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Pour Bruxelles, la France faat semblant de réviser son budget

Pour Bruxelles, la France faat semblant de réviser son budget

 

Une véritable opération de dupes, la France. Bruxelles gronde la France, la France fait semblant de réviser son budget et Bruxelles donnera l’impression d’être satisfaisait. Au final tout le monde est perdant. La France qui perd en crédibilité et Bruxelles perd en cohérence. En fait des fausses économies en intégrant d’ hypothétiques baisses de taux d’intérêt, de lutte contre la fraude fiscale et une ristourne de Bruxelles sur la cotisation de la France. À y regarder de près, Bercy réalise une opération qui aura au moins le mérite de ne pas froisser la majorité. Car l’effort de 3,6 milliards ne s’obtient ni par des réformes structurelles, ni par des économies supplémentaires. Le chef de l’État ne risque donc pas de nouvelle bronca dans les rangs parlementaires, comme il a dû le subir sur les mesures d’économies sur la famille. Le gouvernement compte surtout sur quelques «bonnes nouvelles». Et de citer les «moindres charges d’intérêt» de la dette «dans un contexte de baisse continue des taux depuis l’été», ce qui permettra de réduire le coût de la dette de 400 millions par rapport aux prévisions. La contribution française au budget européen devrait, quant à elle, être inférieure de 300 à 600 millions par rapport à ce qui est inscrit dans le budget 2015. Par ailleurs, souligne Michel Sapin, le gouvernement a décidé d’«accélérer et renforcer la lutte contre la fraude et l’optimisation fiscale». Il en attend 900 millions de recettes en plus. Quelque 500 millions supplémentaires viendront de la non-déductibilité de l’impôt sur les sociétés de certaines dispositions, 300 millions de ressources supplémentaires des collectivités locales (venant par exemple de la taxe de séjour ou encore la taxe sur les parkings). Le reste se partagerait entre une réévaluation à la baisse du coût du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et 350 millions «d’autres mesures» à caler. La plupart des dispositions de ce paquet figureront dans la loi de finances rectificative qui devrait être présentée le 12 novembre en Conseil des ministres. Si la dimension réformatrice de ces annonces n’est pas évidente, le ministre des Finances estime néanmoins qu’elles permettent «de présenter un ajustement structurel budgétaire (qui ne tient pas compte des aléas de la conjoncture) supérieur à 0,5 point de PIB en 2015», contre 0,2 point prévu jusqu’à présent. Alors que la Commission peut s’exprimer mercredi si elle estime qu’il y a un manquement au pacte de stabilité, précisément sur ces réformes de structure, Michel Sapin estime que la France est désormais «en ligne avec nos règles communes et les flexibilités qu’elles contiennent». Et le ministre de conclure: «Je ne doute pas que les éléments que nous précisons aujourd’hui permettront à la Commission d’apprécier l’effort réalisé par la France en 2015.» Selon Le Monde , les nouveaux efforts annoncés satisferaient Bruxelles qui ne devrait pas sanctionner Paris d’un «avis négatif».

 

Banques françaises: des tests bons pour l’économie ?

 

Banques françaises:  des tests bons pour l’économie ?

 

 Pour l’essentiel, il s’est agit d’une vérification de la hauteur des fonds propres. Un des ratios clés analysés est le Core Tier One (CET1) qui correspond aux capitaux propres apportés par les actionnaires rapportés à la taille du bilan. Selon la réglementation européenne, ce ratio devrait s’élever à 8 %. En d’autres termes, cela signifie que les fonds propres d’une banque doivent représenter 8 % du total de ses engagements. Mais pour parvenir à ces résultats les banques ont dû resserrer de manière draconienne leur encours de prêts notamment aux PME. Or les PME sont essentiellement financées par le canal des banques (les grandes entreprises ayant un accès direct au marché financier). Du coup ce resserrement des encours de prêts pèse négativement sur la croissance. La Banque de France a  tiré de ces tests une conclusion un peu abusive sur le modèle de la banque universelle (pour sans doute donner du crédit à la mini réforme bancaire du gouvernement). La Banque de France a en effet salué la qualité des actifs de nos treize banques testées, et leur capacité de résistance à des chocs sévères. Elles ont en effet été soumises à « des hypothèses de crise, de dégradation, de récessions, de tensions sur les marchés, de hausses ou de chutes brutales des taux d’intérêts », a expliqué Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, sur BFM Business dimanche.   »Les banques universelles françaises (qui combinent activités de marchés et activités de crédit, ndlr) résistent très bien. Or ce sont celles qui financent le mieux l’économie puisque les entreprises ont à la fois besoin d’opérations de crédit et d’opération de marché. Cet exercice prouve que ce modèle n’est pas plus risqué que les autres, au contraire vu les résultats de ces stress-test. Donc la banque universelle à la française est un bon modèle », a estimé Christian Noyer. Noyer aurait du ajouter «  tant que ne se produit pas un éclatement de bulle spéculative » !

