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Face à la sauvagerie: Pour la création d’établissements pénitentiaires spécialisés

Face à la sauvagerie: Pour la création d’établissements pénitentiaires spécialisés

S’il est clair que les sanctions prises par la justice ne sont pas du tout à la hauteur de l’enjeu, il n’en reste pas moins que des punitions se traduisant par des incarcérations dans des établissements pénitentiaires ne sont pas nécessairement la meilleure solution pour permettre la réinsertion sociale et sociétale des intéressés.

La plupart des prisons sont en effet des sortes d’écoles du crime pour les jeunes délinquants qui y font ensuite des stages répétés.

Pour les cas les plus graves chez les jeunes qui se caractérisent surtout par des comportements barbares et une grande insuffisance culturelle, on pourrait envisager des établissements spécialisés qui précisément auraient un double objectif: à savoir tenter de combler cette rupture intellectuelle qui les condamne à des attitudes sauvages et primitives et leur faire accéder à un minimum de connaissances de base non seulement sur les savoirs fondamentaux mais aussi sur les valeurs sociétales.

En substance, faire travailler les corps pour les soumettre à l’effort et à la discipline autant que les têtes pour les remplir d’autres choses que des références simplistes et dangereuses.

On objectera à juste titre que le service militaire remplissait une partie de es fonctions encore récemment jusqu’à ce que le pouvoir manifeste sa lâcheté démagogique en abolissant. Ce qui constitue une grave erreur d’abord de stratégie de défense du pays comme le démontre les récents conflits qui ont tant besoin de troupes de terrains notamment d’infanterie. C’est aussi un trou grave dans la raquette du processus d’accès à la vraie responsabilité républicaine. Le service militaire était l’occasion d’un brassage sociologique mais aussi d’un apprentissage de l’effort, de la discipline et du respect de l’ ordre.

Il faut évidemment un encadrement très spécialisé dans ces établissements pénitentiaires sorte de maison de redressement du profil psychologique et sociétal.

Pour l’instant, on entend surtout des demandes d’aggravation des sanctions dans les cas de sauvagerie brutale voire mortelle. Une demande légitime mais qui ne peut constituer cependant une thérapie contre le problème fondamental de l’ignorance et de la bestialité.

Experts, intellectuels et politiques auraient sans doute intérêt à réfléchir sur les méthodes de réinsertion sociale des individus jeunes décivilisés qui d’une certaine manière retourne à l’État sauvage.

Meurtre de Thomas à Crépol: Un choc sociétal pour les Français

Meurtre de Thomas à Crépol: Un choc sociétal pour les Français

Contrairement à certains politiques qui veulent rapidement fermer le dossier, le directeur de la tribune, Bruno jeudi estime dans son édito qu’il ne s’agit pas seulement d’un fait divers mais d’un véritable choc sociétal pour les Français.

La mort de Thomas, 16 ans, poignardé lors d’une rixe dans un bal de village, a choqué les Français. La salle des fêtes de Crépol est devenue la sale défaite d’une jeunesse souvent d’origine étrangère, mal intégrée, shootée à l’hyperviolence des réseaux sociaux et insuffisamment sanctionnée quand elle commet des délits.

Combien de temps avant qu’Emmanuel Macron traduise ses déclarations en actes d’autorité ? De la « décivilisation » (Macron) à l’« ensauvagement » (Darmanin) jusqu’à « tenez vos gosses ! » (Dupond-Moretti), la surenchère des mots contre les maux de la société bat son plein. Hélas, derrière, les bonnes réponses tardent. Celles promises par le chef de l’État après les émeutes urbaines n’ont toujours pas été concrétisées. « L’ordre ! L’ordre ! L’ordre ! », avait-il diagnostiqué à chaud. Depuis, l’attente s’est transformée en impuissance.

Celle-là même que le jeune candidat à la présidentielle n’avait cessé de pourfendre avec son « en même temps ». Confronté aux faits, le pouvoir semble débordé. Bien sûr, Emmanuel Macron a recréé des postes de policiers, de gendarmes et de magistrats par milliers. Bien sûr que l’action contre les dealers, qui pourrissent la vie des cités et maintenant de la ruralité, prend du temps. Dans un discours, mardi, passé inaperçu, Bruno Le Maire est sorti de son couloir économique devant les maires. Le ministre est revenu sur cette demande d’autorité en évoquant sa circonscription de l’Eure, passée de la Macronie au RN lors des dernières législatives. Nommant les choses, il a décrit les « deux plaies qui rongent la société : l’islam politique et le trafic de stupéfiants ». Sans dire comment y remédier.

