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Relance : Macron et Sapin à Berlin pour rien ?

Relance : Macron et Sapin à Berlin pour rien ?

 

Sapin et Macron veulent que Berlin investissent 50 milliards,  comme la France (mais qui les empruntera). Du coup, ils risquent de revenir avec rien. L’Allemagne refuse en effet de faire du déficit budgétaire et considère que la France va encore financer à crédit sa relance. Sans doute pour des raisons diplomatiques le refus de Berlin ne sera pas auusi tranché mais la position allemande va sans doute signifier à la France qu’il lui faut d’abord faire des réformes structurelles.  Sigmar Gabriel et Wolfgang Schäuble attendent donc de pied Sapin et Macron.  Au menu de cette rencontre avec les ministres français de l’Économie et des Finances, Emmanuel Macron et Michel Sapin: les moyens de redynamiser les investissements et la croissance dans les deux pays et l’Europe toute entière. En amont de la visite, les quatre protagonistes ont réaffirmé des positions très éloignées. Pour Berlin, la clé de la guérison de la zone euro est la confiance, qui passe par un assainissement des finances publiques et des réformes structurelles. Wolfgang Schäuble ne conteste pas que son pays ait besoin d’investissements, il l’a redit dans une interview dimanche 19 octobre. « Mais nous ne voulons pas de croissance à crédit« , a-t-il martelé. Son objectif premier reste le « zéro pointé » du déficit fédéral l’an prochain. « C’est le seul moyen de générer la confiance« , pour lui. L’investissement devra être pour l’essentiel privé, la tâche de l’État est simplement d’en favoriser les conditions. Paris voudrait quant à lui que le partenaire allemand utilise ses marges de manœuvre budgétaires pour investir dans le soutien de l’économie, ce dont tous les Européens profiteraient par ricochet. Avant de faire le voyage, Emmanuel Macron a chiffré la requête, pour la première fois. « 50 milliards d’euros d’économies chez nous, 50 milliards d’investissements chez eux, ce serait un bon équilibre« , a jugé le ministre dans une interview conjointe avec Michel Sapin au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) à paraître lundi 20 octobre. Pour l’Allemagne, qui affiche depuis 2012 des comptes publics à l’équilibre (tous niveaux confondus, État fédéral, Länder et communes), 50 milliards d’euros de dépenses supplémentaires « seraient compatibles avec une politique budgétaire sérieuse », juge le ministre français de l’Économie.

 

Après l’écotaxe, la vignette pour les poids lourds

Après l’écotaxe, la vignette pour les poids lourds

 

Nouvelle invention : la vignette pour les poids lourds …mais étrangers. Une disposition qui juridiquement ne peut être acceptée  par Bruxelles ; L’idée est séduisante mais sur le plan du droit elle a peu de chances d’aboutir sauf à l’étendre auusi aux poids lourds français. Du coup on risque de se rabattre sur l’interdiction d’utiliser les routes nationales et l’obligation de prendre les autoroutes qu’on pourrait alors taxer davantage. Là auusi se pose un problème juridique, le même que pour la vignette imposée aux étrangers. Finalemenet tout cela pourrait se terminer par la mesure la plus simple à savoir l’augmentation progressive du gazole  dont l’assiette est plus large ;  elle concerne tous les véhicules gazole, donc avec  rendement fiscal plus important. La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a évoqué dimanche 19 octobre l’imposition possible d’une vignette pour les poids lourds étrangers transitant sur le territoire français pour financer le manque à gagner de la suppression de l’écotaxe. Elle a rappelé, à l’antenne de BFM TV, qu’une partie de l’argent manquant serait financé par une hausse du prix du gazole pour les transporteurs routiers français. « Comme le prix du gazole est au plus bas, cette taxe sera à peine ressentie » par les transporteurs, a-t-elle justifié. « Restera à régler le problème des camions étrangers », a-t-elle dit, en citant l’exemple d’un poids lourd qui « fait son plein en Belgique, traverse toute la France pour arriver en Espagne sans avoir payé la taxe sur le gazole, ce qui n’est pas juste ».   »On regarde si ce sera une vignette ou une interdiction de prendre les routes nationales avec obligation d’emprunter les autoroutes », a-t-elle dit, en disant que sa « préférence c’est ce qui sera juste et efficace ».  »Il n’y a pas l’écotaxe ou rien, il faut trouver l’argent et que ça ne retombe pas sur les Français », a-t-elle dit en soulignant que les camions, qui endommagent davantage les routes, devaient financer leur entretien. La ministre a par ailleurs assuré au passage vouloir « renforcer le fret ferroviaire » et a plaidé pour la création des autoroutes de la mer. En ce qui concerne la société Ecomouv’ qui emploie près de 200 salariés, « il faut trouver des solutions », a martelé Ségolène Royal, qui s’est déjà dite prête à aller « jusqu’au contentieux » judiciaire pour revoir les conditions du contrat « exorbitant » avec la société italienne qui a engagé entre 800 millions et 1 milliard d’euros d’investissements. « Nous sommes en train de regarder juridiquement ce qui nous engage et non », a-t-elle précisé, en disant vouloir « s’impliquer personnellement pour trouver des solutions pour les salariés » de l’entreprise. Basée à Metz, la société emploie 200 salariés et quelque 130 fonctionnaires des douanes.