Coût de formation d’un énarque: 167.000 euros ; pour quoi faire ?

Coût de formation d’un  énarque: 167.000 euros ; pour quoi faire ?

 

C’est bien connu on n’apprend rien à l’ENA, un peu de droit administratif et surtout la manière de ne pas répondre aux questions posées par les administrés et citoyens. D’où ce langage ésotérique et insipide  à prétention scientifique très spécifique à la France et qui contaminé toute la classe politique. Deux mots résument cette dialectique « être prudent » et « l’affaire est complexe ». « Complexe » donc écarter tous les curieux pour réserver la gestion aux « vrais experts » de l’ENA, « prudence «  parce que cela permet de justifier le temps et l’enterrement des dossiers qui va avec. 167 000 euros pour ça, ce n’est pas seulement du gâchis mais du détournement de richesse nationale.   Les énarques passant deux années à l’ENA, la formation totale d’un futur haut fonctionnaire revient donc à près de 167.000 euros. Par comparaison, un élève d’un Institut régional d’administration (IRA), école chargée de former des fonctionnaires d’encadrement, reviendra à 60.425 euros l’an prochain.  La promotion 2014 de l’ENA est composée de 90 élèves (hors élèves étrangers). Son coût total atteindra donc 15 millions d’euros pour la collectivité.  Ce coût total prend non seulement en compte l’organisation des concours d’entrée, la formation proprement dite, la rémunération des enseignants, mais aussi les salaires et charges sociales des élèves. Ceux-ci sont en effet payés puisqu’ils sont considérés comme des fonctionnaires en cours de formation et non de simples élèves. Comme les autres administrations, l’ENA, qui est désormais installée à Strasbourg, est soumise à une cure d’austérité. La dotation de l’Etat à son fonctionnement (31 millions d’euros) a ainsi été réduite de 8,5% en trois ans. Pour 2014, cette dotation a baissé de 2,4%. Elle devrait encore être un peu réduite en 2015.  Depuis 2009, l’ENA a perdu 25 emplois permanents, soit plus de 10% de ses effectifs. Pour équilibrer ses comptes, l’école développe ses ressources propres, comme la formation continue ou les missions d’expertise à l’étranger, qui font rentrer 9 millions d’euros par an dans la caisse. 

L’ENA en chiffres:

> 90 élèves par promotion 

> 1.624 candidats en 2014 

> 48 millions d’euros de budget

> 514 employés dont 204 permanents

 

Augmentation de la CSG pour des retraités

Augmentation de la CSG pour des retraités

 

