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SNCF : le mondial de foot va tuer une grève inutile

SNCF : le mondial de foot va tuer une grève inutile

 

 

Pas de chance pour les grévistes mais le Mondial de foot va tuer la grève. Il suffit de lire les Unes de la presse pour se rendre compte que le conflit SNCF est passé au second rang. Encore une erreur de stratégie de la part de la CGT et de Sud. Le paradoxe dans cette affaire c’est que la réforme envisagée par le gouvernement est assez proche de ce que souhaitait la SNCF (et la CGT elle-même)  puisqu’elle va regrouper RFF et la SNCF. La séparation entre les infras et l’exploitation (voulue par Bruxelles)   sera assez formelle).  La commission européenne, elle, voulait une entité juridique complètement indépendante pour les infrastructures et les sillons. La France a choisi un compromis qui finalement ne satisfait pas grand monde. Une sorte de nouvelle cathédrale administrative où on sépare sans séparer, avec un holding à la tête qui sera en fait dirigé par la SNCF elle-même. Bref quand même une réforme pour rien car le vrai problème c’est la question de la dette qui plombe la compétitivité du fer (environ 45 milliards aujourd’hui et 80 milliards dans 10 ans). Or aucune mesure apurement de cette ancienne dette n’a été prévue si ce n’est des plans d’économies virtuelles de la SNCF et de RFF alors qu’en fait ils sont dans le rouge en 2014 et que le fer perd des parts de marché. En fait c’est une réforme pour rien, une grève pour rien, simplement parce que la problématique de la politique du transport n’est pas posée et que la question de fond de l’avenir du rail n’est pas traité. Il faudrait pour cela  une autre compétence économique tant de la part du gouvernement que de la part des syndicats corpos.

« SNCF : une grève inutile »( Berger ,CFDT)

« SNCF : une grève inutile »( Berger ,CFDT)

Laurent Berger, secrétaire général de la CFDT, dénonce la grève à la SNCF qui dure depuis mardi 10 juin et devrait se poursuivre ce weekend. Invité sur BFMTV ce vendredi 13 juin, il explique la CFDT a, elle, « fait le choix du dialogue social ». « Cette grève ne sert à rien mais elle n’est pas sans conséquence pour les gens subissent », déplore-t-il. Il rappelle que la réforme ferroviaire est utile pour les cheminots et les usagers. Et il ne comprend pas ce mouvement car « la réforme a été discutée, elle va faire l’objet d’un débat au Parlement où des amendements pourront être déposés ».  Par ailleurs, Laurent Berger est revenu sur le pacte de responsabilité. Le Medef, principale organisation patronale, a annoncé ce vendredi 13 juin, que 24 branches professionnelles auront « lancé ou achevé » les discussions avec les organisations syndicales sur le pacte de responsabilité, au moment de la conférence sociale prévue début juillet. Dans un communiqué, l’organisation patronale assure que ces 24 branches représentent « 8 millions de salariés ». Face à cette annonce, le secrétaire général de la CFDT se sent « plus confiant qu’il y a quelques jours ». Mais il attend la suite.

 

Mitsubishi, Siemens : une solution pour dépatouiller un gouvernement paumé

Mitsubishi, Siemens : une solution pour dépatouiller un gouvernement paumé

 

 

Dans le dossier Alstom le gouvernement est perdu, à cela s’ajoute les contradictions entre Hollande et Montebourg (Hollande est pour la vente aux américains de GE). . Du coup l’offre de Mitsubishi  combinée avec celle de siemens pour sortir le gouvernent du pétrin dans lequel il s’embourbe depuis des mois. La composante numéraire de l’offre de reprise d’une partie de la branche énergie d’Alstom envisagée par le japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et l’allemand Siemens atteint près de neuf milliards d’euros, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier. Un éventuel apport à Alstom des actifs ferroviaires de Siemens porterait le montant cette offre à quelque 13 milliards, a précisé l’une des sources interrogées par Reuters. Selon une autre source au fait du projet, MHI pourrait en outre prendre « entre 5 et 10% » du capital d’Alstom aux côtés de l’Etat français et le japonais s’appuierait sur le principe d’un partenariat et non d’un rachat de la branche énergie du français.  Vendredi après-midi, un responsable syndical a précisé à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg qu’une entrée de MHI et de l’Etat au capital se ferait à parité, via le rachat d’une partie de la participation de Bouygues, qui actuellement contrôle 29% d’Alstom. « Le ministre nous a exposé l’offre de Mitsubishi. (…) C’est très clairement un schéma qui vient en contrepoint de celui de GE et qui est un schéma d’alliance », a déclaré Gabriel Artero, président de la fédération métallurgie de la CFE-CGC. Siemens et MHI ont fait savoir qu’il envisageaient de présenter une offre à Alstom le 16 juin au plus tard.  Ils pourraient ainsi contrer l’offre ferme de 16,9 milliards de dollars (12,49 milliards d’euros au taux de change actuel) du géant américain General Electric, valable jusqu’au 23 juin, négociée avec Alstom mais que le gouvernement français n’a pas acceptée jusqu’à présent. MHI investirait dans la branche énergie d’Alstom à travers une augmentation de capital, a ajouté cette source, précisant que Siemens rachèterait de son côté les turbines à gaz du français et serait prêt à renforcer la branche ferroviaire de celui-ci en lui apportant ses activités dans la signalisation et une partie de son matériel roulant. Le projet MHI-Siemens pourrait aussi se traduire par la création d’une ou plusieurs coentreprises avec Alstom et laisser entre les mains d’Alstom les activités dans les réseaux électriques (Grid) et les renouvelables. « Rien n’est définitivement arrêté même si on s’approche d’une solution. Aujourd’hui, la négociation est entre Mitsubishi et Siemens pour faire une offre que le gouvernement français juge acceptable », a précisé une source proche de MHI. « L’offre aurait un caractère industriel, avec un avenir pour Alstom dans l’énergie, alors que GE a plutôt un projet financier. Mitsubishi et Siemens injecteraient de l’argent et participeraient à la création de valeur avec un projet industriel qui serait une nouvelle aventure. » Alstom, Siemens, MHI et Bouygues n’ont pas souhaité commenter ces informations.  Une source proche du groupe allemand indiquait jeudi que celui-ci prévoyait de réunir son conseil de surveillance dimanche sur le dossier Alstom. Une source proche de ce dernier estimait par ailleurs ces derniers jours qu’une opération avec Siemens et MHI risquait d’entraîner un « dépeçage » du groupe français. Paris a cherché ces dernières semaines à obtenir de GE et de Siemens qu’ils améliorent leurs propositions afin de protéger l’emploi, l’avenir du pôle ferroviaire d’Alstom ou encore des activités clés telles que les turbines pour centrales nucléaires, les éoliennes et l’hydroélectricité. Dans un entretien au quotidien Le Parisien publié vendredi, le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a déclaré que MHI « pourrait proposer une alliance » et constituer « une alternative sérieuse », ajoutant toutefois que le gouvernement attendait l’offre du japonais.  GE s’est de son côté engagé fin mai à créer 1.000 emplois industriels en France en trois ans en cas de rachat de la branche énergie d’Alstom.