 

Encore trois ans d’agonie pour la France avec Hollande ?

Encore trois ans d’agonie pour la France ?

 

Comment la France pourra-t-elle encore trois ans d’agonie avec Hollande et son équipe d’amateurs et de rêveurs inconséquents. La question se pose dès aujourd’hui. D’autant que Hollande reconnait maintenant lui-même que nous risquons une longue période de stagnation ; L’OCDE ne prévoit plus que 1.25% de croissance à long terme. Autant dire que le chômage va s’accroitre jusqu’en 2017 (et même au-delà) que les équilibres financiers seront encore davantage déstabilisés. Pour les compenser inévitablement, d’une manière ou d’une autre Hollande augmentera la pression fiscale (si ce n’est pas à travers l’impôt sur le revenu, ce  sera sur les impôts indirects ou les services publics). On le sait les politiques (et les grands média sont légitimistes, en protégeant Hollande avec les institutions, ils ses protègent eux –mêmes. Voir à cet égard l’impossibilité qu’il y a à obtenir la démission  du mandat de député européen de Lavrilleux (sans doute lampiste dans l’affaire Bygmalion mais responsable quand même) ou celle de Thévenoud (député français  (qui a « oublié » de payer ses impôts pendant trois ans), Sans parler de l’immunité dont jouissent certains politiques ou encore du régime judicaire spécifique dans certains  cas (Cour de justice de la république). Il faut en avoir fait des tonnes pour qu’on lève l’immunité parlementaire. Dès lors se pose donc la question de la mise à l’écart de Hollande pour éviter la catastrophe au pays. On objectera à juste titre que les programmes des autres formations politiques opposées à Hollande ne sont guère plus pertinents et plus courageux, ce que disent  les sondages qui montrent, d’après les Français,  que la droite ne ferait pas mieux. La situation dramatique que vit le pays devrait contraindre à dépasser ces clivages qui n’ont plus lieu d’être (et qui sont souvent artificiels). Soit une union nationale, soit mieux, pendant une période, un gouvernement d’experts chargés prioritairement  du redressement économique ; On pourrait sans dommage mettre pratiquement en congé les presque 1000 parlementaires qui ne servent qu’à entretenir la monstrueuse machine bureaucratique et fiscale de l’appareil d’Etat. Aujourd’hui l’addiction à la philosophie  politiquement correct interdit ce type de proposition mais dans quelques mois, cette problématique pourrait bien être d’actualité.

Diminution des allocations familiales pour les plus de 6000 euros

Diminution des allocations familiales pour les plus de 6000 euros

 

A priori la diminution des allocations familiales au dessus de 6000 euros mensuels par foyer semble correspondre à une mesure de justice sociale. Pour autant, c’est une brèche dans le principe d’universalité.( pas sûr que le conseil constitutionnel accepte cette entorse).  Les hauts salaires paient en effet beaucoup plus que les autres en matière de cotisations sociales. Ce sont même sur les hauts et les moyens salaires que repose le financement du système social. On pourrait dans la même philosophie réduire les remboursements maladie. Or c’est la philosophie du système qui est bousculé et ce principe d’universalité. En cause évidemment la crise, l’absence de croissance, l’insuffisance de rentrées fiscales et la dérives des dépenses sociales. Mais la vraie réforme structurelle serait de remettre à plat la fiscalité (son poids bien sûr mais auusi ses modalités. Les députés Christian Paul et Fanélie Carrey-Conte estiment que c’est une « brèche ouverte pour l’affaiblissement des protections collectives », dans un billet publié sur leurs blogs, jeudi 16 octobre.  Deux députés socialistes frondeurs qui pourraient être satisfaits, Christian Paul et Fanélie Carrey-Conte, jugent pourtant  durement l’annonce d’une modulation des allocations familiales selon le revenu, pourtant obtenue par le groupe PS à l’Assemblée face au gouvernement. « Certes, on va accroître le caractère redistributif, mais on va fixer des effets de seuil avec des familles de situations proches, qui ne percevront pas le même montant d’allocations familiales », écrivent les élus de la Nièvre et de Paris, dans un billet posté sur leurs blogs respectifs. Plus grave, selon eux, « le risque est réel de porter atteinte à l’adhésion de tous à l’État social, c’est une brèche ouverte pour l’affaiblissement des protections collectives, en premier lieu la Sécurité sociale. »