Combien de temps avant que le gouvernement sorte des circonvolutions sur l’immigration irrégulière ? La question sera demain au cœur des discussions à l’Assemblée nationale avec l’examen du projet de loi du gouvernement. Gérald Darmanin joue gros. S’il a laissé les sénateurs de droite durcir son texte, le ministre de l’Intérieur espère trouver une majorité grâce à l’appoint d’une partie des voix LR. Ce sera le crash test politique de cette fin d’année. Face à la menace des extrêmes, le sursaut est indispensable.
Bruno Jeudy

Retour de la sauvagerie: Pour la création d’établissements pénitentiaires spécialisés

Retour de la sauvagerie: Pour la création d’établissements pénitentiaires spécialisés

S’il est clair que les sanctions prises par la justice ne sont pas du tout à la hauteur de l’enjeu, il n’en reste pas moins que des punitions se traduisant par des incarcérations dans des établissements pénitentiaires ne sont pas nécessairement la meilleure solution pour permettre la réinsertion sociale et sociétale des intéressés.

La plupart des prisons sont en effet des sortes d’écoles du crime pour les jeunes délinquants qui y font ensuite des stages répétés.

Pour les cas les plus graves chez les jeunes qui se caractérisent surtout par des comportements barbares et une grande insuffisance culturelle, on pourrait envisager des établissements spécialisés qui précisément auraient un double objectif: à savoir tenter de combler cette rupture intellectuelle qui les condamne à des attitudes sauvages et primitives et leur faire accéder à un minimum de connaissances de base non seulement sur les savoirs fondamentaux mais aussi sur les valeurs sociétales.

En substance, faire travailler les corps pour les soumettre à l’effort et à la discipline autant que les têtes pour les remplir d’autres choses que des références simplistes et dangereuses.

On objectera à juste titre que le service militaire remplissait une partie de es fonctions encore récemment jusqu’à ce que le pouvoir manifeste sa lâcheté démagogique en abolissant. Ce qui constitue une grave erreur d’abord de stratégie de défense du pays comme le démontre les récents conflits qui ont tant besoin de troupes de terrains notamment d’infanterie. C’est aussi un trou grave dans la raquette du processus d’accès à la vraie responsabilité républicaine. Le service militaire était l’occasion d’un brassage sociologique mais aussi d’un apprentissage de l’effort, de la discipline et du respect de l’ ordre.

Il faut évidemment un encadrement très spécialisé dans ces établissements pénitentiaires sorte de maison de redressement du profil psychologique et sociétal.

Pour l’instant, on entend surtout des demandes d’aggravation des sanctions dans les cas de sauvagerie brutale voire mortelle. Une demande légitime mais qui ne peut constituer cependant une thérapie contre le problème fondamental de l’ignorance et de la bestialité.

Experts, intellectuels et politiques auraient sans doute intérêt à réfléchir sur les méthodes de réinsertion sociale des individus jeunes décivilisés qui d’une certaine manière retourne à l’État sauvage.

Justice- Des établissements pénitentiaires spécialisés pour les « sauvageons » ?

Justice- Des établissements pénitentiaires spécialisés pour les « sauvageons » ?

S’il est clair que les sanctions prises par la justice ne sont pas du tout à la hauteur de l’enjeu, il n’en reste pas moins que des punitions se traduisant par des incarcérations dans des établissements pénitentiaires ne sont pas nécessairement la meilleure solution pour permettre la réinsertion sociale et sociétale des intéressés.

La plupart des prisons sont en effet des sortes d’écoles du crime pour les jeunes délinquants qui y font ensuite des stages répétés.

Pour les cas les plus graves, les jeunes se caractérisent surtout par des comportements barbares et une grande insuffisance culturelle, on pourrait envisager des établissements spécialisés qui précisément auraient un double objectif: à savoir tenter de combler cette rupture intellectuelle qui les condamne à des attitudes sauvages et primitives et leur faire accéder à un minimum de connaissances de base non seulement sur les savoirs fondamentaux mais aussi sur les valeurs sociétales.

En substance, faire travailler les corps pour les soumettre à l’effort et à la discipline autant que les têtes pour les remplir d’autres choses que des références simplistes et dangereuses.

On objectera à juste titre que le service militaire remplissait une partie de ces fonctions encore récemment jusqu’à ce que le pouvoir manifeste sa lâcheté démagogique en l’abolissant. Ce qui constitue une grave erreur d’abord de stratégie de défense du pays comme le démontre les récents conflits qui ont tant besoin de troupes de terrains notamment d’infanterie. C’est aussi un trou grave dans la raquette du processus d’accès à la vraie responsabilité républicaine. Le service militaire était l’occasion d’un brassage sociologique mais aussi d’un apprentissage de l’effort, de la discipline et du respect de l’ ordre.

