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CGT : affaire Lepaon, un sale coup pour le syndicalisme

CGT : affaire Lepaon, un sale coup pour le syndicalisme

C’est aujourd’hui que se réunit la commission exécutive de la CGT  pour discuter du cas de son secrétaire général. De  toute manière c’est un sale coup pour le syndicalisme en général qui n’était déjà pas très apprécié.  Près de 70% des Franaçis ne font pas confiance aux syndicats qui comptent de l’ordre de 5% de syndiqués à jour de leurs cotisations. Les syndicats sont victime d’un discrédit qui frappent toutes les  institutions mais la désaffection est plus ancienne, elle a commencé dans les années 70. En cause d’abord la compétence des syndicats à intégrer la problématique économique et le poids excessif de la culture étatique. Du coup le syndicalisme n’attire plus les meilleurs. La faute aussi à certains patrons qui ont  réduit le syndicalisme à pas grand-chose. Bref le contraire d’une démocratie réellement participative (contrairement à ce qui se passe en Allemagne). Limage du syndicalisme est aussi très affectée par les grèves à répétition de nature corporatiste qui prennent  en charge les intérêts de ceux qui sont loin d’être les moins favorisés. Enfin la culture anarcho-gauchiste qui domine encore trop  le syndicalisme français.  L’affaire de Thierry Lepaon concerne sa retraite chapeau  peu justifié de 31  euros puisqu’en réalité il  a bénéficié d’une sorte de promotion. Une affaire qui s’ajoute aux plus de 100 000 euros de réfection de son appartement de fonction et aux 60 000 de remise en état de son bureau. Ça fait beaucoup pour un seul homme, syndicaliste au demeurant. Une affaire qui porte atteinte  au syndicalisme en général dont la plupart des responsables vivent dans de conditions plutôt modestes. Les affaires dans le syndicalisme sont heureusement très exceptionnelles pour autant les dégâts de l’affaire Lepaon seront lourds pour la CGT d’abord et par ricochet pour les autres syndicats. Il faut enfin ajouter que Lepaon ne s’est guère manifesté jusque là par une grande compétence et qu’il na sans doute pas la stature nécessaire pour diriger une organisation comme la CGT.

Sondage gouvernement : une mauvaise politique économique pour 90%

Sondage gouvernement : une mauvaise politique économique pour 90%

 

 

 

Il n’y a guère que les pro-Hollande qui approuvent la politique économique soit à peu 15% autrement dit la cote de popularité du Président de la république. Pour les autres c’est une condamnation. Seul Macron échappe à la critique, sans doute la prime à la nouveauté, il faudra attendre encore quelques mois pour que l’avis des Français soit plus réellement fondé. Près de 9 Français sur 10 jugent mauvaise la politique économique du gouvernement, mais sont une majorité à estimer qu’Emmanuel Macron fait un bon ministre de l’Economie, selon un sondage Odoxa pour Les Echos à paraître lundi.  Les Français sont 86% à estimer que la politique économique actuelle du gouvernement est mauvaise. Ils ne sont que 14% à la voir sous un jour favorable. Le rejet provient tant de la droite (95% de mauvaises opinions) que de la gauche (71%).  En revanche, cela n’empêche pas le ministre de l’Economie Emmanuel Macron d’être populaire, 62% des Français jugeant qu’il est un bon ministre.  Les Français sont même une majorité (58%) à se dire prêts à voter, s’ils étaient députés, la loi Macron sur l’activité et la croissance qui sera présentée mercredi prochain en Conseil des ministres.  Enfin, 70% des Français sont favorables à l’autorisation de l’ouverture des magasins le dimanche et 64% à l’ouverture à la concurrence de certaines professions réglementées.  Ce sondage Odoxa a été réalisé pour Les Echos et Radio Classique sur Internet les 4 et 5 décembre auprès d’un échantillon de 999 personnes « représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus » et selon la méthode des quotas.

