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165 000 euros pour former un énarque, c’est cher !

165 000 euros pour former un énarque, c’est cher !

 

 

165 000 euros pour former un énarque qui apprennent  essentiellement comment ne pas répondre aux questions qu’on leur  pose ; hormis quelques disciplines juridiques et administratives, l’ENA n’enseigne rien de sérieux. C’est une grande école qui organise  surtout la future mafia administrative, politique et économique du pays. La filière la pus classique consiste à se faire affecter dans un corps d’Etat, à ne pratiquement jamais y mettre les pieds pour s’orienter vers les cabinets ministériels et ensuite à se faire nommer grâce au tremplin politique dans une grande direction privée ou publique, à moins de choisir la carrière politique comme Hollande, Fabius, Sapin, Royal ; Giscard, Chirac et tant d’autres qui étouffent le pays. .A l’heure de recherches d’économie tous azimuts, l’information est cocasse. L’an dernier, la formation d’un jeune énarque a coûté 82.357 euros à la collectivité, soit 576 euros de moins que l’année précédente. C’est cependant plus qu’en 2011 où les futurs hauts fonctionnaires avaient coûté 79.639 euros (traitement de l’élève compris). Il y a actuellement 164 élèves en formation à Strasbourg, soit deux promotions en même temps, plus 149 stagiaires étrangers. La formation étant étalée sur deux ans, le coût total d’un énarque atteignait donc 165.290 euros à la fin 2013. C’est ce qui ressort des documents budgétaires annexés au projet de loi de règlement 2013 qui sera examiné prochainement par les parlementaires.  Comme les autres services de l’Etat, l’Ecole nationale d’administration a dû faire des efforts d’économies. En 2012, son budget a été réduit de 3 millions d’euros pour s’établir à 29,5 millions (-13%). Les effectifs sont cependant passés de 514 à 516 personnes, enseignants compris. Pour 2014, ce budget sera en augmentation à 32,4 millions.

Malgré le vote aux européennes la BCE toujours pour l’austérité

Malgré le vote aux européennes la BCE toujours pour l’austérité

 

Encore un bel exemple d’incompétence et de trahison pour ce socialiste luxembourgeois Yves Mersch qui appelle au maintien de l’austérité, paraît-il parait-il soutenir la croissance. Ce socialiste monétariste en fait n’y connait rien, il est avocat de formation et a surtout usé ses fonds de pantalons dans les institutions. Les membres de l’Union européenne ne doivent pas infléchir leurs efforts, et ce malgré le vote de protestation qui s’est exprimé lors des élections européennes, estime Yves Mersch donc, membre du directoire de la BCE, ce 31 mai. Il estime qu’il faut poursuivre les réformes structurelles au sein de l’Union et achever ce qui a été entamé avec la création de la zone euro en 1999. « Je perçois dans l’actuelle tendance à s’opposer aux réformes une possibilité encore éloignée mais nette que la croissance (économique) dans la zone euro s’engage dans la voie d’une baisse ». « C’est la raison pour laquelle continuer à faire progresser la réforme structurelle est essentielle », affirme-t-il. « Nous avons fait beaucoup pour stabiliser la zone euro avec l’union bancaire et d’autres réformes. Maintenant nous devons trouver les moyens de faire croître la zone euro de manière durable ».

Sondage : Hollande à 3% pour 2017

Sondage : Hollande à 3% pour 2017

 

 Les Français ne sont plus que 3% à le préférer comme candidat du PS à la prochaine présidentielle de 2017, selon l’étude OpinionWay réalisée en exclusivité pourLe Figaro Magazine. Le même chiffre que les sondages lui donnaient quelques mois avant la primaire de 2011, quand il était opposé notamment à Dominique Strauss-Kahn .   L’humiliation est sévère pour le président de la République qui est dépassé par Manuel Valls  mais aussi par Martine Aubry . Un véritable coup de tonnerre pour le chef de l’Etat, au lendemain de la déroute des socialistes aux élections européennes.  81% des sympathisants socialistes veulent l’organisation d’une primaire, même si le président voulait être candidat, mais seulement 15% d’entre eux voteraient pour lui dans ce cas.  La conclusion est claire : les sympathisants socialistes craignent une nouvelle candidature du chef de l’Etat et au fond, le seul moyen de l’éviter reste d’organiser une primaire avec d’autres prétendants pour s’assurer que François Hollande ne sera pas désigné !  Les tensions au sommet de l’Etat vont inévitablement s’accroitre puisque l’homme vers qui se tourne les électeurs socialistes n’est autre que Manuel Valls, le premier ministre ! 40% des sympathisants socialistes le préfèrent comme candidat à la présidentielle, largement devant les autres. Une situation inédite sous la Ve République qui ne peut que compliquer les relations entre les deux hommes.

