Archive pour le Tag 'sociale'

Bangladesh: la honte sociale, 11 000 travailleurs poursuivis en justice

Bangladesh: la honte sociale, 11 000 travailleurs poursuivis en justice

Le Bangladesh est en train de devenir l’usine textile du monde et va dépasser la Chine dans ce domaine. Cela grâce à une exploitation éhontée des salariés qui gagnent moins de 100 € par mois pour 70 heures de travail par semaine ! D’où la révolte et des grèves mais qui sont durement sanctionnés avec en particulier des arestations, des fermetures d’usines et 11 000 travailleurs poursuivis en justice. C’est cette réalité sociale qui permet aux consommateurs occidentaux d’acheter des blue-jeans à 25 €!

Le comité du salaire minimum du secteur textile a proposé cette semaine une augmentation de 56,25% du salaire mensuel de base des quatre millions d’ouvriers du secteur, le portant à 12.500 takas (104 euros), un montant jugé «ridicule» et aussitôt rejeté par les syndicats. Jeudi, quelque 15.000 ouvriers ont affronté la police sur une autoroute et ont saccagé Tusuka, une importante usine, ainsi qu’une douzaine d’autres.

Les 3500 usines de confection du Bangladesh représentent environ 85% des 55 milliards de dollars d’exportations annuelles du pays, et fournissent de nombreuses grandes marques mondiales, notamment Levi’s, Zara et H&M. Mais les conditions de travail de bon nombre des quatre millions de travailleurs du secteur, dont la grande majorité sont des femmes, sont désastreuses.

Une conférence sociale timide : un euphémisme !

Une conférence sociale timide : un euphémisme !

« Cette conférence sociale est timide dans ses résultats », estime le secrétaire national de la CFDT Yvan Ricordeau; Un responsable particulièrement bien élevé quand il qualifie aussi modestement une conférence qui n’a débouché sur rien sinon la création d’un nouveau machin intitulé haut conseil des rémunérations.

secrétaire national de la CFDT, alors qu’Élisabeth Borne menace les branches ayant des minima sous le Smic de revoir à la baisse leurs exonérations, s’il n’y a pas de progrès d’ici juin. Une initiative évoquée par la Première ministre en clôture d’une Conférence sociale avec les partenaires sociaux ce lundi.

En clair la première ministre renvoie à l’été l’observation de l’observation des minima salariaux.

Cependant, le secrétaire national de la CFDT estime que les entreprises qui ne respecteront toujours pas les minima salariaux après le mois de juin risqueront seulement « un blâme, alors que la CFDT souhaitait une amende ». « Si les branches ne sont pas dans la légalité, il faut suspendre les exonérations de cotisations. On prend date, mais si à date il n’y a pas de changement, il faudra aller plus loin », poursuit-il.

Le moins que l’on puisse dire c’est que les syndicalistes sont patients et mesurés, polis en plus !

Une conférence sociale qui débouche sur un haut conseil !

Une conférence sociale qui débouche sur un haut conseil !

Pour l’instant la conférence social annoncé à grand renfort de trompettes pour gagner du temps et mettre la poussière sous le tapis a seulement débouché sur la création d’un Haut conseil. Il faut espérer que ce Haut conseil ne se limitera pas à la création d’un pseudo observatoire des bas salaires ! Bref la conférence a surtout un objet politique montrer que la première ministre, elle, concerte avec les partenaires sociaux. Quant aux partenaires sociaux il joue leur rôle traditionnel. Les syndicats de salariés veulent des augmentations que les patrons refusent au nom de la compétitivité.

Les organisations syndicales de salariés ont chacune, exprimé leur inquiétude et leur indignation sur la progression de la pauvreté dans notre pays, l’inégalité entre les revenus du travail et ceux du capital, l’équité de carrière entre les hommes et les femmes, les effets pervers des exonérations de cotisations, l’inefficacité des ordonnances, le manque de respect du paritarisme par l’exécutif, etc…

« La France est un paradis pour les rentiers », a ainsi lancé Sophie Binet, de la CGT, qui réclame une indexation des salaires sur les prix. Et d’interpeller la cheffe du gouvernement « il faut des actes concrets et rapides ».