 

Loi Macron : une carte professionnelle obligatoire pour travailler

Loi Macron : une carte professionnelle obligatoire pour travailler

 

Le Premier ministre, Manuel Valls, devrait lancer quelques pistes dès ce dimanche lors de son interview sur France 2. Dans un document envoyé au Conseil d’État que RTL s’est procuré, on y découvre notamment que les professionnels du bâtiment vont obtenir un moyen nouveau pour lutter contre le travail illégal venu de l’étranger : une carte professionnelle que devra porter tout employé sur un chantier. C’était une demande très forte de la profession.  Le ministre du Travail, François Rebsamen, l’a dit ouvertement : sauf arbitrage de dernière minute, cela figure dans la loi Macron. L’idée est d’obliger toute personne qui travaille sur un chantier de BTP à avoir une carte reconnue par les professionnels du bâtiment et par l’inspection du travail. Cette carte devra être détenue par un salarié en CDI, en intérim ou un employé qui vient d’un autre pays et qui a été embauché pour quelques mois en France.  C’est une vieille demande de la Fédération du bâtiment qui veut ainsi lutter contre le travail illégal et limiter la concurrence des ouvriers roumains, polonais ou portugais qui sont en moyenne 25 à 30% moins cher, y compris quand ils travaillent en toute légalité. Un peu plus de 150 inspecteurs du travail seront chargés de contrôler cette carte sur les chantiers. Elle serait munie d’une puce électronique avec le nom de l’ouvrier, la nature de son contrat et s’il est étranger, la date d’entrée et de sortie de France. En cas d’infraction, l’employeur sera condamné à 2.000 euros d’amende par travailleur non déclaré et 4.000 euros en cas de récidive. Le Medef défend cette idée, mais les artisans du bâtiment sont plus dubitatifs.

« L’Express » à vendre pour rien ?

« L’Express » à vendre pour rien ?

 

 

Encore une nouvelle crise de la presse écrite avec la vente de l’Expresse, reste à trouver une repreneur et à quel prix. Les chiffres varient  de 200 millions à 20 c’est à dire presque rien. Il faut rappeler que l’Express avait déjà été racheté pour 200 millions mais cette fois le prix pourrait tourner ne pas dépasser  50 millions. Vendredi 5 décembre, le propriétaire de l’Express, l’éditeur belge Roularta, est enfin sorti de son silence en publiant un communiqué ambivalent.   »A ce stade, Roularta n’a pas l’intention de vendre ses activités en France, et il n’est pas question d’une mise en vente officielle », indique ce texte. Toutefois, « Roularta a reçu ces derniers temps différentes marques d’intérêt pour ses activités françaises. Dans ce contexte, Roularta a décidé d’étudier toutes les options stratégiques possibles ».  Quelques heures plus tôt l’AFP, citant des sources proches du dossier, avait annoncé la mise en vente de l’hebdomadaire, avec quatre ou cinq candidats en lice. Selon l’agence, le prix de vente est de quelques dizaines de millions d’euros et la cession devrait être conclue dans les semaines qui viennent.  Mi-octobre, le Journal du Dimanche avait évoqué un rachat de l’hebdomadaire par Vivendi pour moins de 25 millions d’euros.  Puis, en début de semaine, Challenges évoquait un intérêt de Patrick Drahi. Accompagné de Marc Laufer, le roi du câble aurait rencontré Rik de Nolf, patron de l’éditeur belge Roularta qui détient l’hebdomadaire.  Vendredi, l’AFP cite comme candidat potentiel Prisma  (Bertelsmann), qui veut consacrer une centaine de millions à des acquisitions en France, mais se refuse à tout commentaire sur l’Express.  Le directeur de la rédaction Christophe Barbier ne semble pas partant. « Les chiffres que l’on voit circuler de 20 à 25 millions d’euros sont totalement déraisonnables. Cela vaut beaucoup plus. L’Express aujourd’hui n’a pas tellement perdu de valeur par rapport à son prix de 200 millions d’euros de 2006 lors du rachat par Roularta », a-t-il déclaré mi-novembre dans Médias le magazine. Selon lui, le prix de vente du Nouvel observateur « a des conséquences de valorisation qui échappent au rationnel. Depuis que l’Obs a été vendu, cela a donné l’impression que la presse écrite ne valait plus grand chose. Or c’est faux! »  En 2013, le groupe Express Roularta (l’Express, l’Expansion, l’Etudiant…), a réalisé un chiffre d’affaires en baisse, à 200 millions d’euros. Il a mené l’an dernier un plan social conduisant à 90 départs, fermé le mensuel L’Entreprise, et fusionné les magazines Maison magazine et Maison française.  Dans les comptes de Roularta, les activités françaises (hors média inclus) restent valorisés à 218 millions d’euros à fin 2013, bien qu’elles aient été de 26 millions

