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Sondage terrorisme : 81% des Français pour la déchéance de nationalité

Sondage terrorisme : 81% des Français pour  la déchéance de nationalité

Le Français sont cohérents avec eux –même, la plupart estiment qu’ils ne fait pas laisser revenir les djihadistes, du coup ils ont également favorables à la déchéance de la nationalité  Pour l’instant une déchéance juridiquement impossible (sauf pour ceux qui disposent de la double nationalité). Au-delà des aspects juridiques, pourquoi considérer comme encore français un individu qui entre en guerre contre la France et combat les troupes françaises . Enfin comment va-t-on surveiller en permanence les quelques 2000 djihadistes (actuels et potentiels).La réponse des Français interrogés est massivement oui. 81% d’entre eux y sont favorable. Le taux monte à 88% à l’UMP et 87% au FN. Dans le détail, 58% des sondés y sont « tout à fait favorables » et 23% « plutôt ». Selon l’article 25 du Code civil, cette sanction ne peut concerner pour le moment que ceux qui possèdent la double nationalité. Dans le cas contraire, la personne devient apatride, ce qui est contraire à l’article 15 de la Convention européenne des Droits de l’homme. Ensuite, il faut qu’elle ait acquis la nationalité française et ce, depuis moins de dix ans. Autrement dit, il ne faut pas qu’elle soit française de sang ou de sol. Cette sanction n’a été utilisée que huit fois depuis 1973.

Sondage : 49% des Français pour limiter la liberté d’expression

Sondage : 49% des Français pour limiter la liberté d’expression

50% des personnes interrogées se déclarent favorables à « une limitation de la liberté d’expression sur internet et les réseaux sociaux » contre 49% qui n’y sont pas favorables et 1% sans opinion.  Plus de quatre Français sur dix (42%) estiment qu’il faut éviter de publier des caricatures du prophète Mahomet, et près de la moitié (49%) ne sont pas favorables à une limitation de la liberté d’expression sur internet, selon un sondage Ifop publié dans le Journal du Dimanche. A une question rappelant que « certains musulmans se sentent blessés ou agressés par la publication de caricatures du prophète Mahomet », 57% répondent qu’il faut « ne pas tenir compte de ces réactions et continuer de publier ce type de caricatures » contre 42% qui pensent qu’il « faut tenir compte de ces réactions et éviter de publier ce type de caricatures » (1% sans opinion). 81% des sondés sont favorables à « la déchéance de nationalité française pour les binationaux (personnes ayant une double nationalité) condamnés pour des actes de terrorisme sur le sol français », 68% à « l’interdiction du retour en France de citoyens français que l’on soupçonne d’être allés se battre dans des pays ou régions contrôlés par des groupes terroristes », et également 68% à « l’interdiction de sortie du territoire aux citoyens français soupçonnés de vouloir se rendre dans des pays ou régions contrôlés par des groupes terroristes ». En revanche, 57% ne sont pas favorables à « d’autres interventions militaires françaises en Syrie, au Yémen ou en Libye », et 63% ne sont pas non plus pour « une intensification des opérations militaires françaises en Irak ».( sondage JDD)

Pour lutter contre le terrorisme : l’emploi avant tout (Rocard)

Pour lutter contre le terrorisme : l’emploi avant tout (Rocard)

 