A la CFDT, Marylise Léon a insisté sur la nécessité de conditionner tout ou partie les exonérations de cotisations pour les branches professionnelles qui ne jouent pas le jeu de la négociation. Le Medef, a évoqué la hausse des charges pour les entreprises, dans un contexte économique tendu.

Pouvoir d’achat : la prochaine révolte sociale

Pouvoir d’achat : la prochaine révolte sociale

Tous les indicateurs sont dans le rouge ainsi la pauvreté n’a jamais atteint un tel niveau. On voit par exemple une augmentation significative du nombre de bénéficiaires de minima sociaux, les restos du cœur sont complètement débordés et les Français en moyenne ont réduit leur consommation dans la grande distribution de 7 % en volume. Pourtant les médias et les experts en général sous-estiment largement le mécontentement des salariés et des ménages vis-à-vis de la chute de leur pouvoir d’achat. Pour l’instant, on se focalise sur des orientations illusoires ( écologie, sécurité, immigration etc.) faute évidemment de moyens à la hauteur des enjeux. Et ce n’est pas le dernier discours ennuyeux de Macron à la télé qui convaincra sur ces sujets.

Dernièrement, la question du carburant a montré l’immobilisme total d’un gouvernement minoritaire non seulement à l’Assemblée nationale mais de plus en plus discrédité dans l’opinion. La première ministre et le ministre de l’économie en fait preuve à cet égard d’une grande hypocrisie concernant l’envolée du prix de l’essence. D’une grande irresponsabilité aussi par exemple en supprimant l’aide aux carburants du secteur déjà sinistré de la pêche.( Du coup, on importe de plus en plus).

Sans entrer dans une bataille de chiffres plus ou moins pertinents( on peut démontrer ce qu’on veut en fonction des méthodologies), on constate tout simplement et surtout la hausse de l’alimentaire de 20 % sur deux ans et envol du prix du carburant. Au total le pouvoir d’achat sur deux ans a diminué de 10 % pour les ménages.

Misère sociale confirmée avec la hausse des bénéficiaires de minima sociaux

Misère sociale confirmée avec la hausse des bénéficiaires de minima sociaux


Témoin de la montée de la misère sociale, près de 10 % de la population et des coûts est désormais couverte par les minima sociaux. On note surtout un accroissement de l’allocation pour adultes Handicapés. Deux raisons à cela la baissent dramatique du pouvoir d’achat dans les couches déjà défavorisées mais aussi le fait que cette allocation sert de voie de garage en attendant la retraite pour des salariés déjà âgés. Sans parler de certaines allocations de complaisance pour certains salariés un peu allergiques au travail
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Le nombre d’allocataires de minima sociaux est reparti à la hausse en 2022, une croissance particulièrement marquée en ce qui concerne les allocations pour adulte handicapé (AAH) et pour demandeur d’asile (ADA) , selon le panorama annuel publié vendredi par le service statistique des ministères sociaux. Après une forte hausse en 2020 du fait de la crise du Covid et un repli en 2021, le nombre d’allocataires a augmenté de 0,4% pour atteindre 4,34 millions fin 2022, selon ce rapport de la direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees).

Dans le détail, c’est le nombre de bénéficiaires de l’AAH qui connaît «sa plus forte croissance annuelle depuis dix ans» (+3,4%), pour atteindre 1,29 million fin 2022.

Au total, 6,9 millions de personnes étaient couvertes par les minima sociaux fin 2021, soit une personne sur dix en France métropolitaine.

Au total, en incluant les conjoints et les enfants à charge, 6,9 millions de personnes étaient couvertes par les minima sociaux fin 2021, soit une personne sur dix en France métropolitaine et trois sur dix dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), hors Mayotte. En 2021, ce sont 29,9 milliards d’euros qui ont été versés au titre de ces minima sociaux, soit 1,2% du PIB, un chiffre en baisse par rapport à 2020 (-3,1 %).

À nouveau, un énorme trou de la sécurité sociale

À nouveau, un énorme trou de la sécurité sociale

La sécurité sociale connaîtra un nouveau déficit en 2023 de l’ordre de 10 milliards d’euros. Un déficit encore supérieur de 11 milliards en 2024 est prévu. La situation va se détériorer encore chaque année pour atteindre un déficit de 18 milliards environ en 2027.

