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Fillon « une confédération » franco-allemande « 

Fillon   »une  confédération » franco-allemande  »

« J’ai une idée qui m’est chère et que j’ai mûrie au cours des cinq années passées à Matignon. Je viens du souverainisme, j’avais voté non à Maastricht » mais « j’ai évolué. aujourd’hui, si on veut vraiment être patriote, il faut être très européen », a-t-il dit, « sinon, à terme, on risque de disparaitre », au profit des pays émergents.  Selon lui, d’autres pays possédant l’euro, comme le Benelux, l’Italie, l’Espagne, pourraient se joindre au duo franco-allemand pour faire vivre cette Europe.  A quelques semaines du référendum du 7 avril au cours duquel les Alsaciens sont appelés à se prononcer sur la fusion de leurs deux départements et de leur région, M. Fillon a tenu en soirée à Soufflenheim une conférence sur « la République décentralisée », suivie d’une séance de questions-réponses avec les quelque 300 personnes présentes.   »Je regarde cette expérience » de décentralisation en Alsace, « me disant que si ça marche, ça sera un formidable exemple » pour le pays, a-t-il lancé.  Tout au long de la journée, M. Fillon a plaidé pour « des réformes radicales » en France, seule possibilité selon lui pour remettre le pays en marche. « La situation est telle que ce qui nous menace, c’est la crise sociale, la violence », a-t-il pronostiqué.  Il a notamment proposé de réformer la durée du temps de travail, avec « la suppression des 35 heures et des négociations dans les entreprises » pour fixer le nombre d’heures travaillées la semaine. « J’ai proposé à deux reprises qu’on supprime les 35 heures. En 2002, lors de sa campagne, Jacques Chirac a refusé, disant que c’était un +acquis social+ et qu’on ne pouvait pas y toucher. La deuxième fois en 2007 mais Nicolas Sarkozy a préféré défiscaliser les heures supplémentaires ».  Autres réformes envisagées: baisse de la dépense publique, simplification administrative, organisation territoriale, éducation… « Ce sont des décisions qu’il faut prendre dans les trois premiers mois » d’un quinquennat, a-t-il dit.

 

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GoodYear : une Scop pneus agricoles serait créée par la CGT

GoodYear : une Scop  pneus agricoles serait créée par la CGT

 

Comme l’Américain Titan, qui a jeté définitivement l’éponge mi-février et accusé la CGT d’avoir fait capoter son projet de reprise, le syndicat ne souhaite reprendre que l’activité de production de pneus pour engins agricoles qui représente un peu moins de 600 emplois sur les 1173 du site. «Cette activité est parmi les plus rentables pour Goodyear, qui fait des profits colossaux», a affirmé Fiodor Rilov.  L’avocat espère que les salariés soutiendront largement ce projet.«Il ne pourra se mettre en place que si une immense majorité de salariés de cette usine décide de s’en emparer». Selon le représentant de la CGT à Amiens Nord, Mickaël Wamen, une réunion doit se tenir «la semaine prochaine ou dans quinze jours» pour en évoquer la teneur. Le syndicat exige de Goodyear qu’il accepte «de donner à une éventuelle scop tout ce qu’elle était prête à livrer gratuitement à Titan».  Les salariés du site d’Amiens-Nord de Goodyear qui ne travaillent pas dans la production des pneus pour engins agricoles ne sont cependant pas concernés par le projet. Goodyear a annoncé le 1er février dernier son intention de fermer l’ensemble du site, qui a perdu 61 millions d’euros en 2011. L’activité de production de pneus tourisme est en effet déficitaire, chaque pneu représentant pour le groupe une perte nette de 35 euros.

Une prime de 52 millions pour le départ président de Novartis !

Une prime de 52 millions pour le départ président de Novartis !

