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Sondage vote des étrangers : une majorité contre

Sondage vote des étrangers : une majorité contre

 

Hollande est  encore en porte à faux avec l’opinion concernant le vote des étrangers puisqu’une majorité des Français est contre. Les étrangers eux-mêmes ont pour la plupart bien d’autre préoccupations majeures que la possibilité du vote aux municipales (les papiers, le travail et le logement). Six Français sur dix se disent opposés au droit de vote des étrangers non-communautaires aux élections municipales, alors qu’ils étaient 61% à y être favorables en 2011, selon un sondage Odoxa iTélé et Le Parisien/Aujourd’hui en France de samedi. Selon cette enquête, seules 40% des personnes interrogées sont favorables à cette réforme, qui était un engagement de campagne de François Hollande. Ils étaient 61% en novembre 2011, lors d’une enquête BVA pour Le Parisien. Les sympathisants de gauche sont toujours très majoritairement favorables à 71% (contre 29% opposés) mais ils sont moins nombreux qu’il y a trois ans (75%). A droite, la proportion de partisans de la réforme a fondu, passant de 43% en 2011 à 16% en 2014 (contre 84% d’opposants). Fin novembre, cette tendance a été confirmée dans un sondage Harris Interactive montrant 47% d’opinions favorables au droit de vote des étrangers aux élections locales, en baisse de sept points par rapport à une précédente enquête de 2013 (54%). Dans le sondage paru samedi, les priorités mises en avant par les personnes interrogées sont la lutte contre le chômage (51%), loin devant le relèvement des salaires et du pouvoir d’achat (27%), la lutte contre l’immigration clandestine (24%), la réduction de la dette publique (22%) et l’éducation (18%).

 

Rachida Dati : « Non à une campagne avec les cantines halal ou la burqa»

Rachida Dati : « Non à  une campagne avec les cantines halal ou la burqa»

 

«J’ai déjà donné.» déclare Rachida Dati qui régit sans doute au fait qu’elle n’est pas prévue actuellement dans l’organigramme de la direction de l’UMP (elle pourrait n’occuper qu’un poste assez secondaire, comme Morano°). Sur le fond elle pose cependant de vraies questions sur la cohérence de la ligne politique entre Vauquiez, le nouveau Besson et NKM la libérale.  En revanche, elle demande de se concentrer sur des aspects économiques et sur l’identité. «Regardez la polémique des crèches, la France a un problème avec son identité», estime-t-elle.  À l’UMP, «la ligne politique, aujourd’hui, elle n’est pas établie, insiste-t-elle. Mais on y travaille». Pour qu’elle s’engage très directement auprès du nouveau président, «il faudra qu’on ait les axes sur lesquels on va». «Il faut revaloriser notre identité française», réclame l’élue européenne. Et en tant que maire d’arrondissement, elle s’en prend également aux rythmes scolaires et demande une disparition de la carte scolaire. «C’est un facteur aggravant d’inégalités», considère-t-elle.  «Les collaborateurs soutiendront la ligne, … sinon, on n’accepte pas d’être collaborateur». Rachida Dati  Des conditions qu’elle fixait déjà au moment du retour de Nicolas Sarkozy dans l’arène politique, en septembre. Rachida Dati se disait prête à le soutenir, sous condition. Dans une tribune publiée par Le Figaro, titrée «Nicolas Sarkozy, oui, mais…», elle déclarait qu’il «y a eu des erreurs, notamment au moment de la campagne de 2012, où l’affirmation de notre identité a pu être perçue comme un facteur de divisions, ou interprétée comme une ‘droitisation’.» Elle demande également à ce que cessent les querelles entre ténors de l’UMP autour de Nicolas Sarkozy. En creux, elle critique la nouvelle vice-présidente du parti, Nathalie Kosciusko-Morizet, qui a fait savoir lors de sa nomination qu’elle avait une «totale liberté de parole». Pour Rachida Dati, «les collaborateurs soutiendront la ligne» de Nicolas Sarkozy. «Sinon, on n’accepte pas d’être collaborateur». Une version rue de Vaugirard du «un ministre, ça ferme sa gueule, si ça veut l’ouvrir, ça démissionne».