Le matraquage pour les couches moyennes continue. Les députés ont voté une modification du mode de calcul de la CSG des retraités et des chômeurs, qui créera certes 700.000 gagnants d’un côté, mais qui fera dans le même temps 460.000 perdants de l’autre. Les premiers appartiennent surtout aux catégories moyennes inférieures. Et les seconds davantage aux catégories moyennes supérieures et aisées. Leur perte moyenne «augmente avec le niveau de vie». Et s’élève en moyenne à 51 euros par mois et par personne tous déciles de revenus confondus, précise Gérard Bapt, le rapporteur PS du budget de la Sécu. L’opposition dénonce surtout la concentration de l’impôt. Cette année, les 8 milliards d’euros de hausses d’impôts causés par des mesures de 2013 et 2014, ont ainsi porté à 75% sur 20% des foyers, les plus riches, démontre Valérie Rabault, la rapporteure générale (PS) du Budget à l’Assemblée nationale, dans un rapport. Parallèlement, le geste fiscal de cette année, et la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu en 2015, bénéficient à des ménages modestes et moyens. Le nouveau mécanisme vise principalement à compenser certains effets de la suppression de la première tranche de l’impôt sur le revenu. Le fait que, sur 2014 et 2015, quelque 3 millions de ménages sortent de l’impôt, parmi lesquels des retraités, et que 6 millions d’autres réduisent leur impôt, entraîne en effet un manque à gagner d’environ 500 millions sur la CSG.  Cette réforme vise aussi à corriger les défauts du système actuel, très complexe. Si le taux de CSG s’élève à 7,5% pour les salariés, il n’est que de 6,6% pour les pensions des retraités les plus aisés. Les bénéficiaires du minimum vieillesse sont épargnés par la CSG, de même que les retraités les plus modestes (dont le revenu ne dépasse pas 10.224 euros pour une personne seule). Mais les retraités dont les revenus sont supérieurs à ce niveau, avec un impôt qui passe sous le seuil d’exonération (61 euros), s’acquittent d’une CSG réduite à 3,8%. C’est le cas de certains retraités aisés, qui parviennent à diminuer au maximum leur impôt grâce à des niches fiscales. Conséquence, deux ménages de retraités aux revenus équivalents peuvent être soumis à des taux de CSG différents.  A cela, viennent s’ajouter des pertes de revenu brutales lorsque certains seuils sont franchis, une personne pouvant basculer à la fois dans la CSG et la taxe d’habitation. Et des effets de «yoyo», certains contribuables ne cessant d’entrer ou de sortir de la CSG, du fait qu’une partie de cette contribution est déductible de l’impôt sur le revenu. Le nouveau dispositif vise à atténuer ces effets en prenant pour seul critère le revenu fiscal de référence. Une personne devant s’acquitter de la taxe d’habitation ne paiera pas nécessairement la CSG. L’exemption de CSG s’appliquera aux revenus fiscaux de référence inférieurs à 10.633 euros pour un célibataire et le taux réduit à ceux inférieurs à 13.900 euros, soit une retraite mensuelle brute de 1456 euros.

 

2017 : 4% des Français pour Hollande !

2017 : 4% des Français pour Hollande !

 

Aubry meilleur candidat du PS pour la gauche, Valls pour l’ensemble des Français et Hollande à seulement 4% ! Seulement.  4% des Français estiment que l’actuel chef de l’Etat serait le meilleur candidat pour le PS lors de l’élection présidentielle de 2017, selon un sondage Odoxa, pour i-télé Le Parisien – Aujourd’hui en France, paru samedi 25 octobre. Par ailleurs, plus de huit Français sur dix déclarent ne pas souhaiter que François Hollande se représente à l’élection présidentielle de 2017. Seules 15% des personnes interrogées disent souhaiter cette candidature, quand 84% sont contre et 1% ne se prononcent pas. Chez les sympathisants de gauche, 28% accueillent favorablement cette candidature. Parmi les quatre noms proposés, 47% des sondés estiment que Manuel Valls est « le/la meilleure candidate pour le Parti socialiste » à cette élection, devant Martine Aubry (28%), Arnaud Montebourg (17%) et François Hollande (4%). 4% des sondés n’ont pas souhaité se prononcer sur cette question. Manuel Valls est cependant devancé par Martine Aubry auprès des sondés se déclarant sympathisants de gauche, la maire de Lille récoltant 47% contre 36% pour le Premier ministre, 8% pour Arnaud Montebourg et 7% pour François Hollande (2% des sondés ne se prononcent pas).

Retraite chapeau de 21 millions pour le patron de GDF

Retraite chapeau de 21 millions pour le patron de GDF

 

