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Foot Euro: encore une victoire pénible de la France

Foot Euro: encore une victoire pénible de la France

Une nouvelle fois l’équipe de France a rendu une copie assez pénible ( 1-0) contre une équipe de Belgique elle-même peut inspirer. Il aura fallu un contre son camp pour que la Belgique abdique.

Finalement une victoire difficile et un niveau de jeu particulièrement moyen. En cause sans doute la fatigue de nombreux de joueurs épuisés par la répétition des matchs de leur championnat et de la coupe d’Europe des clubs.

 

Législatives : une participation record pour ce référendum contre Macron

Législatives : une  participation  record pour ce referendum contre Macron

 

Le taux de participation au premier tour des élections législatives atteint 67,5% pour la France entière, selon les dernières estimations de l’institut Elabe pour BFMTV, RMC et « La Tribune Dimanche ».

On observe une participation record pour le premier tour des législatives qui pour une grande partie se sont transformés en référendum contre Macron. Ce qu’ont d’ailleurs démontré plusieurs sondages mettant en avant que 50 % des votants voulaient régler leur compte au président de la république. Du coup,  le camp présidentiel qui n’a obtenu qu’autour de 20 % pourraient bien s’inscrire progressivement dans la voie de l’extinction. Malheureusement la crise politique est loin d’être terminée car il n’est pas du tout certain que se dégage une majorité absolue et même dans ce cas les conflits seront importants entre un éventuel gouvernement RN et Macron

Avec 67,5% de suffrages exprimés ce dimanche selon Elabe pour BFMTV, RMC et « La Tribune Dimanche », cela faisait plus de vingt-cinq ans que la participation n’avait pas été aussi élevée pour un premier tour d’élections législatives en France.

La dernière fois remonte à la dissolution de 1997, selon les chiffres du ministère de l’Intérieur (67,9%). Depuis, la participation n’avait cessé de s’effondrer (64,4% en 2002, 60,4% en 2007, 57,2% en 2012 et 48,7% en 2017), jusqu’à atteindre son plus bas niveau historique lors des dernières élections législatives en 2022 (47,5%), avec moins d’un inscrit sur deux se rendant aux urnes. Pour mémoire, le plus haut niveau de participation depuis le début de la Ve République avait été atteint en 1978 avec 82,8%.

Le séisme de la dissolution de l’Assemblée nationale annoncée par Emmanuel Macron le 9 juin, et les enjeux du scrutin, qui pourrait ouvrir la voie à l’accession de l’extrême droite au pouvoir, ont fortement mobilisé les Français. À 17 heures, le taux de participation atteignait déjà 59,39%, soit 20 points de plus qu’en 2022.

Autre record : la barre des deux millions de procurations pour participer aux scrutins des législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet a été franchie mercredi soir, a-t-on appris jeudi auprès du ministère de l’Intérieur.

 

Foot euro équipe de France: une attaque toujours improductive

Foot euro équipe de France: une attaque toujours improductive

 

Une nouvelle fois l’équipe de France s’est montrée complètement improductive face à l’excellent gardien polonais. En cause, un manque de soin dans la finition. Pourtant la France a très largement dominé les débats mais sans concrétiser ses occasions de but. Il aura fallu le penalty provoqué par Dembélé et transformé par Mbappé pour marquer enfin un but. Bref un match nul et une attaque très inquiétante.

 
Encore une inefficacité criante, à l’image des deux précédentes sorties contre l’Autriche (0-1) et les Pays-Bas (0-0). Que ce soit Hernandez (11e), Dembélé (19e) ou Mbappé (42e,45e, 49e, 50e), avec des Bleus amorphes pendant vingt bonnes minutes du premier acte, tous ont buté sur le portier Skorupski. De près, de loin. Dans la surface. En dehors. Rageant. Mais du déjà-vu dans cet Euro. En face, Mike Maignan, impérial (6e, 15e, 34e), notamment face à Robert Lewandowski, confirmait son excellent début de compétition, signe d’une défense sollicitée.

 

Macron : encore une intervention inutile avec sa lettre aux Français

Macron : encore une intervention inutile avec sa lettre aux Français

Toute l’opposition et la plupart des observateurs regrettent cette nouvelle intervention du président avec cette lettre aux Français qui ne fait que jeter de l’huile sur le feu. Notamment avec cette hypothèse de guerre civile qu’il évoque alors qu’il est personnellement responsable de la crise politique provoquée par la dissolution.

