir par les territoires. En cela, je fais de la politique. Et c’est ainsi que j’agis depuis plus de dix ans au niveau local, à la tête d’une petite ville. En quoi serait-ce moins respectable que d’en faire à l’Assemblée nationale ou au Sénat? Ce sont deux visions et deux approches différentes, toutes deux nécessaires. Il faut réhabiliter l’engagement politique et le sens de l’intérêt général, la France en a besoin.

Essayons de préciser les contours de votre mission à Matignon : Vous voyez-vous comme un « collaborateur  » du Président? Comme le chef de la majorité? Les deux?
Dans nos institutions, le chef de l’État fixe le cap, le Premier ministre assure sa mise en œuvre, en accord avec la majorité parlementaire. Pour ce qui concerne la relation avec le Président, il ne vous échappe pas qu’un seul de nous deux est élu au suffrage universel direct, et que ce n’est pas le Premier ministre… Le mot de « collaborateur  » est un peu péjoratif, vous en conviendrez. Il n’entre pas dans les intentions du chef de l’État de faire de moi un subordonné voué aux tâches secondaires. Quand vous aurez appris à me connaître, vous verrez que ma personnalité n’est pas soluble dans le terme de « collaborateur  ».

Dans votre première intervention, vendredi soir sur TF1, vous vous êtes défini comme un « gaulliste social  ». Est-ce que c’est l’orientation que vous voulez donner à votre gouvernement?
C’est ce que je suis, ça correspond aux valeurs que j’ai toujours défendues dans mon action quotidienne, tout au long de mon parcours au service de l’État et comme élu local. Ce n’est pas une nostalgie, c’est la vision d’une France où la justice et la responsabilité sont au cœur du pacte républicain, une vision au contraire très moderne.

Toujours pour mieux vous définir, vous définiriez-vous, à la façon d’Édouard Philippe, comme un homme de droite?
J’ai toujours pensé que le gaullisme dépasse les clivages traditionnels et je m’inscris donc pleinement dans la logique de dépassement politique engagé par le président de la République au service des Français. Les notions de droite et de gauche ont toujours une signification, mais dans la situation de notre pays il faut savoir aller au-delà. Je ne renie rien de mes engagements, mais ils ne m’ont jamais empêché de rassembler : je suis un maire élu et réélu dans une ville qui a toujours voté à gauche, et dans ma communauté de communes je travaillais avec une cinquantaine de maires de toutes sensibilités. Pourquoi? Parce que je m’intéresse à ce qui rassemble. Pas simplement pour créer du consensus, mais parce que c’est un gage d’efficacité. Dans la fonction qui est désormais la mienne, je considère qu’il est de mon devoir, avec le président de la République, de mobiliser et fédérer.

 

Vous venez de quitter Les Républicains. Envisagez-vous, contrairement à Édouard Philippe, d’adhérer à La République en marche?
Je suis peu attaché aux affaires des partis, mais il me semble naturel de m’inscrire sans ambiguïté dans le mouvement majoritaire qui soutient l’action du Président. Le plus important, c’est ma relation avec la majorité parlementaire. Celui qui accepte de devenir Premier ministre est, par vocation, le chef de la majorité : c’est son devoir de l’animer et de l’associer, dans l’écoute et la pédagogie.

 

Pour afficher votre volonté de fédérer, votre gouvernement comptera-t il des personnalités de droite et de gauche?
La composition de mon équipe correspondra aux priorités que nous nous fixons ; ce n’est pas d’abord un casting, c’est un choix politique et cela doit répondre à une exigence de compétence. Ce qui m’importe, c’est l’opérationnalité des ministres : être capable, d’où qu’on vienne, d’entrer en action tout de suite. Parce que la crise est là : sanitaire, économique, sociale, et qu’elle peut encore s’aggraver. Nous avons besoin de personnalités fortes pour agir vite et être à la hauteur. On ne peut pas perdre du temps à choisir des personnes, et je ne tarderai pas non plus à clarifier mes intentions, en prononçant mon discours de politique générale avant la mi-juillet. Et, je peux aussi vous l’annoncer, l’été sera studieux!

 

La formation du gouvernement peut-elle être terminée lundi?
Le plus vite sera le mieux. Nous mettons les bouchées doubles.

On parle d’un gouvernement resserré, concentré autour de quelques pôles principaux. Vous confirmez?
Ne nous perdons pas dans les questions de structure. Je le répète, le gouvernement doit être efficace. Pour m’être souvent intéressé aux questions d’organisation et de management, je ne suis pas sûr que des périmètres trop étendus soient forcément la garantie d’une plus grande efficacité.