En dépit de pertes record GDF va récompenser son patron avec une retraire chapeau de 21 millions. Mestrallet se prépare une confortable retraite. Le PDG de GDF Suez, dont les préparatifs de succession s’accélèrent, devrait toucher au moins 21 millions d’euros, selon Le Canard Enchainé, ce mercredi 22 octobre.  Le dirigeant du groupe verra son mandat se terminer en mai 2016, lorsqu’il aura atteint la limite d’âge de 67 ans. Lorsqu’il quittera GDF, selon l’hebdomadaire satirique, Gérard Mestrallet bénéficiera du régime de retraite complémentaire de l’ex-Suez Environnement, dont il est issu. Ce complément s’élèverait à 831.641 euros par an, indique le journal. Ce montant peut paraître dérisoire au regard de ses émoluments actuels de 3 millions d’euros en 2013, reconnaît le palmipède. Mais ce système a obligé le groupe à provisionner plus de 100 millions d’euros au 31 décembre 2013 en prévision du versement des retraites chapeaux des 20 membres du comité exécutif.  Sur cette somme, au moins 21 millions serait uniquement dédiés à la pension de Gérard Mestrallet. C’est autant que la retraite chapeau de Philippe Varin lorsqu’il a quitté PSA, rappelle l’hebdomadaire. Après le tollé que cela avait provoqué, l’ex-patron de Peugeot-Citroën avait dû y renoncer. Certes, le patron du constructeur quittait un groupe en plein restructuration, qui venait de fermer l’usine d’Aulnay. Mais le Canard rappelle que, si GDF, détenu à 33% par l’Etat, se porte moins mal, le géant de l’eau et de l’énergie a quand même annoncé des pertes record en 2013 (9,7 milliards d’euros).  Le patron de GDF Suez aurait quoi qu’il en soit le temps de gérer une éventuelle polémique: son départ n’est pas censé intervenir avant 2016. Si sa succession fait la une de l’actualité, c’est en raison de la nomination d’Isabelle Kocher, actuellement directrice financière, en tant que numéro deux du groupe par le conseil d’administration mardi. Une promotion qui fait d’elle la remplaçante désignée de Mestrallet.  Elle remplace à ce poste Jean-François Cirelli, qui briguait lui aussi la tête du groupe, mais qui n’avait clairement pas les faveurs de Mestrallet. La rivalité entre eux est, selon des sources syndicales, héritée de la fusion de Gaz de France et de Suez Environnement, intervenue en 2008. Le premier, issu de GDF, aurait à l’époque ulcéré le second, patron de Suez, en faisant traîner la validation du mariage en longueur. Depuis, l’antipathie entre les deux hommes n’aurait fait que croître. 

 

 » Chacun pour soi  » l’Europe de Macron !

  »Chacun pour soi  » l’Europe de Macron !

Après l’échec de sa visite à Berlin, Macron en tire les conséquences et définit la nouvelle sa nouvelle philosophie ‘ « chacun pour soit » ! « Nous devons réformer pour nous-mêmes, l’Allemagne peut investir pour elle-même. C’est l’esprit de la nouvelle donne européenne que je porte ».En fait c’set l’aveu de l’impuissance totale de la France à impose quoi que ce soit en Europe. D’une certaine manière Macron rejoint le libéral Premier ministre britannique Cameron qui considère que chacun doit poursuivre  ses intérêts propres et l’Europe avancera. La somme des intérêts particuliers assurera donc le bonheur commun. C’est la nouvelle donne de l’Europe d’après Macron qui ne fait qu’acter la paralysie des institutions de Bruxelles et la domination de l’Allemagne. On ne peut donc plus compter que sur les efforts de compétitivité interne et le  soutien intérieur aux investissements. Or les réformes en engagées, si elles réussissent, ce qui n’est pas certain car tout dépendra aussi du contexte international, ne pourront  pas donner d’effets significatifs avant 5 ans d’après les estimations de Goldman-Sachs.  Par ailleurs ces reformes sont pas à la hauteur de l’enjeu car l’écart de compétitivité avec d’autres pays concurrents est trop important comme en témoigne le tragique déséquilibre de la balance commerciale. Il faudrait une révolution fiscale, une révolution impossible tant qu’on ne s’attaque pas à la réforme de l’Etat qui plombe les prélèvements obligataires. Bref on tourne en rond. Macron dit à peu près le contraire de Hollande. Le président voulait bousculer l’Europe, Macron, lui, propose l’immobilisme.

Régions : le Sénat pour 15 régions au lieu de 13

Régions : le Sénat pour 15 régions au lieu de 13

Le bricolage des régions continue, de 12 on est passé  13 puis le sénat en prévoit désormais 15, encore un effort et on reviendra au découpage actuel. Une grande avancée aussi le changement de nom de la région centre qui prend la dénomination «  centre-val de Loire » mais demeure une région minuscule sans aucune réalité économique ou culturelle. Peut-être pourrait-on demander aux habitants de cette région de décider eux mêmes du nom de leur région (ou tout cas d’être consultés). De toute manière tant que les départements demeureront cette reformes est illusoire. D’autant que les réalités économiques (atour des points nodaux des flux de biens et de personnes) ne font apparaitre qu’à pine une dizaine de régions réelles. La commission spéciale du Sénat sur la réforme territoriale a modifié mardi la nouvelle carte des régions dessinée par l’Assemblée. Elle propose 15 régions au lieu de 13, et une région Alsace.  A quoi ressemblera vraiment cette nouvelle carte des régions ? Réuni mardi en commission spéciale sur la réforme territoriale, le Sénat a modifié la carte dessinée par l’Assemblée nationale, proposant 15 régions au lieu de 13 et créant une région Alsace. La région Alsace est ainsi séparée d’une grande région qui l’englobait initialement avec les régions Champagne-Ardenne et Lorraine. La commission du Sénat a également rétabli les régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon, que la carte de l’Assemblée unifiait. La région Centre est nommée Centre-Val de Loire, selon le Sénat. Mais ce n’est pas tout, le Sénat a également rétabli la possibilité pour deux départements de fusionner. La commission a aussi modifié les conditions de changement de région pour un département. Les membres de la commission ont par contre maintenu le nombre de conseillers régionaux et approuvé la date des élections départementales les 22 et 29 mars. L’examen du texte en deuxième lecture commencera en séance plénière au Sénat le 28 octobre, après une déclaration du Premier ministre Manuel Valls sur l’ensemble de la réforme.