 

Sondage : Hollande à 3% pour 2017

 

 Les Français ne sont plus que 3% à le préférer comme candidat du PS à la prochaine présidentielle de 2017, selon l’étude OpinionWay réalisée en exclusivité pourLe Figaro Magazine. Le même chiffre que les sondages lui donnaient quelques mois avant la primaire de 2011, quand il était opposé notamment à Dominique Strauss-Kahn .   L’humiliation est sévère pour le président de la République qui est dépassé par Manuel Valls  mais aussi par Martine Aubry . Un véritable coup de tonnerre pour le chef de l’Etat, au lendemain de la déroute des socialistes aux élections européennes.  81% des sympathisants socialistes veulent l’organisation d’une primaire, même si le président voulait être candidat, mais seulement 15% d’entre eux voteraient pour lui dans ce cas.  La conclusion est claire : les sympathisants socialistes craignent une nouvelle candidature du chef de l’Etat et au fond, le seul moyen de l’éviter reste d’organiser une primaire avec d’autres prétendants pour s’assurer que François Hollande ne sera pas désigné !  Les tensions au sommet de l’Etat vont inévitablement s’accroitre puisque l’homme vers qui se tourne les électeurs socialistes n’est autre que Manuel Valls, le premier ministre ! 40% des sympathisants socialistes le préfèrent comme candidat à la présidentielle, largement devant les autres. Une situation inédite sous la Ve République qui ne peut que compliquer les relations entre les deux hommes.

 

Sondage : Hollande à 3% pour 2017

 

 Les Français ne sont plus que 3% à le préférer comme candidat du PS à la prochaine présidentielle de 2017, selon l’étude OpinionWay réalisée en exclusivité pourLe Figaro Magazine. Le même chiffre que les sondages lui donnaient quelques mois avant la primaire de 2011, quand il était opposé notamment à Dominique Strauss-Kahn .   L’humiliation est sévère pour le président de la République qui est dépassé par Manuel Valls  mais aussi par Martine Aubry . Un véritable coup de tonnerre pour le chef de l’Etat, au lendemain de la déroute des socialistes aux élections européennes.  81% des sympathisants socialistes veulent l’organisation d’une primaire, même si le président voulait être candidat, mais seulement 15% d’entre eux voteraient pour lui dans ce cas.  La conclusion est claire : les sympathisants socialistes craignent une nouvelle candidature du chef de l’Etat et au fond, le seul moyen de l’éviter reste d’organiser une primaire avec d’autres prétendants pour s’assurer que François Hollande ne sera pas désigné !  Les tensions au sommet de l’Etat vont inévitablement s’accroitre puisque l’homme vers qui se tourne les électeurs socialistes n’est autre que Manuel Valls, le premier ministre ! 40% des sympathisants socialistes le préfèrent comme candidat à la présidentielle, largement devant les autres. Une situation inédite sous la Ve République qui ne peut que compliquer les relations entre les deux hommes.