La croissance des déficit s’explique essentiellement par l’augmentation du coût des soins

Dans un amendement au projet de loi de programmation des finances publiques, en cours d’examen à l’Assemblée nationale, le gouvernement avait déjà indiqué que l’Ondam progresserait de 4,8% (hors Covid) en 2023 – contre 3,8% initialement prévus – puis de 3,2% en 2024.

Le gouvernement envisage donc une cure d’austérité, en particulier dans la santé où les dépenses ont dérapé de plusieurs milliards en 2023. Pour compenser l’inflation et les mesures salariales, les hôpitaux réclament un rattrapage d’au moins 3 milliards d’euros pour 2023. Pour 2024, la FHF (Fédération hospitalière de France, qui regroupe les hôpitaux publics) et la Fédération hospitalière privée (FHP) demandent 5 milliards d’euros de dépenses supplémentaires, soit une hausse de 4,94% sur 2023. Du côté des soins de ville, les dépenses ont également augmenté plus fortement que prévu, avec un dérapage qui se chiffrerait là aussi en milliards.

Parmi les mesures envisagées pour réduire le déficit de la branche maladie on envisage une augmentation du reste à charge pour le patient.

Le coût des arrêts maladie a bondi de 8,2% hors Covid en 2022, et il serait l’une des causes principales du dérapage des soins de ville en 2023. Le gouvernement entend mettre un coup de frein, en renforçant notamment les contrôles.

Un « moins bon remboursement » n’est pas à ce stade le scénario privilégié, mais « ça fait partie des pistes », a dit Aurélien Rousseau Le ministre de la santé. La fraude aux prestations sociales est également dans le collimateur. La Cour des comptes a chiffré les malversations « de l’ordre de 6 à 8 milliards d’euros » annuels, alors que les contrôles mobilisent « moins de 3.400 agents » dans l’ensemble des caisses.

Pouvoir d’achat : la prochaine explosion sociale

Pouvoir d’achat : la prochaine explosion sociale

Les médias et les experts en général sous-estiment largement le mécontentement des salariés et des ménages vis-à-vis de la chute de leur pouvoir d’achat. Pour l’instant, on se focalise sur des orientations illusoires ( écologie, sécurité, immigration etc.) faute évidemment de moyens à la hauteur des enjeux. Et ce n’est pas le discours ennuyeux de Macron dimanche à la télé qui convaincra sur ces sujets.

Dernièrement, la question du carburant a montré l’immobilisme total d’un gouvernement minoritaire non seulement à l’Assemblée nationale mais de plus en plus discrédité dans l’opinion. La première ministre et le ministre de l’économie en fait preuve à cet égard d’une grande hypocrisie concernant l’envolée du prix de l’essence. D’une grande irresponsabilité aussi par exemple en supprimant l’aide aux carburants du secteur déjà sinistré de la pêche.( Du coup, on importe de plus en plus).

Sans entrer dans une bataille de chiffres plus ou moins pertinents( on peut démontrer ce qu’on veut en fonction des méthodologies), on constate tout simplement et surtout la hausse de l’alimentaire de 20 % sur deux ans et envol du prix du carburant. Au total le pouvoir d’achat sur deux ans a diminué de 10 % pour les ménages.

Tout augmente pas seulement l’alimentaire ou le carburant mais toutes les dépenses contraintes (chauffage, assurances, électricité, taxe foncière, abonnements, les services en général etc.)

Ce sont les bas salaires et les couches moyennes qui font les frais de cette inflation galopante qui a permis aux grands groupes de spéculer et de réaliser des résultats financiers exceptionnels.

En réalité, l’inflation est un phénomène particulièrement pervers qui permet une redistribution à l’envers des ménages vers les profits des grandes sociétés. Comme une sorte d’impôt sur les achats mais sans passer par la case fiscalité officielle.

Certes, le pouvoir politique ne peut pas tout dans ce domaine mais il pourrait au moins d’une part inciter à la négociation pour faire baisser les prix, d’autre part inciter aussi à la discussion dans les branches et les entreprises pour augmenter les salaires. Pourtant le gouvernement actuel n’agit ni sur l’un ni sur l’autre se limitant à des discours creux voire mensongers.

Société France: La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat

Société France: La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat

Les médias et les experts en général sous-estiment largement le mécontentement des salariés et des ménages vis-à-vis de la chute de leur pouvoir d’achat. Pour l’instant, on se focalise sur des orientations illusoires ( écologie, sécurité, immigration etc.) faute évidemment de moyens à la hauteur des enjeux. Et ce n’est pas le discours ennuyeux de Macron dimanche à la télé qui convaincra sur ces sujets.