 

Retraites : une situation financière inquiétante (Touzé, OFCE)

Retraites : une situation financière inquiétante (Touzé, OFCE)

 

« Le dernier rapport du COR sur les évolutions et les perspectives des retraites en France publié en décembre 2012 s’intitulait « Retraites : perspectives 2020, 2040 et 2060″. Ce rapport a joué un rôle majeur puisqu’il a servi de point de référence pour la commission Moreau (rapport publié en juin 2013) puis pour des mesures correctives adoptées par le parlement fin 2013 (réforme Touraine). La réforme Touraine a principalement abouti à une hausse des cotisations (impact négatif pour les salariés), à une hausse de la durée d’activité (impact négatif pour les salariés), à une fiscalisation des majorations de retraite (impact négatif pour les retraités) et à un report de l’indexation des pensions (perte de pouvoir d’achat pour les retraités). Le nouveau rapport est, donc, particulièrement attendu puisqu’il va enfin fournir une estimation (indépendante) des mesures prises par le gouvernement Ayrault. Le moins qu’on puisse attendre d’un tel rapport est une évaluation précise de l’évolution des soldes financiers des différents régimes de retraite selon plusieurs scénarios, en général trois du type pessimiste, intermédiaire et optimiste. Si le rapport ne fournit pas ces estimations, on n’est en droit d’être très inquiet car la question de la solvabilité est essentielle pour envisager l’avenir et comprendre nos choix passés. En aucun cas, elle ne peut être éludée. Au contraire, c’est un devoir démocratique d’information car les citoyens ont le droit d’être informé, surtout que le COR a tous les moyens (techniques et humains) pour réaliser une telle évaluation. Le COR avoue un secret de polichinelle : les réformes passées bien qu’elles aient eu des effets bénéfiques, ne sont pas suffisantes. Le problème est que les réformes sont trop souvent prises avec retard et surtout elles sont évaluées à partir d’hypothèses extrêmement favorables à savoir pour le scénario de base : un taux de croissance de la productivité de 1,5% et un taux de chômage de 4,5% à long terme. Ces hypothèses pour un compte central ne sont pas réalistes car elles ne reproduisent pas les tendances de long terme. Elles correspondent seulement à des objectifs, mais faudrait-il encore se donner les moyens d’y arriver avec des politiques structurelles effectives. A défaut de vraie réforme, on annonce aujourd’hui aux jeunes générations : « ne vous inquiétez pas car à long terme, il y aura de la croissance et peu de chômage ; tous les problèmes seront donc résolus ». De plus, les scénarios optimistes sur le taux de chômage sont très favorables à l’amélioration du solde financier de la CNAV car dès lors que l’UNEDIC fait des excédents, il y a un transfert vers l’assurance vieillesse. En dessous d’un certain seuil, un bas niveau de chômage provoque un double dividende. Au contraire, un pilotage prudent des systèmes de retraite par répartition devrait se construire à partir d’hypothèses pas vraiment optimistes afin d’éviter les fausses promesses en garantissant une adéquation durable entre recettes et dépenses. Les seules surprises seraient des bonnes surprises car dès lors qu’on fait mieux que le scénario, il est toujours possible d’être plus généreux. Les scénarios trop optimistes sont un leurre (les français sont mal informé) et contribuent à une désinformation économique nuisible à la prise de décision. Par le passé, une bonne gestion aurait nécessité de réaliser d’importants excédents accumulés dans un fonds de réserve dès les années 1980. Aux Etats-Unis, l’accumulation d’un tel fonds permet au régime de retraite par répartition de tenir sans réforme jusqu’en 2033. La Suède accumule un fonds de réserve depuis les années 70. En France, aujourd’hui, on finance globalement le système de retraite avec de la dette… Le « mauvais » pilotage du système de retraite provient de la nature « craintive » des décideurs politiques qui craignent de subir un lourd échec électoral si jamais ils s’engageaient dans une vraie réforme d’envergure. Pour sortir d’une insolvabilité permanente des retraites, il faudrait faire comme les Suédois avec une grande réforme qui garantirait une justice fiscale entre les générations en figeant le taux de cotisation, une plus grande transparence en créant des comptes notionnels et surtout une solvabilité en adoptant des mécanismes d’ajustements automatiques qui permettraient au système de retraite de réévaluer les pensions (à la hausse comme à la baisse) en fonction de l’évolution de la croissance économique. Un système de retraite par répartition ne peut pas promettre de façon permanente un rendement des cotisations versées supérieur au taux de croissance économique (masse salariale), car un tel objectif nécessiterait d’augmenter (à l’infini) les taux de cotisation, ce qui n’est pas possible.