Le président a largement caricaturé les uns et les autres leur attribuant l’entière responsabilité de la crise politique qui se prépare notamment en cas d’absence de majorité absolue. D’une façon générale aussi bien dans l’opposition  que dans la majorité, on souhaiterait que le président se taise enfin et se mette en retrait. En effet ces interventions ne font qu’alimenter le climat de haine qu’il dénonce.

Le président n’a pas encore compris non seulement qu’il est rejeté par une énorme majorité en France mais qu’en plus il génère une vraie haine du fait même de sa posture jupitérienne et de sa condescendance vis-à-vis de tous y compris son entourage propre

Invité de France 5, en marge de son entretien accordé au Figaro , le premier ministre Gabriel Attal n’a pas repris à son compte les termes du président de la République concernant la perspective de guerre civile, tout en reprochant aux deux blocs d’avoir la «haine comme carburant» et de contribuer «à dresser les uns contre les autres» avec une «forme de confessionnalisation de la politique». «Probablement que la victoire des extrêmes, de l’extrême droite, libérerait» des «pulsions et pourrait conduire effectivement à des violences.»

Antisémitisme : une charte souhaitée par Raphaël Glucksmann mais pas signée par les « insoumis »

Antisémitisme : une charte souhaitée par Raphaël Glucksmann mais pas signée par les « insoumis »

 

Que Raphaël Glucksmann est sans doute l’un des responsables les mieux placés pour proposer une lutte contre la honteuse vague antisémite qui se traduise parfois par des les actes impardonnables. En effet Raphaël Glucksmann il y a encore quelques semaines était pratiquement comparé à Hitler ! Et rappelons qu’il était chassé du manifestation par des militants » insoumis » dans le positionnement sur ces questions est pour le moins confus voire douteux.

 

« Il y a une explosion de l’antisémitisme, chaque formation politique doit prendre ses engagements. Il y a un problème à gauche, et dans la perception de la gauche par l’opinion. Il faut prendre des engagements qui y répondent », a fait valoir Raphaël Glucksman auprès de l’AFP, fustigeant à nouveau les termes « d’antisémitisme résiduel » utilisés par Jean-Luc Mélenchon.

Le texte propose de « sanctionner immédiatement tout candidat ou élu proférant des propos antisémites ou relativisant l’antisémitisme », de « former les futurs élus à la lutte contre l’antisémitisme et toute forme de racisme », de s’engager pour la sécurisation des lieux de culte mais aussi de « lancer une commission d’enquête parlementaire » sur l’antisémitisme en France.

Une crise supplémentaire avec la dissolution

Une crise supplémentaire avec la dissolution

La dissolution ne va pas régler la crise mais en créer une supplémentaire. Le sénateur (Les Républicains), Philippe Bas, craint, dans une tribune au « Monde », que la décision du président de la République n’entraîne une cohabitation subie et dangereuse avec le Rassemblement national, qui pourrait provoquer une succession de chocs politiques.

 

La dissolution prononcée par le président de la République, dimanche 9 juin, rend peu probable la formation d’une majorité entre forces de gouvernement. Pourquoi les électeurs du 7 juillet, date du second tour des élections législatives, désavoueraient-ils ceux du 9 juin ? Il faut donc réfléchir à ce que serait une cohabitation d’Emmanuel Macron avec l’extrême droite.
La France a l’expérience de trois cohabitations. Le gouvernement n’a pas les pleins pouvoirs. L’action gouvernementale bute sur les pouvoirs propres du président. Le premier ministre ne peut faire de référendum ou décider une dissolution, ni commander les armées, ni signer de traité, ni déclencher les pleins pouvoirs de l’article 16 de la Constitution [qui peut être activé en cas de menace grave et immédiate contre les institutions de la République], ni se substituer au président au Conseil européen. Il ne peut promulguer les lois, ni demander une seconde délibération, ni nommer seul les dirigeants de l’administration et de l’armée. Le président reste maître de l’ordre du jour du conseil des ministres.
Pour que les institutions fonctionnent, les deux têtes de l’exécutif ont instauré un rapport de force responsable entre partis de l’alternance démocratique. En 1997, Jacques Chirac président a ainsi obtenu de Lionel Jospin premier ministre ce que Mitterrand président avait imposé à Chirac premier ministre (1986). Un tiers des nominations dans les grands corps ont été réservées au chef de l’Etat. Les Français ont attendu d’eux qu’ils se respectent, respectent les institutions, s’entendent sur la politique étrangère et européenne et sur la défense nationale.