Dernièrement, la question du carburant a montré l’immobilisme total d’un gouvernement minoritaire non seulement à l’Assemblée nationale mais de plus en plus discrédité dans l’opinion. La première ministre et le ministre de l’économie en fait preuve à cet égard d’une grande hypocrisie concernant l’envolée du prix de l’essence. D’une grande irresponsabilité aussi par exemple en supprimant l’aide aux carburants du secteur déjà sinistré de la pêche.( Du coup, on importe de plus en plus).

Sans entrer dans une bataille de chiffres plus ou moins pertinents( on peut démontrer ce qu’on veut en fonction des méthodologies), on constate tout simplement et surtout la hausse de l’alimentaire de 20 % sur deux ans et envol du prix du carburant. Au total le pouvoir d’achat sur deux ans a diminué de 10 % pour les ménages.

Tout augmente pas seulement l’alimentaire ou le carburant mais toutes les dépenses contraintes (chauffage, assurances, électricité, taxe foncière, abonnements, les services en général etc.)

Ce sont les bas salaires et les couches moyennes qui font les frais de cette inflation galopante qui a permis aux grands groupes de spéculer et de réaliser des résultats financiers exceptionnels.

En réalité, l’inflation est un phénomène particulièrement pervers qui permet une redistribution à l’envers des ménages vers les profits des grandes sociétés. Comme une sorte d’impôt sur les achats mais sans passer par la case fiscalité officielle.

Certes, le pouvoir politique ne peut pas tout dans ce domaine mais il pourrait au moins d’une part inciter à la négociation pour faire baisser les prix, d’autre part inciter aussi à la discussion dans les branches et les entreprises pour augmenter les salaires. Pourtant le gouvernement actuel n’agit ni sur l’un ni sur l’autre se limitant à des discours creux voire mensongers.

La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat en France

La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat en France

Les médias et les experts en général sous-estiment largement le mécontentement des salariés et des ménages vis-à-vis de la chute de leur pouvoir d’achat. Pour l’instant, on se focalise sur des orientations illusoires ( écologie, sécurité, immigration etc.) faute évidemment de moyens à la hauteur des enjeux.

Dernièrement, la question du carburant a montré l’immobilisme total d’un gouvernement minoritaire non seulement à l’Assemblée nationale mais de plus en plus discrédité dans l’opinion. La première ministre et le ministre de l’économie en fait preuve à cet égard d’une grande hypocrisie concernant l’envolée du prix de l’essence. D’une grande irresponsabilité aussi par exemple en supprimant l’aide aux carburants du secteur déjà sinistré de la pêche.( Du coup, on importe de plus en plus).

Sans entrer dans une bataille de chiffres plus ou moins pertinents( on peut démontrer ce qu’on veut en fonction des méthodologies), on constate tout simplement et surtout la hausse de l’alimentaire de 20 % sur deux ans et envol du prix du carburant. Au total le pouvoir d’achat sur deux ans a diminué de 10 % pour les ménages.

Tout augmente pas seulement l’alimentaire ou le carburant mais toutes les dépenses contraintes (chauffage, assurances, électricité, taxe foncière, abonnements, les services en général etc.)

Ce sont les bas salaires et les couches moyennes qui font les frais de cette inflation galopante qui a permis aux grands groupes de spéculer et de réaliser des résultats financiers exceptionnels.

En réalité, l’inflation est un phénomène particulièrement pervers qui permet une redistribution à l’envers des ménages vers les profits des grandes sociétés. Comme une sorte d’impôt sur les achats mais sans passer par la case fiscalité officielle.

Certes, le pouvoir politique ne peut pas tout dans ce domaine mais il pourrait au moins d’une part inciter à la négociation pour faire baisser les prix, d’autre part inciter aussi à la discussion dans les branches et les entreprises pour augmenter les salaires. Pourtant le gouvernement actuel n’agit ni sur l’un ni sur l’autre se limitant à des discours creux voire mensongers.

Pourquoi une conférence sociale avec les politiques

Pourquoi une conférence sociale avec les politiques ?

