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France : une croissance médiocre (Pierre Sabatier)
(Pierre Sabatier, président du cabinet de recherche financière PrimeView dans uen interview au Figaro donne son point de vue sur la croissance.
Quelle est la situation de l’économie française ?
Pierre Sabatier:
L’économie française a en réalité mieux résisté que les autres économies européennes à la récession mondiale de 2008-2009 (avec un recul du PIB réel de -2,9% en 2009, contre -5,6% en Allemagne, -5,5% en Italie, -3,3% aux Pays-Bas, -3,6% en Espagne et -4,5% pour la zone euro dans son ensemble). La conséquence est simple: une fois la récession passée, la France a moins rebondi que ses voisins. Aujourd’hui, l’économie hexagonale se trouve au milieu du gué, puisqu’elle a certes dépassé son niveau d’avant crise (PIB nominal supérieur de 8,7% au-dessus de son dernier point haut), mais reste loin des grands pays industrialisés (les PIB nominaux de l’Allemagne et des Etats-Unis sont supérieurs respectivement de 16% et de 20% au-dessus de leur niveau d’avant crise) tout en se trouvant en meilleure posture que l’Italie ou l’Espagne (dont les PIB sont respectivement inférieurs de 1% et de 3% en-dessous de leur niveau d’avant crise).
Pourquoi la médiocrité de la croissance
Pierre Sabatier
On peut dire que l’économie française évolue à un rythme relativement médiocre et légèrement en deçà de son potentiel. Cela étant dit, il est vrai que le gouvernement actuel a, surtout dans sa première période d’exercice, fait preuve d’une grande maladresse en provoquant une crainte des entreprises (second contributeur à la croissance en représentant 20% du PIB) et surtout des ménages (premier contributeur à la croissance en représentant 55% du PIB). Cette situation les a incités à rester prudents, ce qui s’est traduit par le fait de repousser leurs investissements et leur consommation, entraînant par là-même une reprise moins intense de l’économie que chez nos voisins. En d’autres termes, la population française semble, plus qu’ailleurs, douter de la capacité des autorités hexagonales à mettre les agents privés (ménages et entreprises) dans les meilleures conditions possibles pour investir et consommer, dans un environnement structurellement moins favorable que lors des années 1980-2010.
Quelle crédibilité des prévisions gouvernementales ?
Pierre Sabatier:
Les prévisions en économie, en particulier lorsqu’elles sont réalisées par un gouvernement, sont un mélange de réalisme (exercice toutefois difficile car prédictif et sensible au comportement des agents privés que sont les entreprises et les ménages) et de volontarisme (optimisme pour peser positivement sur les comportements de ces mêmes agents privés en les poussant à investir et consommer). Le problème, c’est que les autorités ont fini par se décrédibiliser au cours des dernières années en anticipant des croissances jamais atteintes… Cette année est quelque peu différente: en annonçant +1%, le gouvernement a fait preuve de prudence, sans doute pour pouvoir dire «a posteriori» que son anticipation a été atteinte et qu’il a donc rempli les objectifs fixés. «Nous pourrions continuer à assister, contre toute attente, à la poursuite du marasme économique en même temps qu’à la hausse des marchés actions, avec comme conséquence le gonflement d’une nouvelle bulle»
Quelle évolution des marchés boursiers
Pierre Sabatier:
La valorisation des marchés boursiers est aujourd’hui (et cela depuis plusieurs années désormais) tout à fait déconnectée de la réalité des économies concernées, que ce soit en Europe ou aux Etats-Unis, notamment en raison de politiques monétaires au niveau mondial démesurément favorables à ces derniers. L’Europe n’échappe pas à la donne, avec une politique de création monétaire extrêmement agressive mise en place par la Banque Centrale Européenne depuis quelques mois, et qui devrait soutenir les marchés actions européens, français y compris. Nous pourrions donc continuer à assister, contre toute attente, à la poursuite du marasme économique en même temps qu’à la hausse des marchés actions, avec comme conséquence le gonflement d’une nouvelle bulle risquant d’éclater au moment où les politiques monétaires deviendront moins accommodantes.
Crise du porc : une réunion pour rien
Comme il fallait s’y attendre la table ronde de ce lundi au ministère de l’agriculture n’a pas servi à grand-chose. On a certes décidé de reprendre les opérations de cotation mais sans l’accord des deux principaux industriels. Des discussions seront ouvertes avec l’Europe pour étudier les différences de conditions de concurrence entre les pays. La reprise des cotations sera en fait très virtuelle si les principaux acheteurs se fondent sur les prix européens comme c’est probable. Quant à la question des disparités en matière de concurrence la responsabilité en incombe bien sûr à l’Europe mais aussi à la France. Or pour ce qui concerne la responsabilité intérieure rien n’a été engagé pour diminuer le pois de la fiscalité et des normes. Ce qui explique l’absence des deux principaux industriels à cette table ronde. La séance de cotation du marché du porc breton (MPB) reprendra cependant mardi après deux annulations, en l’absence toutefois de deux grands industriels du secteur, a annoncé lundi son président à l’issue d’une table ronde au ministère de l’Agriculture sur fond de bras de fer entre éleveurs et industriels. Les groupes Cooperl et Bigard, qui ont boycotté la semaine dernière les séances ordinaires de cotation de Plérin (Côtes d’Armor), qui fixent le prix de référence du porc français, et où quelque 60.000 porcs sont vendus chaque semaine, étaient absents de la réunion organisée ce lundi. Ils jugent intenable, face à la concurrence étrangère, le cours de 1,40 euro le kilo arrêté en juin via un accord entre industriels, grande distribution et syndicats agricoles. La coopérative Cooperl, qui souhaite un retour à un prix de marché libre, souligne que le tarif fixé par l’Etat français est supérieur de 0,28 euro au cours allemand et de 0,38 euro au cours hollandais. »À l’heure où l’on vous parle, Cooperl et Bigard ne reviennent pas », a déclaré lundi à la presse Daniel Picart, président du marché du porc breton, à l’issue de la table ronde organisée au ministère. »Nous tiendrons un marché, nous affecterons les quotas à Cooperl et Bigard », a-t-il ajouté. « Ce marché est la meilleure protection pour tous les éleveurs. » »La mécanique du marché peut faire descendre le prix en-dessous d’1,40 euro », a-t-il poursuivi. « Maintenant, ce n’est ni le souhait du marché, ni le souhait de toutes les personnes autour de la table aujourd’hui, donc je ne pense pas que ce seuil soit percé par le bas. » Les deux grands absents de lundi seront reçus séparément au ministère de l’Agriculture mardi et mercredi. Bigard s’est refusé à tout commentaire, et personne n’était joignable chez Cooperl.