Daniel Vasella doit recevoir cette indemnité de départ au rythme de 12 millions de francs par an s’il respecte les clauses de non-concurrence de son contrat. « Cette mentalité consistant à se servir d’abord sape la confiance dans l’économie toute entière. Cela va faire beaucoup de mal à la cohésion sociale de notre pays », a déclaré la conseillère fédérale Simonetta Sommaruga au quotidien Sonntagsblick. Daniel Vasella, président de Novartis depuis 1999 et PDG de 1999 à 2010, a confirmé vendredi les modalités financières de son prochain départ après leur publication par le site d’information insideparadeplatz.ch. Il a expliqué dans un communiqué que Novartis lui verserait un montant maximal de 72 millions de francs s’il renonçait à faire profiter des concurrents du groupe de son expérience et de son savoir-faire, en précisant qu’il avait l’intention de reverser ces sommes – nettes d’impôt – à des organisations caritatives. Un porte-parole de Novartis a déclaré que Daniel Vasella n’avait pas l’intention de s’exprimer davantage sur le sujet avant l’assemblée générale du groupe prévue vendredi à Bâle. Mais sans attendre, plusieurs associations d’actionnaires ont critiqué le projet. « C’est un scandale », a déclaré à Reuters Rony Tschopp, de l’association Actares. « Tout ce que nous pouvons faire, c’est essayer de motiver autant d’actionnaires que possible pour refuser de voter la décharge du conseil d’administration vendredi. » Il a toutefois reconnu qu’il était improbable qu’une majorité d’actionnaires refuse d’approuver l’action du conseil, les informations sur les indemnités de non-concurrence de Daniel Vasella ayant été rendues publiques trop tard pour être prises en compte par certains grands investisseurs.

 

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Scandale cheval Roumanie: une solution, nourrir les poissons !

Scandale cheval  Roumanie: une solution, nourrir les poissons !

 

Il est clair que la viande de cheval de Roumanie va éprouver des difficultés à s’écouler sur le marché (au moins pendant quelque temps, le temps que les médias se calment et passent à autre chose). Il existe pourtant une solution, grâce à la récente décision de l’Europe, autorisant à nouveau les farines animales pour l’élevage de poissons ; il suffit de transformer la viande de cheval roumaine en farine animale et de la  refourguer pour la nourriture des poissons. Il existe cependant un risque mais très minime, celui de voir émerger la maladie du poisson fou après celui de la vache folle. Mais la vache folle, c’est déjà loin, il y a près de 12ans ! Curieuse cette coïncidence entre cette décision de l’Europe et le scandale du cheval roumain. Pas tellement en fait, car on traite chaque problème séparément, le plus souvent à la hâte après un scandale et sans articulation avec des problématiques plus larges. D’ailleurs la commission prise au piège du calendrier médiatique a aussitôt répliqué » les risques de transmission de la maladie (EBS) entre animaux autres que ruminants est faible ! » ; Pourquoi se gêner ? On voit bien aussi la cohérence de la chaine alimentaire et écologique. Il faudra des tonnes de céréales, de fourrage ( quelques produits chimiques comme les antibiotiques ou les hormones) pour nourrir des ruminants qui finalement se transformeront ensuite en poissons. (Des céréales souvent importées). Pas facile pour la répression des fraudes de déceler la viande de cheval dans les succulents plats préparés de l’industrie agro alimentaire. Beaucoup s’interrogent sur le rôle de l’Europe, par exemple sur la gestion de l’Euro, sur la politique de croissance, sur sa politique de l’emploi. Pourtant l’Europe avec ses 55 000 fonctionnaires s’active aujourd’hui pour autoriser les farines animales (d’animaux morts) comme hier pour définir les trous du gruyère français. On donne bien des farines de poissons aux ruminants pourquoi pas l’inverse ? Face au tassement de la consommation, ce serait aussi une solution pour relancer la machine économique, la croissance et l’emploi.

 

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Scandale du cheval : une dimension internationale

Scandale du cheval : une dimension internationale

 

