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Équilibre des régimes de retraite : tout dépendra de la croissance

Équilibre des régimes de retraite : tout dépendra de la croissance

Pour son premier avis annuel publié mardi, le « Comité de suivi des retraites » créé par la réforme de 2013 déclare aussi qu’il « prend acte » de la volonté des partenaires sociaux d’ouvrir de nouvelles négociations sur les régimes complémentaires du secteur privé pour en assurer la pérennité. Il fait en outre référence au projet de gel des retraites supérieures à 1.200 euros brut par mois prévu dans le projet de loi rectificatif de financement de la Sécurité sociale pour estimer que, globalement, « la situation et les perspectives du système de retraite ne s’éloignent pas de façon significative des objectifs définis par la loi. »A partir de là, il indique ne formuler aucune recommandation au gouvernement pour l’année à venir, comme il serait habilité à le faire s’il constatait une dérive par rapport à la trajectoire prévue dans la loi qui vise un retour à l’équilibre des régimes de base en 2020.Pour la suite, le Conseil « estime que les aléas de la croissance demeurent le principal défi auquel est confronté le système, défi auquel il conviendra d’apporter des réponses». Composé de cinq membres et présidé par Yannick Moreau, ancienne présidente du Conseil d’orientation des retraites (COR), le comité de suivi travaille à partir d’un nouveau rapport annuel du COR, dont la première édition a été publiée en juin. Les limites de son premier avis tiennent au fait que le COR n’a pas, faute de temps, actualisé ses projections de besoin de financements des systèmes de retraite en tenant compte de l’impact de la réforme, du nouveau programme de stabilité des finances publiques présenté fin avril et du gel des retraites prévu dans le PLFRSS. Le COR reste ainsi, dans son scénario médian, sur une hypothèse de déficit des régimes de retraite équivalant à 0,5% du PIB à l’horizon 2020 en l’absence de rééquilibrage des régimes publics et spéciaux, revenant à 0,3% en 2030 et 0,1% en 2040. Le Comité de suivi constate pour sa part que les prévisions associées au PLFRSS actuellement débattu au Parlement prévoient que le régime de général et le Fonds de solidarité vieillesse pourraient être à l’équilibre dès 2017 avec le gel prévu. Il note encore que la négociation prévue en 2015 d’un nouvel accord sur les retraites complémentaires du privé (Agirc, Arrco) constitue un « enjeu important », le précédent accord, négocié en 2013, qui reposait sur un gel des prestations, n’ayant pas suffi pour redresser leurs comptes. S’agissant de la croissance de l’économie, un facteur crucial pour l’équilibre du système des retraites, le comité de suivi note que le Haut Conseil des Finances publiques a jugé « optimiste » les prévisions du gouvernement pour les années qui viennent (1% en 2014, 1,7% en 2015 et 2,25% en 2017.)  Il se réfère à un avis du comité France Stratégie qui recommande, pour la décennie à venir, « de fonder les décisions de finances publiques et sociales sur des hypothèses plus basses de l’ordre de 1,5% l’an ».

 

Avec Hollande , pourquoi tout finit en eau de boudin?

Avec Hollande , pourquoi tout finit en eau de boudin?

 

Hollande est-il victime du signe indien ou de son incompétence ? En tout cas tout ce qu’il entreprend se termine par un fiasco. Rappelons-nous d’abord sa campagne quand il promettait de réorienter l’Europe vers la croissance ; En fait strictement tien, juste un petit pacte de quelques milliards. Ensuite sur l’inversion du chômage, l’échec retentissant au point qu’il est contraint maintenant de rajouter encore 40 000 emplois d’avenir qui viendront plomber les finances (même si c’est une opportunité pour des chômeurs qui quittent ainsi  l’inutile pôle emploi). Même chose en matière de déficit, il commence par augmenter les impôts puis décide soudain  de les alléger. En fait le pacte compétitivité emploi (CICE) n’a donné aucun résultat ni en terme de compétitivité, ni en terme d’emploi. Le pacte de responsabilité est en train de s’embourber dans les méandres administratifs avec des pseudos concertations qui n’en finissent pas. Pour la croissance, le redressement qu’il a annoncé est une foutaise médiatique qui n’a aucune réalité. Dernier exemple de cet impuissance, la grande réforme territoriale qui ne va concerner que les régions redécoupée à la hâte, sans cohérence, sans concertation et qui épargne les départements, les communes et syndicats intercommunaux, structures les plus dépensières. Manque de chance ou incompétence ? Sans doute les deux. Manque de chance car contrairement ce qui est affirmé ici ou là la crise mondiale est encore loin d’être terminée. Hollande comptait sur cette reprise mondiale qui ne vient pas. Incompétence sûrement car Hollande n’était pas préparé à cette fonction, il n’a pas la taille pour assurer cette responsabilité. Désinvolture surtout car Hollande ne se fie qu’à sa bonne étoile personnelle  et se moque en fait des réalités et de l’avenir à long terme du pays. Hollande est un bricoleur de la politique, un pur produit du système en recherche permanente du consensus mou, sans réelle vision, sans courage, sans conviction. Du coup cela génère un manque de confiance généralisé tant de la part des entreprises que des ménages. Même la carrière politique de Hollande finira en eau de boudin, ou bien il devra démissionner avant 2017 ou bien il finira lamentablement entrainant avec lui dans sa chute tout le pays.