 

Budget de l’État : les « frondeurs » godillots pour l’abstention ?

Budget de l’État : les « frondeurs » godillots pour l’abstention ?

 

La logique voudrait qu’ils votent  contre le budget puisqu’ils affirment n’avoir été aucunement entendus  et qu’ils sont en désaccord total avec la politique économique du gouvernement.  En fait ce sera «  peut-être »  l’abstention ! Pas étonnant un désaccord ferait sauter le gouvernement et l’assemblée et nombre d’entre eux ne retrouveraient pas leurs fauteuils de députés.  Le soutien de Martine Aubry leur a donné une certaine légitimité. Plusieurs députés socialistes frondeurs, « confortés » dans leur démarche par Martine Aubry, pensent s’abstenir mardi 21 octobre lors du vote sur le projet de budget de l’Etat.  Leur position commune sur ce scrutin important doit être définie mardi matin lors de leur réunion hebdomadaire à l’Assemblée nationale, mais d’ores et déjà un de leurs animateurs, Christian Paul, estime que les frondeurs n’ont été « ni écoutés ni entendus », notamment sur le CICE, ce qui « ne prépare pas un vote positif ». « La logique voudrait que l’on s’abstienne », confirme son collègue Laurent Baumel. Ils assurent que leur décision ne sera pas influencée par le retour de Martine Aubry, qui critique ouvertement depuis dimanche une politique gouvernementale menée « au détriment de la croissance ». « Il faut distinguer ce qui relève du débat public national et ce qui relève des décisions parlementaires », appuie l’aubryste Christian Paul. Le soutien de l’ex-Première secrétaire du PS est néanmoins « précieux », déclarent en chœur ces parlementaires. Pour Laurent Baumel, un ancien strauss-kahnien, « cela donne du crédit à notre discours, qui n’est pas un discours de gauchistes irresponsables », pour Pouria Amirshahi de l’aile gauche du PS « cela légitime, cela conforte ».  Christian Paul le martèle: la maire de Lille n’est « ni derrière, ni devant les frondeurs », ce rassemblement hétéroclite né au printemps dernier après l’échec des municipales. « Ceux qui pensent que les frondeurs sont le faux nez de Martine Aubry jugent maintenant avoir raison », mais en réalité il y a au sein de ce mouvement « plusieurs sensibilités qui convergent » avec la même problématique: « Faire réussir la gauche tant qu’il est encore temps », d’après Laurent Baumel.  Et « plus nous serons nombreux et plus nous pourrons obtenir un contrat de majorité » avec le gouvernement pour infléchir sa politique économique et sociale, ajoute Christian Paul. L’heure ne semble cependant pas à un élargissement conséquent du cercle des frondeurs, qui sont actuellement 30 à 40. « Leur manière de faire ne me convient pas », explique ainsi le député Dominique Potier, qui a signé ce week-end la contribution de Martine Aubry pour les états généraux du PS, comme d’autres parlementaires non frondeurs.   »Je prendrai part aux débats au sein du groupe PS pour faire valoir des idées neuves et contribuer à la réussite du gouvernement » mais « je respecterai la décision majoritaire du groupe PS » pour les scrutins, précise Dominique Potier. Laurent Baumel l’affirme: « Je connais beaucoup de députés qui sont d’accord avec nous depuis longtemps mais pour eux franchir le pas dans les votes serait une transgression trop forte ».