Une crise supplémentaire avec la dissolution

Une crise supplémentaire avec la dissolution

La dissolution ne va pas régler la crise mais en créer une supplémentaire. Le sénateur (Les Républicains), Philippe Bas, craint, dans une tribune au « Monde », que la décision du président de la République n’entraîne une cohabitation subie et dangereuse avec le Rassemblement national, qui pourrait provoquer une succession de chocs politiques.

 

La dissolution prononcée par le président de la République, dimanche 9 juin, rend peu probable la formation d’une majorité entre forces de gouvernement. Pourquoi les électeurs du 7 juillet, date du second tour des élections législatives, désavoueraient-ils ceux du 9 juin ? Il faut donc réfléchir à ce que serait une cohabitation d’Emmanuel Macron avec l’extrême droite.
La France a l’expérience de trois cohabitations. Le gouvernement n’a pas les pleins pouvoirs. L’action gouvernementale bute sur les pouvoirs propres du président. Le premier ministre ne peut faire de référendum ou décider une dissolution, ni commander les armées, ni signer de traité, ni déclencher les pleins pouvoirs de l’article 16 de la Constitution [qui peut être activé en cas de menace grave et immédiate contre les institutions de la République], ni se substituer au président au Conseil européen. Il ne peut promulguer les lois, ni demander une seconde délibération, ni nommer seul les dirigeants de l’administration et de l’armée. Le président reste maître de l’ordre du jour du conseil des ministres.
Pour que les institutions fonctionnent, les deux têtes de l’exécutif ont instauré un rapport de force responsable entre partis de l’alternance démocratique. En 1997, Jacques Chirac président a ainsi obtenu de Lionel Jospin premier ministre ce que Mitterrand président avait imposé à Chirac premier ministre (1986). Un tiers des nominations dans les grands corps ont été réservées au chef de l’Etat. Les Français ont attendu d’eux qu’ils se respectent, respectent les institutions, s’entendent sur la politique étrangère et européenne et sur la défense nationale.

La dissolution ne va pas régler la crise mais en créer une supplémentaire

La dissolution ne va pas régler la crise mais en créer une supplémentaire

Le sénateur (Les Républicains), Philippe Bas, craint, dans une tribune au « Monde », que la décision du président de la République n’entraîne une cohabitation subie et dangereuse avec le Rassemblement national, qui pourrait provoquer une succession de chocs politiques.

 

La dissolution prononcée par le président de la République, dimanche 9 juin, rend peu probable la formation d’une majorité entre forces de gouvernement. Pourquoi les électeurs du 7 juillet, date du second tour des élections législatives, désavoueraient-ils ceux du 9 juin ? Il faut donc réfléchir à ce que serait une cohabitation d’Emmanuel Macron avec l’extrême droite.

La France a l’expérience de trois cohabitations. Le gouvernement n’a pas les pleins pouvoirs. L’action gouvernementale bute sur les pouvoirs propres du président. Le premier ministre ne peut faire de référendum ou décider une dissolution, ni commander les armées, ni signer de traité, ni déclencher les pleins pouvoirs de l’article 16 de la Constitution [qui peut être activé en cas de menace grave et immédiate contre les institutions de la République], ni se substituer au président au Conseil européen. Il ne peut promulguer les lois, ni demander une seconde délibération, ni nommer seul les dirigeants de l’administration et de l’armée. Le président reste maître de l’ordre du jour du conseil des ministres.

Pour que les institutions fonctionnent, les deux têtes de l’exécutif ont instauré un rapport de force responsable entre partis de l’alternance démocratique. En 1997, Jacques Chirac président a ainsi obtenu de Lionel Jospin premier ministre ce que Mitterrand président avait imposé à Chirac premier ministre (1986). Un tiers des nominations dans les grands corps ont été réservées au chef de l’Etat. Les Français ont attendu d’eux qu’ils se respectent, respectent les institutions, s’entendent sur la politique étrangère et européenne et sur la défense nationale.