Il faut évidemment un encadrement très spécialisé dans ces établissements pénitentiaires sorte de maison de redressement du profil psychologique et sociétal.

Pour l’instant, on entend surtout des demandes d’aggravation des sanctions dans les cas de sauvagerie brutale voire mortelle. Une demande légitime mais qui ne peut constituer cependant une thérapie contre le problème fondamental de l’ignorance et de la bestialité.

Experts, intellectuels et politiques auraient sans doute intérêt à réfléchir sur les méthodes de réinsertion sociale des individus jeunes décivilisés qui d’une certaine manière retournent à l’État sauvage.

Élisabeth Borne: Des chèques aumônes pour les maires

Élisabeth Borne: Des chèques aumônes pour les maires

Élisabeth Borne sort aussi le carnet de chèques pour les maires

Comme après chaque grande réunion solennelle, le gouvernement conclut son allocution avec la distribution de nouveaux chèques. Cette fois en direction des maires réunis en congrès avec une rallonge de 100 millions d’euros qui s’ajoutent aux 220 millions déjà votés. Finalement une somme assez dérisoire au regard des enjeux. Et surtout en face de l’augmentation croissante du niveau des dépenses.

La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé, jeudi 23 novembre, devant les maires réunis en congrès à Paris une rallonge budgétaire de 100 millions d’euros pour les communes, ainsi que quelques aides ciblées pour leur « donner les moyens d’agir ».

Après être venue brièvement mercredi au salon des maires tout proche, où le président Emmanuel Macron ne pouvait pas se rendre cette année, pour saluer leur « détermination commune » à réindustrialiser le pays, la Première ministre n’est pas arrivée les mains vides.

« J’ai décidé d’augmenter de 100 millions d’euros la DGF (dotation globale de financement) des communes », a-t-elle déclaré en clôture du 105e congrès de l’Association des maires de France. Cette rallonge s’ajoutera à la hausse de 220 millions d’euros déjà inscrite dans le budget en cours d’examen au Parlement, de sorte que « la DGF des communes augmentera au même rythme que l’inflation », a-t-elle assuré, se félicitant d’une « augmentation claire et nette des moyens de nos collectivités ».

Elisabeth Borne a annoncé une enveloppe supplémentaire de 15 millions d’euros en 2024 afin notamment de « mieux indemniser les élus des petites communes rurales ». Un prélude à la loi censée « améliorer (leurs) conditions d’exercice » et « renforcer (leur) statut », qu’Emmanuel Macron souhaite « finaliser » en 2024.

Des restrictions contraintes d’électricité pour les Français équipés de Linky ?

Des restrictions contraintes d’électricité pour les Français équipés de Linky ?

Dans un projet de décret consulté le 12 octobre par La Tribune, le gouvernement envisageait d’imposer un expérimentation de la réduction d’électricité des usagers équipés d’un compteur Linky via un « seuil de puissance minimal permettant de faire fonctionner les équipements courants peu énergivores » pendant une durée maximale de 4 heures.

Le principe même de restrictions contraints d’électricité est inquiétant dans la mesure où il caractérise nettement des risques d’insuffisance de production. Pourtant l’EDF comme le gouvernement affirme que la capacité de production sera largement suffisante cet hiver.

La vérité c’est que cette production est tout juste suffisante même si des centrales nucléaires ont été remises en état de fonctionner et même si actuellement on continue d’exporter un peu d’électricité. Le problème est que la demande n’est pas forcément linéaire et pas davantage la production. Ces aspects peuvent dépendre du climat, d’aléas de fonctionnement voire des conséquences de la situation géo politique.

Pour assurer vraiment la France en matière d’électricité, il devient donc urgent de remettre en service tout le parc nucléaire. Actuellement il y a encore près de 17 réacteurs à l’arrêt sur 56.

Or, dans un nouveau projet de décret obtenu ce vendredi par La Tribune, qui devra être voté en Conseil supérieur de l’Energie le jeudi 30 novembre, l’exécutif assouplit les conditions de l’expérimentation.

En premier lieu, la durée de limitation provisoire ne pourra finalement pas excéder deux heures pour un même usager, contre quatre heures dans la version initiale. Ensuite, a été introduite une option d’« opt-out », c’est-à-dire la possibilité pour certains clients sélectionnés de se retirer de l’expérimentation s’ils le souhaitent.

« Si les résultats s’avéraient probants, cela pourrait constituer un nouvel outil qui ne serait, de même que les coupures programmées, activé que si tous les autres leviers étaient insuffisants pour éviter une coupure d’électricité généralisée (blackout) [...] On parle de cas de figure extrêmes, qui ne se sont jusqu’à présent jamais produits, y compris l’hiver dernier », souligne-t-on au ministère de la Transition énergétique, qui précise par ailleurs que le risque d’un éventuel écroulement ne concerne pas spécifiquement cet hiver.

