Archive pour le Tag 'La'

Fraude: Le créateur de l’application Akha, qui signalait la présence de contrôleurs RATP et SNCF, enfin condamné

Fraude: Le créateur de l’application Akha, qui signalait la présence de contrôleurs RATP et SNCF, enfin condamné

L’affaire «Akha», du nom de l’application qui permettait à ses utilisateurs de signaler la présence de contrôleurs RATP ou SNCF dans les transports franciliens, a pris une tournure judiciaire. Non seulement l’outil n’est plus disponible au téléchargement, mais son créateur, un ingénieur en informatique de 26 ans, a été condamné au civil le 7 mai dernier par le tribunal correctionnel, a appris Le Figaro ce mardi 13 mai. Il devra ainsi verser 20.000 euros de dommages et intérêts au bénéfice d’Île-de-France Mobilités, 5720 euros à la RATP et 6300 euros à la SNCF. Cette décision est assujettie à une exécution provisoire, ce qui oblige le créateur de l’application à verser les sommes dues même en cas d’appel.

Phénomène Mélenchon: Après « La meute » la retenue honteuse de la gauche

Phénomène Mélenchon: Après « La meute » la retenue honteuse de la gauche

Le politiste Philippe Marlière déplore, dans une tribune au « Monde », la retenue à gauche après les révélation du livre-enquête « La Meute » sur l’extrême personnalisation de La France insoumise, soulignant qu’« aucun parti politique dépourvu de démocratie interne n’a jamais pu rassembler les gauches en France ».

La Meute (Flammarion, 352 pages, 22 euros), livre-enquête que les journalistes Charlotte Belaïch, de Libération, et Olivier Pérou, du Monde, ont consacré à Jean-Luc Mélenchon et à La France insoumise (LFI), apporte un témoignage fouillé sur le fonctionnement pyramidal de l’organisation, la personnalisation absolue des décisions et le leadership autoritaire exercé par celui-ci.

A l’exception de Fabien Roussel, le secrétaire national du Parti communiste français (PCF), qui a affirmé que les « comportements de la direction de LFI se rapprochaient d’une secte », la retenue est de mise à gauche pour deux raisons : d’une part, la peur de renvoyer le sentiment d’une citadelle assiégée qui galvanisera les militants et électeurs « insoumis » ; de l’autre, la crainte de mécontenter un partenaire de gauche dont on redoute les représailles.

Marine Tondelier, la secrétaire nationale des Ecologistes, a confirmé, sur France 2, le 7 mai, avoir reçu de Mélenchon un SMS qui dit : « On va te renvoyer la dose que tu mérites. » Ces messages intimidants, violents, et souvent à caractère sexiste sont légion. Pourtant, la plupart des dirigeants et militants de gauche en ayant été victimes continuent de se taire. Ces interpellations empruntent aux registres du harcèlement et de la séduction (Raquel Garrido a qualifié d’« emprise », le 6 mai, sur BFM-TV, les rapports ambivalents qu’entretient Mélenchon avec ses proches).

LFI, mouvement personnel, conçu et organisé pour qualifier Mélenchon au deuxième tour de l’élection présidentielle de 2017, s’est lui-même considéré comme « populiste » et « gazeux ». Si les politistes constatent la personnalisation adémocratique de LFI, certains la justifient sur deux plans : l’organisation de type « léniniste » serait adaptée au présidentialisme de la Ve République, aux nouveaux espaces médiatiques (en particulier les réseaux sociaux) et aux transformations profondes du militantisme (plus fluide et éphémère qu’autrefois). Selon un schéma populiste, Mélenchon serait ce dirigeant volontaire, charismatique, visionnaire, en adéquation avec les nouvelles structures du jeu et des institutions politiques…

L’intervention de Macron à la télé : une diversion !

L’intervention de Macron à la télé : une diversion !

« Les annonces d’Emmanuel Macron sur TF1 risquent d’apparaître comme de la diversion si un chemin crédible n’est pas tracé pour réduire les déficits et la dette publique »

par Françoise Fressoz

Editorialiste au « Monde »

Le président de la République marginalise la question des finances publiques pour mettre sous les projecteurs la question démocratique, constate dans sa chronique Françoise Fressoz, éditorialiste au « Monde ».

