Archive pour le Tag 'pour'

Page 327 sur 371

Départementales 2015 : à peine une vingtaine de départements pour la gauche

Départementales 2015 : à peine une  vingtaine de départements pour la gauche

Ce sera le grand séisme, la gauche qui détient la majorité dans 60 départements pourraient n’en détenir qu’à peine 20 aux prochaines élections d’après une  information de RTL. Sur 101 départements en tout, entre 30 et 40 seraient susceptibles de basculer à droite en mars, à l’issue des élections départementales. Le FN  serait en mesure d’ obtenir la majorité dans qulques départements mais le grand gagnant sera l’UMP du fait du report des voix de la gauche. L’inverse n’étant pas vrai puisque 50% environ des voix de l’UMP en cas de qualification de la gauche au second tour se reporteront sur le FN. Le calcul est simple,  au premier tour le FN obtiendra à peu près 30%des voix, l’UMP 27.e t le PS autour de 20%. Le problème c’est qu’au second tout les duels concerneront surtout l’UMP et le FN. Or le « reflexe républicain » va jouer en faveur de l’UMP car autour de 15%seulement des voix de la gauche se reporteront sur le candidat du FN. Ces pronostics sont à relativiser car il est probable que les abstentions attiendront pas loin de 60% au premier tour, du coup la démobilisation risque de concerner surtout les électeurs potentiels de la gauche. Et les résultats pourraient être encore plus catastrophiques pour la gauche  en cas d’abstention record.

Immobilier – Paris : un appartement de 6,2 m² pour 76.000 euros ou 1 m2 pour 12 000 euros

Immobilier -  Paris : un appartement de 6,2 m² pour  76.000 euros ou 1 m2 pour 12 000 euros

Non le marché immobilier ne se porte pas aussi mal qu’on le dit, la profession indique même que le marché va reprendre. La preuve cette annonce pour un appartement de 6m2 pour 76 000 euros. La problématique est simple du fait de la spéculation ces dix dernières années, l’accès à la propriété devient improbable  pour nombre de candidats qui n’ont pas la solvabilité suffisante pour emprunter. Du coup pourquoi ne pas diviser par 10 la surface d’un appartement et les vendre par morceaux. 60m2 pour 760 000 euros c’est presque inaccessible mais 6 m2 pour 76 000 euros c’est possible. Pour les candidats à accession peu fortunés on peut même vendre les 6, 2m2 à la découpe, par m2, soit 12 000 euros. Il y a donc encore des progrès à faire en matière d’ingénierie financière dans immobilier  en inspirant de cet exemple de cet appartement à  76.000 euros de 6,2 mètres carrés, situé rue de Maubeuge, dans le 9e arrondissement.  Cette annonce est relayée par une agence immobilière proche, et a été repérée par Le Parisien. Elle précise la présence d’une douche dans le studio, composé de « 1 pièce – 1 chambre », et que le prix comprend l’utilisation des toilettes situées sur le pallier. Aussi étonnante soit-elle, cette vente n’est pourtant pas illégale. Elle l’aurait été si elle proposait de louer cette surface comme résidence principale, car sa surface est inférieure aux 9 mètres carrés minimum prévus par la loi Carrez. Elle ne pourra pas non plus servir de location saisonnière, car elle fait moins de 7 mètres carrés.  En janvier 2013, RTL avait rencontré Dominique, un homme de 50 ans qui avait loué pendant 15 ans un logement de 1,56 mètres carrés, à Paris, pour 330 euros de loyer. Il avait ensuite porté plainte contre son propriétaire, accompagné par la Fondation Abbé Pierre.

Sondage :le PS va imploser pour 60% des Français

Sondage :le  PS va imploser pour 60% des Français

 

Ce n’est qu’un pronostic mais il est vraisemblable surtout avec la débâcle annoncée aux élections départementales qui prévoient 30% pour le FN, 27% pour l’UMP et 21% pour le PS. Au second tour seulement 50% des voix de l’UMP  se reporteraient sur le PS si ce dernier est qualifié. Si c’est l’UMP qui est qualifié pour le second tour le report des voix sera nettement plus favorable à l’UMP.   Selon un sondage Odoxa pour CQFD et iTélé publié ce vendredi 20 février À la question « selon vous, le Parti socialiste risque-t-il d’imploser? », 60% des personnes interrogées répondent « oui », et 40% « non ». Parmi ceux qui répondent affirmativement, 11% disent « oui, certainement » et 49% « oui, probablement ». 2% de ceux qui répondent le contraire affirment « non, certainement pas », et 38% « non, probablement pas ». Parmi les sympathisants de droite, 71% anticipent une implosion, les sympathisants de gauche et du PS étant moins alarmistes, mais avec une proportion de ceux qui pronostiquent l’implosion élevée (respectivement 45% et 38%). Par ailleurs, 52% des personnes interrogées considèrent que les frondeurs qui « se sont opposés à la loi Macron portée depuis des mois par le gouvernement » ne doivent pas quitter le PS, 46% disant qu’ils doivent le quitter, et 2% ne se prononçant pas. .  Ce même sondage révèle également que les Français se montrent très sévères envers les députés de droite qui se sont opposés à la loi Macron. Interrogés sur les motivations de l’UMP pour s’opposer au texte Macron, 79% des Français répondent que c’est par calcul électoral, 20% pour l’intérêt de la France, et 1% ne se prononce pas. Par ailleurs, 63% des Français désapprouvent le recours à l’article 49-3 de la Constitution par Manuel Valls pour faire passer cette loi. Mais ils sont plus nombreux à droite à la désapprouver (74%), tandis qu’à gauche ils sont 52%, dont 34% pour les sympathisants socialistes.