 

Sondage santé : Trop de médicaments pour 90%

Sondage santé : Trop de médicaments pour 90%

D’après un sondage IPSOS 90% des français estiment qu’on leur prescrit  trop de médicaments. Les statistiques ne leur donne pas complètement tort. Avec plus de 20 milliards d’euros dépensés par an, les remboursements de médicaments sont un des principaux postes de dépenses, et donc d’économies, de l’Assurance-maladie. C’est d’ailleurs une des pistes évoquées par Marisol Touraine pour réaliser 10 milliards d’euros d’économies dans la santé d’ici 2017. Les sondés sont aussi 37 % à penser avoir subi des examens redondants. Là encore, les chiffres officiels leur donne raison. L’Académie de médecine liste elle-même les dérives dans un rapport récent: l’échographie «facile et peu coûteuse» effectuée «banalement», les dépistages du cancer du sein réalisés «en dehors des protocoles», les examens biologiques «pas toujours judicieux» et la chirurgie «entraînée par son succès». Il est possible de réduire de 10 % en cinq ans le nombre d’actes de biologie en développant les référentiels de prescription, ce qui dégagerait 300 millions d’euros, estime pour leur part les Inspections générales des affaires sociales (Igas) et des finances (IGF), dans un rapport publié en juillet 2012 ayant valeur de bible pour qui veut réduire les dépenses de la Sécu. De la même manière, 200 millions pourraient être épargnés en radiologie, et 150 millions en kinésithérapie. Enfin, les Français craignent que 88 % des utilisateurs du système (donc eux-mêmes) abusent du système de santé. Difficile de trouver, cette fois, une confirmation de ce sentiment dans les chiffres. Selon le rapport 2013 de la délégation nationale à la lutte contre la fraude, les professionnels de santé s’avèrent les plus gros fraudeurs à l’assurance-maladie, bien plus que les assurés. Sur les 156,3 millions d’euros de fraudes détectées en 2010, plus des deux tiers ont été de leur fait, résultant d’erreurs de facturation, de prestations fictives à l’assurance-maladie ou de falsifications d’ordonnances.

 

Recettes fiscales en baisse ou austérité pour rien

Recettes fiscales en baisse  ou austérité pour rien

Officiellement l’austérité vise à assainir les comptes, donc réduire les déficits. Malheureusement pas de miracle, fiscalité en hausse, croissance en panne et recette fiscale en diminution ; bref le cercle vicieux de la politique de Hollande. Mercredi matin, la Cour des comptes a publié un rapport affirmant que 14,5 milliards d’euros de recettes fiscales allaient manquer . Dans la loi de finances  rectificative, qui viendra prochainement à l’Assemblée nationale, « était déjà anticipé le fait qu’il fallait déjà faire  un effort supplémentaire de 4 milliards d’euros pour corriger  les mauvaises recettes », selon M. Le Foll. Invité à commenter  le rapport, M. Le Foll a estimé que les aléas faisaient partie du monde économique : « Tout cela fait partie des ajustements qui sont normaux. On doit être  capable de s’adapter  et d’être  le plus juste possible dans ce qu’on anticipe, mais dans le domaine de l’économie il y a aussi des aléas. » Selon lui, les « moindres recettes (…) s’expliquent par plusieurs facteurs : sûrement la croissance », et pour certaines recettes, un « contexte  économique, peut-être social  ». Cour des comptes épingle mercredi la mauvaise estimation l’an dernier des recettes fiscales de l’Etat, « mal expliquée par l’administration », et s’interroge sur la « sincérité » du budget initial. L’institution souligne que les recettes fiscales nettes ont été très inférieures aux prévisions de départ. Les impôts, fortement alourdis l’an dernier, devaient rapporter  à l’Etat 28,3 milliards d’euros de plus qu’en 2012. Au final, les recettes fiscales ont augmenté deux fois moins que prévu, de 15,6 milliards, souligne la Cour.

 

Réforme pénale : on remet le couvert avec une reforme sociétale pour cacher le chômage,

Réforme pénale : on remet le couvert avec une reforme sociétale pour cacher le chômage,

