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Noël : une attaque massive de Poutine sur l’Ukraine

Noël : une attaque massive de Poutine sur l’Ukraine

 

La Russie a lancé ce mercredi matin 25 décembre plus de 70 missiles et plus de 100 drones explosifs sur l’Ukraine avec son système énergétique pour cible, a déclaré le président ukrainien Volodymyr Zelensky, dénonçant une attaque «inhumaine» le jour de Noël de la part de son homologue russe Vladimir Poutine.

 

Politique de défense : une armée complète mais minuscule

Politique de défense : une armée complète mais minuscule
L’ancien sénateur et vice-président de la commission des affaires étrangères, défense et forces armées, Jacques Gautier, plaide pour un renforcement et une accélération du rééquipement de l’armée de terre. Les dernières interventions de l’armée français en opérations extérieures et la guerre en Ukraine confirment que pour la grande majorité des combattants, les pertes humaines et les destructions de matériels militaires concernent à plus de 80% les armées de Terre. Par l’ancien sénateur dans « La Tribune ».

Le groupe « Mars » ou encore le spécialiste Alain Bauer dénoncent le caractère miniature de l’armée française. L’exemple des troupes engagées dans le Conflit ukrainien ou au Proche-Orient devrait démontrer l’extrême faiblesse du dispositif de défense français . La France peut à peine aligner 100 000 militaires dans l’infanterie finalement indispensable en dernier ressort. Dans le même temps la Russie mobilise autour de 1 million de personnes et il y a déjà eu six à 800 000 morts ou blessés russes . Par pure démagogie en outre personne ne voit nécessité un jour ou l’autre de rétablir le service militaire tant pour des questions de défense et des questions sociétales. La France n’a même pas été capable de maintenir ses positions au Sahel ! (NDLR)

Après la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’empire soviétique, les Européens ont voulu profiter des « dividendes de la paix » et ont réduit considérablement leurs budgets de défense, limitant leurs armées à l’état embryonnaire. Le retour de la guerre de haute intensité en Europe, la multiplication des conflits et des crises nous obligent à réinvestir fortement dans notre outil militaire. En effet, en dépit des efforts financiers engagés depuis quelques années, les leçons de la guerre en Ukraine montrent que, malgré l’engagement de nos soldats et la technologie de nos équipements, la France serait dans l’incapacité de tenir plus d’une à deux semaines dans ce type de conflit.

Les estimations sont effroyables: les pertes cumulées des armées russes et ukrainiennes dépasseraient les 300.000 soldats tués et plus d’un million de blessés. L’attrition des équipements est impressionnante : plus de 4.000 chars d’assaut hors de combat, autant pour les véhicules blindés et des millions d’obus tirés, des milliers de missiles, roquettes et drones utilisés. Ces chiffres monstrueux, qui concernent très majoritairement les deux armées de terre, nous obligent, dans un temps très court, à faire un effort inégalé pour renforcer et durcir notre défense.
Notre armée de terre ne dispose que de 110.000 militaires et 26.000 réservistes, nos chars, en petit nombre, sont anciens, comme le reste de nos matériels. Les nouveaux équipements, notamment le programme Scorpion, sont en cours de livraison jusqu’en 2035. Ils ont été conçus il y a une douzaine d’années et correspondent surtout aux guerres asymétriques. De plus ces matériels n’existent qu’en nombre très insuffisant et nos missiles, roquettes, drones, obus correspondent à quelques jours d’une guerre de haute intensité.

L’armée de l’air et de l’espace, comme notre Marine nationale ne sont pas mieux loties mais, nos dernières interventions en OPEX et la guerre en Ukraine confirment que, pour la grande majorité des combattants, les pertes humaines et les destructions de matériels militaires concernent à plus de 80% les armées de Terre. Face à ces chiffres, le budget d’investissement qui lui est consacré se limite à 20% du budget total… Cherchez l’erreur !!!!

Les pays européens ne sont pas mieux protégés et beaucoup viennent de lancer des plans ambitieux d’achats et de constructions d’équipements militaires. Mais depuis plus de 30 ans, ils privilégient les équipements américains pour bénéficier de I’« Assurance Vie » de l’OTAN, donc de l’oncle Sam. Au moment où les États-Unis, avec le retour du président Trump, envisagent un certain isolationnisme, ils vont faire payer plus à nos voisins pour leur défense.

La France, compte tenu de son passé et de ses spécificités (dont la dissuasion) a une place particulière et s’appuie sur des industriels de défense compétents et couvrant presque tout le spectre de nos besoins. Quel que soit le nouveau gouvernement et la situation politique, notre pays doit préparer, de toute urgence, une actualisation de sa loi de programmation militaire. Il faut refuser les coupes budgétaires et les reports de crédits que prépare Bercy afin de renforcer les effectifs, de lancer la conception et la production d’équipements correspondants aux guerres de haute intensité.