 

FN : information judicaire pour escroquerie

FN : information judicaire pour escroquerie  

Curieux cette manie des paris politiques de créer des structures parallèles  notamment via des micros partis qui permettent de contourner la loi . Cela essentiellement  pour ramasser de l’argent ;  cette fois ces le FN qui est pris la main dans le sac. « L’affaire » remonte à plus d’un an. Octobre 2013, le site Mediapart révèle que le micro-parti lié à Marine Le Pen et au FN, « Jeanne », a encaissé 9,3 millions d’euros en 2012. D’où vient une telle somme? La structure, qui ne compte presque pas d’adhérents et reçoit assez peu de dons, a surtout bénéficié de la vente obligatoire de « kits de campagne » aux candidats du Front national aux législatives. Ces « kits » proposaient différents services tels que la personnalisation de la profession de foi, la conception et l’impression d’un journal de campagne ou la réalisation d’un site Internet. Leur coût, pouvant aller jusqu’à 16.000 euros, entrait ensuite dans les dépenses « remboursables » par l’Etat. Jeanne a également accordé à certains des prêts, dont le taux d’intérêt s’élevait entre 6 et 7%. Saisi le mois suivant par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, le parquet de Paris avait ouvert une enquête préliminaire. La justice s’intéresse aussi aux « kits » proposés lors des cantonales de 2011, mais qui n’étaient cette année-là que facultatifs. A partir d’avril dernier, l’enquête s’est transformée en information judiciaire pour « escroquerie en bande organisée » et « faux et usage de faux », et a été confiée aux juges Renaud Van Ruymbeke et Aude Buresi. L’instruction a été élargie en septembre au « blanchiment en bande organisée » et « abus de biens sociaux ». Selon l’AFP cette semaine, elle se penche désormais aussi sur la campagne présidentielle de Marine Le Pen. Pour l’heure, aucune responsabilité n’est déterminée dans ce dossier et aucune mise en examen n’a été prononcée. Les juges s’intéressent à la fois au micro-parti Jeanne et à son prestataire, Riwal, qui fournissait « au moins une partie » des kits de campagne au micro-parti, selon Mediapart. C’est cette société de communication qui aurait réalisé les plus grosses marges, précisait le site d’informations. Celle-ci appartient à Frédéric Chatillon, « conseiller de l’ombre de Marine Le Pen » mais qui n’apparait pas sur l’organigramme du FN – la présidente répétant pour sa part que leur relation est simplement contractuelle. Il est surtout connu pour avoir présidé le GUD, syndicat d’extrême droite. Son épouse Marie d’Herbais de Thun a été candidate aux législatives de 2012 et donne la réplique à Jean-Marie Le Pen sur son blog vidéo. Un système de surfacturations a-t-il été mis en place? Selon Mediapart, plusieurs éléments feraient tiquer les enquêteurs, qui ont déjà mené des perquisitions dans les locaux de Jeanne et de Riwal. Sur le système de prêts, « au moins un candidat frontiste » aurait déclaré ne rien avoir signé et découvert l’existence d’un contrat établi à son nom après le scrutin. Cela expliquerait les soupçons « de faux et usage de faux » et « d’escroquerie en bande organisée ». D’autres contrats auraient également été « antidatés » à l’issue des élections pour que des prêts soient enregistrés pendant la campagne. Le niveau des sommes des prestations comprises dans les kits de campagne pose lui aussi question. S’agissant de la présidentielle, l’agence de Frédéric Chatillon a également facturé ses services, à hauteur de 1,6 million d’euros d’après Mediapart.

 

CGT : sursis pour Lepaon ?

CGT : sursis  pour Lepaon ?