Le retour du président de la République sur le devant de la scène intérieure est à la fois compréhensible et ambigu. Compréhensible parce que le décalage entre l’accélération des bouleversements dans le monde et la quasi-paralysie de la vie politique française a de quoi rendre perplexe. Si le pays ne muscle pas rapidement sa défense ainsi que son appareil de production, et s’il ne réinterroge pas le concept de citoyenneté à l’heure de l’essor des régimes autoritaires, il se met en grand danger. Fortement impliqué dans la riposte européenne aux foucades de Donald Trump, face au risque de désengagement militaire américain du continent européen et à la menace russe, le président français a toute légitimité pour jouer les éclaireurs.

Mais ce retour, concrétisé par une longue intervention télévisée, mardi 13 mai sur TF1, est en même temps ambigu. Le principal défi auquel est confronté le pays pour regagner en souveraineté est de parvenir à réduire le poids des remboursements de sa dette publique, dont le montant croissant obère ses marges de manœuvre. Or, il n’est pas certain que, sur ce chapitre, le chef de l’Etat soit dans la disposition d’esprit ou capable de voler au secours de son premier ministre.

Le récent différend apparu entre les deux têtes de l’exécutif à propos de l’usage du référendum éclaire l’impasse dans laquelle risque de se trouver François Bayrou lorsqu’il présentera, à l’été, son plan de redressement des finances publiques. A l’Assemblée nationale, son sort dépend étroitement du comportement du groupe socialiste, qui l’a sauvé à deux reprises en refusant de voter la motion de censure déposée par La France insoumise contre les projets de budget pour 2025 et de loi de financement de la Sécurité sociale.

Seule la neutralité durable de ce groupe peut lui garantir, à l’avenir, d’échapper à la coalition des oppositions (gauche, extrême droite) qui avait eu raison du gouvernement Barnier. Celle-ci est loin de lui être acquise pour trois raisons : quel que soit le résultat de son congrès en juin, le Parti socialiste continuera de se situer dans l’opposition ; le montant de l’effort à fournir – soit 40 milliards d’euros à trouver en 2026, près de 100 milliards d’euros d’ici à 2029 – pour simplement stopper la progression de la dette est si important qu’il oblige à réinterroger les politiques publiques et le modèle social alors qu’il n’existe aucun consensus sur le nouveau modèle à construire…

Vers une consommation : vers une augmentation de la TVA ?

Vers une consommation : vers une augmentation de la TVA ?

Pour compléter le financement du modèle social, Emmanuel Macron évoque une taxation de «la consommation». Autrement dit soit une nouvelle taxe sur la consommation ou tout simplement une augmentation de la TVA actuelle. De quoi augmenter encore le taux de prélèvements obligatoires alors que la France occupe déjà le premier rang en matière d’imposition générale. Bref, le contraire de ce qu’évoque le gouvernement… pour l’instant !

Ce mardi 13 mai, le chef de l’Etat a déclaré sur TF1 que le financement du modèle social français «repose trop sur le travail», pesant ainsi lourdement sur le portefeuille des actifs, mis à contribution. Il souhaite donc que le gouvernement organise «une conférence sociale», pour retravailler ce dossier.

Pour décharger les actifs, le chef de l’Etat a proposé d’aller chercher des sources de financement ailleurs que le travail uniquement, évoquant la «consommation» parmi les pistes de substitution. «Je demande au gouvernement d’ouvrir ce chantier avec l’ensemble des forces syndicales et patronales» a-t-il conclu. «Quand on regarde nos voisins, certains taxent davantage la consommation» a-t-il ensuite appuyé.

Le problème évidemment avec Macron, c’est qu’il parle un peu dans le vide dans la mesure où il ne dirige plus vraiment le gouvernement et encore moins le Parlement.

Le chef de l’État a aussi appelé sur TF1 à ouvrir une «négociation sociale» sur «la qualité du travail et l’évolution des formes de travail» alors que «de plus en plus de jeunes (…) ne veulent pas être salariés» et «de plus en plus de seniors» veulent «travailler différemment». Pour Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, à laquelle il était confronté lors de cet entretien, cela a «déjà été fait l’année dernière», mais «a débouché sur des mesurettes».

