Archive pour le Tag 'c’est'

Afghanistan : c’est pire qu’avant d’après l’ONU

Afghanistan : c’est pire qu’avant d’après l’ONU
Le Rapporteur spécial sur la situation des droits de l’Homme en Afghanistan, Richard Bennett, a dénoncé ce mercredi 21 août un «pas en arrière» après avoir été interdit d’entrée dans le pays par les talibans au pouvoir. «L’annonce publique par les talibans qu’ils ne me laisseront plus entrer en Afghanistan constitue un pas en arrière et envoie un signal préoccupant sur leur engagement auprès des Nations unies et de la communauté internationale en matière de droits de l’Homme», a déclaré Richard Bennett dans un communiqué. Il assure qu’il continuera toutefois à enquêter sur la situation des droits humains dans le pays.

 

«Malgré cette annonce, qui m’avait déjà été communiquée, je continuerai à dialoguer avec le peuple afghan, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, ainsi qu’avec toutes les parties concernées par ce dossier», a-t-il ajouté, en précisant qu’il «n’avait pas pu se rendre en Afghanistan depuis plus d’un an».

«J’ai toujours cherché à dialoguer de manière transparente avec les autorités de facto, en proposant une évaluation critique de la situation des droits de l’Homme en Afghanistan, comme le prévoit mon mandat, en formulant des recommandations concrètes et pratiques en vue d’une amélioration et en proposant une assistance technique», a poursuivi M. Bennett. «J’exhorte les talibans à revenir sur leur décision et je réitère ma volonté et ma disponibilité pour me rendre en Afghanistan», conclut le texte.

Les rapporteurs spéciaux comme M. Bennett sont des experts indépendants nommés pour des missions spéciales par le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU, basé à Genève.

Lucie Castets : c’est mort !

Lucie Castets : c’est mort !

En dépit de ses agitations estivales, la candidate du nouveau front populaire pour le poste de premier ministre n’a pas réussi à s’imposer. Au sein même de la coalition de gauche, on  considère d’ailleurs que cette candidature est morte.

 

En cause sur le fond évidemment des interprétations contradictoires du programme bâti à la hâte avec essentiellement des revendications sociales. Par parenthèse qui devraient être de la responsabilité première des acteurs sociaux et non des politiques. Sur la forme, la candidate première ministre du nouveau front populaire n’a pas réussi à séduire , c’est le moins que l’on puisse dire. Elle a au contraire affiché sa radicalité et son inexpérience sans parler de son  côté psychorigide. Exemple de cette maladresse quand elle affirme que les 1600 € pour le SMIC ne sont pas une première immédiate mais un objectif plus lointain ou encore quand elle parle d’élargissement du gouvernement que refusent les insoumis. Sans parler de son injonction à Macron pour qu’elle soit désignée comme chef du gouvernement.
Dernière maladresse, son coming out dont tout le monde se moque évidemment.

Politique: Macron, c’est fini (Gilles Legendre)

Politique: Macron, c’est fini (Gilles Legendre)

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Règlement de comptes dans l’ancienne majorité: « La macronie est terminée, le macronisme c’est fini », juge Gilles Le Gendre, au micro de BFMTV ce jeudi 11 juillet. L’ancien responsable national du parti en marche ( président d’ »EN Marche » à l’assemblée) et député Renaissance estime que la « seule coalition qui existe aujourd’hui » est celle « contre le président ».

 

« La vérité, c’est que la vraie question pour le président de la République, que trahit la lettre d’hier, c’est de savoir si le dynamiteur peut être le reconstructeur », s’interroge Gilles Le Gendre, jugeant que la dissolution était une « décision insensée ».

« Évidemment » que c’est lui le dynamiteur, poursuit-il. « La décision de la dissolution a entraîné des réactions en chaîne dont on a pas encore vu le terme, ça n’est pas terminé. »

Pour lui, le dépassement du clivage droite-gauche qui avait créé l’ »enthousiasme » en 2017 est obsolète, car au sein des macronistes « nous voyons poindre des divisions radicales qui se font précisément sur la restauration du clivage droite gauche ». Il a dépeint un bloc central « restreint » et « enfermé entre deux mâchoires » à droite et à gauche.

Selon le député sortant, le « dépassement politique est terminé aussi ». Ajoutant: « Cette idée forte du dépassement nous l’avons abandonnée, depuis 2022, ça se déglingue et le président est resté sourd à tous ceux qui le mettaient en garde contre le fait que cette dérive, cet abandon des idéaux initiaux, était en train de créer une situation intenable pour le pays. »
Cette « crise démocratique » risque d’évoluer en « crise de régime » selon l’ancien député. « Aujourd’hui, ce qui est grave, c’est que la règle du jeu est contestée et ne fonctionne plus comme on en a l’illustration depuis quinze jours ».