Crise : elle peut toucher tout le monde

Crise : elle peut toucher tout le monde

 

La toute récente enquête OpinionWay pour la Croix-Rouge, publiée ce vendredi, montre que la majorité des Français a été ébranlée par la crise et pense que la précarité peut « toucher tout le monde à tout moment ». Si les Français avaient une impression de stabilité financière, la crise économique a achevé de briser leurs illusions. La précarité peut « toucher tout le monde à tout moment », ils sont presque unanimes (94%) pour le dire. C’est en tout cas ce que révèle la dernière enquête OpinionWay pour la Croix-rouge française, intitulée « Les Français et l’engagement ». Dans cette période plus difficile, les Français s’inquiètent davantage pour leurs proches (84%) que pour eux-mêmes (66%). Mais cette attention va plus loin que le cercle de leur famille : quatre Français sur cinq (81%) sont plus attentifs qu’avant aux autres, même s’ils sont par ailleurs nombreux (72%) à avoir le sentiment que cette prise de conscience n’est pas collective. S’ils sont plus craintifs, les Français ne sont pas pour autant découragés. Ils croient à l’efficacité de leur action personnelle, dans 81% des cas, pour aider les personnes en difficulté. Plus de 70% estiment d’ailleurs que l’on ne discute pas assez avec eux, ni que l’on ne passe assez de temps avec ceux qui sont seuls. La France compte plus d’un million d’associations, un véritable point fort. Un Français sur deux pense d’ailleurs qu’elles ont un rôle important à jouer dans la crise : pour venir en aide à ceux qui en ont besoin (52%) ou même pour remplacer les pouvoirs publics (48%). 56% des Français joignent l’action à la parole en déclarant vouloir être ou être déjà bénévole au sein d’une association. A ce sujet, la Croix-Rouge Française en profite pour les inviter à s’engager à ses côtés : « Dans ce contexte où les financements publics baissent, les journées nationales 2014 qui se tiendront du 24 mai au 1er juin, constituent plus que jamais un rendez-vous crucial de l’association pour mobiliser le plus grand nombre et recueillir un maximum de dons ». La Croix-rouge française fête cette année ses 150 ans. L’association a décidé d’organiser une « grande opération fédératrice dans toute la France » : des cartes seront distribuées par des bénévoles, invitant à offrir une couverture de survie à une personne sans abri, à passer un moment avec son voisin qui vit seul, ou à aider une personne âgée à faire ses courses.

Europe: tout changer ( Wauquiez)

C’est un brûlot que publie l’ancien ministre des affaires européennes Laurent Wauquiez. Dans Europe, il faut tout changer, le député UMP de Haute-Loire brosse un tableau accablant des dysfonctionnements de l’Europe des 28. Compte-rendu de cinq de ses reproches aux institutions européennes, dans le domaine économique et industriel :

L’Europe empêche la création de champions européens

L’Europe empêche-t-elle la création de champions européens ? A cette interrogation, qui a ressurgi avec la vente d’Alstom, le maire du Puy-en-Velay répond oui. La Commission européenne, estime-t-il, a cessé depuis les années 70 d’avoir une vision industrielle, se contentant d’appliquer le dogme de la concurrence  »libre et non-faussée ».

Cette doctrine empêche, selon lui, « l’émergence de champions européens capables de concurrencer leurs compétiteurs internationaux » et aboutit parfois à des résultats calamiteux. En 2001, Schneider et Legrand (systèmes électriques) s’unissent,  mais la Commission interdit la fusion et exige, en 2002, la séparation des deux groupes. Affaire « ruineuse » pour Schneider qui « après, avoir payé très cher Legrand, ne parvient pas à le revendre au même prix : 2 milliards de pertes ».

« On continue, note le député UMP, « à se demander si telle fusion à l’échelle de la Belgique ou des Pays-Bas ne conduit pas à une position dominante alors qu’il faudrait raisonner au moins à l’échelle du continent. Nous retardons d’une guerre ». Et manquons surtout d’une vision commune, souligne La Revue parlementaire.

L’Europe est trop dogmatique sur les aides d’Etat

Autre conséquence du dogme de la concurrence libre et non faussée : les commissaires européens traquent « les aides d’Etat comme des inquisiteurs : les Etats doivent notifier toute aide à partir de 200.000 euros (…)  alors que la Chine et les Etats-Unis dépensent des centaines de milliards en aides d’Etat « .

Selon l’élu auvergnat, « les Chinois consacrent 6% de leur produit intérieur brut aux aides à leurs entreprises, les Etats-Unis et le Japon 1%. Rien de tel en Europe : en Allemagne, l’aide aux entreprises des nouvelles technologies ne représente que 0,3% du PIB et, en France, le programme de relance annoncé en septembre 2013 n’en représente que 0,2%. Cela contribue à un retard de richesse accumulée dans la zone euro par rapport aux Etats-Unis depuis 2012 estimé à 740 milliards d’euros de production en moins, perdus à cause d’une idéologie absurde ».

L’Europe trop lente dans un monde ultra-compétitif

Quand la compétition mondiale s’accélère, l’Europe ralentit, dit en substance Laurent Wauquiez. Et de citer à titre d’exemple le brevet européen, qui occupe les instances européennes depuis trois décennies.

« Il est vital pour les entreprises de protéger leurs innovations », souligne-t-il et « mettre en place un brevet simple, valide à l’échelle de toute l’Europe semble donc tomber sous le sens … sauf que l’on se heurte à une question cruciale : en quelle langue ? Ou plutôt, en quelles langues ? L’anglais, bien sûr, mais comment la France pourrait-elle accepter que la langue de Molière soit oubliée ? Et s’il y a le français, il va de soi que les Allemands doivent être à bord ».