Le scandale s’étend au même rythme que les investigations. Il est clair que Spanghero n’est pas le seul présumé coupable dans cette affaire qui implique toute la filière de commercialisation et de transformation de la viande. Les Européens vont procéder à plusieurs milliers de tests sur des plats censés être préparés à base de bœuf pour vérifier s’ils contiennent du cheval alors que le scandale s’étend à de nouveaux pays et que la société française Spanghero, mise en cause par Paris, clame son innocence.  Les 27 Etats membres de l’UE se sont mis d’accord vendredi pour procéder à environ 2.250 tests. De 10 à 150 tests sont prévus dans chaque pays, principalement au niveau des distributeurs, sur des produits alimentaires destinés aux consommateurs.  Au Royaume-Uni, des tests ont déjà été réalisés par les industriels du secteur. De la viande de cheval a été détectée dans 29 produits censés être au bœuf, sur 2.501 échantillons, a annoncé vendredi l’Agence de sécurité alimentaire (FSA) britannique.   »L’écrasante majorité des produits au bœuf dans ce pays ne contient pas de cheval. Les exemples que nous avons eus sont totalement inacceptables mais ils sont l’exception », a déclaré Catherine Brown, directrice de la FSA.  De nouveaux pays ont rapporté vendredi la présence de viande de cheval dans des plats préparés qui étaient étiquetés pur bœuf, après la révélation du scandale au Royaume-Uni et en Irlande il y a un mois.  En Autriche, les autorités ont fait état de traces de viande de cheval dans des tortellinis qui n’auraient dû contenir que du bœuf. En Norvège, le groupe de grande distribution NorgesGruppen a annoncé que de la viande de cheval avait été retrouvée dans des lasagnes vendues dans ses magasins puis retirées des rayons.  Au Danemark, le ministère de l’alimentation a indiqué avoir ouvert une enquête sur un abattoir qui pourrait avoir introduit du cheval dans de la viande présentée comme du bœuf destinée à des fabricants de pizza.  Aux Pays-Bas, une perquisition a été menée vendredi dans une usine du sud du pays qui mélangeait viande de cheval et de bœuf avant de la revendre labellisée « pur bœuf ».   »La société transformait des carcasses de chevaux en provenance des Pays-Bas et d’Irlande en morceaux de viande et les mélangeait à des morceaux de viande de bœuf », a indiqué le Parquet dans un communiqué. L’entreprise, dont le nom n’est pas cité, revendait ensuite ces mélanges comme étant de la viande « pur bœuf ».  Les autres pays touchés jusqu’ici sont la France, l’Allemagne, la Suisse et la Suède. A ce jour, les autorités assurent qu’il n’y a pas de risque pour la santé humaine.  Selon l’agence française antifraudes, le scandale concerne 750 tonnes de viande dont 550 tonnes ont servi à la fabrication de plus de 4,5 millions de plats frauduleux vendus dans 13 pays européens.  Toujours selon cette agence, Spanghero, fournisseur de viande des surgelés Findus, a « réceptionné » pendant six mois en pains de 25 kilos 750 tonnes de viande de cheval, « avec l’étiquette douanière » correspondant bien à de la viande de cheval, comme l’ont montré les factures saisies entre un trader chypriote et la société française.  Implantée à Castelnaudary, dans le sud-ouest de la France, cette entreprise emploie quelque 300 personnes, au chômage technique depuis la décision jeudi des autorités françaises de lui retirer son agrément sanitaire.   »Je ne sais pas qui » est à l’origine de cette fraude, « mais c’est forcément pas nous », a déclaré vendredi le patron de Spanghero, Barthélémy Aguerre, à la radio Europe 1. « J’ai été sidéré » par les accusations des autorités françaises, a-t-il dit.  Jeudi, plusieurs ministres français avaient porté des accusations graves contre Spanghero, accusée de « tromperie économique », assurant que la société savait qu’elle revendait comme viande de bœuf de la viande chevaline et qu’elle avait trompé ses clients.   »Le gouvernement est allé un peu vite » et « je pense que je vais faire la preuve de notre innocence, de mon innocence en tout cas, et de l’innocence de mes collaborateurs », a fait valoir le directeur.   »Depuis qu’il y a eu le problème, on a analysé les pains de viande et dans certains, on a trouvé du boeuf et du cheval mélangés, ce qui prouve bien que ce n’est pas Spanghero qui a fait la magouille. La magouille, elle vient d’ailleurs », a-t-il assuré

 

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Volkswagen : une usine universelle pour la voiture mondiale

Volkswagen : une usine universelle pour  la voiture mondiale

Le concept de « méga-plateforme », étudié depuis 2007 par le géant de Wolfsburg, repose sur une configuration de base unique à partir de laquelle peuvent être conçus puis construits l’essentiel des modèles du constructeur. C’est l’ingénieur Ulrich Hackenberg qui est à l’origine de cette stratégie, considérée comme le « graal » des constructeurs depuis la grande époque de la Ford T et du Taylorisme, il y a un siècle. Après trente ans de prospection auprès de différents constructeurs, Ulrich Hackenberg est parvenu il y a six ans à convaincre Martin Winterkorn, président du directoire de Volkswagen, du bien-fondé de la « méga-plateforme » et il est depuis devenu le directeur du développement du groupe. La mise en oeuvre de la MQB – le nom choisi par Volkswagen, acronyme allemand de « matrice modulaire transversale » – aura lieu au cours des quatre prochaines années. Elle concernera les douze marques du groupe, aussi diverses que Skoda, Audi, Porsche ou Lamborghini, et coûtera plus de 50 milliards d’euros, selon des estimations de Morgan Stanley. La banque juge que l’investissement est largement justifié. Elle évalue à 14 milliards d’euros par an les économies annuelles brutes susceptibles d’être générées par la MQB d’ici 2019 et estime que la marge brute du groupe pourrait atteindre 10%. La MQB ne sera pas la seule plate-forme élaborée par Volkswagen, qui prévoit également une configuration dite MLB, déjà à la base de plusieurs Audi, pour ses plus gros modèles, et une troisième, la MSB, pour ses véhicules de luxe comme la Porsche 911, la Bentley Continental et la Lamborghini Gallardo. La configuration MQB servira néanmoins à la conception de la majorité des automobiles du groupe, de la petite Polo au crossover à sept places, en passant par des modèles phares comme la Golf et l’Audi A3.