Economie-Le risque financier pour une politique économique incohérente

Le risque financier pour une politique économique incohérente

Emmanuel Roman, directeur général du premier fonds obligataire au monde (fonds auxquels empruntent notamment les Etats) : « Une politique économique qui n’a pas de sens est immédiatement punie par le marché ». Le directeur général de Pimco avertit, dans un entretien au « Monde », sur les risques d’une sanction des marchés en France alors que l’extrême droite est aux portes du pouvoir.

 

Emmanuel Roman est l’un des Français les plus haut placés de la finance mondiale. Cet ancien de Goldman Sachs est aujourd’hui basé en Californie, où il dirige, depuis 2016, Pimco, la plus grosse société de gestion spécialisée dans le marché obligataire au monde, avec 1 900 milliards de dollars (environ 1 777 milliards d’euros) d’encours (équivalent aux deux tiers du PIB français). Ce spécialiste des dettes mondiales avertit d’une possible sanction des marchés si le Rassemblement national (RN) arrivait au pouvoir. Il estime, par ailleurs, que la hausse très rapide de la dette aux Etats-Unis « n’est pas durable ».

En 2022, vous disiez au « Financial Times » votre inquiétude de « voir 43 % des Français voter pour un néofasciste ». Aujourd’hui, l’extrême droite est aux portes du pouvoir. En tant que patron de l’une des plus grosses sociétés de gestion au monde, comment voyez-vous ça ?


Nous assistons à une croissance des mouvements populistes dans le monde entier, en Amérique latine, aux Etats-Unis, avec une fracture totale du monde politique, en France aussi. D’un point de vue macroéconomique, les vrais problèmes en Europe sont le niveau élevé de la dette, et l’inflation. Donc, politique mise à part, le seul vrai sujet est de savoir quoi faire vis-à-vis de la dette publique : soit augmenter les taxes, soit couper les dépenses publiques. Pour avoir lu le programme du Rassemblement national et leurs vingt-deux points, je peux dire qu’il n’y a pas un seul élément de réponse aux vrais problèmes macroéconomiques.

L’arrivée du RN au pouvoir risquerait-elle de provoquer une crise de la dette française ?
Les marchés sont capables de regarder sur le plus long terme. Ils savent que l’Europe est passée par beaucoup de hauts et de bas et a pu gérer des situations compliquées, comme celle de la Grèce, par exemple. Cela dit, une politique économique qui n’a pas de sens est immédiatement punie par le marché.

 

Le risque financier pour une politique économique incohérente

Le risque financier pour une politique économique incohérente

Emmanuel Roman, directeur général du premier fonds obligataire au monde fonds auxquels empruntent notamment les Etats) : « Une politique économique qui n’a pas de sens est immédiatement punie par le marché ». Le directeur général de Pimco avertit, dans un entretien au « Monde », sur les risques d’une sanction des marchés en France alors que l’extrême droite est aux portes du pouvoir.

 

Emmanuel Roman est l’un des Français les plus haut placés de la finance mondiale. Cet ancien de Goldman Sachs est aujourd’hui basé en Californie, où il dirige, depuis 2016, Pimco, la plus grosse société de gestion spécialisée dans le marché obligataire au monde, avec 1 900 milliards de dollars (environ 1 777 milliards d’euros) d’encours (équivalent aux deux tiers du PIB français). Ce spécialiste des dettes mondiales avertit d’une possible sanction des marchés si le Rassemblement national (RN) arrivait au pouvoir. Il estime, par ailleurs, que la hausse très rapide de la dette aux Etats-Unis « n’est pas durable ».

En 2022, vous disiez au « Financial Times » votre inquiétude de « voir 43 % des Français voter pour un néofasciste ». Aujourd’hui, l’extrême droite est aux portes du pouvoir. En tant que patron de l’une des plus grosses sociétés de gestion au monde, comment voyez-vous ça ?