 

Kobané : des armes larguées pour les kurdes assiégés

Kobané : des armes larguées pour les kurdes assiégés

Puisque les turcs refusent non seulement d’intervenir amis aussi interdisent le franchissement de la frontière, des armes ont été larguées par les Etats-Unis au profit des kurdes assiégés. Des assiégés héroïques dont la résistance acharnée surprend bien aidée cependant maintenant par les nombreuses frappes américaines. Les défenseurs kurdes de Kobané ont reçu une « quantité importante » d’armes et de munitions parachutées dimanche soir par un avion de l’armée américaine près de la ville syrienne assiégée par les djihadistes de l’Etat islamique (EI), a annoncé un porte-parole des forces kurdes. Le Commandement central (CentCom) américain avait indiqué un peu plus tôt qu’un avion cargo C-130 de l’US Air Force avait largué « des armes, des munitions et du matériel médical fournis par les autorités kurdes irakiennes pour soutenir la résistance » des Kurdes contre l’EI. C’est la première fois que les Etats-Unis, qui ont multiplié ces derniers jours les raids aériens contre les djihadistes, disent avoir fourni aux combattants kurdes une aide militaire que la Turquie n’a pas voulu laisser transiter par sa frontière. Le CentCom indique que 135 frappes aériennes ont visé ces derniers jours les positions de l’EI dans la région de Kobané, théâtre de violents combats ce week-end.

Relance : Macron et Sapin à Berlin pour rien ?

Relance : Macron et Sapin à Berlin pour rien ?

 

Sapin et Macron veulent que Berlin investissent 50 milliards,  comme la France (mais qui les empruntera). Du coup, ils risquent de revenir avec rien. L’Allemagne refuse en effet de faire du déficit budgétaire et considère que la France va encore financer à crédit sa relance. Sans doute pour des raisons diplomatiques le refus de Berlin ne sera pas auusi tranché mais la position allemande va sans doute signifier à la France qu’il lui faut d’abord faire des réformes structurelles.  Sigmar Gabriel et Wolfgang Schäuble attendent donc de pied Sapin et Macron.  Au menu de cette rencontre avec les ministres français de l’Économie et des Finances, Emmanuel Macron et Michel Sapin: les moyens de redynamiser les investissements et la croissance dans les deux pays et l’Europe toute entière. En amont de la visite, les quatre protagonistes ont réaffirmé des positions très éloignées. Pour Berlin, la clé de la guérison de la zone euro est la confiance, qui passe par un assainissement des finances publiques et des réformes structurelles. Wolfgang Schäuble ne conteste pas que son pays ait besoin d’investissements, il l’a redit dans une interview dimanche 19 octobre. « Mais nous ne voulons pas de croissance à crédit« , a-t-il martelé. Son objectif premier reste le « zéro pointé » du déficit fédéral l’an prochain. « C’est le seul moyen de générer la confiance« , pour lui. L’investissement devra être pour l’essentiel privé, la tâche de l’État est simplement d’en favoriser les conditions. Paris voudrait quant à lui que le partenaire allemand utilise ses marges de manœuvre budgétaires pour investir dans le soutien de l’économie, ce dont tous les Européens profiteraient par ricochet. Avant de faire le voyage, Emmanuel Macron a chiffré la requête, pour la première fois. « 50 milliards d’euros d’économies chez nous, 50 milliards d’investissements chez eux, ce serait un bon équilibre« , a jugé le ministre dans une interview conjointe avec Michel Sapin au quotidien allemand Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) à paraître lundi 20 octobre. Pour l’Allemagne, qui affiche depuis 2012 des comptes publics à l’équilibre (tous niveaux confondus, État fédéral, Länder et communes), 50 milliards d’euros de dépenses supplémentaires « seraient compatibles avec une politique budgétaire sérieuse », juge le ministre français de l’Économie.

 

Après l’écotaxe, la vignette pour les poids lourds

Après l’écotaxe, la vignette pour les poids lourds

 

Nouvelle invention : la vignette pour les poids lourds …mais étrangers. Une disposition qui juridiquement ne peut être acceptée  par Bruxelles ; L’idée est séduisante mais sur le plan du droit elle a peu de chances d’aboutir sauf à l’étendre auusi aux poids lourds français. Du coup on risque de se rabattre sur l’interdiction d’utiliser les routes nationales et l’obligation de prendre les autoroutes qu’on pourrait alors taxer davantage. Là auusi se pose un problème juridique, le même que pour la vignette imposée aux étrangers. Finalemenet tout cela pourrait se terminer par la mesure la plus simple à savoir l’augmentation progressive du gazole  dont l’assiette est plus large ;  elle concerne tous les véhicules gazole, donc avec  rendement fiscal plus important. La ministre de l’Ecologie Ségolène Royal a évoqué dimanche 19 octobre l’imposition possible d’une vignette pour les poids lourds étrangers transitant sur le territoire français pour financer le manque à gagner de la suppression de l’écotaxe. Elle a rappelé, à l’antenne de BFM TV, qu’une partie de l’argent manquant serait financé par une hausse du prix du gazole pour les transporteurs routiers français. « Comme le prix du gazole est au plus bas, cette taxe sera à peine ressentie » par les transporteurs, a-t-elle justifié. « Restera à régler le problème des camions étrangers », a-t-elle dit, en citant l’exemple d’un poids lourd qui « fait son plein en Belgique, traverse toute la France pour arriver en Espagne sans avoir payé la taxe sur le gazole, ce qui n’est pas juste ».   »On regarde si ce sera une vignette ou une interdiction de prendre les routes nationales avec obligation d’emprunter les autoroutes », a-t-elle dit, en disant que sa « préférence c’est ce qui sera juste et efficace ».  »Il n’y a pas l’écotaxe ou rien, il faut trouver l’argent et que ça ne retombe pas sur les Français », a-t-elle dit en soulignant que les camions, qui endommagent davantage les routes, devaient financer leur entretien. La ministre a par ailleurs assuré au passage vouloir « renforcer le fret ferroviaire » et a plaidé pour la création des autoroutes de la mer. En ce qui concerne la société Ecomouv’ qui emploie près de 200 salariés, « il faut trouver des solutions », a martelé Ségolène Royal, qui s’est déjà dite prête à aller « jusqu’au contentieux » judiciaire pour revoir les conditions du contrat « exorbitant » avec la société italienne qui a engagé entre 800 millions et 1 milliard d’euros d’investissements. « Nous sommes en train de regarder juridiquement ce qui nous engage et non », a-t-elle précisé, en disant vouloir « s’impliquer personnellement pour trouver des solutions pour les salariés » de l’entreprise. Basée à Metz, la société emploie 200 salariés et quelque 130 fonctionnaires des douanes.

 

Encore trois ans d’agonie pour la France avec Hollande ?

Encore trois ans d’agonie pour la France ?

 

Comment la France pourra-t-elle encore trois ans d’agonie avec Hollande et son équipe d’amateurs et de rêveurs inconséquents. La question se pose dès aujourd’hui. D’autant que Hollande reconnait maintenant lui-même que nous risquons une longue période de stagnation ; L’OCDE ne prévoit plus que 1.25% de croissance à long terme. Autant dire que le chômage va s’accroitre jusqu’en 2017 (et même au-delà) que les équilibres financiers seront encore davantage déstabilisés. Pour les compenser inévitablement, d’une manière ou d’une autre Hollande augmentera la pression fiscale (si ce n’est pas à travers l’impôt sur le revenu, ce  sera sur les impôts indirects ou les services publics). On le sait les politiques (et les grands média sont légitimistes, en protégeant Hollande avec les institutions, ils ses protègent eux –mêmes. Voir à cet égard l’impossibilité qu’il y a à obtenir la démission  du mandat de député européen de Lavrilleux (sans doute lampiste dans l’affaire Bygmalion mais responsable quand même) ou celle de Thévenoud (député français  (qui a « oublié » de payer ses impôts pendant trois ans), Sans parler de l’immunité dont jouissent certains politiques ou encore du régime judicaire spécifique dans certains  cas (Cour de justice de la république). Il faut en avoir fait des tonnes pour qu’on lève l’immunité parlementaire. Dès lors se pose donc la question de la mise à l’écart de Hollande pour éviter la catastrophe au pays. On objectera à juste titre que les programmes des autres formations politiques opposées à Hollande ne sont guère plus pertinents et plus courageux, ce que disent  les sondages qui montrent, d’après les Français,  que la droite ne ferait pas mieux. La situation dramatique que vit le pays devrait contraindre à dépasser ces clivages qui n’ont plus lieu d’être (et qui sont souvent artificiels). Soit une union nationale, soit mieux, pendant une période, un gouvernement d’experts chargés prioritairement  du redressement économique ; On pourrait sans dommage mettre pratiquement en congé les presque 1000 parlementaires qui ne servent qu’à entretenir la monstrueuse machine bureaucratique et fiscale de l’appareil d’Etat. Aujourd’hui l’addiction à la philosophie  politiquement correct interdit ce type de proposition mais dans quelques mois, cette problématique pourrait bien être d’actualité.