Hollande : une retraite de seulement 15 000 euros par mois, vite un « Hollandeton »

Hollande : une retraite de seulement 15 000 euros par mois, vite un  « Hollandeton »

 

 

Ce n’est donc pas 30 000 euros que toucherait Hollande en retraite mais la moitié notamment parce qu’il abandonne les 12 000 euros du Conseil constitutionnel dans lequel il ne siégera pas. Quand même une belle somme pour quelqu’un qui n’a pratiquement jamais travaillé. Pratiquement pas à la cour des comptes, peu comme parlementaire, et mal comme président de la République. Normalement dans une entreprise classique, il y a longtemps qu’il aurait été licencié, pout faute grave, donc sans indemnité !  François Hollande pourra prétendre, une fois à la retraite, à environ 15.000 euros net par mois, somme correspondant à l’addition de toutes les pensions auxquelles il a droit, selon des chiffres fournis jeudi par l’Élysée. « Au total, en supposant que François Hollande demande le moment venu la liquidation de toutes les pensions auxquelles il a droit », c’est « une dotation mensuelle de 15.114 euros net qu’il recevra », écrit la directrice de cabinet de Hollande, Sylvie Hubac, dans un droit de réponse adressé à l’hebdomadaire Marianne. L’hebdomadaire avait affirmé la semaine dernière que le chef de l’État toucherait près de 36.000 euros de retraite et indemnités par mois après son départ de l’Élysée. Pour arriver à cette somme, Marianne additionnait les pensions et revenus auxquels aurait droit, à terme, Hollande en calculant comme suit: 6.000 euros de retraite pour ses anciens mandats locaux, 6.800 euros comme ex-parlementaire, 6.000 euros comme ancien président de la République, 5.000 euros en tant qu’ancien haut fonctionnaire à la Cour des comptes et 12.000 euros d’indemnités comme membre à vie du Conseil constitutionnel. Dans sa réponse écrite, l’Élysée précise que Hollande devrait toucher :

- 3.473 euros net mensuels au titre de sa retraite de conseiller référendaire de la Cour des comptes.
- de l’ordre de 235 euros mensuels net comme ancien élu local.
- 6.208 euros net par mois comme parlementaire
- 5.184 euros net par mois lorsqu’il n’exercera plus les fonctions de président de la République.
- de l’ordre de 545 euros (en un versement unique) pour ses activités d’enseignement et une somme de 168 euros net annuels pour celles d’avocat. D’où au total 15.114 euros net par mois, récapitule l’Elysée. Par ailleurs, réaffirme la présidence, François Hollande ne siégera pas au Conseil constitutionnel comme c’est de droit pour tout ancien chef de l’État et ne percevra donc pas les 12.000 euros d’indemnités afférentes.

 

Benguigui : encore une ancienne ministre de Hollande devant la Justice

Benguigui : encore une ancienne ministre de Hollande devant la Justice

 

 