 

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assurance-chômage : un grande réforme ?

assurance-chômage : un grande réforme ?

 

Sans doute une grande réforme avec combinaison de leviers (niveau indemnisation, durée, cotisations etc.) car il faut boucher une vingtaine de milliards de déficit de l’assurance chômage d’ici fin 2013 ; assurer l’avenir aussi car le chômage ne diminuera pas significativement avant des années.  On ne peut plus se contenter de tourner les petits boutons, comme on le fait classiquement depuis des décennies, un petit peu de cotisations en plus pour l’employeur, une petit peu plus de cotisations pour le salarié, et ça passe », a estimé Mme Parisot lors d’une rencontre organisée à l’occasion du lancement de la nouvelle formule du mensuel Enjeux-Les Echos. Selon la patronne des patrons, « il faut une réforme profonde, une transformation ». « La vraie question que nous sommes en train de nous poser, c’est : est-ce que nous devons aborder l’assurance-chômage dans la deuxième partie de 2013 ou dès maintenant? Nous avons déjà échangé avec Laurent Berger (numéro un de la CFDT,), et nous sommes tous les deux d’accord sur le fait de mettre en vite en place au minimum un groupe de travail paritaire pour reposer les toutes les grandes questions de l’assurance-chômage », a-t-elle expliqué.  La convention d’assurance-chômage, dont la dette devrait atteindre 18,6 milliards d’euros à la fin de l’année, arrive à échéance le 31 décembre 2013. Dans un rapport publié fin janvier, La Cour des comptes préconisait de réviser profondément l’indemnisation des chômeurs, et notamment d’abaisser les indemnités des plus hauts niveaux. « Regarder le régime des cadres, c’est, à mes yeux, prendre les choses par le petit bout de la lorgnette. Les cadres sont bien indemnisés mais sont les plus gros cotisants, et le solde est largement positif. Si on baisse l’indemnisation, on sera obligé de baisser également le niveau de cotisation, et là, les recettes vont s’écrouler encore plus », met elle en garde. Lundi, le secrétaire général de la CFDT Laurent Berger avait estimé qu’il n’était « pas question de baisser les indemnités chômage », « même celle des cadres ». Les syndicats CFE-CGC et FO et CFTC ont eux aussi exprimé leur attachement au régime actuel d’assurance-chômage. La patronne des patrons s’est également alarmée des déficits du régime général des retraites, des retraites complémentaires et de l’assurance-maladie, évoquant « un sacré appauvrissement ». « Il faut des réformes structurelles sur tous ces dossiers », a-t-elle estimé.

 

EADS : une indépendance voulue par l’Allemagne

EADS : une indépendance voulue par l’Allemagne

Inutile de le cacher, le refus d’Anne Lauvergeon par EADS  proposée comme présidente  est une défaite pour la France. Une défaite qui faiat suit au réaménagement du pacte d’actionnaires au profit de l’Allemagne.  - EADS a coupé mardi encore un peu plus le cordon qui le liait dans le passé aux Etats en proposant de nommer à son conseil d’administration l’ancien PDG de Thales, Denis Ranque, qui deviendra ainsi le premier président indépendant du groupe européen d’aéronautique et d’espace. Le comité de nomination d’EADS va proposer à la prochaine assemblée générale de porter Denis Ranque, 61 à la présidence (non exécutive) du conseil d’administration du groupe à l’issue d’une assemblée générale qui devrait être convoquée fin mars début avril, a-t-on appris de deux sources proches du dossier.  Denis Ranque a appris cette décision alors qu’il bouclait une traversée de l’Atlantique en bateau, près de quatre ans après avoir été poussé à démissionner de la présidence de Thales. « C’est un capitaine d’industrie très respecté avec une grande expérience du secteur et des différentes activités d’un groupe comme EADS », a déclaré l’une de ces sources. Denis Ranque est l’un des 12 candidats au futur conseil d’administration d’EADS. Une fois élu le nouveau conseil désignera son président lors de sa première réunion. Cette nomination peut être considérée comme une victoire pour le président exécutif du groupe, Tom Enders, qui a dû manoeuvrer habilement afin de défendre l’indépendance tout juste conquise d’EADS face aux velléités du gouvernement français de placer Anne Lauvergeon, l’ancienne présidente d’Areva, à la tête du conseil. L’histoire du groupe, créé en 2000, a été jalonné de conflits entre les actionnaires français et allemands. La composition du conseil était en effet un test important pour le groupe, après l’adoption en décembre d’un nouveau pacte d’actionnaires qui doit réduire l’influence des Etats.  