 De grandes idées à nouveau sur la prison de part de Taubira  légitimées par  le suivi des condamnés alors que la justice ne possède strictement aucun moyen pour ce suivi et pour la réinsertion. (Quand on a été visiteur de prison comme moi, on sait de quoi on parle). Un moyen auusi pour Hollande de cacher la misère du chômage avec cette nouvelle réforme de société déconnectée des réalités. La suppression des peines planchers. C’est un principe fondateur de l’esprit du projet de loi : l’individualisation de la peine. C’est pour cette raison que Christiane Taubira s’oppose aux peines planchers, mesure prise en 2007 par Nicolas Sarkozy, puisqu’elles sont par définitions automatiques. Le projet de loi prévoit que l’examen de mesures d’aménagement des peines soit obligatoire pour les peines de moins de un an de prison (contre deux actuellement) et en cas de récidive de six mois (contre un an actuellement). La mise en place d’une contrainte pénale. Christiane Taubira ne considère pas la prison comme la seule et unique solution et part du constat suivant : « La prison porte sa part dans la récidive. » Il s’agit de proposer une nouvelle peine, qui ne se substitue pas aux autres peines déjà existantes mais s’ajoute à la « palette » de peines offerte au juge. « Évidemment, et contrairement à ce qui est dit, ce projet de loi ne vise pas à supprimer ni à remplacer la prison. L’échelle des peines est là. Il s’agit d’enrichir l’arsenal répressif qui est mis à la disposition des juges. Concrètement, la contrainte pénale est une peine en milieu ouvert, restrictive de liberté. Elle peut, par exemple, prendre la forme d’un travail d’intérêt général (TIG), d’une obligation de soins ou d’autres obligations imposées par le juge de l’application des peines (JAP). Le projet de loi prévoit qu’elle puisse être prononcée pour tous les délits passibles d’un maximum de cinq ans de prison. Mais le rapporteur PS du texte Domnique Raimbourg a obtenu le feu vert pour élargir la contrainte pénale à tous les auteurs de délits. Pour lutter contre la récidive, Christiane Taubira entend mettre fin aux sorties de prison sans aucun suivi, dite « sorties sèches ».   »Les récidivistes plus que les autres doivent sortir avec un contrôle et des contraintes », expliquait-elle en août dernier, à La Rochelle. Depuis le début, la Garde des Sceaux plaide pour « un retour progressif à la liberté » qui pourrait passer par plusieurs obligations pour le condamné, comme c’est le cas par exemple au Canada, attaché à l’accompagnement des condamnés. « La sortie sèche » de prison est le terreau de l’aggravation des récidives », a également déclaré la ministre en rappelant que la nouvelle loi entendait instaurer un rendez-vous judiciaire une fois les deux-tiers de la peine exécutée pour permettre au juge d’application des peines de travailler sur l’avenir du détenu et se prononcer sur une éventuelle libération conditionnelle ou un maintien en prison.

 

Baisse d’impôts de Valls : pour qui ? et quand ?

Baisse d’impôts de Valls : Pour qui ? et quand ?

Les nouvelles baisses dimpôts annoncées lundi par Valls ne sont pas pour 2014 mais 2015. Pour Qui ? sans doute pour les coches moyennes mais restera l’ampleur à déterminer. Sur ce point on ne connait déjà pas le détail les mesures annoncées il y a 10 jours, encore moins celles promise lundi. Désavoué dans l’isoloir, l’exécutif agite donc de nouveau la promesse des allègements fiscaux. Manuel Valls a prôné lundi 26 mai « de nouvelles baisses de l’impôt sur le revenu » dans le cadre de la loi de finances 2015. Une annonce effectuée dans la foulée de la nouvelle claque reçue par le Parti socialiste aux européennes, qui fait écho à l’engagement pris dix jours auparavant de baisser les impôts à hauteur d’un milliard d’euros. A priori, cette nouvelle baisse devrait être inscrite dans le projet de loi finances 2015 qui sera discuté à l’automne. Elle s’appliquera à la feuille d’impôt que les contribuables recevront à l’été 2015. Pour Manuel Valls, le niveau d’imposition est devenu « insupportable » en France. Ces diminutions répétées s’inscrivent dans une stratégie qui va de pair avec la baisse des dépenses publiques. Il entend poursuivre les deux à la fois. Le Premier ministre a réaffirmé ce lundi sur RTL que la fiscalité pesait lourdement sur les classes populaires et les classes moyennes. Or, les dernières mesures annoncées, qui prennent effet cet automne, vont concerner 3 millions de foyers au total, jusqu’à 3.600 euros par mois pour un couple avec deux enfants. Sachant que le revenu médian (1.675 euros) se situe bien en deçà de cette somme, toute la difficulté résidera donc dans la réponse à cette question : jusqu’à quel niveau de revenu le gouvernement va-t-il pouvoir aller ? Les réflexions sont en cours, mais il est trop tôt pour répondre à cette question, dit-on à Bercy.