Procès Bettencourt: seulement un an et demi de prison pour 400 millions , ça vaut le coup !

Procès Bettencourt: seulement un an et demi  de prison pour 400 millions  , ça vaut le coup !

 

,

Finalement la peine sera  bien douce pour nombre d’accusés ( certains étant même mis hors de cause pour insuffisances de preuves). Seulement 3 ans de prison pour  François-Marie Banier, poursuivi pour avoir obtenu de la milliardaire 400 millions d’euros. Un vrai encouragement pour tous les voleurs, d’autant qu’il n’en fera sans doute que la moitié. Un an et demi de prion pour 400 millions qu’on ne reverra sans doute jamais , c’est le jackpot. Il faut dire qu’on se trouve là dans le cadre d’un procès mondain et la justice a adapté ses peines en fonction de la notoriété des accusés. Drôle de justice en vérité qui va condamner sévèrement un braquage ( condamnable évidemment)  avec une  arme fictive pour 5000 euros alors qu’elle passe presque l’éponge sur 400 millions d’euros. Banier s‘est quand même fait gronder !  Un « menteur » et « flagorneur », qui tenait sous son « emprise totale » une Liliane Bettencourt « vulnérable » pour lui soutirer donations, faramineux contrats d’assurance-vie, tableaux de maîtres, etc… Usant de « toute la panoplie d’un gourou », il identifie les « failles de sa cible », la séduit et la flatte. « Dès lors qu’elle est dans ses filets, il ne l’a plus lâchée, elle est devenue sa chose », a insisté le procureur. Des peines de trois ans de prison, dont 18 mois avec sursis, et 375.000 euros d’amende, ont été requises à l’encontre du compagnon du photographe, Martin d’Orgeval, « l’ombre de Banier« , qui « n’a rien perdu du festin », et de l’ex-gestionnaire de la fortune de l’héritière du groupe de cosmétiques L’Oréal, Patrice de Maistre. D’après le procureur, l’homme de confiance, qui « devait être le protecteur et a trahi pour rejoindre la meute », ne « pouvait ignorer que Liliane Bettencourt était en situation de vulnérabilité ». « C’est donc en toute connaissance de cause que vous l’avez conduite à des actes préjudiciables à sa situation financière et sa réputation », a lancé Gérard Aldigé au financier, poursuivi pour « abus de faiblesse » (12 millions) et « blanchiment ». Le procureur a en revanche estimé qu’il « n’existait aucune charge et preuve suffisante de la culpabilité » d’Eric Woerth, poursuivi pour « recel » d’une somme — au moins 50.000 euros — que lui aurait remise en 2007 Patrice de Maistre, alors que le ministre était trésorier de campagne du futur président Nicolas Sarkozy, lui-même initialement poursuivi dans cette affaire hors normes avant d’être mis hors de cause. « Les coïncidences sont effectivement troublantes, mais il faudrait apporter la preuve que ces remises d’argent ont bien été faites », a-t-il rappelé, en référence à quatre millions d’euros transférés par Patrice de Maistre depuis des comptes en Suisse de Liliane Bettencourt, non-déclarés. De  toute façon la justice ne pouvait gratter trop loin à propos de ces très troubles transferts d’argent qui ont sans doute bénéficié à beaucoup.

 

Déficits : Bruxelles lâche du mou pour la France

Déficits : Bruxelles lâche du mou pour la France

 

On ne peut pas traiter tout en même temps la Grèce et le reste. Du coup la France bénéficie de la tolérance de Bruxelles. Pour la Grèce, il faut se montrer intraitable ( en fait on aboutira sans doute à un accord  quand même) pour ne pas inciter d’autres pays en délicatesse avec leurs déficits ( Italie, France Grèce , Espagne etc. ) à s’engouffrer dans  la voie du laxisme. L’Allemagne a aussi besoin du soutien de al France pour serrer la vis à la Grèce. Du coup pour  atteindre le fameux taux de 3% de déficit budgétaire  la France va bénéficier d’un nouveau délai de deux ans, un délai sous condition de reformes structurelles ! la France ne manquera pas de faire des promesses  ( comme sous Sarkozy)  quelle ne tendra pas évidemment !. En effet l ‘échéance sera reportée aux  élections présidentielles de 2017, donc en 2018. Pas vraiment un environnement pour redresser les comptes plutôt  un moment pour promettre la lune.  Pas question d’agiter le spectre de la réforme de la sécu, de l’assurance chômage des 35 heures, du code du travail, des régimes des retraites. Quelques réformettes peut-être , encore faudrait-il une majorité. D’une  certaine manière ce renoncement à uen austérité supplémentaire n’est pas économiquement uen mauvaise nouvelle, ce qui l’est davantage c’est que le relâchement de la contrainte de Bruxelles ne sera pas accompagnée des réformes structurelles nécessaires et du coup les déficits et la dette vont continuer de s’alourdir.   Nicolas Sarkozy était passé outre, François Hollande pourrait s’y soustraire aussi. L’objectif d’un déficit public réduit à 3 % du PIB, Arlésienne du débat politique français, a toutes les chances d’être repoussé à 2018 – c’est-à-dire un an après la présidentielle – d’après un scénario qu’étudie sérieusement la Commission européenne. L’exécutif européen rendra son verdict le 27 février sur la France. Cinq mois après que la Commission a agité l’épouvantail de sanctions et critiqué le manque d’ardeur réformatrice du gouvernement Valls, l’heure est à la conciliation. pour décrocher ce nouveau délai, la France devra faire semblant de  rassurer sur l’exécution du budget 2014 – ce qui ne devrait pas poser de problème – et surtout prouver qu’elle s’engage sur un programme de réformes solides.  Sans majorité jusqu’en 2018, on voit mal comment le gouvernement  pourraiat s’engager dans ce sens.