Politique France :vers un rapprochement de la droite et de l’extrême droite ?

Politique France :vers un rapprochement de la droite et de l’extrême droite ?

L’élection à la présidence des Républicains, dont le premier tour débute samedi 17 mai, voit s’opposer Bruno Retailleau et Laurent Wauquiez, deux représentants de l’aile la plus droitière du parti. Cette nouvelle donne s’explique par la lente pénétration des idées de la droite radicale chez LR, sous l’influence d’acteurs intellectuels et médiatiques qui cherchent à construire un espace idéologique partagé entre droite et extrême droite.

par Émilien Houard-Vial
Docteur en science politique, chercheur associé au CEE (Sciences Po), Sciences Po dans The Conversation

La radicalisation idéologique des Républicains (LR) est un phénomène bien décrit, mais dont les ressorts ont été assez peu expliqués. Loin de se réduire à une réponse apportée à la pression électorale du Rassemblement national – et de manière plus éphémère, de Reconquête ! – elle repose aussi sur l’influence d’intellectuels et d’éditorialistes diffusant un discours de droite radicale.

Déjà en 1974, le Club de l’horloge, composé de hauts fonctionnaires, ambitionnait de renflouer la droite en éléments doctrinaux après la victoire du centriste Valéry Giscard d’Estaing. Travaillant à la promotion d’idées anti-immigration et antimétissage dans les années 1970, puis libérales voire néolibérales dans les années 1980, les membres du Club ont œuvré à une union des droites. Le Club de l’horloge collabora d’ailleurs avec le Club 89 – boîte à idées officieuse du RPR chapeautée par Alain Juppé – pour la publication d’un rapport commun sur l’Europe sociale. Mais de facto, les amorces de coopération directe sont largement restées sans lendemain.

Les nouvelles entreprises de radicalisation idéologique à droite opèrent, elles, à travers des acteurs plus proches du grand public (journalistes, essayistes, etc.), comme Élisabeth Lévy, Éric Zemmour, Mathieu Bock-Côté ou Pascal Praud, n’ayant pas forcément été socialisés dans des milieux d’extrême droite. Ce discours de droite radicale repose sur un ensemble de dispositifs rhétoriques visant à favoriser la diffusion d’idées jugées initialement inacceptables dans l’opinion publique (racistes, sexistes, transphobes, etc.).

On peut compter parmi ceux-ci l’euphémisation de certains termes ou idées polémiques afin de passer sous les radars de l’indignation la plus frontale. Il peut alors s’agir de miser sur la version plus acceptable – « libérale », ainsi que l’ont formulé Mondon et Winter – d’un même argumentaire. Si une idée comme « l’antiwokisme » peut même être défendue par des acteurs étrangers à la droite, alors il est plus difficile de soupçonner ceux qui la portent de convergence avec l’extrême droite.

Le « politiquement correct » et la « censure gauchiste » sont abondamment dénoncés et invoqués face à toute critique se revendiquant des principes de tolérance et d’égalité, ou de l’antifascisme. La façon dont les soutiens de Laurent Wauquiez ont défendu son idée d’envoyer les OQTF à Saint-Pierre-et-Miquelon l’illustre bien.

La confrontation des idées et des valeurs est souvent valorisée par rapport à un débat politique jugé trop technique ou pragmatique, en se prévalant d’un contact direct avec « le réel ». On peut à ce titre penser à un éditorial de Pascal Praud publié dans le JDD, le 2 février 2025, intitulé « Submersion, vous avez dit submersion », où il affirme à propos de l’immigration : « La gauche a perdu la bataille culturelle. Le réel a balayé son idéologie. »

Enfin, le discours de droite radicale s’appuie sur un récit prétendant expliquer les défaites de la droite et les succès de l’extrême droite à partir des attentes objectives des électeurs. À titre d’exemple, Éric Ciotti expliquait ainsi le score de Valérie Pécresse à l’élection présidentielle : « Ce projet de [Valérie Pécresse] n’a pas été assez audacieux. […] Nous ne sommes pas un parti centriste. Je crois que nous avons sans doute trop dérivé au cours de certaines années. »