Valls: « pour de nouvelles baisses d’impôts », enfin ?

Valls: « pour  de nouvelles baisses d’impôts », enfin ?

Valls a peut-être compris la nature et l’ampleur du tsunami électoral en affirmant qu’il fallait des baisses  d’impôts, bref faire le contraire de ce qui a été faiat jusque là par Hollande notamment pour les coches moyennes. S’exprimant ce lundi avant de participer à une réunion de crise à l’Elysée, le Premier ministre a affirmé qu’il voulait poursuivre la baisse des impôts.  Manuel Valls a affirmé, ce lundi matin sur RTL, qu’il y faut de nouvelles baisses d’impôt au delà de celle qu’il a déjà annoncées pour 3 millions de ménages modestes voici quelques jours. Ces baisses devraient concerner en priorité l’impôt sur le revenu, a ajouté le Premier ministre.  Certaines de ces baisses devraient être intégrées au projet de budget 2015 qui sera examiné cet automne. Mais le chef du gouvernement n’a pas donné davantage de précision sur l’importance de ces baisses. Il a tout de même cité les classes moyennes comme bénéficiaires.  Manuel Valls s’exprimait juste avant de rejoindre le chef de l’Etat pour une réunion de crise après les résultats désastreux pour l’exécutif des Européennes. Le chef du gouvernement a estimé que les hausses d’impôts depuis six ans ont contribué à alimenter le mécontentement des électeurs.

 

Européennes : coup de pied au cul historique pour Hollande

Européennes : coup de pied au cul historique pour Hollande

 Le PS à 14% 25% pour le FN, 20% pour l’UMP, 14% pour le PS, 10% pour les verts et le Modem, 6% pour le front de gauche, de résultats encore plus catastrophiques qu’attendus pour Hollande et le PS ; selon une premier estimation CSA. Le PS obtiendrait même le score le plus bas de son histoire aux élections européennes. En fait si on tient compte de l’abstention, autour de 58%, le PS représente de l’ordre de 5% des électeurs. Autant dire que la légitimité de Hollande et du gouvernement est remise en question. En cause évidemment un rejet de cette Europe technocratique et ultra libérale, paralysée devant la crise et qui s’est montrée incapable de relancer l’économie. Une Europe qui au contraire à travers l’austérité n’a fait qu’aggraver le chômage. C’est un coup de pied au cul sans précédent pour Hollande. Certes Valls dira que cela ne change rien, que le gouvernement va continuer son travail de « redressement « mais personne ne peut y croire sérieusement si on s’en tient aux chiffres du chômage annoncés (+200 000 encore ‘ici 2015 ou encore aux chiffres de la croissance (croissance presqu’à zéro pour le premier semestre et très molle pour le second). C’est donc une double sanction d’une part à l’égard de l’Europe, d’autre part vis-à-vis du PS et de Hollande. Il faut dire que rarement sans doute un président et un gouvernement ne se sont montrés auusi incompétents en particulier dans les domaines économiques et sociaux. Le message envoyé par les Français est clair, les français ne supporte plus Hollande et sa majorité. Il est évident que le FN a capitalisé tous les mécontentements mais en même temps toutes les contradictions et que ce vote ne va pas renforcer la position de la France au sein de l’Europe. La France ne pesait déjà plus grand-chose avec Hollande mais avec ce vote elle va y ajouter le ridicule. Avec Hollande le pays ne pourra pas supporter encore 3 ans d’agonie et avec ce résultat la crise politique est désormais ouverte. En face de tels résultats un de Gaulle aurait immédiatement démissionné, Hollande lui va s’accrocher de manière pathétique entrainant le pays dans le même déclin.