Il faut s’attaquer aux lourdeurs de la technostructure qui invente au niveau européen et français, des dizaines de normes et caractérisations (y compris environnementales) qui s’appliquent à des équipements de guerre… Le poids de l’administration et de la réglementation ralentissent la conception et la production des matériels (souvent plus d’une dizaine d’années), aggravent les coûts en limitant le nombre et débouchent parfois sur les équipements dépassés lors de leurs admissions opérationnelles !!!

La France doit arrêter de donner des leçons au reste du monde et prendre conscience de ses capacités financières limitées. Elle doit rechercher des partenaires, qui veulent et qui peuvent, travailler avec elle, parfois en coproduction. Cela, si nécessaire, en dehors de l’Europe, avec des pays qui sont nos clients dans le secteur militaire (Inde, Indonésie, EAU, Qatar, Égypte, Arabie saoudite…). Le ministre Sébastien Lecornu, en 2023, n’a pas exclu d’impliquer des pays membres du Club Rafale, pour développer le standard F5 de cet avion omnirole.

Cette démarche et ces partenariats sont à développer, y compris pour les équipements terrestres. L’État doit, bien entendu, réduire, tout à la fois son déficit et son train de vie. Le nouvel exécutif devra faire des choix difficiles sans pénaliser les secteurs essentiels pour nos concitoyens, y compris notre défense nationale.

Défense France : une armée complète mais minuscule

Défense France : une armée complète mais minuscule
L’ancien sénateur et vice-président de la commission des affaires étrangères, défense et forces armées, Jacques Gautier, plaide pour un renforcement et une accélération du rééquipement de l’armée de terre. Les dernières interventions de l’armée français en opérations extérieures et la guerre en Ukraine confirment que pour la grande majorité des combattants, les pertes humaines et les destructions de matériels militaires concernent à plus de 80% les armées de Terre. Par l’ancien sénateur dans « La Tribune ».

 Le groupe « Mars » ou encore le spécialiste Alain Bauer  dénoncent le caractère miniature de l’armée française. L’exemple des troupes engagées dans le Conflit ukrainien ou au Proche-Orient devrait démontrer l’extrême faiblesse du dispositif de défense français . La France peut à peine aligner 100 000 militaires dans l’infanterie  finalement indispensable en dernier ressort. Dans le même temps la Russie mobilise autour de 1 million de personnes et il y a déjà eu six à 800 000 morts ou blessés russes . Par pure démagogie en outre personne ne voit  nécessité un jour ou l’autre de rétablir le service militaire tant pour des questions de défense et des questions sociétales. La France n’a même pas été capable de maintenir ses positions au Sahel ! (NDLR)

Après la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’empire soviétique, les Européens ont voulu profiter des « dividendes de la paix » et ont réduit considérablement leurs budgets de défense, limitant leurs armées à l’état embryonnaire. Le retour de la guerre de haute intensité en Europe, la multiplication des conflits et des crises nous obligent à réinvestir fortement dans notre outil militaire. En effet, en dépit des efforts financiers engagés depuis quelques années, les leçons de la guerre en Ukraine montrent que, malgré l’engagement de nos soldats et la technologie de nos équipements, la France serait dans l’incapacité de tenir plus d’une à deux semaines dans ce type de conflit.

Les estimations sont effroyables: les pertes cumulées des armées russes et ukrainiennes dépasseraient les 300.000 soldats tués et plus d’un million de blessés. L’attrition des équipements est impressionnante : plus de 4.000 chars d’assaut hors de combat, autant pour les véhicules blindés et des millions d’obus tirés, des milliers de missiles, roquettes et drones utilisés. Ces chiffres monstrueux, qui concernent très majoritairement les deux armées de terre, nous obligent, dans un temps très court, à faire un effort inégalé pour renforcer et durcir notre défense.
Notre armée de terre ne dispose que de 110.000 militaires et 26.000 réservistes, nos chars, en petit nombre, sont anciens, comme le reste de nos matériels. Les nouveaux équipements, notamment le programme Scorpion, sont en cours de livraison jusqu’en 2035. Ils ont été conçus il y a une douzaine d’années et correspondent surtout aux guerres asymétriques. De plus ces matériels n’existent qu’en nombre très insuffisant et nos missiles, roquettes, drones, obus correspondent à quelques jours d’une guerre de haute intensité.

L’armée de l’air et de l’espace, comme notre Marine nationale ne sont pas mieux loties mais, nos dernières interventions en OPEX et la guerre en Ukraine confirment que, pour la grande majorité des combattants, les pertes humaines et les destructions de matériels militaires concernent à plus de 80% les armées de Terre. Face à ces chiffres, le budget d’investissement qui lui est consacré se limite à 20% du budget total… Cherchez l’erreur !!!!