Et encore un proche de Hollande devant la justice. Une ancienne ministre « qui a oublié »  de déclarer une partie de sa fortune. Décidément on oublie beaucoup chez les copains de Hollande. ( Cahuzac, Thévenoud, Benguigui, les autres). Autant de faits qui en disent long sur la sociologie ( et la probité) des proches de Hollnde. La réalisatrice Yamina Benguigui devra s’expliquer au tribunal sur les soupçons de déclarations de patrimoine et d’intérêts incomplètes entre 2012 et 2014, quand elle était ministre de la Francophonie. « Le parquet de Paris a décidé de faire citer devant le tribunal correctionnel Madame Benguigui », a fait savoir une source judiciaire ce lundi 8 décembre. « Nous démontrerons à l’audience » que Yamina Benguigui « est de bonne foi », cette décision de faire citer la réalisatrice « est judiciaire, j’ose espérer qu’elle n’est pas politique », a réagi son avocat Maître Dupond-Moretti, qui assure par ailleurs avoir « beaucoup de choses » à dire lors du procès, dont la date n’est pas fixée. En cause, trois déclarations de patrimoine et deux déclarations d’intérêt. Dans la première, le 19 juillet 2012, au moment de son entrée au gouvernement, Yamina Benguigui omettait de déclarer qu’elle possédait, depuis 2005, 20% d’une société anonyme de droit belge, G2, selon une source proche du dossier. Cette holding est actionnaire à 99% de sa société de production Bandits productions.  Une omission déjà commise à son entrée au Conseil de Paris, en 2008, et que Yamina Benguigui répétait lors de nouvelles déclarations de patrimoine, en avril 2013 puis janvier 2014, détaille cette source. De même, également en janvier puis en mars, elle rendait des déclarations d’intérêts incomplètes, ne signalant pas la vente pour 430.000 euros de ses parts. Une cession qui aurait dû être stipulée dans un délai d’un mois et qui a été réalisée le jour même de la déclaration, relève la même source. La répétition de ces oublis a sans doute pesé dans la décision de la Haute Autorité pour la transparence de la vie politique de saisir le parquet de Paris. Celui-ci avait ouvert une enquête préliminaire début avril ; en décidant de citer Yamina Benguigui, il semble partager l’analyse de la Haute Autorité. Deux jours avant l’ouverture de l’enquête, elle avait été écartée du gouvernement de Manuel Valls. L’annonce d’un procès pour Yamina Benguigui intervient quelques jours après une autre, similaire, concernant Faouzi Lamdaoui, un conseiller de François Hollande, soupçonné d’avoir perçu en 2007 et 2008 une rémunération supérieure à ce qu’il a déclaré dans une société dont les enquêteurs pensent qu’il était le gérant de fait et non un simple salarié. Un autre conseiller présidentiel, Aquilino Morelle, a été poussé vers la sortie le 18 avril, après des révélations de Mediapart sur des honoraires perçus d’un laboratoire danois alors qu’il était en poste à l’Igas.  Neuf jours après sa nomination, Thomas Thévenoud avait quitté le 4 septembre son poste de secrétaire d’Etat au Commerce extérieur pour s’être soustrait au fisc. Le 21 novembre, c’est Kader Arif qui abandonnait son portefeuille des Anciens combattants, visé par une enquête préliminaire sur des marchés publics attribués à des proches.

Loi Macron : une loi pipeau

Loi Macron : une loi pipeau

 

C’est assurément une loi qui va faire parler delle au sein de la gauche mais qui laissera peu de traces. D’abord parce que c’est un fourre-tout qui ne traite pas véritablement de la compétitivité de l’économie ensuite parce que cette loi sera détricotée par la gauche elle même. Il ne restera que le nom ou presque. Mais pour le gouvernement c’est peut-être l’essentiel : afficher une loi de modernisation qui n’en est pas une mais qui affiche un pseudo volonté de s’attaquer aux réformes structurelles. Pour satisfaire l’opinion des réformateurs mais aussi pour donner des gages à Bruxelles et à l’Allemagne. Cette loi de bric et de broc, sorte de vide grenier, n’aborde nullement la question centrale de la pression fiscale, de la bureaucratie française, de la réforme de l’Etat ou encore du temps de travail (le temps de travail en France est le plus faible en France). En fait tout va surtout tourner autour du travail du dimanche, question qui peut présenter un intérêt dans certaines zones touristiques et pour certaines activités commerçantes mais qui n’es certainement pas susceptible de relancer la croissance. Comme cette  loi est vide , le travail du dimanche  sera le point d’ancrage des contradictions à gauche. Finalement Valls fera du Hollande et trouvera un compromis boiteux pour satisfaire à la fois les réformateurs et la fronde. Bref beaucoup de bruit pour rien. Et quoi en tout cas occuper la Une pendant des semaines, un vrai débat à la française sur des crottes de chat.

Loi Macron, c’est quoi ? Une modernisation de l’économie ou un fourre-tout ?

Loi Macron, c’est quoi ? Une modernisation de l’économie ou un fourre-tout ?

 

L’ambition du gouvernement  était de moderniser l’économie française, en fait la loi Macon est une sorte d’inventaire à la Prévert qui traite de tout et surtout de rien ; Elle évite surtout de parler des facteurs explicatifs structurels qui entame la compétitivité (fiscalité, procédures, temps de travail, réforme de l’Etat).  En fait une vraie loi fourre-tout qui non seulement ne répond pas du tout à l’enjeu (croissance, emploi) mais qui en plus risque d’être déshabillée par la gauche elle même.

  • Travail le dimanche

Le nombre d’ouvertures le dimanche est prévu pour passer de 5 à 12, selon le texte mais Emmanuel Macron serait prêt à débattre de ce chiffre lors de débat parlementaire. En outre, il proposera des « zones touristiques internationales » autorisant le travail dominical tous les soirs jusqu’à minuit. L’ouverture des commerces le dimanche est également prévue dans une vingtaine de grandes gares.