« A l’arrivée, cette aimable plaisanterie suppose pour un brevet européen un coût de l’ordre de 20 000 euros dont près des trois quarts pour les seuls frais de traduction soit 10 fois plus qu’un brevet américain. Et bien, croyez-le ou non, les pays européens discutent de ce sujet depuis trente ans. »

L’Europe des lobbys

La Commission, rappelle-t-il, compte « 30.000 lobbyistes agréés », qui défendent bec et ongles les intérêts de leurs clients. 30.000 : presque autant que d’employés à la Commission, souligne Le Monde (Les lobbies à la manoeuvre).

Alcooliers, pétroliers, fabricants de cigarettes ou géants du Net savent à merveille quelles ficelles tirer pour servir leurs intérêts. D’autant plus, poursuit Le Monde, que « le lobbying le plus efficace à Bruxelles est le fait d’anciens hauts responsables de la Commission, diplomates ou eurodéputés » qui connaissent à fond les rouages.

Et de citer Erika Mann. Cette ancienne eurodéputée allemande sociale-démocrate négocie désormais pied à pied les intérêts de Facebook dans les directives européennes. Trouve-t-elle facilement des oreilles attentives ? A en croire Laurent Wauquiez, « la Commission européenne écoutera plus volontiers une entreprise privée qu’un représentant d’un Etat membre suspecté de vouloir rogner sur ses pouvoirs. Dans la vision de la Commission, un gouvernement est plus suspect qu’un lobby privé ».

L’Europe du dumping social

Quelles conséquence a entraîné, sur le plan social, l’élargissement, à 28 pays, d’une Union européenne basée sur la liberté « de circulation et d’installation », avec des législations très différentes ?

Réponse : « une entreprise européenne peut travailler dans n’importe quel autre Etat membre tout en continuant à appliquer les charges sociales de son pays d’origine .En théorie, il faut appliquer les règles du pays où l’on travaille sur le salaire minimum, les congés payés ou le temps de travail (…) En pratique, dit-il, il n’y a ni contrôle ni sanctions », écrit l’ancien ministre.

Des secteurs entiers ont été laminés :   »Aujourd’hui vous n’avez plus une seule entreprise française qui fasse encore du transport entre pays européens », remarque le maire du Puy-en-Velay. Une tribune ce 8 mai lui fait écho : « Halte au dumping social dans le transport routier en Europe ! », s’écrie le secrétaire d’Etat socialiste aux transports Frédéric Cuvillier.

Laurent Wauquiez évoque aussi le secteur de la charcuterie industrielle, mise à mal par la concurrence allemande. Leur secret ? « Vous n’avez aujourd’hui dans les abattoirs allemands quasiment plus d’ouvriers allemands sur les tâches de base. Tous les postes sont occupés par des salariés polonais payés parfois 30 ou 40% de moins. L’Allemagne produit sa charcuterie avec des conditions de compétitivité imbattables ».

Le tollé suscité par le livre ne viserait-il pas à étouffer les questions posées ? Personne n’a découvert aujourd’hui les ambitions présidentielles de Laurent Wauquiez (40 ans l’an prochain) ni son faible pour le jeu perso (selon L’Express).

On peut discuter des réponses qu’il apporte. Pourquoi une Europe à 6 ? Pourquoi pas  « une union politique de la zone euro », à laquelle appelait en février un collectif d’économistes, dont Thomas Piketty ? Pourquoi pas une véritable Europe fédérale, qui aurait enfin la légitimité politique manquante ?

La copie du député-énarque-normalien-premier de la classe pêche sans doute par sa conclusion et, comme l’explique Métronews,  Laurent Wauquiez attaque aujourd’hui ce qu’il défendait hier en ministre.

Mais même si un curieux tropisme conduit les politiques à n’être critiques envers les institutions européennes que lorsqu’ils sont dans l’opposition,  le diagnostic ne saurait être balayé d’un revers de main.

 

Europe, il faut tout changer ( Wauquiez)

Europe, il faut tout changer (  Wauquiez)

 

C’est un brûlot que publie l’ancien ministre des affaires européennes Laurent Wauquiez. Dans Europe, il faut tout changer, le député UMP de Haute-Loire brosse un tableau accablant des dysfonctionnements de l’Europe des 28. Compte-rendu de cinq de ses reproches aux institutions européennes, dans le domaine économique et industriel :

L’Europe empêche la création de champions européens

L’Europe empêche-t-elle la création de champions européens ? A cette interrogation, qui a ressurgi avec la vente d’Alstom, le maire du Puy-en-Velay répond oui. La Commission européenne, estime-t-il, a cessé depuis les années 70 d’avoir une vision industrielle, se contentant d’appliquer le dogme de la concurrence  »libre et non-faussée ».

Cette doctrine empêche, selon lui, « l’émergence de champions européens capables de concurrencer leurs compétiteurs internationaux » et aboutit parfois à des résultats calamiteux. En 2001, Schneider et Legrand (systèmes électriques) s’unissent,  mais la Commission interdit la fusion et exige, en 2002, la séparation des deux groupes. Affaire « ruineuse » pour Schneider qui « après, avoir payé très cher Legrand, ne parvient pas à le revendre au même prix : 2 milliards de pertes ».

« On continue, note le député UMP, « à se demander si telle fusion à l’échelle de la Belgique ou des Pays-Bas ne conduit pas à une position dominante alors qu’il faudrait raisonner au moins à l’échelle du continent. Nous retardons d’une guerre ». Et manquons surtout d’une vision commune, souligne La Revue parlementaire.