Le développement d’un espace médiatique de droite radicale

Jusqu’en 2007, les tenants d’un discours de droite radicale disposaient de relativement peu d’espace médiatique pour s’exprimer librement. Quelques francs-tireurs, comme les éditorialistes Éric Zemmour ou Éric Brunet, disposaient d’une audience, mais restaient isolés dans les médias à grande diffusion. Les discours de droite radicale ou extrême étaient en effet cantonnés à des publications marginales où ne s’exprimaient que des personnalités d’extrême droite, comme Présent, Rivarol, ou le site Fdesouche, ainsi qu’à quelques rares endroits où pouvaient se côtoyer signatures et voix de droite et d’extrême droite comme le Figaro magazine ou Radio Courtoisie.

Depuis, le paysage médiatique a beaucoup évolué, et il existe désormais des médias diffusant des idées d’extrême droite où l’on peut pourtant retrouver occasionnellement des élus de droite : le magazine l’Incorrect, fondé par un proche de Marion Maréchal, le site Boulevard Voltaire fondé par les époux Ménard, ou la chaîne YouTube Livre Noir (devenue le magazine Frontières), créée par un ancien candidat à la présidence des Jeunes Républicains exclu pour avoir voulu s’allier avec le RN.

Les espaces d’expression rassemblant la droite et l’extrême droite sont bien plus nombreux, avec la réorientation de la ligne éditoriale de Valeurs actuelles et la création de sa chaîne YouTube VA+ destinée à un public jeune, la restructuration des groupes Vivendi et Lagardère (C8, Cnews, Europe 1, le Journal du dimanche, etc.) ainsi que de Sud Radio, la création du site Atlantico, du magazine Causeur, ainsi que du Figaro Vox, la rubrique opinions du Figaro.

Ces médias accueillent la parole de représentants des Républicains aux côtés d’autres personnalités politiques allant du centre (rarement) à l’extrême droite (souvent). Ils participent ainsi de la naturalisation d’un espace politique commun à l’extrême droite et à la droite de gouvernement. On peut citer en exemple le « grand débat des valeurs », organisé par Valeurs actuelles, le 22 mars 2022, où se sont succédé des interviews de Marlène Schiappa (centre), Valérie Pécresse et Éric Ciotti (droite), Éric Zemmour, Marion Maréchal et Jordan Bardella (extrême droite).

On peut parallèlement observer l’existence d’espaces de sociabilité plus directs. L’Institut de formation politique (IFP) permet, par exemple, de former de jeunes militants de toutes les sensibilités de la droite et de l’extrême droite qui, engagés dans les domaines politique, associatif et médiatique, se côtoient en un même lieu. Parmi les « auditeurs du mois » de l’IFP, on pouvait aussi bien retrouver les présidents des jeunes LR et Reconquête !, respectivement Guilhem Carayon et Stanislas Rigault, que Charlotte d’Ornellas (journaliste à Boulevard Voltaire puis à Valeurs actuelles et au JDD).

Les Républicains eux-mêmes ont accordé une place importante aux acteurs médiatiques et intellectuels de la droite radicale, en invitant – entres autres – Éric Zemmour, Mathieu Bock-Côté, Eugénie Bastié, François-Xavier Bellamy, Alexandre Devecchio à leurs évènements.

Ce faisant, les professionnels des Républicains – y compris ceux qui ne sont pas particulièrement actifs dans l’espace de la droite radicale – ont contribué à un processus de démarginalisation de l’extrême droite et de ses idées.

Force est de constater que les idées de la droite radicale ont réussi à coloniser une partie du débat public en suscitant de nombreuses critiques, mais pas de levée de boucliers unanime. Valérie Pécresse a ainsi pu parler durant sa campagne présidentielle de « Français de papier », expression appréciée par Jean-Marie Le Pen, sans susciter de critique dans son camp.

En ce sens, la réussite de la droite radicale est triple : avoir diffusé dans le débat public des schémas d’interprétation d’extrême droite ; avoir « droitisé » les catégories politiques, dans le sens où l’extrême droite est moins fréquemment considérée comme telle dans le débat public et le centre souvent considéré comme de gauche ; et enfin avoir affaibli la propension de la droite à rejeter les idées et propositions relevant par exemple du racisme, à l’instar de la théorie du « grand remplacement ».