Élisabeth Borne sort aussi le carnet de chèques pour les maires

Élisabeth Borne sort aussi le carnet de chèques pour les maires

Comme après chaque grande réunion solennelle, le gouvernement conclut son allocution avec la distribution de nouveaux chèques. Cette fois en direction des maires réunis en congrès avec une rallonge de 100 millions d’euros qui s’ajoutent aux 220 millions déjà votés. Finalement une somme assez dérisoire au regard des enjeux. Et surtout en face de l’augmentation croissante du niveau des dépenses.

La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé, jeudi 23 novembre, devant les maires réunis en congrès à Paris une rallonge budgétaire de 100 millions d’euros pour les communes, ainsi que quelques aides ciblées pour leur « donner les moyens d’agir ».

Après être venue brièvement mercredi au salon des maires tout proche, où le président Emmanuel Macron ne pouvait pas se rendre cette année, pour saluer leur « détermination commune » à réindustrialiser le pays, la Première ministre n’est pas arrivée les mains vides.

« J’ai décidé d’augmenter de 100 millions d’euros la DGF (dotation globale de financement) des communes », a-t-elle déclaré en clôture du 105e congrès de l’Association des maires de France. Cette rallonge s’ajoutera à la hausse de 220 millions d’euros déjà inscrite dans le budget en cours d’examen au Parlement, de sorte que « la DGF des communes augmentera au même rythme que l’inflation », a-t-elle assuré, se félicitant d’une « augmentation claire et nette des moyens de nos collectivités ».

Elisabeth Borne a annoncé une enveloppe supplémentaire de 15 millions d’euros en 2024 afin notamment de « mieux indemniser les élus des petites communes rurales ». Un prélude à la loi censée « améliorer (leurs) conditions d’exercice » et « renforcer (leur) statut », qu’Emmanuel Macron souhaite « finaliser » en 2024.

Des établissements pénitentiaires spécialisés pour les « sauvageons » ?

Des établissements pénitentiaires spécialisés pour les « sauvageons » ?

S’il est clair que les sanctions prises par la justice ne sont pas du tout à la hauteur de l’enjeu, il n’en reste pas moins que des punitions se traduisant par des incarcérations dans des établissements pénitentiaires ne sont pas nécessairement la meilleure solution pour permettre la réinsertion sociale et sociétale des intéressés.

La plupart des prisons sont en effet des sortes d’écoles du crime pour les jeunes délinquants qui y font ensuite des stages répétés.

Pour les cas les plus graves chez les jeunes qui se caractérisent surtout par des comportements barbares et une grande insuffisance culturelle, on pourrait envisager des établissements spécialisés qui précisément auraient un double objectif: à savoir tenter de combler cette rupture intellectuelle qui les condamne à des attitudes sauvages et primitives et leur faire accéder à un minimum de connaissances de base non seulement sur les savoirs fondamentaux mais aussi sur les valeurs sociétales.

En substance, faire travailler les corps pour les soumettre à l’effort et à la discipline autant que les têtes pour les remplir d’autres choses que des références simplistes et dangereuses.

On objectera à juste titre que le service militaire remplissait une partie de es fonctions encore récemment jusqu’à ce que le pouvoir manifeste sa lâcheté démagogique en abolissant. Ce qui constitue une grave erreur d’abord de stratégie de défense du pays comme le démontre les récents conflits qui ont tant besoin de troupes de terrains notamment d’infanterie. C’est aussi un trou grave dans la raquette du processus d’accès à la vraie responsabilité républicaine. Le service militaire était l’occasion d’un brassage sociologique mais aussi d’un apprentissage de l’effort, de la discipline et du respect de l’ ordre.

Il faut évidemment un encadrement très spécialisé dans ces établissements pénitentiaires sorte de maison de redressement du profil psychologique et sociétal.

Pour l’instant, on entend surtout des demandes d’aggravation des sanctions dans les cas de sauvagerie brutale voire mortelle. Une demande légitime mais qui ne peut constituer cependant une thérapie contre le problème fondamental de l’ignorance et de la bestialité.

Experts, intellectuels et politiques auraient sans doute intérêt à réfléchir sur les méthodes de réinsertion sociale des individus jeunes décivilisés qui d’une certaine manière retourne à l’État sauvage.