L’Europe est trop dogmatique sur les aides d’Etat

Autre conséquence du dogme de la concurrence libre et non faussée : les commissaires européens traquent « les aides d’Etat comme des inquisiteurs : les Etats doivent notifier toute aide à partir de 200.000 euros (…)  alors que la Chine et les Etats-Unis dépensent des centaines de milliards en aides d’Etat « .

Selon l’élu auvergnat, « les Chinois consacrent 6% de leur produit intérieur brut aux aides à leurs entreprises, les Etats-Unis et le Japon 1%. Rien de tel en Europe : en Allemagne, l’aide aux entreprises des nouvelles technologies ne représente que 0,3% du PIB et, en France, le programme de relance annoncé en septembre 2013 n’en représente que 0,2%. Cela contribue à un retard de richesse accumulée dans la zone euro par rapport aux Etats-Unis depuis 2012 estimé à 740 milliards d’euros de production en moins, perdus à cause d’une idéologie absurde ».

L’Europe trop lente dans un monde ultra-compétitif

Quand la compétition mondiale s’accélère, l’Europe ralentit, dit en substance Laurent Wauquiez. Et de citer à titre d’exemple le brevet européen, qui occupe les instances européennes depuis trois décennies.

« Il est vital pour les entreprises de protéger leurs innovations », souligne-t-il et « mettre en place un brevet simple, valide à l’échelle de toute l’Europe semble donc tomber sous le sens … sauf que l’on se heurte à une question cruciale : en quelle langue ? Ou plutôt, en quelles langues ? L’anglais, bien sûr, mais comment la France pourrait-elle accepter que la langue de Molière soit oubliée ? Et s’il y a le français, il va de soi que les Allemands doivent être à bord ».

« A l’arrivée, cette aimable plaisanterie suppose pour un brevet européen un coût de l’ordre de 20 000 euros dont près des trois quarts pour les seuls frais de traduction soit 10 fois plus qu’un brevet américain. Et bien, croyez-le ou non, les pays européens discutent de ce sujet depuis trente ans. »

L’Europe des lobbys

La Commission, rappelle-t-il, compte « 30.000 lobbyistes agréés », qui défendent bec et ongles les intérêts de leurs clients. 30.000 : presque autant que d’employés à la Commission, souligne Le Monde (Les lobbies à la manoeuvre).

Alcooliers, pétroliers, fabricants de cigarettes ou géants du Net savent à merveille quelles ficelles tirer pour servir leurs intérêts. D’autant plus, poursuit Le Monde, que « le lobbying le plus efficace à Bruxelles est le fait d’anciens hauts responsables de la Commission, diplomates ou eurodéputés » qui connaissent à fond les rouages.

Et de citer Erika Mann. Cette ancienne eurodéputée allemande sociale-démocrate négocie désormais pied à pied les intérêts de Facebook dans les directives européennes. Trouve-t-elle facilement des oreilles attentives ? A en croire Laurent Wauquiez, « la Commission européenne écoutera plus volontiers une entreprise privée qu’un représentant d’un Etat membre suspecté de vouloir rogner sur ses pouvoirs. Dans la vision de la Commission, un gouvernement est plus suspect qu’un lobby privé ».

L’Europe du dumping social

Quelles conséquence a entraîné, sur le plan social, l’élargissement, à 28 pays, d’une Union européenne basée sur la liberté « de circulation et d’installation », avec des législations très différentes ?

Réponse : « une entreprise européenne peut travailler dans n’importe quel autre Etat membre tout en continuant à appliquer les charges sociales de son pays d’origine .En théorie, il faut appliquer les règles du pays où l’on travaille sur le salaire minimum, les congés payés ou le temps de travail (…) En pratique, dit-il, il n’y a ni contrôle ni sanctions », écrit l’ancien ministre.

Des secteurs entiers ont été laminés :   »Aujourd’hui vous n’avez plus une seule entreprise française qui fasse encore du transport entre pays européens », remarque le maire du Puy-en-Velay. Une tribune ce 8 mai lui fait écho : « Halte au dumping social dans le transport routier en Europe ! », s’écrie le secrétaire d’Etat socialiste aux transports Frédéric Cuvillier.

Laurent Wauquiez évoque aussi le secteur de la charcuterie industrielle, mise à mal par la concurrence allemande. Leur secret ? « Vous n’avez aujourd’hui dans les abattoirs allemands quasiment plus d’ouvriers allemands sur les tâches de base. Tous les postes sont occupés par des salariés polonais payés parfois 30 ou 40% de moins. L’Allemagne produit sa charcuterie avec des conditions de compétitivité imbattables ».

Le tollé suscité par le livre ne viserait-il pas à étouffer les questions posées ? Personne n’a découvert aujourd’hui les ambitions présidentielles de Laurent Wauquiez (40 ans l’an prochain) ni son faible pour le jeu perso (selon L’Express).

On peut discuter des réponses qu’il apporte. Pourquoi une Europe à 6 ? Pourquoi pas  « une union politique de la zone euro », à laquelle appelait en février un collectif d’économistes, dont Thomas Piketty ? Pourquoi pas une véritable Europe fédérale, qui aurait enfin la légitimité politique manquante ?

La copie du député-énarque-normalien-premier de la classe pêche sans doute par sa conclusion et, comme l’explique Métronews,  Laurent Wauquiez attaque aujourd’hui ce qu’il défendait hier en ministre.

Mais même si un curieux tropisme conduit les politiques à n’être critiques envers les institutions européennes que lorsqu’ils sont dans l’opposition,  le diagnostic ne saurait être balayé d’un revers de main.