Nous assistons à une croissance des mouvements populistes dans le monde entier, en Amérique latine, aux Etats-Unis, avec une fracture totale du monde politique, en France aussi. D’un point de vue macroéconomique, les vrais problèmes en Europe sont le niveau élevé de la dette, et l’inflation. Donc, politique mise à part, le seul vrai sujet est de savoir quoi faire vis-à-vis de la dette publique : soit augmenter les taxes, soit couper les dépenses publiques. Pour avoir lu le programme du Rassemblement national et leurs vingt-deux points, je peux dire qu’il n’y a pas un seul élément de réponse aux vrais problèmes macroéconomiques.

L’arrivée du RN au pouvoir risquerait-elle de provoquer une crise de la dette française ?
Les marchés sont capables de regarder sur le plus long terme. Ils savent que l’Europe est passée par beaucoup de hauts et de bas et a pu gérer des situations compliquées, comme celle de la Grèce, par exemple. Cela dit, une politique économique qui n’a pas de sens est immédiatement punie par le marché.

 

Biodiversité : une loi européenne sur la restauration de la nature

Biodiversité :  une loi européenne sur la restauration de la nature

Les Etats de l’UE ont voté en faveur de la loi sur la restauration de la nature, lundi 17 juin. Cette législation impose d’instaurer d’ici à 2030 des mesures de rétablissement des écosystèmes sur 20% des terres et espaces marins à l’échelle de l’UE, et de restaurer au moins 30% des habitats (zones humides, forêts, etc.) en mauvais état.
D’autres dispositions visent à améliorer les critères mesurant la santé des forêts, à retirer les obstacles sur les cours d’eau et à stopper le déclin des abeilles. L’impact en milieu rural avait suscité de houleux débats au Parlement européen l’an dernier et alimenté la colère agricole début 2024 malgré les vastes flexibilités introduites. Le texte, largement amendé et critiqué, avait finalement été validé par le Parlement.

 

Dissolution : une décision purement narcissique de Macron

Dissolution : une décision purement narcissique de Macron 

 

Daniel Cohn-Bendit, soutien de Glucksmann  et qui fut proche un moment de Macron ,considère dans La Tribune que la décision de dissolution correspond à un réflexe purement narcissique du chef de l’État.

 Comment expliquez-vous cette décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale ? Arrivez-vous à la rationaliser ?

DANIEL COHN- BENDIT - Non, je suis incapable de la rationaliser. Je me demande ce que je n’ai pas compris chez lui, ce que je n’ai pas vu. Ce type, qui avait des capacités extraordinaires, est enfermé dans lui-même. C’est un don Juan intellectuel, qui peut aimer certaines personnes et puis les lâcher, comme les don Juan lâchent les femmes. Il ne cherche ses vérités que dans lui-même. C’est un mystère, un homme visiblement perdu parce qu’il ne croit qu’en lui-même. Il n’y a que lui qui comprenne tout. Il n’y a que lui qui trouve les solutions. Il n’y a que sa parole qui porte. Alors même que ce n’est pas lui qui comprend tout, que sa parole ne porte plus et qu’il s’isole avec des bras cassés qui lui donnent des conseils incompréhensibles. Toutes les forces politiques livrent la France au Rassemblement national. Et c’est à qui est le plus bête pour y arriver le plus rapidement.

Est-ce le reflet d’une déconnexion totale ?

Ce n’est pas une déconnexion, mais le reflet d’une incapacité à s’adapter aux évolutions de la France. Le choix de la dissolution, c’est celui de quelqu’un qui ne répond qu’à sa propre blessure narcissique. Seulement, ce n’est pas un jeu. On n’est pas dans une cour d’école. Il s’en remet à la dissolution sans préparation, sans essayer autre chose, avec une véritable probabilité de mettre la France aux mains du RN. Tout ça pour ça. Du dépassement au RN. Waouh !

Qu’aurait-il pu faire pour accuser réception du score triomphant du RN ?

Emmanuel Macron aurait eu la possibilité de dire qu’il fallait une culture de coalitions. Il aurait pu changer la loi électorale en reprenant celle de 1986 sur la proportionnelle de François Mitterrand. Et dire que, avec l’élection à la proportionnelle, il n’y a plus de majorité absolue vu la France d’aujourd’hui. Cela aurait obligé tout le monde à entrer dans une nouvelle culture politique de négociation et de compromis.

Que pensez-vous du Nouveau Front populaire ? Est-ce une alliance contre-nature

ou une nécessité ?

