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Budget 2025 : du pipeau pour la Cour des Comptes

Budget 2025 : du pipeau pour la Cour des Comptes

En langage technocratique le président de la Cour des Comptes Moscovici juge le projet de budget « un peu optimiste ». En clair un budget bidouillé qui n’atteindra pas ses objectifs du fait de l’optimisme des rentrées fiscales et des dépenses. En réalité le budget 2025 risque d’être assez voisin de celui de 2024 concernant l’ampleur des déficits surtout avec le tassement de la croissance.

Le Haut conseil des finances publiques (HCFP) qui dépend de la Cour des Comptes a corrigé la copie du gouvernement Bayrou. Mention «avertissement». Dans un avis rendu ce mercredi, cette institution qui dépend de la Cour des comptes fait part de ses inquiétudes sur le projet de loi de finances pour 2025. Selon les sages de la rue de Cambon, le budget repose sur une prévision de croissance du PIB pour 2025 (+0,9%) «un peu optimiste au vu des indicateurs conjoncturels les plus récents». Même son de cloche pour la prévision d’inflation (+1,4%) et la prévision de masse salariale des branches marchandes (+2,5%).

 

Politique–Vers la vassalisation de l’Europe ?

Politique–Vers la vassalisation de l’Europe ?

Gilles Gressani, spécialiste en géopolitique, analyse, dans une tribune au « Monde », les conséquences des ambitions impérialistes de Donald Trump, qui entreprend de « refaçonner l’Occident » pour faire des Etats-Unis le seul Etat souverain.

 

Contrairement à 2017, Donald Trump a un plan plus radical, mieux défini. En s’appuyant sur la coalition qui l’a porté au pouvoir, en alliant les laissés-pour-compte d’une société cassée aux oligarques de la Silicon Valley, le président des Etats-Unis est en train de mener une profonde consolidation impériale. Washington ne deviendrait pas la capitale d’une Amérique isolationniste, mais le centre rayonnant d’un grand espace. La frontière s’ouvre : du Panama à la planète Mars, en passant par le Groenland. La géopolitique est de retour à la Maison Blanche.

Dans un élan et une ambition qui détonnent par rapport au débat asphyxié de nos espaces politiques, Donald Trump évoque la « destinée manifeste », signe des dizaines de décrets exécutifs, promet l’expulsion de plusieurs millions de sans-papiers, annonce un plan d’investissement faramineux pour gagner la course à l’intelligence artificielle, et lance un meme coin [une cryptomonnaie] à son effigie qui démultiplie sa fortune.
Au Capitole, dans une cérémonie aux airs de sacre, rendue inédite par la présence pour la première fois de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement étrangers, il déclare : « Mon message aux Américains aujourd’hui est qu’il est temps pour nous d’agir à nouveau avec le courage, la vigueur et la vitalité de la plus grande civilisation de l’histoire. »

Il est facile d’être pris de court par la force de cette mise en scène. Nous devons toutefois chercher à comprendre ce qui se joue, sans déférence ni fatalisme. Sur le plan interne, la matrice politique du nouveau trumpisme s’appuie sur une nouvelle forme de césarisme profondément influencée par le numérique, sa culture, son infrastructure et ses modèles économiques radicalement monopolistiques.

Dans ce nouveau régime, l’innovation technologique et l’extrême concentration de la richesse sont articulées à un souverainisme expansif, militarisé et à une politique agressive de protection identitaire. Dans l’intention de Donald Trump et des élites qui participent à la consolidation de cette doctrine – que nous pourrions appeler « technocésarisme » –, il faut accompagner la transformation d’une république redondante et inefficace ….

La justice bananière avec Trump

La justice bananière avec Trump

Des responsables du ministère américain de la Justice impliqués dans les procédures pénales fédérales contre Donald Trump, abandonnées à la suite de son élection en novembre, ont été limogés lundi 27 janvier, selon une source officielle et les médias. Le procureur spécial qui a instruit ces deux procédures fédérales, Jack Smith, a quitté le ministère de la Justice le 10 janvier, dix jours avant l’investiture du président élu républicain. Des responsables du ministère qui ont travaillé avec lui sur ces dossiers ont été limogés lundi. Ces responsables de la justice avait été traités de cinglés à plusieurs reprises par Trump. La justice bananière s’installe ainsi sans complexe aux États-Unis.

Politique–Présidentielles: le mandat à vie , la nouvelle martingale du pouvoir

Présidentielles: le mandat à vie , la nouvelle martingale du pouvoir
Jusque-là on avait trouvé différentes méthodes pour se maintenir au pouvoir avec quelques combines anti démocratiques notamment qui consistent à fixer le score d’une élection avant même de dépouiller les bulletins. Ainsi en Chine, Russie et dans bien d’autres pays autoritaires, on aboutit à des résultats de près de 90 % en faveur d’un président. Encore un peu et on dépassera les 100 % !