Rocard n’a pas complétement tort en considérant que le délabrement social dans certains quartiers est un facteur explicatif de la montée de l’intégrisme. Dans ces quartiers où le chômage peut atteindre jusqu’à 50% chez les jeunes, les discours simplificateurs et mystificateurs des intégristes trouvent  un terrain favorable. Chômage, délinquance sont liés d’après Rocard. Il a sans doute encore raison quand il considère que ce ne sont pas des lois qui pourront être les plus efficaces mais les actes  (prévention, insertion, répression de la délinquance etc.). Rocard rappelle en fait que les interactions sont fortes entre situation sociale et situation sociétale des problèmes serait toute différente ». En matière de lutte contre le terrorisme, Michel Rocard souligne que le pays doit bien se garder d’adopter un Patriot act à la française, l’ensemble de ces mesures en matière de sécurité adoptées par les Etats-Unis au lendemain du 11 septembre 2001.  « Nous avons à notre disposition l’arsenal législatif qui convient », a-t-il souligné. Selon lui, « c’est une idée concentrationnaire de vouloir se prémunir à tout prix (…) Soyons conscients que le Patriot Act a fait aux Etats-Unis des dégâts considérables ». Enfin, à propos de la Russie, Michel Rocard a souhaité que l’Occident parvienne avec Vladimir Poutine à un « vrai deal ». « L’erreur, la faute, des Américains, et derrière eux des Occidentaux, c’est d’être restés silencieux lorsque Moscou a annoncé la dissolution du pacte de Varsovie. Pire : ils ont décidé d’élargir l’Otan maintenue aux trois pays baltes issus de l’ex-URSS, alors qu’il aurait probablement fallu la dissoudre ».  »Pour la Russie (…), cela a été et reste une profonde humiliation », a poursuivi l’ancien Premier ministre.  »Résultat, selon lui : la Russie accompagne sa colère contre l’Occident d’une volonté de saboter les positions occidentales dans le monde arabe alors que (…), nos intérêts, objectivement, devraient converger ».

Sondage-non au retour des djihadistes présumés pour 68%

Les Français veulent punir les djihadistes présumés

68% des Français souhaitent que ceux soupçonnés « d’être allés se battre dans des pays ou régions contrôlés par des groupes terroristes » n’aient pas le droit de revenir en France, selon un sondage IFOP pour le JDD à paraître dimanche. Les sondés se disent également largement favorables à la déchéance de nationalité pour les binationaux. Les avis sont par contre partagés quand on leur demande s’il faut tenir compte des réactions des musulmans pratiquants, « qui se sentent blessés ou agressés » par la publication des caricatures de Mahomet, notamment en une de Charlie Hebdo. Par ailleurs, dans leur majorité, les Français ne voient pas de solution militaire à l’extérieur de nos frontières pour combattre Daech et Al-Qaïda.

Terrorisme-Hyper Cacher: une pétition pour décorer « le héros »

Terrorisme-Hyper Cacher: une pétition pour décorer « le héros »

Vendredi dernier, Lassana Bathily est devenu le héros de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Cet employé malien de l’épicerie a caché des clients du supermarché dans une chambre froide, lorsqu’Amedy Coulibaly est entré pour prendre les clients en otage. « Je suis allé au congélateur, j’ai ouvert la porte », raconte le jeune homme sur BFMTV. « Plusieurs personnes sont entrées avec moi. Il y avait quelqu’un avec un enfant de deux ans. J’ai éteint la lumière, j’ai fermé la porte, je leur ai dit de rester calmes, et je suis sorti ». « Je suis musulman, pratiquant. J’ai déjà fait mes prières dans ce magasin, dans la réserve. Et oui, j’ai aidé des juifs. On est des frères », a-t-il encore déclaré. « Ce n’est pas une question de juifs, de chrétiens ou de musulmans, on est tous dans le même bateau », expliquait-il. Aujourd’hui, de nombreuses personnes souhaiteraient qu’il soit décoré. « Il a sauvé la vie de 15 personnes, c’est hors du commun et ça mérite une Légion d’honneur », affirme Thiaba Bruni, porte-parole du Cran (Conseil représentatif des associations noires de France).  Mais au-delà de la Légion d’honneur, Lassana Bathily pourrait surtout obtenir la nationalité française, qu’il a demandée bien avant le drame de l’Hyper Cacher. Un dossier devenu prioritaire pour beaucoup. « On dit souvent que la nationalité française se mérite », relève Louis-Georges Tin, président du Cran. « Je trouve qu’il la mérite amplement, sinon ce serait à désespérer du politique. Il n’y a pas de débat, il doit l’obtenir ».  Pour cela, certains politiques se sont mobilisés. Raquel Garrido, la porte-parole du Parti de gauche, a par exemple sensibilisé ses abonnés sur Twitter.