« Le système s’est tellement délité au fil du temps », juge l’ancien élu qui déplore une « perte de repères » et un pays « ingouvernable ». Sans réponse à la « question démocratique », il prédit que « nous irons de crise en crise, jusqu’à la crise finale qui consistera à placer madame Le Pen à l’Élysée en 2027 ou avant ».

Il a néanmoins appelé le président à créer une coalition avec un objectif précis, « en réunissant les forces politiques pendant une durée déterminée, quelque mois pour remettre à plat les institutions et réformer l’Etat ».

Évoquant le « rêve exceptionnel » que le président « avait fait naître » en 2017, Gilles Le Gendre regrette de « voir comment au bout de sept ans le rêve se fracasse. C’est d’abord une immense tristesse et ensuite un examen de conscience, comment avons-nous pu autant se tromper? »

«C’est au président de choisir le gouvernement !»

 «C’est au président de choisir le gouvernement !»

 

D’une certaine manière François Bayrou conteste fermement la dernière lettre du président renvoyant la responsabilité de sortir du chaos politique actuel aux différents courants de l’assemblée. Pour lui, c’est au président de prendre sa responsabilité, c’est au président de désigner le premier ministre et de choisir le gouvernement. Ce qu’il rappelle dans une interview au JDD. Les partis et le président jouent  au chat et à la souris pour ne pas porter la responsabilité de la chienlit.

Nous sommes le 14 Juillet, jour de fête nationale censé rassembler les Français, or le pays et ses représentants n’ont jamais paru aussi divisés, voire opposés. Qu’est-ce que cela vous inspire ?

François Bayrou. L’unité du pays est l’enjeu capital. Si nous ne parvenons pas à la reconstruire, nous n’arriverons à rien, singulièrement dans les temps que nous vivons. Parce que les défis du monde et les défis intérieurs sont immenses et paraissent insolubles. La France a ce génie d’avoir toujours surmonté les plus graves difficultés à une condition, celle de trouver son unité. C’est ce qui s’est passé après 1958. C’est d’autant plus nécessaire que les Français, on le sait depuis la Gaule de Jules César, ont le génie de la division. C’est leur ADN le plus dangereux. Nous le mesurons aujourd’hui : non seulement le pays est divisé entre des courants politiques différents, mais ces courants politiques sont eux-mêmes fracturés et implosent en direct tous les jours sous les yeux des Français désespérés.

 

 

Politique: La macronie, c’est fini (Gilles Legendre)

Politique: La macronie, c’est fini (Gilles Legendre)

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Règlement de comptes dans l’ancienne majorité: « La macronie est terminée, le macronisme c’est fini », juge Gilles Le Gendre, au micro de BFMTV ce jeudi 11 juillet. L’ancien responsable national du parti en marche ( président d’ »EN Marche » à l’assemblée) et député Renaissance estime que la « seule coalition qui existe aujourd’hui » est celle « contre le président ».

 

« La vérité, c’est que la vraie question pour le président de la République, que trahit la lettre d’hier, c’est de savoir si le dynamiteur peut être le reconstructeur », s’interroge Gilles Le Gendre, jugeant que la dissolution était une « décision insensée ».

« Évidemment » que c’est lui le dynamiteur, poursuit-il. « La décision de la dissolution a entraîné des réactions en chaîne dont on a pas encore vu le terme, ça n’est pas terminé. »

Pour lui, le dépassement du clivage droite-gauche qui avait créé l’ »enthousiasme » en 2017 est obsolète, car au sein des macronistes « nous voyons poindre des divisions radicales qui se font précisément sur la restauration du clivage droite gauche ». Il a dépeint un bloc central « restreint » et « enfermé entre deux mâchoires » à droite et à gauche.

Selon le député sortant, le « dépassement politique est terminé aussi ». Ajoutant: « Cette idée forte du dépassement nous l’avons abandonnée, depuis 2022, ça se déglingue et le président est resté sourd à tous ceux qui le mettaient en garde contre le fait que cette dérive, cet abandon des idéaux initiaux, était en train de créer une situation intenable pour le pays. »
Cette « crise démocratique » risque d’évoluer en « crise de régime » selon l’ancien député. « Aujourd’hui, ce qui est grave, c’est que la règle du jeu est contestée et ne fonctionne plus comme on en a l’illustration depuis quinze jours ».

