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Construction d’autoroutes: pédale douce pour motif écologique

Construction d’autoroutes: pédale douce pour motif écologique

Le programme de construction d’autoroutes sera assez nettement ralentie justifie le ministre des transports pour des motifs écologiques. La vérité oblige à dire qu’il s’agit aussi de difficultés budgétaires pour trouver les financements nécessaires.

En ce qui concerne les projets d’autoroutes « qui sont en cours, on va réduire leurs impacts sur l’environnement », a poursuivi Clément Beaune sur France Inter. Une réduction d’impact écologique qui concernera notamment l’A69, le projet de tronçon autoroutier contesté qui doit relier Castres et Toulouse. Ce projet, dont la réalisation est donc maintenue, « a fait l’objet de très nombreuses décisions politiques et judiciaires », a rappelé le ministre délégué chargé des Transports. « On est dans un Etat de droit. On doit le respecter », a-t-il justifié.

Projet de loi pour obliger les négociations…. de prix en hausse ou en baisse ?

Projet de loi pour obliger les négociations…. de prix en hausse ou en baisse ?

Dans un projet de loi, le gouvernement veut obliger les négociations entre industriels et la grande distribution. En faite la seule contrainte c’est de fixer la date au 15 janvier au lieu du 1er mars. Aucune autre contrainte et rien ne dit que ces négociations vont aboutir à des baisses, à des hausses ou à une réduction des hausses. Sans doute l’hypothèse la plus vraisemblable car les hausses pour l’essentiel sont maintenant passées. En effet en moyenne les prix des denrées alimentaires ont augmenté de 20 % sur deux ans. Il ira il ira donc sans doute quelques segmentations nouvelles mais globalement une tendance à la stabilisation et sûrement pas des baisses significatives.

En cause évidemment l’inflation générale toujours autour de 5 % en 2023 et qui se cumule évidemment avec l’inflation de 2022. Une hausse qui affecte particulièrement l’énergie mais aussi les principaux éléments de la chaîne de production et de distribution.

En réaction aux hausses moyennes négociées en 2023 de l’ordre de 10 % les ménages ont réagi de manière assez vigoureuse en diminuant leurs achats d’environ 7 % en volume. Un phénomène assez nouveau qui témoigne d’une part de la baisse du pouvoir d’achat mais aussi d’un certain changement de comportement avec une diminution des tendances consuméristes. Beaucoup cependant obéissent tout simplement au manque du pouvoir d’achat et réduisent en particulier les achats de viande, de poisson , de légumes et de fruits. Une baisse quantitative mais aussi qualitative

Le texte qui sera soumis au Parlement concerne les entreprises réalisant au moins 150 millions d’euros de ventes en France ou 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires consolidé, ce qui inclut 75 grands groupes agroalimentaires fabriquant plus de la moitié des produits achetés par les Français dans les supermarchés.

Complémentaire santé : coup de bambou surtout pour les séniors

Complémentaire santé : coup de bambou surtout pour les séniors

Les tarifs des complémentaires santé ont considérablement augmenté en 2024, entre 5 et 10 pour cent selon les cas et surtout l’âge. En moyenne les retraités vont payer plus de 3000 € par an pour leur mutuelle. Pour les actifs la facture va aussi augmenter : environ 100 € mensuels pour un ménage avec deux enfants.

En cause indiscutablement la hausse des produits pharmaceutiques et des soins en général. Aussi la conséquence directe des progrès de la médecine et le coût des traitements. Enfin le vieillissement de la population qui globalement fait augmenter les risques et les coûts.

Il faut aussi observer que les mutuelle élargissent de plus en plus le champ des prises en charge abandonnée par la sécurité sociale. Ce devrait être encore le cas notamment dans le cadre du budget 2024 de l’État. Le reste à charge pour les malades devrait en outre augmenter.