Terrorisme : des politiques « pour l’instant » à la hauteur de l’événement

Terrorisme : des politiques « pour l’instant » à la hauteur de l’événement

 

C’est rare pour être signalé mais cette fois la classe politique se met à la hauteur du drame, de la dignité et de l’émotion des français. Cela vaut pour l’opposition républicaine comme pour le gouvernement. Un gouvernement qui il faut bien le dire n’avait pas réussi grand-chose tant sur le plan économique que sur le plan social voire sociétal. Il faut surtout signaler  la hauteur de vue manifestée par le ministre de l’intérieur, Cazeneuve, par Valls (surtout à l’assemblée) aussi par Hollande. Ils n’ont n’en pas fait trop mais ont sur rechercher la cohésion et l’adhésion aux valeurs les plus fondamentales de la république. Cette unanimité ne durera sans doute pas et l’intérêt des appareils risquent de reprendre le pas sur celui de la France. En outre des fractures risquent d’intervenir sur certains aspects sociétaux mettant en cause certaines libertés. (Contrôle d’Internet par exemple pourtant si nécessaire où le beau côtoie l’ignoble, l’intelligence côtoie l’ignorance, l’ humanisme côtoie le sectarisme). Valls a déclaré que la France est en guerre. Il a raison dans le domaine du terrorisme mais  on pourrait dire la même chose sur le plan économique voire social. Or on ne gagne pas de guerre avec des forces dispersées voire opposées. L’union nationale serait pourtant indispensable pour lutter tant sur le terrain du terrorisme que sur le terrain économique. Si les politiques savent tirer la totalité des leçons des magnifiques mobilisations de ce week-end end, c’est ce qu’ils devraient conclure. Le pays ne peut plus passer son temps à des joutes électorales démagogiques et stériles. Malheureusement, il faudra encore un drame de ce type pour que la classe politique se mette au niveau des exigences de cohérence et d’efficacité que souhaite le pays.

 

Terrorisme : Quatre ans de prison pour apologie

Terrorisme : Quatre ans de prison pour apologie

Enfin la justice se réveille et inflige 4 ans de prison pour le fait d’avoir déclaré «  il faudrait davantage de Kouachi ». Une peine évidemment exemplaire, este à savoir d’une décision qui restera symbolique ou si la justice comme toutes les autres institutions républicaines sauront sanctionner ces atteintes inadmissibles aux valeurs de la république.  Nord après avoir provoqué un accident, il s’en était pris à la police : « Il devrait y en avoir plus des Kouachi. J’espère que vous serez les prochains ». « La sévérité des peines prononcées s’explique grandement par les propos tenus » assure le procureur.  Il était en état d’ivresse quand il a été interpellé samedi après avoir provoqué un accident. Il était poursuivi pour conduite sous l’emprise d’un état d’ivresse manifeste, refus de se soumettre aux vérifications en état de récidive, blessures involontaires, et apologie d’actes de terrorisme.    »Il devrait y en avoir plus des Kouachi. J’espère que vous serez les prochains (…) Vous êtes du pain béni pour les terroristes », a-t-il dit aux policiers.   »La sévérité des peines prononcées s’explique grandement par les propos tenus faisant l’apologie des actes de terrorisme », a précisé François Pérain, le procureur de Valenciennes.  Jugé en comparution immédiate, il a été condamné à quatre ans d’emprisonnement, deux ans d’annulation de son permis de conduire, et une interdiction de ses droits civils et de famille pendant trois ans.

 

CGT : Philippe Martinez pour remplacer Thierry Lepaon

CGT : Philippe Martinez pour remplacer Thierry Lepaon

Compte tenu des événements dramatiques de ces derniers jours, l’affaire de la démission de Thierry Lepaon a té relativement marginalisée  dans les médias. Il sera vraisemblablement remplacé par Philippe Martinez, responsable de la puissante fédération des métaux ; Une afffaire moins médiatisée et qui permettra peut-êter à la CGT de s’en sortir en limitant des dégâts. La candidature de Philippe Martinez a été approuvée par la direction de la CGT, et sera soumise au choix du « parlement » du syndicat mardi. Il veut ainsi succéder à Thierry Lepaon. L’ancien secrétaire général  de la CGT a démissionné la semaine dernière suite aux révélations successives de ces dernières semaines sur son train de vie.  La CGT veut rebondir, après les scandales dans lesquels son ancien directeur, Thierry Lepaon était empêtré. Pour incarner ce rebond : Philippe Martinez. La direction de la CGT a accepté lundi sa candidature à la tête du syndicat, à 28 voix pour, 19 contre et 6 abstentions. Une courte majorité. Philippe Martinez, la cinquantaine, a mis un pied dans le syndicalisme à Renault. Il était délégué-syndical CGT à l’usine de Boulogne-Billancourt. En 2008, deuxième pied dans le syndicalisme : il prend la tête de la Fédération des métaux. Prochaine étape pour sa candidature : le vote du « parlement » du syndicat mardi, qui doit confirmer (ou non) ce choix, à une majorité des deux tiers. Sachant que huit autres membres veulent figurer sur la liste du futur bureau.