Antisémitisme : Macron critiqué par Valls pour ses absences et ses contradictions

Antisémitisme : Macron critiqué par Valls pour ses absences et ses contradictions


D’une certaine manière Valls a voulu se faire le porte-parole de l’opinion à propos du mécontentement concernant les hésitations et contradictions du président à propos du conflit Israël au palestinien. Notons effectivement qu’au départ Macon a clairement affiché sa totale solidarité avec Israël proposant même une alliance internationale contre le amasse. Une proposition qui a fait chou blanc ! Ensuite Macon a réclamé une pause pour des motifs sanitaires. Mais ensuite il a ensuite adhéré au principe d’un cessez-le-feu finalement total contradiction avec sa première posture. Surtout son interview à la BBC en Angleterre a beaucoup choqué.

L’ancien premier ministre trouve le président «un peu à côté de la plaque» dans son approche du conflit au Proche-Orient. Il lui reproche aussi son absence à la grande marche contre l’antisémitisme.

L’actualité internationale lui a permis de retrouver une place dans le débat public. Offensif dans son soutien à Israël depuis les attaques terroristes du Hamas le 7 octobre, et mobilisé contre l’explosion des actes antisémites en France, Manuel Valls a eu l’occasion d’aborder ces sujets entre les murs de l’Élysée. Selon nos informations, l’ancien premier ministre a été reçu mercredi par Frédéric Michel, patron de la communication et conseiller en stratégie d’Emmanuel Macron, qu’il connaît de longue date. L’occasion pour lui de faire passer quelques messages sur ses thèmes de prédilection, et de partager son jugement sur l’action du chef de l’État.

Reçu à l’Élysée, valse a très nettement critiqué le président sur ce dossier.
«Je lui ai évidemment dit ce que je pensais des propos tenus par le président sur la BBC (où il a appelé à un «cessez-le-feu» et «exhorté» Israël à stopper ses bombardements tuant «des bébés, des femmes et des personnes âgées», NDLR), ce que je pensais de ses zigzags en matière de diplomatie , et ce que je pensais de l’argument qu’il a invoqué…

Pour la création d’établissements pénitentiaires spécialisés pour les sauvageons

Pour la création d’établissements pénitentiaires spécialisés pour les sauvageons

S’il est clair que les sanctions prises par la justice ne sont pas du tout à la hauteur de l’enjeu, il n’en reste pas moins que des punitions se traduisant par des incarcérations dans des établissements pénitentiaires ne sont pas nécessairement la meilleure solution pour permettre la réinsertion sociale et sociétale des intéressés.

La plupart des prisons sont en effet des sortes d’écoles du crime pour les jeunes délinquants qui y font ensuite des stages répétés.

Pour les cas les plus graves chez les jeunes qui se caractérisent surtout par des comportements barbares et une grande insuffisance culturelle, on pourrait envisager des établissements spécialisés qui précisément auraient un double objectif: à savoir tenter de combler cette rupture intellectuelle qui les condamne à des attitudes sauvages et primitives et leur faire accéder à un minimum de connaissances de base non seulement sur les savoirs fondamentaux mais aussi sur les valeurs sociétales.

En substance, faire travailler les corps pour les soumettre à l’effort et à la discipline autant que les têtes pour les remplir d’autres choses que des références simplistes et dangereuses.

On objectera à juste titre que le service militaire remplissait une partie de es fonctions encore récemment jusqu’à ce que le pouvoir manifeste sa lâcheté démagogique en abolissant. Ce qui constitue une grave erreur d’abord de stratégie de défense du pays comme le démontre les récents conflits qui ont tant besoin de troupes de terrains notamment d’infanterie. C’est aussi un trou grave dans la raquette du processus d’accès à la vraie responsabilité républicaine. Le service militaire était l’occasion d’un brassage sociologique mais aussi d’un apprentissage de l’effort, de la discipline et du respect de l’ ordre.

Il faut évidemment un encadrement très spécialisé dans ces établissements pénitentiaires sorte de maison de redressement du profil psychologique et sociétal.

Pour l’instant, on entend surtout des demandes d’aggravation des sanctions dans les cas de sauvagerie brutale voire mortelle. Une demande légitime mais qui ne peut constituer cependant une thérapie contre le problème fondamental de l’ignorance et de la bestialité.

Experts, intellectuels et politiques auraient sans doute intérêt à réfléchir sur les méthodes de réinsertion sociale des individus jeunes décivilisés qui d’une certaine manière retourne à l’État sauvage.

Intelligence artificielle : en faire un progrès pour tous

Intelligence artificielle : en faire un progrès pour tous

Sommet mondial sur la sécurité de l’intelligence artificielle, décret Biden, comité d’experts de l’ONU : ces dernières semaines marquent un tournant dans l’histoire de l’IA, désormais un sujet majeur de souveraineté. Chaque grande puissance tente de prendre la tête de la course technologique, mais aussi de contribuer à une régulation mondiale. En effet, les impacts de l’IA sur l’emploi, la santé, l’éducation, la transition écologique et la société sont suffisamment massifs pour ne pas être ignorés des gouvernements et des citoyens. Aussi, il est urgent de travailler collectivement à une régulation de l’IA équilibrée entre l’innovation nécessaire au progrès économique, social et humain, et la protection contre des risques qui existent déjà. A cet égard, il est essentiel que la voix de l’Europe et de la France s’élèvent pour défendre les valeurs républicaines de liberté, d’égalité et de fraternité.