Vous prônez un « nouveau pacte social  ». Qu’entendez-vous par là?
Des décisions essentielles sont sur la table. L’emploi, évidemment, qui dans le contexte actuel requiert une mobilisation de tous dans le cadre de la nouvelle donne sociale lancée par le président de la République. Le soutien aux soignants et la transformation de notre système de santé dans le cadre du Ségur que je conclurai la semaine prochaine. Le plan de relance doit être finalisé. À quoi s’ajoutent les réformes qui étaient dans les tuyaux sur les retraites et l’assurance chômage. Et celle de la dépendance qui devra venir ensuite et correspond à une nécessité. Tous ces sujets sont directement impactés par la crise, ce qui nécessite de les reprendre dans un cadre concerté et avec une cohérence d’ensemble.

 

Pour changer de ligne, ou au contraire pour la réaffirmer? Les syndicats s’inquiètent de vos intentions sur les retraites…
Dire qu’on va réexaminer un sujet, ce n’est pas se renier. C’est montrer notre capacité d’adaptation aux nouvelles circonstances, qui sont douloureuses. Par exemple, la crise a aggravé fortement le déficit de nos régimes de retraite. Je souhaite reprendre le dialogue avec les partenaires sociaux, c’est indispensable. Arriverons-nous à régler ces dossiers à court terme? C’est mon souhait. A minima, nous devrons nous fixer un nouvel agenda social. Je tends la main aux organisations syndicales et patronales pour que nous avancions ensemble. J’espère qu’ils la saisiront. Dans le dialogue social, il y a le respect des uns et des autres qui doit aboutir au compromis – qui n’est pas la compromission. Pour y parvenir, il faut que chacun fasse un pas vers l’autre.

 

Votre prédécesseur affirmait que sans retarder l’âge de départ à la retraite, le système n’était plus viable. Avec les conséquences de la crise que vous évoquez, cette mesure d’âge n’est-elle pas encore plus nécessaire?
Laissez-moi ouvrir la concertation. Le dialogue est indispensable – même si ensuite les gouvernements prennent les responsabilités que les circonstances exigent. Ce qui doit nous animer tous, c’est la volonté farouche de sauvegarder nos régimes de protection sociale, auxquels les Français sont légitimement attachés. Les partenaires sociaux le comprendront, j’en suis sûr.

Comptez-vous organiser une conférence sociale à la rentrée, comme le suggère le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger?
Vous donner ma réponse avant d’en avoir parlé avec les intéressés, ce serait déjà leur manquer de respect. Je ne fonctionne pas comme ça.

Emmanuel Macron a appelé à une « réconciliation  » avec les organisations syndicales. Est-ce votre feuille de route?
C’est mon tempérament. Mon passé en témoigne, je suis porté au dialogue. J’espère que tout le monde se mettra autour de la table. J’ajoute que cette « réconciliation  » doit aussi concerner les territoires et tout ce qu’on appelle les « corps intermédiaires  ». Faisons évoluer nos méthodes descendantes – celles de l’Administration comme celles des politiques – pour aller vers d’autres façons de décider et d’agir. Je ne parle pas de changer de priorités, mais d’avancer différemment. En France, nous adorons le débat d’idées, mais nous sommes moins forts pour les solutions pratiques. C’est pour ça qu’on finit par penser que les politiques ne servent à rien, qu’ils ne disent pas la vérité, qu’ils sont éloignés des réalités – et ce n’est pas toujours faux. En vous parlant aujourd’hui, je mesure que j’ai peu de chances d’être cru spontanément. Vous me jugerez sur pièces.

Faut-il décentraliser davantage?
L’État peut aussi exister sur les territoires. Durant la crise du Covid, j’ai beaucoup plaidé pour l’efficacité du couple « maire-préfet  ». C’est l’union du terrain et de l’État. Certes, l’État ne peut pas tout faire. Mais il peut faire mieux en faisant autrement.