Les pays européens ne sont pas mieux protégés et beaucoup viennent de lancer des plans ambitieux d’achats et de constructions d’équipements militaires. Mais depuis plus de 30 ans, ils privilégient les équipements américains pour bénéficier de I’« Assurance Vie » de l’OTAN, donc de l’oncle Sam. Au moment où les États-Unis, avec le retour du président Trump, envisagent un certain isolationnisme, ils vont faire payer plus à nos voisins pour leur défense.

La France, compte tenu de son passé et de ses spécificités (dont la dissuasion) a une place particulière et s’appuie sur des industriels de défense compétents et couvrant presque tout le spectre de nos besoins. Quel que soit le nouveau gouvernement et la situation politique, notre pays doit préparer, de toute urgence, une actualisation de sa loi de programmation militaire. Il faut refuser les coupes budgétaires et les reports de crédits que prépare Bercy afin de renforcer les effectifs, de lancer la conception et la production d’équipements correspondants aux guerres de haute intensité.

Il faut s’attaquer aux lourdeurs de la technostructure qui invente au niveau européen et français, des dizaines de normes et caractérisations (y compris environnementales) qui s’appliquent à des équipements de guerre… Le poids de l’administration et de la réglementation ralentissent la conception et la production des matériels (souvent plus d’une dizaine d’années), aggravent les coûts en limitant le nombre et débouchent parfois sur les équipements dépassés lors de leurs admissions opérationnelles !!!

La France doit arrêter de donner des leçons au reste du monde et prendre conscience de ses capacités financières limitées. Elle doit rechercher des partenaires, qui veulent et qui peuvent, travailler avec elle, parfois en coproduction. Cela, si nécessaire, en dehors de l’Europe, avec des pays qui sont nos clients dans le secteur militaire (Inde, Indonésie, EAU, Qatar, Égypte, Arabie saoudite…). Le ministre Sébastien Lecornu, en 2023, n’a pas exclu d’impliquer des pays membres du Club Rafale, pour développer le standard F5 de cet avion omnirole.

Cette démarche et ces partenariats sont à développer, y compris pour les équipements terrestres. L’État doit, bien entendu, réduire, tout à la fois son déficit et son train de vie. Le nouvel exécutif devra faire des choix difficiles sans pénaliser les secteurs essentiels pour nos concitoyens, y compris notre défense nationale.

Défense France : une armée « bonzaï »

 

Défense France : une armée « bonzaï »
L’ancien sénateur et vice-président de la commission des affaires étrangères, défense et forces armées, Jacques Gautier, plaide pour un renforcement et une accélération du rééquipement de l’armée de terre. Les dernières interventions de l’armée français en opérations extérieures et la guerre en Ukraine confirment que pour la grande majorité des combattants, les pertes humaines et les destructions de matériels militaires concernent à plus de 80% les armées de Terre. Par l’ancien sénateur dans « La Tribune ».

 

Après la chute du mur de Berlin et l’effondrement de l’empire soviétique, les Européens ont voulu profiter des « dividendes de la paix » et ont réduit considérablement leurs budgets de défense, limitant leurs armées à l’état embryonnaire. Le retour de la guerre de haute intensité en Europe, la multiplication des conflits et des crises nous obligent à réinvestir fortement dans notre outil militaire. En effet, en dépit des efforts financiers engagés depuis quelques années, les leçons de la guerre en Ukraine montrent que, malgré l’engagement de nos soldats et la technologie de nos équipements, la France serait dans l’incapacité de tenir plus d’une à deux semaines dans ce type de conflit.

Les estimations sont effroyables: les pertes cumulées des armées russes et ukrainiennes dépasseraient les 300.000 soldats tués et plus d’un million de blessés. L’attrition des équipements est impressionnante : plus de 4.000 chars d’assaut hors de combat, autant pour les véhicules blindés et des millions d’obus tirés, des milliers de missiles, roquettes et drones utilisés. Ces chiffres monstrueux, qui concernent très majoritairement les deux armées de terre, nous obligent, dans un temps très court, à faire un effort inégalé pour renforcer et durcir notre défense.
Notre armée de terre ne dispose que de 110.000 militaires et 26.000 réservistes, nos chars, en petit nombre, sont anciens, comme le reste de nos matériels. Les nouveaux équipements, notamment le programme Scorpion, sont en cours de livraison jusqu’en 2035. Ils ont été conçus il y a une douzaine d’années et correspondent surtout aux guerres asymétriques. De plus ces matériels n’existent qu’en nombre très insuffisant et nos missiles, roquettes, drones, obus correspondent à quelques jours d’une guerre de haute intensité.