 

578 euros par mois : ce qui manque pour les fins de mois

578 euros par mois : ce qui manque pour les fins de mois

 

 

En fait les Français estiment majoritairement que c’est la hausse des prix qui rogne leur pouvoir d’achat. Pourtant l’INSEE ne constate pratiquement pas d’inflation. Pas étonnant l’indice officiel ne tient pas compte de la profonde modification de la structure des dépenses (on consomme moins certains produits et services, on se reporte aussi sur d’autres). Du coup les Français estiment manquer en moyenne de 578 euros par mois pour vivre correctement et voient dans la hausse des prix et des charges le facteur qui les affecte le plus au quotidien, selon une étude publiée jeudi. La quatrième édition du baromètre annuel OpinionWay pour Sofinco, la filiale de crédit à la consommation du Crédit agricole, fait apparaître qu’ils rognent surtout sur leur budget loisirs mais aussi sur leur épargne pour s’adapter. Le manque à gagner pour vivre correctement est en hausse constante (+38 euros par rapport à 2013 et 53 euros par rapport à 2012), les fins de mois étant particulièrement difficiles pour les chômeurs (1.021 euros), les ouvriers (721 euros), les personnes aux revenus inférieurs à 1.000 euros (635 euros) et les habitants de la région parisienne (632 euros). Alors que l’inflation est au plus bas depuis cinq ans, la hausse des prix est invoquée par 58% (-8 points) des Français comme première explication à leur difficulté à boucler les fins de mois, à égalité avec le coût des charges (58%, -6 points).  La baisse des salaires (34%) vient loin derrière, même si elle progresse de six points d’un an sur l’autre. Ils sont encore une très large majorité (92%, -4 points) à estimer que les prix ne baissent pas depuis deux ans.  Côté dépenses, 50% des personnes interrogées, soit six points de plus qu’en 2012, ont le sentiment que celles liées au logement sont stables. Elles sont également 44% (+5 points) à penser que leurs dépenses liées aux nouvelles technologies n’ont pas bougé et 35% (+4 points) pour ce qui est du budget alimentaire. En revanche, les Français sont 58% à avoir revu en baisse leurs dépenses liées aux loisirs, soit deux points de moins qu’en 2013, et 62% (-1 point par rapport à 2012) disent avoir réduit leurs épargne.

 

Taxe gazole pour remplacer l’écotaxe

Taxe  gazole pour remplacer l’écotaxe

 

 

Exit la cathédrale de l’écotaxe, finalemenet ce sera une taxe sur le gazole (  2 centimes pour les particulier, 4 centimes pour les transporteurs). Une solution simple (mais quand même pas indolore) à laquelle on aurait pu penser alors qu’on planche sur l’écotaxe depuis 2009. D’après le gouvernement il s’agirait d’une mesure temporaire… mais qui risque de durer longtemps ! En quête de financement pour les infrastructures routières, le gouvernement a annoncé jeudi aux transporteurs qu’ils pourraient payer le gazole quatre centimes par litre de plus en 2015, en raison notamment de la suppression d’une exonération accordée par l’Etat en contrepartie de l’écotaxe, désormais abandonnée. Le secrétaire d’Etat aux Transports a tenu une première réunion de travail avec les syndicats de transports routiers FNTR, Unostra, TLF et CSD dans le cadre de la recherche d’une solution de remplacement au défunt « péage » poids lourds. Il les a informés que le gouvernement déposerait deux amendements à la loi de finances 2015, précise son entourage. L’un imposera aux transporteurs routiers la hausse de deux centimes d’euros par litre de gazole de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) déjà prévue pour les particuliers. L’autre suspendra l’exonération de deux centimes par litre qui leur avait été accordée au titre de la contribution climat énergie. Au total, ces deux mesures, censées prendre effet au 1er janvier 2015, représenteront quelque 320 millions d’euros en année pleine, soit un peu moins que le rendement net qui était attendu de l’écotaxe. Alain Vidalies les a présentées comme une mesure temporaire en attendant un accord, que le gouvernement espère conclure d’ici juin 2015, sur un remplacement pérenne de l’écotaxe. Les transporteurs acceptent de participer au financement des infrastructures routières mais ne sont pas d’accord entre eux sur la solution, certains défendant l’idée d’une vignette, explique-t-on dans son entourage. Les représentants des quatre syndicats ont réitéré leur opposition à la création de toute fiscalité spécifique portant sur les seules entreprises de transport routier.