Concernant les compensations pour les salariés, les contreparties obligatoires comme le repos, ou le salaire sont prévues. Pour les PME de moins de 20 salariés, ce serait à chaque branche, territoire ou entreprises de négocier.

  • Statut d’avocat en entreprise conservé

Le statut d’avocat en entreprise est maintenu dans le texte alors qu’Emmanuel Macron avait laissé entendre le contraire vendredi 5 décembre, selon Les Échos.

Idem pour les tribunaux de commerce: « La présence de juges consulaires en appel et la spécialisation des tribunaux de commerce pour rapatrier les plus grosses affaires dans les tribunaux les plus importants » est conservée dans le texte, selon le journal.

  • Libéraliser le transport par autocar

Mieux relier les grandes villes françaises. C’est dans cet objectif que le texte propose de libéraliser le transport par autocar. Selon Les Échos, le gouvernement prévoit de nouvelles dessertes à un prix inférieur à celui du train.

  • Développer l’épargne salariale

L’objectif est d’améliorer l’épargne salariale dans les PME de moins de 50 salariés. Un forfait social plus faible sera proposé pour les entreprises qui fixent un accord « d’intéressement et de participation pour la première fois ».

  • Modernisation du dialogue social

Finalement, ce ne sera pas au menu de la loi Macron selon le quotidien. Toutefois, un projet de loi chapeauté  par le ministre du travail François Rebsamen serait présenté au Parlement au 1er semestre 2015.

  • Professions réglementées

Le texte prévoit notamment de libéraliser l’installation des nouveaux arrivants chez les huissiers, notaires et commissaires-priseurs. Mais également de bouleverser les grilles tarifaires ou de permettre l’ouverture du capital des sociétés à d’autres professions (y compris chez les avocats).

 

CGT-Affaire Lepaon : une réunion pour rien

Affaire Lepaon : une réunion pour rien

 

Une réunion pour rien ou presque à part la mise à l’écart d’un lampiste, le trésorier de la CGT. On a donc décidé de ne rien décider, il y aura une nouvelle commission exécutive qui réunira après  le CCN (conseil national ou parlemente de la CGT°). En fait Lepaon fait trainer pour essayer de sauver sons poste espérant que l’actualité pourra le faire un peu oublier par les médias. En réalité rien n’est réglé Lepaon s’accroche à son poste et manœuvre au sein des instances tandis que limage de la CGT se trouve gravement affectée par ces affaires financières (100 000 euros pour refaire l’appartement de fonction de Lepaon, 60 000 pour refaire son bureau et une retraite chapeau de 31 000 euros pour son départ de Normandie).  « La Commission a pris acte de la démission d’Eric Lafont », lit-on dans la note interne, obtenue par Reuters.  Les voix demandant le départ de Thierry Lepaon se multiplient, de la base aux instances dirigeantes de la CGT. Lors d’une réunion du bureau confédéral, vendredi, il avait obtenu un répit. Mais la convocation du CNN le 13 janvier pourrait marquer le début d’une procédure de destitution, selon un haut responsable de la centrale. Le secrétaire général a tenté la semaine dernière de négocier avec les dirigeants de plusieurs grandes fédérations, dont la métallurgie, l’énergie, les transports, la santé, les travailleurs d’Etat et les cheminots, son maintien à la tête de l’organisation jusqu’à la fin de son mandat en 2016. Selon le même haut responsable, il aurait promis en échange de soutenir, pour sa succession, le secrétaire général de la fédération CGT de la métallurgie, Philippe Martinez. « Ça a marché le temps de la réunion du bureau confédéral », raconte à Reuters ce responsable. « Mais ça a fait beaucoup de bruit en interne. »   »La solution la plus sage serait qu’il se retire et qu’on aille vers une solution transitoire ou un congrès », ajoute-t-il, tout en admettant qu’aucun autre dirigeant de la CGT ne sort du lot aujourd’hui pour lui succéder. Cette crise ne remet pas seulement en cause la crédibilité de Thierry Lepaon, devenu secrétaire général par défaut en 2013 au terme d’un laborieux processus.  Elle écorne également l’image de son prédécesseur, Bernard Thibault, à qui il est reproché de n’avoir pas préparé sa succession et d’avoir laissé une organisation mal en point.  Selon un sondage de l’IFOP publié dimanche par Ouest-France, la cote de la CGT auprès des Français à reculé de 14 points en un an, de 45% d’avis positifs en 2013, juste avant l’élection de son actuel secrétaire général, à 31% en 2014, tandis que le taux de mauvaises opinions a bondi de 48% à 63%.