L’armée de l’air et de l’espace, comme notre Marine nationale ne sont pas mieux loties mais, nos dernières interventions en OPEX et la guerre en Ukraine confirment que, pour la grande majorité des combattants, les pertes humaines et les destructions de matériels militaires concernent à plus de 80% les armées de Terre. Face à ces chiffres, le budget d’investissement qui lui est consacré se limite à 20% du budget total… Cherchez l’erreur !!!!

Les pays européens ne sont pas mieux protégés et beaucoup viennent de lancer des plans ambitieux d’achats et de constructions d’équipements militaires. Mais depuis plus de 30 ans, ils privilégient les équipements américains pour bénéficier de I’« Assurance Vie » de l’OTAN, donc de l’oncle Sam. Au moment où les États-Unis, avec le retour du président Trump, envisagent un certain isolationnisme, ils vont faire payer plus à nos voisins pour leur défense.

La France, compte tenu de son passé et de ses spécificités (dont la dissuasion) a une place particulière et s’appuie sur des industriels de défense compétents et couvrant presque tout le spectre de nos besoins. Quel que soit le nouveau gouvernement et la situation politique, notre pays doit préparer, de toute urgence, une actualisation de sa loi de programmation militaire. Il faut refuser les coupes budgétaires et les reports de crédits que prépare Bercy afin de renforcer les effectifs, de lancer la conception et la production d’équipements correspondants aux guerres de haute intensité.

Il faut s’attaquer aux lourdeurs de la technostructure qui invente au niveau européen et français, des dizaines de normes et caractérisations (y compris environnementales) qui s’appliquent à des équipements de guerre… Le poids de l’administration et de la réglementation ralentissent la conception et la production des matériels (souvent plus d’une dizaine d’années), aggravent les coûts en limitant le nombre et débouchent parfois sur les équipements dépassés lors de leurs admissions opérationnelles !!!

La France doit arrêter de donner des leçons au reste du monde et prendre conscience de ses capacités financières limitées. Elle doit rechercher des partenaires, qui veulent et qui peuvent, travailler avec elle, parfois en coproduction. Cela, si nécessaire, en dehors de l’Europe, avec des pays qui sont nos clients dans le secteur militaire (Inde, Indonésie, EAU, Qatar, Égypte, Arabie saoudite…). Le ministre Sébastien Lecornu, en 2023, n’a pas exclu d’impliquer des pays membres du Club Rafale, pour développer le standard F5 de cet avion omnirole.

Cette démarche et ces partenariats sont à développer, y compris pour les équipements terrestres. L’État doit, bien entendu, réduire, tout à la fois son déficit et son train de vie. Le nouvel exécutif devra faire des choix difficiles sans pénaliser les secteurs essentiels pour nos concitoyens, y compris notre défense nationale.

Encore une menace de «shutdown» aux États-Unis

Encore une menace de «shutdown» aux États-Unis

Encore une fois les États-Unis se font peur avec la menace de blocage budgétaire. En outreElon Musk  est à la manœuvre pour semer un peu plus de pagaille et réclamer de façon prématurée des économies fédérales.

 
Les élus républicains, pourtant majoritaires à la chambre basse, avaient soumis au vote une nouvelle proposition au lendemain du torpillage par Donald Trump et Elon Musk d’un précédent accord négocié avec les démocrates qui aurait évité aux États-Unis un «shutdown», juste avant Noël.

Le texte n’a même pas atteint la majorité simple, avec 38 républicains se joignant au «non» des démocrates. La marche à suivre est désormais incertaine pour le président républicain de la Chambre des représentants, Mike Johnson, pressé d’un côté par les démocrates de revenir à l’accord préalablement négocié, et de l’autre par certains élus conservateurs qui refusent en bloc tout texte qui ne comprendrait pas de coupe budgétaire pour compenser les nouvelles aides.

Comme d’habitude on pourrait attendre le dernier dernier moment pour sortir de cette impasse habituelle aux États-Unis. Cela démontre aussi à l’évidence l’impatience d’Hélène Musk de peser sur à peu près tous les sujets quittes à marcher sans doute sur les pieds un jour du président.

Bayrou : encore une réunion pour rien à Matignon

Bayrou : encore une réunion pour rien à Matignon

Bayrou  perd encore du temps en proposant une réunion de consultations à toutes les forces politiques sans inviter d’ailleurs le Front National et LFI. Il s’agira de donner des orientations sur la composition du gouvernement et surtout sur les orientations. De toute manière Bayrou est coincé sur un socle minimum au Parlement qui se ratatine. On peut facilement imaginer que chaque partie répétera à la sortie de la réunion ses lignes rouges. Autant de temps perdu en attendant la déclaration de politique générale prévue le 14 février et surtout la mise en marche enfin de ce gouvernement qu’on attend comme Godot alors que la situation économique notamment à Mayotte évidemment ne cesse de se dégrader sans parler du moral des acteurs qui plonge.