Il n’est pas sorti grand-chose de la réunion provoquée par le chef de l’État avec les organisations politiques hormis cette perspective très floue de conférence sociale. Une conférence qui porterait sur les bas salaires et la révision à la hausse des minima dans les branches. Si l’objectif est louable et même urgent, par contre on peut s’interroger sur la présence de politiques pour discuter d’une question essentiellement sociale et qui doit être de la responsabilité des partenaires sociaux les syndicats d’un côté et les patrons de l’autre.

Il y a suffisamment de questions politiques générales et de questions sociétales pour occuper le monde politique sans qu’il mette inutilement son et dans les négociations sociales.

Largement discrédité les organisations politiques glissent vers le social pour tenter de rénover une image de marque bien ternie.

De leur côté , les syndicats et d’une façon plus générale les partenaires sociaux ne doivent pas contribuer à installer la confusion entre domaine social et domaine politique. On peut se demander d’ailleurs ce que les syndicats font par exemple dans le cadre du soi-disant conseil national de la Refondation qui évidemment n’a rien à voir avec l’ancien conseil de résistance et qui ne constitue qu’un gadget politique pour contourner les institutions. En voulant s’impliquer sur la question des carrières et des salaires, le gouvernement relance son travail d’équilibriste. Mais l’initiative pose de nombreuses questions.

Politique et Conférence sociale : le nouveau machin de Macron

Politique et Conférence sociale : le nouveau machin de Macron

Comme c’était prévisible, il n’est pas sorti grand-chose de la pseudo initiative politique de Macon réunissant les chefs de partis représentés au Parlement. Chacun a déroulé ses priorités et ses calendriers. On a parlé de tout et de rien et le pouvoir a surtout évité soigneusement la question prégnante du pouvoir d’achat. Pour faire semblant de répondre à cette problématique, Macron envisage de lancer un nouveau machin une « conférence sociale » qui porterait sur le relèvement des salaires minimums dans les branches.

Un problème bien connu des gens organisation syndicale et qui n’a nullement besoin d’une grande conférence mais seulement d’une concertation immédiate dans chaque branche. En outre, le sujet numéro un est surtout d’encourager la revalorisation du pouvoir d’achat pour tous. En effet, l’inflation a été l’occasion d’une vaste entreprise anti redistributive au profit du résultat des entreprises et au détriment du pouvoir d’achat. Le fonds monétaire international convient lui-même que la hausse des prix correspond à des facteurs objectifs pour 40 % mais que 45 % proviennent de l’augmentation des profits.

Notons enfin que la question du pouvoir d’achat relève de la responsabilité d’abord des partenaires sociaux et non de l’État ( sauf pour le SMIC et les fonctionnaires). L’étatisation de cette problématique ne peut que favoriser la confusion et les réticences notamment patronales.

Une « conférence sociale » sur « les carrières et les branches situées sous le salaire minimum » devrait donc être organisée, a indiqué ce jeudi l’entourage du président de la République à BFMTV.
Emmanuel Macron a « validé » lors de sa réunion avec les chefs de partis le principe de l’organisation d’une « conférence sociale » portant « sur les carrières et les branches situées sous le salaire minimum », a appris ce jeudi BFMTV auprès de l’entourage du chef de l’État, confirmant une information de l’AFP.

Injustice sociale –Dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse

Injustice sociale –Dividendes en hausse mais pouvoir d’achat en baisse


La flambée de l’inflation aura constitué une énorme opération anti redistributive. En effet, d’un côté les dividendes et les profits des entreprises ont rarement été aussi hauts pendant que le pouvoir d’achat des salariés (et retraités) a rarement été aussi bas. En clair, il y a eu par le mécanisme de l’inflation un transfert vers les profits du capital au détriment des rémunérations des salariés. Si les différents gouvernements dans le monde s’alertent du cercle vicieux salaire inflation, par contre c’est le grand silence sur le cercle tout aussi vicieux profits-inflation. En fait, les ménages payent par exemple à travers l’énergie et l’alimentaire; les superprofits des entreprises ont également progressé mais le problème réside dans le fait que cette hausse n’est pas du tout à la hauteur de l’inflation mais bien au-delà. Par ailleurs en zone euro, si entre début 2022 et début 2023 l’inflation importée a largement contribué, pour 40 %, à celle des prix à la consommation en zone euro (plus précisément du déflateur de la consommation), la contribution de l’augmentation des profits a été plus forte encore, à hauteur de 45 %, d’après le Fonds monétaire international (FMI).