Hollande : une semaine catastrophique (feuilleton -16 août 2015)
Cette semaine, ce n’est encore pas le pied pour François de Tulle, normal Premier, tout va mal dans le royaume. Devant les catastrophes économiques, le monarque a même fui, pas à Varennes mais peut-être dans le Var où il coule des jours de vacances avec sa Julie. Il y a d’abord la croissance qui fout le camp. Pourtant François de Tulle l’avait affirmé « la croissance est là ». Peut-être, mais où ? En fait, la croissance comme l’emploi sont plombés. Tellement plombés que le baron Rebsamen, pressentant les défaites de la gauche à préféré se retirer dans ses terres dijonnaises pour assurer sa retraite. Rebsamen s’est défendu en déclarant « mais je ne quitte pas le navire ». On voit mal comment le navire pourrait naviguer jusque dans le comté de la moutarde. Derniers chiffres de la croissance, zéro, ce qui n’empêche pas l’inénarrable Sapin de Noël de se réjouir de ce résultat. Sapin a même déclaré hier «Une croissance nulle conforte nos objectifs en matière de croissance». Difficile de considérer qu’il s’agit d’humour ou d’incompétence. Mais Sapin avait déjà démontré toutes ses qualités lorsqu’il était ministre du travail en réaffirmant chaque mois que l’inversion de la cour du chômage été proche. Il y a aussi la crise du cochon qui persiste ; pourtant dans le cochon tout est bon mais là, il s’agit du prix. Du coup, le gouvernement semble paumé vis-à-vis des mesures à prendre, coincé qu’il est par la logique de concurrence de l’Europe. Jusqu’à maintenant les seules propositions consistaient à offrir à la profession des tables rondes. Tables rondes inefficaces et dont il faudrait peut-être changer la géométrie pour aboutir à des propositions plus carrées. En fait les producteurs de cochons découvrent les délices de l’économie française dont la compétitivité est plombée par la fiscalité et les normes. La cochonnaille pourrait bien connaître le sort de la sidérurgie. Jusque-là, François de Tulle tentait de compenser par des mesures sociétales l’insuffisance de sa gestion en matière économique et sociale. Hélas voilà que les statistiques d’insécurité routière déraillent. Au moment où Diane de Taubira propose de dépénaliser l’absence de permis de conduire. Une erreur d’agenda sans doute. Cependant le royal gouvernement annonce de nouvelles mesures. Ce qu’on fait en général quand on est incapable de faire appliquer les mesures existantes. Nouvelles mesures qui ne seront pas plus efficaces que les précédentes mais on aura au moins gesticulé législativement. En l’absence du roi, la cour s’agite voir complote. Pour tenter de se faire élire en région parisienne, le comte de Bartolone ressort du placard l’écotaxe. Une manière de flatter les automobilistes en tapant sur les routiers professionnels. Heureusement Valls de Vienne tient la baraque royale et réaffirme son opposition la mise en œuvre de cette cathédrale administrative à laquelle pourtant la princesse Ségolène n’était pas opposée après avoir été contre, puis pour et inversement. Bref ça branle sérieusement dans le manche de la gouvernance monarchique. D’ailleurs la noblesse financière ne cesse de fuir le royaume. On apprend en effet que les exilés fiscaux n’ont jamais été aussi nombreux. De là à penser que le monarque en vacances dans le Var en profite pour planquer la cassette royale à Monaco il n’y a qu’un pas qu’on hésite encore à franchir. Bref l’avenir c’est peut-être l’immigration. Pas l’immigration venue d’Afrique ou des Balkans qui empoisonne la vie politique de tous les Etats d’Europe. Pour l’instant, la seule solution, c’est de repousser ces migrants dans le pays voisin. Mieux les laisser se noyer en Méditerranée ou même faciliter leur tâche en tirant sur les embarcations comme l’a fait récemment la marine grecque. Noyer les migrants peut-être une solution à laquelle n’avait pas pensé l’union européenne. Mais c’est l’été, les principaux responsables politiques, les leaders d’opinion sont en vacance, on attendra donc septembre pour essayer de régler ces problèmes. On profite quand même de la période estivale pour augmenter en douce le prix de nombre de services publics, une sorte de tradition de la monarchie républicaine. Ce qui n’empêche nullement d’affirmer qu’il n’y a pas d’inflation en France (0.2% seulement sur un an) grâce à l’indice truqué de l’INSEE. Une invention méthodologique qui permet ainsi d’éviter d’augmenter salaires et pensions. Le monarque tente cependant toujours de trouver du réconfort dans les déboires de la fronde de l’opposition. Cette fois, c’est l’un des plus fidèles du prince noir, Sarkozy, qui est pris les mains dans le pot de confiture. La justice a en effet confisqué et vendu des biens des Balkany, ces élus exemplaire dont l’honnêteté ne saurait être contestée mise à part le financement du luxueux patrimoine grâce à la corruption et à l’exil fiscal. Avec de petits montages juridiques dont certains ont été facilités par l’avocat associé de Sarkozy. Voilà le Prince noir encore impliqué dans une autre affaire et victime d’une justice inique et vindicative qui le traite comme un voleur de poules. Décidément tout fout le camp dans ce pays quand la justice traite ainsi la noblesse de la cuisse droite. Le monarque François de Tulle, lui, ce repaît de ces dysfonctionnements. Reste qu’à la rentrée il faudra autre chose pour remonter la pente de l’impopularité royale. On parle notamment de la relance du bâtiment. Il pourrait être envisagé de construire une énorme pyramide pour organiser les funérailles électorales de François de Tulle. Sûrement une idée de l’ambitieux Valls de Vienne. !