La lettre de Matignon

«Avant de proposer au président de la République une composition de gouvernement, je veux vous rencontrer pour vous éclairer et vous entendre sur les orientations que nous devrons suivre», a écrit le premier ministre dans un courrier adressé aux partis, à l’issue de plusieurs consultations avec chacune des forces politiques. La présidente de l’Assemblée, Yaël Braun-Pivet et son homologue au Sénat, Gérard Larcher, ont également été conviés à cette réunion.

En France, vers une vague de chômage en 2025

En France, vers une vague de chômage en 2025

Après la Banque de France qui a nettement réduit ses prévisions de croissance pour 2025. En gros la croissance déjà faible en 2024 devrait être divisée par deux en 2025. En gros on va tutoyer la récession. De façon mécanique si la croissance des activités diminue cela affectera le chômage qui pourrait enregistrer une vague supplémentaire l’année prochaine. C’est en tout cas ce que prévoit aussi l’INSEE. Un résultat dû en partie à la crise politique qui contamine l’économie surtout dans une conjoncture internationale qui n’est pas particulièrement dynamique sauf aux États-Unis. Dans sa note de conjoncture dévoilée ce mardi 17 décembre, l’Insee table sur une progression du chômage, passant de 7,4% de la population active à 7,6%, entre fin 2024 et juin 2025.

 

Refroidies par une conjoncture morose et une forte incertitude politique, les entreprises ont levé le pied sur les créations d’emplois en 2024. La plupart des enquêtes de conjoncture menées auprès des dirigeants font état de l’attentisme chez les dirigeants. Inquiets pour la stabilité politique et la capacité du gouvernement à préparer un budget et à le faire adopter en 2025, beaucoup s’interrogent sur la future politique économique de l’exécutif en cours de composition.

Autre facteur d’explication de ce climat morose : une croissance économique en panne avec 0% au quatrième trimestre 2024, puis 0,2% par trimestre jusqu’à la mi-2025, prévoit l’Insee.

Sur le front de l’emploi, le tableau dressé par l’Insee est particulièrement sombre. La croissance de l’emploi salarié serait nulle entre le dernier trimestre 2024 et la fin du premier semestre 2025.

« L’emploi a déjà nettement ralenti : dans le secteur privé, en sortie de crise sanitaire, les besoins en main-d’œuvre et les difficultés de recrutement étaient très élevés et se normalisent depuis. L’économie française a créé 797.000 emplois salariés privés en 2022, 312.000 en 2023, 108.000 en 2023, environ 50.000 en 2024 et commencerait à détruire des emplois salariés privés au premier semestre 2025 », indique à La Tribune Dorian Roucher.

 

Mayotte: Une «grande soirée de soutien et de solidarité» sur France 2 mardi

Mayotte: Une «grande soirée de soutien et de solidarité» sur France 2 mardi

Sur France 2 en direct mardi une «grande soirée de soutien et de solidarité» à partir de 20H50 en réponse à la «situation d’urgence touchant l’archipel de Mayotte», a annoncé France Télévisions à l’AFP lundi.

Sans doute des centaines voire des milliers de victimes à Mayotte, cette île de 300 000 habitants dont 100 000 vivent dans des bidonvilles détruits par une tempête à plus de 200 km. Une île victime de l’abandon de l’État et de la violence des éléments, le département déjà le plus pauvre de France. Cette mobilisation «pour la reconstruction et l’aide aux populations dévastées» se fera «dans le cadre de l’appel à la solidarité orchestré par la Fondation de France, largement relayé sur les antennes» de France Télé depuis lundi soir, précise le groupe public.

«Objet d’une étroite collaboration entre les équipes des programmes, des antennes de l’information de France Télévisions de l’Hexagone, de Mayotte et de la Réunion», l’émission proposera «des sujets issus de la rédaction nationale et des lives d’artistes mobilisés pour l’occasion».

La chanteuse Nolwenn Leroy, les chanteurs Marc Lavoine, Raphaël, Thomas Dutronc, Cali, Ycare et Meiitod, le groupe Kimberose et la pianiste franco-géorgienne Khatia Buniatishvili ont déjà confirmé leur participation. Les présentateurs ne sont pas encore connus.

Politique-LFI: Déjà une motion de censure !

LFI:  Déjà une motion de censure !