Visiblement Thierry Lepaon n’a pas envie de démissionner, du coup la CGT est en train de s’enfoncer dans les affaires de son secrétaire général : une rénovation d’un appartement de fonction à 100 000 euros, une réfection de son bureau à 60 000 et une petite indemnité de départ de son poste de permanent de Normandie à 30 000 euros (alors qu’il a bénéficié d’une promotion). Bref des broutilles en ces temps de crise ! Le bureau national de la CGT n’a pas voulu trancher mais il ne se rend sans doute pas compte qu’il porte ainsi un coup fatal au syndicalisme en général et à la CGT en particulier. Le phénomène oligarchique n’affecte pas seulement la politique ou le monde de affaires mais aussi la CGT où nombre de responsables nationaux font auusi carrière ;  La CGT donc va proposer une réunion de son « parlement » (CCN) « avant le 16 décembre » pour discuter de la situation interne, après les révélations concernant son numéro un Thierry Lepaon, selon un communiqué de la centrale publié après une réunion vendredi de son bureau confédéral. Le syndicat affirme que, « contrairement à ce qui circule dans certains médias, aucun membre du bureau confédéral n’a demandé la démission de Thierry Lepaon » lors de cette réunion. Il ajoute avoir, « en toutes responsabilités, débattu de toutes les questions soulevées par la situation interne vécue » par le syndicat et « préparé la réunion de la Commission exécutive confédérale du 9 décembre ». La CGT propose aussi une réunion, « avant le 16 décembre », des secrétaires généraux des organisations, c’est-à-dire le Comité confédéral national (CCN), « pour permettre le débat le plus large dans la CGT ». Formellement, c’est la commission exécutive de mardi qui peut le faire. Et, selon les statuts, seul le CCN peut démettre le secrétaire général de ses fonctions. Évoquant sans les citer les révélations successives concernant les travaux coûteux sur son appartement de fonction et son bureau, puis sur les indemnités reçues à son départ de la CGT Normandie, le syndicat promet « la transparence complète ». Un rapport d’étape de la Commission financière de contrôle sera remis et le Bureau confédéral « fera des propositions pour améliorer les procédures financières dans la CGT ».

Loi Taubira : Sarkozy ne reviendra pas dessus pour 73% des Français

Loi Taubira : Sarkozy ne reviendra pas dessus pour 73% des Français

 

« L’abrogation si ça vous fait plaisir » ce qu’avait déclaré Sarkozy mais les Français n’y croient ( d’autant que juridiquement c’set impossible). Après avoir assuré pendant l’été qu’il « se foutait » du mariage homosexuel, qu’il avait toujours plaidé pour une union civile entre les personnes de même sexe, Nicolas Sarkozy est resté flou sur cette question lorsqu’il a fait son retour dans l’arène politique. Jusqu’au 15 novembre dernier, lors un meeting de Sens commun, l’association qui fait le pont entre la Manif pour tous et l’UMP. L’ancien président de la République s’est prononcé en faveur de l’abrogation de la loi Taubira. Mais d’après un sondage Odoxa pour i>Télé et Le Parisien 73% des Français ne pensent pas que « Nicolas Sarkozy abrogera la loi sur le mariage pour tous comme il l’a affirmé », s’il est président de la République. Un chiffre en légère baisse chez les sympathisants UMP, qui sont tout même 63% à penser qu’il ne tiendra pas son engagement. Auprès de l’ensemble des Français, Bruno Le Maire dépasse largement  Nicolas Sarkozy : 48% contre 34%, tandis que 12% préfèrent Hervé Mariton (6% sans opinion).

 

Sondage entreprises : trop de fiscalité pour 80% des Français

Sondage entreprises : trop de fiscalité pour 80% des Français

 