Par Emilie Sidiqian, directrice générale de Salesforce France

Dans ce contexte, les entreprises ont un rôle clé à jouer pour faire de l’IA un progrès pour tous. Plutôt que de se perdre dans des fantasmes de science-fiction, notre responsabilité consiste à développer des usages pour répondre aux inquiétudes qui traversent la société.

Aujourd’hui, 42% des salariés craignent que l’IA générative ne les remplace.Si rien ne permet d’affirmer que l’automatisation d’un grand nombre de tâches par l’IA entraînera la destruction d’emplois, nous devons démontrer que l’IA générative sera une source de progrès pour les employés.

Comment permettre à chacun de s’emparer de l’IA générative pour monter en compétence : avec l’éducation des jeunes et la formation des adultes est essentiel pour mieux appréhender l’IA. Comment conjuguer la diffusion de l’IA dans l’économie avec la création massive de nouveaux d’emplois : un objectif rassemblant le monde économique, le milieu associatif et les pouvoirs publics. Comment libérer les salariés des tâches chronophages pour apporter plus de valeur au client : voilà le chantier à ouvrir dès à présent.

L’autre inquiétude majeure concerne la confiance que l’on peut accorder à l’IA générative et à ce qu’elle produit. Alors que la désinformation sévit sur les réseaux sociaux, les « deep fakes» menacent la qualité du débat public, et in fine le bon fonctionnement démocratique.

Pourtant, des solutions existent. Elles reposent sur une combinaison de mesures techniques et réglementaires : sécurisation des données sources, détection automatisée des biais, modération renforcée des réseaux. Des mesures qui doivent favoriser l’usage éthique de l’IA, garantir la transparence des algorithmes, la gouvernance, la traçabilité et la confidentialité des données. Enfin, l’esprit critique et le bon sens devront présider aux usages de l’IA qui vont infuser notre quotidien. Depuis plus d’un siècle, les risques d’électrocution n’ont pas empêché de bénéficier des bienfaits de l’électricité. Il en sera de même pour l’IA.

A l’image de l’invention de l’écriture ou d’Internet, l’IA générative constitue une immense avancée de l’esprit humain. Ralentir ou brider son potentiel serait une erreur. Face aux défis immenses qui se présentent, nous devons stimuler l’ingéniosité humaine par la puissance des machines. A l’heure où les ressources se raréfient, il est essentiel de faciliter l’accès aux connaissances disponibles numériquement pour rendre intelligible et maîtrisable un monde toujours plus complexe. Saisissons l’opportunité offerte par l’intelligence artificielle pour renouer avec l’avenir !

Pour une réforme de l’union européenne

Pour une réforme de l’union européenne

La donne ayant profondément changé depuis le traité de Lisbonne, en 2007, il devient vital pour l’Union de s’adapter à une nouvelle réalité démocratique, géopolitique, climatique et technologique, soulignent, dans une tribune au « Monde », trois experts des questions européennes.

Guillaume Klossa

Président du think tank EuropaNova

Maria-Joao Rodrigues

Présidente de la Fondation européenne des études progressistes

Daniela Schwarzer

Membre du directoire de la fondation Bertelsmann

L’élargissement est une raison fondamentale de réforme de l’Union européenne, c’est loin d’être la seule. Le moment est venu d’adapter le traité de Lisbonne (2007) à une nouvelle réalité démocratique, géopolitique, climatique et technologique. C’est tout l’enjeu du rapport que nous avons signé avec onze autres personnalités européennes, intitulé « Réforme de l’Union européenne : pourquoi des amendements ciblés des traités sont nécessaires ». Ce rapport s’inscrit en complément du rapport d’experts franco-allemands « Naviguer en haute mer : réforme et élargissement de l’UE au XXIe siècle », rendu public mi-septembre. Ce dernier a eu le mérite de lancer le débat sur la réforme des institutions européennes.

Longtemps, nous avons fait partie de ceux qui pensaient qu’une réforme des traités n’était pas nécessaire. Les potentialités insuffisamment exploitées du traité de Lisbonne devaient, à notre sens, être mieux utilisées. La donne a profondément changé. Des transformations radicales sont en cours, si bien que le monde qui a donné naissance au traité de Lisbonne n’a plus rien à voir avec celui dans lequel nous vivons. Il est essentiel d’adapter rapidement l’Union européenne à cette nouvelle réalité, pour permettre à l’Europe de rester pertinente et efficace.