« La loi Macron » c’est pas pour demain

« La loi Macron » c’est pas pour demain  

Il faut bien comprendre que la loi Macron , c’est pas pour demain pour des raisons juridiques qu’explique le constitutionnaliste Didier Maus au JDD mais tout autant pour des raisons politiques. Juridiquement avec le rituel des navettes Assemblée-sénat la loi Macron ne  pourra pas être adoptée avant juillet ?Or d’ici là deux échéances importantes vont marquer la vie politique ; d’abord le véritable désastre du PS aux élections départementales de mars qui pourrait même aboutir au renvoi du gouvernement Valls. La défaite sera en effet sanglante, tout au profit du FN et surtout de l’UMP ( par l’effet mécanique du report de voix au second tour) . Une défaite  qui va marquer au fer le congrès du PS contraint de se gauchiser pour ne pas complètement disparaitre aux élections  suivantes. Du coup la loi Macron risque d’être expédiée aux oubliettes tellement elle est symboliquement marquée du sceau social-libéral ( même si en fait il s’agit d’uen loi fourre-tout relativement anecdotique et également assez contradictoire). Le PS voudra tuer la symbolique Macron et sa loi avec. Pour le cas où le gouvernement maintiendrait  son intention ( sans doute un nouveau gouvernement), il n’y aura pas davantage de majorité pour votre  ce texte en l’état. I faudra donc sérieusement le revoir et même le dénaturer. – En engageant la responsabilité de son gouvernement, Manuel Valls s’est prémuni en apparence  contre un éventuel rejet de la loi Macron. Mais le texte n’est pour autant pas encore adopté. Le constitutionnaliste Didier Maus explique au JDD.fr qu’un long processus parlementaire l’attend encore.

Le recours au 49-3 a été vécu comme un petit séisme à l’Assemblée nationale. Que va-t-il se passer?
La procédure législative est très balisée. Le recours au 49-3 correspond à une adoption sans vote en première lecture à l’Assemblée. Le processus législatif reste le même par la suite. Le projet de loi va être dirigé vers le Sénat au printemps et, le cas échéant, en commission mixte paritaire (CMP) qui essayera de se mettre d’accord sur un texte commun. C’est l’endroit où on va écrire la loi.

La loi n’est-elle pas encore sûre d’être adoptée?
Normalement, elle le sera. Le Sénat, selon toute vraisemblance, ne l’adoptera pas car le texte est composé de dispositions techniques, le type de dispositions sur lesquelles il y a toujours des amendements. Après ce refus, il y aura donc composition d’une CMP. Pour l’instant, nous ne sommes pas en capacité de dire si celle-ci tombera d’accord mais cette hypothèse n’est pas exclue parce que, encore une fois, il s’agit avant tout d’un texte technique. Et en CMP, les parlementaires peuvent arriver à se mettre d’accord même s’ils ne sont pas du même bord politique.

Mais, accord de la CMP ou non, les députés seront-ils consultés?
La loi va forcément se retrouver devant l’Assemblée. Si la CMP trouve un texte commun, cela ne fera qu’accélérer le processus législatif. Dans tous les cas, le texte repassera devant les députés et les sénateurs.

«La loi n’est pas encore dans sa forme définie.»

Manuel Valls pourra donc à nouveau faire appel au 49-3…
Oui, mais il arrive souvent que les parlementaires se lassent et votent le texte au final. Cela dépendra surtout des conditions politiques qui risquent de changer d’ici le printemps, notamment après les élections départementales.

Le gouvernement a mis en place une procédure accélérée. Qu’est-ce que ça change?
La procédure accélérée signifie simplement que la CMP est convoquée après une seule lecture à l’Assemblée. Le travail législatif va plus vite. Personnellement, je trouve que c’est anormal sur un texte de cette importance, mais le gouvernement a vraisemblablement envie d’en finir.

Combien de temps va prendre ce cheminement législatif?
Aujourd’hui, nous ne sommes qu’à la première étape d’un processus qui en comportera quatre ou cinq et qui ne devrait pas finir avant juillet. De plus, il est évident que la loi sera déférée au Conseil Constitutionnel vu certains articles qu’elle comporte. Une chose est sûre, la loi n’est pas encore dans sa forme définie.