De ce point de vue, il est évident que certains acteurs travaillent ardemment à détacher une partie de la droite de gouvernement des logiques de « cordon sanitaire ». Les résistances sont réelles, car la sphère politique conserve sa logique propre : les organisations ont la nécessité de répondre aux attentes de l’électorat le plus large possible, qui ne sont pas toujours celles des militants les plus radicaux.

Les conséquences de ce processus ne sont pas forcément favorables à LR. En légitimant les idées de l’extrême droite et donc en contribuant à sa réussite électorale, tout en s’interdisant un retour à un discours plus modéré après avoir suscité des attentes de radicalité chez une partie de leurs supporters, les dirigeants des Républicains ont créé les conditions de leur propre effondrement électoral.

La globalisation en cause

La globalisation en cause (Michel Santi)

Les excédents chinois ne sont pas éternels. Tout comme le néolibéralisme n’est pas immuable. Par Michel Santi, économiste (*) dans La Tribune

Même si la quasi-totalité des économistes, des analystes et des journalistes s’insurgeaient dès lors que de très rares comme moi osaient le remettre en question. Il était le dogme absolu, puissance irrésistible, déterminisme qui imposait une continuité lourde, au long cours, contre vents et marées. Jürgen Habermas avait visé juste en qualifiant ce rouleau compresseur de «théologie contemporaine», que nul n’osait nommer, comme s’il était une sorte de sacré que nul ne pouvait toucher ni même articuler. Mentionnez-le dans un entretien télévisé et vous étiez un paria. Stigmatisez-le dans un article et vous passiez pour un fantaisiste.

Pourtant, notre système des libertés a progressivement été foulé aux pieds par les monopoles en tous genres et à divers degrés qui ont renchéri les coûts de la santé, des médicaments, de l’alimentation, des produits agricoles, de toute une gamme de denrées et matières. Ce sont des dizaines de millions d’indépendants qui ont été poussés à la faillite, ce sont des centaines de villages et de petites villes qui ont été asséchés.

En 2025, qui reste-t-il qui continue à nier que les effets collatéraux de la globalisation se déclinèrent en fracturation sociale et en apogée des inégalités ? N’était-elle pas censée sécréter quasi-mécaniquement le bien-être, augmenter la productivité à la faveur des échanges commerciaux libéralisés ? Voilà précisément pourquoi toutes les barrières furent abattues : car marchandises et capitaux se devaient de circuler sans contrôle ni régulation. Quant aux perdants -si toutefois il y en aurait ? – ils seraient compensés demain par une élévation de leur niveau de vie.

La montée du sentiment protectionniste émane évidemment de la stagnation économique sévissant dans la quasi-totalité des pays occidentaux qui ont dû adopter le rouleau compresseur de la rigueur budgétaire. Ne soyons donc pas étonnés du rejet violent de la globalisation, de tout ce qu’elle représente parmi la majorité des citoyens vivant dans ces économies que l’on affuble du qualificatif d’ » intégrées» quand il est de notoriété publique que ce sont des machines à exclure et à précariser… Pour nos vieilles démocraties, la globalisation est systématiquement devenue synonyme d’hyper concentration des richesses et de perte d’influence du politique réduit au rôle de marionnette, voire de pantin.

Rien ne pourra être entrepris contre cette confiscation de notre souveraineté économique et même publique sans le retour à une certaine forme d’idéologie, laquelle a été censurée par le néolibéralisme qui – tout au long de ces quarante dernières années – nous a persuadés que seul le mercantilisme et que seul le profit comptaient.

Il est donc impératif d’infléchir les effets de la globalisation, car – qu’on le veuille ou non – elle est là pour rester et pour durer, et nous ne pouvons nous refermer comme une huître.

Comment ? En adoptant toute une série de mesures, de règlements et de lois qui contribueront à protéger notre classe moyenne. Inspirons-nous, un peu, de cette Chine si vilipendée pour qui «la globalisation est comme une moustiquaire qui laisse passer l’air frais, mais qui laisse les moustiques à l’extérieur»…

Contrairement au Président américain pour qui le terme de «tariff» est «le plus beau du vocabulaire», agissons avec discernement : choisissons les secteurs que nous souhaitons privilégier et faire prospérer, calibrons nos mesures et nos messages. Comme les grands pays exportateurs. Comme l’Allemagne. Comme le Japon. Comme la Chine.