Désormais on a trouvé une technique encore plus efficace qui consiste tout simplement à se passer d’élections démocratiques. Il suffit pour cela d’adopter le concept de mandat à vie. C’est chose fait en Chine, en Russie dans d’autres dictatures et même aux États-Unis on s’interroge sur un troisième mandat de Trump. Pourquoi pas aussi un mandat à vie qui permettrait de s’affranchir totalement de la contrainte démocratique et en même temps pour l’oligarchie de piller  un peu plus les richesses d’un pays.

Des pays de plus en plus séduits par cette nouvelle démocratie notamment ceux qui se retrouvent dans ce concept fumeux de « Sud global » où on trouve surtout des pays autoritaires voire dictatoriaux. Assurés d’un mandat à vie, ces présidents deviennent rapidement à moitié fous menacent la paix, les équilibres internationaux et volent leur propre pays.

La cocaïne devance le cannabis

La  cocaïne devance le  cannabis 

Mardi 28 janvier, l’Assemblée nationale examinera une proposition de loi visant à « sortir la France du piège du narcotrafic » et une seconde portant sur la création d’un parquet national antistupéfiant. Comment comprendre le développement constant du narcotrafic dans l’Hexagone lors de ces dernières décennies ? Un facteur important réside dans le développement du transport maritime comme le montre l’exemple du port du Havre. Avec deux tonnes de cocaïne interceptées, Le Havre a été le théâtre en décembre dernier d’une saisie d’une ampleur exceptionnelle, portant à 14 tonnes le total des confiscations réalisées dans le port pour l’année 2024. Quelques semaines plus tard, le ministre de l’intérieur en déplacement en Seine-Maritime annonçait un renforcement des mesures de sécurisation du complexe portuaire. Une actualité qui illustre la centralité du fret maritime dans le trafic de la « marchandise mondialisée » qu’est la cocaïne aujourd’hui.Depuis une vingtaine d’années, dans une économie mondiale des drogues illégales en pleine expansion, le trafic transnational de cocaïne occupe une place absolument incontournable. Entre 2014 et 2023, la production en Colombie, source principale de la cocaïne consommée en Europe, a été multipliée par plus de sept pour atteindre, selon l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), près de 2 700 tonnes (t). Les saisies réalisées dans l’Union européenne atteignaient plus de 323 t en 2022, soit six fois plus qu’au début du XXIe siècle. La consommation, elle, est en forte hausse et il est probable que le marché européen face à une demande américaine stagnante, voire en diminution, soit devenu le premier du monde. En France, les prévalences de consommation dans l’année ont été multipliées par neuf depuis 2000. Avec 2,7 % de consommateurs en 2023, dans la population adulte, la France se situe désormais loin devant les États-Unis, et la cocaïne, en valeur, y est probablement le marché le plus important devant celui du cannabis.

 

par 

Chargé d’enseignement au sein du master de criminologie, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) dans The Conversation 

 

Comme le montrent les quantités considérables de cocaïne confisquées dans les grands ports marchands, de Gioia Tauro en Italie au port d’Anvers en Belgique en passant par Rotterdam aux Pays-Bas et Le Havre en France, les porte-conteneurs jouent un rôle central dans cette économie. En France, en 2022, plus de 75 % des saisies intervenaient sur le vecteur maritime. De fait, le crime organisé a su parfaitement insérer ses activités dans les flux du commerce global de marchandises en faisant du conteneur le fer de lance de la conquête de marchés en Europe et en Asie.

Cette « maritimisation du crime » est indissociable de la forte croissance du commerce international dont la part dans le PIB mondial est passée de 25 % à 59 %, entre 1970 et 2023, tandis que, sur la même période, le volume de marchandises transportées à travers le fret maritime passait de 2 605 millions de tonnes à près de 11 000 millions de tonnes. Dans cette évolution, la révolution dans la logistique que constitue le conteneur occupe une place déterminante. Son invention est relativement récente puisque le premier transport de marchandises empruntant ce vecteur remonte à 1957 aux États-Unis.

Le premier porte-conteneurs circule en effet depuis le port de Newark dans le New Jersey vers celui de Miami en Floride. Ce mode de transport présente des avantages évidents à savoir une réduction radicale du coût de transport des marchandises en permettant la concentration de dizaines de milliers de tonnes de biens sur un seul vaisseau. Aujourd’hui, à partir d’un certain volume, importer en France depuis la Chine n’est pas plus onéreux que depuis l’Espagne. Ainsi, les marchandises produites à bas coût en des lieux éloignés géographiquement des pays les plus riches deviennent, par la grâce du conteneur, compétitives sur les marchés éloignés et favorisent les délocalisations.

La distance n’est apparemment plus un problème. En 2022, 21 % des biens importés dans l’Union européenne provenaient de Chine. Pour le capital, l’importation de biens de consommation à bas prix présente également l’avantage de faire pression à la baisse sur le coût de la reproduction de la force de travail contribuant ainsi à la production de survaleur relative. Aux États-Unis, on appelle cela le « paradigme Walmart ». Dès lors, à partir des années 1970, un processus de conteneurisation des grands ports marchands se développe touchant dans un premier temps les pays capitalistes les plus développés avant de se répandre sur toute la planète.