SNCF : une réforme pour rien

SNCF : une réforme pour rien

 

Finalement c’est beaucoup de bruits et de perturbations pour pas grand-chose. En effet cette réforme ne s’attaque pas réellement à la question du désendettement du système ferroviaire qui supposerait un mécanisme d’apurement comme l’Allemagne l’a fait en remettant les compteurs à zéro en 1997. En France, la SNCF a longtemps été le groupe public qui avait la maitrise unique et totale du rail. Mais en 1991, la directive européenne 91/440 a obligé l’Etat à séparer, d’un point de vue comptable, la gestion du réseau ferré des services de transport. Après avoir obtenu plusieurs délais, la France, sous Alain Juppé, est contrainte de la mettre en application. Le Premier ministre de Jacques Chirac crée donc Réseau ferré de France (RFF), désendettant en partie une SNCF financièrement au bord du gouffre mais en reportant la plus grosse partie de la dette sur RFF sans prévoir les ressources nécessaires pour son apurement. En février 1997, la réforme entre en application et le rail français est désormais géré par deux sociétés. Problème : la dette de la SNCF s’accroît, tandis que celle de RFF ne se stabilise pas. De plus, des dysfonctionnements sont apparus dans la gestion quotidienne du réseau. Dernier exemple en date : les commandes de TER trop larges, qui imposent de raboter 1.300 quais de gare pour un coût de 50 millions d’euros. Dans ce dossier, RFF et SNCF se renvoient la responsabilité, tandis que les régions refusent de payer. Quinze ans après la réforme du gouvernement Juppé, le 30 octobre 2012, Frédéric Cuvillier, le ministre des Transports de Jean-Marc Ayrault, a annoncé une refonte du système afin de réunir SNCF et RFF en un seul « gestionnaire d’infrastructure ». Le texte, présenté mardi à l’Assemblée nationale après 20 mois d’échanges avec les acteurs du secteur, prévoit une organisation autour d’un seul établissement public à caractère industriel (Epic), nommé SNCF. Il chapeautera d’un côté « SNCF Mobilités », opérateur ferroviaire dont le président sera le même que celui de l’Epic – ce devrait être Guillaume Pepy -, et le gestionnaire d’infrastructure « SNCF Réseau » de l’autre, qui regroupera les agents des actuels RFF et SNCF Infra. Pour le porte-parole du gouvernement Stéphane Le Foll, il s’agit de mieux « coordonner les actions et les choix entre celui qui gère les infrastructures et ceux qui font l’exploitation des trains ». Examinée mardi et mercredi en commission du Développement durable à l’Assemblée nationale, la réforme sera discutée en première lecture les 17, 18 et 19 juin prochains. Pour que tous les salariés du secteur, qu’ils réparent les voies, conduisent les trains SNCF ou ceux d’une entreprise privée, soient logés à la même enseigne, un cadre social commun doit voir le jour, avec des règles communes d’organisation et de temps de travail, complétées par une convention collective. Les entreprises privées de fret ferroviaire se sont récemment inquiétées de devoir appliquer le même cadre social que la SNCF, alors que leurs accords actuels ont été signés avec les syndicats. Mais, selon le rapporteur PS de la loi à l’Assemblée Nationale, Gilles Savary, une convention collective peut être conçue avec des conditions différentes pour le fret et les voyageurs. Le projet de loi, auquel 433 amendements ont été déposés, a aussi été élaboré pour tenter de stabiliser la dette du secteur ferroviaire. Le texte ne s’attaque pas directement à la spirale de l’endettement du système, qui s’élève à 44 milliards d’euros et augmente mécaniquement de 1,5 milliard d’euros par an. Mais SNCF et RFF pensent économiser, grâce au rapprochement de leurs structures, 1,5 milliard d’euros par an, notamment par des gains de productivité. On voit mal comment ces économies pourraient être réalisées avec les pertes de marché du rail. D’ailleurs en 2014 la SNCF sera dans le rouge et RFF auusi. Par ailleurs, Gilles Savary a annoncé qu’avec la réforme, SNCF Réseau ne financera plus de nouvelles lignes que s’il est assuré de « récupérer sa mise ». En réalité on décidé de ne plus construire de lignes nouvelles ! Deux des trois principaux syndicats du secteur, CGT et Sud-Rail, ont décidé d’entamer une grève reconductible à partir de mardi soir, 19 heures. « Ce projet de loi n’offre aucune perspective sur le financement de la rénovation et du développement du réseau », estime la CGT-Cheminots. Pire, le projet de loi qui affiche le désendettement de la SNCF comme priorité fait craindre aux syndicats une « réduction massive d’emplois ». Autre sujet de préoccupation : la prochaine ouverture du marché à la concurrence, imposée par l’Union européenne pour 2019 et 2022. Les syndicats souhaitent obtenir des garanties pour protéger les emplois des conséquences de cette concurrence. Or, le sujet n’est même pas mentionné dans le projet de loi débattu à partir de mardi. En conclusion une reforme qui ne change rien sur l’apurement de la dette actuelle et qui n’est pas vraiment non plus une ouverture à la concurrence. Une sorte de compromis type Hollande ! D’autant que rien ne va changer en matière de politique des transports.