«Des transferts de charge de l’assurance maladie vers les complémentaires santé sont prévus dans le cadre d’une extension du 100% Santé», constate Samuel Bansard, président de Meilleurtaux Assurances. Au 1er janvier 2024, le reste à charge zéro pourrait en effet être étendu aux prothèses capillaires et aux fauteuils roulants, dans le cadre de cette réforme lancée en 2021 et qui concerne pour l’heure uniquement les soins d’optique, dentaires et d’audiologie. À cela va s’ajouter dès le 1er octobre la réduction de la prise en charge des soins dentaires par l’Assurance maladie, qui passera de 70% à 60%, faisant peser une charge supplémentaire de 500 millions d’euros en année pleine sur les mutuelles.

Croissance : conjoncture en baisse mais statistiques en hausse pour la Banque de France !

Croissance : conjoncture en baisse mais statistiques en hausse pour la Banque de France !

Comme la plupart des autres instituts et comme le gouvernement, la Banque de France ne cesse de bricoler ses prévisions économiques pour cacher la tendance baissière de l’activité. Ainsi la banque de France a révisé sa prévision de croissance pour 2023 à 0,9 % au lieu de 0,7 % prévu en juin dernier. Le problème, c’est que les chiffres du troisième trimestre ( stagnation prévisible) et du quatrième risquent d’être mauvais en raison d’une part de la baisse des investissements, du tassement encore de la consommation et d’un moral des entreprises qui recule.

Pour preuve de cette tendance baissière de l’économie, la banque de France revoit par contre en baisse ses prévisions d’activité pour 2024 à 0,9% contre 1% en juin

La Banque de France par contre révise à la hausse ses projections macroéconomiques pour 2023 à 0,9% contre 0,7% en juin dernier. La Banque centrale s’aligne donc avec les derniers chiffres de l’Insee pour cette année.

De son côté, le gouvernement, a révisé à la baisse la croissance pour l’année prochaine à 1,4% contre 1,6% précédemment. Mais elle demeure encore bien supérieure à celle estimée par la Banque de France.

La Banque de France envisage une inflation plus élevée que prévue en 2023 à 5,8% contre 5,6% en juin. Ils ont également revu à la hausse l’inflation pour 2024 à 2,8% contre 2,6%.

Du coup, la facture est pour les ménages. L’indice des prix à la consommation a bondi vers des sommets . Résultat, la plupart des consommateurs ont perdu du pouvoir d’achat en 2022.

En revanche, pour 2023, la Banque de France s’attend cependant à une légère progression (+0,6%) en raison notamment de la hausse des revenus non salariaux (primes, intéressement) !!!

Mais la consommation fait du surplace cette année (0%). Elle pourrait toutefois remonter à partir de l’année prochaine (+1,8%).

Toutes ces prévisions sont faites pour beaucoup au doigt mouillé et s’inscrivent dans l’épaisseur d’un trait. De sorte qu’il n’est pas possible pour 2024 d’ailleurs comme pour 2023 de faire des perspectives précises à 0,1 ou 02 % de variations.

700 Millions pour d’hypothétiques RER en province

700 Millions pour d’hypothétiques RER en province

Le président de la république a annoncé à grand renfort de trompettes unc hèque de 700 millions pour financer d’hypothétique RER en province. Hypothétique parce que ce concept de RER a bien un sens en région parisienne compte tenu de la densité de réseaux et de leur spécialisation pour les transports urbains.

Il n’en va pas de même en province dans les grandes métropoles qui ne peuvent utiliser qu’à la marge le réseau ferroviaire existant à la SNCF et qui doivent s’appuyer essentiellement sur des lignes de tramway. Des tramways surtout urbains et qui contrairement aux RER parisien ne peut desservir avec un réseau suffisant les banlieues éloignées. La mixité du transport urbain et du transport à plus longue distance de la SNCF serait souvent assez incompatible pour des raisons techniques.

Notons aussi que La pertinence d’un système de transport collectif n’est effective que s’il présente une densité suffisante non seulement pour assurer sa rentabilité mais aussi son intérêt social.