Sous l’effet de la crise les connaissances économiques des français progressent et ils soutiennent maintenant massivement les entreprises (même s’ils sont par ailleurs réticents à revenir sur certains avantages, 35 heures par exemple). 89% des Français les soutiennent et souhaitent un allégement de la fiscalité et de la bureaucratie.  C’est la prise en compte par l’opinion des grandes mutations économiques, technologiques et géopolitiques, qui explique ce mouvement.  Les Français tirent aussi les leçons de l’impuissance des pouvoirs publics à enrayer depuis vingt ans notre chômage massif. Quand l’État montre ses limites, les entreprises retrouvent du crédit. Sans surprise, nous estimons que la sphère publique n’est pas une bonne gestionnaire. Ses moteurs consomment 57% de la richesse nationale pour des rendements très faibles. Considérer que ce sont les sociétés, petites ou grandes, qui créent la richesse, l’investissement et l’emploi, est devenu une évidence. Du coup, les sondés attendent de la part de nos responsables politiques, patronaux et syndicaux, plus de maturité et moins de conservatisme dans le traitement de ces dossiers. Aussi surprenant que cela puisse paraître, toutes les familles politiques adhèrent à cette évolution. Il n’y a globalement plus de fracture profonde entre la droite et la gauche sur ces sujets. À l’exception – et encore, car elle assez peu virulente – du PC et du Front de Gauche, on note que 82% des Français (dont 74% des sympathisants socialistes) considèrent que l’État doit faire confiance aux entreprises et leur donner plus de liberté. Les Français, bien plus lucides que leurs dirigeants de tous bords, estiment à plus de 80% que l’environnement fiscal, juridique et administratif, décourage la création d’entreprises en France.

 

Sondage PS : en crise durable pour 68% des Français

Sondage PS : en crise durable pour 68% des Français

Une crise forcément durable puisque les sympathisants souhaitent un virage à gauche mais préfère quand même  Valls; une contradiction difficile à surmonter. pour un PS en plein désarroi idéologique.  Une majorité de sympathisants socialistes estiment que le PS, divisé sur la politique à conduire pour sortir la France du marasme, doit donner un coup de barre à gauche mais Manuel Valls reste quand même leur dirigeant favori, selon deux sondages. Il devance notamment de très loin l’actuel chef de l’Etat, François Hollande, pour représenter le PS à la présidentielle de 2017, selon une enquête effectuée pour iTÉLÉ et Le Parisien par l’institut Odoxa. Ce qui fait dire au président d’Odoxa, Gaël Sliman, que si la situation économique et sa cote de popularité ne s’améliorent pas, il sera « très difficile » au vainqueur de 2012 de se représenter en 2017. Sur 1.002 personnes interrogées jeudi et vendredi par OpinionWay pour Le Figaro, 40% disent souhaiter que le PS fasse des propositions plus à gauche qu’actuellement. Cette proportion passe à 53% parmi les sympathisants du Parti socialiste. Par ailleurs 87% des Français interrogés (94% des sympathisants du PS) disent ne pas souhaiter que ce parti change de nom, alors que Manuel Valls s’y est montré favorable. Pour 23% des Français interrogés (40% des sympathisants socialistes), c’est pourtant le Premier ministre qui incarne le mieux l’avenir du PS, loin devant l’ex-ministre de l’Economie Arnaud Montebourg (9% et 11%) ou la ministre de l’Education, Najat Vallaud-Belkacem (8% et 17%).  Pour 68% des Français interrogés (48% des sympathisants socialistes), le PS vit aujourd’hui une crise durable. L’enquête effectuée par Odoxa jeudi et vendredi auprès de 999 personnes parvient à des conclusions similaires. Ainsi, pour 54% des sympathisants socialistes interrogés, le PS n’est pas assez à gauche et 52% estiment que le rôle du principal parti de la majorité actuelle est avant tout de rappeler à François Hollande, les engagements qu’il a pris pendant la campagne présidentielle de 2012. Pourtant, Manuel Valls, qui incarne l’aile droite du PS est le préféré des sympathisants socialistes pour représenter le PS à la présidentielle de 2017, avec 37% d’avis favorables contre 31% pour la maire de Lille Martine Aubry, 14% pour la ministre de l’Ecologie Ségolène Royal, 10% pour Arnaud Montebourg et seulement 7% pour François Hollande. Le jugement des Français toutes tendances confondues est encore plus tranché : 43% des sondés disent préférer le Premier ministre pour représenter le PS en 2017, loin devant Martine Aubry (24%), Arnaud Montebourg (14%), Ségolène Royal (11%) et François Hollande (5%). Ce n’est qu’auprès des sympathisants de gauche dans leur ensemble, extrême-gauche et Verts compris, que Manuel Valls est devancé par Martine Aubry (32% contre 38%). Ce qui ne change rien pour François Hollande, là encore crédité de seulement 5% d’avis favorables.