« Le système s’est tellement délité au fil du temps », juge l’ancien élu qui déplore une « perte de repères » et un pays « ingouvernable ». Sans réponse à la « question démocratique », il prédit que « nous irons de crise en crise, jusqu’à la crise finale qui consistera à placer madame Le Pen à l’Élysée en 2027 ou avant ».

Il a néanmoins appelé le président à créer une coalition avec un objectif précis, « en réunissant les forces politiques pendant une durée déterminée, quelque mois pour remettre à plat les institutions et réformer l’Etat ».

Évoquant le « rêve exceptionnel » que le président « avait fait naître » en 2017, Gilles Le Gendre regrette de « voir comment au bout de sept ans le rêve se fracasse. C’est d’abord une immense tristesse et ensuite un examen de conscience, comment avons-nous pu autant se tromper? »

La macronie, c’est fini (Gilles Legendre)

La macronie, c’est fini (Gilles Legendre)

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« La macronie est terminée, le macronisme c’est fini », juge Gilles Le Gendre, au micro de BFMTV ce jeudi 11 juillet. L’ancien responsable national du parti en marche et député Renaissance estime que la « seule coalition qui existe aujourd’hui » est celle « contre le président ».

 

« La vérité, c’est que la vraie question pour le président de la République, que trahit la lettre d’hier, c’est de savoir si le dynamiteur peut être le reconstructeur », s’interroge Gilles Le Gendre, jugeant que la dissolution était une « décision insensée ».

« Évidemment » que c’est lui le dynamiteur, poursuit-il. « La décision de la dissolution a entraîné des réactions en chaîne dont on a pas encore vu le terme, ça n’est pas terminé. »

Pour lui, le dépassement du clivage droite-gauche qui avait créé l’ »enthousiasme » en 2017 est obsolète, car au sein des macronistes « nous voyons poindre des divisions radicales qui se font précisément sur la restauration du clivage droite gauche ». Il a dépeint un bloc central « restreint » et « enfermé entre deux mâchoires » à droite et à gauche.

Selon le député sortant, le « dépassement politique est terminé aussi ». Ajoutant: « Cette idée forte du dépassement nous l’avons abandonnée, depuis 2022, ça se déglingue et le président est resté sourd à tous ceux qui le mettaient en garde contre le fait que cette dérive, cet abandon des idéaux initiaux, était en train de créer une situation intenable pour le pays. »
Cette « crise démocratique » risque d’évoluer en « crise de régime » selon l’ancien député. « Aujourd’hui, ce qui est grave, c’est que la règle du jeu est contestée et ne fonctionne plus comme on en a l’illustration depuis quinze jours ».

« Le système s’est tellement délité au fil du temps », juge l’ancien élu qui déplore une « perte de repères » et un pays « ingouvernable ». Sans réponse à la « question démocratique », il prédit que « nous irons de crise en crise, jusqu’à la crise finale qui consistera à placer madame Le Pen à l’Élysée en 2027 ou avant ».

Il a néanmoins appelé le président à créer une coalition avec un objectif précis, « en réunissant les forces politiques pendant une durée déterminée, quelque mois pour remettre à plat les institutions et réformer l’Etat ».

Évoquant le « rêve exceptionnel » que le président « avait fait naître » en 2017, Gilles Le Gendre regrette de « voir comment au bout de sept ans le rêve se fracasse. C’est d’abord une immense tristesse et ensuite un examen de conscience, comment avons-nous pu autant se tromper? »

«Un flic mort, c’est un vote pour le RN en moins» : de l’humour pour Mélenchon !

«Un flic mort, c’est un vote pour le RN en moins» : de l’humour pour Mélenchon !

«Un flic mort, c’est un vote pour le RN en moins». C’est à propos de ce slogan scandé lors de manifestations contre le Rassemblement national, que le leader de la France insoumise Jean-Luc Mélenchon a déclaré au journaliste du JT de M6 qui l’interrogeait : «C’est absurde… mais on a le droit de rigoler quand même»«Pas sur la mort des gens, bien sûr», a-t-il ensuite tenté de nuancer. Provoquant un véritable tollé sur les réseaux sociaux et dans le débat public.

Réindustrialisation et compétitivité : c’est pas gagné

Réindustrialisation et compétitivité : c’est pas gagné

 

Si les « gros » investissements sont au rendez-vous depuis quelques années, il n’y a pas globalement de forte hausse des investissements directs étrangers vers la France. Des projets qui restent par ailleurs peu créateurs d’emplois d’après un papier de BFM. 