Les plus grandes entreprises dans le monde ont versé plus de 560 milliards de dollars de dividendes au deuxième trimestre, un record sur cette période, avec une tendance encore plus accentuée en France. Entre avril et juin, les 1.200 plus importantes entreprises cotées en Bourse, recensées par le gestionnaire d’actifs Janus Henderson, ont redistribué 568,1 milliards de dollars en dividendes à leurs actionnaires. Cette croissance de 4,9% par rapport à la même période de 2022 «dépasse» même de peu les «attentes optimistes» de l’entreprise.

En Europe, où deux tiers des dividendes sont réalisés durant ces trois mois car beaucoup d’entreprises choisissent de verser l’intégralité du dividende annuel en une fois, la hausse a été de 9,7%. En France, qui a représenté près de 30% des dividendes en Europe, la tendance a été plus marquée encore avec une hausse de 13,3%, devant d’autres grandes économies comme l’Allemagne (+9,6%), l’Italie (+9,4%), mais moins que l’Espagne (+32,7%). Janus Henderson estime à 49,5 milliards de dollars (environ 46 milliards d’euros) le montant des dividendes en France, un record.

Les banques ont été «le principal moteur» de la croissance des dividendes, en Europe comme dans le monde, suivies par l’automobile en Europe, selon le groupe de gestion d’actifs mondial Janus Henderson. Le gestionnaire s’attend «à ce que la hausse des dividendes se poursuive (…). Une des caractéristiques rassurantes des revenus de dividendes est qu’ils sont typiquement beaucoup moins volatils que les bénéfices. Les versements de dividendes ont été inférieurs à la croissance des bénéfices l’année dernière et peuvent donc la dépasser cette année», précise dans le communiqué de presse de Janus Henderson Ben Lofthouse, le responsable de l’équipe actions monde.

Conférence sociale : le nouveau « machin » de Macron

Conférence sociale : le nouveau machin de Macron

Comme c’était prévisible, il n’est pas sorti grand-chose de la pseudo initiative politique de Macon réunissant les chefs de partis représentés au Parlement. Chacun a déroulé ses priorités et ses calendriers. On a parlé de tout et de rien et le pouvoir a surtout évité soigneusement la question prégnante du pouvoir d’achat. Pour faire semblant de répondre à cette problématique, Macron envisage de lancer un nouveau machin une « conférence sociale » qui porterait sur le relèvement des salaires minimums dans les branches.

Un problème bien connu des gens organisation syndicale et qui n’a nullement besoin d’une grande conférence mais seulement d’une concertation dans chaque branche. En outre, le sujet numéro un est surtout d’encourager la revalorisation du pouvoir d’achat pour tous. En effet, l’inflation a été l’occasion d’une vaste entreprise anti redistributive au profit du résultat des entreprises et au détriment du pouvoir d’achat. Le fonds monétaire international convient lui-même que la hausse des prix correspond à des facteurs objectifs pour 40 % mais que 45 % proviennent de l’augmentation des profits.
Notons enfin que la question du pouvoir d’achat relève de la responsabilité d’abord des partenaires sociaux et non de l’État ( sauf pour le SMIC et les fonctionnaires). L’étatisation de cette problématique ne peut que favoriser la confusion et les réticences notamment patronales.

Une « conférence sociale » sur « les carrières et les branches situées sous le salaire minimum » devrait donc être organisée, a indiqué ce jeudi l’entourage du président de la République à BFMTV.
Emmanuel Macron a « validé » lors de sa réunion avec les chefs de partis le principe de l’organisation d’une « conférence sociale » portant « sur les carrières et les branches situées sous le salaire minimum », a appris ce jeudi BFMTV auprès de l’entourage du chef de l’État, confirmant une information de l’AFP.

Mobilisation sociale et pouvoir d’achat: manif le 13 octobre de l’intersyndicale

Mobilisation sociale et pouvoir d’achat: manif le 13 octobre de l’intersyndicale

Face à l’inflation notamment qui se maintient au niveau, l’intersyndicale réunie a décidé le principe d’une mobilisation le 13 octobre.

Sans doute le début d’une nouvelle série de manifestations voire de grèves. En effet, une autre date de mobilisation a d’ores et déjà été retenu le 13 décembre, date aussi décidée par le cadre européen.