Alstom : Mitsubishi une piste sérieuse

Alstom : Mitsubishi une piste sérieuse

Cette fois c’est une piste sérieuse car Mitsubishi propose simplement de monter au capital sans démantèlement d’Alstom.  Le dossier Alstom est donc loin d’être refermé. Alors que la bataille entre General Electric et Siemens n’est pas terminée, le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) proposerait d’entrer au capital d’Alstom, pour créer « un partenariat industriel et commercial sur le modèle Renault-Nissan », mais « ne veut pas racheter la branche énergie » du groupe français, affirme Le Figaro jeudi 12 juin sur son site. MHI « prépare une alternative à l’offre de General Electric, qui offre de racheter la branche énergie d’Alstom pour 12,5 milliards d’euros », écrit le quotidien.  »Selon nos informations, le groupe nippon ne va pas proposer une acquisition de l’activité énergie d’Alstom, mais une alliance avec le groupe français, sur le modèle Renault-Nissan », poursuit le quotidien. « Ce partenariat, qui sera proposé d’ici lundi à Alstom, se concrétiserait par une prise de participation minoritaire de Mitsubishi dans la branche power d’Alstom (hors grid), voire d’une participation au capital du groupe », selon Le Figaro. « Mais il n’est pas question de racheter toute la part de Bouygues (29%), qui souhaite sortir », ajoute-t-il. Toujours selon Le Figaro, « Siemens proposera à Alstom de lui racheter ses turbines à gaz, et de lui céder ses activités ferroviaires ». Mais « il s’agit de deux options détachables du reste », ajoute le journal, citant un proche du dossier.  »En cas de refus du groupe français, Mitsubishi maintiendra sa proposition », affirme encore le journal. L’allemand Siemens a relancé mercredi la bataille pour le rachat du pôle énergie d’Alstom, en annonçant s’être allié au japonais Mitsubishi en vue d’une éventuelle offre commune, afin de contrecarrer General Electric (GE). Officiellement les géants nippon et allemand n’ont encore avancé aucune offre chiffrée, mais le quotidien japonais Nikkei, bible des milieux d’affaires de l’archipel, a affirmé qu’ils proposaient 7,25 milliards d’euros.

 

Affaire : Un proche conseiller de Hollande visé par une enquête

Affaire : Un proche conseiller de Hollande visé par une enquête

 

Après « l’affaire Aquilino Morelle », encore une mauvaise nouvelle pour François Hollande. Alors qu’il vient d’opérer un vaste remaniement de ses conseillers, le chef de l’Etat voit un de ses proches collaborateurs inquiétés par la justice. Une enquête préliminaire ouverte en janvier 2013 par le parquet de Paris vise en effet Faouzi Lamdaoui, son conseiller chargé des questions d’égalité et de diversité. « Recel d’abus de biens sociaux » et de « fraude fiscale ».Selon L’Express, l’enquête a été confiée à l’Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscales et Faouzi Lamdaoui « pourrait être entendu prochainement ». Les enquêteurs soupçonnent l’existence d’irrégularités dans deux sociétés dont ce conseiller du président aurait été « le gérant de fait », explique l’hebdomadaire. Ces faits pourraient être qualifiés de « recel d’abus de biens sociaux » et de « fraude fiscale ».

 

« Rassemblement bleu marine, une formation sans consistance » ( JM Le Pen)