Dans ce contexte, pour le crime organisé, les ports, qui ont toujours été des lieux d’implantation privilégiés, vont devenir plus stratégiques que jamais. Dans les années 1980, le trafic de la cocaïne vers l’Europe, qui restait encore relativement artisanal en matière de logistique (en 1985, une tonne de cocaïne était saisie dans la CEE), va se sophistiquer et profiter du développement de cette modalité de transport. Le conteneur permet en effet d’acheminer des quantités importantes mêlées à d’autres marchandises dans un contexte où les flux sont tellement importants qu’ils deviennent quasiment impossibles à surveiller. On estime aujourd’hui à peu près que sur les 90 millions de conteneurs qui convergent chaque année vers les grands ports européens, 2 % à 10 % seraient effectivement contrôlés.

À l’arrivée dans les espaces portuaires multimodaux, les boîtes en métal sont chargées sur des camions ou déposées dans des trains ou sur des barges qui acheminent la marchandise au plus près des grands marchés de consommation situés dans les métropoles. Cette conteneurisation présente l’intérêt de maintenir la valeur de la cocaïne à un niveau suffisamment bas, qui en la rendant plus accessible permet d’élargir le nombre de consommateurs. Entre 1990 et 2024, en France, le prix moyen en euros constants d’un gramme de cocaïne au détail est passé de 325 à 65 euros.

Le kilogramme de cocaïne à Anvers se négocierait autour de 15 000 euros à 20 000 euros aujourd’hui contre 30 000 euros il y a seulement une dizaine d’années. Toutes ces évolutions ont favorisé l’émergence au sein du crime organisé de véritables experts de la logistique chargés d’identifier les bateaux, de recruter de la main-d’œuvre, et d’une criminalité en col blanc spécialisée dans la création de sociétés-écrans engagées dans l’import-export en lien avec l’Amérique latine.

Pour les pouvoirs publics, dans un tel contexte, la lutte contre le commerce transnational de la cocaïne est extrêmement complexe. La concurrence acharnée que se livrent les grandes plates-formes logistiques pour attirer les flux opère une pression sur le travail des douanes. Ainsi, le délai moyen d’immobilisation des marchandises doit tendre continuellement à la baisse pour jouer sur les coûts.

Entre 2004 et 2021, il aurait diminué de plus de 60 %. En outre, le développement de la sous-traitance en matière de gestion de la main-d’œuvre, le recours à l’intérim, l’externalisation d’une partie de la sécurité facilite la pénétration du crime organisé. Les affaires de corruption dans ces conditions se multiplient. Et puis, il faut s’imaginer ce que représente physiquement un grand port marchand. Un exemple ? Rotterdam, premier port européen et dixième au classement des grands ports mondiaux, avec ses centaines de kilomètres de quais est une ville dans la ville et ses 15 millions de conteneurs débarqués chaque année constitue un défi permanent pour les forces de l’ordre dans un contexte où la course à l’accélération de la vitesse de déplacement des marchandises est plus que jamais de mise.

Dans le terminal de Maasvlakte, la circulation des conteneurs, du débarquement au transbordement, est complètement automatisée : des grues aux drones roulants pilotés depuis leurs écrans par des « cyberdockers » eux-mêmes ciblés par les tentatives de corruption. Les Pays-Bas et la Belgique qui sont, via leurs ports, aujourd’hui, les portes d’entrée principales de la cocaïne en Europe ont, depuis deux ans, décidé de réagir.

Confrontés à la montée du crime organisé et des menaces qu’il fait peser sur la vie démocratique, les pouvoirs publics ont pris des mesures drastiques pour contrer le trafic comme l’augmentation des effectifs des douanes, l’installation de scanners, l’utilisation de drones survolant les docks ou encore l’élévation du taux de contrôle des conteneurs en provenance de destinations jugées sensibles. La chute importante des saisies de cocaïne à Anvers passées de 116 t en 2023 à 40 t en 2024 serait-elle un signe d’une relative désaffection des trafiquants pour le port flamand et la traduction de leur efficacité ? Si c’était le cas, le ministre de l’intérieur aurait raison de s’inquiéter. Le port du Havre, situé non loin des grands marchés de consommation que sont Paris, Bruxelles et Amsterdam, à toutes les qualités pour devenir une option pour les trafiquants. Dès lors, il n’est pas trop tard pour s’inspirer des mesures prises par nos voisins belge et néerlandais.