Plus que jamais, God save the King
Compte tenu des fondamentaux économiques et notamment du tassement de la croissance mondiale il faut s’attendre à des mouvements erratiques des cours boursiers. Des cours qui s’inscrit dans une tendance baissière jusqu’à la fin de l’année avec une succession de petits rebond qui ne changeront pas la tendance. Ainsi, sitôt après le rebond, Les Bourses européennes ont terminé en baisse modérée vendredi, sous le coup notamment de données en matière de PIB jugées décevantes, accusant sur l’ensemble d’une semaine marquée par la dévaluation surprise du yuan chinois leur recul hebdomadaire le plus prononcé en six semaines. On va donc assister dans les semaines et les mois à venir à des mouvements erratiques avec alternance de chutes et de rebonds. Encore une fois cela ne serait changé l’évolution structurelle des cours qui vont nécessairement s’ajuster sur une économie mondiale dont la croissance est en nette régression. De ce point de vue la croissance zéro enregistré au second trimestre va provoquer une nouvelle chute. À Paris, le CAC 40 a terminé sur un repli de 0,61% (-30,38 points) à 4.956,47 points. Le Footsie britannique a cédé 0,27% tout comme le Dax allemand, tandis que l’indice EuroStoxx 50 a abandonné 0,62% et le FTSEurofirst 300 0,05%. Sur l’ensemble de la semaine, le CAC 40 a perdu 3,85%, le Dax 4,40% et le Footsie 2,50%. Ce dernier est désormais dans le rouge depuis le début de l’année (-0,23%) et les gains du CAC 40 et du Dax sur la période sont ramenés 16% et 12%. Au moment de la clôture de l’Europe, Wall Street évoluait en légère hausse à la suite d’une série d’indicateurs macroéconomiques attestant d’une croissance soutenue aux Etats-Unis en ce troisième trimestre. Dans la zone euro, la croissance économique a ralenti au deuxième trimestre, avec une stagnation en France et une perte d’élan en Italie, freinée par des perspectives mondiales incertaines qui ont même pour effet d’entraver l’investissement en Allemagne. Sur le marché des changes, l’euro cédait du terrain face au dollar, qui lui même progressait par rapport à un panier de devises internationales, porté par la perspective d’un possible relèvement des taux d’intérêt aux Etats-Unis en septembre. Mais sur l’ensemble de la semaine, la monnaie unique a repris 1% face au billet vert, affichant trois hausses hebdomadaires sur les quatre dernières semaines. Les cours du pétrole se stabilisent à un niveau bas, le Brent pouvant, sauf aggravation de son repli, interrompre une série de six baisses hebdomadaires consécutives.