Cette fois c’est la guerre en le vieux le pen, raciste déclaré et ses héritiers qui veulent un parti d’extrême droite plus présentable. . A sa fille qui parle de « faute politique » au sujet de son propos adressé à Patrick Bruel, Jean-Marie Le Pen réplique lundi. Pour le président d’honneur du FN, la « faute politique » est de « s’aligner sur la pensée unique ». Et de s’en prendre à son tour à ceux qui, au sein de sa formation, l’ont critiqué. Jean-Marie Le Pen assumera jusqu’au bout ses propos. Et tant pis pour ceux qui, au sein même du FN, ne sont pas d’accord avec lui. Le président d’honneur du parti récuse toute connotation antisémite à sa phrase adressée à Patrick Bruel. « On fera une fournée la prochaine fois », avait-il dit à propos du chanteur, dans une vidéo publiée sur le site du FN et retirée depuis. Sur RMC lundi, il a répété qu’il ignorait que Patrick Bruel était juif. Plusieurs personnalités du mouvement ont néanmoins critiqué ce propos. Jusqu’à sa fille, Marine Le Pen, qui a évoqué dimanche en fin de journée une « faute politique ». Un désaveu qui a agacé Jean-Marie Le Pen. « Je considère que la faute politique, c’est ceux qui se sont alignés sur la pensée unique. Ils voudraient ressembler aux autres partis politiques. Si c’est le voeu d’un certain nombre de dirigeants du FN, ils ont réussi. C’est eux qui ont fait une faute politique, pas moi », a-t-il affirmé. Et d’insister : « La faute politique a été commise par quelques dirigeants du FN qui ont donné de la constance à ce qui était une fantasmagorie soulevée par nos adversaires. » Sur Twitter lundi à la mi-journée, Jean-Marie Le Pen a été encore plus loin dans sa critique contre Marine Le Pen, en affirmant qu’elle « accrédite la diffamation dont (il est) victime »Moi je suis un homme libre, je ne me sens pas obligé de marcher dans les sentiers tracés par la pensée unique », a assuré sur RMC le député européen, réélu avec 23 autres députés FN fin mai. Il a également rejeté toute idée de retraite, comme l’a suggéré le député Gilbert Collard. Dès dimanche, Jean-Marie Le Pen avait rétorqué à propos du représentant du Rassemblement Bleu Marine : « Il devrait changer les consonnes de son nom. » « Gilbert Collard n’est pas de mon parti. Il l’a fait élire mais il n’est pas de mon parti », a-t-il ajouté lundi. Jean-Marie Le Pen a d’ailleurs qualifié le Rassemblement Bleu Marine – coalition de formations lancée par Marine Le Pen à partir de 2012 – de « formation bizarre et sans consistance ». Au sujet de Gilbert Collard ou du vice-président du parti et compagnon de Marine Le Pen, Louis Aliot, qui avait lui évoqué une phrase « stupide », il s’est interrogé lundi : « Tout ça ce sont des individualités (…). Sous quelle influence ces gens-là ont déclenché une agression absolument injuste à mon égard? » a-t-il demandé. Alors que Florian Philippot avait parlé lui d’une « brutalité inappropriée » de la part du président d’honneur, là encore ce dernier ne s’est pas démonté. « Même une danseuse de l’opéra n’aurait pas trouvé ça brutal! » a-t-il répliqué. L’ex-président du FN dit avoir « reçu des masses de soutiens considérables » depuis qu’il a fait cette déclaration. Et donne rendez-vous jeudi prochain, pour « un meeting à Nice ». « On verra quelle est l’atmosphère des militants du Front national », a-t-il déclaré.

Réforme Régions : pour une fusion de la Corse et de la Bretagne

Réforme Régions : pour une fusion de la Corse  et de la Bretagne

Hollande s’amuse avec le redécoupage administratif et tout seul puisqu’il n’a consulté personne. Pourquoi dès lors ne pas autoriser chaque français à faire son propre découpage. Si possible un redécoupage auusi incohérent. Pourquoi pas la fusion de la Corse et de la Bretagne, qu’on pourrait appeler la « Corsage » ou la Brecorse ». Certains esprits chagrins vont faire remarquer qu’il n’existe aucune proximité culturelle, historique, économie ou géographique et alors ? Ces également vrai avec la réforme Hollande. On pourrait envisager des régions entièrement dédiées aux intérêts des barons locaux du PS. La preuve Ségolène voulait récupérer les Pays de Loire ; Au nom de quelle logique ? Le plus caricatural c’est évidemment le regroupement du Centre, du limousin et de Poitou Charentes entièrement offert à Ségolène ; sous l’ancien régime le monarque royal attribuait de terres à ses favoris, pourquoi le monarque républicain ne pourrait pas en faire autant ? Hollande pourrait auusi assurer ses arrières et créer une région pour protéger son exil en créant la région de Tulle : Normal Premier, duc de Tulle, une reconversion honorable et préférable au sort de Louis XVI. Le rapprochement entre la Corse et la Bretagne n’est pas auusi incohérent que cela surtout si on parvient à faire dériver la Corse vers l’ouest grâce au x mouvements des continents et des intérêts électoraux. Certains vont affirmer qu’il s’agit d’une fausse reforme, que cela ne procurera aucune économie puisque les départements, communes et syndicats intercommunaux ne sont pratiquement pas touchés alors que ce sont les plus dépensiers. Justement une grande reforme qui ne change rien, c’est le must ; pour montrer que le Président Normal en a dans le pantalon. Un président qui veut changer auusi l’Europe, alors pourquoi pas aussi redécouper auusi l’Europe, par exemple regrouper Chypre et la France deux pays à peu près dans la même situation financière catastrophique, enfin une vraie logique !

Immobilier : une montée de taux qui va tuer un peu plus le marché

Immobilier : une montée de taux qui va tuer un peu plus le marché

 