 

Le Premier ministre est à peine nommé que déjà LFI continue sa stratégie de bordélisation politique en décidant d’une motion de censure contre un gouvernement qui n’est même pas formé. La tactique est claire, il s’agit en permanence de créer du chaos, d’occuper la Une de l’actualité et de favoriser le plus tôt possible une élection présidentielle. La différence aujourd’hui c’est que les socialistes ne paraissent pas forcément décidés à suivre cette stratégie gauchiste qui déroute l’opinion et surtout porte un coup supplémentaire à la situation du pays. 

 

Quelques instants après la nomination du président du Modem, allié historique d’Emmanuel Macron, l’Insoumis Manuel Bompard a donc logiquement dénoncé «un nouveau bras d’honneur à la démocratie». «Après avoir perdu toutes les dernières élections, Macron installe son premier et dernier soutien à Matignon. Faire tomber Bayrou, ce sera donc faire tomber Macron», a affirmé le coordinateur national du mouvement sur X, confirmant que les députés Insoumis déposeraient «une motion de censure».

 

LFI: Déjà une motion de censure !

LFI:  Déjà une motion de censure !

 

Le Premier ministre est à peine nommée que déjà LFI continue sa stratégie de bordélisation politique en décidant d’une motion de censure contre un gouvernement qui n’est même pas formé. La tactique est claire, il s’agit en permanence de créer du chaos, d’occuper la Une de l’actualité et de favoriser le plus tôt possible une élection présidentielle. La différence aujourd’hui c’est que les socialistes ne paraissent pas forcément décidés à suivre cette stratégie gauchiste qui déroute l’opinion et surtout porte un coup supplémentaire à la situation du pays. 

 

Quelques instants après la nomination du président du Modem, allié historique d’Emmanuel Macron, l’Insoumis Manuel Bompard a donc logiquement dénoncé «un nouveau bras d’honneur à la démocratie». «Après avoir perdu toutes les dernières élections, Macron installe son premier et dernier soutien à Matignon. Faire tomber Bayrou, ce sera donc faire tomber Macron», a affirmé le coordinateur national du mouvement sur X, confirmant que les députés Insoumis déposeraient «une motion de censure».

 

Pour une vraie démocratie

Pour une vraie démocratie

Face à la difficulté qu’ont les institutions à rassembler pour faire société, il est plus que jamais nécessaire de réinsuffler, auprès de tous, l’envie d’échanger sur nos accords et nos désaccords, afin de recréer de la cohésion. Notre démocratie en dépend, plaide la coalition du Pacte 2025 pour la réconciliation citoyenne.( dans la Tribune)

51% des Français ne sont pas satisfaits du fonctionnement de notre démocratie, avec une nette dégradation de ce chiffre depuis les années 2000. Contrairement aux idées reçues, ceci n’est pas le reflet d’un désintérêt croissant pour la politique : c’est plutôt celui d’un fort sentiment de déconnexion croissante entre les citoyens et leurs institutions.

Depuis le début du 21e siècle, les démocraties sont confrontées à deux défis majeurs : le premier est que souvent, les déclarations d’intention lors des campagnes électorales, au sein de l’hémicycle ou ailleurs, ne font pas consensus sur le terrain ou passent inaperçues. Ainsi, elles ne donnent pas le sentiment aux citoyens d’avoir un véritable impact sur leur vie quotidienne ni de dessiner un avenir commun souhaitable. Le second, c’est leur difficulté – voir incapacité – à maintenir ouvert un dialogue entre élus, citoyens ou partenaires sociaux, qui ne partagent pas les mêmes convictions. Cette situation creuse un peu plus la crise de confiance des citoyens envers les institutions et provoque une fragmentation accrue de la société, exacerbée par les réseaux sociaux dont les algorithmes sont construits pour ne nous montrer que ce que nous voulons voir, à l’abri de tout autre point de vue divergent.

La saga politique cet été en France, qui semble reprendre, est le reflet de ce nouveau fléau et la preuve qu’il devient, même dans les appareils démocratiques, difficile de concilier. Alors que 9 Français sur 10 déplorent un débat public trop agressif, il apparaît désormais urgent et nécessaire de créer des moments et des espaces qui soient dédiés à la réflexion commune, au partage d’idées, au débat, loin des clivages partisans.

Au-delà des institutions nationales, c’est en appeler aux élus, aux citoyens, aux associations, aux entreprises, de sauver notre démocratie et de sortir d’une attitude de confrontation permanente : tous concernés, c’est en plaçant chacun d’entre nous au cœur de la discussion et des décisions que nous réussirons à sortir de ce statu quo. Devenir des ingénieurs plutôt que des théoriciens de notre démocratie, c’est s’assurer de mettre en place des actions concrètes de dialogue et de partage, comme peuvent l’être l’organisation d’une convention citoyenne augmentée afin de réfléchir au rôle et aux évolutions possibles de nos institutions et de notre système électoral, ou encore la création d’outils ludiques pour initier les citoyens et notamment les plus jeunes aux rouages de la démocratie et à ses défis.