 

Hollande, une retraite à 36.000 euros ou 20 000 euros mensuels ?

 

Hollande, une retraite à 36.000 euros ou 20 000 euros mensuels ?

D’après Marianne, Hollande pourrait prétendre à une retraite de 36 000 euros mais d’après L’ ’Elysée (et sapin qui exprimait dimanche), c’est beaucoup moins, de l’ordre de 20 000 euros. Une somme quand même rondelette obtenue grâce aux cumuls des mandats et des fonctions professionnelles (pratiquement non occupées à la cour des comptes). ).  Pour arriver à la somme de 36.000 euros mensuels, Marianne a additionné les pensions et revenus auxquels aurait droit, à terme, François Hollande: 6.000 euros de retraite pour ses anciens mandats locaux, 6.800 euros comme ex-parlementaire, 6.000 euros comme ancien président de la République, 5.000 euros en tant qu’ancien haut fonctionnaire à la Cour des comptes et 12.000 euros d’indemnités comme membre à vie du Conseil constitutionnel. Mais samedi, l’entourage de François Hollande a démenti ces chiffres, « totalement faux ». Premièrement, ses proches, interrogés par l’AFP, soulignent que la pension au titre des mandats locaux serait inférieure à 6.000 euros. Ensuite, François Hollande, conseiller référendaire de la Cour des comptes depuis 1988, ne progresse plus depuis lors en termes d’avancement dans son corps d’origine et, contrairement à ce qu’affirme Marianne, « n’accumule aucun nouveau droit à la retraite au titre de la Cour des comptes depuis 2012″. Au total, la retraite à laquelle pourra prétendre le chef de l’Etat sera en réalité inférieure à 20.000 euros mensuels, insiste l’Elysée.

Interdiction du diesel à Paris : une mesure précipitée et antisociale

Interdiction du diesel à Paris : une mesure précipitée et antisociale

 

 

 

Sur le principe vouloir supprimer le diesel en ville est cohérent avec l’objectif assainissement de l’air. Pour autant il convient de tenir compte de la réalité car le diésel représente 80% du carburant.une spécificité française qui découle de la structure de la fiscalité.  Le renouvellement du parc ne peut donc s’effectuer que de manière progressive. L’âge moyen d’une voiture est  de 8.5 ans mais beaucoup plus pour le diesel (plus de 10 ans). 2020 la date choisie par la Maire de Paris est donc trop précipitée pour renouveler le parc sauf à créer des inégalités sociales. Les couches sociales moins favorisées conservent les  véhicules anciens plus longtemps. Tout cela sent la précipitation et sans doute auusi la volonté raccrocher les wagons écolos à la majorité socialiste de Paris Au 1er janvier 2014, le parc automobile (tous véhicules) en circulation en France est estimé par le CCFA à 38,2 millions de véhicules, soit une hausse de 0,2 % par rapport au 1er janvier 2013.Le rythme de croissance annuel du parc continue de s’infléchir comme dans d’autres pays européens, inférieur désormais à 1%, contre plus de 2% entre les années 1998 et 2002.Au 1er janvier 2014 le parc automobile français est composé de  31,7 millions de voitures particulières + 0,2 % par rapport aux données du 1er janvier 2013. L’âge moyen des voitures particulières est estimé à 8,5 ans soit une augmentation de 0,2 par rapport au 1er janvier 2013. On observe la fin de la stabilité des dernières années, où des mesures comme la prime à la casse et les bonus élevés ont soutenu le marché. La part de l’essence et autres énergies atteint 37,9 % et celle du diesel et de l’hybride diesel 62,1 % du parc des voitures particulières (61,3 % au 1er janvier 2013) mais il s’agit des immatriculations et non de la part du carburant.

 

Sondage gouvernement : une mauvaise politique économique pour 90%

Sondage gouvernement : une mauvaise politique économique pour 90%

 

 

 

Il n’y a guère que les pro-Hollande qui approuvent la politique économique soit à peu 15% autrement dit la cote de popularité du Président de la république. Pour les autres c’est une condamnation. Seul Macron échappe à la critique, sans doute la prime à la nouveauté, il faudra attendre encore quelques mois pour que l’avis des Français soit plus réellement fondé. Près de 9 Français sur 10 jugent mauvaise la politique économique du gouvernement, mais sont une majorité à estimer qu’Emmanuel Macron fait un bon ministre de l’Economie, selon un sondage Odoxa pour Les Echos à paraître lundi.  Les Français sont 86% à estimer que la politique économique actuelle du gouvernement est mauvaise. Ils ne sont que 14% à la voir sous un jour favorable. Le rejet provient tant de la droite (95% de mauvaises opinions) que de la gauche (71%).  En revanche, cela n’empêche pas le ministre de l’Economie Emmanuel Macron d’être populaire, 62% des Français jugeant qu’il est un bon ministre.  Les Français sont même une majorité (58%) à se dire prêts à voter, s’ils étaient députés, la loi Macron sur l’activité et la croissance qui sera présentée mercredi prochain en Conseil des ministres.  Enfin, 70% des Français sont favorables à l’autorisation de l’ouverture des magasins le dimanche et 64% à l’ouverture à la concurrence de certaines professions réglementées.  Ce sondage Odoxa a été réalisé pour Les Echos et Radio Classique sur Internet les 4 et 5 décembre auprès d’un échantillon de 999 personnes « représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus » et selon la méthode des quotas.

 

PS : une charte fourre-tout

PS : une charte fourre-tout

Une charte fourre-tout a été adoptée par la PS, elle parle auusi bien d’écologie, d’Europe que de droitisation de la société. Elle critique aussi Macron. Bref un document de synthèse pour rassembler sur des bases très floues comme   »l’éco socialisme  ou l’alter Europe » !  Pour  Jean-Christophe Cambadélis, la « charte des socialistes pour le progrès humain » est un « texte novateur, cohérent et rassembleur. Il fait sens et porte les nouvelles couleurs du PS », a-t-il affirmé samedi, à la clôture des « Etats généraux des socialistes », processus de trois mois qui a abouti à ce texte. C’est fort de ce texte – approuvé par 78,5 % des militants (7% contre, 14,7% se sont abstenus, avec une participation de 32,5%) – que le premier secrétaire entend « affronter deux ennemis. « La thatchérisation de la droite » d’abord, défendue selon lui aussi bien par Nicolas Sarkozy l »‘Abrogator » qu’Alain Juppé ou François Fillon. Leur projet est « une violence inouïe contre notre modèle social et républicain », a-t-il dit. Autre danger: « la nouvelle hégémonie culturelle du bloc réactionnaire antirépublicain », dans un contexte de « zemmourisation » des esprits. Cet ennemi « redoutable, (est) déjà en ordre de bataille pour 2017″, a-t-il dit au sujet de Marine Le Pen, avec sa « ligne politique toute tracée : le souverainisme xénophobe ». « Nous n’avons pas le droit à l’échec », a-t-il dit, sinon « nous emmènerions toute la gauche avec nous ». Ce texte d’orientation politique qui touche les domaines les plus divers, promeut « l’éco-socialisme » et une « alter-Europe » et servira à la formation des militants. Et pour « continuer la discussion », le parti publiera par ailleurs 1.500 propositions issues du processus, a annoncé le numéro deux Guillaume Bachelay. Samedi, les débats étaient aussi tournés vers l’actualité et l’aile gauche a profité de cette tribune pour dire leur hostilité au projet de loi d’Emmanuel Macron sur la croissance, qui selon eux comporte trop de « reculs sociaux ». La prochaine étape de « la remise en forme de la maison socialiste » va à présent porter sur l’organisation, pour faire du PS un parti « plus transparent, plus connecté, plus efficace », selon son premier secrétaire.  Un parti « plus connecté » pour les militants, qui pourront à partir de début 2015, suivre chaque jour sur internet « la minute du PS », position du parti, diffusée depuis un studio TV spécialement conçu à cet effet à Solférino.  Au titre de l »‘efficacité », le PS entend surtout « ouvrir la maison » et faire du PS un « parti de masse » de 500.000 militants et de 1 à 1,5 million de sympathisants en 2017. Il va donc changer le mode d’adhésion, aujourd’hui « parcours du combattant », subordonné au bon vouloir de la section et marqué par de forts délais d’attente. Le PS compte 150.000 militants, dont seulement 60.000 à 70.000 à jour de cotisation, contre 170.000 fin 2013. « On a 7.000 nouveaux adhérents depuis septembre », se réjouit toutefois M. Cambadélis. Fin janvier, le PS planchera sur les « fractures territoriales et l’esquisse du projet pour les départementales et régionales » de mars et fin 2015. Des chômeurs et précaires qui manifestaient ont tenté de perturber le rendez-vous, ce qui a donné lieu à 60 interpellations, selon des sources policières.

 

Loi Macron : une carte professionnelle obligatoire pour travailler

Loi Macron : une carte professionnelle obligatoire pour travailler

 

Le Premier ministre, Manuel Valls, devrait lancer quelques pistes dès ce dimanche lors de son interview sur France 2. Dans un document envoyé au Conseil d’État que RTL s’est procuré, on y découvre notamment que les professionnels du bâtiment vont obtenir un moyen nouveau pour lutter contre le travail illégal venu de l’étranger : une carte professionnelle que devra porter tout employé sur un chantier. C’était une demande très forte de la profession.  Le ministre du Travail, François Rebsamen, l’a dit ouvertement : sauf arbitrage de dernière minute, cela figure dans la loi Macron. L’idée est d’obliger toute personne qui travaille sur un chantier de BTP à avoir une carte reconnue par les professionnels du bâtiment et par l’inspection du travail. Cette carte devra être détenue par un salarié en CDI, en intérim ou un employé qui vient d’un autre pays et qui a été embauché pour quelques mois en France.  C’est une vieille demande de la Fédération du bâtiment qui veut ainsi lutter contre le travail illégal et limiter la concurrence des ouvriers roumains, polonais ou portugais qui sont en moyenne 25 à 30% moins cher, y compris quand ils travaillent en toute légalité. Un peu plus de 150 inspecteurs du travail seront chargés de contrôler cette carte sur les chantiers. Elle serait munie d’une puce électronique avec le nom de l’ouvrier, la nature de son contrat et s’il est étranger, la date d’entrée et de sortie de France. En cas d’infraction, l’employeur sera condamné à 2.000 euros d’amende par travailleur non déclaré et 4.000 euros en cas de récidive. Le Medef défend cette idée, mais les artisans du bâtiment sont plus dubitatifs.

Hollande : une retraite de 36.000 euros par mois

Hollande : une retraite de 36.000 euros par mois

 

C’est le scandale da la politique française : des fonctionnaires qui confisquent la démocratie et cumulent  les avantages sociaux de la fonction publique et ceux de leur mandat politique. Ainsi Hollande touchera 36.000 euros par mois. C’est le fruit d’une longue carrière dans la fonction publique et dans la politique. Le montant peut choquer, mais il n’a rien d’illégal, sauf que le chef de l’État aurait pu renoncer à une partie de ce pactole. En effet, François Hollande garde un pied à la Cour des comptes. Il ne s’est pas mis en disponibilité, mais juste en détachement. C’est une nuance cruciale. D’un côté, il quitte la maison, mais de l’autre, il continue à cotiser tout en travaillant ailleurs. François Hollande a opté pour cette solution. Résultat : chaque mois, sa future pension augmente et cela dure depuis 32 ans. Elle représente 5.000 euros bruts par mois, selon Marianne. Cependant, cette pratique est devenue illégale depuis la loi sur la transparence de la vie publique, sauf pour le président de la République. Les ministres, eux, sont contraints de se mettre en disponibilité. Récemment, le ministre de l’Économie Emmanuel Macron a dû le faire. Aux 5.000 euros de la Cour des comptes, s’ajoutent 6.000 euros de la présidence de la République, 6.000 euros grâce à ses mandats de députés, ainsi que la retraite en tant qu’élu de Corrèze et ancien maire de Tulle. Il ne faut pas oublier le pactole de 12.000 euros bruts, comme membre de droit du Conseil constitutionnel, pour atteindre la somme globale de 36.000 par mois. Cette retraite est largement au-dessus de ses deux prédécesseurs : 31.000€ pour Jacques Chirac et 30.000€ pour Valéry Giscard d’Estaing. L’Élysée précise de son côté que « tout est en règle ».

 

UMP-Sarkozy : une campagne sans programme économique

UMP-Sarkozy : une campagne sans programme économique

 

Finalement on aura parlé de tout et de rien lors de cette campagne pour la présidence de l’UMP sauf d’économie. Curieux quand même pour un parti qui vraisemblablement sera conduit à diriger le pays lors des prochaines élections législatives. Non par conviction sans doute des lecteurs mais par un mouvement de rejet définitif d’un Hollande et du PS  complètement discrédités. On aurait pu penser que les deux grandes préoccupations pour ce grand parti seraient de traiter de la croissance et de l’emploi. Rien ou presque sinon de critiques-justifiées- à l’égard de Hollande. De propositions, point ! C’est sans doute une particularité française, les futurs candidats sont choisis sur leur prestance, leur bagout, leur posture. i faut dire que la culture économique n’est pas le point fort des français ; rien sur les 35 heures qui ont fini de tuer une compétitivité chancelante, rien de précis sur la reforme de l’Etat qui  avec ses 57% de prélèvement sur la richesse nationale  asphyxie complètement compétitivité et consommation ; rien non plus sur la remise en ordre des aides sociales dont certaines sont évidemment indispensables mais dont d’autres sont dispensées sans vrai évaluation. Une distribution largement encouragée par des armées d’assistantes sociales qui rabattent les cas sociaux pour justifier leurs métiers. (Et qui par parenthèse ont largement contribué à plomber les finances de collectivités locales). Il est vrai qu’en 2007 Sarkozy avait formulé  un certain nombre de promesses non tenues (comme Hollande). Finalement c’est le cirque médiatique et la posture théâtrale qui fera la différence, bref l’apparence  sur les convictions et le sérieux. La France n’est pas sortie de l’auberge, il faudra bien encore 5 ou 10 ans pour quelle comprenne que le changement doit aussi venir den bas et notamment sur nos critère d’évaluation des compétences.

Exil fiscal : une cinquantaine de grandes fortunes françaises « habitent » la Suisse

Exil fiscal : une cinquantaine de grandes fortunes françaises « habitent » la  Suisse

Normalement il faut passer au moins passer six mois dans le pays dit de résidence pour échapper à la fiscalité française (IR notamment). En fait les grandes fortunes n’y résident que de façon très épisodique notamment en Suisse. D’après le classement du journal Bilan Pas moins de 49 Français, des exilés fiscaux, sont théoriquement « présents » en Suisse, pour un patrimoine global de 66 milliards de francs suisses soit 55 milliards d’euros. Parmi eux figurent cette année cinq nouveaux noms, dont celui de l’homme d’affaires Patrick Drahi, le patron de Numericable.  Ce dernier, qui réside officiellement à Zermatt, dans le canton du Valais, apparaît tout de suite au deuxième rang des Français les plus fortunés en Suisse, juste derrière Gérard Wertheimer, propriétaire du groupe Chanel, dont la fortune est estimée entre 9 et 10 milliards francs suisses, (soit entre 7,5 et 8 milliards d’euros). Selon lui, il existe en fait de « nombreux autres Français très riches qui vivent en Suisse sans qu’on le sache, car ils ne le crient pas sur tous les toits ». Ainsi, le classement 2014 fait apparaître quatre autres nouveaux Français dans la liste de Bilan, outre Patrick Drahi dont la fortune est évaluée entre 8 et 9 milliards de francs suisses.  Il s’agit de Monique Roosmale Nepveu du groupe Louis Dreyfus, avec une fortune entre 1 et 1,5 milliard de francs suisses, Marina Picasso, la petite fille du célèbre peintre (entre 1 et 1,5 milliard de francs suisses), Martin Michaeli, le fondateur des chaussures Mephisto, (900 millions et 1 milliard de francs suisses), et la famille Daniel Amar, qui opère dans la grande distribution, (entre 400 et 500 millions de francs suisses). Selon Bilan, parmi les Français redevables de l’ISF (impôt sur la fortune) qui décident de quitter leur pays en raison de la fiscalité trop lourde, la Suisse reste le premier choix pour 20% d’entre eux, suivie par la Belgique (17%) et le Royaume-Uni (14%).  Le classement de Bilan reste dominé par la famille du fondateur d’Ikea, Ingvar Kamprad. Lui-même a quitté la Suisse cette année pour se réinstaller en Suède, mais ses trois fils, qui ont la nationalité suisse, sont restés et ils contrôlent une fortune estimée entre 42 et 43 milliards de francs suisses. Par ailleurs  2.000 Français bénéficient fortunes moyennes) du  régime spécial d’imposition en Suisse.

 

 

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