 

Pour éviter l’exclusion Lavrilleux quitte l’UMP mais pas son mandat de député européen

Pour éviter l’exclusion Lavrilleux quitte l’UMP mais pas son mandat de député européen

 

Pour avoir révélé la mise en place de fausses facturations à l’UMP, Lavrilleux,  le lampiste, va payer ; ce sera sans doute l’exclusion. Du coup il anticipe et décide de démissionner de l’UMP. Mais il conservera son mandat de député européen. On ne lui pardonnera sans doute pas d’avoir craqué en avouant les méthodes frauduleuses de l’UMP. En outre il clairement dit que Sarkozy ne pouvait pas ne pas être au courant. L’ancien bras droit de Jean-François Copé a donc annoncé mercredi sur RTL qu’il se mettait « en congé de l’UMP ». « Je ne renouvellerai pas cette année ma cotisation à ce qui a été ma famille politique pendant très longtemps puisque j’ai adhéré au RPR en tant que militant en mars 1989, et je suis à l’UMP depuis sa création », a expliqué l’ex-directeur adjoint de la campagne 2012 de Nicolas Sarkozy, à l’origine des révélations fracassantes sur la mise en place d’un système occulte qui permettait à son camp d’éviter de dépasser le plafond autorisé des frais de campagne. L’élu de droite, qui compte conserver son mandat européen, a également écrit une lettre au secrétaire général par intérim de l’UMP, Luc Chatel, transmise à la presse. Il y confirme sa décision de « reprendre (sa) liberté », qualifiant de « mascarade » la procédure d’exclusion. Celle-ci, explique-t-il, « n’a donc plus lieu d’être, et si vous deviez la prolonger, elle apparaîtrait pour ce qu’elle n’a jamais cessé d’être, une mascarade, une justice d’exception ». La suspension de Jérôme Lavrilleux le mois dernier par une commission des recours avait ouvert la voix à sa procédure d’exclusion. Il devait être fixé sur son sort le 21 octobre. Sur RTL, l’élu a dit avoir l’impression que la décision du bureau politique était « déjà actée », que le rapport était « écrit ». « Il sera rendu public la semaine prochaine donc j’ai l’impression d’avoir à affronter une sorte de justice d’exception, avec un peloton d’exécution qui est déjà réuni », a-t-il ajouté. Jérôme Lavrilleux en profite pour régler ses comptes avec ses rivaux, en les nommant directement. « À un moment ou un autre, il faut arrêter de se ridiculiser : ceux qui ont engagé cette procédure le font pour des mauvaises raisons, des petites raisons de mesquineries personnelles pour régler des comptes par personnes interposées. Je pense clairement à François Fillon et sans doute à Alain Juppé. » Fin août, Jérôme Lavrilleux avait averti que s’il était exclu de l’UMP, il « parlerait ». « Si on m’exclut de l’UMP, ça se réglera devant les tribunaux. J’ai déjà pris plusieurs avocats », avait-il prévenu auprès du Parisien. Selon des propos rapportés par L’Express, l’eurodéputé affirmait par ailleurs avoir du « mal à imaginer que Nicolas Sarkozy ne connaissait pas le nom de Bygmalion », comme le prétend l’ancien chef de l’Etat. Mais Jérôme Lavrilleux ne l’accusait en rien : « L’honnêteté n’empêche pas la maladresse », disait-il, mettant plutôt en cause plusieurs proches de l’ex-Président, comme son ancien directeur de campagne, Guillaume Lambert, son conseiller communication à l’Elysée, Franck Louvrier et le sondeur Pierre Giacometti.