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(*) Michel Santi est macro-économiste, spécialiste des marchés financiers et des banques centrales, écrivain. Il publie aux Editions Favre « Une jeunesse levantine », Préface de Gilles Kepel. Son fil Twitter.

Destruction du MH17: La Russie responsable d’après l’ONU

Destruction du MH17: La Russie responsable d’après l’ONU

L’agence de l’ONU pour l’aviation civile a estimé lundi 12 mai que la Russie était responsable du crash du MH17 en 2014 au-dessus de l’Ukraine, suscitant aussitôt des appels à des «réparations» pour les familles des victimes.

Le 17 juillet 2014, le Boeing 777, qui reliait Amsterdam à Kuala Lumpur, a été abattu par un missile sol-air BUK de fabrication russe au-dessus du territoire aux mains des séparatistes prorusses, tuant 298 passagers et membres d’équipage. Parmi eux, 196 Néerlandais, 43 Malaisiens et 38 Australiens. Un tribunal néerlandais a condamné, par contumace, en 2022, trois hommes à la perpétuité pour meurtre et pour avoir joué un rôle dans la destruction de l’avion.

Mais la Russie a toujours nié toute implication dans l’incident.

L’équipe d’enquêteurs internationaux des Pays-Bas, d’Australie, de Malaisie, de Belgique et d’Ukraine avait conclu en 2023 qu’il existait de «fortes indications» selon lesquelles le président russe Vladimir Poutine avait approuvé la fourniture du missile qui a abattu l’avion.

Social-Grèves SNCF : nouvel appel de la CGT en juin

Social-Grèves SNCF : nouvel appel de la CGT en juin

Devant le relatif échec de la dernière grève des syndicats gauchistes CGT et Sud rail, la CGT pratique la fuite en avant en proposant de nouveaux arrêts de travail pour début juin. Une manière de faire semblant de reprendre l’initiative de la lutte face à Sud rail. Mais aussi l’aveu que la mobilisation n’a pas atteint loin s’en faut les objectifs souhaités. Et cette fois l’appel concerne l’ensemble des cheminots pour le jeudi 5 juin.

La fédération syndicale appelle «l’ensemble des cheminots, de tous les métiers, de tous les collèges à agir par la grève» le jeudi 5 juin «pour imposer à la direction un contenu de négociation qui réponde à nos exigences», qu’il s’agisse d’augmentations de salaires, d’un accord sur la formation professionnelle, d’emplois supplémentaires ou de l’amélioration des conditions de travail.

Un mouvement est également annoncé la veille, le mercredi 4 juin, du côté des cheminots de la traction (conducteurs), en marge d’une table ronde consacrée à la prime dont bénéficie cette catégorie. Idem pour les contrôleurs le mercredi 11 juin, indique la CGT. «Nos mobilisations permettent de desserrer l’étau dans lequel voulait nous fixer la direction», affirme le syndicat.

Grèves SNCF : nouvel appel de la CGT en juin

Grèves SNCF : nouvel appel de la CGT en juin

Devant le relatif échec de la dernière grève des syndicats gauchistes CGT et Sud rail, la CGT pratique la fuite en avant en proposant de nouveaux arrêts de travail pour début juin. Une manière de faire semblant de reprendre l’initiative de la lutte face à Sud rail. Mais aussi l’aveu que la mobilisation n’a pas atteint loin s’en faut les objectifs souhaités. Et cette fois l’appel concerne l’ensemble des cheminots pour le jeudi 5 juin.

La fédération syndicale appelle «l’ensemble des cheminots, de tous les métiers, de tous les collèges à agir par la grève» le jeudi 5 juin «pour imposer à la direction un contenu de négociation qui réponde à nos exigences», qu’il s’agisse d’augmentations de salaires, d’un accord sur la formation professionnelle, d’emplois supplémentaires ou de l’amélioration des conditions de travail.