Dans la plupart des sondages la question du pouvoir d’achat émerge en premier du fait en particulier de l’envol des prix de l’alimentaire. Des prix qui contrairement aux affirmations du ministre de l’économie ne se sont nullement tassés cours de l’été. Globalement, il manque environ 4 % au pouvoir d’achat pour rattraper l’inflation.

« Tous les syndicats font leur effort pour montrer que l’intersyndicale demeure », a déclaré ce lundi soir sur franceinfo François Hommeril, président de la CFE-CGC, alors que l’intersyndicale, qui a mené la bataille contre la réforme des retraites, appelle à la mobilisation le vendredi 13 octobre « pour les salaires, l’égalité hommes/femmes et contre l’austérité ».

« Le sujet des retraites nous occupe encore aujourd’hui », estime François Hommeril, mais « la problématique peut-être la plus importante aujourd’hui, c’est le niveau des salaires ». « Le problème est particulièrement vif », selon le syndicaliste, « avec l’inflation très forte, nous avons une baisse tendancielle des salaires dans notre pays ».

« Aucune mesure » pour lutter contre l’inflation
« La perte de pouvoir d’achat est réelle, tandis qu’au niveau des profits des entreprises, il n’y a pas eu de baisse, au contraire, les profits explosent », ajoute François Hommeril, évoquant « un scandale absolu que personne ne peut accepter ».

Un avis partagé par Thomas Vacheron, secrétaire confédéral de la CGT, également invité lundi soir sur franceinfo. « Au vu des bénéfices réalisés, des aides publiques allouées, toutes les organisations syndicales disent aux patrons : c’est l’heure de partager les richesses. »

ZFE: une nouvelle fracture sociale

ZFE: une nouvelle fracture sociale

A la suite des annonces sur la mise en place des Zones à faibles émissions (ZFE) et avant d’autres mesures présentées à la rentrée, Julien Pillot, économiste et enseignant-chercheur à l’INSEEC décrypte pour nous les faisabilités et les risques sur le plan économique.
dans la Tribune

Julien Pillot : « Je pense que les gens ont majoritairement compris ce que la ZFE signifiait et que ce n’était pas très juste. Nous sommes en train de créer les conditions d’une fracture sociale dans un pays qui est déjà passablement fracturé. »

Dès cet automne, le gouvernement précisera la mise en place d’un leasing social à 100 euros par mois à destination des ménages aux revenus les plus faibles pour accélérer sur l’électrique. De leur côté, les constructeurs européens semblent sceptiques. Est-ce réalisable ?

JULIEN PILLOT – À court terme, sauf à creuser la dette, non. Ce n’est pas réaliste. Encore moins avec des véhicules européens et encore moins avec des véhicules français. Ça, c’est assez clair. Après, plus on va produire et vendre de véhicules électriques, moins le coût de production unitaire sera important et on peut espérer des voitures à 100 euros par mois. Reste que les premiers véhicules qui répondront à ces critères seront chinois encore une fois. Si on veut privilégier les véhicules européens, il faudra peut-être faire le choix de creuser la dette. Mais cela restera un arbitrage politique à faire.

En parlant d’arbitrage politique, il y a eu un assouplissement des règles cette semaine concernant les Zones à faibles émissions dans les grandes villes. Les associations regrettent ce recul alors que le nombre de morts par an dus à la pollution de l’air est de près de 50.000 personnes en moyenne. Quel est votre regard sur ce dossier bouillant ?

Il y a un sentiment d’urgence et de non-préparation. Si cette mesure a été ressentie comme brutale par la population (86 % des personnes sont défavorables selon un sondage du Sénat, ndlr), c’est probablement que ça l’est. Je ne crois pas que ce soit un effort insuffisant de pédagogie. Je pense que les gens ont majoritairement compris que ça allait être compliqué pour eux et pas forcément très juste. Si l’on reste sur un raisonnement plus macroéconomique, on est en train de créer les conditions d’une fracture sociale dans un pays qui est déjà passablement fracturé.