 

 

Attentats : commission d’enquête parlementaire, pour quoi faire ?

Attentats : commission d’enquête parlementaire, pour quoi faire ?

 

Une commission d’enquête parlementaire pourquoi pas mais pour quoi faire. ? Dans les déclarations des uns et des autres l’objet même de cette  commission ne paraît pas très clair. S’agit-il d’enquêter seulement sur les attentats récents, sur l’efficacité de nos services de surveillance sur l’ensemble de la problématique terroriste,  de faire des propositions rapides (quelques semaines) par exemple pour améliorer la sécurité publique  ou d’engager un travail de fond sur les facteurs explicatifs ? Le Parlement va donc tirer les leçons des attentats de la semaine dernière pour renforcer la lutte contre le terrorisme, vraisemblablement à travers la constitution d’une commission d’enquête. « Je pense que le Parlement souhaitera une commission d’enquête sur ce qui vient de se passer, c’est légitime et c’est naturel », a déclaré Manuel Valls lundi 12 janvier. Juste avant l’interview du Premier ministre, Nicolas Sarkozy estimait qu’il fallait un travail commun gouvernement-opposition pour « comprendre » les événements de la semaine et adopter des mesures pour améliorer la sécurité des Français « dans les semaines qui viennent ». Peu après, le chef de file des députés UMP, Christian Jacob, annonçait qu’il demandait la création d’une commission d’enquête de l’Assemblée, en souhaitant qu’elle soit le fruit d’une « démarche transpartisane » et précisant en avoir fait part au président de l’Assemblée, Claude Bartolone (PS). Le patron du groupe socialiste, Bruno Le Roux, s’est déclaré d’accord sur le principe, pour « analyser et tirer tous les enseignements sur ces attentats ». Mais il a préféré, lors de ses vœux à la presse lundi midi, parler d’une « mission ». Un terme plus général qu’une commission au sens strict, et qui pourrait permettre, a-t-il souhaité, un travail commun des députés et des sénateurs. Pour Christian Jacob, « il faut tirer les enseignements de ce qui s’est passé: dans quelles conditions des individus sont sortis du jihad, de prison, de quelle surveillance ils ont fait l’objet, et à partir de là, en tirer des éléments pour modifier la législation ». « La commission devra pouvoir auditionner tous les services de police, de sécurité et de renseignement », a-t-il souligné. Ses travaux ne risquent-ils pas d’empiéter sur l’enquête judiciaire, ce qu’interdit la Constitution? « Nous sommes dans des circonstances exceptionnelles, la représentation nationale doit pouvoir disposer de tous les éléments d’information », a répondu le député de Seine-et-Marne. Pour Bruno Le Roux, « il s’agirait d’étudier avec le gouvernement en quoi nous pouvons améliorer le dispositif antiterroriste ».

 

Électricité: le Conseil d’État pour des hausse fortes

Électricité: le Conseil d’État pour des hausse fortes

 

 