 

Allocations familiales : statu quo pour 2015

Allocations  familiales : statu quo pour 2015

Finalement on ne touchera presque pas aux allocations familiales en 205. Le groupe socialiste de l’Assemblée et le gouvernement sont parvenus mardi à un accord sur les économies à réaliser en matière de prestations familiales en 2015 sans remettre en cause le principe d’universalité des allocations familiales. « Un bon compromis a été trouvé entre le groupe PS et le gouvernement » dans le cadre du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2015, a déclaré mardi le député socialiste Gérard Bapt, rapporteur de la commission des Affaires sociales de l’Assemblée. Le gouvernement proposait de réformer certaines prestations familiales afin de réaliser 700 millions d’euros d’économies. « L’équilibre des comptes ne sera bougé qu’à la marge tout en conservant l’ensemble des prestations sociales acquises aux familles qui à l’heure actuelle en jouissent », dit Gérard Bapt. Les allocations familiales ne sont modulées qu’à la marge avec le recul de 14 à 15 ans de l’ouverture de la majoration qui sera réservée aux familles situées en dessous du plafond de ressources de la Page (prestation d’accueil du jeune enfant). Pour ce dernier, « il y a donc une harmonisation en ce qui concerne le plafond de ressources mais le principe de l’universalité de l’allocation familiale n’est pas touché », a expliqué Gérard Bapt. Selon lui, les prestations sociales aux familles vont continuer à augmenter en 2015 malgré ces mesures d’économies. « On est toujours sur 580 millions d’économies sur les prestations sociales familiales proprement dites étant donné qu’on ne touche pas à l’acquis de la revalorisation d’un certain nombre de minimas dans le cadre du plan de lutte contre la pauvreté », a poursuivi le rapporteur. Une série d’amendements traduisant ce compromis seront déposés mardi soir à la commission des Affaires sociales. Une fois adoptés, ils devront faire l’objet d’un nouvel examen la semaine prochaine dans le cadre du débat en séance publique du PLFSS pour 2015.

La baisse de l’euro : favorable pour l’économie

La baisse de l’euro : favorable pour l’économie

La bise actuelle de l’euro (moins 10% en 6mois sur le dollar) pourrait entrainent une hausse de croissance d’environ 0.6% ‘ en 2015). C’est la conséquence de l’atonie de l’activité européenne, des déficits budgétaires, auusi de la politique un peu plus accommodante de la BCE. C’est en effet davantage de compétitivité avec cependant le risque d’une inflation sur les produits importés. . « Le taux de change réel effectif, c’est-à-dire la valeur de l’euro par rapport à un panier de monnaies étrangères, n’est lui en repli que de 5 % depuis le début de l’année », nuance Ludovic Subran, chef économiste d’Euler Hermes. La monnaie unique ne s’est ainsi pas dépréciée par rapport au yen cette année. L’impact sur le PIB serait de 0,2 % la première année et de 0,6 % la deuxième année, selon ses calculs. Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis, relativise aussi l’impact du change. « L’effet d’une baisse de l’euro est favorable, mais il est surestimé. Une économie frappée par la désindustrialisation exporte moins qu’avant et profite donc moins d’une baisse de sa monnaie. »  « A l’été 2015, l’euro aura un effet stimulant sur l’économie. Cela ne va pas nous sauver, mais nous éviter la noyade, affirme Jean-Luc Biacabe, de la Chambre de commerce et d’industrie de Paris Ile-de-France. La baisse de la monnaie fournira assez d’oxygène aux entreprises françaises pour éviter une troisième récession depuis 2008. » Car la baisse de l’euro ne se traduit pas tout de suite sur l’activité. « Il faut environ six mois pour que les bienfaits d’un recul du taux de change se fassent ressentir, estime Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Dans un premier temps, le prix des importations augmente puis, dans un second temps, les clients étrangers prennent conscience que les exportateurs en euros sont plus compétitifs. » Une réserve toutefois, « l’affaiblissement d’une monnaie est aussi un appauvrissement relatif d’un pays par rapport au reste du monde », rappelle Denis Ferrand, directeur général de COE-Rexecode. Mais, pour la majorité des économistes, les avantages d’une dépréciation de l’euro dépassent largement les inconvénients.

 

Macron pour un « New Deal » européen

Macron pour  un « New Deal » européen

 