 

Loi Macron : « camouflet »pour la presse

Loi Macron : « camouflet »pour  la presse

Cette fois la presse ne set pas laissée prendre par l’opération de séduction qui avait marché pour la conférence de presse de Hollande. Pas étonnant, la presse était contredite quelques jours après avec la parution de sondages qui constatait de nouveau plongeon de Hollande et Valls. Globalement l’appréciation est sévère : camouflet, triste spectacle, manque de professionnalisme, improvisation et finalement utilisation de larme fatale le 49-pourtant condamnée par Hollande et Valls ( quand ils étaient dans l’opposition !).  Le recours à l’article 49-3 pour faire passer en force la loi Macron signe l’implosion de la majorité estime la presse ce mercredi 18 février, parlant d’un « camouflet » pour François Hollande. Là où La Croix constate sobrement que « la loi Macron fait tanguer la majorité », la manchette du Parisien/Aujourd’hui en France est sans ambages : « Hier, 16H25, la majorité explose ». « Autant qu’à Emmanuel Macron ou à Manuel Valls, c’est à François Hollande que la gauche de la gauche et les frondeurs du PS ont adressé hier un camouflet », écrit Thierry Borsa. Pour Le Figaro, « la majorité se fracasse sur la loi Macron ». L’éditorialiste du quotidien conservateur, Paul-Henri du Limbert, « retiendra surtout de ce 17 février une vérité simple que l’on pressentait depuis plusieurs mois : Manuel Valls n’a plus de majorité ». « 49-3 Manu militari », s’amuse Libération dont le directeur Laurent Joffrin juge que « François Hollande et Manuel Valls ont sorti l’arme fatale, cet article 49-3 qui est la béquille des gouvernements minoritaires ». Manuel Valls est bel et bien « privé de majorité pour réformer », tranche L’Opinion, où Nicolas Beytout se désole du « spectacle pitoyable que vient de donner la majorité présidentielle – mais faut-il encore l’appeler ainsi ? » Le quotidien économique, Les Echos évoque « le tournant du 49-3″ et « un moment de crise aiguë entre l’exécutif et sa majorité », selon les termes de Cécile Cornudet. « Après le camouflet des députés, le coup de force de Valls », dénonce L’Humanité. Pour le quotidien communiste, « le recours au 49-3 signe un échec cuisant pour un exécutif rêvant de conversion libérale ». Dans le quotidien régional Ouest France, Michel Urvoy souligne qu’ »aujourd’hui, aucune force politique ne peut gouverner seule. Sauf à s’allier avec le diable » – comprendre le Front national -, « il faudra sans doute inventer d’autres majorités ». Le Journal de la Haute-Marne, sous la plume de Patrice Chabanet, pose « la question de la survie du Premier ministre » qui « risque d’essuyer deux revers majeurs en moins de deux mois : une majorité introuvable pour la loi Macron et, très probablement, une lourde défaite aux élections départementales de mars prochain ». C’est ce qui fait dire à Raymond Couraud de L’Alsace que le 49-3 « a permis de sauver un texte en charpie, mais il s’agit d’une victoire à la Pyrrhus ». « Il fracture la majorité et installe le Premier ministre dans la position de réformateur coupé de ses bases » qui « veut avancer. Mais ça risque de devenir de plus en plus dur », ajoute Didier Rose dans Les Dernières nouvelles d’Alsace. « Le débat est ‘suspendu’ a dit hier Manuel Valls en sortant le 49-3. La volonté d’aller plus loin dans les réformes aussi ? », s’interroge en conclusion Hervé Favre dans La Voix du Nord.

 

49-3 : Hollande et Valls pour ou contre selon les circonstances

49-3 : Hollande et Valls pour ou contre selon les circonstances

 

C’est la fin de réformes  qui en réalité ont à peine commencé. Hollande ne pourra utiliser cette arme lourde sans de gros dégâts pour sa majorité. En fait des réformes qui avaient à peine commencé. Mais cette fois pour éviter un nouvel affront du parlement, Hollande comme Valls ne vont pas tenter le diable. Ce n’  est d’ailleurs qu’un avertissement car avec le désastre annoncé aux départementales, Valls comme Hollande risquent d’être mis nettement en minorité au congrès du PS.  Pourtant  le chef de l’Etat avait déclaré qu’il n’utiliserait jamais cet article   »Une violation des droits du Parlement, une brutalité, un déni de démocratie, une manière de freiner ou d’empêcher la mobilisation. » ( François Hollande en 2006) rappelle BFMTV (voir la vidéo en haut de cet article). A l’époque premier secrétaire du Parti socialiste, il s’en prenait alors au premier ministre Dominique de Villepin, qui avait choisi d’engager la responsabilité de son gouvernement sur le Contrat première embauche (CPE) en ayant recours au 49.3.C’est justement la dernière fois qu’un gouvernement a eu recours à cette arme, considérée comme un « équivalent de la dissuasion nucléaire » et très décriée dans le passé au Parti socialiste et en particulier par François Hollande, qui appelait à sa suppression.  Dans une interview accordée à l’Hebdo des socialistes en juillet 2007, François Hollande avait déjà été très clair: « Tout ce qui concourra à l’affermissement des pouvoirs du Parlement aura notre agrément, assurait-il. Suppression de l’article 49-3, du vote bloqué, de la procédure d’urgence, possibilité pour les assemblées de fixer pour partie leur ordre du jour, mandat unique » faisaient partie des revendications du patron du PS dans le cadre de la future réforme des institutions.  En 2008, le premier ministre Manuel Valls avait pour sa part présenté un amendement, avec d’autres députés socialistes, afin de demander la suppression de l’article 49.3, comme l’a relevé sur Twitter Mehdi Ouraoui, membre du Conseil national du PS:

Loi Macron :49-3, un marteau piqueur pour écraser une mouche

Loi Macron :49-3 un marteau piqueur pour écraser une mouche

 