S’allier en passant sous les fourches caudines de La France insoumise, c’est la défaite annoncée. En vingt-quatre heures, ils ont mis de côté Raphaël Glucksmann. En vingt-quatre heures ! Et Jean-Luc Mélenchon nous prend pour des idiots en disant qu’il peut être Premier ministre, mais que c’est le groupe le plus fort qui décidera. Or le groupe le plus fort sera La France insoumise étant donné la répartition des circonscriptions. Et vous croyez que ce trotskiste autoritaire laissera la place à qui que ce soit si jamais le Nouveau Front populaire est majoritaire ? De toute façon, la France ne donnera pas la majorité absolue à ce dernier au scrutin majoritaire. Il faut arrêter de rêver ! Le seul qui peut avoir la majorité absolue, c’est le Rassemblement national. C’est pour ça que l’idée prônée par Raphaël Glucksmann de choisir Laurent Berger pour Matignon était la plus intelligente. Laurent Berger est un homme rassembleur, c’est un médiateur. Il fait confiance. Mélenchon, c’est le contraire, il n’inspire pas confiance.

Vous considérez donc que socialistes et Écologistes n’auraient pas dû s’allier aux Insoumis ?

Il faut y aller à condition de leur faire comprendre que continuer avec Jean-Luc Mélenchon comme porte-drapeau, c’est le suicide collectif de la gauche. Une coalition avec pour porte-parole celui qui est un repoussoir pour 65 à 70 % des Français est une folie. Être contre le populisme, le souverainisme, le nationalisme aujourd’hui, ce n’est pas chercher à être le plus radical possible, comme La France insoumise. Être contre le populisme, le souverainisme aujourd’hui, c’est justement être capable de
calmer le jeu dans une France complètement désorientée. La manière dont ils font de la politique, la manière dont ils agressent, la manière dont ils assènent des méchancetés, leur discours sur le conflit au Proche-Orient et le Hamas en font des repoussoirs pour une grande majorité des gens de gauche en France.

On ne joue pas à la roulette russe comme ça

 

Si le RN arrive à Matignon, cela peut-il le démonétiser en vue de 2027 ? Est-ce ça, selon vous, le pari d’Emmanuel Macron ?

Je ne dis pas qu’il est impossible, mais c’est un pari fou. Emmanuel Macron se croit tout-puissant. Il a cru qu’il allait tordre le bras à Poutine. Est-ce qui lui a tordu le bras ? Non. Il a cru qu’il allait le ramener à la raison. Est-ce qu’il l’a fait ? Non. Il a cru pouvoir ramener Trump à la raison, avec le succès qu’on connaît. Alors pourquoi tout risquer comme ça ? Risquer de mettre le RN à Matignon pour prouver que ce parti est incapable de gouverner ? Vous jouez à quitte ou double. Quitte, il n’en est pas capable. Double, Marine Le Pen prend l’Élysée dans trois ans. On ne joue pas à la roulette russe comme ça. Leur probable arrivée au pouvoir rappelle l’exemple du PiS en Pologne, l’exemple de Viktor Orbán en Hongrie, c’est la tendance aux démocraties illibérales. Qu’on donne la France aux héritiers de Pétain me désespère.

Bardella veut une majorité absolue

 Bardella veut une majorité absolue

Bardella a sans doute raison de poser d’une certaine manière ses conditions pour accéder à Matignon. Il a sans doute compris qu’une majorité relative risque de rendre la gouvernance impossible. Du coup,  il pourrait se brûler les ailes comme premier ministre à rechercher en permanence une impossible majorité entre des alliés contradictoires. Notons que le même problème se pose évidemment pour la gauche si par hypothèse elle parvenait à obtenir la majorité relative. C’est  conséquence directe d’une dissolution précipitée par Macron et à laquelle aucun parti n’était préparé et qui pourrait conduire le pays vers le chaos.

«Pour gouverner, pour nous essayer, j’ai besoin d’une majorité absolue», tonne Jordan Bardella. «Qui peut croire qu’on pourra changer le quotidien des Français en cohabitation avec une majorité relative? Personne», insiste le président du RN. Le mouvement à la flamme a beau être en tête dans les intentions de vote au niveau national, il est encore trop tôt pour déceler quelle sera l’épaisseur de son possible succès. C’est la première fois que le jeune responsable, qui mène une campagne au slogan limpide - «Bardella premier ministre» -, met dans la balance sa nomination comme deuxième personnage de l’État.