 

Après le coup pied au cul, Hollande doit tout remanier pour la presse

Après le coup pied au cul, Hollande doit tout remanier pour la presse

Claque, Défaite, débâcle, punition autant de termes utilisés par la presse pour qualifier la gifle à Hollande. En faiat un vrai coup de pied au cul ! Du coup pour cette presse c’est à peu près tout qui doit être remis en cause « Le premier tour avait été cruel pour François Hollande, le second est assassin. Amplifiée par une abstention galopante, la débâcle rose est quasi générale », commente Alexis Brézet dans Le Figaro.   »Après la gifle du 23 mars, la dérouillée du 30″, résume Sud-Ouest sous la plume de Bruno Dive, qui demande : « Et maintenant, quelles suites politiques à ces élections ouragan ? »  Après l’analyse du scrutin, les éditorialistes se projettent dans l’après-municipales autour de la question centrale du remaniement.   »Un remaniement ne devrait pas tarder, et l’on voit mal comment après une telle défaite Jean-Marc Ayrault pourrait rester à Matignon », assure Bruno Dive.   »L’ampleur de la claque condamne en effet un Jean-Marc Ayrault exténué », confirme Jacques Camus (La Montagne/Centre France).  Plus circonspect, Fabrice Rousselot, dans Libération, dégage « une seule certitude » du scrutin de dimanche : « la nouvelle équipe gouvernementale aura besoin de se montrer plus efficace et plus concrète dans son action, loin des couacs avec l’Elysée auxquels nous avons été habitués ».  Mais « un remaniement suffira-t-il à signifier le changement?? Sûrement pas », répond Dominique Quinio dans La Croix, ajoutant que « le devoir qui s’impose au gouvernement ? ce sur quoi Hollande sera au bout du compte jugé ?, c’est la lutte contre le chômage et les pauvretés ».   »Ce ne sont donc pas de simples jeux de chaises ministérielles qui restaureront une confiance s’étiolant depuis des lustres », fait valoir Marc Dejean de Presse Océan.  En effet, « plus que les hommes, c’est le projet qui est remis en cause. Un projet qu’il ne suffira pas de mieux expliquer », avertit Michel Urvoy dans Ouest France.  Même analyse dans L’Humanité, où Patrick Apel-Muller juge que « remanier aujourd’hui pour ne rien changer sera interprété comme un mépris. D’autres claques suivraient alors celle enregistrée aux municipales ». Pour l’éditorialiste communiste, « il est urgent de refouler le social-libéralisme ».  Les appels au « gauchissement de la ligne gouvernementale » laissent de marbre l’éditorialiste du quotidien économique Les Echos. « Ce serait commettre une lourde erreur car ce qui a manqué depuis deux ans, ce n’est pas plus de gauche, c’est plus de clarté », considère Nicolas Barré.   »Alors, changer d’hommes ou changer de cap ? Les Français ont sanctionné pêle-mêle une politique et une équipe », résume Matthieu Croissandeau dans Le Parisien/Aujourd’hui en France.  Même si la plus grande incertitude entoure les intentions du chef de l’Etat, « ce message fort des Français doit être entendu sur le champ par le président lui-même », insiste Marcel Clairet dans La Presse de la Manche.  Le Journal de la Haute-Marne et Patrice Chabanet confirment que « François Hollande qui n’a pas vraiment la réputation de trancher dans le vif doit s’y résoudre rapidement ».  Pour Matthieu Croissandeau (Le Parisien), « Hollande va devoir changer, oui, en commençant par lui-même. Et changer pour de bon ! »

Attractivité : « mesures de Hollande « pas du tout à l’échelle du problème » (Copé)

Attractivité : « mesures de Hollande « pas du tout à l’échelle du problème » Copé

François Hollande a tenu le « Conseil stratégique de l’attractivité » à l’Élysée lundi 17 février. Le président de la République a présenté une série de mesures à destination des grandes entreprises étrangères. « On n’est pas du tout à l’échelle du problème », a fustigé Jean-François Copé au micro de RTL, mardi. Le patron de l’UMP, rappelant la taxe à 75% sur les très hauts revenus créée par François Hollande, s’est également interrogé : « Quel est le degré de crédibilité de la parole présidentielle ? ». Selon le maire de Meaux, le « degré de crédibilité de la parole présidentielle » pâtit des annonces faites depuis le début de son mandat – « hausse des impôts, des contraintes et des charges. Stigmatisation des entreprises », énonce-t-il. Il ajoute que « la taxe à 75% est le sujet le plus évoqué par les investisseurs étrangers lorsqu’ils parlent de la France ». Jean-François Copé estime qu’il faut que la politique du gouvernement prenne une nouvelle direction, validée par « un vote à l’Assemblée ».

 