Crise du porc : une guerre perdue d’avance
La guerre du porc semble perdue d’avance compte tenu des contradictions entre la politique agricole interne et la politique européenne. Toute la politique européenne vise à accentuer la concurrence pour écraser les prix. Un objectif a priori qui n’est pas condamnable. Cependant la limite est dans l’excès, excès qui conduit à une fuite en avant vers des productions industrielles de plus en plus massive et dont la qualité est de plus en plus médiocre. Du coup d’une certaine manière les éleveurs français dégagent de moins en moins de marge quand ils développent leur production. Il faut dire que comme les autres secteurs économiques l’élevage est fortement handicapé en France par le poids de la fiscalité et des ormes. Des normes dont certaines sont utiles voir indispensables, d’autres uniquement la pour satisfaire les problèmes existentiels de l’administration. Il est donc utopique de penser comme le gouvernement français qu’on peut décider de remonter le prix du porc pour les éleveurs. Les industriels auront en effet toujours la possibilité de s’approvisionner sur les autres marchés européens. La question se complique encore dans la mesure où certains porcs sont d’une origine douteuse car l’appellation produits dans l’union européenne ne garantit pas que le porc ait effectivement été élevé en Europe. Il conviendrait donc de peser surtout sur le contenu de la politique européenne. Pas sûr que les Allemands soient très favorables comptes tenu de la compétitivité de leurs abattoirs, compétitivité surtout permise par l’emploi de main-d’œuvre à bas marché venu des pays de l’Est. D’une certaine manière la crise ne concerne pas seulement le port, pas seulement l’élevage mais beaucoup de secteurs économiques dont les coûts sont plombés par la fiscalité française. Le gouvernement s’est mobilisé mardi pour tenter d’enrayer une nouvelle guerre du prix du porc, au lendemain du boycottage du marché de référence français, en Bretagne, par deux des principaux industriels du secteur. Le groupe coopératif Cooperl et Bigard/Socopa ont refusé lundi d’acheter les porcs bretons mis en vente sur le marché de Plérin, dans les Côtes d’Armor, qui fixe deux fois par semaine les prix de référence pour la France. Ils jugent intenable, face à la concurrence étrangère, le cours de 1,40 euro le kilo fixé en juin par un accord entre industriels, grande distribution et syndicats agricoles. « Je n’envisage pas, après les efforts qui ont été faits pour atteindre le niveau de 1,40 euro, qu’on n’ait pas de cotation au marché de Plérin », a déclaré mardi en milieu de journée à la presse le ministre de l’Agriculture. Stéphane Le Foll a dit prendre l’engagement de « tout faire » pour qu’il y ait de nouveau une cotation jeudi à Plérin et exhorté tous les acteurs à faire preuve de responsabilité. Il a insisté sur le fait que le cours de 1,40 euro n’était pas « politique » mais visait à aider les producteurs à passer un cap difficile, lié notamment à l’embargo russe en représailles aux sanctions européennes dans la crise ukrainienne. Il a annoncé une table ronde fin août sur les nouvelles formes de commercialisation du porc puis, en septembre, une réunion sur les « nouvelles formes de négociations commerciales entre producteurs, transformateurs et distributeurs ». Le Premier ministre, en visite chez des agriculteurs du Gard, a demandé de son côté aux industriels et à la grande distribution de respecter leurs engagements en matière de prix. « Il faut garantir ce niveau de prix », a dit Manuel Valls. La guerre des cours menace de s’amplifier entre éleveurs, industriels et grande distribution malgré des accords conclus en juin et en juillet, ce qui pourrait annoncer une fin d’été et un automne orageux dans les campagnes.
Foot- corruption : la FIFA lance enfin une enquête
Il aura fallu du temps pour que la FIFA décide enfin de lancer une enquête concernant la corruption dont ses dirigeants sont responsables. En fait c’est acculée par la justice à la fois américaine et suisse que la FIFA a décidée de procéder à une enquête interne. Outre son caractère tardif cette enquête interne va de toute manière être sujette à caution puisqu’elle a été commanditée par des dirigeants actuels de la FIFA qui sont par ailleurs largement discrédités. On peut facilement imaginer qu’après l’élection d’un nouveau président de la FIFA à la place du sulfureux baltter qu’un grand coup de balai aura lieu au sein de la fédération internationale. Faute de cela l’existence même de cette fédération pourrait être mise en cause dans la mesure où il ne s’agit pas d’une instance internationale officielle mais d’une organisation ayant simplement le statut d’association. C’est une considération que devra prendre rapidement en compte Platini si comme prévu il devait prendre la place de la Terre comme président de la FIFAA. La Fédération internationale de football (FIFA) a donc diligenté une enquête interne sur les cas de corruption présumée concernant certains de ses membres dirigeants, indiquent deux sources proches du dossier. Les membres de la commission exécutive de la FIFA ont été informés de cette procédure interne lors d’une réunion à huis clos le mois dernier à Zurich, précisent à Reuters ces deux sources s’exprimant sous le sceau de l’anonymat. La conduite de l’enquête a été confiée au cabinet juridique américain Quinn Emanuel Urquhart & Sullivan et sera conduite en parallèle à celles menées d’une part par les autorités américaines et d’autre part par les autorités suisses. Le résultat de cette procédure interne devrait être transmis aux autorités concernées. L’instance dirigeante du football mondial se trouve prise dans un scandale de corruption présumée depuis l’arrestation de plusieurs de ses membres deux jours avant son 65e congrès qui s’était conclu par la réélection du président Sepp Blatter pour un cinquième mandat. La justice américaine a engagé des poursuites contre neuf dirigeants ou anciens dirigeants de la FIFA ainsi que contre cinq dirigeants d’entreprises partenaires de l’organisation sportive dans le cadre d’une enquête portant sur plus de 150 millions de dollars de pots-de-vin et de rétrocommissions. La Fifa avait seulement fait savoir qu’elle avait engagé Quinn Emanuel pour représenter ses intérêts dans les enquêtes américaine et helvétique. »Nous sommes déterminés à améliorer notre organisation et à continuer à renforcer la gouvernance et la responsabilité de la FIFA. Notre travail dans ce domaine est en évolution constante et nous sommes focalisés sur l’instauration des plus hauts critères pour la communauté internationale du football », a déclaré un porte-parole dans un communiqué.