 

Petroplus: reprise ou pas avec une participation « minoritaire » de l’Etat ?

Petroplus: reprise ou pas avec une participation « minoritaire » de l’Etat ?

Incertitude sur la reprise de Petroplus, il faudrait d’abord retrouver un repreneur, si c’était le cas, L’Etat est prêt à une participation « minoritaire » dans la reprise de la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne, a affirmé mardi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, ajoutant que la piste d’un repreneur libyen restait sérieuse. Le ministre a assuré sur la radio RTL que le gouvernement attendait « plusieurs offres » de candidats à la reprise du site de Seine-Maritime, qui emploie 470 salariés, à quelques heures de l’expiration du délai fixé à mardi 17H00 pour le dépôt des offres auprès de l’administrateur judiciaire.  Au terme lundi soir d’une réunion de conseillers du Premier ministre Jean-Marc Ayrault avec l’intersyndicale de la raffinerie, Matignon a estimé « limitées » les chances de trouver un acheteur.   »Limité n’est pas impossible », a répliqué M. Montebourg, pour qui l’éventuel repreneur « investira certainement aux côtés de l’Etat, car nous sommes disponibles pour accompagner un offreur ».  Selon lui, l’Etat est disposé à participer « de façon minoritaire » dans la reprise, « parce qu’il faut des capitaux très importants pour réinvestir et rendre cette raffinerie performante ».  Le ministre a fixé deux conditions pour la reprise de la raffinerie: « beaucoup d’argent et du pétrole ».  Il souhaite que le repreneur provienne d’un pays producteur de pétrole et n’a pas écarté un groupe libyen. Cette piste a « toujours été sérieuse », a-t-il affirmé.   »Les pays producteurs ont intérêt aujourd’hui, alors que la production reprend (…) qu’ils veulent se repositionner sur le marché européen à chercher des lieux de raffinage à proximité de la distribution », a-t-il affirmé.  La porte-parole du gouvernement Najat Vallaud-Belkacem, a affirmé de son côté mardi que l’exécutif « se prépare à tous les scénarios en attendant la fin des discussions ».   »Attendons donc la fin de la journée pour en savoir plus », a-t-elle déclaré sur France Info, sans écarter une fermeture du site.   »Nous aurons à cœur évidemment de veiller à ce que les salariés, s’il devait y avoir un plan social, puissent être accompagnés vers une transition, une reconversion professionnelle et l’employeur lui-même devra prendre un certain nombre d’engagements en la matière », a-t-elle souligné  Ouvert en 1929, le site de Petit-Couronne est menacé depuis plus d’un an: dans la foulée de l’effrondrement de sa maison mère Petroplus, la raffinerie a déposé son bilan le 24 janvier 2012. Elle a été placée en liquidation judiciaire le 16 octobre, avec poursuite de l’activité pour deux mois.  L’intersyndicale appelle à un rassemblement devant la raffinerie Petroplus de Petit-Couronne mardi midi.

 

Grèce : les dégâts de l’austérité dus à une erreur de calcul du FMI bientôt corrigée !

Grèce : les dégâts de l’austérité dus à une erreur de calcul du FMI bientôt corrigée !