D’une certaine manière, bardella  revient sur son gouvernement d’union nationale en exigeant comme préalable une majorité absolue. Et en indiquant clairement : «La cohérence, c’est que c’est le RN qui conduit cette coalition.»

. Il renvoie ainsi par exemple Ciotti à son rôle de supplétif; un Ciotti déjà en contradiction sur les retraites. Mais le message vaut sans doute aussi pour les autres alliés du est RN.

Ce risque de majorité relative pourrait aussi concerner éventuellement la gauche qui rencontrerait à leur les mêmes incohérences dans une alliance potentielle avec d’autres courants s’ajoutant à ses propres contradictions internes.

 

Dissolution : une décision purement narcissique de Macron ( COHN- BENDIT)

Dissolution : une décision purement narcissique de Macron ( COHN- BENDIT)

 

Daniel Cohn-Bendit, soutien de Glucksmann  qui fut proche un moment de Macron ,considère dans La Tribune que la décision de dissolution correspond à un réflexe purement narcissique du chef de l’État.

 Comment expliquez-vous cette décision d’Emmanuel Macron de dissoudre l’Assemblée nationale ? Arrivez-vous à la rationaliser ?

DANIEL COHN- BENDIT - Non, je suis incapable de la rationaliser. Je me demande ce que je n’ai pas compris chez lui, ce que je n’ai pas vu. Ce type, qui avait des capacités extraordinaires, est enfermé dans lui-même. C’est un don Juan intellectuel, qui peut aimer certaines personnes et puis les lâcher, comme les don Juan lâchent les femmes. Il ne cherche ses vérités que dans lui-même. C’est un mystère, un homme visiblement perdu parce qu’il ne croit qu’en lui-même. Il n’y a que lui qui comprenne tout. Il n’y a que lui qui trouve les solutions. Il n’y a que sa parole qui porte. Alors même que ce n’est pas lui qui comprend tout, que sa parole ne porte plus et qu’il s’isole avec des bras cassés qui lui donnent des conseils incompréhensibles. Toutes les forces politiques livrent la France au Rassemblement national. Et c’est à qui est le plus bête pour y arriver le plus rapidement.

Est-ce le reflet d’une déconnexion totale ?

Ce n’est pas une déconnexion, mais le reflet d’une incapacité à s’adapter aux évolutions de la France. Le choix de la dissolution, c’est celui de quelqu’un qui ne répond qu’à sa propre blessure narcissique. Seulement, ce n’est pas un jeu. On n’est pas dans une cour d’école. Il s’en remet à la dissolution sans préparation, sans essayer autre chose, avec une véritable probabilité de mettre la France aux mains du RN. Tout ça pour ça. Du dépassement au RN. Waouh !

Qu’aurait-il pu faire pour accuser réception du score triomphant du RN ?

Emmanuel Macron aurait eu la possibilité de dire qu’il fallait une culture de coalitions. Il aurait pu changer la loi électorale en reprenant celle de 1986 sur la proportionnelle de François Mitterrand. Et dire que, avec l’élection à la proportionnelle, il n’y a plus de majorité absolue vu la France d’aujourd’hui. Cela aurait obligé tout le monde à entrer dans une nouvelle culture politique de négociation et de compromis.

Que pensez-vous du Nouveau Front populaire ? Est-ce une alliance contre-nature

ou une nécessité ?

S’allier en passant sous les fourches caudines de La France insoumise, c’est la défaite annoncée. En vingt-quatre heures, ils ont mis de côté Raphaël Glucksmann. En vingt-quatre heures ! Et Jean-Luc Mélenchon nous prend pour des idiots en disant qu’il peut être Premier ministre, mais que c’est le groupe le plus fort qui décidera. Or le groupe le plus fort sera La France insoumise étant donné la répartition des circonscriptions. Et vous croyez que ce trotskiste autoritaire laissera la place à qui que ce soit si jamais le Nouveau Front populaire est majoritaire ? De toute façon, la France ne donnera pas la majorité absolue à ce dernier au scrutin majoritaire. Il faut arrêter de rêver ! Le seul qui peut avoir la majorité absolue, c’est le Rassemblement national. C’est pour ça que l’idée prônée par Raphaël Glucksmann de choisir Laurent Berger pour Matignon était la plus intelligente. Laurent Berger est un homme rassembleur, c’est un médiateur. Il fait confiance. Mélenchon, c’est le contraire, il n’inspire pas confiance.