La cocaïne devance le cannabis

La  cocaïne devance le  cannabis 

Mardi 28 janvier, l’Assemblée nationale examinera une proposition de loi visant à « sortir la France du piège du narcotrafic » et une seconde portant sur la création d’un parquet national antistupéfiant. Comment comprendre le développement constant du narcotrafic dans l’Hexagone lors de ces dernières décennies ? Un facteur important réside dans le développement du transport maritime comme le montre l’exemple du port du Havre. Avec deux tonnes de cocaïne interceptées, Le Havre a été le théâtre en décembre dernier d’une saisie d’une ampleur exceptionnelle, portant à 14 tonnes le total des confiscations réalisées dans le port pour l’année 2024. Quelques semaines plus tard, le ministre de l’intérieur en déplacement en Seine-Maritime annonçait un renforcement des mesures de sécurisation du complexe portuaire. Une actualité qui illustre la centralité du fret maritime dans le trafic de la « marchandise mondialisée » qu’est la cocaïne aujourd’hui.Depuis une vingtaine d’années, dans une économie mondiale des drogues illégales en pleine expansion, le trafic transnational de cocaïne occupe une place absolument incontournable. Entre 2014 et 2023, la production en Colombie, source principale de la cocaïne consommée en Europe, a été multipliée par plus de sept pour atteindre, selon l’Organisation des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), près de 2 700 tonnes (t). Les saisies réalisées dans l’Union européenne atteignaient plus de 323 t en 2022, soit six fois plus qu’au début du XXIe siècle. La consommation, elle, est en forte hausse et il est probable que le marché européen face à une demande américaine stagnante, voire en diminution, soit devenu le premier du monde. En France, les prévalences de consommation dans l’année ont été multipliées par neuf depuis 2000. Avec 2,7 % de consommateurs en 2023, dans la population adulte, la France se situe désormais loin devant les États-Unis, et la cocaïne, en valeur, y est probablement le marché le plus important devant celui du cannabis.

 

par 

Chargé d’enseignement au sein du master de criminologie, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) dans The Conversation 

 

Comme le montrent les quantités considérables de cocaïne confisquées dans les grands ports marchands, de Gioia Tauro en Italie au port d’Anvers en Belgique en passant par Rotterdam aux Pays-Bas et Le Havre en France, les porte-conteneurs jouent un rôle central dans cette économie. En France, en 2022, plus de 75 % des saisies intervenaient sur le vecteur maritime. De fait, le crime organisé a su parfaitement insérer ses activités dans les flux du commerce global de marchandises en faisant du conteneur le fer de lance de la conquête de marchés en Europe et en Asie.

Cette « maritimisation du crime » est indissociable de la forte croissance du commerce international dont la part dans le PIB mondial est passée de 25 % à 59 %, entre 1970 et 2023, tandis que, sur la même période, le volume de marchandises transportées à travers le fret maritime passait de 2 605 millions de tonnes à près de 11 000 millions de tonnes. Dans cette évolution, la révolution dans la logistique que constitue le conteneur occupe une place déterminante. Son invention est relativement récente puisque le premier transport de marchandises empruntant ce vecteur remonte à 1957 aux États-Unis.

Le premier porte-conteneurs circule en effet depuis le port de Newark dans le New Jersey vers celui de Miami en Floride. Ce mode de transport présente des avantages évidents à savoir une réduction radicale du coût de transport des marchandises en permettant la concentration de dizaines de milliers de tonnes de biens sur un seul vaisseau. Aujourd’hui, à partir d’un certain volume, importer en France depuis la Chine n’est pas plus onéreux que depuis l’Espagne. Ainsi, les marchandises produites à bas coût en des lieux éloignés géographiquement des pays les plus riches deviennent, par la grâce du conteneur, compétitives sur les marchés éloignés et favorisent les délocalisations.

La distance n’est apparemment plus un problème. En 2022, 21 % des biens importés dans l’Union européenne provenaient de Chine. Pour le capital, l’importation de biens de consommation à bas prix présente également l’avantage de faire pression à la baisse sur le coût de la reproduction de la force de travail contribuant ainsi à la production de survaleur relative. Aux États-Unis, on appelle cela le « paradigme Walmart ». Dès lors, à partir des années 1970, un processus de conteneurisation des grands ports marchands se développe touchant dans un premier temps les pays capitalistes les plus développés avant de se répandre sur toute la planète.

Dans ce contexte, pour le crime organisé, les ports, qui ont toujours été des lieux d’implantation privilégiés, vont devenir plus stratégiques que jamais. Dans les années 1980, le trafic de la cocaïne vers l’Europe, qui restait encore relativement artisanal en matière de logistique (en 1985, une tonne de cocaïne était saisie dans la CEE), va se sophistiquer et profiter du développement de cette modalité de transport. Le conteneur permet en effet d’acheminer des quantités importantes mêlées à d’autres marchandises dans un contexte où les flux sont tellement importants qu’ils deviennent quasiment impossibles à surveiller. On estime aujourd’hui à peu près que sur les 90 millions de conteneurs qui convergent chaque année vers les grands ports européens, 2 % à 10 % seraient effectivement contrôlés.