FN- exclusion de Jean Marie Le Pen : une erreur stratégique
L’exclusion probable de Jean-Marie Le Pen le 20 août est sans doute la première erreur stratégique notable de Marine Le Pen. D’abord elle utilise, comme son père, la méthode expéditive pour nettoyer le parti de ses opposants. De quoi affecter l’image démocratique derrière laquelle le FN court. Il faut aussi noter que depuis le début du feuilleton entre le père et la fille, Marine Le Pen et le FN stagnent dans les sondages voir régressent. Autre aspect plus stratégique celui-là : la probabilité qu’une fois exclu Jean-Marie Le Pen fera tout pour s’opposer à la qualification de sa fille au second tour de 2017 pour les présidentielles. Pour cela il se présentera ou suscitera un candidat qui enlèvera à Marine Le Pen les quelques points nécessaires à la qualification du second tout. . Jean-Marie Le Pen est donc convoqué le 20 août devant le bureau exécutif du Front national « statuant en formation disciplinaire », notamment sur les propos qu’il a tenus sur les chambres à gaz et le maréchal Pétain. Sur France Info, le co-fondateur du FN a réagi à cette convocation, qu’il qualifie d’abjecte. »C’est de la persécution, elle (Marine Le Pen) espère sans doute me décourager, mais elle me connaît mal, elle se trompe« , réagit Jean-Marie Le Pen sur France Info, après qu’il a reçu mardi une convocation le 20 août prochain devant le bureau exécutif du Front national qui statuera en formation disciplinaire. Dans cette nouvelle convocation, il lui est notamment reproché ses propos tenus au printemps sur les chambres à gaz nazies ou pour réhabiliter le maréchal Pétain. Marine Le Pen cherchait la parade pour écarter son père et apparemment elle l’a trouvée. Le 20 août prochain, lors de ce bureau exécutif disciplinaire, elle pourrait carrément l’exclure du parti. Jean-Marie Le Pen est convaincu que c’est ce qu’elle veut faire, « c’est un procédé abject, indigne d’une candidate à la présidence de la République« , dit-il. Il s’agit là d’un nouvel épisode du conflit qui oppose le co-fondateur du FN à sa fille. Jean-Marie Le Pen avait été suspendu en mai dernier de sa qualité d’adhérent au FN, dans l’attente d’une assemblée générale qui, en juillet, a supprimé son poste de président d’honneur du parti. Sauf que la justice avait ensuite annulé ces sanctions, et suspendu l’assemblée générale extraordinaire organisée par correspondance et dont le résultat avait conforté les dirigeants actuels du FN. « Mme Le Pen s’entête, malgré ses différentes défaites judiciaires, elle bafoue donc les décisions de justice« , estime aujourd’hui Jean-Marie Le Pen. Il faut dire que depuis que la justice a annulé toutes les mesures prises par la direction du FN, Jean-Marie Le Pen était redevenu très gênant pour sa fille et même pour sa petite fille, Marion Maréchal-Le Pen, candidate en PACA. Il menaçait de se présenter aux régionales et même de venir aux universités d’été du FN début septembre à Marseille. Marine Le Pen va donc probablement déclencher l’arme nucléaire. Les statuts du parti prévoient en effet que la présidente peut exclure n’importe quel membre du parti pour « faute grave« . Alors que rien n’est prévu pour son titre de président d’honneur, Jean-Marie Le Pen pourrait cependant le conserver malgré son exclusion. Mais en tout cas, cette fois, il n’aurait aucun recours, il ne pourrait pas faire appel de son exclusion devant la justice. Jean-Marie Le Pen dénonce la méthode, un bureau exécutif « composé de gens exclusivement nommés par elle-même (sa fille)« . Pour lui, ce bureau exécutif n’est donc « absolument pas démocratique, il n’y a qu’une seule instance démocratique au FN c’est le comité central, mais Mme Le Pen ne pense pas du tout à le convoquer bien sûr« , lance-t-il. « On souhaite évidemment changer la ligne politique du FN, et évacuer la personne qui en est la plus représentative, c’est une opération politicienne, menée par Marine Le Pen sans aucune délicatesse, car convoquer les gens en plein milieu du mois d’août alors qu’on a soit même pris ses vacances, je trouve cela assez abject« , poursuit-il.
Espagne : encore une baisse du chômage
L’Espagne continue de recueillir les fruits de ses réformes structurelles. Le redressement économique se traduit notamment par une diminution significative du chômage. Le chômage a en effet fortement baissé en juillet en Espagne, pour le sixième mois consécutif, de 74.028 personnes, mais reste élevé à 4,05 millions, selon des chiffres publiés par le ministère de l’Emploi. Le chômage des jeunes de moins de 25 ans a reculé de 2,61% (-8989 personnes). Tous les secteurs d’activité ont vu le nombre de chômeurs baisser, notamment dans les services (-44.303 personnes), dans la construction (-10.511 personnes) et l’industrie (-11.281 personnes), selon le communiqué du ministère. Par comparaison le chômage en France a diminué pour 10 000 personnes mais ce résultat est essentiellement du à une modification méthodologique de la part de pôle emploi.