« Je ne reculerai pas », la phase fétiche de Valls ;  conclusion faute de majorité sur la loi Macron, ce sera l’artillerie lourde :  l’article 49-3 de la constitution. Donc pas de  vote. En fait un marteau piqueur pour tuer un moucheron. En effet cette loi  anecdotique , partielle sorte d’  auberge espagnole ne présente aucun enjeu économique réel. Le seul enjeu c’est de permettre à Valls d’assurer son autorité, en fait de manifester son autoritarisme.  « Le chef , c’est moi ! je ne recule jamais » ‘ sous entendu et en creux :  pas comme Hollande. Car ce qu’il se joue là ce n’ est  malheureusement pas l’avenir économique du pays mais le leader cheap sur la gauche. Normalement l’autorité ne se déclame pas e n toutes circonstances, elle se reconnait tout simplement. Mais Valls ,lu a besoin en permanence de dire qu’il est bien le chef de meute. En matière d’économie, de terrorisme, de politique en général il lui faut dire, crier, proclamer avec le ton qui sied au général de la guerre en dentelle qu’il mène  » le chef ,c’est moi, je ne recule pas ! » une formule répétitive qui  permet de douter de la réalité de l’épaisseur du personnage. En fait un pur produit de l’oligarchie , pro de la politique qui a commencé comme conseiller de parlementaire, puis a  suivi la filière des conseillers ministériels, des apparatchiks du PS  avant d’être élu. En bref ,il n’a jamais travaillé et n’a sans doute comme la plupart des oligarques qui vivent de la politique ( comme Hollande comme d’autres) comme objectif que sa propre carrière politique. D’où aussi ses limites culturelles et ses approximations sémantiques  car on ne s’enrichît guère dans le vase clos de la politique professionnelle. Sur le plan strictement politique,  il serait bien difficile de le définir, socialiste, social-libéral, libéral tout court, le sait-il seulement ? opportuniste, certainement.  Il n’a aucune connaissance en économie mais ce n’est pas un handicap pour l’accès aux plus hautes fonctions . La  preuve,  cette loi Macron insipide, sans véritable structure où on trouve à boire et à manger mais surtout des amuse- gueules  plus ou moins cohérents. Ce qui peut permettre de sourire chez Valls , c’est cette recherche effrénée de posture martiale. Pas sûr  qu’il gagne des points dans l’opération , il commence sérieusement à glisser dans les sondages set derrière l’autorité de façade se cache surtout un laxisme condamnable autant en matière d’économie que de lutte antiterroriste.

Des fleurs pour le terroristes de Copenhague et on ne dit rien !

Des fleurs pour  Le terroristes de Copenhague et on ne dit rien !

 

Des dizaines de bouquets de fleurs à l’endroit où le terroriste a été abattu. Un événement très peu rapporté par les médias ( sauf Canal Plus hier soir). Des fleurs déposées en nombre et sans honte par des musulmans qui loin de regretter le geste de l’assassin se félicitaient de son action. Une n apologie de la barbarie, de la bêtise et du racisme. Et au Danemark sans doute l’un des pays les plus tolérants ,les plus démocratiques, les plus ouverts aussi y compris à cette racaille ignorante ( à cause de la caricature du prophète !). mais que font ces individus sur le sol européen s’ils détestent  à ce point le modèle de libertés, de droit à la différence, de droit d’expression. Dès lors on peut effectivement se poser la question de la légitimité d’une nationalité quand crache à ce point sur les valeurs qui la sous-tendent. En France on peut supposer que cette  apologie de la barbarie aurait été aussitôt condamnée,  interdite. Il y  a quand même des limites. En fait ces musulmans fanatiques  ne viennent en Europe que pour gouter les joies du développement et de la liberté mais rejettent les contraintes de la liberté.  Il ne s’agit même plus de religion mais d’idéologie. Avec moins de violence heureusement un  reportage en France dans les clubs de foot de banlieue a aussi démontré combien certaines populations été gangrénées par l’ignorance et la bêtise. D’une certaine manière le mouvement du 11janvier  n’aura servi à rien ou pas grand chose car peu de responsables ont pris la mesure  de la gangrène islamiste qui pourrit tout. La prise de conscience sur nos réalités sociales est encore à faire, sa profondeur, son ampleur. L’angélisme des classes dirigeantes de ce point de vue est pathétique. Comme le sont ces médias pas même capables de rendre compte de cet événement incroyable au Danemark. Tout aussi grave que la tuerie elle même.

Sondage : 50% des sympathisants UMP pour le FN

Sondage : 50% des sympathisants UMP pour le FN

Un sondage TNT Sofres pour France info qui confirme les tendancs de l’élection de la législative du Doubs. 50 % des électeurs UMP prêts à voter FN ; Une  conclusion :  les départementales comme  les régionales seront un massacre pour le PS. sans parler de 2017 car  contrairement aux sondages rélisés  jusque là Marine le Pen aurait les plus grandes chances contre en candidat du PS  du fait du report des voix de l’UMP. Un sondage qui risque de bousculer la stratégie de l’UMP jusque là le cul entre deux chaises  avec son n i-ni et qui pourrait bien nettement droitiser son propos. En clair on s’oriente  vers une alliance qui ne dit pas son nom ( pour l’instant !)  entre l’UMP et le FN.

D’après ce sondage, la moitié des sympathisants UMP serait pour des alliances locales avec le Front national pendant les prochaines élections départementales et régionales. C’est dix points de plus que l’an dernier au moment des municipales. Et 43% n’auraient même rien contre un accord électoral national, contre 37% en 2014. Le Front national semble donc séduire de plus en plus dans les rangs de l’UMP, mais si on tient compte de l’ensemble des électeurs, toutes orientations politiques confondues, le parti serait en très léger recul. En effet,  62% des personnes interrogées se disent en désaccord total avec les thèses du FN, soit trois points de plus qu’il y a un an. Les Français seraient en outre un peu moins nombreux à trouver qu’il y a trop d’immigrés en France, ou que l’on accorde trop de place à l’islam. Certains chevaux de bataille du Front national semblent en revanche séduire de plus en plus, quel que soit le bord politique. Ainsi, 36% des personnes interrogées se disent notamment d’accord pour rétablir la peine de mort. C’est quatre points de plus qu’il y a un an.