À l’arrivée dans les espaces portuaires multimodaux, les boîtes en métal sont chargées sur des camions ou déposées dans des trains ou sur des barges qui acheminent la marchandise au plus près des grands marchés de consommation situés dans les métropoles. Cette conteneurisation présente l’intérêt de maintenir la valeur de la cocaïne à un niveau suffisamment bas, qui en la rendant plus accessible permet d’élargir le nombre de consommateurs. Entre 1990 et 2024, en France, le prix moyen en euros constants d’un gramme de cocaïne au détail est passé de 325 à 65 euros.

Le kilogramme de cocaïne à Anvers se négocierait autour de 15 000 euros à 20 000 euros aujourd’hui contre 30 000 euros il y a seulement une dizaine d’années. Toutes ces évolutions ont favorisé l’émergence au sein du crime organisé de véritables experts de la logistique chargés d’identifier les bateaux, de recruter de la main-d’œuvre, et d’une criminalité en col blanc spécialisée dans la création de sociétés-écrans engagées dans l’import-export en lien avec l’Amérique latine.

Pour les pouvoirs publics, dans un tel contexte, la lutte contre le commerce transnational de la cocaïne est extrêmement complexe. La concurrence acharnée que se livrent les grandes plates-formes logistiques pour attirer les flux opère une pression sur le travail des douanes. Ainsi, le délai moyen d’immobilisation des marchandises doit tendre continuellement à la baisse pour jouer sur les coûts.

Entre 2004 et 2021, il aurait diminué de plus de 60 %. En outre, le développement de la sous-traitance en matière de gestion de la main-d’œuvre, le recours à l’intérim, l’externalisation d’une partie de la sécurité facilite la pénétration du crime organisé. Les affaires de corruption dans ces conditions se multiplient. Et puis, il faut s’imaginer ce que représente physiquement un grand port marchand. Un exemple ? Rotterdam, premier port européen et dixième au classement des grands ports mondiaux, avec ses centaines de kilomètres de quais est une ville dans la ville et ses 15 millions de conteneurs débarqués chaque année constitue un défi permanent pour les forces de l’ordre dans un contexte où la course à l’accélération de la vitesse de déplacement des marchandises est plus que jamais de mise.

Dans le terminal de Maasvlakte, la circulation des conteneurs, du débarquement au transbordement, est complètement automatisée : des grues aux drones roulants pilotés depuis leurs écrans par des « cyberdockers » eux-mêmes ciblés par les tentatives de corruption. Les Pays-Bas et la Belgique qui sont, via leurs ports, aujourd’hui, les portes d’entrée principales de la cocaïne en Europe ont, depuis deux ans, décidé de réagir.

Confrontés à la montée du crime organisé et des menaces qu’il fait peser sur la vie démocratique, les pouvoirs publics ont pris des mesures drastiques pour contrer le trafic comme l’augmentation des effectifs des douanes, l’installation de scanners, l’utilisation de drones survolant les docks ou encore l’élévation du taux de contrôle des conteneurs en provenance de destinations jugées sensibles. La chute importante des saisies de cocaïne à Anvers passées de 116 t en 2023 à 40 t en 2024 serait-elle un signe d’une relative désaffection des trafiquants pour le port flamand et la traduction de leur efficacité ? Si c’était le cas, le ministre de l’intérieur aurait raison de s’inquiéter. Le port du Havre, situé non loin des grands marchés de consommation que sont Paris, Bruxelles et Amsterdam, à toutes les qualités pour devenir une option pour les trafiquants. Dès lors, il n’est pas trop tard pour s’inspirer des mesures prises par nos voisins belge et néerlandais.

Près de la moitié des Français jeunes n’ont pas entendu parler de l’holocauste

Près de la moitié des Français jeunes n’ont pas entendu parler de l’holocauste

 

Il ne faut sans doute pas s’étonner de l’antisémitisme qui renaît un peu partout quand on constate que la plupart des jeunes ignorent  tout de l’holocauste. L’ignorance nourrit ainsi les pires outrances faites à l’humanité. Celles faites aux juifs évidemment mais aussi d’autres comme l’esclavage.

Alors que le monde commémore les 80 ans de la libération du camp d’extermination d’Auschwitz-Birkenau ce lundi 27 janvier, un sondage réalisé par organisation à but non lucratif Conference on Jewish Material Claims Against Germany et publié jeudi dernier révèlent les lacunes considérables au sujet de la Shoah de nombreux Européens et Américains, notamment parmi les jeunes adultes. Ainsi, 22% des Français n’ont jamais entendu parler du mot «Holocauste» ou «Shoah», une proportion qui monte à 46% chez les jeunes Français âgés de 18 à 29 ans. La différence est spectaculaire avec les autres pays étudiés (Pologne, Hongrie, États-Unis, Royaume-Uni, Allemagne Autriche, Roumanie) : dans ces pays, seuls de 2% à 6% des personnes interrogées répondent par la négative à cette question (et de 1 à 15% chez les jeunes adultes).