 

Le FMI a fait son autocritique, si la croissance est aussi négative depuis 5 ans en Grèce, c’est la faute à un coefficient multiplicateur entre l’austérité et le PIB. Pour parler plus simplement les modèles du FMI ses sont complètement plantés.  Compte tenu que « la troïka (UE-BCE-FMI) a reconnu qu’il y a eu des erreurs » et que « le gouvernement grec fait actuellement un effort sérieux pour rétablir la confiance du pays », « tout cela pourrait conduire à des rectifications » et l’apaisement de la rigueur, a souligné le ministre grec Costis Hadzidakis  Plusieurs hauts responsables de l’UE et du FMI ont critiqué l’impact de l?austérité stricte imposée au pays depuis le début de la crise de la dette en 2010, qui a plongé la Grèce dans une récession profonde. Le débat a rouvert après un récent article des économistes au FMI, Olivier Blanchard et Daniel Leigh, où ils expliquaient que l’utilisation d’un mauvais coefficient de calcul a débouché sur une sous-estimation des effets négatifs de l’austérité en Europe.  Tenant d’une ligne plus souple au sein du FMI, M. Blanchard avait déjà reconnu que les effets de l’austérité sur la croissance avaient été sous-estimés notamment en Grèce, en récession pour la cinquième année consécutive.  En octobre, le ministre adjoint grec aux Finances, Christos Staikouras, avait relevé que le FMI s’était trompé en matière d’impact de la rigueur sur la récession.  Depuis 2009, « le coefficient multiplicateur » des mesures de rigueur sur le recul de croissance a été « d’environ 1, au lieu de 0,5″ qui avait été retenu pour la mise au point par l’UE et le FMI des plans de redressement dictés à la Grèce en échange des prêts internationaux, avait dit M. Staïkouras, soulignant que même le FMI « le reconnaît désormais ».  Interrogé jeudi sur la question lors d’une conférence de presse, le porte-parole du FMI Gerry Rice a rappelé que l’institution a « mis à jour ce multiplicateur » dès qu’elle s’était aperçu « que les conditions en Grèce étaient différentes » que celles prises en compte lors du début de la crise.  Toutefois, M. Rice a souligné que « ce multiplicateur n’était qu’une dimension du problème » et qu’il y avait « d’autre facteurs qui déterminent l’ajustement des finances publiques de chaque pays ». « Et chaque pays est différent », a-t-il conclu.  De son côté, le ministre des Finances Yannis Stournaras a indiqué dimanche dans un entretien publié au quotidien Kathimérini que « l’autocritique du FMI aurait dû être fait plus tôt ».   »Nous avons été contraint de prendre des mesures beaucoup plus nombreuses que celles qu’il faillait pour atteindre les objectifs (…) mais cela peut nous permettre d’arriver à un excédent primaire dès 2013″, a dit M. Stournaras.  Mais pour le chef du principal parti de l’opposition de la Gauche radicale Alexis Tsipras, qui impute au plan de rigueur l’effondrement de l’économie, la voie pour sortir de la crise n’est que « la fin du cercle vicieux des politiques d’austérité ».   »Il faut entrer dans la voie de la croissance » et « la viabilité de la dette dépend de la restructuration (haircut) de la dette », a-t-il dit dans un entretien publié dimanche également à Kathimérini.  Sans exclure l’éventualité « d’une nouvelle restructuration de la dette », M. Stournaras a répondu que « la condition pour une nouvelle décote serait d’arriver à un excédent primaire ».  Les hauts responsables de la troïka sont attendus fin février à Athènes pour le contrôle régulier des comptes grecs en vue de la poursuite des versements des prêts au pays.

 

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Sondage Hollande : une remontée fragile et temporaire