Paradoxalement les décisions de la BCE d’abaisser les taux va surenchérir ceux de l’immobilier, de quoi assommer un peu plus un marché complètement atone. En réalité les risques d’explosion de la bulle immobilière existaient déjà car les candidats à l’accession ne sont plus solvables face à des prix trop excessifs ; en outre le robinet des crédits bancaires s’est nettement refermé face aux risques.  «Si la Banque centrale atteint son objectif, le marché des actions reprendra de la vigueur face à celui des obligations, qui verra alors ses taux augmenter. Or, le coût du crédit immobilier est indexé sur ces taux longs, analyse Philippe Taboret, directeur général adjoint de Cafpi. C’est donc la première pierre de la remontée des taux de crédit qui a été annoncée jeudi.» Si elle se produit, la hausse des taux à long terme, et donc de l’OAT, pourrait cependant être modérée. «Le taux de l’OAT, qui se négociait hier à 1,72 %, pourrait progressivement monter et atteindre 2 % à 2,2 % pendant l’été», estime Axel Botte, stratégiste obligataire chez Natixis AM, qui rappelle que l’OAT s’échangeait aux alentours de 2,5 % en début d’année. D’autres éléments risquent aussi de légèrement renchérir le coût des prêts immobiliers dans les mois qui viennent. Pour faire face aux nouvelles exigences réglementaires, les banques envisagent en effet de recourir à la titrisation d’une partie de ces prêts. Christian Noyer, le gouverneur de la Banque de France, a d’ailleurs plaidé dans ce sens en début d’année. Longtemps gelée, la titrisation des prêts immobiliers est réapparue en Grande-Bretagne, aux Pays-Bas et en Italie en 2010. «Contrairement aux banques américaines, les établissements européens n’ont jamais commis d’excès», souligne Stéphane Caron, responsable gestion crédit structuré chez Natixis AM. En France, le Crédit foncier a réalisé avec succès, il y a quelques semaines, la première opération de titrisation de crédits immobiliers depuis 1995. «La demande des investisseurs pour l’opération du Crédit foncier a été importante, ce qui a rassuré les autres grandes banques ; et certaines d’entre elles devraient lancer des opérations de titrisation d’ici la fin de l’année», explique Fabrice Faure-Dauphin, avocat associé au cabinet Allen & Overy. Ce qui pourrait avoir un impact sur les emprunteurs. «Les banques devront augmenter leurs marges pour rémunérer les investisseurs. Cela devrait donc se traduire par une légère hausse des taux des crédits immobiliers», estime Stéphane Caron. Des hausses qui pourraient atteindre 0,10 % à 0,15 %, selon certains experts. Ce possible durcissement des conditions d’emprunt devrait pénaliser avant tout les jeunes et les ménages modestes, qui peinent de plus en plus à accéder au crédit immobilier, compte tenu des prix toujours élevés de la pierre et de la sélectivité renforcée des banques. «Nous avons vu le taux de désistement pour refus de prêt doubler en quelques mois, passant de 10 % à 20 %», constate François Payelle, président de la FPI (Fédération des promoteurs immobiliers). Pour décrocher un prêt, les emprunteurs doivent montrer patte blanche (apport minimum de 10 %, capacité d’épargne…). «Les banques sont plus attentives qu’il y a quelques mois au respect des critères qu’elles se sont fixé, explique Sandrine Allonier, responsable relations banques chez VousFinancer.com. Elles mettent désormais en place des systèmes de scoring, reposant à la fois sur des critères financiers et subjectifs permettant d’évaluer le potentiel du client.»

 

Une réforme pénale de bobos

Une réforme pénale de bobos

La principale mesure de la loi votée par l’assemblée c’est la substitution de peines de substitution à a l prison, autrement di la suppresion de l’emprisonnement. Le principe est généreux mai complètement inapplicable car il n’existe aucun système de suivi et de réinsertion sérieux en France ; le suivi est une véritable fumisterie même pour les crimes les plus graves ; encore une réforme de bobos qui ne tenet pas compte de réalités. C’est cette mesure qui a créé la polémique. La contrainte pénale consiste, sous le contrôle du juge d’application des peines, à respecter en milieu ouvert des obligations et interdictions durant six mois à cinq ans, afin de prévenir la récidive en favorisant la réinsertion dans la société. L’ensemble des délits (10 ans de prison maximum) sont concernés. En cas de non-respect, la personne condamnée ira en détention pour une durée qui ne pourra être supérieure à la moitié de la durée de la peine de contrainte pénale prononcée par le tribunal. Quelque 8.000 à 20.000 contraintes pénales devraient être prononcées chaque année, d’après le gouvernement.. L’Assemblée nationale a largement voté dans la nuit de jeudi à vendredi en faveur de la suspension des peines de prison pour les femmes enceintes, sur une proposition des radicaux de gauche dans le cadre de la réforme pénale. L’amendement porté par Alain Tourret qui a été adopté stipule que la justice doit prendre « toutes les dispositions utiles afin qu’aucune femme enceinte ne puisse être placée ou maintenue en détention au-delà de la douzième semaine de grossesse », hors des cas de crimes et de délits commis contre les mineurs. En outre, les députés ont voté la suppression de la révocation automatique du sursis simple, et le possible aménagement des peines de moins d’un an de prison dès leur prononcé, contre deux ans actuellement (un an pour les récidivistes). Cette dernière mesure, qui paraît plus répressive que ce que prévoit la loi pénitentiaire de 2009, a été désapprouvée par les écologistes et radicaux de gauche. L’UMP, qui était pourtant prête initialement à la soutenir, l’a finalement contestée au motif que la réforme pénale applique souvent le même régime aux récidivistes et non-récidivistes. Les députés ont introduit à l’initiative du gouvernement un nouveau chapitre dans le projet de loi, consacré à la « justice restaurative » et inspiré d’une directive européenne. Ce dispositif doit permettre, sur la base du volontariat, à des victimes et auteurs d’infractions de se rencontrer pour aider les uns à « se réparer » et les autres à « prendre conscience » du préjudice causé, a fait valoir Mme Taubira, tandis que l’UMP a raillé une « câlinothérapie » Les députés ont encore voté jeudi la création d’un nouveau type d’ajournement de peine qui permettra, après avoir déclaré le prévenu coupable de l’infraction, de reporter le prononcé de la peine à une audience ultérieure pour avoir davantage d’informations sur la personnalité et la situation de l’auteur. Cette nouvelle procédure « donnera aux tribunaux la possibilité, tout en réglant définitivement la question de la culpabilité, de prendre le temps d’une décision individualisée sur la peine, grâce aux nouveaux éléments qui seront mis à leur disposition, à l’audience de renvoi, par le service qui aura été chargé de l’enquête de personnalité », a expliqué le rapporteur (PS) du projet de réforme pénale Dominique Raimbourg. La nouvelle audience devra se tenir dans un délai maximal de quatre mois (de deux mois en cas de placement en détention provisoire). 