Le président de l’ONG, Gideon Taylor, souligne l’importance de l’éducation et de la sensibilisation au sujet de l’Holocauste pour éviter «les conséquences d’une haine et d’un fanatisme incontrôlés». «Les lacunes alarmantes en matière de connaissances, en particulier parmi les jeunes générations, mettent en évidence le besoin urgent d’une éducation à l’Holocauste plus efficace. Le fait qu’un nombre significatif d’adultes ne puissent pas identifier des faits de base, tels que les 6 millions de Juifs qui ont péri, est profondément inquiétant», ajoute le président de l’organisation.

Microplastiques, danger pour la santé

Microplastiques, danger pour la santé

La taille des microplastiques est comprise entre 5 millimètres et quelques centaines de nanomètres, soit 70 fois plus petit que l’épaisseur d’un cheveu. Ils sont retrouvés partout dans l’environnement : l’air, les habitations, les cours d’eau, la terre mais aussi les océans.( et même dans l’eau en bouteille plastique).  L’ensemble des espèces vivantes, des plus petites comme le zooplancton, aux plus grandes comme les baleines, peuvent les ingérer.( infos de l’Anses)

­­Les plastiques dans l’environnement, porteurs d’additifs et de bactéries

On estime aujourd’hui que 10 % de l’ensemble des plastiques produits depuis leur invention auraient terminé leur vie dans les océans. Ils peuvent flotter à la surface, être présents à différents niveaux de profondeur voire se déposer dans les fonds marins. À l’heure actuelle, les plastiques les plus retrouvés dans l’environnement sont le polyéthylène (composant des anciens sacs à usage unique par exemple), le polypropylène (composant des boites en plastique alimentaires) et le polystyrène (souvent utilisé comme dispositif de protection dans les emballages).

Les plastiques sont composés non seulement de polymères, mais aussi d’un mélange de différents additifs, qui confèrent des propriétés au plastique : souplesse, rigidité, résistance au feu, etc. Ces additifs sont de potentiels contaminants chimiques. De plus, les bactéries qui se fixent à la surface des plastiques peuvent, elles, être des contaminants biologiques.

Les travaux de l’Anses sur les microplastiques

Compte tenu de leur forte présence dans les cours d’eau, les mers et les océans et de leur impact sur la faune et la flore aquatiques, les produits de la pêche ainsi que l’eau de consommation, les microplastiques sont des sujets d’étude de haute importance.

L’Anses mène donc des travaux afin d’évaluer la quantité et la nature des particules plastiques dans certains aliments, ainsi que le niveau d’exposition et le risque pour la santé de l’Homme. L’Agence s’intéresse également, avec des scientifiques d’autres pays, à harmoniser les méthodes, c’est-à-dire convenir de protocoles communs permettant de comparer les résultats obtenus dans les différents pays.

Elle analyse aussi des additifs présents dans les plastiques pour estimer les niveaux d’exposition des consommateurs.

Par ailleurs, l’Agence contribue à éclairer le débat public par son expertise, en participant à des auditions et à des groupes de travail (AFNOR, ministère de la Transition écologie et solidaire), mais aussi par des rapports de synthèse plus généraux (notamment pour l’OMS).

L’Anses participe à différents projets de recherche sur cette thématique :

  • Nanoplastics, projet de recherche ANR,  qui porte sur l’amélioration des moyens (outils et méthodes) pour identifier les microplastiques les plus petits présents dans les produits de la mer. L’Anses cherche également à savoir si les microplastiques peuvent relarguer certains additifs propres à leur conception dans les aliments ;
  • FISHH, projet franco-hollandais réalisé en collaboration avec le RIVM et le NIOZ qui s’attache à évaluer l’impact des microplastiques sur les cellules immunitaires humaines ;
  • CPER Marco : le site de Boulogne-sur-Mer du laboratoire de sécurité des aliments a participé à ce projet régional, au cours duquel plusieurs équipes ont réalisé des travaux collaboratifs et créé une plateforme dédiée exclusivement à l’analyse des microplastiques.

Récemment, l’Anses a pris part au groupement de recherche (GDR) « Polymères et Océans », qui rassemble la communauté francophone travaillant sur le devenir des plastiques en milieu aquatique dans le but de favoriser l’émergence de nouvelles recherches interdisciplinaires.

Présidentielles: le mandat à vie , la nouvelle martingale du pouvoir

Présidentielles: le mandat à vie , la nouvelle martingale du pouvoir
Jusque-là on avait trouvé différentes méthodes pour se maintenir au pouvoir avec quelques combines anti démocratiques notamment qui consistent à fixer le score d’une élection avant même de dépouiller les bulletins. Ainsi en Chine, Russie et dans bien d’autres pays autoritaires, on aboutit à des résultats de près de 90 % en faveur d’un président. Encore un peu et on dépassera les 100 % !