Vous considérez donc que socialistes et Écologistes n’auraient pas dû s’allier aux Insoumis ?

Il faut y aller à condition de leur faire comprendre que continuer avec Jean-Luc Mélenchon comme porte-drapeau, c’est le suicide collectif de la gauche. Une coalition avec pour porte-parole celui qui est un repoussoir pour 65 à 70 % des Français est une folie. Être contre le populisme, le souverainisme, le nationalisme aujourd’hui, ce n’est pas chercher à être le plus radical possible, comme La France insoumise. Être contre le populisme, le souverainisme aujourd’hui, c’est justement être capable de
calmer le jeu dans une France complètement désorientée. La manière dont ils font de la politique, la manière dont ils agressent, la manière dont ils assènent des méchancetés, leur discours sur le conflit au Proche-Orient et le Hamas en font des repoussoirs pour une grande majorité des gens de gauche en France.

On ne joue pas à la roulette russe comme ça

 

Si le RN arrive à Matignon, cela peut-il le démonétiser en vue de 2027 ? Est-ce ça, selon vous, le pari d’Emmanuel Macron ?

Je ne dis pas qu’il est impossible, mais c’est un pari fou. Emmanuel Macron se croit tout-puissant. Il a cru qu’il allait tordre le bras à Poutine. Est-ce qui lui a tordu le bras ? Non. Il a cru qu’il allait le ramener à la raison. Est-ce qu’il l’a fait ? Non. Il a cru pouvoir ramener Trump à la raison, avec le succès qu’on connaît. Alors pourquoi tout risquer comme ça ? Risquer de mettre le RN à Matignon pour prouver que ce parti est incapable de gouverner ? Vous jouez à quitte ou double. Quitte, il n’en est pas capable. Double, Marine Le Pen prend l’Élysée dans trois ans. On ne joue pas à la roulette russe comme ça. Leur probable arrivée au pouvoir rappelle l’exemple du PiS en Pologne, l’exemple de Viktor Orbán en Hongrie, c’est la tendance aux démocraties illibérales. Qu’on donne la France aux héritiers de Pétain me désespère.

Economie-Taux d’intérêt aux États-Unis : une seule baisse en 2024 et plus tard

Taux d’intérêt aux États-Unis : une seule baisse en 2024 et plus tard 

Contrairement à la BCE qui a diminué ses taux de 25 points, la Réserve fédérale américaine (Fed) a maintenu ses taux inchangés, dans la fourchette de 5,25 à 5,50%, mercredi à l’issue de sa réunion, et indiqué que ses responsables pensent en moyenne les abaisser à une seule reprise cette année;  Ce qui sera sans doute aussi maintenant le cas pour la BCE qui ne voudra pas trop affaiblir l’euro

 

Le comité de politique monétaire (FOMC) de la banque centrale a révisé à la hausse sa prévision d’inflation pour 2024 et 2025, à 2,6% et 2,3% et fait état de «modestes progrès supplémentaires» vers l’objectif de 2% d’inflation. Les prévisions de croissance du Produit intérieur brut (PIB) restent en revanche identiques à celles publiées en mars: 2,1% en 2024 et 2,0% en 2025.

Mi-mars, lors de la dernière actualisation, les responsables de la Fed anticipaient trois baisses. Mais depuis, un rebond de l’inflation les a incités à la prudence, pour éviter une nouvelle flambée des prix. Le mois d’avril avait toutefois connu une timide amélioration. Et en mai, l’inflation a ralenti à 3,3% sur un an contre 3,4% en avril, et même une absence de hausse des prix sur un mois, selon l’indice CPI de l’inflation, sur lequel sont indexées les retraites, et qui a été publié mercredi matin, juste avant que la reprise des débats à la Fed.

La Fed a en revanche confirmé ses prévisions de croissance du produit intérieur brut (PIB): 2,1% en 2024 et 2,0% en 2025. Quand au taux de chômage, la prévision reste identique pour cette année, à 4,0%, mais est un peu révisée pour 2025, à 4,2% contre 4,1%.

 

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