Et d’annoncer des chiffres dont on ignore le financement. Le président prévoit en effet une dépense de 10 milliards pour ses RER métropolitains. Notre objectif est dépassé, nous avons retenu 13 projets. Sur ces RER métropolitains, nous engageons dès aujourd’hui 700 millions d’euros de l’Etat pour développer ces projets ».

Dernière observation: où sont passés les 100 milliards promis pour le développement du ferroviaire ?

Macron à la télé: du bla-bla pour l’opposition

Macron à la télé: du bla-bla pour l’opposition

Comme prévu une intervention de Macron ont n’aura guère séduit l’opposition qui en gros considère que le chef de l’État n’avait pas grand-chose à dire et qu’il a meublé son propos avec du bla-bla. La seule mesure nouvelle de 100 € par véhicule et par an est considérée comme complètement anecdotique. En plus, une mesure qui comme la précédente ne sera pas réclamée par environ 40 % des les ayants droits.

Résumé des réactions

«Une intervention pour rien» pour le patron des Républicains (LR), Éric Ciotti, qui y voit même un «contre-feu à la victoire de la droite au Sénat» .

Le député du Nord du Rassemblement national (RN) Sébastien Chenu qui dénonce sur BFMTV une «sortie (…) pour masquer l’immense bide, l’immense claque qu’(Emmanuel Macron) vient de prendre aux élections sénatoriales», vantant l’arrivée de trois nouveaux sénateurs marinistes.

À gauche, Fabien Roussel, a fustigé ce dimanche toujours sur BFMTV un «bricolage avec des petits chèques» alors que le chef de l’État a annoncé une nouvelle aide allant jusqu’à 100 euros «par véhicule et par an» pour les ménages les plus modestes.

Du côté du PS, le premier secrétaire Olivier Faure a réprimandé un président «en survol au-dessus de son pays».

La chef des Insoumis à l’Assemblée nationale, Mathilde Panot a quant à elle qualifié Emmanuel Macron d’«incapable» sur X : «Macron ment. Le code du commerce permet à la Première ministre de bloquer les prix par simple décret».

Le député LFI Éric Cocquerel décerne à Emmanuel Macron le «titre de champion du baratin», peinant à comprendre l’utilité de son intervention télévisée.

La députée Europe Écologie-Les Verts Sandrine Rousseau s’est contentée d’un laconique «Bla. Bla. Bla.» sur X tandis que son collègue Julien Bayou a pointé du doigt «une interview pour ne rien dire» .

Pour un débat démocratique à la hauteur des enjeux du siècle

Pour un débat démocratique à la hauteur des enjeux du siècle

Dans une tribune au « Monde », un collectif de députés, parmi lesquels Julie Laernoes (écologiste) et Antoine Vermorel-Marques (LR), appelle la première ministre à inscrire la loi de programmation sur l’énergie et le climat à l’agenda parlementaire de cette rentrée.

L’été 2023 s’achève. Il a été le plus chaud jamais enregistré d’après l’observatoire européen Copernicus. Il nous a tous marqués, notamment en raison de la répétition d’événements climatiques extrêmes, manifestation connue du changement climatique. Il a endeuillé de nombreuses familles dans le monde entier. Et le mois de septembre n’a pas dit son dernier mot…

Nous avons donc une responsabilité majeure pour agir contre le défi du siècle, celui de la bataille contre le réchauffement climatique. Pour cela, il est essentiel d’adopter une loi à la hauteur des enjeux, après avoir débattu démocratiquement des chemins à prendre, des mesures à mettre en œuvre pour rehausser l’ambition qui est la nôtre et que nous devons à nos concitoyens.

Au Parlement, nous ne défendons pas tous les mêmes ambitions et solutions mais nous nous accordons sur un point commun : la nécessité de pouvoir débattre de l’avenir climatique et énergétique de notre pays. Nous appelons donc le gouvernement à inscrire la loi de programmation sur l’énergie et le climat à l’agenda parlementaire avant la fin 2023.