Désormais on a trouvé une technique encore plus efficace qui consiste tout simplement à se passer d’élections démocratiques. Il suffit pour cela d’adopter le concept de mandat à vie. C’est chose fait en Chine, en Russie dans d’autres dictatures et même aux États-Unis on s’interroge sur un troisième mandat de Trump. Pourquoi pas aussi un mandat à vie qui permettrait de s’affranchir totalement de la contrainte démocratique et en même temps pour l’oligarchie de piller  un peu plus les richesses d’un pays.

Des pays de plus en plus séduits par cette nouvelle démocratie notamment ceux qui se retrouvent dans ce concept fumeux de « Sud global » où on trouve surtout des pays autoritaires voire dictatoriaux. Assurés d’un mandat à vie, ces présidents deviennent rapidement à moitié fous menacent la paix, les équilibres internationaux et volent leur propre pays.

Les ingérences étrangères d’Elon Musk sont de la folie (Bill Gates)

Les ingérences étrangères d’Elon Musk sont de la folie (Bill Gates)

Bill Gates le cofondateur de Microsoft condamne l’ingérence étrangère de Musk et considère même qu’il s’agit d’une folie. 

 

Le cofondateur de Microsoft accuse le patron de Tesla d’«agitation populiste» et de chercher à «déstabiliser la situation politique de pays ». Dans une interview accordée au Sunday Times, le cofondateur de Microsoft a clairement donné son avis sur le très sulfureux patron de Tesla et SpaceX. «C‘est vraiment insensé qu’il puisse déstabiliser la situation politique de pays », a dénoncé Bill Gates, appelant les États concernés à « adopter des mesures de protection pour garantir que les étrangers très riches ne faussent pas leurs élections ».

 

La justice bananière s’installe avec Trump

Des responsables du ministère américain de la Justice impliqués dans les procédures pénales fédérales contre Donald Trump, abandonnées à la suite de son élection en novembre, ont été limogés lundi 27 janvier, selon une source officielle et les médias. Le procureur spécial qui a instruit ces deux procédures fédérales, Jack Smith, a quitté le ministère de la Justice le 10 janvier, dix jours avant l’investiture du président élu républicain. Des responsables du ministère qui ont travaillé avec lui sur ces dossiers ont été limogés lundi. Ces responsables de la justice avait été traités de cinglés à plusieurs reprises par Trump. La justice bananière s’installe ainsi sans complexe aux États-Unis.

Vers la vassalisation de l’Europe ?

Vers la vassalisation de l’Europe ?

Gilles Gressani, spécialiste en géopolitique, analyse, dans une tribune au « Monde », les conséquences des ambitions impérialistes de Donald Trump, qui entreprend de « refaçonner l’Occident » pour faire des Etats-Unis le seul Etat souverain.

 

Contrairement à 2017, Donald Trump a un plan plus radical, mieux défini. En s’appuyant sur la coalition qui l’a porté au pouvoir, en alliant les laissés-pour-compte d’une société cassée aux oligarques de la Silicon Valley, le président des Etats-Unis est en train de mener une profonde consolidation impériale. Washington ne deviendrait pas la capitale d’une Amérique isolationniste, mais le centre rayonnant d’un grand espace. La frontière s’ouvre : du Panama à la planète Mars, en passant par le Groenland. La géopolitique est de retour à la Maison Blanche.

Dans un élan et une ambition qui détonnent par rapport au débat asphyxié de nos espaces politiques, Donald Trump évoque la « destinée manifeste », signe des dizaines de décrets exécutifs, promet l’expulsion de plusieurs millions de sans-papiers, annonce un plan d’investissement faramineux pour gagner la course à l’intelligence artificielle, et lance un meme coin [une cryptomonnaie] à son effigie qui démultiplie sa fortune.
Au Capitole, dans une cérémonie aux airs de sacre, rendue inédite par la présence pour la première fois de plusieurs chefs d’Etat et de gouvernement étrangers, il déclare : « Mon message aux Américains aujourd’hui est qu’il est temps pour nous d’agir à nouveau avec le courage, la vigueur et la vitalité de la plus grande civilisation de l’histoire. »

Il est facile d’être pris de court par la force de cette mise en scène. Nous devons toutefois chercher à comprendre ce qui se joue, sans déférence ni fatalisme. Sur le plan interne, la matrice politique du nouveau trumpisme s’appuie sur une nouvelle forme de césarisme profondément influencée par le numérique, sa culture, son infrastructure et ses modèles économiques radicalement monopolistiques.

Dans ce nouveau régime, l’innovation technologique et l’extrême concentration de la richesse sont articulées à un souverainisme expansif, militarisé et à une politique agressive de protection identitaire. Dans l’intention de Donald Trump et des élites qui participent à la consolidation de cette doctrine – que nous pourrions appeler « technocésarisme » –, il faut accompagner la transformation d’une république redondante et inefficace ….