Immobilier Paris : dix ans de salaires en plus pour acheter

Immobilier Paris : dix ans de salaires en plus  pour acheter

Encore une confirmation que le marché est désormais interdit à nombre de primo accédants. Cela vaut bien sûr à Paris mais aussi ailleurs surtout dans les grandes villes. L’immobilier est un investissement sûr, entend-on souvent. Encore faut-il en avoir les moyens. À Paris, il est de plus en plus compliqué pour un travailleur aux revenus moyens de pouvoir devenir propriétaire. Selon une étude UFC-Que choisir, il faut économiser dix années de salaire de plus qu’il y a trente ans pour acheter un 75 m² dans la capitale. En 1984, il était possible de devenir propriétaire en économisant 13,3 années de revenus net moyen. En 2014, le chiffre s’élève à 23,5 ans. Une différence d’autant plus importante, qu’il y a trente ans le salaire net moyen était de 12.255 euros annuels. Il est aujourd’hui de 26.267 euros. « L’opération n’est plus envisageable pour un primo-accédant, à moins de gagner remarquablement bien sa vie », souligne l’étude. Les prix sont devenus démentiels à Partis évidemment mais dans beaucoup de grandes villes. Pas de relance à  attendre aussi bien du neuf  ( à cause notamment du prix du foncier) que de l’ancien. Une seule solution : que les prix baissent. Ce qu’attendent les acheteurs potentiels primo- accédants comme les autres. Pas une petite baisse mais une évolution substantielle comme celles qui se sont produites en zone rurale mais dans nombre de viles moyennes et petites, dans les zones périphériques des grandes villes. De baisses qui vont jusqu’à 50% ! En fait l’immobilier est devenu un marché hautement spéculatif et comme tel il est soumis à des fluctuations irrationnelles à  la  hausse comme à la baisse. Jusqu’à ces années dernières c’était à la hausse ; une bulle dans le secteur n’est pas exclure  tellement le marché est actuellement figé et l’attentisme généralisé.

Sondage Taubira: pas assez sévère pour 73%

Sondage Taubira:  pas assez sévère pour 73%

Un sondage qui confirme que Taubira est à coté de ses chaussures en matière de politique pénale. Certes sur les principes elle a sans doute raison mais elle fait abstraction des réalités de sorte qu’elle discrédite même les valeurs quelle est supposée défendre. D’une manière générale cet angélisme de « gauche » est le plus sûr moyen d’alimenter la protestation qui s’exprime à travers  le FN. C’est toute le drame du PS -et depuis longtemps- gérer les réalités à partir d’une vison théorique des choses et non à partir de la réalité. Exemple la réinsertion des condamnés  au lieu de la détention. Certes la détention n’est pas le meilleur moyen de favoriser la réinsertion mais le laxisme est sans doute pire. En vérité il n’existe aucune politique de réinsertion, les moyens prévus à cet effet sont dérisoires voire inexistants. La plupart des détenus n’ont pas même de travail pendant qu’ils effectuent leur peine et quand ils sortent au mieux, ils consulteront un psy mal rémunéré pendant quelques minutes ou une assistante sociale dégentée, peut-être une heure de discussion au total après des années de prison. Sans parler de ceux aux multiples condamnations qui ne mettent jamais les pieds dans un établissement pénitentiaire. Bref une politique carcérale de gribouille. En tant qu’ancien visiteur de prison, je peux témoigner malheureusement du décalage entre les discours angéliques et la pratique de gestion des populations condamnées. Certes encore une fois la prison n’est pas la solution mais  encore faudrait-il des peines de substitution réellement de nature à favoriser la réinsertion. Dans ce domaine, ce ne sont pas les bracelets électroniques qui peuvent faire  office d’outils de resocialisation des  populations des délinquants.   Selon un sondage Odoxa publié par i-Télé vendredi, 73% d’entre eux considèrent que Christiane Taubira ne se montre pas assez sévère en matière de lutte contre la délinquance. Quelques 72% des Français sont du même avis quant à sa position en matière de lutte contre le terrorisme.  Les sympathisants de droite se montrent plus impitoyables (91% pour la lutte contre la délinquance et 88% pour la lutte contre le terrorisme) que les sympathisants de gauche (53% contre la délinquance et 54% contre le terrorisme). Plus rude encore pour la garde des Sceaux, deux-tiers des Français pensent que Christiane Taubira est un handicap pour le gouvernement. Quelques 65% des Français considèrent que la Ministre de la Justice représente « plutôt un handicap » pour le gouvernement. Cette opinion est partagée par 91% des sympathisants de droite contre 63% des sympathisants de gauche.

 

Jeux olympiques : pour quoi faire ?

Jeux olympiques : pour quoi faire ?