Royal pour le gaz de schiste

Royal pour le gaz de schiste

 

Avec Royal, il faut s’attendre à tout et son contraire. Contre l’écotaxe par exemple mais peut-être pour le gaz de schiste, avec la prudence politique qui s’impose. Au fait elle connait quoi au gaz de schiste ? Rien sans doute, comme sur les autres sujets mais l’important est de parler chaque jour, pour préparer la succession de Hollande en 2017. Au fait elle n’a rien dit sur les trains SNCF trop larges pour être accueillis dans certaines gares !! Ah si, on a décidé qu’une enquête « interne » à la SNCF serait effectuée. Une grande décision évidemment ! Changement de dogme. La ministre de l’Ecologie et de l’Energie Ségolène Royal ne ferme pas la porte à l’extraction du gaz de schiste à condition que soient mises au point « de nouvelles technologies non dangereuses », dans un entretien vendredi au Parisien/Aujourd’hui en France. « Compte tenu des incertitudes, la France a raison d’appliquer le principe de précaution », insiste-t-elle, rappelant que « pour extraire le gaz, il faut en effet provoquer des explosions souterraines dont on ne maîtrise pas l’impact ». « On ne sait pas si ces fracturations hydrauliques ne risquent pas de provoquer des fuites de gaz dans les nappes phréatiques et de contaminer l’eau potable », ajoute Ségolène Royal. Toutefois, poursuit-elle, « moi, je ne suis pas dogmatique et si de nouvelles technologies non dangereuses apparaissent, pourquoi pas ? » Déjà en 2011, l’ancienne candidate à la présidentielle de 2007 avait jugé « nécessaire de poursuivre la recherche sur les procédés d’extraction propres à long terme ».

750 députés européens : pour quoi faire ?

750 députés européens : pour quoi faire ?

 

 Le vieux continent (la France en particulier) se caractérise par son goût immodéré pour la bureaucratie. Aux 577 députés français, 337 sénateurs, on va ajouter 751 députés européens. Notons qu’aux Etats Unis, le nombre de sénateur se limité à 100 (pas 337 comme en France, un pays 5 fois moins peuplé) et à 535 députés (chambre de représentants). Il est clair qu’avec une dizaine de député par pays, ce serait largement suffisant d’autant que ce sont des listes nationales qui sont représentées. Et surtout d’autant que ces députés européens ont très peu de pouvoirs. Il y aura donc 751 députés qui représenteront les citoyens des 28 États membres au Parlement européen de Strasbourg lors de la prochaine législature (2014-2019). La durée de leur mandat est de 5 ans et ils sont rééligibles. 193 listes sont en course, soit une moyenne supérieure à 24 par circonscription, nouveau record. Le nombre de députés par État est défini de manière dégressive en fonction de leur poids démographique. L’Allemagne, plus peuplée, aura 96 eurodéputés. Les petits pays, comme Chypre ou Malte, seront quant à eux représentés par 6 parlementaires. La France, qui avait 78 sièges jusqu’aux élections de 2004, n’en a plus que 74, soit près d’un dixième du total puisqu’il y a 751 sièges à pourvoir dans les 28 pays de l’UE.

Européennes : voter pour quoi ; pour qui ?

Européennes : voter pour quoi ; pour qui ?

 