L’Union européenne doit ainsi faire face à de nouveaux impératifs. Un impératif démocratique, d’abord. L’expérience de la Conférence sur l’avenir de l’Europe, en 2022, comme la consultation WeEuropeans menée en amont des élections européennes de 2019, a mis en évidence une puissante volonté des citoyens européens de contribuer directement à l’avenir du projet européen. Les Européens, qui, pendant des siècles, ont été à l’avant-garde de l’innovation démocratique, doivent intégrer cette dimension participative au sein de leurs institutions tant locales, nationales qu’européennes, faute de quoi les dissonances démocratiques continueront de s’accentuer.

Le second impératif, c’est la nécessité de produire des biens communs essentiels qu’aucun Etat membre n’est aujourd’hui en mesure de produire individuellement. Les unes après les autres, les études nous enseignent que les citoyens de l’Union souhaitent une Europe qui ne se limite pas à produire des règles mais qui soit en mesure d’agir en matière de sécurité et de défense, de développement durable, de transformation numérique, de lutte contre les pandémies et, plus généralement, de santé …

Élections européennes : Qui chez les macronistes pour endosser une veste ?

Élections européennes : Qui chez les macronistes pour endosser une veste


Dans le camp de Macron, il y a peu de volontaires pour prendre la tête de liste des élections européennes car la sanction risque d’être dure. En effet tous les sondages démontrent que le pouvoir va subir une forte déculottée avec autour de 18 à 19 % de suffrages loin du Front National à près de 30 %.

Il reviendrait à un des ténor de la majorité de prendre la tête de la liste mais les plus personnages importants ne sont pas enthousiastes car il faudra rendre des comptes après la défaite.

Dans un dernier sondage pour « Les Echos », la liste du Rassemblement national obtiendrait 28 % des voix aux européennes.

La majorité présidentielle décroche 19 % d’intentions de vote seulement.

L’écart entre la liste RN et celle de Renaissance est de 9 points, alors qu’il n’était que d’un petit point (23,34 % pour le RN, 22,42 % pour le camp macroniste) au soir du dernier scrutin en 2019.

L’autre élément significatif de ce sondage est la bonne tenue de la liste Reconquête emmenée par Marion Maréchal qui, avec 7 % des intentions de vote, reproduit le même score que celui d’Eric Zemmour au premier tour de la présidentielle de 2022.

En revanche, pour Les Républicains (LR), le score promis – 8 % – est comparable à celui de 2019 (8,5 %).

A gauche, le Parti socialiste (PS) fait la course en tête avec 9 % des intentions de vote, devançant Europe Ecologie-Les Verts (8 %), La France insoumise (7 %) et les communistes (3 %). La liste du Parti radical de gauche est également créditée de 3 % des voix.

Ceux qui lui imaginaient une sortie de Matignon par le haut en seront pour leurs frais. À Strasbourg (Bas-Rhin), où bat le cœur de la vie parlementaire européenne, Élisabeth Borne a fermé mardi la porte à une très hypothétique candidature au scrutin du 9 juin. «Ce n’est pas mon projet – mais je ne doute pas qu’on aura une bonne tête de liste pour porter des projets auxquels, vous l’aurez compris, nous croyons beaucoup», a déclaré la première ministre aux Dernières Nouvelles d’Alsace, en marge d’un déplacement au Parlement européen où elle a inauguré le bâtiment Simone-Veil.

Un symbole que certains trouvaient opportun pour entretenir le scénario d’une aventure électorale. Mais depuis une dizaine de jours, Élisabeth Borne voyait dans cette rumeur une malveillance à son encontre. «Mais alors, qui serait premier ministre?», interrogeait-elle en privé, manière de se projeter à Matignon à l’heure où son départ est de nouveau évoqué.

Un plan de Macron pour muscler les PME ?

Un plan de Macron pour muscler les PME ?

Comme d’habitude, le président s’occupe de tout, des questions politiques, sociales, sociétales et même économiques au point qu’on se demande même si la France a besoin d’un gouvernement ! Cette fois le président va recevoir de manière solennelle une centaine de PME afin d’en faire de nouveaux acteurs dynamiques à l’international. L’analyse de la faiblesse des PME en France et juste, les objectifs louables mais évidemment comme souvent les moyens dérisoires.

Le vrai problème des PME en France, c’est qu’évidemment elles subissent d’abord la détérioration et même l’écoulement de l’ensemble de la production industrielle du pays délocalisé à l’étranger et notamment en Chine. On le voit bien à travers par exemple la question de l’automobile ou des éoliennes pratiquement toutes fabriquées et même parfois commercialisées par des entreprises chinoises et allemandes.