Le ministre de l’économie na pas inventé la lune puisqu’il reprend en fait les propositions du président de l’Eurogroup qui vise à mieux articuler souplesse budgétaire, investissement et réformes structurelles. La question sensible pour la France demeurant sa capacité à réaliser ces reformes structurelles. D’où le chantage du président de l’Eurogroup : puisqu’il n y a pas de reformes structurelles, il faut refuser à la France  le délai  pour le retour aux 3% de déficit. Le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron, proposerait donc  un « New Deal » et s’engage à accélérer les réformes en France, avec en contrepartie un programme d’investissements de 300 milliards d’euros de la part de l’Union européenne, dans une interview au Journal du Dimanche. « L’Europe a besoin d’un New Deal », a affirmé le ministre dans un entretien publié après les critiques du président de l’Eurogroup, Jeroen Dijsselbloem, estimant que la France ne devrait pas bénéficier d’un nouveau délai pour atteindre la limite européenne de 3% de déficit. « La France s’engage à poursuivre et même à intensifier ses réformes ; l’Union annonce un grand plan de relance par l’investissement de 300 milliards d’euros », a détaillé Macron, qui considère que ce New Deal permettrait à la France d’obtenir 10 milliards d’investissements supplémentaire chaque année.   »Tout le monde y gagnera, alors qu’aujourd’hui tout le monde est perdant – le ralentissement de l’économie allemande en est une nouvelle preuve », a souligné le ministre, qui considère que la France « doit faire le travail ». « Nous avons six mois pour créer une nouvelle donne en France et en Europe », a-t-il ajouté. Selon lui, « la solution est avant tout chez nous. Pas en accusant Bruxelles, Berlin, ou l’étranger. La solution est dans notre capacité à bouger, moderniser le pays, le débloquer, libérer l’économie, donner la possibilité à ceux qui veulent travailler, créer, produire, de le faire beaucoup plus simplement », a-t-il affirmé. Macron annonce, par ailleurs, une loi pour l’activité qu’il présentera en Conseil des ministres « avant la fin de l’année » et qui sera « votée au plus vite en 2015″, et dont il détaillera le contenu dans les « prochaines semaines ». Parmi les secteurs qu’il souhaite « libérer », Macron a mentionné le permis de conduire, la simplification des procédures dans le secteur du logement « ou encore la modernisation des conditions de travail, sur la base des négociations en cours et dans le respect du libre-arbitre de chacun ». Il a également assuré que les concessions autoroutières « seront aussi concernées ». Concernant les professions réglementées, il rappelle que l’excès de normes a « créé des situations de protections artificielles et bride le développement de l’activité ». Elles « ont touché le CICE, nous allons donc leur demander de se moderniser et de participer à l’effort collectif, dans la concertation. Même chose pour la grande distribution ou les concessionnaires d’autoroutes », a-t-il prévenu.

 

Air France : une grève vraiment pour rien

Air France : une grève vraiment pour rien

 

Finalemenet la grève du syndicat corpo des pilotes n’aura servi strictement à rien sinon à faire perdre 500 millions à Air France et à affecter un peu plus une image déjà dégradée ; Comme c’était prévisible, Air France envisage de créer une autre société à la place de Transavia France que les pilotes refusent en l’état. Une société low cost bien sûr puisque les coûts d’Air France sont grandement affectés par le cout des avantages sociaux d’Air France et les effectifs surabondants .  Le PDG d’Air France/KLM perd patience avec les pilotes de sa compagnie. Dans un entretien au Journal du dimanche du 12 octobre, Alexandre de Juniac les menace de créer « une compagnie sœur de Transavia » si ces derniers refusent de signer l’accord avec la direction. Après la grève, il dit vouloir « tourner la page et avancer ». Mais, dans le cas où les pilotes refuseraient de signer les propositions de la direction, « nous créerons une compagnie sœur de Transavia, Transavia Développement, en France, pour nous développer dans l’activité à petits prix, avec les nouveaux avions qui arrivent dans les mois qui viennent », déclare-t-il. « Mais que les pilotes signent serait plus simple et plus logique ». Selon lui, le marché du low cost est « le seul marché en croissance » du secteur de l’aviation. « En Europe, le low cost représente aujourd’hui près de 50% du trafic. Sur le segment des prix bas avec un service de qualité, Transavia peut devenir un des grands d’Europe », affirme-t-il. Il revient aussi sur le coût financier du conflit social particulièrement dur qui a duré 13 jours. Le PDG estime qu’il a coûté 500 millions d’euros : « La grève nous a coûté 20 millions d’euros pas jour, auxquels s’ajoutent des dédommagements, les achats de billets parfois au prix fort auprès d’autres compagnies pour acheminer nos passagers ainsi que l’impact sur les réservations des semaines à venir ». Pour lui, « cette grève nous a fait perdre un an. Air France aurait dû être dans le vert cette année ».

 

Sondage Sarkozy : honnête pour seulement 20% des Français !!

Sondage Sarkozy : Honnête pour seulement  20% des Français !!  