 
Un millésime record. 15 milliards d’euros d’annonces d’investissements de la part de grands groupes étrangers, et des patrons de multinationales toujours plus nombreux à se presser à Versailles pour le sommet Choose France. Pour l’exécutif, ces bons chiffres sont le fruit d’une politique pro-business qui n’a pas varié d’un iota depuis 2017.

 

Emmanuel Macron y voit ainsi « la reconnaissance du travail mené depuis sept ans basé sur la valorisation de nos savoir-faire, le maintien de notre énergie décarbonée, la création d’un cadre normatif favorable et la stabilité fiscale. »
Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire de son côté se félicitait ce matin que « la nation de consommateurs [redevenait] une nation de producteurs. »

Ces chiffres flatteurs suivent de quelques jours le rapport annuel du cabinet EY qui plaçait début mai la France en tête du classement de l’attractivité en Europe et ce pour la cinquième année consécutive. Avec 1194 projets d’implantation ou d’extension de sites, l’Hexagone fait mieux que le Royaume-Uni (985) et l’Allemagne (733).

Dans une Europe prise en étau entre les États-Unis et leurs généreuses subventions et la Chine prête à redécoller, la France semble faire figure d’exception.

Les facteurs d’attractivité sont nombreux. Position géographique centrale en Europe, qualité des infrastructures routières et de transports, formations d’excellence dans les domaines des mathématique et de l’ingénierie, énergie disponible, décarbonée et relativement peu coûteuse grâce au nucléaire… Ce sont les éléments mis en avant par les grands patrons de passage à Versailles.

La politique favorable aux entreprises depuis sept ans y a aussi contribué. Avec la baisse des impôts de production, la réduction du taux d’impôt sur les sociétés ou encore la création de la « flat-tax » sur la fiscalité du capital.

« Des efforts ont été faits, qui ont mis la France sur le devant de la scène, ça vaut donc la peine de les poursuivre, estime Ted Pick, le patron de la banque américaine Morgan Stanley. La France met beaucoup de sérieux et d’attention à être considérée comme un acteur mondial fiable et solide. C’est important. »
Évidemment, pour s’attirer les bonnes grâces des investisseurs internationaux, la France déroule le tapis rouge et n’hésite pas à sortir le chéquier. Pour convaincre par exemple le fabricant de batteries ProLogium d’installer son usine à Dunkerque, une subvention publique de 1,5 milliard d’euros a été proposée au groupe taïwanais. Mais c’est ce que font tous les États désireux d’attirer d’importants investissements. L’Allemagne a ainsi subventionné à hauteur de 10 milliards d’euros la future méga-usine d’Intel de Magdebourg.

Il faut néanmoins relativiser ces bons chiffres de l’attractivité française. D’abord parce que ces investissements restent peu créateurs d’emplois. Les 15 milliards d’euros de Choose France devraient créer en moyenne 179 emplois par projet (10.000 emplois annoncés pour l’ensemble des 56 projets). L’année dernière, les investissements n’étaient « que » de 13 milliards mais les emplois plus nombreux: 285 par projet (8.000 emplois annoncés pour 28 projets).

De son côté, l’étude EY (qui porte sur un autre périmètre) recence 35 emplois créés en moyenne par investissement étranger en France contre 49 en Allemagne, 61 au Royaume-Uni ou encore 299 en Espagne.

Coût du travail qui reste plus élevé que la moyenne européenne, peu de main d’oeuvre disponible, droit du travail plus contraignant… La question de l’emploi reste préoccupante en France.
Mais plus globalement, certains économistes estiment que ces annonces sont un peu l’arbre qui cache la forêt. Derrière ces annonces spectaculaires et bienvenues, l’attractivité de la France ne serait pas sur une pente aussi ascensionnelle que ça.

« L’évolution des IDE (investissements directs à l’étranger) entrants et sortants évolue en dents de scie, indique Sylvain Bersinger, du cabinet Asteres. Dans l’ensemble, il ne semble pas y avoir eu de hausse régulière de flux d’IDE entrants depuis une dizaine d’années. Au vu de la variation des flux d’IDE, il semblerait que l’attractivité du pays ait globalement stagné. »

Ainsi si les investissements étrangers se sont élevés à 34,6 milliards d’euros en 2022 en France, indique l’Insee, le montant du flux était supérieur à 35 milliards en 2018 et avait même frôlé les 40 milliards en 2015.