Autoroute urbaine : Ségolène pour une limitation à 90kms
On peut s’étonner qu’en France soit nécessaire d’avoir l’autorisation d’un ministre pour limiter la vitesse sur une portion très locale. Le signe sans doute que la France a du mal à sortir d’une gouvernance hyper centralisée. Quoiqu’il en soit La ministre de l’Ecologie, Ségolène Royal, soutiendra la demande du maire de Valence (Drôme) qui souhaite limiter la vitesse à 90km/h sur la portion d’autoroute qui traverse sa ville, rapporte dimanche Le Parisien-Aujourd’hui en France. »Cette initiative montre que les élus locaux sont conscients des enjeux et prêts à prendre leurs responsabilités pour lutter contre la pollution », déclare la ministre, citée par le quotidien. Cette mesure serait justifiée par des considérations écologiques. Il n’est pas certain que le ralentissement de la circulation avec les bouchons que cela génère soit susceptible d’améliorer la situation. Ce ralentissement est par ailleurs sans doute davanatge justifié pour des motifs de sécurité que pour des raisons environnementales. En matière de pollution, il y a sans doute d’autres mesures plus significatives à prendre (développement du transport collectif ou voitures électriques par exemple). Ségolène Royal a donc été saisie mi-juillet par le maire de Valence, Nicolas Daragon (Les Républicains), qui souhaite faire baisser la vitesse de 110 à 90 km/h sur le segment de l’A7 qui traverse son agglomération. »Le centre-ville de Valence est situé à moins de 300 m de l’A7 qui est l’axe routier le plus fréquenté d’Europe avec 70.000 véhicules par jour en moyenne », dit le maire dans une interview au Parisien. « Diminuer la vitesse des véhicules permettrait de réduire cette pollution car plus la vitesse moyenne est basse, moins il y a d’émissions », ajoute-t-il. »Il est urgent d’engager des mesures significatives pour préserver la santé des populations touchées par ces portions urbaines d’autoroutes », souligne le maire. Ségolène Royal a prévu d’annoncer à la rentrée des mesures de lutte contre la pollution de l’air. Un rapport parlementaire a chiffré à près de 100 milliards d’euros par an le coût de cette pollution. La ministre de l’Ecologie a dit cette semaine à Reuters qu’il fallait donner aux maires des grandes villes plus de liberté de manœuvre pour prendre des décisions comme la circulation alternée ou l’interdiction de sites urbains à la circulation en cas de pics de pollution.
lande : une semaine catastrophique (2-8 2015)
Le Roy François, normal Premier, duc de Corrèze a beau se démener, rien n’y fait. Pourtant il est au four et au moulin, à Paris comme en province. Au moindre événement il est sur place et fait une déclaration à propos de tout et surtout de rien. À l’international, il se démène tout autant. Malheureusement il s’est fait renvoyer dans ses baskets en proposant une gouvernance européenne et en particulier en ce qui concerne la création d’un ministère des finances de la zone euro. Merkel pourtant partisane d’une forte intégration a dit : Nein ! De quoi décourager le volontarisme européen d’un gouvernement français qui a pourtant du mal à respecter les règles déjà édictées en matière de gestion économique et financière. Il faut dire que rien n’est facile en Europe. Le Royaume Uni par exemple exige une curieuse innovation du fonctionnement européen. Le Premier ministre britannique propose de moderniser les règles de l’union européenne mais parallèlement demande à en être exempté. Finalement une proposition qui est assez proche de celle du monarque français. La France en effet prend les plus grandes libertés avec les règles de convergence budgétaire ce qui ne l’empêche pas de vouloir aller plus loin, plus fort dans l’intégration. Sans doute s’agit-il de l’intégration des déficits. Déficits évidemment du budget de l’État, de celui de la sécurité sociale, des retraites ou encore de l’ASSEDIC. Mais aussi déficits des collectivités locales puisque 40 départements devraient être en faillite d’ici 2017. Pour autant le monarque normal Premier réaffirme qu’ il n’y aura pas d’augmentation de la fiscalité. Il oublie de préciser que la fiscalité locale n’est pas concernée par cette stabilisation. Ni dailleurs les différentes redevances et augmentations concernant les services publics, par exemple l’augmentation de l’électricité, des services postaux, des services aéroportuaires ou encore de la redevance audiovisuelle. Il y a la une nuance sémantique ne pas confondre pour François de Tulle à savoir : impôt, redevances et tarifs des services publics. Pour boucher les trous, le Roy François n’a d’autres solutions que de brader les bijoux de famille. Ainsi s’est –t-on résolu à mettre sur le bon coin les ventes des aéroports de Lyon et Nice. Des acquéreurs chinois se sont manifestés ils voudraient même acheter en même temps la Seine et la tour Eiffel. Mais le Qatar s’est aussi déclaré acheteur comme l’État islamique qui, lui, souhaiterait en outre qu’on lui brade une quarantaine de rafales et les deux Mistral refusés à la Russie. La preuve s’il en était que la France est vraiment attractive. Et François de Tulle est optimiste quant à l’évolution sociale et économique du pays. Témoin, la stabilisation du chômage constatée par pôle emploi et le ministère du travail. Certes on a dû procéder à quelques bricolages méthodologiques pour éliminer 10 000 chômeurs. Il est vraisemblable que cette petite manipulation des chiffres pourra à nouveau être sollicitée lorsque sera proclamée la fameuse inversion de la courbe du chômage qui donnera une légitimité à une nouvelle candidature du Roy François. Il sera sans doute nécessaire de bricoler les statistiques car malheureusement le roi François demeure toujours au fond du puits dans les sondages de popularité. Un réconfort toutefois, le Prince noir Sarkozy ne parvient pas lui non plus à imposer une candidature crédible. Pire désormais Juppé le précède aussi bien auprès de l’ensemble des sujets français que des sujets dits républicains. Autre motif de satisfaction la lutte à mort dans la famille Le Pen. L’ancêtre, Jean-Marie Le Pen, envisage en effet de plus en plus sérieusement une candidature, la sienne ou une autre, en 2017 afin d’empêcher la qualification de Marine Le Pen au second tour des présidentielles. Surtout depuis que la justice lui a donné raison pour condamner le congrès postal qui devait éliminer le président d’honneur. Bref tout va mal pour le Roy François, mais c’est tout autant catastrophique pour la concurrence. La preuve en tout cas des limites de la démocratie, même quand elle est monarchique. Même la monarchie constitutionnelle est obsolète. Alors pourquoi pas la monarchie absolue, ce qui éviterait la formalité d’élections par avance ennuyeuses.