Ceste paradoxe, le pétrole n’a jamais été aussi bas mais le conseil d’Etat recommande de fortes hausses d’électricité en raison des formules de calcul des prix. La hausse devrait être substantielle  mais on peut aussi s’attendre à ce que le gouvernement tente de limiter les conséquences auprès des compteurs pour cause d’élections notamment. En clair, les hausses pourraient être davantage étalées dans le temps.  Mercredi, le Conseil d’État a indiqué que les hausses tarifaires auxquelles EDF avait droit en 2012-2013 devaient être honorées. À cette époque, les pouvoirs publics avaient rogné sur les demandes d’EDF alors que la loi alors en vigueur stipulait que les coûts d’approvisionnement de l’électricien soient intégralement répercutés auprès de ses clients.  Certes, la méthode de calcul a été modifiée depuis, avec une nouvelle méthode en vigueur depuis l’automne 2014 (dire d’«empilement», avec l’addition de plusieurs postes – part énergie, transport, coûts commerciaux…) mais cela n’empêche que les anciennes modalités doivent être scrupuleusement respectées sur la période tarifaire précédente, a précisé le Conseil d’État. Bien conscient de la nécessité de ce rattrapage tarifaire, les pouvoirs publics avaient convenu dans un premier temps d’une triple augmentation de 5% pour les particuliers à l’été 2013, 2014 et 2015. Mais finalement, seule la première majoration a eu lieu en août 2013. En 2014, la nouvelle ministre de l’Énergie, Ségolène Royal, a décidé de suspendre au dernier moment la hausse programmée de 5%. Finalement, les particuliers ont été soumis à une hausse de 2,5% au 1er novembre. À ce moment-là, le Conseil d’État a été saisi par l’Anode, l’association qui réunit les opérateurs alternatifs dans l’énergie.  Ce n’est pas la première fois que l’Anode monte au créneau: elle a déjà saisi plusieurs fois le Conseil d’État quand la hausse des prix du gaz était insuffisante pour couvrir les coûts d’approvisionnement de GDF Suez. Pour l’Anode, les choses sont très claires: quand un niveau de prix réglementés de l’énergie est insuffisant, cela introduit une distorsion de concurrence au détriment des rivaux des opérateurs historiques. Maintenant que le Conseil d’État estime nécessaire un rattrapage tarifaire, à quelle échéance va-t-il intervenir et quel sera son montant? C’est là que les choses se compliquent un peu plus: il n’y a pas de date et «le gouvernement dispose de quelques ficelles pour moduler les prochaines décisions sur les prix», selon un bon connaisseur du dossier. Seule certitude: la hausse sera substantielle sachant que le manque à gagner d’EDF a été estimé par le régulateur à plus d’un milliard d’euros.

Départementales : « un carnage aussi pour l’UMP »

Départementales : «  un carnage aussi pour l’UMP »

 

C’est Nadine Morano qui le prédit pour l’UMP dans les zones rurales. Certes il y a de la part de la rancœur puisqu’en fait elle a été écartée de la nouvelle direction de l’UMP au profit de personnalités comme NKM. Pas sûr que Morano ait tort et que le coté BCBG de NKM Vauquiez soient de nature à renforcer la crédibilité d’un parti qui (comme le PS) se cherche un positionnement politique. Théoriquement le mode de scrutin est favorable à l’UMP mais effectivement la réforme territoriale bâclée ( et qui risque d’accentuer la désertification)du gouvernement pourrait aussi sanctionner le parti de Nadine Morano.  Nadine Morano, qui fut ­ministre chargée de l’Apprentissage et de la Formation professionnelle dans le gouvernement Fillon III et qui est aujourd’hui députée européenne, ne décolère pas. Comment Nicolas Sarkozy, pour qui elle s’est battue depuis toujours et par tous les temps, a-t-il pu la laisser sur le bord du chemin à l’heure de la refondation de l’UMP, ne lui proposant (et encore : avec retard) qu’un poste de secrétaire nationale tandis que NKM accédait, elle, vertigineusement à la vice-présidence du parti? Ce titre de secrétaire nationale, Nadine Morano ne l’a pas seulement refusé (« Chez moi, en Lorraine, on ne déshonore pas les gens. Il me doit autant que je luis dois ») ; elle répète depuis, car sa colère n’est pas retombée, qu’elle a dit au nouveau président de l’UMP ses quatre vérités. Et les murs ont tremblé. Pour faire bonne mesure, la militante Morano – qui parle carré, n’a jamais aimé les salons bourgeois et achève un récit où elle a décidé de livrer, loin de ceux qui la moquent ou la sous-estiment, sa part de vérité – a dit sur RTL, l’air de rien, qu’Alain Juppé était un homme d’État et qu’après tout, le jour venu, entre Sarkozy et le maire de Bordeaux… C’est peu de dire que Nicolas Sarkozy n’a pas apprécié. ­D’autant qu’elle ajoute maintenant que le retour de Sarkozy a « ressoudé la gauche ». Bigre! Nadine Morano – qui a déposé en 2012 les statuts d’un petit parti dont elle n’est pas peu fière, le Rassemblement pour le peuple de France – assure que « la politique politicienne l’insupporte au plus haut point », qu’elle en a marre « des cire-pompes », qu’elle ne comprend pas « le management de l’UMP », qu’elle veut parler du « fond » et que les prochaines élections risquent d’être, ­notamment en milieu rural, « un ­carnage » car on sous-estime, selon elle, ce qui se passe du côté du FN. Le poids de l’amertume?