Trump sanctionne la Colombie qui refuse de reprendre des immigrés

Trump sanctionne la Colombie qui refuse de reprendre des immigrés

 

Comme le président colombien a refusé de reprendre des immigrés venant des États-Unis au motif qu’ils n’était pas transportés par des avions civils, le président américain a immédiatement répliqué en annonçant des droits de douane jusqu’à 50 % en attendant d’autres mesures de rétorsion.

En représailles, le président américain a annoncé sur son réseau social, Truth Social, plusieurs mesures de rétorsion : imposition de 25% de droits de douane pour tous les produits venant de Colombie, un taux qui pourra s’élever à 25% dès la fin de la semaine ; interdiction de voyage et révocation des visas pour les officiels colombiens ; renforcement des contrôles douaniers et application de sanctions économique et financière. Le président américain a annoncé que ces mesures ne sont qu’un début.

Bravache, le  gouvernement colombien a par ailleurs annoncé un peu plus tôt qu’il allait envoyer son avion présidentiel aux États-Unis pour transporter «dignement» les immigrés en situation irrégulière. «Le gouvernement de Colombie, sous la direction du président Gustavo Petro, a mis à disposition l’avion présidentiel pour faciliter le retour dans la dignité des ressortissants qui devaient arriver dans le pays ce matin, par des vols d’expulsion», a déclaré la présidence dans un communiqué envoyé à la presse.

 

Société–L’incompétence et le cynisme au pouvoir dans la classe politique

Société–L’incompétence et le cynisme au pouvoir dans la classe politique

Les postures de la plupart des responsables témoignent du niveau d’incompétence et de cynisme de la classe politique dont les discours sont en décalage complet avec la réalité et même ce qu’il pensent…. quand il pensent !

Il est évident que se pose un véritable problème de représentativité d’une part mais tout autant de compétences d’une classe politique complètement discréditée globalement auprès de l’opinion publique. Macron illustre évidemment un discrédit qui touche la plupart des responsables. S’il en veut faire une analyse typologique assez simpliste, on pourrait d’abord considérer qu’il y a la catégorie des politiques complètement incompétents arrivés en politique par hasard, par copinage et ou au gré des mouvements politiques, ce qui peut faire élire une chèvre à un poste de député ignorant tout de la circonscription.

Dans cette catégorie on trouve souvent ceux qui veulent tout bouleverser, tout changer du jour au lendemain en promettant la lune à tout le monde. La catégorie des braillards qui gesticulent et confondent démocratie et gesticulation.

On compte une catégorie non négligeable de députés complètement incompétents sur le plan économique. Ces derniers parlent de milliards en les confondant sans doute avec les anciens francs. De ce point de vue, ils illustrent la dépréciation du niveau de formation en France. Ce n’est sans doute pas un hasard si les Français en général -et leurs élus bien sûr- figurent parmi les cancres européens en matière de connaissances économiques. Globalement le discours est celui des années 50 quand on ne connaissait pas encore à ce point la complexification et l’internationalisation de l’économie. Les slogans politiques sont aussi ceux des années 50 avec un manichéisme désolant des analyses et des propositions pour entretenir le populisme.
Dans une autre catégorie on trouvera les cyniques qui comprennent parfaitement les enjeux économiques, politiques et sociétaux mais qui refusent de les affronter et même de les aborder.

La médiocrité de ce personnel politique conduit la France dans le mur avec des propositions de budget complètement incohérentes, malhonnêtes et même suicidaires. Que penser par exemple du travail de démolition d’Élisabeth Borne en matière d’éducation où elle remet en cause les mesures les plus signifiantes d’Attal pour ne pas fâcher les syndicats corpos de l’éducation. Le niveau de formation qui pourtant constitue sans doute le principal enjeu du pays .

Société et drogue : le maire écolo de Grenoble pour la dépénalisation

Société et drogue : le maire écolo de Grenoble pour la dépénalisation

 

Une nouvelle fois un maire écolo se singularise avec des propositions iconoclastes proposant de dépénaliser le cannabis. Il faut dire que Grenoble est l’une des villes qui connaît un niveau exceptionnel de criminalité dans beaucoup de domaines. Une ville qui s’est toujours efforcée aussi de freiner le développement des caméras de surveillance ou encore d’armée les policiers municipaux.

Bref un maire laxiste,  caractéristique des responsables d’Europe écologie les Verts qui s’investissent davantage dans les problèmes politiques que dans l’écologie. L’exemple le plus caricatural étend sans doute celui de Sandrine Rousseau toujours prête à sauter sur un micro pour raconter n’importe quelle idiotie. Des gens dangereux qui en définitive participent de la décomposition politique mais aussi républicaine et sociétale

En France, le cannabis reste la drogue la plus consommée avec 5 millions d’usagers dans l’année en 2023, selon la dernière étude de l’Observatoire français des drogues et des tendances addictives (OFDT). Dans le même temps, la demande en cocaïne n’a jamais été aussi forte avec 1,1 million de personnes qui en ont consommé au moins une fois dans l’année. Sans parler des drogues de synthèse qui sont moins chères mais plus dévastatrices

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