God Save the King
Conduite sans permis : simplement une amende ?
L’absence de permis de conduire ne serait plus considérée comme un délit et pourrait faire simplement l’objet d’une amende ; un projet de Christine Taubira qui soulève de nombreuses objections. En effet le nombre de conducteurs sans permis est loin d’être négligeable. L’évaluation est évidemment très difficile on cite une fourchette de 300 000 à 1 million notamment chez des jeunes mais aussi chez l’autre conducteur plus âgés dont le permis a été retiré. Or les résultats de l’insécurité routière sont loin d’être en amélioration. La vitesse, l’alcool et la drogue figurent parmi les principaux facteurs explicatifs des accidents. On peut comprendre que pour désengorger les tribunaux on veuille procéder à la dépénalisation de certaines infractions cependant l’absence de permis de conduire constitue une infraction particulièrement grave et potentiellement accidentogène. Il se pourrait donc que la ministre de la justice soit contrainte de revenir sur sa proposition compte tenu des contestations en cours. L’annonce a immédiatement suscité une importante levée de boucliers à droite, où l’on s’est saisi de l’occasion pour taxer la locataire de la place Vendôme de laxisme. Et contraint l’intéressée à venir se défendre, ce vendredi matin, sur France Inter. «Ce gouvernement n’est pas insensible aux victimes, au contraire. (…) Cette mesure rend la sanction plus efficace, plus rapide, plus sévère, plus juste», a-t-elle d’abord plaidé. Avant de concéder avoir elle-même été longtemps réservée sur cette question. «Pendant des mois j’ai travaillé avec mon cabinet, parce que j’étais réticente. Indépendamment des chiffres qu’on m’a présenté, c’est l’effet psychologique, dire qu’on forfaitise… Je comprenais bien que l’effet psychologique pouvait entraîner une réticence qui empêchait de voir le reste puisque moi-même j’étais un peu bloquée là-dessus», a-t-elle confié. Et la garde des Sceaux de ne finalement pas exclure de faire machine arrière sur le texte: «La polémique peut être de bonne ou de mauvaise foi. Celle qui est de bonne foi nous la respectons, moi-même j’ai été réticente pendant des mois. Si l’acceptabilité sociale n’est pas établie, nous en tirerons tous les enseignements», a reconnu la ministre, déplorant que «cela signifierait que certains auront gagné la bataille politique». Il ne s’agit pas d’une bataille politique mais d’une bataille sociétale qui met en jeu des milliers de morts et de blessés ; un enjeu qui doit donc échapper aux querelles politiciennes.
Réforme territoriale : une guerre des capitales régionales pour rien !
Les Français ont raison, ils pensent à 75% que la réforme territoriale sera inefficace. En cause le fait que cette réforme était essentiellement justifiée par la suppression des départements. Des départements aux structures administratives et aux couts de fonctionnement démentiels. Suite à l’opposition du lobby des élus les départements ont été maintenus et la réforme territoriale se limite au regroupement de certaines régions. Du coup neuf capitales régionales vont perdre leur titre. Mais pour faire passer la pilule il est probable que dans certains cas on désignera une capitale régionale politique et une autre capitale régionale administrative. Autant dire qu’on va encore complexifier la situation et provoquer des coûts supplémentaires. Le gouvernement présentera, vendredi en Conseil des ministres ses premières décisions sur la réorganisation des services de l’Etat. La liste des nouvelles capitales régionales ne sera cependant que provisoire. Les chefs-lieux définitifs seront arrêtés en juillet 2016. Il s’agit d’un dossier sensible à quatre mois d’élections régionales, les 6 et 13 décembre prochain, qui s’annoncent difficile pour la gauche qui ne devrait conserver que trois à quatre régions, tout au plus. Après la nouvelle carte des régions adoptée en décembre dernier et après la loi de janvier 2014 sur les métropoles, la loi NOTRe, Nouvelle Organisation Territoriale de la République adopté par l’Assemblée Nationale et le Sénat le 22 juillet 2015, constitue le troisième et dernier volet de cette réforme territoriale qui devrait être adoptée à compter du 1er janvier 2016. « Nous sommes en train de dessiner la nouvelle France des territoires: des grandes régions fortes qui portent l’aménagement, le développement économique, des départements qui doivent assurer la cohésion sociale, une intercommunalité et des communes qui sont là pour maintenir cette indispensable proximité« , a rappelé Manuel Valls jeudi soir en déplacement en Picardie. La liste des nouvelles capitales des treize régions avait été présentée en Conseil des ministres en avril dernier, et plusieurs médias avaient eu vent des pistes qui devraient être retenues. On apprenait alors que Toulouse l’emportait sur Montpellier, et Dijon sur Besançon.