Terrorisme : pour une politique à la hauteur de l’enjeu

Terrorisme : pour une politique à la hauteur de l’enjeu

 

( un article publié le 20 décembre)

 

Comme c’était prévisible les actes de terrorismes vont se développer sur le territoire et il faudra sans doute attendre un drame de grande ampleur pour prendre enfin la mesure de l’enjeu. La politique actuelle relève en effet de L’amateurisme et gagnerait par exemple à s’inspirer des politiques de pays infestés d’  extrémistes violents. De ce point de vue , l’organisation de nos services de renseignement souffre de deux maux, une insuffisance quantitative mais aussi qualitative ; et pour cause dans nombre de banlieues sensibles par exemple, il y a longtemps que la police a déserté les lieux. De la même manière les services n’ont pas la compétence pour détecter à temps les sites internet qui pratiquent le prosélytisme terroriste. Ce n’est pas le déplacement du ministre de l’intérieur sur chaque lieu d’un crime qui va changer la donne. Il  ferait mieux de rester dans son bureau et de mobiliser ses troupes. Il faut bien prendre en compte qu’il s’agit d’un phénomène sociétal tout à fait nouveau qui recrute parmi les populations asociales, violentes souvent délinquantes en mal  de repères, d’insertion sociale et culturelle. Des paumés, des malades, des criminels. Or l’entourage proche est souvent le plus à même pour détecter les terroristes potentiels du fait de l’évolution des comportements des intéressés. Certes des mesures dans ce sens ont été prises mais elles ne sont pas à la hauteur de l’enjeu. Faut-il rappeler que la France fournit le plus grand contingent d’islamistes radicalisés ( autour de 1000) et qu’il existe certaines des dizaines de fous susceptibles d’agir sur le territoire. Il faudrait une autre organisation, d’autres moyens pour endiguer le phénomène. Notamment mettre en place une véritable vigilance citoyenne pour quadriller tout le territoire et qui permette d’agir avant l’irréparable. A cet égard le dispositif juridique et opérationnel actuel  est obsolète face à cette nouvelle forme de criminalité  qui recrute  parmi les plus tarés.

Sondage- Grève des médecins: les Français pour

Sondage- Grève des médecins: les Français pour  

 

Selon un sondage IFOP pour le JDD 58% des Français soutiennent  la grève des médecins. Des médecins qui refusent surtout le processus d’étatisation notamment la généralisation du tiers payant, soit une dispense d’avance de frais pour les patients. En fait ce projet donne de plus en plus de prérogatives aux agences régionales de santé et risque de bureaucratiser la médecine libérale. Selon les médecins, cette réforme conduira à une « étatisation insupportable » de la médecine qui va bénéficier au secteur public. Cabinets fermés, grève des gardes ou « guérilla » administrative passant par des refus de cartes Vitales: les médecins libéraux maintiennent la pression sur le gouvernement en ce début 2015, pour obtenir une réécriture du projet de loi santé. Plusieurs syndicats appellent à une nouvelle fermeture des cabinets, lundi et mardi (Syndicat des Médecins Libéraux, SML, ainsi que des spécialistes) ou seulement mardi (MG-France, généralistes). Les principaux syndicats appellent en outre à une grève administrative, visant notamment à remplacer une partie des télétransmissions de feuilles de soin (par carte Vitale) par un retour au papier, afin d’engorger les services de l’Assurance maladie.