Un mouvement est également annoncé la veille, le mercredi 4 juin, du côté des cheminots de la traction (conducteurs), en marge d’une table ronde consacrée à la prime dont bénéficie cette catégorie. Idem pour les contrôleurs le mercredi 11 juin, indique la CGT. «Nos mobilisations permettent de desserrer l’étau dans lequel voulait nous fixer la direction», affirme le syndicat.

Foot ligue 1: Marseille et Monaco qualifié pour la ligue des champions

Foot ligue 1: Marseille et Monaco qualifié pour la ligue des champions


Marseille et Monaco ont validé leur billet pour la C1 la saison prochaine. Deuxième, l’OM a retrouvé le goût d’une victoire à l’extérieur au meilleur moment de la saison. Les Marseillais, victorieux au Havre (1-3)
De son côté le PSG S’est imposé sans forcer à Montpellier (1-4).

Le SCO qui s’impose contre Strasbourg à Raymond Kopa (2-1) et sauve sa peau en ligue 1. L’OL ne disputera pas la Ligue des champions la saison prochaine. Lille devra encore attendre après sa défaite deux à zéro à Brest.

SNCF : nouvel appel de la CGT, grève en juin

SNCF : nouvel appel de la CGT, grève en juin

Devant le relatif échec de la dernière grève des syndicats gauchistes CGT et Sud rail, la CGT pratique la fuite en avant en proposant de nouveaux arrêts de travail pour début juin. Une manière de faire semblant de reprendre l’initiative de la lutte face à Sud rail. Mais aussi l’aveu que la mobilisation n’a pas atteint loin s’en faut les objectifs souhaités. Et cette fois l’appel concerne l’ensemble des cheminots pour le jeudi 5 juin.

La fédération syndicale appelle «l’ensemble des cheminots, de tous les métiers, de tous les collèges à agir par la grève» le jeudi 5 juin «pour imposer à la direction un contenu de négociation qui réponde à nos exigences», qu’il s’agisse d’augmentations de salaires, d’un accord sur la formation professionnelle, d’emplois supplémentaires ou de l’amélioration des conditions de travail.

Un mouvement est également annoncé la veille, le mercredi 4 juin, du côté des cheminots de la traction (conducteurs), en marge d’une table ronde consacrée à la prime dont bénéficie cette catégorie. Idem pour les contrôleurs le mercredi 11 juin, indique la CGT. «Nos mobilisations permettent de desserrer l’étau dans lequel voulait nous fixer la direction», affirme le syndicat.

SNCF : nouvel appel de la CGT grève en juin

SNCF : nouvel appel de la CGT grève en juin

Devant le relatif échec de la dernière grève des syndicats gauchistes CGT et Sud rail, la CGT pratique la fuite en avant en proposant de nouveaux arrêts de travail pour début juin. Une manière de faire semblant de reprendre l’initiative de la lutte face à Sud rail. Mais aussi l’aveu que la mobilisation n’a pas atteint loin s’en faut les objectifs souhaités. Et cette fois l’appel concerne l’ensemble des cheminots pour le jeudi 5 juin.

La fédération syndicale appelle «l’ensemble des cheminots, de tous les métiers, de tous les collèges à agir par la grève» le jeudi 5 juin «pour imposer à la direction un contenu de négociation qui réponde à nos exigences», qu’il s’agisse d’augmentations de salaires, d’un accord sur la formation professionnelle, d’emplois supplémentaires ou de l’amélioration des conditions de travail.

Un mouvement est également annoncé la veille, le mercredi 4 juin, du côté des cheminots de la traction (conducteurs), en marge d’une table ronde consacrée à la prime dont bénéficie cette catégorie. Idem pour les contrôleurs le mercredi 11 juin, indique la CGT. «Nos mobilisations permettent de desserrer l’étau dans lequel voulait nous fixer la direction», affirme le syndicat.

Le patron de la Fed est un imbécile d’après Trump

Le patron de la Fed est un imbécile d’après Trump

Une nouvelle fois le président américain ne fait pas dans la dentelle pour critiquer le président de la banque fédérale des États-Unis ; il a déclaré: «Jerome Powell est un IMBÉCILE, qui n’a pas la moindre idée de ce qu’il se passe.»