Croissance Royaume-Uni : sur une tendance de 2,6 %
Après le tassement du premier trimestre, la croissance au Royaume-Uni enregistre une hausse significative. Sur un an l’augmentation du PIB sera autour de 2,5 %. Cela surtout grâce au pétrole et au service tandis que la production manufacturière, elle ,baisse comme d’ailleurs dans de nombreuses zones en Chine comme en Europe. La croissance du produit intérieur brut (PIB) du Royaume-Uni a nettement accéléré à 0,7% par rapport au trimestre précédent, grâce aux services et aux hydrocarbures de la mer du Nord Après avoir enregistré au précédent trimestre sa plus faible hausse depuis fin 2012, la croissance du Royaume-Uni est repartie. Le produit intérieur brut (PIB) outre-manche a progressé de 0,7% en première estimation, un résultat conforme aux attentes des économistes, après avoir avancé de 0,4% au trimestre précédent, indiquent les données publiées mardi 28 juillet par l’Office des statistiques nationales (ONS). « Après un ralentissement au premier trimestre 2015, la croissance du PIB a retrouvé les niveaux des deux années précédentes », a noté Joe Grice, économiste en chef de l’ONS. Sur un an, la progression du PIB britannique est de 2,6%, un résultat là encore conforme aux prévisions des économistes. Dans le détail, l’activité des services, qui contribue pour plus des trois quarts à l’économie britannique, a progressé de 0,7% au deuxième trimestre après une croissance de 0,4% au trimestre précédent. Si la production manufacturière a baissé de 0,3%, son premier repli trimestriel depuis deux ans, la production industrielle globale a gagné 1%, sa plus forte croissance depuis fin 2010, grâce à une augmentation de la production de pétrole et de gaz de mer du Nord. La demande en provenance de la zone euro demeure en revanche faible et pèse sur l’industrie. Le secteur de la construction reste lui aussi à la traîne. Le PIB par habitant est de nouveau comparable au pic atteint au premier trimestre 2008, soit avant la crise financière, souligne l’ONS. La Grande-Bretagne a connu l’an dernier sa plus forte croissance en huit ans. Le gouverneur de la Banque d’Angleterre, Mark Carney, a déclaré ce mois-ci que la décision de relever les taux d’intérêt, actuellement à des plus bas historiques, entrerait en ligne de compte vers la fin de l’année.
Chômage : une stabilité……grâce au tripatouillage méthodologique
Il s’agit en fait d’ une stabilité uniquement due au bricolage statistiques puisque la méthodologie a été modifiée pour calculer le nombre de chômeurs. En fait on a éliminé 10 000 chômeurs. De toute manière sur un an environ, on constate 5 % chômeurs en plus sans aucune activité 7% avec une activité réduite. soit plus de 500 000 supplémentaires depuis l’arrivée de Hollande. D’une certaine manière le ministère du travail ne manque pas d’humour en indiquant qu’il convient d’examiner cette stabilité avec prudence. On semble aussi regretter au ministère l’insuffisance des radiations c’est-à-dire de chômeurs qui renoncent à s’inscrire faute de perspective d’emploi. À noter aussi cette contradiction entre cette pseudo stabilité et la diminution du nombre d’offres d’emplois reçus par pôle emploi. Il y a fort à parier que la fameuse inversion du chômage ce produira lors d’un prochain bricolage méthodologique. Le chômage serait donc quasi stable en juin en France, la baisse du nombre de jeunes inscrits à Pôle Emploi, après trois mois consécutifs de hausse, permettant de compenser la progression des autres catégories d’âge, surtout les seniors, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail. La hausse du nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a ainsi été limitée à 1.300, pour un total 3.553.500 en métropole. En ajoutant les catégories B et C (personnes ayant exercé une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle Emploi a reculé de 0,3%, soit 16.800 personnes, pour un total de 5.397.400 (5.703.000 en incluant les départements d’Outre-mer.) Sur un an, à fin juin, la métropole compte 4,7% de demandeurs d’emploi en plus en catégorie A et 7,1% en incluant les catégories B et C. Les catégories A, B et C ont enregistré en juin leur première baisse mensuelle pour l’ensemble des catégories A, B et C depuis août 2013, mois où la collecte des données avait été perturbée par un « bug » informatique. Dans un communiqué, le ministère du Travail invite toutefois à interpréter cette baisse « avec prudence ». Il invoque d’une part des changements intervenus le mois dernier dans la collecte de données administratives qui permettent à Pôle Emploi « de mieux connaître les demandeurs d’emploi en formation, en service civique ou en contrat aidé dans l’insertion par l’activité économique ». S’y ajoute l’effet prolongé des fortes baisses toujours inexpliquées du nombre de sorties de Pôle emploi pour défaut d’actualisation enregistré en mai. « Une partie non quantifiable de cet effet demeure sur le nombre de demandeurs d’emploi inscrits fin juin 2015″, souligne le ministère. En juin, le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A a baissé de 1,1% chez les moins de 25 ans, mais progressé de 0,1% chez les 25-49 ans et de 0,6% chez 50 ans et plus. Le nombre de chômeurs inscrits depuis plus d’un an à Pôle Emploi, considérés comme chômeurs de longue durée, a continué d’augmenter, de 0,5% sur un mois et de 10,8% sur un an. Leur part dans le nombre total des demandeurs d’emploi inscrits a progressé à 44,1% (+0,4 point sur le mois et +1,6 point un an). L’ancienneté moyenne des inscriptions est en hausse à 556 jours (+7 jours). Les entrées à Pôle Emploi ont reculé de 0,6% en métropole, et les sorties ont bondi de 18,7% après leur chute de 9,5% en mai. Le nombre d’offres d’emploi collectées par Pôle Emploi a diminué de 2,6%.