Grève des dentistes : ne pas tout mélanger

Grève des dentistes : ne pas tout mélanger

Les charges des dentistes ont effectivement augmenté et certaines prestations sont tout juste à l’équilibre. Par contre, nombre de dentiste ne se privent pas de multiplier par deux ou trois le véritable coût d’une couronne, d’un bridge ou d’un autre appareil dentaire. Et là les dentistes portent une responsabilité si ces coûts ne sont plus accessibles à certains patients. Par ailleurs les dentistes ne sont pas moins favorisés que les médecins généralistes loin s’en faut (rentabilité, horaires, jours de congés). Ceci dit il est juste de considérer que les actes ne sont pas assez remboursés par la sécurité sociale et que cela influe sur l’accès aux soins .La situation des dentistes appellerait sans doute un audit assez approfondi de la véritable situation financière du secteur.  A l’appel du premier syndicat de la profession, les médecins protestent notamment contre le prix des soins dentaires de moins en moins bien remboursés. Plus de 10 milliards d’euros sont dépensés par an en frais dentaires. Les complémentaires prennent en charge 40% de la somme, un tiers pour la sécurité sociale, et le reste donc 25 % à payer par les patients qui souvent n’ont pas les moyens et doivent renoncer. Dans le cas d’un bridge, d’une couronne, ou d’un appareil dentaire, les tarifs sont libres depuis 1986. Seule une toute petite partie est remboursée par la sécurité sociale. 75 euros par exemple pour une couronne dont la facture pour le patient s’élève en moyenne à plus de 500 euros.  Ce dérapage est dénoncé régulièrement par les associations de consommateurs. Ce ne sont pas les dentistes qui sont responsables du reste à charge des patients mais l’assurance maladie qui a bloqué les remboursements, assure la confédération nationale des syndicats dentaires, à l’origine de la grève.  La base de remboursement de ces actes-là n’a pas bougé depuis 25 ans Thierry Soulier, secrétaire général du syndicat majoritaire des dentistes « On se retrouve avec une situation où d’un côté on a des actes qui n’équilibrent pas de façon économique un cabinet, c’est-à-dire que quand vous allez chez le dentiste, la carie ou l’extraction de dent ne sont pas rentables. Et de l’autre des actes trop chers pour certains patients qui ne peuvent pas y accéder. La base de remboursement de ces actes-là n’a pas bougé depuis 25 ans », explique le secrétaire général du syndicat, Thierry Soulier.  Le syndicat qui représente un tiers de la profession réclame une revalorisation massive des tarifs de la sécurité sociale, ce qui permettra, selon lui, un rééquilibrage. Les dentistes assurent qu’ils n’ont pas le choix car leurs charges ont explosé. Elles représentent aujourd’hui 65% des recettes d’un cabinet dentaire. D’où ce mouvement de grogne assez inhabituel avec des cabinets fermés, une suspension des tours de garde et à partir du mardi 4 février, l’arrêt des transmissions des feuilles de soins papiers à la sécurité sociale.

 

UE: Hollande et Cameron en désaccord sur tout

UE: Hollande et Cameron en désaccord sur tout

 

Il ne faut pas se faire d’illusion les félicitations de Cameron à l’égard du pacte de responsabilité relève de humour britannique ; En fait Hollande et Cameron sont en désaccord sur tout sur la manière de relancer la croissance ( la Grande Bretagne elle a réussi grâce en particulier à la politique très accommandante de la banque centrale), sur la révision des traités européens, sur la bureaucratie de Bruxelles etc. ; En fait t il est même probable que Cameron prépare la sorte de l’Europe via la référendum qui aura lieu avant 2017.  Le président français et le Premier ministre britannique qui se retrouvaient pour la première fois dans le cadre d’un tel sommet bilatéral n’ont pas cherché à cacher leurs divergences lors d’une conférence de presse.  Certes, M. Hollande a pris soin d’indiquer qu’il « respectait parfaitement » le projet de son hôte d’organiser d’ici 2017 un référendum sur l’appartenance du Royaume-Uni à l’Union européenne, et qu’il partageait son aspiration à une UE « plus efficace ».  Mais « on ne peut pas faire peser sur l’Europe le choix britannique », a tranché le chef de l’État pour qui les réformes souhaitées par Londres en préalable au référendum ne sont « pas la priorité ».   La mise au point n’a aucunement dissuadé M. Cameron de réitérer sa détermination à obtenir des dérogations et des amendements aux traités européens, selon le calendrier qu’il s’est fixé.   »Nous voulons ces changements, nous voulons cette renégociation, cette renégociation impliquera des changements dans le traité », a-t-il martelé.   »Le référendum se tiendra d’ici la fin 2017. Il n’y a aucun doute là-dessus ».  Ce dialogue de sourds avait été précédé d’échanges autrement plus policés.  M. Hollande a ainsi salué « l’accueil exceptionnel » qui lui a été réservé. M. Cameron a salué le pacte de responsabilité de son invité qui « a choisi la bonne voie pour augmenter les investissements et créer des emplois ».  Il a aussi félicité « François » pour « son leadership courageux et déterminé » en Centrafrique et au Mali, et promis un accroissement de l’aide militaire logistique de l’armée britannique à l’armée française.  David Cameron s’est par ailleurs employé à détendre l’atmosphère en relevant « le léger déficit (de son pays) dans la balance commerciale en ce qui concerne le vin, bien que l’industrie viticole britannique soit en train de combler son retard ». Et assuré que le Royaume-Uni « produisait presque autant de fromages que la France ».  Le quotidien des milieux d’affaires Financial Times avait anticipé l’étendue des désaccords dans un éditorial intitulé en franglais « An entente that is not very cordiale ».

La CSG pour financer tout : les retraites, la maladie, la famille, la dette !

La CSG pour financer tout : les retraites, la maladie, la famille, la dette !