Contrairement aux injonctions du président américain, la Réserve fédérale américaine (Fed)-Qui est indépendante– a décidé de prolonger le statu quo sur ses taux, se disant dans l’incapacité de prévoir où va l’économie américaine, face aux droits de douane imposés par Donald Trump. Il y a «tellement d’incertitudes» autour des répercussions de ces nouvelles taxes sur les importations que la Fed préfère ne pas bouger ses taux pour l’instant, a déclaré Jerome Powell en conférence de presse mercredi.

Les déclarations présidentielles «n’affectent pas du tout notre travail», a de son côté assuré Jerome Powell mercredi. «Nous considérons, a-t-il ajouté, toujours uniquement les données économiques, les perspectives, la balance des risques et c’est tout. Une manière aussi de renvoyer le président américain à ses contradictions et à son inconsistance.

Déserts médicaux : «La colère du corps médical est déplacée, voire choquante »

Déserts médicaux : «La colère du corps médical est déplacée, voire choquante »


Les études de médecine étant fortement subventionnées en France, il apparaît logique de demander aux jeunes médecins une « redevance d’exercice » au début de leur carrière, estiment Didier et Jean-François Payen, anesthésistes et professeurs émérites de médecine, dans une tribune au « Monde ».

A l’heure où la question des déserts médicaux redevient un sujet d’actualité, des solutions visant à inciter, voire à contraindre, les jeunes médecins à couvrir davantage le territoire national soulèvent immédiatement des propos indignés de la part des intéressés. Le lobby médical entre en action et trouve des relais efficaces auprès de responsables politiques qui n’ont aucun problème à les soutenir tout en se lamentant des lacunes de la couverture de soins sur leurs territoires. Il est temps d’être factuel à propos de la formation dispensée aux futurs médecins et du métier de médecin.

Le concours d’entrée en deuxième année de médecine a un taux de sélectivité de 12 % à 33 % selon les facultés de médecine. D’autres concours d’entrée sont autant, voire plus, sélectifs : Ecole nationale de la magistrature, Ecole nationale supérieure de la police, Ecole nationale de l’aviation civile, écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, écoles nationales vétérinaires, BTS…

Jusqu’à l’internat, les études médicales (six ans) sont quasiment gratuites, l’étudiant devant s’acquitter de frais de scolarité qui ne dépassent pas 500 euros par an. Aux Etats-Unis, une année d’inscription en médecine coûte de 35 000 à 80 000 dollars (de 30 000 à 70 000 euros) ; au Canada, au Royaume-Uni ou en Australie, cela représente 10 000 à 25 000 dollars par an pour un étudiant natif du pays, le double pour un étudiant étranger.

Le concours d’internat a été remplacé en 2004 par les épreuves classantes nationales (ECN), offrant à tous les étudiants en médecine un poste d’interne pour préparer une spécialité médicale, y compris la médecine générale. L’inscription à une prépa privée n’est pas nécessaire pour réussir ces ECN.

En dépit de l’opposition des Insoumis, l’Assemblée demande la libération immédiate de Boualem Sansal

En dépit de l’opposition des Insoumis, l’Assemblée demande la libération immédiate de Boualem Sansal

Malgré l’opposition des « insoumis » l’Assemblée nationale a demandé à l’Algérie la libération immédiate de Boualem Sansal arrêté arbitrairement dans son pays natal. Le texte a été approuvé à une large majorité, par 307 voix contre 28, grâce aux macronistes, à la droite LR, le RN, mais aussi aux socialistes, aux écologistes. Les communistes, eux, se sont abstenus. «La honte», ont hurlé les députés lepénistes, en sifflant copieusement les Insoumis qui quittaient l’Hémicycle après le scrutin.

Les socialistes, qui s’étaient abstenus il y a deux mois, ont finalement également décidé de revoir leur position en séance publique, et de voter «pour» ce mardi après-midi. «Nous ne souhaitons pas qu’une abstention soit mal interprétée par une partie de l’opinion publique, qui ne rentre pas dans le détail des explications de vote», anticipait avant le scrutin le député PS Pierre Pribetich, auprès du Figaro. Tout en critiquant dans le même temps ceux qu’il accuse de politiser cette proposition de résolution : «Évidemment que nous sommes “pour la libération immédiate et inconditionnelle de Boualem Sansal”.

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