Diminution des allocations familiales pour les plus de 6000 euros

Diminution des allocations familiales pour les plus de 6000 euros

 

A priori la diminution des allocations familiales au dessus de 6000 euros mensuels par foyer semble correspondre à une mesure de justice sociale. Pour autant, c’est une brèche dans le principe d’universalité.( pas sûr que le conseil constitutionnel accepte cette entorse).  Les hauts salaires paient en effet beaucoup plus que les autres en matière de cotisations sociales. Ce sont même sur les hauts et les moyens salaires que repose le financement du système social. On pourrait dans la même philosophie réduire les remboursements maladie. Or c’est la philosophie du système qui est bousculé et ce principe d’universalité. En cause évidemment la crise, l’absence de croissance, l’insuffisance de rentrées fiscales et la dérives des dépenses sociales. Mais la vraie réforme structurelle serait de remettre à plat la fiscalité (son poids bien sûr mais auusi ses modalités. Les députés Christian Paul et Fanélie Carrey-Conte estiment que c’est une « brèche ouverte pour l’affaiblissement des protections collectives », dans un billet publié sur leurs blogs, jeudi 16 octobre.  Deux députés socialistes frondeurs qui pourraient être satisfaits, Christian Paul et Fanélie Carrey-Conte, jugent pourtant  durement l’annonce d’une modulation des allocations familiales selon le revenu, pourtant obtenue par le groupe PS à l’Assemblée face au gouvernement. « Certes, on va accroître le caractère redistributif, mais on va fixer des effets de seuil avec des familles de situations proches, qui ne percevront pas le même montant d’allocations familiales », écrivent les élus de la Nièvre et de Paris, dans un billet posté sur leurs blogs respectifs. Plus grave, selon eux, « le risque est réel de porter atteinte à l’adhésion de tous à l’État social, c’est une brèche ouverte pour l’affaiblissement des protections collectives, en premier lieu la Sécurité sociale. »

 

578 euros par mois : ce qui manque pour les fins de mois

578 euros par mois : ce qui manque pour les fins de mois

 

 

En fait les Français estiment majoritairement que c’est la hausse des prix qui rogne leur pouvoir d’achat. Pourtant l’INSEE ne constate pratiquement pas d’inflation. Pas étonnant l’indice officiel ne tient pas compte de la profonde modification de la structure des dépenses (on consomme moins certains produits et services, on se reporte aussi sur d’autres). Du coup les Français estiment manquer en moyenne de 578 euros par mois pour vivre correctement et voient dans la hausse des prix et des charges le facteur qui les affecte le plus au quotidien, selon une étude publiée jeudi. La quatrième édition du baromètre annuel OpinionWay pour Sofinco, la filiale de crédit à la consommation du Crédit agricole, fait apparaître qu’ils rognent surtout sur leur budget loisirs mais aussi sur leur épargne pour s’adapter. Le manque à gagner pour vivre correctement est en hausse constante (+38 euros par rapport à 2013 et 53 euros par rapport à 2012), les fins de mois étant particulièrement difficiles pour les chômeurs (1.021 euros), les ouvriers (721 euros), les personnes aux revenus inférieurs à 1.000 euros (635 euros) et les habitants de la région parisienne (632 euros). Alors que l’inflation est au plus bas depuis cinq ans, la hausse des prix est invoquée par 58% (-8 points) des Français comme première explication à leur difficulté à boucler les fins de mois, à égalité avec le coût des charges (58%, -6 points).  La baisse des salaires (34%) vient loin derrière, même si elle progresse de six points d’un an sur l’autre. Ils sont encore une très large majorité (92%, -4 points) à estimer que les prix ne baissent pas depuis deux ans.  Côté dépenses, 50% des personnes interrogées, soit six points de plus qu’en 2012, ont le sentiment que celles liées au logement sont stables. Elles sont également 44% (+5 points) à penser que leurs dépenses liées aux nouvelles technologies n’ont pas bougé et 35% (+4 points) pour ce qui est du budget alimentaire. En revanche, les Français sont 58% à avoir revu en baisse leurs dépenses liées aux loisirs, soit deux points de moins qu’en 2013, et 62% (-1 point par rapport à 2012) disent avoir réduit leurs épargne.

 

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