Le moins que l’on puisse dire c’est que les Français sont lucides. Sarko ne brille  pas par une honnêteté exemplaire.  Seulement 20% des Français le considèrent  comme honnête, c’est loin derrière les autres. Il faut dire que Sarko n’a jamais dissimulé son coté bling-bling et que les casseroles judicaires s’ accumulent. A cet égard les Français ne croient pas davantage que Sarko soit persécuté. Pour être encore plus clair, les Français ont  compris que Sarko veut redevenir Président pour enterrer les nombreuses affaires dans lesquelles il est impliqué  et qui sont le plus souvent des affaires financières. La défense de Nicolas Sarkozy face aux affaires judiciaires dans lesquelles il est visé n’a pas porté ses fruits. Seulement 20% des Français jugent que le qualificatif « honnête » s’applique bien à l’ancien chef de l’État, selon un baromètre Metronews-CLAI-LCI.  Même s’il n’a jamais subi de condamnation, l’image de Nicolas Sarkozy a été altérée par les nombreuses affaires notamment  l’affaire Bygmalion mais aussi à propos des contrats signés en 2010 entre la France et le Kazakhstan d’une valeur de deux milliards d’euros. Autre constat : aucun des cinq responsables de l’UMP ne dépasse la barre des 50%. « L’honnêteté n’est pas un attribut de l’image des politiques en France », estime Bruno Jeanbart, directeur général d’OpinionWay, dans Metronews. Alain Juppé qui a déjà été condamné par le passé dans l’affaire des emplois fictifs de la ville de Paris arrive en tête avec 46% d’opinions favorables. Le maire de Bordeaux est suivi par Bruno Le Maire (45%) et François Fillon (44%). Ils sont également 62% à ne pas croire en l’acharnement judiciaire dénoncé par Nicolas Sarkozy. Mais le candidat à la présidence de l’UMP peut compter sur le soutien de son camp, puisque 90% de ceux qui avait voté pour lui à la présidentielle de 2012 estiment qu’il a été victime d’un acharnement.

 

L’Eurogroup pour un pacte de croissance vertueux

L’Eurogroup pour un pacte de croissance vertueux

 

 

Il faut du temps pour que les « experts »  comprennent le cercle vicieux dans lequel est engagé l’Europe. La  réflexion avance (trop peu et pas assez vite évidemment) ;et   le président de l’Eurogroup veut une politique qui encourage au lieu de sanctionner. Donc pas de politique budgétaire punitive comme actuellement. En gros lier investissements, souplesse budgétaire et efforts structurels. Le président de l’Eurogroup, le Néerlandais Jeroen Dijsselbloem, a donc proposé vendredi un nouveau pacte de croissance européen qui récompenserait les Etats mettant en œuvre des réformes en leur accordant des financements communautaires et des marges de manœuvres en termes de déficit budgétaire. « Nous devons essayer de rédiger un nouveau pacte de croissance pour l’Europe », a dit dans un entretien à Reuters celui qui préside actuellement les réunions mensuelles des ministres des Finances de la zone euro. Le projet qu’il évoque lierait la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE), l’évaluation des politiques budgétaires des Etats de la zone euro, les progrès réalisés en matière de réformes et les projets d’investissement. « Nous étudions les budgets, les réformes, ce que fait la BCE, nous réfléchissons à la manière de renforcer les investissements. Aujourd’hui, ces politiques sont séparées; j’aimerais les lier », a-t-il expliqué. « Cela vaudrait le coup de rassembler ces quatre volets et d’avoir un accord politique sur la manière dont ils sont liés. » « Il faudra une avancée politique pour rassembler ces volets », a-t-il reconnu. « Certains disent: ‘faisons plus d’investissement’, d’autre ‘faisons plus de discipline budgétaire’, et les réformes structurelles se retrouvent abandonnées entre les deux. Si nous lions les trois, cela peut donner un mécanisme puissant. » Il a estimé que les gouvernements qui entreprennent des réformes permettant de restaurer la confiance, d’améliorer la compétitivité de l’économie, d’attirer les investisseurs, d’augmenter le niveau des dépenses de recherche et de développement et de promouvoir la qualité de la main-d’œuvre devaient être récompensés par des marges de manœuvre concernant le respect des règles communes en matière de déficits.  

 

Valls choisit Londres pour parler de l’assurance chômage !

Valls choisit Londres pour parler de l’assurance chômage !