Lorsqu’il s’agit de technologie, deux constats : le premier, c’est que la technologie évolue à un rythme inégalable face à nos institutions centenaires, rendant difficile de légiférer en temps et en heure. La seconde, c’est que si la technologie peut être mise au service de la désinformation, il est aussi possible de la mettre au service de la conciliation citoyenne et de la résilience démocratique.

Qu’il s’agisse des réseaux sociaux ou de l’intelligence artificielle générative (ou non) dont le Q.I. grandit de jour en jour, ces technologies sont là pour rester : il nous revient d’en faire une force, plutôt que de les subir. L’IA transforme l’emploi, la santé, la culture, l’économie, l’information… des sphères qui sont critiques au bon fondement et fonctionnement de notre société, et par conséquent de notre démocratie. Associer les citoyens et la société civile à une réflexion sur son impact paraît donc absolument nécessaire. Et puisque les réseaux sociaux sont capables de pousser en continu des contenus fidèles à nos opinions, peut-être pourraient-ils aussi diffuser des messages valorisant le vivre ensemble et le dialogue constructif ?

Associations, entreprises, citoyens, monde académique, partenaires sociaux : notre démocratie ne peut pas vivre à travers le seul rendez-vous électoral, il est ainsi dans l’intérêt de tous de s’impliquer davantage. Si nous avons besoin de nos institutions, elles ont aussi besoin de nous : en engageant des actions de terrains concrètes, en leur livrant des constats précieux et en tissant à nouveau des liens qui permettent à la France de sortir de l’immobilisme.

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(*) Les signataires:

  • Axel Dauchez, Président et fondateur de Make.org
  • Constance Bommelaer de Leusse, directrice de l’Institut IA & Société à l’ENS et conseillère du Tech Hub de SciencesPo
  • Clémence Pène, co-présidente A voté
  • Yves Mathieu, Missions Publiques, fondateur et co-directeur
  • Emmanuel Lansac, président, co fondateur d’Accords Citoyens
  • Laure Salvaing, Directrice Générale de Verian France

Macron: Encore une intervention pour rien

Macron: Encore une intervention pour rien

 

Encore une intervention pour rien pour macron. La problématique qu’il évoque est bien connue à savoir le blocage politique actuel. Par contre, il ne donne aucune piste sérieuse et concrète concernant l’avenir. À part sa volonté de ne pas démissionner, sous-entendu de ne pas non plus être démissionné sous la pression de l’opinion. Pour le reste concernant le budget, ce sera faute de vote de l’assemblée et comme prévu une reconduction du budget 2024.Visiblement en panne d’idées, Macron annonce un gouvernement « d’intérêt général »; Comme si ce n’était pas déjà l’objet premier des gouvernements !

De toute manière, il est en il y a longtemps que Macron a perdu tout pouvoir et tout a débuté après l’échec de sa majorité en 2022 lors des législatives, pour se poursuivre avec les européennes et le renouvellement récents de l’Assemblée nationale. Le problème de Macron c’est qu’il ne dispose pas de majorité, ni même de force d’appui significative puisqu’il est même contesté au sein de sa propre majorité. Ne parlons pas de l’opinion publique où sa cote de popularité est autour de 17 %. Le roi est nu et il cache sa nudité derrière toujours ce langage fumeux des instituts politiques et de l’ENA. L’avenir est pourtant prévisible. Le futur premier ministre faute de majorité comme Barnier sera condamné à disparaître au premier obstacle économique, financier, social voire sociétal.

 

Après la censure, une crise de régime inévitable

Après la censure, une crise de régime inévitable

Contrairement à ce qu’affirme nombre d’experts, les institutions françaises ne garantissent pas d’une crise de régime. Les institutions de la Ve République ont surtout été conçues en tenant compte de l’existence de deux grands blocs dominants, la gauche et la droite permettant une alternance ordonnée du pouvoir. Dès lors que les forces politiques se divisent comme actuellement, la constitution ne garantit plus rien sinon la paralysie. Ce qui se passe à l’Assemblée nationale. L’idée des partisans du parlementarisme serait de transférer le pouvoir présidentiel à l’Assemblée nationale en organisant des convergences par projet. Et en s’affranchissant ainsi des oppositions idéologiques structurelles des trois grandes forces du pays. Or la constitution ne prévoit pas et surtout n’impose pas la création de majorité positive y compris avec la nomination d’un nouveau premier ministre.