 

Sondage : l’emploi priorité absolue pour les Français

Sondage : l’emploi priorité absolue pour les Français

 

 La création d’emplois doit être la « première priorité » du gouvernement pour l’année 2015, devant la baisse des impôts sur les ménages, selon un sondage CSA pour les Echos, Radio classique et l’Institut Montaigne publié aujourd’hui. La création d’emplois est aujourd’hui citée par une large majorité de Français (67%) comme la première priorité du gouvernement pour 2015.  Elle arrive nettement en tête dans toutes les catégories de population, avec une pointe à 72% chez les employés et 73% chez les ouvriers. Autres priorités fixées par les Français, à savoir la baisse des impôts sur les ménages (35%) et celle des dépenses publiques (30%). Ces deux thématiques sont particulièrement mises en avant chez les sympathisants de droite; ceux de l’UMP et du Front national sont davantage sensibles à la première, quand ceux de l’UDI le sont pour la seconde. Viennent ensuite la lutte contre l’échec scolaire (21%) et la compétitivité des entreprises (20%), désignés contre priorité gouvernementale pour un Français sur cinq. La transition énergétique arrive en fin de classement avec 9%, les écologistes la citant sans surprise le plus fréquemment (28%). Juste devant, la construction de logements (12%) est régulièrement citée par les sympathisants du Front de gauche (23%).

Le gouvernement d’accord pour vendre l’aéroport de Toulouse aux chinois

Le gouvernement d’accord pour vendre l’aéroport de Toulouse aux chinois

Les chinois vont gagner leur pari : créer un hub chinois à Toulouse et le gouvernement es d’accord ! (il faut rappeler quà l’inverse  les  ventes  infrastructures chinoises aux étrangers est interdite).  Le gouvernement français compte céder 49,99% du capital de l’aéroport de Toulouse au consortium chinois Symbiose, annonce le ministre de l’Economie, Emmanuel Macron à La Dépêche du Midi. Dans un entretien au journal, le ministre précise « qu’il ne s’agit pas d’une privatisation mais bien d’une ouverture de capital dans laquelle les collectivités locales et l’Etat restent majoritaires avec 50,01% du capital ». Il ajoute qu’elle s’effectue pour « un montant de 308 millions d’euros ». Par ailleurs, le ministre de l’Economie s’élève contre des « récents propos antichinois entendus dans ce dossier », précise le site du quotidien régional. Il « appelle ceux qui, à Toulouse, sont attachés à l’emploi et au succès d’Airbus, de réfléchir à deux fois aux propos qu’ils tiennent. Notre pays doit rester attractif car c’est bon pour la croissance et donc l’emploi ». Dans un communiqué commun, Emmanuel Macron et le ministre des Finances Michel Sapin précise avoir choisi ce consortium, composé de Shandong Hi-Speed Group et de Friedmann Pacific Asset Management, un fonds d’investissement de Hong Kong, comme « acquéreur pressenti » de la part de 49,9% mise en vente cet été par l’Etat, sur les 60% qu’il détient actuellement. « L’aéroport de Toulouse-Blagnac demeure en tout état de cause géré dans le cadre d’une concession dont l’Etat est le concédant et seul le capital de la société concessionnaire, chargée de l’exploitation, est ouvert », assurent les deux ministres, ajoutant que « l’opération a été menée en concertation continue entre l’Etat et les actionnaires publics locaux ». Le reste du capital de l’aéroport est détenu par la Chambre de commerce et d’industrie de Toulouse (25%) ainsi que les collectivités locales (région, département et agglomération de Toulouse, avec 5% chacun). La Dépêche précise par ailleurs que « les Chinois pourraient dans un second temps céder jusqu’à 16% de leur participation à un investisseur français type Caisse des dépôts, EDF Invest ou encore Crédit Agricole Predica ». Enfin, Bercy précise que « la décision définitive de cession ne pourra intervenir qu’à l’issue » d’une procédure de consultation du comité d’entreprise de l’aéroport, et après autorisation des autorités compétentes en matière d’aviation civile conformément au cahier des charges-type applicable aux concessions d’aérodromes appartenant à l’Etat.