Curieuse cette habitude des responsables politiques français de parler des réformes à entreprendre en France quand ils sont à l’étranger. Ils sont sans doute les seuls à cultiver une telle particularité bien inopportune. Ou alors, il  s’agit d’une posture vis-à-vis de la presse étrangère. Sans doute le cas pour Valls qui ne cesse d’affirmer sa volonté réformatrice mais finalemenet qui suit docilement les orientations de Hollande.  Le Premier ministre a frappé les esprits en déclarant depuis Londres vouloir réformer le marché du travail et notamment la durée et le montant des indemnisations chômage. La déclaration du Premier ministre lundi à la City de Londres était presque passée inaperçue. Mais hier elle a fini par provoquer les remous attendus. En visite officielle en Grande Bretagne Manuel Valls a déclaré qu’au sujet de l’assurance chômage la question devait être «reposée» en termes de montant et de durée. Matignon préparerait-il un big bang dans le régime de l’indemnisation des chômeurs ? Peut-être pas une révolution mais en tout cas une volonté de réformer. En effet, le Premier ministre a clairement tracé la piste de sa réflexion : «En Grande-Bretagne et en Allemagne, le temps partiel a permis de préserver l’emploi et de repartir de manière plus forte quand la croissance est revenue. Nous, en France, avons fait le choix d’un chômage très important et très bien indemnisé. C’est dans le dialogue avec ceux qui recherchent un emploi que l’on peut améliorer la situation. Cela s’appelle réformer le marché du travail» a déclaré Manuel Valls. Et de faire rapidement le parallèle entre le nombre record de demandeurs d’emploi et un volume considérable (environ un demi-million) d’emplois non pourvus chaque année dans l’économie française. En France, «des dizaines de milliers d’emplois ne sont pas pourvues. On doit inciter davantage au retour à l’emploi», a-t-il répété. En réalité ce chiffre de 500 000 emplois est  inexact, il se situe autour de 300 à 400 000 ( chiffres déjà très approximatifs) à comparer aux 8 millions de chômeurs réels ). De  toute manière Valls ne peut décider concernant l’Unedic puisque ce sont les partenaires sociaux qui gèrent l’assurance chômage. Hollande vient de rappeler qu’il ne fallait pas «  réformer pour réformer », une reponse à cette stratégie de posture de Valls qui parle mais agit peu.  Selon des informations de presse, valls  pourrait être tenté de remettre la question de l’indemnisation des chômeurs sur le tapis à l’occasion de la renégociation Unedic, le régime paritaire d’assurance chômage en 2016. Concrètement, il s’agit de diminuer la durée d’indemnisation et le montant des allocations-chômage pour inciter les demandeurs d’emploi à reprendre le travail.

Emploi : 94% des cadres pour l’ expatriation

Emploi : 94% des cadres pourl’  expatriation

 

D’après une étude de Boston Consulting Group  94% des cadres français seraient « prêts et volontaires pour s’expatrier une partie de leur carrière ». Ce qui est encore plus étonnant, c’est quand on compare ce score à d’autres pays : en Allemagne et au Royaume-Uni, ces candidats au départ sont moins de cinquante pour cent. Deuxième chiffre, publié le même jour : le moral des cadres est au plus bas. Selon le baromètre Viavoice : les trois-quarts d’entre eux pensent que le chômage ne diminuera pas dans l’année qui vient (que le taux de chômage des cadres est toujours très bas, autour de 4%). Ils sont même treize pour cent à assurer que la croissance ne sera jamais de retour. Des chiffres à relativiser car  les Français, et notablement les cadres, ont intégré qu’une expérience à l’étranger était un gros plus dans un CV. Voire un élément indispensable. La commission européenne a même produit une étude sur le sujet ces derniers jours. Six recruteurs sur dix y déclarent qu’une expérience internationale est décisive pour être embauché en deux mille quatorze. C’est deux fois plus qu’en deux mille six. Ce qu’ils apprécient chez ces candidats, c’est « la tolérance, la confiance en soi et l’aptitude à résoudre des problèmes » que l’on acquiert quand on est en poste loin de chez soi. D’ailleurs, toutes les grandes écoles proposent désormais un séjour à l’étranger dans leur cursus. Et plus de vingt six mille étudiants français partent en Erasmus chaque année. Les cadres interrogés par le Boston consulting group disent pour les trois-quarts d’entre eux qu’ils recherchent non pas une fuite, mais un bonus à leur carrière. Ils recherchent non pas un départ définitif, mais des missions courtes et à forte valeur ajoutée. Des expériences professionnelles qu’ils voient d’abord aux Etats-Unis, mais aussi en Grande-Bretagne, au Canada et même en Allemagne, pourtant longtemps boudée par les candidats à l’expatriation.

 

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