Alors que le pays se débat dans de déficits abyssaux, les responsables politiques se laissent entrainer dans la fuite en avant des jeux olympiques ; des jeux pour faire oublier le reste. Des jeux forcément coûteux et dont les retombées économiques sont très aléatoires pour ne pas dire ruineux. Jusque là en effet la plupart des évaluations des jeux passés ont été effectués par le comité olympique pas spécialement objectif pour mesurer les effets d’un tel événement. La France propose pour la première fois des jeux low- cost à 4 milliards pour 2024 ! une somme qui comme tous les grands projets est sous évaluée. Il faudrait aujourd’hui compter sans doute 10 milliards 2015 et dans dix ans peut-être 15 milliards. Un économiste du sport estime que les évaluations économiques sont toutes plus ou moins fantaisistes. Il est pratiquement impossible d’évaluer les effets directs et indirects ( exemple effets sur l’urbanisme, aménagement du territoire ou même sur le tourisme).. En général, les sommes réellement investies dépassent largement les prévisions. Londres aurait ainsi déboursé entre 12 et 15 milliards d’euros pour ses Jeux, soit trois à quatre fois plus que prévu. Et quand le comité olympique, organisateur de l’événement, est endetté, c’est à la ville de régler l’ardoise. L’exemple le plus frappant reste les JO de Montréal. Les habitants de la ville ont fini de rembourser la dette en 2006, trente ans après les Jeux (via une taxe sur le tabac). Autre exemple, les Jeux d’Athènes en 2004 auraient pesé pour « 2% à 3% sur la dette extérieure de la Grèce« , d’après Jacques Rogge, l’ancien président du CIO. De fait, « l’organisation des Jeux olympiques est l’événements mondial le plus risqué sur le plan financier« ; d’après une étude publiée par deux chercheurs de l’Université d’Oxford. Pour pouvoir décrocher l’organisation des JO, les villes candidates ont tendance à largement sous-estimer leurs dépenses et gonfler leurs recettes. Et au final, elle se retrouvent avec une immense dette à régler. En économie, cela s’appelle « la malédiction du vainqueur« . La réussite économique des Jeux est donc aussi une question de communication… et tout dépend de ce qu’il faut prendre en compte dans le calcul des bénéfices. Un an après les JO de Londres, le gouvernement britannique se réjouissait déjà d’avoir généré quelque 11 milliards d’euros de retombées économiques. Sauf que ce chiffre est contesté par de nombreux chercheurs, estimant notamment que les investissements étrangers pris en compte dans le calcul auraient de toute façon eu lieu.

Rebsamen:  » formation qualifiante gratuite pour tous les chômeurs », c’est quoi ?

Rebsamen  » formation qualifiante gratuite pour tous les chômeurs », c’est quoi ?

 

 

« Formation qualifiante gratuite » pour les chômeurs de longue durée, à condition qu’ils aient « un projet éligible au compte personnel de formation ». Une décision qui risque de se perdre dans les méandres de la bureaucratie d’autant qu’on est bien incapable de définir ce qu’est réellement une formation qualifiante répondant «  aux besoins à court et moyen terme de l’économie ». Comme l’indique les textes . E une formation de quelle durée de 150 heures ? Soit environ un mois. Quelle réelle qualification réelle peut–on obtenir au bout  d’un mois ? Et même si la formation n’est jamais du temps perdu encore faut-il s’interroger sur les besoins d’une activité générale  aujourd’hui atone, c’est à dire uen croissance molle qui pourrait bien durer une  décennie. Encore heureux que cette formation soit gratuite car la formation permanent dispose déjà de l’ordre de 35 milliards par an mangés pour l’essentiel par les superstructures, les organisations professionnelles et syndicales et les formations bidon.  Le ministre du Travail, François Rebsamen, a donc annoncé lundi vingt mesures pour lutter contre le chômage de longue durée. Le nouveau plan, qui sera appliqué en mars, s’appuie notamment sur la formation. Afin d’enrayer le chômage de longue durée, le gouvernement mise notamment sur la formation. Le ministre du Travail, François Rebsamen, a annoncé lundi plusieurs mesures. Ce plan qu’il qualifie « d’effort sans précédent » sera appliqué à partir du mois de mars.   François Rebsamen a présenté 20 mesures pour tenter d’enrayer le chômage de longue durée. Certaines sont nouvelles, d’autres sont des extensions de plans déjà existants. Le dispositif fait une large place à la formation et à un accompagnement personnalisé renforcé des demandeurs d’emploi concernés. Il est question pour ces personnes d’une « formation qualifiante gratuite« , à condition qu’elles aient « un projet éligible au compte personnel de formation ». Les charges familiales ainsi que le logement peuvent être des freins à la recherche d’un emploi. Le gouvernement se fixe comme objectif de trouver, dans les six mois suivant l’inscription au chômage, une solution pour que tout demandeur d’emploi puisse faire garder ses enfants le temps d’un entretien d’embauche, d’une formation ou d’une période d’essai. Des solutions d’hébergement pour les chômeurs de longue durée ayant des problèmes de logement seront aussi mises en place sur tout le territoire, a aussi annoncé le ministère du Travail.  Pour illustrer sa démonstration, François Rebsamen a pris l’exemple d’un parent isolé à la recherche d’un travail.

« La garde d’enfants, en particulier pour les mères isolées, constitue un frein majeur au retour à l’emploi. Il y aura un dispositif de réservation de places en crèche d’entreprises ou municipales, pour les demandeurs d’emploi, parents isolés. » « Un parent pourra se rendre à un entretien professionnel, sans que ne pèse sur lui le problème de la garde de son enfant » : François Rebsamen, ministre du Travail  Le nombre de demandeurs d’emplois sans activité ou avec une activité réduite et inscrits depuis plus d’un an a augmenté de 9,7% en 2014, pour atteindre 2.254.600 en France métropolitaine. Selon le ministère du Travail, « si rien ne change, d’ici quelques mois, près d’un chômeur sur deux sera un chômeur de longue durée ».