 

Gonflé, Hollande qui évoque une menace sur « la solidité du système financier européen

Gonflé, Hollande qui évoque une menace sur « la solidité du système financier européen »

Il est vraiment gonflé Hollande d’évoquer les menaces sur le système financier européen. lui qui a refusé de faire une vraie reforme bancaire séparant activités de dépôt et banques d’affaires (comprendre spéculation et investissements risqués). En fait le système est effectivement fragilisé mais de sa faute car la bulle immobilière pourrait bien éclater, en France par exemple aussi en Chine ou en Grande Bretagne. Et comme les banques se sont imprudemment engagés à l’étranger dans ce domaines (et dans d’autres) les conséquences pourraient être graves. Ceci étant Hollande n’a pas complètement tort de critiquer les Etats-Unis qui s’arrogent un droit de justice universelle sur ensemble du monde. François Hollande vole donc à nouveau à la rescousse de BNP Paribas. Face à l’amende de 10 milliards de dollars qui pourrait frapper l’établissement français pour avoir contourné un embargo américain sur plusieurs pays, le président français a pris la parole à l’issue de la première journée du G7 de Bruxelles. Il a insisté sur les conséquences potentielles d’une telle sanction dont les répercussions dépasseraient le simple cadre de la banque. Il a affirmé que ces sanctions visent « la première banque française mais aussi de la première banque de la zone euro ». Elles seraient d’une « hauteur telle, si on en croit certaines supputations, qu’elles pourraient avoir des conséquences économiques et financières sur l’ensemble de la zone euro », a-t-il mis en garde. Ces conséquences pourraient s’étendre à « d’autres banques qui pourraient être également visées, introduisant un doute, une suspicion sur la solidité du système financier européen », a ajouté François Hollande. Rappelant les négociations en cours entre l’Union européenne et Washington sur un traité de libre échange transatlantique, le chef de l’Etat a afffirmé que « nous sommes dans des négociations et nous avons de bons rapport avec les Etats-Unis » et une « bonne coopération » que « nous souhaitons garder ». « Je respecte la justice américaine, mais en même temps (…) rien ne doit compromettre le partenariat entre la France et les Etats-Unis, car nous sommes engagés dans d’autres discussions et nous attendons la réciprocité », a-t-il insisté. « C’est l’intérêt aussi des Etats-Unis car s’il y a une déstabilisation, pas simplement de la BNP mais d’autres banques qui pourraient se faire sanctionner à des niveaux qui ne correspondent à rien (…) on voit bien les conséquences que ça pourrait avoir pour nos économies », a-t-il encore fait valoir. « Nous attendons de la réciprocité et du respect », a-t-il ajouté, estimant qu’il s’agissait de « faire valoir des droits » mais aussi de « faire prendre conscience qu’il s’agit d’emplois, d’activité économique, de financement, et qu’il y a lieu de prendre ces questions-là avec beaucoup de respect ». François Hollande a également affirmé avoir « noté », les déclarations du secrétaire d’Etat américain John Kerry qui a plaidé mercredi pour une solution « juste » et « adéquate » du litige autour de la BNP Paribas.

Une taxe sur les mégots de cigarettes ou quand les parlementaires s’amusent

Une taxe sur les mégots de cigarettes ou quand les parlementaires s’amusent

 

Certains se demandaient encore à quoi servait le parlement et son millier d’élus : réponse à rien !  la dernier trouvaille au sénat c’est de proposer une taxe sur les mégots de cigarettes ! Pourquoi pas auusi sur le papier de cigarettes, sur les inscriptions, sur le carton qui emballe les cigarettes, sur l’odeur même des cigarettes. On a évidemment raison de lutter contre le tabagisme mais ce nouveau gadget fiscal relève de l’enfumage ; Il faudrait enfin choisir :  si le tabac est nocif -et il l’est- alors il faut l’interdire. Sinon c’est comme pour l’alcool c’est l ‘hypocrisie permanente. (Surtout pour l alcool sujet tabou en France !). Les industriels du tabac devraient payer 1 centime pour chaque paquet de 20 cigarettes vendu. Une contribution exceptionnelle de 250 millions d’euros pourrait également leur être appliquée. Si des mégots de cigarette jonchent les trottoirs français, c’est la faute… des industriels du tabac. C’est le raisonnement de deux sénateurs qui souhaitent faire payer aux majors une taxe sur le mégot, selon des informations révélées par le Journal du Dimanche. Ce nouvel impôt s’élèverait à 1 centime par paquet de 20 cigarettes et serait prélevé une fois par an, sur la base des volumes écoulés par les fabricants. La taxe rapporterait ainsi plus de 26 millions d’euros par an, en contrepartie de la pollution générée par les fumeurs. Jean-Vincent Placé (EELV) et Gérard Bapt (PS), les sénateurs qui planchent sur ce projet, ont déclaré au JDD avoir «échangé avec Marisol Touraine il y a un mois» sur cette idée. La ministre de la Santé doit annoncer le 17 juin un grand plan de lutte contre le tabac, qui a déjà suscité les réactions indignées des buralistes. Cette mesure préconisée par les deux sénateurs pourrait ainsi faire partie des nouveaux outils de lutte contre le tabac.

