Archive pour le Tag 'prévision'

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Prévision Croissance France 2015 : en baisse (Banque de France)

Prévision Croissance France 2015 : en baisse (Banque de France)

 

 

La Banque de France a abaissé mercredi sa prévision de croissance du Produit intérieur brut (PIB) pour le premier trimestre en France, à +0,3% contre +0,4% annoncés auparavant. La Banque de France se base sur son enquête mensuelle auprès des entreprises, qui fait notamment état en février d’une pause dans la production et les livraisons dans le secteur de l’industrie. Il faut aussi ajouter les mauvais résultats en février dans les services.   En effet  L’Indice final Markit de l’Activité de Services en France retombe sur un plus bas de 15 mois en février, à 49,2. L’indice, qui était ressorti à 50,3 en janvier et à 49,8 en première lecture, était attendu à 49,8 par le consensus. Parallèlement, l’Indice final Markit Composite de l’Activité Globale, mesurant l’activité combinée du secteur des services et de l’industrie manufacturière, se replie de 50,2 en janvier à 49,3, sur un plancher de 13 mois. Jack Kennedy, Senior Economist à Markit, commente les derniers résultats de l’enquête : « Le secteur des services, secteur dominant de l’économie française, enregistre des performances décevantes en février, la diminution du volume des nouvelles affaires ayant entraîné une baisse de l’activité au cours du mois. L’incertitude régnant sur le climat économique, par ailleurs fragile, continue d’assombrir les perspectives du secteur, les entreprises et les consommateurs se montrant très prudents en matière de dépenses. Le PIB français devrait donc de nouveau ne réaliser qu’une croissance modeste au premier trimestre 2016, tandis que la faiblesse actuelle de l’Indice de l’Emploi ne laisse guère espérer d’amélioration tangible du marché du travail ».

Déchéance de nationalité : Macron met la pédale douce en prévision de 2017

Déchéance de nationalité : Macron  met la pédale douce en prévision de 2017

Une information qui n’a pas encore attiré l’attention sur les manœuvres en cours à gauche en vue de la désignation du candidat pour 2017. Il est pour le moins curieux qu’au moment où l’assemblée nationale votait la question de la déchéance de nationalité, Macron, lui, mettait la pédale douce sur la question de la déchéance de nationalité ,  histoire de se rabibocher avec une gauche qui jusque-là en a fait sa tête de Turc. Invité de la Fondation France-Israël, le ministre de l’Économie a déploré que l’on ait «prêté trop d’importance à ce débat». L’enjeu pour Macron,  c’est de se distinguer de Valls avec lequel il sera en concurrence pour le cas où Hollande ne se représenterait pas. Une hypothèse de plus en plus plausible quand les sondages font apparaître que 75 % des Français ne souhaitent pas la réélection de François Hollande et que ce dernier n’obtiendrait que de l’ordre de 18 % en 2017 très loin derrière Juppé et Marine Le Pen. Dans cette hypothèse,  une primaire à gauche s’imposerait ;  or pour l’instant, Macron devance de très peu Valls dans les sondages. Macron doit donc se démarquer, ce qu’il a déjà fait dans le domaine économique et ce qu’il commence à faire maintenant dans le domaine sociétal qui n’est pourtant pas son champ de compétence. Mais à gauche beaucoup parient  déjà sur le retrait de François Hollande, et Macron commence à placer ses pions avec comme objectif central de se distinguer de Valls. Quitte d’ailleurs à s’essuyer les pieds sur ses convictions.  «J’ai, à titre personnel, un inconfort philosophique avec la place (que ce débat) a pris, parce que je pense qu’on ne traite pas le mal en l’expulsant de la communauté nationale. Le mal est partout. Déchoir de la nationalité est une solution dans un certain cas, et je vais y revenir, mais à la fin des fins, la responsabilité des gouvernants c’est de prévenir et de punir implacablement le mal et les actes terroristes. C’est cela notre devoir dans la communauté nationale», a encore martelé Emmanuel Macron. Une prise de position qui va à l’encontre de celle défendue par l’exécutif. Elle rappelle par ailleurs celle de l’ex-ministre de la Justice, Christiane Taubira, dont l’opposition à la mesure l’a contrainte à démissionner de manière fracassante la semaine dernière.

 

Hollande : retour en banlieue en prévision des élections

Hollande : retour en banlieue en prévision des élections

 

Classique avant lez élections la gauche reparle des banlieues. On va même créer un comité interministériel consacré au renforcement de la mixité social. Une nouvelle structure auusi inefficace que toues les autres car ces comités ne servent à rien dans la mesure où les problèmes peuvent être traités en conseil des ministres. Le Président est donc  bientôt de retour en banlieue. François Hollande se rendra à la Courneuve mardi 20 octobre. Ce déplacement revêt une valeur symbolique. Il intervient quelques jours avant le dixième anniversaire des émeutes qui ont secoué les banlieues de l’Hexagone pendant plus d’une semaine au mois de novembre 2005 après la mort de deux adolescents, Zyed Benna et Bouna Traoré, le 27 octobre 2005, électrocutés dans l’enceinte d’un poste électrique alors qu’ils cherchaient à échapper à un contrôle de police à Clichy-sous-Bois.   Le chef de l’État mettra ce déplacement à profit pour rappeler les engagements qu’il a pris en faveur des quartiers défavorisés lors de sa conférence de presse du 5 février dernier, lors de laquelle il avait notamment promis de faire « que chacun de ses enfants puisse réussir sa vie et ne pas se sentir discriminé ou mis de côté parce qu’il vit dans un quartier ». Dans cette perspective, François Hollande avait annoncé la formation d’un comité interministériel consacré au renforcement de la mixité social, la création d’une Agence nationale pour le développement économique sur les territoires et souhaité que la loi de Solidarité et de renouvellement urbain soit strictement appliquée. Il s’était également engagé à augmenter le montant des aides et associer les militants de quartiers dans les conseils citoyens prévus dans les futurs contrats de ville.

Croissance »-La reprise enfin » : prévision ou incantation ?

 

 

 

Fini le French bashing l’heure est au discours optimiste. Le gouvernement, les grands médias, les lobbies tous chante : « La reprise est là, tout va bien madame la marquise». Et toujours avec les mêmes arguments, la baisse du pétrole, de taux historiquement bas, la faible inflation et la baisse de l’euro. Un détail quand même la baisse de l‘euro mécaniquement va faire montrer certains prix  (10% environ d’ans le high-tech) aussi le prix du carburant  d’une  manière générale tout e qui est importé ( la plupart du temps libellé en dollar). A l’inverse, c’est vrai la baisse de l’euro favorise la compétitivité de exportation. Problème toutefois, la balance commerciale française et structurellement déséquilibrée ( contrairement à l’Allemagne). L’OFCE rejoint donc le concert des optimistes.  Selon l’Observatoire, tous les éléments sont là pour favoriser la croissance : la chute des prix du pétrole, la politique volontariste de la BCE, via le quantitative easing, le ralentissement de la consolidation budgétaire en France – qui a refusé de faire davantage d’économies budgétaires comme le souhaiterait la Commission européenne – , la montée en charge du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et la mise en place du pacte de responsabilité.  En bons keynésiens, les économistes de l’OFCE estiment que ces facteurs vont permettre de favoriser la demande et ainsi de relancer l’économie. Ils considèrent même que « les principaux freins qui ont pesé sur l’activité française ces quatre dernières années (austérité budgétaire sur-calibrée, euro fort, prix du pétrole élevés, etc.) devraient être levés en 2015 et 2016, libérant ainsi une croissance jusque-là étouffée ». De fait, pour l’OFCE, le « choc budgétaire » a fait perdre 5,2 points de PIB à la France entre 2011 et 2014. Et les prélèvements obligatoires ont augmenté de 70 milliards d’euros entre 2011 et 2013, soit 932 euros par ménage. Mais 2015 et surtout 2016 devraient donc être nettement plus favorables. La seule baisse du pétrole devrait représenter un « effet d’aubaine » de 20 milliards d’euros, soit environ un point de PIB, qui profitera aux ménages et aux entreprises. Mais attention, pour qu’il en soit ainsi, l’OFCE s’est basé sur l’hypothèse d’un baril à 55 dollars en 2015 et à 62 dollars en 2016. Si cette hypothèse se vérifie, la baisse constatée de 20 dollars du coût du baril aurait un impact significatif sur le PIB estimé à 0,3 point en 2015 et à 0,4 point en 2016. Sur le taux de change euro/dollar, l’hypothèse retenue par l’OFCE est basée sur un euro à 1,05 dollar en 2015, puis à 0,95 dollar en 2016. Si le prix du pétrole remontait à 100 dollars le baril alors le PIB progresserait de 1,1% en 2015 puis de 2% en 2016. Et si, autre scénario encore plus noir, parallèlement, l’euro remontait à 1,25 dollar, alors le PIB ne progressait plus que de 0,9% cette année et de 1,6% en 2016. Mais si l’on revient aux hypothèses favorables retenues par l’OFCE, la France devait connaître une progression du PIB de 1,4% en 2015 (après 0,4% en 2014) avec une accélération du rythme de croissance au cours de l’année, on arriverait alors à un rythme de progression du PIB égal à 2% en glissement annuel. Le second semestre 2015 marquerait alors le tournant de la reprise avec la hausse du taux d’investissement des entreprises et, enfin, le début (très timide) de la décrue du taux de chômage qui s’établirait à 9,8% à la fin de l’année contre 10% fin 2014. L’OFCE estime que 205.000 emplois pourraient être créés cette année, dont 178.000 dans le secteur marchand. Alors qu’en 2014, ce même secteur avait perdu 37.000 postes. In fine, le nombre des demandeurs d’emploi diminuerait de… 54.000.  Pour l’OFCE, 2016 sera la vraie année de la reprise avec une croissance de 2,1%, une hausse de l’investissement productif de 4% et la création de près de 220.000 postes dans le secteur marchand permettant une nouvelle diminution du nombre des chômeurs de 70.000. Le taux de chômage redescendrait à 9,5%. Dans un tel contexte porteur, le déficit public baisserait significativement pour s’établir à 3,1% en 2016. Soit très proche de l’objectif de 3% que la France doit atteindre en 2017. Mais comme le G 20 , l’OFCE estime que cette reprise demeure fragile et insiste beaucoup sur le fait que tout ce cercle vertueux ne s’enclenchera pas si l’ environnement macro économique international change. Dernière interrogation: le problème de la confiance ; là malheureusement le gouvernement ne donne guère de lisibilité à l’avenir et cette confiance est largement plombée par l’impopularité de Hollande.

Pétrole: baisse prévision de la demande mondiale

Pétrole: baisse  prévision de la  demande mondiale

En données arrondies, l’AIE continue à tabler sur une demande de 90,6 millions de barils par jour cette année, soit une croissance modeste de 785.000 barils par jour ou 0,9% par rapport à 2012, précise-t-elle dans son nouveau rapport mensuel sur le marché pétrolier.  Le léger ajustement est dû à une révision des données concernant la consommation pétrolière russe en 2012 et 2013, détaille l’agence énergétique des pays développés. Même si la variation est mineure, c’est la quatrième fois depuis le début de l’année que l’AIE diminue sa prévision pour la demande pétrolière mondiale, alors qu’elle tablait encore en janvier sur 90,8 millions de barils par jour.  Pour le reste, les prévisions de l’AIE restent globalement inchangées. « Les conditions macroéconomiques ternes restent le principal facteur pour la prévision de la demande pétrolière », indique l’AIE.  En clair et comme elle l’avait déjà annoncé précédemment, la crise économique persistante en Europe et le fléchissement en cours de la croissance chinoise vont freiner cette année la progression de la consommation pétrolière.  Côté production, l’AIE estime que l’offre pétrolière mondiale s’est établie à 91,2 millions de barils par jour en mai, soit 90.000 barils de moins qu’en avril en raison de la maintenance d’installations au Canada, mais 180.000 de plus qu’il y a un an.  La production de l’Opep, cartel qui regroupe 12 pays producteurs de brut dont l’Arabie saoudite, a elle-même progressé de 135.000 barils à 30,89 millions, son niveau le plus élevé depuis fin 2012, sur fond de hausse des productions saoudienne, iranienne, émiratie et koweïtienne, en partie contrebalancée par une activité réduite en Irak, Libye et Nigéria, en raison notamment des conflits ou troubles qui sévissent dans ces trois pays.

 

OCDE : prévision pour 2060 ; plus facile que de prévoir en 2020

OCDE : prévision pour 2060 ; plus facile que de prévoir en 2020

L’OCDE prévoit l’avenir économie en 2060 alors qu’on n’est pas même capable de dire ce qui se passera en 2020 voire en 2015. La fuie en avant  habituel des experts en prospective. Plus facile de parler de 2060 que de 204 ou 2014. Personne n’a vu venu venir il y a 50 ans les grands événements qui ont modifié le monde : la chute du mur de Berlin, l’émergence des pays en voie de développement, la révolution informatique, internet, l’internationalisation de l’économie etc. Prévoir en 2060 relève de l’analyse dans le marc de café.  Les Etats-Unis perdront leur place de première puissance mondiale, dépassés par la Chine en 2016 puis par l’Inde, selon un rapport de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) publié vendredi.  Dans son rapport sur la croissance mondiale à l’horizon 2060, l’OCDE table sur une croissance de l’économie mondiale de 3% par an en moyenne, avec des différences marquées entre les économies de marché émergentes et celles des pays avancés.   »L’équilibre de la puissance économique va fortement basculer au cours des 50 prochaines années », selon l’organisation regroupant les pays les plus riches de la planète.   »Les Etats-Unis devraient céder leur place de première économie du monde à la Chine, dès 2016″, précise l’organisation.  Puis le PIB de l’Inde devrait à son tour dépasser celui des Etats-Unis « sur le long terme ».   »La crise économique que nous avons vécu pendant les cinq dernières années finira par être surmontée, mais le monde de nos enfants et petits-enfants sera peut-être nettement différent du nôtre », estime le secrétaire général de l’OCDE, Angel Gurria, cité dans l’étude.  Du fait de leurs forts taux de croissance, le PIB total de la Chine et de l’Inde dépassera celui des sept plus grandes économies mondiales (le G7) d’ici 2025. Il sera 1,5 fois plus important d’ici 2060, alors qu’en 2010, il ne comptait que pour moins de la moitié du PIB du G7″, relate notamment l’OCDE.  Les économiques vieillissantes, comme le Japon et celles de la zone euro, devraient, quant à elles, progressivement céder du terrain face aux pays dont la population est plus jeune, tels que l’Indonésie et le Brésil.  En Europe, la France devrait notamment voir son taux de croissance monter à 2% d’ici 2030 puis retomber à 1,4% entre 2030 et 2060.  Selon ce même rapport, la croissance française dépasserait celle de l’Allemagne qui atteindra 1,3% d’ici 2030 et 1% entre 2030 et 2060.  De manière générale, « l’écart existant actuellement entre le niveau de vie des marchés émergents et celui des économies avancées devrait se rétrécir en 2060, » souligne encore l’OCDE.

 

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