Les élections européennes sont évidemment une parodie de démocratie. Il ne s’agit que du vote du parlement et non de la gouvernance de l’union européennes qui est assurée d’une part par les chefs d’état, d’autre part par les technocrates de Bruxelles (et ses 55 000 fonctionnaires). Aujourd’hui en fait c’est Merkel qui dirige politiquement, Merkel favorable à l’élargissement débridé car c’est favorable au commerce allemand, Merkel favorable à l’indépendance et à l’immobilisme de la BCE , , Merkel favorable au traité commercial avec les Etats –Unis car tout cela est favorable à l’Allemagne. L’Allemagne n’est certes pas responsable des faiblesses de la France mais elle refuse tout renoncement à l’austérité, tout plan de relance et toute réelle solidarité. Un seul exemple la France embourbée au Mali et en Centrafrique n’a reçu de l’Europe d’une poignée de renfort. Autre exemple celui de l’Ukraine où l’Allemagne freine des autres fers pour ne pas pénaliser son commerce avec les russes. L’Allemagne a certes des vertus, sa productivité, la compétitivité de son industrie, son dialogue social mais elle est assez indifférente au développement des autres. A 28 pays l’Europe est ingouvernable et Merkel peut facilement jouer sur les contradictions pour imposer son point de vue y compris à la France complètement inexistante notamment avec Hollande. Il est clair qu’il faut tout réformer dans cette Europe. Faire une Europe des cercles ( trois niveaux), une Europe resserrée à 5 ou 6 pays qui s’engagent dans des politiques industrielle et énergétique communes, pour soutenir croissance et de l’emploi, une Europe des autres pays de l’Euro et une Europe des pays hors zone euro. Une Europe en fait à trois vitesses qui tient compte des différences économiques, sociales, environnementales notamment. Il est évident qu’il faut aussi restreindre le champ de compétences de la commission, la recentrer sur essentiellement la croissance et l’emploi et stopper la folie bureaucratique des fonctionnaires irresponsables (et couteuse) non seulement par le coût du fonctionnement administratif (9 milliards) mais par le coût de leurs décisions. L’Europe des 6 ou 7 pays pourrait se doter d’une gouvernance commue er réellement démocratique, ce qui impliquerait les mêmes listes de candidats dans ces pays (des listes transnationales). Cela pour conférer une vraie légitimité à ceux qui ont en charge la gestion européenne. Dans le cadre actuel la question se pose donc de savoir pour quoi voter mais auusi pour qui ? Aucun parti n’emporte vraimenet l’adhésion d’une majorité, et le FN est le réceptacle de tous es mécontentements y compris les plus contradictoires et parfois les plus contestables. Se pose auusi la question de la sociologie de candidats pour la plupart des apparatchiks complètement incompétents en matière économique et social. A cet égard le débat sur France 2 était assez pathétique. Bref il faut foutre un coup de pieds dans la fourmilière. Malheureusement le vote sera surtout un vote de contestation dans toute l’Europe et non un vote de construction. Pour autant l’Europe demeure un magnifique projet mais il a été détourné par la mafia des oligarques (politiques et administratifs) .

Europe 55 000 fonctionnaires, 52 agences, 9 milliards pour le fonctionnement administratif

Europe 55 000 fonctionnaires,    52 agences, 9 milliards pour le fonctionnement administratif

Inutile de chercher très loin les facteurs explicatifs de la bureaucratie européenne avec 55 000 fonctionnaires il y a de quoi tuer toute initiative, toute compétitivité et toute démocratie. Des fonctionnaires par ailleurs complètement incompétents en matière économique puisque ce sont tous des anciens fonctionnaires des Etats membres. En France, au nom des économies budgétaires, l’exécutif veut mettre à la diète les 500 opérateurs de l’Etat dont le coût de fonctionnement n’a cessé d’augmenter ces dernières années. En Europe, le problème est à peu près le même. Il existe aujourd’hui 52 agences européennes indépendantes de l’administration communautaire classique. En 35 ans, « 32 agences ont été créées au cas par cas en fonction des besoins mais sans vision globale stratégique de leur rôle dans l’Union », note l’annexe consacrée aux relations financières avec l’Union européenne de la loi de finances pour 2014.  Il s’agit aussi bien de l’Agence européenne de la sécurité aérienne, que de l’Autorité bancaire européenne, du Bureau européen d’appui en matière d’asile, de l’Agence pour les droits fondamentaux de l’Union européenne, ou encore de l’Office communautaire des variétés végétales. Ces agences sont volontairement implantées dans tous les pays de l’Union, y compris les plus petits.  L’annexe budgétaire, rédigée par le gouvernement français, constate « qu’entre 2000 et 2013, la contribution du budget de l’UE aux agences a été multiplié par plus de huit et les effectifs de ces agences ont quadruplé. »  Ces 52 agences emploient actuellement 8.000 agents (sur un total de 55.000 fonctionnaires européens) et leur budget global dépasse 800 millions d’euros par an (pour près de 9 milliards pour le budget administratif de l’UE). La Commission européenne a proposé de porter le budget des agences à 980 millions à l’horizon 2020.  En 2009, le sénateur centriste Denis Badré dans une proposition de résolution, rappelait que « les moyens alloués aux agences augmentent très sensiblement mais l’usage de ces ressources toujours croissantes ne semble faire l’objet d’aucun contrôle véritable, comme l’a montré le rapport spécial que la Cour des comptes européenne a consacré en juillet 2008 à l’évaluation des agences, qui a mis en évidence les lacunes de celles-ci ».  Le sénateur pointait en particulier du doigt « l’enchevêtrement des compétences entre les services entre les services de la Commission, les administrations nationales, les agences européennes et les agences nationales ».