Concernant l’industrie, s’il y a bien un sursaut dans le pays depuis quelques années avec notamment plus de 100.000 emplois recréés, la production a elle tendance à stagner.

« En mars 2024, le volume de production industrielle était identique à ce qu’il était en janvier 2010, constate Sylvain Bersinger. [...] cela signifie que la productivité moyenne des emplois industriels diminue, ce qui peut être un signe inquiétant quant au niveau de gamme de l’industrie française si la tendance s’avérait durable. »
Si les signaux envoyés par Chose France sont positifs, le chemin vers la réindustrialisation est encore très long.

Simplifier le bulletin de paye : c’est pas si simple !

Simplifier le bulletin de paye : c’est pas si simple !

C’est la énième volonté du gouvernement et ce n’est pas la première fois. Le problème c’est que la complexité du bulletin de paye est attachée à la complexité de la fiscalité et des cotisations diverses.

 

Bercy juge d’ailleurs que cette complexité ne s’explique pas seulement par une frénésie bureaucratique. Elle est aussi « la conséquence directe des modalités de financement de la protection sociale en France », ainsi que le fruit des multiples usages du bulletin, qui sert aussi comme « attestation du revenu du salarié auprès d’acteurs tiers, document de référence en cas de contrôle et support souvent privilégié par l’employeur pour transmettre des informations au salarié ». Encore en juillet dernier, une ligne « montant net social » a été ajoutée pour permettre aux salariés de retrouver plus facilement les ressources à déclarer pour décrocher la prime d’activité ou le RSA (auprès des CAF).

En fait on ne procéderait pas à une simplification du contenu mais simplement de la forme avec les principaux agrégats. Bref pas vraiment une transformation significative. « seuls les principaux agrégats composant la rémunération seraient désormais restitués sans le détail des prélèvements sociaux réalisés ». Dans l’exemple donné dans l’étude d’impact, le bulletin passerait de 55 lignes environ à une trentaine, ce qui reste considérable, mais ce qui changerait nettement la perception visuelle.

 

France «Ce qui menace aussi , c’est la faillite du pays!»

France «Ce qui menace aussi , c’est la faillite du pays!»

L’autre menace , c’est la faillite financière du pays estime Olivier Marleix. Le responsable LR reprend à son compte les fortes critiques des expert sur les dérives du budget et de l’endettement. Certes ce n’est pas encore la faillite mais l’endettement atteint désormais 3200 milliards et entraîne chaque année une charge financière importante de l’ordre de 55 milliards pour 2003. Ce sera rapidement le premier poste de dépenses de l’État. Et la situation n’est pas près de s’améliorer puisque le déficit annuel du budget se dirige vers les 6 % du PIB.

On fera observer que le phénomène n’est pas nouveau puisque le pays s’est endetté de 2000 milliards depuis une quarantaine d’années et

Macron aura fait, à lui seul, 1000 Milliards de plus. L’effort de redressement sera douloureux et imposera un demi-tour complet par rapport à ce qui a été fait depuis sept ans. Une période où le pouvoir a distribué des cadeaux fiscaux aux uns, des chèques aux autres.

Il y a notamment la dérive des charges sociales du personnel de l’État sous l’effet de l’inflation mais de l’augmentation constante des effectifs : encore près de 60 000 emplois nouveaux en 2023.

Les laxistes feront remarquer que la France peut payer le coût de son endettement mais ce sont 50 milliards environ qui partent en fumée. En outre les agences de notation un jour se montreront plus sévères encore et le coût de l’argent en France ira alimenter une très forte inflation par rapport aux autres membres de l’union économique qui viendra amputer le pouvoir d’achat et les capacités de financement des entreprises.

 

L’urgence , c’est l’écologie (Védrine)

L’urgence, c’est l’écologie (Védrine)

« La vraie urgence pour l’humanité, c’est l’écologie » (Hubert Védrine, ancien ministre des Hubert Védrine, ancien ministre des Affaires étrangères. Selon lui, la nouveauté par rapport aux siècles passés est l’urgence de « l’écologisation » du monde, autrement dit la transformation de tous nos modes de vie et de production à travers la planète, ce qui pourrait faire des COP les événements les plus importants en matière de relations internationales dans un futur proche. interview dans la Tribune.