 

Compte personnel de formation: définition

Ce nouveau droit à la formation est la mesure-phare du projet de loi sur la formation adopté ce 27 février 2014 par le Sénat. A partir du 1er janvier 2015, chacun disposera d’un Compte personnel de formation (CPF) qui le suivra tout au long de sa carrière même en période de chômage.

. Objectif du compte personnel de formation (CPF) : « donner à chacun les moyens d’évoluer professionnellement et de sécuriser son parcours professionnel » notamment en progressant d’au moins un niveau de qualification au cours de sa vie professionnelle ou en obtenant une qualification dans le cadre d’une reconversion ». Ce nouveau droit remplace le DIF (Droit individuel à la formation).  Le compte personnel de formation est « attaché à la personne » dès son entrée sur le marché du travail, dès 16 ans (15 ans pour le jeune qui signe un contrat d’apprentissage) et jusqu’à son départ à la retraite.  Le compte est « universel » et « individuel »: toute personne (jeune sortant du système scolaire, salarié, demandeur d’emploi et, à terme, les fonctionnaires, les travailleurs indépendants…) « indépendamment de son statut », disposeront d’un compte personnel de formation.  Les salariés qui changent d’emploi ou qui alternent fréquemment périodes d’emploi et de chômage sont assurés de conserver leurs droits à la formation Le compte personnel de formation ne peut être débité sans l’accord exprès de son bénéficiaire et ne peut jamais être diminué du fait d’un changement d’employeur, quelle que soit la fréquence des changements.  En cas de licenciement, les heures de CPF restent créditées sur le compte, y compris en cas de licenciement pour faute lourde.   Le compte personnel de formation est « intégralement transférable ». Que le bénéficiaire soit salarié ou demandeur d’emploi, il conserve son droit tout au long de sa vie professionnelle, quel que soit son parcours.  Le compte personnel de formation est alimenté en heures à la fin de chaque année. Il ne pourra excéder 150 heures de formation sur 8 ans (24 heures par an pendant les 5 premières années puis 12 heures par an pendant les 3 années suivantes) pour un travail à temps complet (contre 120 heures sur 6 ans pour l’actuel DIF).  Les heures portées au crédit du compte personnel de formation le demeurent en cas de changement de statut et jusqu’à la mobilisation du compte ou départ à la retraite de son titulaire.  Pour les périodes de travail à temps partiel, l’alimentation du compte est calculée proportionnellement au temps de travail effectué, sous réserve de dispositions plus favorables prévues par un accord d’entreprise, de groupe ou de branche.  Pour les formations hors temps de travail, le salarié pourra utiliser son CPF sans faire de demande à l’employeur (à la différence du DIF).  Pour les formations sur le temps de travail, un accord de l’entreprise sera nécessaire. (La rémunération du salarié sera maintenue.) Seules exceptions: les stages visant l’acquisition du socle de connaissances (lire, écrire, compter..) et de compétences (bureautique, informatique, langues étrangères…) ainsi que ceux prévus par accord de branche ou d’entreprise.  Lorsque la formation sera suivie tout ou partie pendant le temps de travail, le salarié doit demander l’accord préalable de l’employeur sur le contenu et le calendrier de la formation. L’entreprise sera tenue de lui faire connaître sa réponse dans un délai qui sera mentionné par décret. L’absence de réponse vaudra acceptation. En cas de mobilisation du CPF hors temps de travail, aucune allocation de formation ne sera due au salarié, comme c’était le cas pour le DIF.  Les frais pédagogiques et frais annexes (transport, hébergement…) sont pris en charge par l’employeur lorsque l’entreprise a conclu un accord d’entreprise sur le compte personnel de formation.   En l’absence d’accord, les frais de formation seront pris en charge par l’Opca. A noter : des cas d’utilisation  » de droit  » du CPF (sans accord de l’employeur ni sur le contenu ni sur le calendrier) sur le temps de travail pourra être prévue en particulier pour des formations permettant d’acquérir un socle de connaissance en langue ou lorsque le salarié employé par une entreprise de plus de 50 salariés n’aura pas suivi de formation, de VAE ou d’entretien au cours des 6 dernières années, ce qui lui donnera droit à un  » abondement correctif  » de 100 heures sur son compte.   La demande devra être formulée au moins 60 jours avant le début de la formation si elle dure moins de 6 mois et au moins 120 jours si la durée de la formation est supérieure à 6 mois. L’absence de réponse de l’employeur à compter de la demande vaut acceptation.  Le demandeur d’emploi pourra mobiliser son CPF sans avoir à demander l’accord de Pôle emploi. Sa formation sera prise en charge par le FPSPP. Il pourra bénéficier du futur conseil en évolution professionnelle  Un mécanisme d’accompagnement est prévu pour tout salarié souhaitant mobiliser son compte personnel, sous la forme d’un « conseil en évolution professionnelle » extérieur à l’entreprise (information/conseil sur l’évolution des métiers sur les territoires, les offres d’emploi adaptées à ses compétences…). Ce nouveau conseil sera mis en place dans le cadre du futur Service public régional de l’orientation.  Chaque personne aura connaissance du nombre d’heures créditées sur son compte en accédant à un service dématérialisé d’information dédié. Ces informations seront validées par le financeur (l’Opca, l’entreprise, le FPSPP (Fonds paritaire de sécurisation professionnelle) quand les formations seront mises en oeuvre. 

 

1...325326327328329...371



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol