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Entreprises : une instance unique pour représenter le personnel ?

Entreprises : une instance unique pour représenter le personnel ?

 

Ce que propose le patronat pour simplifier la représentation du personnel et éviter les effets de seuil. Une idée qui va rencontrer hostilité des syndicats de salariés. Un regroupement de certaines fonctions ne serait pas incohérent car par exemple nombre d’instances ne jouent pas  réellement leur rôle. Exemple,  le comité d’entreprise plus souvent centré sur les activités festives (avec parfois des dérives financières dans certaines grandes entreprises) que sur l’analyse économique.la faute à l’incompétence économique de nombre de syndicats mais auusi aux réticences des patrons français à mettre sur la table les données économiques).   Le Medef, la CGPME et l’UPA ont proposé mardi 28 octobre de créer un « Conseil d’entreprise » dans les entreprises de plus de 50 salariés, qui serait « l’instance unique de représentation du personnel« , dans un document transmis aux syndicats dans le cadre de la négociation en cours sur le dialogue social. La veille déjà, ces trois organisations patronales avaient lancé dans L’Opinion un appel au gouvernement, l’appelant à ne pas « ruiner les efforts engagés » avec des réformes (inspection du travail, prud’hommes) « loin de la réalité du terrain ». Et ce alors qu’elles doivent retrouver les cinq syndicats représentatifs (CGT, CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) à 14h30 jeudi 30 octobre au siège du Medef. Selon ce document, les salariés seraient consultés tous les 4 ans pour savoir s’ils veulent ou non mettre en place cette instance qui reprendrait l’ensemble des prérogatives dévolues jusqu’ici au Comité d’entreprise, Comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT), aux délégués du personnel et aux délégués syndicaux. Un accord d’entreprise pourrait cependant prévoir que des instances distinctes exercent certaines de ces prérogatives, sauf la négociation. Les salariés pourront ainsi choisir de maintenir les IRP existantes là où elles fonctionnent, notamment les CHSCT, ont expliqué des sources patronales à Reuters. Les trois syndicats patronaux prévoient également que le rythme des discussions, sur des sujets comme les négociations salariales ou les négociations sur l’égalité homme-femme, puisse être décidé via un accord majoritaire. À défaut de la mise en place de cette instance, un socle commun d’obligations continuera à s’appliquer, mais le patronat veut aussi revoir les 87 obligations qui s’appliquent pour les entreprises de 9 à 2.000 salariés. Les organisations espèrent ainsi créer « un espace de liberté et de dialogue dans l’entreprise », cette proposition permettrait de limiter les effets de seuils qui créent des obligations en fonction du nombre de salariés. Ainsi, l’élection de délégués du personnel ne sera plus obligatoire au 11e salarié, et au 50e, ces obligations que le patronat voit comme un frein à l’embauche, seront limitées.

 

Immobilier: une taxe sur les annonces entre particuliers?

Immobilier: une taxe sur les  annonces entre particuliers?

Encore une trouvaille de l’ingénierie fiscale française avec cette idée de taxer les annonces immobilières entre particuliers. Une idée d’une députée PS, ancienne fonctionnaire (comme la plupart des députés surtout de gauche), qui évidemment considère l’impôt comme l’alpha et l’oméga d’une politique économique. Le gouvernement a promis de ne pas alourdir la pression fiscale des particuliers. Qu’importe, les idées fusent du côté des députés pour aller chercher des recettes supplémentaires. Comme cette députée PS, Sylviane Bulteau, qui a suggéré dans une question adressée au gouvernement, de taxer les annonces immobilières entre particuliers.  Dans son viseur : des sites comme le Bon Coin ou De Particulier à Particulier. Pour elle, ces sites exercent une concurrence déloyale face aux agents traditionnels.  Concrètement, elle dénonce le fondement même de ces sites qui consistent à ne pas faire payer d’honoraires. C’est un manque à gagner pour l’Etat dit-elle. La députée est d’ailleurs allée jusqu’à le chiffrer, en prenant pour exemple le tout premier site d’annonces.  Il publie 260.000 offres. S’il fallait payer des frais sur ces transactions et si elles étaient soumises à la TVA. C’est 312 millions d’euros qui retomberaient dans les caisses de l’Etat.  C’est d’autant plus grave, selon elle, qu’il y a des abus. Certains particuliers, propriétaires de plusieurs appartements, agissent comme des agents immobiliers déguisés. En clair, c’est au nom de ces abus qu’il faudrait taxer toutes les annonces entre particuliers.

 

Hôpitaux : une gestion à la « marseillaise »

Hôpitaux : une gestion à la « marseillaise »

 

A Marseille rien ne se passe comme ailleurs y compris dans les hôpitaux à la gestion calamiteuse. Gestion « archaïque », « système clientéliste », finances « inquiétantes », « privilèges » accordés au syndicat majoritaire : l’Igas a publié mardi 28 octobre un rapport accablant sur la situation de l’Assistance publique – Hôpitaux de Marseille, l’AP-HM. « L’inertie qui a caractérisé l’établissement pendant des années et la prégnance du poids politique et d’organisations syndicales fortes sont des freins réels à la restauration d’un fonctionnement normal de l’établissement », résument les auteurs. « La bonne distance entre la mairie et les instances de l’AP-HM n’est toujours pas trouvée », constate le rapport de l’Inspection générale des affaires sociales, commandé en mars 2013 par Marisol Touraine. « Il doit être mis un terme au système clientéliste qui a longtemps prévalu », intime l’Igas, qui développe : « Un grand nombre de recrutements de personnels non qualifiés est intervenu pendant de nombreuses années sur recommandations d’élus. Un certain nombre de ces agents, qui se considèrent ‘protégés’ posent des problèmes en raison de leur comportement irrespectueux voire menaçant vis-à-vis des cadres de proximité. » L’Igas cible également les « privilèges » accordés au syndicat majoritaire Force ouvrière : « Il convient de mettre fin à la situation réservée à une organisation syndicale (…) fût-elle majoritaire, et de la considérer comme les autres, sans privilège d’information et en évitant de lui laisser son rôle traditionnel de ‘conseil’ en recrutement. » Par ailleurs, l’Igas juge « inquiétante » la situation financière de l’AP-HM, « très fortement endettée » à cause notamment « d’une politique d’investissement ambitieuse et coûteuse ». La dette de l’AP-HM a atteint un milliard d’euros fin 2012 et « l’objectif de retour à l’équilibre est toujours repoussé », déplore l’Igas. Le rapport est aussi cinglant concernant l’organisation de l’établissement. « Des activités sont gérées de manière archaïque », assène l’Igas, qui cite notamment la gestion « sous forme papier » des archives « sans cohérence entre les différents sites » de l’AP-HM.

 

SNCF-TGV : durcissement de la politique tarifaire , encore une erreur

SNCF-TGV : durcissement de la  politique tarifaire ,  encore une erreur

 

La cour de comptes a fortement critiqué le développement  inconsidéré du TGV compte tenu de certaines rentabilités très insuffisantes (et en dessous de prévisions). Du coup la SNCF envidage de durcir sa politique tarifaire. C’est évidemment une erreur et de la SNCF et de la Cour des comptes. Car si le TGV n’est pas assez fréquenté c’est précisément qu’il set trop cher. Trop cher du fait du manque de compétitivité de l’entreprise, de la structure et du niveau de ses coûts (la masse salariale en particulier a beaucoup augmenté avec une baisse des effectifs !). C’est au contraire en diminuant ses prix que le TGV retrouvera de la croissance. Ce qui imposera auusi de dégraisser le mammouth pour redonner de la compétitivité. Sinon, c’est simple : c’est le car libéralisé par le gouvernement qui emportera la mise.  C’est une information du journal en ligne Economiematin. Pour améliorer sa rentabilité, la SNCF envisage de sérieusement d’augmenter certains tarifs, de durcir les conditions de remboursement et de supprimer certains services.  Il s’agit juste d’un document de travail interne. Mais les pistes évoquées pour améliorer la rentabilité du TGV sont tout de même explosives. Cela commence avec une augmentation des tarifs en première classe. Une hausse conséquente : entre 6 et 12 euros en plus pour un billet sur les lignes les plus fréquentées comme celles entre Paris et Lyon, Marseille ou bien encore Lille. Avec un maigre lot de consolation pour les voyageurs : le plateau repas serait désormais inclus dans ce tarif. Pour la seconde classe, pas de changement tarifaire envisagé mais un durcissement des conditions d’échange des billets. Avec une idée qui pourrait faire l’effet d’une bombe, celle de rendre impossible tout changement de billet de TGV standard une semaine avant le départ et de rendre l’échange payant à partir de J-7. Le prix évoqué : 15 euros. Dernière piste envisagée enfin, la suppression des voitures bars sur les trajets de moins de trois heures, sauf pour la ligne Paris-Lyon.

 

Vignette poids-lourds étrangers : une nouvelle fois, Royal retoquée par Sapin

Vignette poids-lourds étrangers : une nouvelle fois, Royal retoquée par Sapin

Pas étonnant, juridiquement cette proposition de Ségolène ne peut être acceptée ; Si vignette, il y a ce ne peut être que pour tous les poids lourds. Du coup l’idée de Ségolène pourrait se retourner contre les poids lourds français. De toute évidence Ségolène connait mal l’environnement juridique de la politique des transports. Elle a sans doute eu raison d’abolir la cathédrale administrative que représentait l’écotaxe mais on ne peut la remplacer par une taxe illusoire et illégale au regard de la réglementation européenne. La problématique est par ailleurs complexe et parfois contradictoire. S’agit-il de viser des objectifs environnementaux ?  De protéger le pavillon français ? Ou encore de faire rentrer des impôts ? La ministre répondrait sans doute les trois à la fois mais les mesures proposées ne sont guère adaptées à ces trois objectifs surtout quand elles sont inapplicables. Le plus pertinent serait de remettre à plat toute  la politique des transports de l’Europe  notamment d’harmoniser les conditions de concurrence   Le ministre des Finances était ce lundi l’invité de France Info. Il a retoqué la dernière proposition de Ségolène Royal pour remplacer l’écotaxe, celle d’imposer une vignette sur les poids lourds étrangers. Il a aussi commenté les déclarations de Martine Aubry.  Le ministre des Finances a donc rejeté la dernière idée de Ségolène Royal pour remplacer l’écotaxe : « En Europe on ne taxe pas un camion étranger parce qu’il est étranger. On taxe un camion parce qu’il est étranger ou français parce qu’il traverse la France. On peut mettre en place un système de vignette. Oui mais quel que soit leur origine ». Invitée de BFM-TV ce dimanche, la ministre de l’Energie et de l’Ecologie a posé  »le problème des camions étrangers en citant l’exemple d’un poids lourd qui « fait son plein en Belgique, traverse toute la France pour arriver en Espagne sans avoir payé la taxe sur le gazole, ce qui n’est pas juste ». Elle a évoqué l’hypothèse « d’une vignette ou une interdiction de prendre les routes nationales avec obligation d’emprunter les autoroutes. »

 

 

Une taxe sur internet ?

Une taxe sur internet ?

 

Hollande a lancé l’idée de cette taxe sur les objets connectés. Mais là ce sont les professionnels des médias qui veulent faire payer les poids lourds du net (Google etc.) ; Une taxe porterait sur l’entrée des fournisseurs d’accès (Orange, Free etc.). Reste à savoir qui paiera au bout en définitive. Il faudra régler la question de la neutralité de l’accès ; tout cela pourrait se transformer en péage généralisé pour les fournisseurs d’accès qui nécessairement le répercuteront sur le consommateur. Pas simple ! mais une réflexion nécessaire car le net est en train de manger tous les autres médias. Comment faire payer les géants de l’internet? Les professionnels du cinéma, réunis ce week end à Dijon, pensent avoir enfin trouvé une bonne piste: faire payer le trafic internet consommé -appelé aussi bande passante. En effet, pour accéder aux internautes français, les sites étrangers ont besoin d’un tuyau qui va jusque chez l’internaute. Ce tuyau est fourni par les fournisseurs d’accès, comme Orange ou Free. L’idée est donc d’instaurer un péage à l’entrée du réseau internet français. Et le site web qui refuserait de payer verrait son trafic bloqué. Cette piste a fait l’objet d’un consensus de toute la filière lors des rencontres cinématographiques de Dijon dans une offensive coordonnée destinée visiblement à inscrire le sujet à l’agenda politique.  Les géants du Net « sont saisissables par leurs consommateurs, mais aussi par la territorialisation des réseaux », a ainsi plaidé Frédérique Bredin, présidente du CNC (Centre national du cinéma).   »Il y a un risque de préemption de la bande passante que nous devons réguler », a abondé Olivier Schrameck, président du CSA (Conseil supérieur de l’audiovisuel).  Rodolphe Belmer, directeur général de Canal Plus, a enfoncé le clou: « ces acteurs ne sont pas insaisissables. La diffusion internet est physique, car elle passe par les réseaux des fournisseurs d’accès. Netflix a construit une tête de réseau à Paris (chez Telehouse) boulevard Voltaire. Il suffit de s’adresser non pas à son adresse postale (aux Pays-Bas), mais à sa tête de réseau ».  Cette piste, qui avait été développée dès 2011 par le rapport sur la télévision connectée, présente moult avantages. D’abord, elle apparaît plus praticable que les autres pistes étudiées: taxe sur la publicité, refonte de l’impôt sur les bénéfices… Ensuite, elle est soutenue par les fournisseurs d’accès eux-mêmes. Free, par la voix de son directeur général Maxime Lombardini, a soutenu l’idée: « il faut qu’on ait la possibilité de facturer la bande passante aux gros acteurs. Il y a un consensus pour faire payer les gros consommateurs de bande passante ». Il a rappelé que « Free était en pointe », avec ses tentatives de faire payer YouTube.  Mais cette piste se heure aussi à plusieurs obstacles. D’abord, est-ce une atteinte à la neutralité de l’internet? Non, à en croire les professionnels de la profession. Pour Olivier Schrameck, « la neutralité du net ne doit pas faire obstacle à la rémunération des fournisseurs d’accès, dès lors qu’ils mobilisent une grande part de leur bande passante » pour acheminer le trafic de Netflix et consorts… Maxime Lombardini abonde: « cela ne remet pas en cause la neutralité du net, qui ne peut pas se transformer en autoroute gratuite » pour les géants du web. Seul Canal Plus plaide clairement pour une discrimination du service reçu par l’internaute.  Autre problème: comment instaurer ce péage en pratique? Instaurer un rapport de force marche avec Orange, qui a réussi à faire payer Google, mais pas avec Free, qui a échoué. Maxime Lombardini appelle donc à l’aide les pouvoirs publics: « on n’a pas encore trouvé de moyen juridique de forcer Google à payer. Un début de réglementation serait une bonne chose ». Quant au gendarme des médias, il renvoie la balle au gendarme des télécoms: « cela relève principalement de l’Arcep, et pourrait donc être un terrain de coopération entre nos deux autorités », a plaidé Olivier Schrameck.  Mais les professionnels de la profession, soucieux de ne pas écorner cette belle unanimité, n’ont pas abordé la question qui fâche: une fois ce péage instauré, où ira l’argent? Restera-t-il dans la poche des fournisseurs d’accès, ou bien sera-t-il reversé en partie à l’audiovisuel? Pourquoi pas auusi au renouvèlement des installations téléphoniques fixes qui en ont bien besoin.

Allocations familiales : encore une mesure bâclée

Allocations familiales : encore une mesure bâclée

La réduction des allocations familiales à partir de 6000 euros par foyer est comme nombre de mesures prises par ce gouvernement largement improvisée. Elle risque d’abord de se heurter à un refus du conseil constitutionnel ; en effet c’est une remise en cause du principe d’universalité. Certes cette réduction ne sera pas insupportable pour les intéressés mais elle confond fiscalité et politique familiale.  En outre il faut prendre en compte que les hauts revenus cotisent beaucoup pour le système social. Le rapport à ‘l’impôt risque d’être encore davantage discrédité.  Mais il y a aussi des difficultés d’application technique car comment la Caisse d’allocation familiale peut-elle connaitre les revenus des foyers. Il faudrait pour cela disposer des éléments fiscaux relatifs aux revenus, changer les systèmes informatiques embaucher au mois 600 personnes à la CAF. . Cette  mesure sur la modulation des allocations familiales a donc suscité un tollé chez les politiques. Elle semble, en plus, techniquement difficile à mettre en place. Le gouvernement a décidé de diviser par deux les allocations pour les familles qui ont plus de 6.000 euros par mois de revenus, et par quatre pour celles qui ont plus de 8.000 euros. Dans les caisses d’allocations familiales, on s’arrache déjà les cheveux et on se demande bien comment on va appliquer cette mesure. Premièrement, la caisse nationale d’allocations familiales estime qu’il faut embaucher 600 personnes minimum pour faire face à cette réforme, ce qui représente un budget d’environ 60 millions d’euros. Ensuite, il faut établir un lien direct entre les caisses d’allocations familiales et la Direction générale des finances publiques, seul organisme à connaître précisément les revenus des ménages. Il faudra sans doute aussi changer tout le système informatique. En interne, on s’inquiète et on n’est pas sûr d’être prêt en juillet prochain. Mais c’est presque le quotidien, la suite, que l’on craint le plus, toutes ces vérifications et ces mises à jour. Quand un couple se sépare, que quelqu’un se retrouve au chômage ? Et que vont devenir les allocations partagées entre les deux parents ? « On va vite entrer dans des situations ubuesques« , selon une source à la caisse d’allocations familiales.

 

Croissance: une stagnation durable (Hollande)

Une stagnation durable (Hollande)

 

Finis  les grandes envolées sur la reprise, l’inversion du chômage  ou encore le réenchantement de la France de la part de Hollande. Lors d’une réunion à ‘OCDE il a admis que la stagnation pouvait être durable. Une évidence ! Il y aura environ 0.4% de croissance en France en 2014 et encore moins de 1% en 2015. Sur le long terme L’OCDE ne prévoit que 1.25% ; Pas de quoi résoudre le chômage et rétablir les équilibres financiers. Finalement Hollande prend de plus en plus une posture de commentateur un peu résigné même s’il chante encore hymne aux réformes (qu’il n’entreprend pourtant pas !).  Vendredi 17 octobre, les dirigeants des organisations économiques internationales au château de la Muette, siège parisien de l’Organisation de la coopération et du développement économiques (OCDE), a livré ce diagnostic décalé : « L’Europe n’a pas encore pris le chemin d’une croissance véritablement franche et durable. » Peu après, le président de la République est retourné sagement s’asseoir à côté de Christine Lagarde, directrice générale du Fonds monétaire international (FMI), qui, dix jours plus tôt, avait estimé à 40 % les risques de récession dans la zone euro, à 20 % – 30 % ceux de déflation. Mais, vendredi soir, l’humeur n’était pas au catastrophisme. Tout juste rentré du sommet Europe-Asie de Milan, le chef de l’Etat s’est montré plutôt optimiste au sujet de la crise ukrainienne. « Un accord sur le gaz est à portée de main et il y a des avancées sur le contrôle du cessez-le-feu », s’est-il félicité après avoir rappelé combien les incertitudes, notamment géopolitiques, « pèsent sur la croissance et finissent par perturber les marchés ».  Persuadé que « ce qui nous menace, c’est moins la déflation qu’une stagnation qui pourrait être durable », M. Hollande a redit qu’il travaillait « dans et pour la durée », c’est-à-dire « sans relâcher le mouvement ni ralentir le rythme des réformes », et que « ce qui compte, c’est la rapidité de leur mise en œuvre ».  Sur ce point, les convictions présidentielles rejoignent celles de l’OCDE. Dans une étude sur les réformes structurelles en France, l’institution ramène à 1,25 % la croissance potentielle (de long terme) française, histoire de tenir compte de gains de productivité et d’une compétitivité plus modestes.

 

 

Sarkozy : encore une conférence à 100 000 euros !

Sarkozy : encore une conférence à 100 000 euros !

 

C’est le coté bling bling et l’argent qui risque de couler Sarkozy qui continue ses conférences à 100 000 euros. Encore Un petite rémunération à Séoul ce mardi pour prononcer le discours d’ouverture du World Knowledge Forum. Une conférence où les grands noms de la politique et de l’économie se succèdent chaque année et où les prestations sont rémunérées jusqu’à 100.000 dollars, croit savoir Libération.   Mettant entre parenthèse sa campagne pour diriger l’UMP, Nicolas Sarkozy a exposé ses idées pour « dynamiser l’économie mondiale » devant une assistance de près de 900 invités. Selon Le Figaro, l’ancien hôte de l’Élysée en a profité pour régler ses comptes avec les intellectuels, Thomas Piketty en tête. « Il est socialiste. Pour eux, si on est injuste avec tout le monde, on n’est injuste avec personne », a-t-il rétorqué au discours pro-impôts de l’économiste, autre invité de la conférence, qui a inspiré la taxe à 75% sur les hauts revenus de François Hollande. New York, Londres (à deux reprises), Brasilia, Doha, Monaco, Brazzaville… Depuis sa défaite en 2012, Nicolas Sarkozy multiplie les discours lucratifs auprès des banques, des think thanks ou des universités du monde entier. Selon Le Nouvel Obs, l’ancien président aurait ainsi gagné plus de 3 millions d’euros en deux ans à la faveur de ses interventions sur l’économie, l’Union européenne et la gouvernance mondiale, monnayées de 75.000 à 200.000 euros. Des activités que certains dans son propre camp jugent incompatibles avec son retour dans l’arène politique.  Son principal rival pour la tête de l’UMP ne s’est ainsi pas privé de tacler le goût prononcé pour l’argent de Nicolas Sarkozy. « Je fais des conférences sans demander d’argent. C’est une question d’éthique personnelle. Chacun fait comme il veut », a ainsi répondu Alain Juppé le 2 octobre sur France 2, à la question de savoir s’il était choqué de voir le futur président de l’UMP continuer de données des conférences à l’étranger. D’autres voix se sont depuis élevées au sein de l’UMP. Bruno Le Maire « refuse d’être avocat à cause des possibles conflits d’intérêts, de la même manière [qu'il] refuse les conférences rémunérées ». Hervé Mariton se dit « perplexe » face à une « pratique qui ne fait pas partie des mœurs politiques françaises ». Interrogé ce mardi à l’Assemblée sur la présence de Nicolas Sarkozy à Séoul, le fillonniste Lionel Tardy a répondu que l’ancien président, « devrait faire un choix: soit il reste dans le privé, soit  il revient en politique ». Le 25 septembre dernier, Bernard Debré l’invitait à payer lui-même ses amendes – notamment celle des comptes de campagne – avec l’argent de ses conférences. Pour l’heure, ces critiques ne semblent pas atteindre Nicolas Sarkozy. Comme il l’annonçait au Monde en septembre dernier, il n’a pas l’intention de renoncer à ses fructueuses prestations oratoires - quitte à raviver les critiques sur son rapport à l’argent - malgré son retour dans la vie politique. Il pourrait d’ailleurs se rendre au Canada pour honorer une autre invitation avant la fin du mois de novembre et le Congrès de l’UMP. « Ce sont des engagements de longue date, pris depuis près de trois ou quatre mois (…) donc il va respecter ses engagements », assume son entourage. D’autant que ces escapades aux quatre coins de la planète présentent quelques avantages politiques. En campagne pour la tête du parti d’opposition et en pleine opération de reconquête des électeurs en vue de l’élection présidentielle de 2017, ces rendez-vous lui permettent d’affirmer sa stature internationale. En s’affichant au côté de Barack Obama ou de la présidente sud-coréenne, il s’élève au-dessus du débat interne de l’UMP et se plaît à rappeler qu’il marche dans les pas d’anciens leaders politiques planétaires comme Bill Clinton et Tony Blair, autres champions des conférences rémunérées.

Autoroutes gratuites : une illusion de Ségolène Royal

Autoroutes gratuites : une illusion de Royal

 

Jusqu’ à ces deniers  jours, Royal avait adapté le costume du ministre modèle évitant le moindre couac de communication. Du coup on lui décerné sans doute une peu hâtivement un brevet de «  compétititude ». En lançant l’idée des autoroutes gratuites les dimanches, Ségolène retombe dans ses travers fantaisistes et approximatifs. Elle passe du statut pro  de la politique à celui d’amateur. L’idée est évidemment ridicule ; pourquoi les dimanches et pas les autres jours et surtout pourquoi la gratuité. En fait royal veut taxer les autoroutes. Sur ce point elle a raison car les profits des autoroutes sont scandaleux. La faute en revient à l’Etat qui a bradé les autoroutes au privé en les vendant environ 30% en dessous de leur valeur (soit un manque à gagner d’environ 10 milliards)  et qui s’est trompé dans ses calculs d’estimations économiques. L’idée de taxer les autoroutes avait fait régir négativement Valls, Sapin et  Macron très prudents  quand il s’agit des intérêts des grands groupes financiers que sont Vinci, Effiage et autres. La taxation des autoroutes. Une idée « difficilement envisageable», avait indiqué   indique Matignon. Au terme d’une réunion avec les sociétés d’autoroute, Manuel Valls a souhaité sur le perron de Matignon parvenir « dans les prochaines semaines » à un accord « profitable à tous » sur les concessions des sociétés d’autoroute en France. « Cette réunion a été utile parce qu’il faut bâtir un partenariat gagnant-gagnant entre l’État [et] les sociétés concessionnaires des autoroutes. La parole de la France évidemment, sera honorée, ne sera jamais remise en cause », a déclaré le Premier ministre à la presse.  Après la suspension sine die jeudi dernier du dispositif d’écotaxe sur les poids lourds, Ségolène Royal a indiqué vouloir compenser le manque à gagner en prélevant sur les profits des autoroutes. Le ministre des Finances Michel Sapin avait néanmoins pointé la difficulté de taxer les sociétés autoroutières en raison de la solidité des contrats de concession signés par ces groupes. « Il ne s’agit pas de créer une taxe. Puisque je fais une taxe, elles vont en effet la répercuter. Ça suffit. Les discussions vont commencer pour les mettre devant leur responsabilité », a déclaré de manière assez confuse Ségolène Royal. Tout cela se terminera sans doute comme habitude par un accord sur la tarification des autoroutes, l’engagement de nouveaux travaux en échange  d’un nouvel allongement des concessions.

Air France : une grève vraiment pour rien

Air France : une grève vraiment pour rien

 

Finalemenet la grève du syndicat corpo des pilotes n’aura servi strictement à rien sinon à faire perdre 500 millions à Air France et à affecter un peu plus une image déjà dégradée ; Comme c’était prévisible, Air France envisage de créer une autre société à la place de Transavia France que les pilotes refusent en l’état. Une société low cost bien sûr puisque les coûts d’Air France sont grandement affectés par le cout des avantages sociaux d’Air France et les effectifs surabondants .  Le PDG d’Air France/KLM perd patience avec les pilotes de sa compagnie. Dans un entretien au Journal du dimanche du 12 octobre, Alexandre de Juniac les menace de créer « une compagnie sœur de Transavia » si ces derniers refusent de signer l’accord avec la direction. Après la grève, il dit vouloir « tourner la page et avancer ». Mais, dans le cas où les pilotes refuseraient de signer les propositions de la direction, « nous créerons une compagnie sœur de Transavia, Transavia Développement, en France, pour nous développer dans l’activité à petits prix, avec les nouveaux avions qui arrivent dans les mois qui viennent », déclare-t-il. « Mais que les pilotes signent serait plus simple et plus logique ». Selon lui, le marché du low cost est « le seul marché en croissance » du secteur de l’aviation. « En Europe, le low cost représente aujourd’hui près de 50% du trafic. Sur le segment des prix bas avec un service de qualité, Transavia peut devenir un des grands d’Europe », affirme-t-il. Il revient aussi sur le coût financier du conflit social particulièrement dur qui a duré 13 jours. Le PDG estime qu’il a coûté 500 millions d’euros : « La grève nous a coûté 20 millions d’euros pas jour, auxquels s’ajoutent des dédommagements, les achats de billets parfois au prix fort auprès d’autres compagnies pour acheminer nos passagers ainsi que l’impact sur les réservations des semaines à venir ». Pour lui, « cette grève nous a fait perdre un an. Air France aurait dû être dans le vert cette année ».

 

Abandon de l’écotaxe est « une erreur désastreuse », estime Cécile Duflot qui n’y connait rien !

Abandon de l’écotaxe est « une erreur désastreuse », estime Cécile Duflot qui n’y connait rien !

 

 

Une erreur désastreuse pour Duflot l’écolo politisée qui ne connait rien à économie et pas grand-chose à l’écologie. Sur le fond, les écolos ont raison de plaider pour un autre modèle de développement qui a certainement atteint ses limites pour autant la stratégie proposée pour y parvenir est complètement illusoire voire contre productive. Duflot ignore sans doute l’évolution des parts de marchés des différents pavillons routiers, l’écroulement du pavillon français notamment. Le fait qu’aujourd’hui ce sont surtout de pavillons de pays de l’Est qui rendent le transport auusi peu chers ; L’écotaxe aurait frappé en priorité le pavillon français essentiellement replié sur le territoire national tandis que les pavillons étrangers par le jeu de la péréquation des coûts (et le cabotage) auraient pu encore davantage concurrencer le transport français sur le territoire national. Conclusion, cela n’aurait strictement rien changé sur le plan de la mobilité des biens, au contraire. C’est une conception globale de politique des transports qui peut changer les choses et cela au plan européen et non des mesures de taxation partielles et partiales.  L’ancienne ministre écologiste a évoqué l’abandon de l’écotaxe ce vendredi, annoncé la veille par Ségolène Royal.   »Je suis consternée ». Cécile Duflot n’a pas mâché ses mots envers François Hollande et le gouvernement, au lendemain de l’annonce de l’abandon de l’écotaxe. « Je considère que c’est une erreur désastreuse », a déclaré l’écologiste sur RTL vendredi 10 octobre.  L’ancienne ministre du Logement a déploré le manque de « courage politique » de la majorité. « Dès qu’il s’agit de passer aux actes, il n’y a plus personne », a-t-elle déploré. Et d’ajouter : « Abandonner l’écotaxe, c’est 450 millions d’euros qui vont manquer pour faire des travaux et des bus. » L’ex-patronne d’Europe Écologie-Les Verts a plaidé pour « une autre manière de travailler et de produire », parce que selon elle, « on a atteint les limites d’un système ».    »Il faut changer de modèle », a martelé la député de Paris. « Quand des animaux sont élevés en Bretagne et vont être abattus à l’autre bout de l’Europe parce qu’ils sont transportés par des camions, raconte Cécile Duflot, on a la double peine. »

 

Nouvelle écotaxe : vers une grève des routiers ?

Nouvelle écotaxe : vers une  grève des routiers ?

 

L’ingénierie fiscale française est sans limite ; après l’écotaxe très controversée c’est maintenant la colère contre la Ségotaxe.    »L’écotaxe nouvelle version », un péage de transit poids lourds, doit entrer en vigueur le 1er janvier 2015.il est clair qu’il aurait plus simple d’augmenter le gasoil ou d’abandonner une taxe qui ne rapportera que  300  million d’euros à l’Etat mais qui sera payée en définitive par les consommateurs ou dans la grande distribution par des transporteurs déjà handicapés par la concurrence internationale.  Elle ne concerne plus 15 000, mais 4 000 kilomètres de routes: résultat de la mobilisation des routiers l’année dernière.  Mais les professionnels veulent plus: l’abandon pur et simple du projet. Sinon, ils prévoient des opérations-escargots et barrages filtrants sur les 5 régions du centre de la France à partir de lundi. Un mouvement qui sera étendu à tout l’Ouest et l’Ile-de-France et « reconductible tant que l’écotaxe n’aura pas été abrogée ».  « Madame Royal dit d’un côté qu’il faut se calmer, et de l’autre que le principe d’une vignette automatique serait plus simple », fustige Gilles Mathélie-Guinlet est secrétaire général de l’OTRE, l’organisation des TPE et PME du transport routier. « Tout en restant très calme, nous disons au gouvernement -Arrêtons les frais-. La profession refuse d’aller plus loin ans les négociations. Il y aura des mobilisations très fortes à travers toute la France, et cela peut aller jusqu’à l’étape ultime qui serait une grève des transports ». Selon la Fédération nationale des transports routiers (FNTR), le département de l’Allier compte à lui seul autant de kilomètres taxés que les régions Aquitaine, Midi-Pyrénées, Paca et Languedoc-Roussillon réunies ! Les professionnels rejettent également le calendrier de mise en œuvre, l’application à partir du 1er janvier 2015 annoncée par les pouvoirs publics étant jugée irréaliste. La base de la FNTR a donné mandat à sa direction pour négocier une révision complète de la « Ségotaxe », faute de quoi les routiers menaçaient de lancer un « mouvement revendicatif à l’échelle nationale ».  La FNTR se donne jusqu’à la fin du mois pour obtenir de nouvelles avancées et décider ou non d’un « mouvement revendicatif ».

Air France : une grève à 500 millions !

Air France : une grève à 500 millions !

 

 

Un grève qui n’aura servi à rien sauf à faire perdre 500 millions à AIR France ; des pertes directes et auusi indirectes ;  l’image commerciale déjà pas très moderne d’Air France a été affectée. En outre les projets de filiales low cost vont continuer de se développer en dépit de l’opposition  des pilotes  d’Air France qui défendaient leur statut et leurs conditions de travail  (avantageux !). Air France-KLM évalue entre « 250 et 300 millions d’euros » l’impact de la grève des pilotes sur son résultat d’exploitation du troisième trimestre. Ce chiffre monte à 500 millions pour 2014, notamment à cause d’un taux de réservation beaucoup plus faible que d’habitude au quatrième trimestre.   »Ce montant inclut les baisses de recettes, nettes des coûts évités ainsi que l’ensemble des coûts supplémentaires », explique le groupe. Au troisième trimestre 2013, Air France-KLM avait dégagé un bénéfice d’exploitation de 634 millions d’euros. « Nous avons épargné des coûts variables tels que le carburant, la rémunération de la part variable des salaires des personnels. Nous avons donc fait quelques économies puisque les avions n’ont pas volé. A l’inverse, nous avons eu des surcoûts tels que les hébergements, les compensations aux voyageurs ou l’achat de billets sur des vols de nos concurrents pour recaser certains de nos passagers, billets que nous n’avons pas obtenus aux meilleurs tarifs », a commenté le directeur financier Pierre-François Riolacci.  Entre le début et la fin de la grève (du 15 au 28 septembre), le groupe a ainsi constaté un retard de 1 à 2 points dans les engagements de réservation « sans qu’il soit possible d’évaluer de manière précise la part de ce retard due à la grève et celle due à l’évolution défavorable de la demande observée au début de l’été et qui s’est confirmée depuis ». L’ensemble de ces éléments pourrait avoir un impact « de l’ordre de 500 millions d’euros sur l’Ebitda (excédent brut d’exploitation, NDLR) de l’exercice 2014″. Le groupe tablait jusqu’alors sur un excédent compris entre 2,2 et 2,3 milliards. Cette prévision est ainsi ramenée entre 1,7 et 1,8 milliard. Les deux semaines de grève des pilotes d’Air France se sont par ailleurs traduites par une chute de 15,9% du trafic passagers et de 17,7% du trafic cargo d’Air France-KLM en septembre, a annoncé mercredi le groupe franco-néerlandais. Le trafic de la filiale à bas coûts Transavia (Transavia France et Transavia Hollande) s’est en revanche inscrit en hausse de 8,9% avec des capacités en hausse de 10,3%. Les modalités de développement de Transavia France sont au cœur du litige opposant la direction de la compagnie française à ses pilotes.

 

Air France: une grève pour rien !

Air France: une grève pour rien !

 

Finalemenet la grève des pilotes n’aura servi à rien sinon qu’à affecter un peu plus l’image d’Air rance ( et les résultats financiers). La filiale low cost sera bien mise en place et pas aux conditions du syndicat corpo SNPL. En outre la filiale européenne pourrait renaitre sous d’autres formes. Le climat semble loin d’être apaisé au sein d’Air France. Ce mardi 7 octobre, le syndicat majoritaire des pilotes, le SNPL, a en effet invité tous les syndicats de la compagnie juste avant une réunion de la direction centrée sur le développement de la low cost Transavia.  Air France n’ayant  pas fourni d’ordre du jour précis aux organisations conviées, les spéculations sur son objet vont bon train. La compagnie aérienne Air France-KLM, numéro deux européen derrière l’allemand Lufthansa, souhaite renégocier depuis des mois un accord passé lors de la création de Transavia France en 2007 avec les pilotes.  Son PDG, Alexandre de Juniac, avait d’ailleurs menacé de dénoncer cet accord  au cours de la longue grève de septembre, ce qui avait attisé la détermination des pilotes. Le SNPL pense que la direction a dans ses cartons un projet de « low cost bis », qui se fonderait « sur un nouvel accord, cette fois-ci intercatégoriel », selon son porte-parole, Guillaume Schmid. Or, si l’on confond toutes les catégories (personnel au sol, hôtesses et stewards, pilotes), « les pilotes ne pèsent que 6% », selon le syndicaliste. Selon le premier syndicat de pilotes, Air France aurait d’ores et déjà enregistré au tribunal de commerce de Bobigny la nouvelle « Transavia Company », créée « dans l’opacité la plus totale ». Et mardi, la direction commencera « peut-être à exposer la méthode alternative », craint-il. Pour ne pas subir un tel scénario, le SNPL a donc convié avant la réunion de la direction toutes les organisations syndicales représentatives, celles qui l’ont soutenu (CGT, UNSA, FO) et celles qui l’ont critiqué (CFE-CGC, CFDT) pendant la grève. Il s’agira d’ »évoquer l’avenir d’Air France et les menaces identifiées». La grève record des pilotes d’Air France, qui s’opposaient aux conditions de développement de Transavia, s’était terminée le 28 septembre sans qu’un accord ait été trouvé avec la direction.

 

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