LA TRIBUNE DIMANCHE - Vous avez dirigé un livre, qui vient de paraître, racontant l’histoire de diplomates illustres. Selon vous, le temps de ces grands négociateurs est révolu. C’est de mauvais augure quand la guerre continue en Ukraine ou à Gaza, que les tensions montent à Taïwan et ailleurs…

HUBERT VÉDRINE – Je n’ai pas dit qu’il n’y aurait plus de négociateurs. Dans notre monde globalisé, il y a sans cesse des négociations dans tous les domaines - économie, technologie, défense, sécurité, santé, IA, etc. Il n’y a donc jamais eu autant de négociateurs. Mais pourront-ils développer des carrières ou des destins de grands négociateurs, comparables aux personnalités dont cet ouvrage rassemble les portraits ? Je ne le pense pas. Ils n’en auront pas l’occasion, ni le temps, ni l’espace. L’opinion ne s’attachera pas à des négociateurs extrêmement importants pour un an ou deux. Le rôle des ministres des Affaires étrangères eux-mêmes restera important mais sera de plus en plus relativisé au milieu d’un plus grand nombre d’acteurs. Mais quand Benoît Yvert, qui a eu l’idée du livre, m’a demandé d’en assurer la direction et d’en rédiger la préface et la postface, j’ai accepté parce que précisément c’est un vrai enjeu. Nous commençons avec Mazarin - nous aurions pu commencer avec Richelieu, mais il est vraiment très connu - et allons jusqu’à l’époque contemporaine avec Boutros Boutros-Ghali, Kofi Annan, Henry ­Kissinger, et même Sergueï Lavrov. Étant donné que le monde ne constitue pas une « communauté » internationale, et qu’il est plus compliqué que pendant la guerre froide, il est très utile de réétudier comment ceux qui ont géré, bien ou mal, les politiques françaises, anglaises, prussiennes, autrichiennes, russes, etc. ont réussi ou non à maîtriser les rapports de force. Car cela n’est pas sans rapport avec le monde actuel : États-Unis, Chine, Russie, Inde, Moyen-Orient, Europe, etc.


Vous expliquez que les maux de notre époque, l’individualisme, le wokisme, les écrans, etc. ont un impact sur la diplomatie. On croyait le monde des diplomates à l’abri et empreint de sagesse…

Précisément, les relations diplomatiques ne sont plus à l’abri de rien. Les diplomates sont censés réintroduire de la sagesse dans la gestion des conflits, mais c’est de plus en plus dur dans un monde hystérisé par l’information en continu, et dans lequel les réseaux sociaux excitent les passions. Il faut revenir à l’histoire récente, après la fin de l’URSS. L’Occident a cru que l’Histoire était finie (cf. Francis Fukuyama) et que la démocratie et le marché étaient définitivement installés. Pour les États-Unis, cela voulait dire qu’ils étaient maîtres du monde et que, par arrogance olympienne, ils n’avaient plus à se soucier de toutes sortes de conflits agitant des peuples retardataires. Se considérant comme totalement dominants, ils ont pu reprendre le vieux discours sur le commerce qui favorise la paix. Ils ont donc mondialisé l’économie globale. Cela a en effet enrichi le monde, notamment la Chine, mais a eu dans le même temps des conséquences dévastatrices sur les classes moyennes des pays occidentaux. D’où le trumpisme, le Brexit, et la montée des extrémismes en Europe, où cela s’ajoute au sentiment que les flux migratoires ne sont pas assez gérés.

Dati, c’est Trump à la la culture !» (Anne Hidalgo)

Dati, c’est Trump à la la culture !» (Anne Hidalgo)

L’élue socialiste réagit à la nomination de sa principale adversaire Rue de Valois. Pour elle, c’est comme Si on nommait Trump à la culture –Interview la tribune ( extrait)

Êtes-vous surprise par l’entrée de Rachida Dati dans le gouvernement Attal  ?
ANNE HIDALGO – Comme tout le monde, mais peut-être moins que les acteurs du monde de la culture, à qui, du fond du cœur, je souhaite bon courage.

Rachida Dati pourrait être la candidate des macronistes à Paris en 2026. Que pensez-vous de ce « deal » passé avec Emmanuel Macron  ?
Au Conseil de Paris, elle a fait entrer l’injure, l’insulte, la provocation permanente, la remise en question de la légitimité des élus où les mensonges et l’outrance tiennent lieu de proposition et de vision. Ce qui est désormais en marche, c’est la trumpisation de la culture et de l’audiovisuel public. Un beau programme pour 2026.

Gabriel Attal Premier ministre, qu’en dites-vous  ?