Y aura-t il un tournant écologique avec votre gouvernement?
Agir pour l’environnement n’est pas une option, c’est une obligation. Des objectifs ambitieux, la France en a déjà. S’il y a un tournant, je le voudrais dans l’exécution et la réalisation. Les Français savent l’urgence du sujet, mais ils ont le sentiment que nous sommes à la traîne. Ne serait-ce pas encore une question de méthode? Aujourd’hui, tout le monde s’est approprié le sujet, et c’est même à qui prétend en faire le plus. Or, plus vous donnez à l’écologie un caractère idéologique, plus elle est clivante. Le précédent gouvernement avait initié une méthode qui me paraît bonne, mais qu’il faut accélérer à partir des territoires et des expériences qui marchent. Nous allons lister avec les acteurs locaux tout ce que l’on peut faire immédiatement : lutte contre les fuites dans les réseaux d’eau, contre l’artificialisation des terres, pour l’isolement thermique, les toitures photovoltaïques, le nettoyage des rivières, les pistes cyclables, la lutte contre le gaspillage, les circuits courts, le bien-être animal… Il faut croiser le fond, c’est à-dire l’ambition écologique du président de la République, une ambition forte et non décliniste, et la méthode qui permettra d’impliquer le plus possible les citoyens dans l’action publique.

Y a-t il un style Castex?
Je ne suis pas le mieux placé pour en juger. Disons que c’est un mélange de volontarisme et d’expérience, avec le souci de rassembler. Mais attention, je ne crois pas au consensus mou. Le temps est à l’action.

On vous dit passionné par la musique et le rugby. Qu’est-ce que ces passions disent de vous?
J’ai la chance de présider le festival de musique classique Pablo Casals à Prades, ma ville. Casals était un musicien qui s’est réfugié ici pour fuir le franquisme – il y a toujours un rapport entre la culture et la politique. Quant au rugby, ne pas l’aimer quand on est un homme du Gers serait une anomalie! C’est un sport de combat et de convivialité. Sur le terrain, on ne peut pas « s’échapper  ». Et si le collectif ne fonctionne pas, l’équipe perd.

Le livre préféré de votre prédécesseur était Cyrano de Bergerac. Et le vôtre?
Qu’Édouard Philippe aime Cyrano va droit au cœur du Gascon que je suis. J’adore cette œuvre moi aussi, même si je suis davantage porté sur les ouvrages historiques, les grandes biographies. En littérature, je suis un grand lecteur de Patrick Modiano. Et maintenant que je suis Premier ministre, je ne peux pas ne pas citer Albert Camus, dont la pensée se distinguait de l’ensemble de l’intelligentsia de son époque. Il écrivait : « La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un cœur d’homme.  » C’est une invitation à la détermination et à l’humilité.

 

SONDAGE. Macon : encore un sondage bidon du JDD

SONDAGE. Macon : encore un sondage bidon du JDD

le JDD est coutumier du fait, la plupart de ses sondages font état d’un soutien évident à Macron. Pas tellement étonnant Bolloré prioritaire du journal a été l’un des plus fervents partisans de Macron ( le rédacteur en chef est un militant en marche déclaré). Par ailleurs, son groupe est en grande difficulté, il est menacé par un fonds spéculatif. Bolloré a besoin du pouvoir. Dans ce sondage, le JDD indique que la popularité d’Emmanuel Macron s’envole dans notre baromètre mensuel : il gagne 11 points en un mois, pour s’établir à 43% de satisfaits (plus 6 points pour Édouard Philippe).

Mais, pour rééquilibrer le propos un peu excessif , le responsable du sondage Frédéric Dabi, précise « ce sont toujours des gains de popularité sans lendemain ». Et il reste toujours 56 % de mécontents, qui dans leurs réponses mettent en avant, selon l’Ifop, « le soupçon de tromperie et de mensonge » dans la gestion de la crise, et celui « d’incompétence et d’amateurisme ». N’empêche aussitôt et comme d’habitude les médias en mal de copie reprennent tout ce sondage.

Cette consultation est à comparer avec un autre sondage de Doxa ou macro gagne seulement 5 points. Un gain de 5 points de popularité pour Emmanuel Macron en mars, 6 points pour Édouard Philippe. C’est bien peu au regard du contexte actuel, explique Gaël Sliman, président d’Odoxa : « D’habitude, quand on a des situations de guerre, de crise, comme celle que nous vivons, l’exécutif en profite, si j’ose dire, énormément en terme de popularité. Et là ce qui est intéressant, c’est qu’on voit que le président comme le Premier ministre en profitent finalement assez peu. On a toujours six Français sur dix qui pensent que le président n’est pas un bon président, et que le Premier ministre n’est pas un bon Premier ministre. »

Selon les sondages hebdomadaires réalisés par Odoxa, une bascule a eu lieu vers le 19 mars. Quelques jours avant, suite à l’allocution d’Emmanuel Macron, les Français était prêt à faire bloc face au virus : 82% estimaient que le président avait pris la mesure de la gravité de la situation. Mais ensuite, les polémiques ont provoqué une rechute de la cote  de popularité.

Notons aussi que près de 70 % des Français estiment que le gouvernement a menti à propos de la pandémie.

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