Sondage manif patrons : 77% des Français pour l’allégement de la fiscalité

Sondage manif patrons : 77% des Français pour l’allégement de la fiscalité

 

Finalemenet la manif des patrons n’ aura pas été  inutile , cela aura au moins permis d’améliorer un peu les connaissances économiques ;  les Français comment à comprendre la problématique de l’entreprise et de sa compétitivité. Un faiat tout à faiat significatif de cette évolution : 77% des français sont favorables à un allégement de la fiscalité pour améliorer cette compétitivité. Plus de six Français sur dix (64%) pensent donc que les patrons « ont raison » de se mobiliser pour manifester « contre la politique du gouvernement », selon un sondage Odoxa réalisé pour BFM Business, Challenge et Aviva assurance, à paraître aujourd’hui.  Si 64% de Français, interrogés les 27 et 28 novembre, estiment que les patrons « ont raison de se mobiliser pour ce qu’ils appellent leur +souffrance et leur ras-le-bol+ contre la politique du gouvernement », ils sont aussi 77% à être plutôt favorables à un allègement de la fiscalité des entreprises. Les Français soutiennent une par une toutes les revendications les plus importantes du MEDEF, sauf une. Ainsi, plus de six Françaix sur dix approuvent la demande du MEDEF de relever les seuils sociaux (61%), de ne pas avoir à informer plusieurs mois à l’avance leurs salariés en cas de cession (62%), de réformer la loi dite « pénibilité » (64%).  En revanche, les Français ne sont pas d’accord avec le MEDEF pour revenir sur la présence des représentants des salariés dans les conseils d’administration des grandes entreprises: 81% pensent qu’il s’agit là d’une bonne chose. Interrogés sur la politique économique menée par le Premier ministre Manuel Valls, les Français sont partagés. 39% la jugent pas assez favorable aux dirigeants d’entreprises, 32% trop favorable et 28% la jugent bien équilibrée.  De manière plus globale, 80% des Français sont « plutôt moins confiants » concernant l’avenir économique en France, alors qu’ils sont 19% à être « plutôt confiants », en hausse de 6 points par rapport au mois précédent. Enfin, l’indice de moral, c’est-à-dire la différence entre les « confiants » et les « défiants » est toujours très négatif, mais s’améliore nettement (+13 points) par rapport au mois précédent, pour s’établir à -61, note l’étude.

Sondage législatives : 500 députés pour la droite, 60 pour la gauche

Sondage législatives : 500 députés pour la droite, 60 pour la gauche

 

 

Ce ne serait pas une défaite mais une déroute voire même un quasi disparition du PS si les élections législatives avaient lieu aujourd’hui d’après u sondage CSA ; On comprend mieux pourquoi les fameux frondeurs se sont rebellés avec tant de mollesse contre Hollande ; ils ne voulaient pas perdre leur siège de député. Certes le PS pourrait encore compter quelques députés en cas délections législatives mais ce serait à coup sut la disparation du PC, des radicaux de gauche voire des écolos. Une enquête publiée ce mercredi 3 décembre dans Le Figaro montre que l’UDI, le MoDem, l’UMP, Debout la France et les DVD décrocheraient entre 485 et 505 sièges en cas d’élections législatives, avec le système majoritaire actuel (scrutin uninominal majoritaire à deux tours). La gauche (PS, EELV, PRG, MRC et Front de gauche) compterait, quant à elle, entre 56 et 66 élus et le Front national entre 14 et 24. Avec un scrutin à la proportionnelle, aucune majorité ne se dégagerait ce qui pourrait entraîner le blocage de l’Assemblée, d’après le sondage.  L’Assemblée élue en 2012 compte 343 députés pour la gauche (dont 314 pour le PS, le PRG et les DVG), 231 pour la droite (209 UMP et 22 UDI) et 3 pour l’extrême droite.