C’est la grande industrie qui tire le reste dans la mesure où les PME travaillent surtout en sous-traitance. Quand la grande industrie va mal, c’est toute la sociologie des entreprises qui est malade, les entreprises de taille intermédiaire (ETI) comme les PME. Voir par exemple en ce moment l’exemple d’Alstom affrontée à de nouvelles difficultés financières et pourtant un des premiers leaders mondiaux de la construction dans ce domaine ferroviaire.

L’objectif doit donc être en priorité de redynamiser la grande industrie. De ce point de vue, la construction de voitures électriques donne vraiment le mauvais exemple puisque toutes construites en totalité ou en partie en Chine notamment.

Contrairement à l’Allemagne les jeux les PME et les ETI ne sont pas suffisamment intégrées dans une forme de partenariat avec les grands donneurs d’ordres que sont les grandes entreprises. C’est sur ce terrain qu’il faut agir en priorité à fin de favoriser un véritable coopération entre les entreprises de différentes tailles.

L’idée de start-up développée par Macron relève de l’utopie cela concerne des secteurs très particuliers comme le développement informatique.

Il faudrait aussi et peut-être surtout veiller à la formation des futurs salariés et techniciens alors qu’en France on oriente la plupart des élèves vers des études supérieures sociales. Il faut Former aussi des chefs d’entreprise à une gestion plus rigoureuse et plus innovante justement en profitant de l’expérience acquise des grands groupes.

Les moyens proposés par Macon sont dérisoires à savoir se faire accompagner par quelques PME leur lors de ses visites ou leur permettent d’être présents dans les grands salons internationaux.

Il faudrait aussi envisager un véritable soutien financier de la réindustrialisation en France avec par exemple la création d’un livret A industrie durable.

La désindustrialisation criante en France et les délocalisations à marche forcée ont laissé des stigmates partout sur le territoire. La part de l’industrie dans le produit intérieur brut (PIB) a considérablement chuté durant les 50 dernières années. Et les récentes crises (pandémie, guerre en Ukraine) n’ont rien arrangé. Face à ce terrible constat, Emmanuel Macron a décidé de mettre l’accent sur les PME et la réindustrialisation tout au long de cette semaine.

En 2022, dans le contexte de l’éclatement de la guerre en Ukraine et de la crise énergétique, « la balance commerciale de la France a enregistré sa plus mauvaise année depuis plus de 70 ans », expliquent les économistes de l’OFCE dans leur dernier ouvrage consacré à l’économie française en 2024.

En seulement une année, la balance s’est dégradée de 70 milliards d’euros en raison notamment de la flambée des prix de l’énergie. Résultat, le déficit enregistré par les douanes s’est établi à 134 milliards d’euros. Sur ce total, 110 milliards d’euros sont imputables à la facture énergétique (4% du PIB), soit un niveau comparable au choc pétrolier de 1973. Cette année, les prix de l’énergie ont reflué en Europe. Mais le conflit au Proche-Orient entre le Hamas et Israël ont ravivé les craintes d’une nouvelle surchauffe sur les prix du pétrole. Ce contexte géopolitique particulièrement tendu ne risque pas de faciliter la tâche de l’exécutif.

Les petites et moyennes entreprises françaises sont clairement absentes des échanges internationaux.

Démocratie–Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Démocratie–Antisémitisme : pour un référendum sur la laïcité

Après le succès de la marche contre l’antisémitisme de nombreuses autres étapes sont à franchir pour réinstaller partout les valeurs républicaines et lutter contre le racisme.

L’union autour de la valeur de la laïcité pourrait être l’occasion de rappeler que le pays n’est nullement une nation multiculturelle et qu’elle peut s’honorer d’être une nation qui s’appuie sur des valeurs communes républicaines et sociétales.

Depuis déjà un moment le pouvoir en place cherche de nouveaux thèmes pouvant faire l’objet de référendum. Il y a avec la laïcité le thème fédérateur qui permettrait de recadrer les principes fondamentaux de la nation française qui dépasse tous les clivages raciaux, sociétaux ou religieux.

Ce référendum pourrait d’abord rappeler ses grands principes ensuite fixer des objectifs pour favoriser l’appropriation des valeurs françaises à l’école notamment mais pas seulement d’une façon générale dans toute la société.

Ce référendum aurait l’avantage de remettre à jour les concepts français de laïcité et de démocratie que certains ignorent par méconnaissance ou par volonté.

En tout état de cause, la marche contre l’antisémitisme de dimanche ne peut constituer qu’une étape. Elle doit être suivie d’autres pour réinstaller les valeurs fondamentales qui font de la société française une sorte d’exception.

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