Sondage Hollande : une remontée fragile et temporaire

Il est clair que c’est la situation internationale qui a permis à Hollande faire une remontée de 4 points dans l’opinion ( Mali, Florence Cassez), par ailleurs les problèmes de société ont occulté certaines questions économiques fondamentales ; Hollande apparaît cependant un peu plus président que précédemment ; trois chiffres sont inquiétant, la moitie des français considèrent qu’ils ne tient pas ses promesses ( 50% pensent le contraire), un chiffre qui ne va pas s’améliorer avec les mesures d’austérité ( impôts, allocations familiales, blocage salaires et pensions etc.) ; second élément  surtout dans le camp de Hollande la moitié ne le considèrent pas assez à gauche. Chiffre qui lui aussi ne peut que progresser.-Enfin 72% des français pensent que sa politique n’est pas efficace. Les fondamentaux restent donc fragiles : si le positionnement politique du Président est globalement apprécié, « sa » gauche commence à trouver qu’il n’est « pas assez à gauche ». Les Français sont aussi plus partagés qu’auparavant sur le fait qu’il respecte ses engagements de candidat et continuent de rester très critiques sur l’efficacité et la justice de la politique menée. Cette amélioration de la popularité présidentielle doit beaucoup à la séquence « autorité » actuelle. Mais elle doit sans doute aussi à une assez bonne appréciation des Français – pour le moment – du positionnement politique actuel du chef de l’Etat. Une majorité relative de Français juge que Hollande se positionne « juste comme il faut, en n’étant ni trop à droite, ni trop à gauche » (36%), ceux qui lui reprochent d’être « trop à gauche » étant désormais aussi nombreux (29%) que ceux qui jugent qu’il n’est « pas assez à gauche » (30%). Une posture d’équilibre qui doit peut-être aux qualités pédagogiques intrinsèques du Président, mais qui doit certainement beaucoup aux critiques contradictoires dont il fait l’objet.  En effet, après avoir nettement infléchi (droitisé ?) se politique économique, Hollande subit à la fois de fortes critiques de l’extrême-gauche et de la droite : Depuis l’accord patronat-syndicats, Mélenchon intente à Hollande un procès en social-libéralisme, voire en social-traitrise. L’opposition de droite, elle, jure qu’il ne va pas assez loin et ne cesse de dénoncer un dogmatisme politique et un manque de réalisme économique du Président. Bref, ces critiques aux deux marges tendent à conférer une confortable posture d’équilibre au Président. Hollande devrait toutefois surveiller sa gauche ; depuis novembre, les Français le trouvant « trop à gauche » sont 3 points de moins, alors que ceux qui jugent qu’il n’est « pas assez à gauche » sont 6 points de plus. En septembre, alors qu’il était déjà impopulaire (à un niveau proche de son niveau actuel), les Français le créditaient encore sur ce sujet. Une nette majorité (58% contre 40%) estimant qu’il tenait ses engagements. Cette évolution est logique et habituelle. Ses prédécesseurs l’ont vécue avant lui : sur cette même question du respect des engagements, Sarkozy était passé de 54% en septembre 2007 à 45% en janvier 2008). Le problème, est que c’est auprès de son propre socle électoral – les sympathisants de gauche – que ce recul est le plus marqué avec un doublement de ceux qui estiment qu’il ne respecte pas ses engagements (16% à 31% des sympathisants de gauche). C’est évidemment compréhensible dans une période où beaucoup, notamment à gauche, lui reprochent sa « conversion au social-libéralisme » … mais c’est fâcheux. Dans un tel contexte, on peut comprendre que l’exécutif réfléchisse à deux fois avant de passer la taxe à 75% par pertes et profits. Plus globalement, le Président comme le Premier ministre ont aussi du « pain sur la planche » pour convaincre les Français du bien-fondé de leur action sur les sujets économiques et sociaux les plus fondamentaux : leur politique n’est toujours pas perçue comme étant « efficace » (72% de réponses négatives), ni même comme étant « juste » (57% de réponses négatives).

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Ferroviaire : Bruxelles veut une concurrence totale en 2019

Ferroviaire : Bruxelles veut une concurrence totale en 2019

 

La Commission veut une concurrence totale en 2019. Rude négociation avec Paris et Berlin. La Commission s’attaque à deux citadelles réputées imprenables: la SNCF française et la Deutsche Bahn allemande, qui, si l’on suit Bruxelles, devront desserrer leur monopole et ouvrir d’ici à six ans le transport de voyageurs à des concurrentes européennes.

 

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Immobilier: une garantie contre les loyers impayés

Immobilier: une garantie contre les loyers impayés

Une assurance contre les loyers impayés ; assurance  privée, publique, obligatoire, facultative ? En tout cas c’est un projet sérieux. Pour encourager les propriétaires à louer leurs biens vacants, le ministère du Logement prépare la création d’une « garantie universelle des revenus locatifs », un système d’assurance contre le risque de loyers impayés qui pourrait être obligatoire, selon le Journal du dimanche.  D’après le JDD, l’idée a déjà reçu le soutien de Matignon et de l’Elysée et une telle mesure pourrait être incluse dans la nouvelle loi sur le logement que la ministre du Logement, Cécile Duflot, doit présenter en juin.  Selon l’hebdomadaire, plusieurs pistes sont encore à l’étude mais le but serait qu’une telle garantie (déjà proposée par certains assureurs) couvre un maximum de bailleurs, et qu’elle soit payée par ces derniers, et non par les locataires.  Une première option consisterait à l’imposer à « tous les propriétaires » sous la forme d’une assurance obligatoire, mais cela pourrait poser des problèmes juridiques.  Une deuxième solution serait d’instaurer un prélèvement de 2% sur les loyers (ce qui correspond au taux global d’impayés), qui alimenterait un fonds national d’assurance.  Enfin la dernière option serait d’obliger tous les assureurs à proposer une telle garantie, et d’inciter ensuite les propriétaires à en souscrire une, en les frappant dans le cas contraire d’une taxe d’un montant dissuasif.