Le problème ne se poserait pas dans les mêmes proportions si, à côté de ça, on avait mis en place des alternatives telles que davantage de transports en commun, davantage de navettes, davantage de parkings relais qui permettent de se rapprocher du cœur de la ville. Et puis, sur les derniers kilomètres : des trains, des trams, des bus, des vélos en libre-service… Mais là, nous sommes en train de dire à des personnes qui n’ont pas les moyens de vivre au centre des villes et qui n’ont pas les moyens d’acheter des véhicules propres, qu’il sera compliqué de se rendre dans ces lieux. C’est la double peine, et au bout d’un moment, la coupe est pleine.

Comment faire alors pour résoudre un tel casse-tête ?

Tout d’abord, je crois que les bonnes solutions ne peuvent être pensées qu’au niveau local, pas de façon centralisée à Paris pour prendre en compte les bassins de populations de façon hétérogène. Dans certaines métropoles, les conditions d’accès au centre-ville sont moins compliquées que dans d’autres centres, certaines ont aussi pris de l’avance en matière de maillage territorial sur les transports en commun. Les réalités sont multiples.

Établir des règles distinctes d’entrée dans chaque métropole ne créerait-t-il pas plus de confusion pour les automobilistes, en particulier ceux qui doivent en traverser plusieurs par jour ?

Si, bien sûr. Quand les règles sont différenciées, évidemment, ça crée de la friction, ça crée une asymétrie et de la complexité. Mais, à mon sens, cette surcouche de complexité est un maigre prix à payer relativement à la casse sociale. Ce n’est pas la première fois qu’on fait des choses qui sont discutables en matière de mobilité sur la partie sociale. Regardez les subventions sur l’électrique, ceux qui ont pu en bénéficier pour l’instant sont plutôt des ménages qui sont assez aisés. En fait, dans le principe, on a vu peu de familles dans la précarité avoir les moyens de pouvoir s’offrir un véhicule électrique, même avec la subvention.

Cette subvention à l’achat d’un véhicule électrique apparaît pourtant nécessaire pour limiter la fracture sociale…

Bien sur ! Et si on ne la relève pas, voire même si on la réduit au fur et à mesure que le parc électrique devient suffisamment abondant, on risque juste de dire à des populations défavorisées qu’on a aidé des populations favorisées en priorité. Ça peut s’entendre en pure rationalité économique de vouloir supprimer des subventions à partir du moment où le produit est compétitif en matière de coûts, mais parfois, il faut mettre l’économie au second plan et intégrer d’autres dimensions. Parce que la fracture sociale et ses conséquences pourraient être terribles.

Le bonus électrique pour l’achat de voitures neuves n’a pas été rehaussé, mais le gouvernement a décidé de le flécher sur l’impact carbone pour favoriser les voitures européennes, est-ce une bonne chose ?

Introduire une dose de protectionnisme sur ce marché très stratégique en Europe, dans un monde où les Américains ont l’IRA et les Chinois ont leurs propres règles me paraît de bonne guerre. Reste que, vous pouvez mettre les doses de protectionnisme que vous voulez, ce n’est pas ce qui renforcera la compétitivité du tissu productif. Nous sommes tous en retard en Europe, pas plus du côté français qu’allemand d’ailleurs.

Le risque est de renchérir le coût des véhicules électriques dont une grosse partie du processus de production a été réalisée hors des frontières. Tant que l’on n’aura pas réussi à mettre la main sur des gisements de métaux sécurisés, sur des capacités de raffinage et sur d’autres maillons essentiels de la chaîne de valeur, les mesures protectionnistes risquent de se montrer moins efficaces que ce qu’on espérait au départ car cela n’empêchera pas nos partenaires commerciaux étrangers de nous faire du chantage à la livraison de certains métaux.

Il y a une volonté de ramener la chaîne de valeur en France avec de nombreuses annonces de réindustrialisation. Pourrons-nous être vraiment compétitifs ? Par exemple, Luca de Meo, le directeur de Renault, parlait d’aides orientées sur l’énergie pour aider les productions en France…

C’est très bien de vouloir réindustrialiser en France ou en Europe. Ça peut être excellent sur le plan de l’emploi ainsi que sur la création de valeur de façon directe ou indirecte. Mais si l’énergie était le seul facteur de coût, ça se saurait. Quand vous avez une usine, vous avez les infrastructures, ensuite il y a des machines, puis il y a les hommes et les femmes qui y travaillent et tout un process logistique derrière. C’est compliqué et il faut faire un bilan des bénéfices.

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