 

Loi Macron : Lefebvre (UMP) pour une union nationale

Loi Macron : Lefebvre (UMP) pour une union nationale

Frédéric Lefebvre s’étonne que son parti l’UMP ne soutienne pas un texte qui correspond à certaines des propositions de son parti. Il votera donc la loi Macron. En réalité ce n’est pas la loi Macron qui est l’acte fondateur de la modernisation de l’économie, loin s’en faut. Pour Lefebvre c’est l’occasion de plaider pour une union nationale de droite et de gauche de responsables  raisonnables. Frédéric Lefèvre a cependant peu de chances d’être entendu car il est sans doute sur ce point en avance de plusieurs années. Dommage !  Le député UMP Frédéric Lefebvre votera la loi Macron, un texte à ses yeux « bon pour le pays » et espère que les élus de son camp sur la même ligne seront « nombreux ».  Dans une tribune de ce mercredi 31 décembre publiée par L’Opinion, celui qui fut secrétaire d’État de Nicolas Sarkozy écrit que le projet de loi préparé par le ministre de l’Economie va « dans le bon sens. D’autant que sur nombre de points, ce sont nos propres propositions ».Quand un texte proposé par la gauche me semble bon pour le pays, je le vote.  « Quand un texte proposé par la gauche me semble bon pour le pays, je le vote. C’est du bon sens, même s’il faudrait aller plus loin pour être pleinement efficace« , insiste l’élu des Français d’Amérique du Nord. Nous serons nombreux, j’espère, malgré les pressions, à aller au bout de cette logique de la sincérité.  « Je constate avec satisfaction que sur la loi Macron, cette fois, je ne serai pas seul. Hervé Mariton a annoncé son intention de la voter, Olivier Carré aussi. Nous serons nombreux, j’espère, malgré les pressions, à aller au bout de cette logique de la sincérité », poursuit Frédéric Lefebvre. Plus généralement, il exprime sa « certitude que la France rêve d’être gouvernée par un bloc central de responsables politiques raisonnables, de droite comme de gauche, capables de s’unir sur l’essentiel ».

 

Hollande : retour du service militaire pour réduire le chômage

Hollande : retour du service militaire pour réduire le chômage

 

Encore un nouveau truc après l’emploi aidé, le service civique ou militaire d’abord bénévole mais qui pourrait revenir obligatoire. Une manière de neutraliser jusqu’à 100 000 chômeurs d’ici 2017. En soi le retour du service civique ou militaire ne serait pas nécessairement une mauvaise chose tellement l’école voire certaines  familles ont déserté le terrain civique. Une manière aussi de redonner du crédit au rapport à la loi ou simplement aux règles de vie communes en société. Mais la proposition de Hollande n’est pas sans arrière-pensée. 100 000 jeunes en moins sur les listes de pôle emploi en 2017 pourrait contribuer à afficher des  chiffres s’emploie plus présentables. Lors de la présentation de ses vœux aux Français, le chef de l’État a en effet  proposé un nouveau dispositif basé sur le volontariat dans un premier temps et qui pourrait devenir « obligatoire » par la suite. . Ces missions du «service civique» sont pour François Hollande destinées à renforcer la cohésion nationale autour de la valeur d’engagement. «C’est une vertu pour la nation, c’est ce qui nous rassemble dans une même patrie», a-t-il déclaré, affirmant sa volonté d’élargir le service civique «à tous les jeunes, dans toute leur diversité, tous les jeunes qui en feront la demande». Le président de la République a annoncé à plusieurs reprises une «réforme» sur le sujet. Pour atteindre son objectif de 100.000 contrats par an d’ici à 2017 contre 35.000 actuellement, une vieille promesse de campagne, il envisage de créer une version allégée, plus courte et non indemnisée. Instauré par la loi du 10 mars 2010, le service civique permet à des jeunes de 16 à 25 ans d’effectuer des missions d’intérêt général. Il remplace d’autres dispositifs, comme le «service civil volontaire», instauré après la suppression du service militaire. Sur la base du volontariat, le service civique réalisé dans des collectivités publiques ou des associations agréées par l’État est indemnisé 573 euros net par mois. Il se déroule sur une période de 6 à 12 mois pour une mission d’au moins 24 heures par semaine. Si le service civique peut permettre de valoriser un CV, la Cour des comptes a récemment fustigé le risque de substitution à l’emploi: «Deux missions quasiment identiques sont parfois proposées, pour l’une, sous la forme d’un emploi d’avenir, et pour l’autre, sous la forme d’un engagement de service civique.» François Hollande a déjà précisé en novembre que le nouveau dispositif ne remplacerait pas le système existant mais le compléterait. Il sera plus court, d’une durée de deux ou trois mois, et s’effectuera bénévolement. Enfin, il restera sur la base du volontariat dans un premier temps. Il pourrait par la suite devenir «obligatoire».

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