 

 

Entre 1 et 6 milliards pour l’augmentation de la CSG, le remède miracle ; en faiat qui faiat payer tout le monde ! et de tuer la croissance et l’emploi ?  Car il n’y a pas que les retraites à financer. Une partie des recettes nouvelles pourrait renflouer l’assurance-maladie, dont les comptes restent dans le rouge vif en dépit de la modération des dépenses. Autre contrainte qui s’est invitée : la dette sociale. Un sujet politiquement explosif. La réforme de 2010 a réglé la question des déficits de la branche retraite : l’amortissement de cette dette est garanti pour toute la décennie grâce au Fonds de réserve des retraites, qui verse chaque année les sommes nécessaires à la Caisse d’amortissement de la dette sociale (Cades). La Cades reprend à mesure ces déficits, sans qu’il y ait besoin de relever la CSG ou la CRDS. Mais les déficits de l’assurance-maladie et de la branche famille continuent, eux, de s’accumuler. Faute de reprise par la Cades, cette dette doit être financée sur les marchés par la Sécurité sociale, via des emprunts de court terme. Le Parlement l’a autorisée cette année à avoir un découvert (plafond de trésorerie) maximum de 29 milliards d’euros. Plafond qui devra être relevé sensiblement l’année prochaine si rien n’est fait, car la somme des déficits maladie et famille va dépasser 10 milliards cette année et sera encore très élevée en 2014. Pour l’heure, les taux courts étant quasi nuls, cela ne pèse pas sur les comptes : la charge d’intérêts payée par l’Acoss (la «banque» de la Sécurité sociale) ne sera que de 35 millions cette année. Mais en cas de coup de chaud sur les dettes souveraines, la situation pourrait vite s’inverser et il faudrait alors s’assurer que l’Acoss trouve toujours preneur sur les marchés. En outre, le Parlement n’apprécie jamais de voir la Sécurité sociale rester à découvert sur de tels montants (les agences de notation non plus).  Le gouvernement pourrait dès lors transférer de nouvelles dettes à la Cades en 2014. Elle a déjà repris 216 milliards depuis sa création en 1996, dont 84 milliards qui sont amortis. Les déficits 2012 et 2013 (voire 2014) des branches maladie et famille sont dans le viseur. Sachant que pour transférer 20 milliards de dettes, il faut apporter environ 2 milliards de recettes annuelles nouvelles à la Cades, afin de ne pas prolonger la durée de vie de cette Caisse (la loi l’interdit).

 

Trappes : « inacceptable » aussi pour Ayrault….. c’est tout ?

Trappes : « inacceptable » aussi pour Ayrault….. c’est tout ?

« Inacceptable », c’est le mot employé par les membres du gouvernement y compris hier par Ayrault. Il n’est sans doute pas besoin d’être membre du gouvernement pour porter ce jugement, on attend beaucoup plus de gouvernants  qui comme face au chômage semblent aussi tétanisés par l’éclatement des valeurs de la république et les atteintes qui y sont portées. La gauche si prompte à légiférer sur tout et sur rien ne sait pas répondre à e déni de légalité qui met en cause la république.    »Nous sommes dans un État de droit, dans une République et la loi doit être respectée par tous (…) C’est le rôle de la police, c’est le rôle de la justice d’y veiller. Les choses ne se règlent pas simplement d’un coup de baguette magique », a déclaré le Premier ministre, en marge d’un déplacement à Crolles, près de Grenoble, en ajoutant: « Et ce qui s’est passé ces derniers jours à Trappes, c’est inacceptable. »  Rappelant que « nous (étions) dans un État de droit », il a souligné que « la République doit rappeler sans cesse les règles, les faire appliquer, quand il le faut avec la plus grande sévérité ». « Mais, en même temps, la République doit tenir ses promesses et n’abandonner personne », a poursuivi le Premier ministre.   »Parfois, a-t-il dit, certains ont le sentiment d’abandon. Je ne cherche pas des excuses. Je dis simplement à ceux qui, à droite, se laissent aller à des slogans qu’ils ont été dix ans au gouvernement, confrontés à des problèmes beaucoup plus graves encore et qu’ils ont laissé des situations se dégrader encore plus dans certains quartiers dans certains villes. »  Jean-Marc Ayrault a « conseillé à la droite d’éviter de caricaturer et d’éviter de polémiquer sans cesse ».  Il a rappelé que, lors des émeutes de 2005, quand il était « dans l’opposition », en tant que président du groupe socialiste à l’Assemblée nationale, il avait « eu une attitude responsable ».   »Le ministre de l’Intérieur de l’époque a pris des décisions difficiles, il s’appelait Nicolas Sarkozy », a enchaîné le Premier ministre, ajoutant: « Je n’ai pas fait comme ceux aujourd’hui qui sont dans l’opposition en me laissant aller. »   »J’ai parlé pour apaiser, j’ai parlé pour soutenir quand c’était nécessaire. J’aimerais que l’opposition d’aujourd’hui soit aussi responsable que ce que nous étions hier », a conclu M. Ayrault.  Vendredi soir, des violences ont eu lieu à Trappes (Yvelines), à la suite d’un contrôle qui a dégénéré jeudi d’une femme portant un voile intégral sur la voie publique, ce qui est interdit depuis 2011.  Les nuits suivantes ont été émaillées de violences à Trappes et dans d’autres villes proches.  Lundi, le « calme (était) en train de revenir » à Trappes, selon le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls.