Contrairement à ce qui se passe en Allemagne en Espagne, les opposants n’ont pas l’obligation de présenter une majorité pour censurer un gouvernement, ni même un leader pour incarner cette majorité. Comme d’habitude selon la constitution, c’est le président de la république qui va à nouveau désigner un premier ministre. Le problème, c’est que ce président de la république ne dispose plus d’aucune majorité, il est même largement contesté au sein même de son ancien parti. La seule hypothèse vraisemblable c’est qu’il risque de nommer un nouveau premier ministre hors-sol sans vraie légitimité politique.

Les mêmes causes produisant les mêmes effets, assez rapidement ce premier ministre sera balayé cela d’autant plus que dans chaque grand camp politique actuel on pense surtout à l’élection présidentielle et non au budget de 2025. La question du maintien de Macron à l’Élysée va donc se poser. Non pas juridiquement mais politiquement car le président sera de plus en plus paralysé, contesté, haï même. Actuellement il n’est plus soutenu que par 17 % de l’opinion publique. Sa cote va sans doute descendre en dessous des 10 %. Comme ce n’est pas la sagesse qui caractérise ce président, il risque de multiplier encore les bévues et les provocations. Alimentant encore un peu plus le délitement de la situation politique mais aussi économique, social et sociétale. Avec la censure, la crise de régime commence, bien malin celui qui pourrait en avoir l’évolution dans ses modalités et la durée.

 

Recherche : pour une démarche davantage interdisciplinaire

Recherche : pour une démarche davantage interdisciplinaire

Les disciplines que sont les sciences du vivant, la sociologie et l’économie développent chacune leur savoir-faire et leur efficacité sur une facette du monde. Leurs liens sont souvent teintés d’indifférence, voire envenimés, dans les milieux universitaires, par une compétition pour les ressources. Il en résulte que notre société apprend à loucher : le monde qui nous entoure est unique, mais nous en construisons des visions indépendantes et porteuses de prédictions parfois contradictoires… donc en partie fallacieuses.
Les chercheurs Bernard Lahire, Arnaud Orain et Marc-André Selosse proposent, dans une tribune au « Monde »,de  rendre les formations plus interdisciplinaires. 

 

De nombreux auteurs ont observé que nos sociétés avaient oublié qu’elles faisaient partie intégrante du vivant, ce qui explique les crises environnementales et sanitaires qu’elles traversent. Or, l’interdisciplinarité entre économie, sociologie et sciences du vivant offrirait une image beaucoup plus nette de ce que nous sommes et de notre avenir.

Les biologistes découvrent que l’information génétique se transmet entre organismes qui coexistent. On pensait qu’elle se transmettait surtout des parents aux enfants : voilà qu’on démontre que des fragments d’ADN passent, par des mécanismes divers, d’un être vivant à l’autre, y compris d’espèces différentes. Mais, si les biologistes s’étaient intéressés à l’information culturelle, une autre information portée par le vivant, qui vient des parents et circule aussi entre individus, cela aurait-il été aussi inattendu ? La biologie doit prendre en main l’humanité comme source d’inspiration.

Les économistes mainstream intègrent l’environnement dans leurs modèles par le biais des prix et des services que rendrait la nature à la production de richesses et au climat. En s’intéressant aux sciences du vivant, ils apprendraient qu’il est impossible de dissocier un prétendu service rendu par telle ou telle entité non humaine, car de leurs interactions naissent des résultats supérieurs à la somme de ce qu’on leur attribue individuellement. Exemple, il est impossible de séparer les effets pollinisateurs des abeilles de l’action d’innombrables insectes, vers et autres micro-organismes des sols.

Il en va de même pour les forêts.

Immigration :Une méga organisation criminelle démantelée

Immigration :Une méga organisation criminelle démantelée 

La police aux frontières française et le groupe interministériel de recherche de Bobigny ont démantelé un important réseau de trafic de migrants procédant à l’arrestation de 26 personnes et à la saisie de l’équivalent de 11 millions d’euros, a annoncé Europol ce jeudi 28 novembre. Depuis le début de ses activités en 2022, le groupe a facilité l’entrée sur le territoire français de plusieurs milliers de personnes, toutes venues du sous-continent indien (Inde, Sri Lanka et Népal). 

Les passeurs, issus de multiples groupuscules versés dans diverses activités criminelles, obtenaient de faux visas de travail, touristiques ou médicaux pour permettre aux migrants d’atteindre l’Union européenne en passant par des pays africains ou Dubaï (Émirats arabes unis). En contrepartie, les malfaiteurs demandaient entre 15.000 euros et 26.000 euros par personne, selon le niveau de service proposé. Ceux payant le tarif le plus élevé pouvaient profiter de billets d’avion obtenus illégalement, de faux documents d’identité et «d’autres ressources leur permettant de faciliter leur voyage», précise l’agence européenne de police criminelle.

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