 

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Une novelle Nissan fabriquée chez Renault à Douai et Flins

Une novelle Nissan fabriquée chez Renault à Douai et Flins

 

Compensation du futur contrat de compétitivité ? En tout cas Nissan, la filiale japonaise de Renault, compte attribuer la fabrication de sa prochaine berline compacte à une usine française du groupe au losange, rapportent jeudi Les Echos sur leur site internet. Selon le quotidien, le constructeur japonais fera fabriquer la voiture, destinée à toute l’Europe et programmée à l’horizon 2014, dans l’usine de Flins (Yvelines) ou de Douai (Nord). Renault et Nissan Europe ont tous deux refusé de confirmer ces informations. « Selon les plans du groupe japonais, ce futur modèle, qui n’a pas encore été baptisé, serait produit à quelque 80.000 exemplaires par an, soit pile ce qui serait promis comme complément de charge aux salariés de Renault par leur direction, en échange de sacrifices sociaux », écrit le quotidien. L’annonce pourrait intervenir dès la semaine prochaine, ajoute-t-il. Vendredi dernier, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg avait déclaré que le PDG Carlos Ghosn s’était engagé à ce que Renault produise davantage pour Nissan en France. Quelques jours plus tard, le groupe a pris l’engagement d’affecter à ses usines françaises la production de 80.000 véhicules supplémentaires par an pour ses partenaires, notamment Nissan ou Daimler, mais à condition que les syndicats signent l’accord de compétitivité qu’il leur propose. Le constructeur cherche à rapprocher la compétitivité de ses sites français de celle de ses usines espagnoles et espère parvenir à un accord fin janvier ou  Le site de Flins produit actuellement la nouvelle Clio et la Zoé électrique, dont le lancement a pris du retard. L’usine de Douai, qui souffre pour sa part de la chute des ventes de Scenic, modèle particulièrement exposé au marasme européen, doit quant à elle accueillir l’ensemble du futur milieu et haut de gamme de Renault sur une nouvelle plate-forme développée au sein de l’alliance avec Nissan. Le groupe japonais a déjà produit une berline compacte en Europe, l’Almera, mais la fabrication de ce modèle à Sunderland (Grande-Bretagne) s’est arrêtée en 2007 pour céder la place au crossover Qashqai, l’un des fleurons de la stratégie de la marque sur le sol européen.  

 

Florence Cassez : une justice à géométrie politique variable comme en France

Florence Cassez : une justice à géométrie politique variable comme en France

 Les médias se réjouissent légitimement de la libération de Florence Cassez et vantent  l’indépendance de la justice mexicaine ; Quelle indépendance ? Comment peut-on condamner à vie sous un régime politique et libérer sou un autre régime ? Finalement la même indépendance qu’en France ou la justice est dans les mains du pouvoir politique, témoin aujourd’hui les affaires Tapie, , Bettencourt, Karachi, sondages de l’Elysée, Irak pétrole contre nourriture et autres qui réemergent aujourd’hui alors qu’hier elles étaient enterrées. Depuis l’élection du nouveau président mexicain, l’affaire cassez nuisait aux relations France-Mexique, c’est évidemment une décsion politique. La Cour suprême du Mexique a mis fin mercredi à plus de 7 ans de cauchemar vécu par la Française de 38 ans.  Trois des cinq juges de la première chambre de la Cour suprême ont estimé que les droits constitutionnels de la Française avaient été violés par les autorités lors de son arrestation en décembre 2005 et lors du montage policier mettant en scène sa soi-disant arrestation en direct devant les caméras de télévision.  Ils ont annulé sa condamnation à 60 ans de prison pour enlèvements, délinquance organisée et port d’armes prohibées sans autre forme de procès.   »Le jugement est annulé, le recours est accordé et la liberté absolue de Florence Cassez est ordonnée », indique la résolution adoptée par la Cour suprême.  Le jugement ayant été déjà envoyé par courrier spécial à la prison, la Française a pu prendre l’avion dès mercredi soir, avec son père Bernard, pour rejoindre sa mère Charlotte qui l’attend en France.

 

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