 

Retraites :Hollande ne veut pas « pas tout remettre à plat »

Retraites :Hollande ne veut pas « pas tout remettre à plat »

Il n’ya aura pas de mise  plat de l’ensemble du système de retraites autant dire qu’on s’oriente vers une énième réforme qui sera suivie d’autres. Et pour se justifier un raisonnement très spécieux de Hollande «  quand on veut faire une grande réforme, c’est qu’on ne veut pas faire de réforme du tout »  ! Conclusion , on en fera une petite.  François Hollande a donc annoncé dimanche qu’il n’entendait pas « tout remettre à plat » lors de la réforme des retraites, se montrant particulièrement prudent sur le sort des régimes spéciaux et le rapprochement entre les secteurs public et privé. Le président français s’est efforcé d’expliquer sur un ton pédagogique la politique économique qu’il mène depuis un an pendant plus de deux heures sur M6, lors d’une émission entrecoupée de reportages montrant le quotidien des Français. Le gouvernement, a-t-il déclaré, a pris la mesure de la crise et entreprend des réformes qui porteront leurs fruits. « On a pris la mesure et on a pris les mesures », a-t-il dit. François Hollande était attendu sur la réforme des retraites après la présentation vendredi dernier du rapport de Yannick Moreau et avant la conférence sociale qui donnera jeudi prochain le coup d’envoi de la concertation avec les partenaires sociaux. « Tout remettre à plat, c’est ne pas faire la réforme, c’est la garantie qu’il n’y aura rien », a-t-il expliqué. Il a pour l’essentiel confirmé les pistes formulées par la conseillère d’Etat pour résorber un déficit prévu de 20 milliards d’euros en 2020, sans les faire entièrement siennes. « Nous allons continuer à augmenter la durée de cotisation pour tenir compte de l’allongement de l’espérance de vie », a-t-il confirmé. « L’âge légal (62 ans-NDLR) ne bougera pas. »

 

2017-Nicolas Sarkozy : le retour ? Tout dépend des affaires judiciaires

2017-Nicolas Sarkozy : le retour ? Tout dépend des affaires judiciaires

 

 

Dans les sondage, il est en tête mais il y a les affaires ; En cas de présidentielle aujourd’hui, Nicolas Sarkozy devancerait François Hollande avec 29 % contre 20 % au chef de l’Etat et 24 % à Marine Le Pen, selon une enquête BVA publiée la semaine dernière. Pour OpinionWay, Nicolas Sarkozy obtiendrait au second tour 53 % - son score de 2007 - contre 47 % à François Hollande. Quatre ans avant 2017, ces enquêtes n’ont évidemment pas un caractère prédictif sur un scrutin, mais illustrent les conséquences de l’impopularité de François Hollande. Ces chiffres montrent, pour Bruno Jeanbart, directeur des études d’OpinionWay, que l’ex-chef de l’Etat bénéficie d’un «  socle électoral solide ». Qui a d’ailleurs expliqué pour lui son score de premier tour en 2012 (27,1 %) malgré sa forte impopularité d’alors. Autre phénomène favorable, le fait que personne, pour l’instant, ne se soit imposé dans l’opposition.  Pour autant, « ces résultats, affirme Bruno Jeanbart, ne facilitent pas l’équation du retour, qui dépend en grande partie de circonstances extérieures à lui-même » et en premier lieu, « des dossiers judiciaires en cours », avec en tête, l’issue de sa mise en examen dans l’affaire Bettencourt et les soupçons pesant sur son ex-bras droit Claude Guéant au sujet du financement de la campagne présidentielle de 2007 par la Libye.  L’émergence possible d’une figure à l’UMP changerait aussi la donne pour Bruno Jeanbart, qui note qu’en 2012, comme en 2007, les candidats de l’opposition ont émergé tardivement, dans les dix-huit derniers mois. « S’il s’engage, personne à droite ne peut le battre. Est-ce qu’il peut gagner la présidentielle ? C’est une autre affaire », tranche un cadre de l’UMP. Tant le retour d’un président battu comporte de multiples et complexes inconnues.

 

Bernard Debré : Dati est candidate à tout ! Elle tire sur tout ce qui bouge !

Bernard Debré : Dati est candidate à tout ! Elle tire sur tout ce qui bouge !

Bernard Debré n’est pas  tendre avec Rachida Dati, prétendante à la mairie de Paris. « Rachida Dati est candidate à tout. Elle a déjà assez fait de mal en tapant sur tout ce qui bouge. Tout ce qui bouge. Elle a fait un mal fou. Vous allez voir les noms d’oiseaux qu’elle va utiliser vis-à-vis de Nathalie Kosciusko-Morizet. Qu’elle arrête de faire des petites phrases. Elle a un égo tellement surdimensionné que ça en devient un petit peu fatigant », a déclaré le député UMP de Paris.Dans une interview au Figaro, vendredi, la maire du VIIe arrondissement avait affirmé que la très probable candidature de NKM à la mairie de Paris « concernera aussi les habitants de Longjumeau dont elle est maire, ceux de l’Essonne qui l’ont élue députée et les militants UMP qui ont fait sa campagne ». Bernard Debré, de son côté, défend cette candidature venant de « quelqu’un (…) de l’extérieur pour pacifier les divisions internes de l’UMP Paris ». Rachida Dati s’est déclaré favorable à des primaires « le plus tôt » possible pour désigner le candidat UMP à la mairie de Paris : « Je serai candidate à des primaires ouvertes et transparentes : sur le mode d’élection, sur la sélection des candidats ainsi que sur les résultats… Pas question de primaires fermées ni même d’un vote électronique qui ne garantirait pas la transparence. Des primaires fermées re­viendraient à une cooptation dont je vous laisse deviner le résultat. L’UMP ferait un bond en arrière. »Contrairement à Nathalie Kosciusko-Morizet, Bernard Debré ne souhaite pas primaires ouvertes : « Je suis opposé à des primaires ouvertes. Qui va s’y intéresser, qui va aller voter au mois de mai ou juin à plusieurs mois des municipales ? Impossible ! Et avec quel argent ? Il n’y a plus d’argent. Et puis à l’UMP on a montré qu’on n’était pas capable d’ organiser ce type de scrutin. »

 

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