Cette nomination ne changera strictement rien. Ni pour le quotidien des Français, ni pour le fonctionnement démocratique de notre pays. Il n’a toujours pas de majorité à l’Assemblée nationale. Ce n’est pas par des débauchages individuels qu’il va procéder à son élargissement. Prenez la loi immigration, adoptée dans le plus grand chaos à l’Assemblée nationale. Le président de la République, sans boussole, finit par s’en remettre au Conseil constitutionnel pour supprimer les articles qui ne lui conviennent pas ! Une aberration démocratique.

L’année 2023 aura été compliquée pour vous… Quelles leçons tirez-vous des polémiques dont vous avez fait l’objet  ?
Vous savez, elle n’était pas très différente de 2022, 2021, 2020, 2019, 2018, 2017… Aujourd’hui, la place de la vérité dans le débat public a beaucoup régressé, pour laisser place à du spectacle, un show permanent souvent de très mauvaise qualité. On n’est pas élu pour jouer la comédie. Dans toutes les démocraties, la vie politique est devenue, sous l’effet aussi des réseaux sociaux, beaucoup plus dure, centrée sur des attaques personnelles, et quand il s’agit de femmes progressistes, écologistes, etc., c’est encore pire. J’en tire comme conclusion qu’il faut garder un cap, avoir des équipes solides et toujours fidèles à leurs convictions.

L’année 2023 a aussi été celle de l’éclatement de la Nupes. Jean-Luc Mélenchon est-il le principal obstacle au rassemblement de la gauche  ?

Oui. J’ai toujours dit que la Nupes était une impasse. Il n’y a rien à construire avec quelqu’un qui a quitté le PS et veut le détruire. Jean-Luc Mélenchon prouve tous les jours qu’il est un populiste, ne serait-ce que dans le fonctionnement de son propre parti. Le très bel essai de Giuliano da Empoli Les Ingénieurs du chaos décrit très bien ce que sont ces formations politiques populistes. D’ailleurs, de ce point de vue, Renaissance n’en est pas très loin non plus, parce qu’il n’y a pas de congrès, pas de vote, pas de ligne défendue, aucune démocratie interne. Il y a un chef et tout le monde doit se plier à sa volonté. Beaucoup de gens rêvent d’une alternative, mais ça ne peut pas être Mélenchon.

Apportez-vous votre soutien à Raphaël Glucksmann, qui sera soutenu par le PS pour les élections européennes  ?
On ne peut pas aborder l’échéance des européennes comme on est en train de le faire. Les temps sont graves, j’appelle à l’union entre les écologistes et les socialistes. Il y a une proximité très grande entre les deux électorats. Sur les questions européennes, nous portons les mêmes valeurs. Pour moi, il y a vraiment matière à marquer dès cette élection européenne une avancée en ce sens-là. J’espère que nous saurons trouver le chemin de l’union.

Vous appelez donc Raphaël Glucksmann et Marie Toussaint, pour les écologistes, à faire liste commune  ?
Oui. Je pense qu’il faut absolument rapprocher leurs listes et les élargir. J’ai toujours respecté le choix des écologistes de déclarer que les européennes sont leurs élections de prédilection. Mais là, on a une responsabilité historique au regard de la montée de l’extrême droite partout en Europe, du délitement de l’offre présidentielle. Il y a la place pour une offre humaniste, socialiste, écologiste.

Le SMIC va enregistrer une augmentation de 15 € par mois, c’est trop !

Le SMIC va enregistrer une augmentation de 15 € par mois, c’est trop !

Environ 1 % d’augmentation par mois à partir du 1er janvier pour les smicards. C’est évidemment beaucoup trop ! c’est en tout cas ce qu’ont considéré les experts du groupe ad hoc qui donnent leur avis au gouvernement. Le risque serait de fragiliser l’emploi des personnes fragiles. Le SMIC bénéficie quelque sorte d’une d’une sorte d’indexation sur l’inflation avec système d’évolution au début de chaque année. Des revalorisations qui peuvent aussi intervenir en cours d’année si inflation dépasse les 2 %.Notons que pour ces personnes l’inflation en 2024 tournera autour de 5 %.

Depuis la flambée des prix de début 21 l’augmentation du SMIC aura été d’un peu plus de 13%. Il faut toutefois noter que les bénéficiaires du SMIC ont souvent des revenus très préemptés par les charges de contrainte type loyer, chauffage, abonnement, assurances, énergie etc.
Du coup, il ne reste en moyenne que 20 % de dépenses ajustables qui sont le plus souvent les dépenses alimentaires.