 

Régions : une réforme bâclée et non démocratique

Régions : une réforme bâclée et non démocratique

 

Hollande veut absolument annoncer la réforme des régions qui seraient au nombre dune douzaine ; en fait il s’agira d’une fausse réforme, d’abord il n’est pas certain d’obtenir une majorité sur cette seule question, d’autre part il ne peut toucher aux départements sans les 3 /5 ème au parlement. Du coup ce sera un coup d’épée dans l’eau ou presque puisque l’essentiel des dépenses est effectué par les départements (le double des départements). Hollande pourrait faire une vraie réforme mais avec un référendum, ce qu’i ne veut absolument pas car il serait certain de la perdre. En conclusion ce sera une réforme bâclée et non démocratique.  François Hollande avait promis, au lendemain des élections européennes, d’accélérer la réforme territoriale, qui doit conduire à la réduction du nombre de régions. D’après Le journal du Dimanche (JDD) daté du 1er juin, le chef de l’Etat aurait étudié, samedi 31 mai, un scénario d’une France à douze « super-régions », au lieu des 22 actuelles, prélude à un découpage qui sera proposé dans un projet de loi attendu pour la mi-juin. Selon nos informations, les derniers arbitrages sur cette réforme seront pris lundi, au cours d’un rendez-vous entre le président et le ministre de l’intérieur Bernard Cazeneuve. François Hollande déjeunera ensuite avec le premier ministre Manuel Valls pour évoquer la question. L’annonce officielle de la réforme territoriale voulue par le chef de l’Etat sera faite le lendemain dans plusieurs titres de la presse quotidienne régionale, sous forme de tribune ou d’interview. François Hollande devrait aussi y évoquer la limitation du nombre des régions, le cas des intercommunalités et la suppression des conseils généraux. Dans un nouveau dessin de la carte de France, étudié, d’après le JDD, par le président samedi après-midi « avec Manuel Valls, après une ultime réunion des ministres à Matignon dans la matinée sur la réforme territoriale », les régions sont rassemblées par deux. Une exception : l’Est, où un mariage Champagne-Ardennes, Lorraine et Alsace est envisagé. L’Ile-de-France, la région Provence-Alpes-Côte-d’Azur et la Corse ne subiraient pas de changement, en raison de leur importante « densité de population ».

 

 

Une autre Europe : Merkel dit non à Hollande

Une autre Europe : Merkel dit non  à Hollande

 

 

Pour Merkel, Hollande c’est fini, donc pas question de lui faire la moindre concession. Hollande lors de la rencontre entre les chefs d’Etats européens voulait à nouveau réorienter l’Europe mais Merkel a dit non. Et la BCE (la voix de Merkel) vient de confirmer cette position en réaffirmant que seule l’austérité permettrait de développer croissance et emploi. Désormais Hollande rejeté en France l’est auusi en Europe, il compte beaucoup moi ns que l’Italie qui a trouvé une président qui fait ce qu’il dit et qui gagne aux élections, moins que l’Espagne qui se redresse. Il n’y aura donc aucune nouvelle initiative de l’Europe en matière économique, cela d’autant plus que les institutions européennes sont affaiblies avec la montée de l’euroscepticisme. Pire il est vraisemblable que l’accord de libre échange entre les Etats-Unis et l’Europe sera adopté.  Pour la chancelière, il n’y a pas de raison de changer de politique.  Pourtant, dans son allocution lundi soir, François Hollande a une nouvelle fois plaidé pour une «réorientation de l’Europe». Il l’avait déjà promis durant sa campagne présidentielle, sans parvenir, une fois élu, à modifier en profondeur le cours des politiques de l‘Union européenne. Angela Merkel n’avait, elle, consenti qu’à colorer son discours en y ajoutant des références à la croissance et à l’emploi. Mais il n’était pas question pour elle de changer de point de vue sur les instruments pour y parvenir: assainissement des comptes publics et réformes structurelles. Mardi soir à Bruxelles, pour la rencontre informelle des chefs d’État et de gouvernement de l’UE, elle ne devait pas atténuer ses positions. La capacité du gouvernement français à redresser la situation économique du pays suscite toujours autant d’inquiétude outre-Rhin. L’Allemagne considère avoir déjà accepté beaucoup de concessions et attend des résultats. Berlin a ainsi refusé d’appuyer la réflexion de la France sur le rythme de réduction du déficit, et a clairement repoussé tout débat sur le niveau de l’euro. Mardi, le ministre des Finances Wolfgang Schäuble l’a redit: «Nous devons continuer nos efforts, nous devons nous assurer que nous ne nous cachons pas derrière la politique monétaire.» Dans les cercles du pouvoir, certains considèrent déjà que François Hollande a perdu la présidentielle de 2017 et qu’il faut préparer l’avenir. Pour autant, il n’est pas question de geler toute initiative. «Ici, on a l’impression que les deux premières années du quinquennat ont été plus ou moins perdues, poursuit Claire Demesmay. Or le gouvernement allemand a aussi le sentiment que la situation est désormais urgente et qu’il n’est pas possible d’attendre trois ans.» Berlin ne veut pas se passer de Paris aussi longtemps. Au sein du gouvernement, on sait aussi qu’il faut relativiser les résultats des élections européennes, qui ne sont pas transposables sur une élection nationale.

 

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