 

La croissance à plat pour le deuxième trimestre

La croissance à plat pour le deuxième trimestre

 

Finalemenet le fameux retournement de Hollande n’aura pas lieu en 2014, la France aura même du mal à atteindre 0.8% de progression du PIB. Après une croissance qui a été nulle au premier trimestre, l’économie française se dirige encore vers une période de vaches maigres. Les indicateurs de conjoncture publiés ce jeudi 22 mai le confirment un peu plus. Le premier d’entre eux est l’indice PMI composite publié par la société Markit pour le mois de mai. A 49,3 points il accuse une baisse de près de 1 point par rapport au mois d’avril (50,6 point). Surtout ce chiffre passe sous la barre des 50 points, censée marquer la limite entre l’expansion et la contraction de l’économie. Dans le même temps, la zone euro dans son ensemble continue à se montrer dynamique, avec un chiffre de 53,9 points en mai, presque stable (54 points). « Après la stagnation du PIB observée sur le premier trimestre, les performances de l’économie française devraient continuer de décevoir au deuxième trimestre », anticipe Jack Kennedy, économiste de Markit. De son côté l’Insee a, ce même jeudi, publié le climat des affaires dans l’industrie pour le mois de mai. Le verdict est moins douloureux puisque cet indicateur s’inscrit en très légère baisse, à 99 points, contre 100 points en avril. Au final que retenir de ces chiffres? « Ce n’est pas forcément une bonne nouvelle mais ce n’est pas non plus inattendu », commente Jean-Christophe Caffet, économiste chez Natixis. « Ces indicateurs confirment ce que nous pensons depuis un moment c’est-à-dire que la France va sous-performer la zone euro ». Pour expliquer ce phénomène, l’économiste souligne l’impact des réformes structurelles et des « ajustements macroéconomiques qui ne font que commencer. Ils créent de la croissance potentielle à long terme mais ce n’est pas sans sacrifice à court terme ». « C’est pour cela que tout le discours autour du retournement économique est contre-productif », ajoute-t-il. Mais Jean-Christophe Caffet souligne bien que la France ne va pas « retomber en récession » mais bien « connaître encore pour un moment une croissance molle

Sarkozy pour la création d’une « zone économique franco-allemande »

Sarkozy pour  la création d’une « zone économique franco-allemande »

 

Après François Hollande et son plaidoyer pour l’Europe, au tour de Nicolas Sarkozy d’essayer de mobiliser ses troupes en vue des élections européennes. Dans une tribune à paraître dans Le Point daté du jeudi 22 mai, l’ancien président fait en effet l’éloge de la construction européenne, responsable selon lui de « 70 ans de paix ». « A ce seul titre, l’Union européenne devrait être saluée de façon vibrante », regrette-il ainsi.  Entre deux attaques contre la « honte communiste » ou la « flambée populiste et antieuropéenne », et le remplacement de l’espace Schengen, l’ancien chef de l’Etat évoque longuement « la question allemande ».  Selon lui, il est essentiel de renforcer les relations économiques entre les deux pays. « Aussi, je plaide clairement pour la création d’une grande zone économique franco-allemande cohérente et stable au coeur de la zone euro », écrit-il.  En d’autres termes, il s’agirait d’harmoniser les économies et la fiscalité des deux voisins, dans un concept où le leadership du duo ne pourrait qu’entraîner les autres pays membres à faire de même. « La zone euro en sera profondément renforcée et la stabilité de notre continent assurée », prédit-il.  « Contrairement à ce que l’on entend si souvent, c’est parce que nous serons proches des Allemands que notre influence sur eux sera plus forte et notre poids en Europe plus important », poursuit-il. Après avoir été reçu par Angela Merkel en février dernier, Nicolas Sarkozy marque ainsi sa volonté de voir l’idylle se prolonger. Au moins jusqu’en 2017?

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