Pour un temps plein, le Smic net sera de 1.398,69 euros, contre 1.383,08 euros actuellement.
Environ 15 euros nets de plus par mois: c’est le montant attendu de la revalorisation automatique du Smic au 1er janvier, qui prend en compte l’inflation, dont les derniers chiffres ont été publiés vendredi.

Selon un calcul de l’AFP, confirmé par le ministère du Travail, le Smic sera revalorisé de 1,13% au 1er janvier, portant le salaire minimum brut horaire à 11,65 euros, contre 11,52 euros actuellement. Ces chiffres se fondent sur l’inflation en novembre, qui a atteint 3,5% sur un an, selon l’Insee.

Pour un temps plein, le Smic mensuel brut sera ainsi porté à 1766,92 euros, soit une hausse de 19,72 euros par mois. En net, le Smic passera de 1.383,08 euros à 1.398,69 euros, soit une augmentation de 15,61 euros nets par mois.

Politique-Manifestations : Macron n’y participe pas …. c’est bien ça le problème

Politique-Manifestations : Macron n’y participe pas …. c’est bien ça le problème


«La place d’un président n’est pas d’aller à une marche» estime une nouvelle fois Macron qui précise par ailleurs qu’il n’a jamais participé à aucune manifestation. C’est bien là le problème majeur de ce président sorti de nulle part et qui n’a aucune expérience politique et même aucune légitimité réelle.

Ce président confond le statut présidentiel et le statut d’un monarque. Le fait d’affirmer que sa place n’est pas dans une manifestation traduit en effet positionnement hors sol. Notons par ailleurs que s’il n’a jamais participé à une manifestation il n’a pas davantage effectué son service militaire justifiant de son statut d’étudiant à l’époque.

Selon Emmanuel Macron, la «place d’un président de la République n’est pas d’aller à une marche». «Mon rôle est de travailler à la libération de nos otages, et de continuer à préserver dans cette période l’unité de notre pays, et de ne jamais renvoyer dos à dos les uns et les autres». Et de clamer: «Protéger les Français de confession juive, ce n’est pas mettre au pilori les Français de confession musulmane».

Le problème justement c’est que dans sa première explication il a renvoyé dos à dos la responsabilité des uns et des autres alors que l’objet de la manifestation n’était pas de se positionner sur les responsabilités en Israël et à Gaza, ni sur telle ou telle confession mais uniquement sur l’antisémitisme et la laïcité.

Cette valse hésitation des propos du chef de l’État témoigne d’abord de l’inconsistance politique et idéologique de l’intéressé et même pire de ses interrogations vis-à-vis de la participation possible. En effet dans les milieux de l’Élysée, on s’interrogeait aussi sérieusement sur le risque d’une manifestation relativement peu suivie. Encore un calcul politique perdu !

Manifestations : Macon n’y participe pas …. c’est bien ça le problème

Manifestations : Macon n’y participe pas …. c’est bien ça le problème


«La place d’un président n’est pas d’aller à une marche» estime une nouvelle fois Macron qui précise par ailleurs qu’il n’a jamais participé à aucune manifestation. Ces biens là le problème majeur de ce président sorti de nulle part et qui n’a aucune expérience politique et même aucune légitimité réelle.

Ce président confond le statut présidentiel et le statut d’un monarque. Le faite d’affirmer que sa place n’est pas dans une manifestation traduite en effet positionnement or sol. Notons par ailleurs que s’il n’a jamais participé à une manifestation il n’a pas davantage effectué son service militaire justifiant de son statut d’étudiant à l’époque.

Selon Emmanuel Macron, la «place d’un président de la République n’est pas d’aller à une marche». «Mon rôle est de travailler à la libération de nos otages, et de continuer à préserver dans cette période l’unité de notre pays, et de ne jamais renvoyer dos à dos les uns et les autres». Et de clamer: «Protéger les Français de confession juive, ce n’est pas mettre au pilori les Français de confession musulmane».

Le problème justement c’est que dans sa première explication il a renvoyé dos à dos la responsabilité des uns et des autres alors que l’objet de la manifestation n’était pas de se positionner sur les responsabilités en Israël et à Gaza, ni sur telle ou telle confession mais uniquement sur l’antisémitisme et la laïcité.

Cette valse hésitation des propos du chef de l’État témoigne d’abord de l’inconsistance politique et idéologique de l’intéressé et même pire de ses interrogations vis-à-vis de la participation possible. En effet dans les milieux de l’Élysée, on s’interrogeait aussi sérieusement sur le risque d’une manifestation relativement peu suivie. Encore un calcul politique perdu !

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