 

Allemagne : pas un sou pour le plan d’investissement européen

Allemagne : pas un sou pour le plan d’investissement européen

 

 

Un vrai dialogue de sourds entre l’Allemagne et la France. Sapin et Macron sont revenus les mains vides de Berlin (comme souvent Hollande) ; pour l’Allemagne pas question de soutenir davantage le fameux plan bidon de Junker (20 milliards pour l’Europe qui compte sur 300  400 milliards du privé !). L’Allemagne s’en tient aux 10 milliards prévus sur trois ans, autant dire aussi une goute d’eau et renvoie la France à ses réformes structurelles ; Pour Wolfgang Schäuble, des «éléments concrets» se trouvent dans ce plan pour réaliser «des investissements concrets». Avec un objectif de 315 milliards d’euros d’investissements, le plan Juncker est fondé sur un socle d’investissements publics et la mobilisation d’investissements privés. «Le plan Juncker ne prévoit pas de contribution nationale», a souligné Wolfgang Schäuble. «Ne confondez pas le plan Juncker et les investissements dans nos pays», a précisé Michel Sapin. Dans leur communiqué commun, les ministres ont éludé la question. «La contribution volontaire des États membres devra être examinée», se contentent d’écrire les auteurs.  «On parle de milliards et de procédure. Mais on risque de perdre plusieurs mois. Ce qui nous intéresse, c’est d’être concret», a poursuivi Michel Sapin. Côté allemand comme côté français, on semble d’accord pour vouloir identifier les projets européens ou franco-allemands qui nécessitent un financement. Michel Sapin a souhaité que la banque publique d’investissement allemande KfW et la Caisse des dépôts en France contribuent à les identifier. Pour le gouvernement allemand, il s’agissait surtout d’éviter la question du montant des investissements. Grâce à sa bonne santé économique, le pays aurait les moyens d’agir pour nourrir la croissance en Europe. Mais Angela Merkel et Wolfgang Schäuble freinent à la dépense. Le ministère des Finances a annoncé 10 milliards d’euros supplémentaires d’investissements là où des économistes comme Jean Pisani-Ferry et Henrik Enderlein en recommanderaient 24 milliards d’euros. Emmanuel Macron avait lui évoqué le chiffre de 50 milliards d’euros le mois dernier, d’autres experts allemand parlaient de 75 milliards.  «Si les projets sont bons, ils trouveront un financement», a répliqué Sigmar Gabriel. L’ombre des difficultés budgétaires françaises a plané sur l’ambiance de la réunion. Invité à participer aux débats, le gouverneur de la Bundesbank, Jens Weidmann, a rappelé que les pays ayant mené leurs réformes de structure en tiraient aujourd’hui des bénéfices concrets. Une manière de dire à la France qu’elle s’occupe de ses propres problèmes et qu’elles ne mettent pas le nez dans celles de l’Allemagne.

 

Amendes de 60 milliards pour les banques en 2014

Amendes de 60 milliards pour les banques en 2014

180 milliards entre 209 et 2014 dont 80 pour 2014, c’est le Les coûts liés aux litiges  (la plupart liés aux tricheries), un coût qui a nettement augmenté depuis le début de la crise financière, les banques américaines ayant réglé à elles seules 65% de la facture totale.  Une disproportion qui s’explique par des régulateurs américains particulièrement actifs: la quasi-totalité (98%) des 115 milliards de dollars payés par les banques américaines viennent de demandes de leur régulateur, tout comme près de la moitié (45%) des 63 milliards versés par les banques européennes.  Pour les banques américaines, c’est à partir de 2011 que les coûts se sont envolés, avec les litiges liés aux crédits « subprimes » (crédits hypothécaires à risques), alors que c’est à partir de 2012 que la facture s’est alourdie côté banques européennes, avec notamment les scandales de manipulation des taux interbancaires (Libor, Euribor), des affaires de blanchiment d’évasion fiscale, ou de violation d’embargos aux Etats-Unis.   »Il est inutile d’essayer de contourner les régulations. Au contraire, les banques doivent se montrer de bonne volonté, aller plus loin encore que les exigences du régulateur », explique l’une des responsables de l’étude citée dans le communiqué, Gwenhaël Le Boulay, directeur associé au BCG Paris. Le rapport, intitulé « Risques globaux: vers des banques transparentes », souligne la pression croissante exercée par la régulation sur le secteur: « chaque région, chaque produit, chaque entité légale est, ou sera prochainement, soumis à une régulation spécifique ».   »Pour assurer la transition réglementaire, il est essentiel que les banques établissent un plan précis de gestion des risques réglementaires et mettent en place une structure de contrôle », estiment les auteurs. Reste à savoir si les bénéfices des tricheries (qui ne sont pas toutes décelées loin s’en faut notamment dans les pardis fiscaux)) ne sont pas plus profitable que les amendes !

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