En 2019, à l’occasion de la loi relative à l’énergie et au climat, le Parlement décidait qu’avant le 1er juillet 2023, une loi devait être présentée pour « déterminer les objectifs et fixer les priorités d’action de la politique énergétique nationale pour répondre à l’urgence écologique et climatique ». Cette loi se fait toujours attendre alors qu’elle est décisive pour préciser plusieurs éléments-clés pour notre avenir climatique.

D’abord et avant tout, nos objectifs de réduction d’émissions de gaz à effet de serre. Depuis 2019, beaucoup de choses ont changé. L’Union européenne (UE) a rehaussé ses objectifs de baisse d’émissions d’ici à 2030 en proposant le paquet « Fit for 55 ». Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a appelé les pays riches à avancer leurs objectifs de neutralité carbone « le plus près possible de 2040 ».

Plusieurs études ont insisté sur la nécessité de réaliser l’essentiel des efforts dès les prochaines années. C’est le cas du Conseil scientifique de l’Union européenne sur le changement climatique, qui indique que l’UE doit réduire ses émissions de 90 % à 95 % d’ici à 2040 .

Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon

Élections Sénat : recul pour Macron et Mélenchon

La a majorité sénatoriale de la droite et du centre est confirmée. L ’un des grands perdants de ce scrutin est le parti d’Emmanuel Macron», une conséquence des dernières municipales de 2020. Le camp Macron y avait essuyé une défaite nationale (2,22 %) et l’on sait que le mode de scrutin des sénatoriales impose un vote de «grands électeurs» dont une écrasante majorité (95 %) est composée de conseillers municipaux.

On note une légère avancée pour les trois groupes: socialiste, écologiste et communiste. Aucun candidat Insoumis n’a réussi à se faire élire dimanche. De l’avis de certains socialistes, ces aventures mélenchonistes auraient même profité aux listes socialistes. «Certains élus hésitaient à voter pour nous car ils considéraient que nous nous étions trop soumis aux Insoumis. Avoir une liste face à nous a prouvé que nous étions bien contre eux», résume un sénateur PS.

Les nouvelles technologies : pour remplacer la religion !

Les nouvelles technologies : pour remplacer la religion

Dans un entretien au « Monde », le philosophe et chercheur Pierre Musso estime que le métavers vise à « construire un imaginaire autour de technologies existantes ou en développement », et à les présenter comme une « nouvelle révolution ».

 

Pierre Musso est professeur honoraire des universités, associé à l’école d’ingénieurs Télécom Paris, spécialiste des imaginaires technologiques. Il porte son regard de philosophe sur la réalité virtuelle.

Est-ce que les métavers concrétiseront « la philosophie des réseaux » du penseur de la société industrielle Saint-Simon [1760-1825], dont vous vous inspirez ?

Le métavers illustre une innovation – ou un agrégat de technologies – censée représenter ou annoncer une révolution culturelle. Car, de nos jours, les utopies ou les dystopies se réalisent sous la forme du messianisme ou du catastrophisme technoscientifique. La Silicon Valley, avec l’aide des studios d’Hollywood, ne cesse de mettre en scène des promesses technologiques « révolutionnaires » dans des fictions qui sont souvent des blockbusters mondiaux, comme Matrix ou Minority Report, pour promouvoir le cyberespace et l’intelligence artificielle [IA].
« Métavers » est un nouveau mot-valise dont la Silicon Valley a le secret, comme la « guerre des étoiles » ou les « autoroutes de l’information », destiné à produire un grand récit et à construire un imaginaire autour de technologies existantes, ou en développement, et à les présenter au public comme une nouvelle « révolution ».

Et récemment c’est la terme « intelligence artificielle » qui est à la mode NDLR

 

Vous avez écrit « La Religion du monde industriel » en 2006, puis « La Religion industrielle. Monastère, manufacture, usine. Une généalogie de l’entreprise » en 2017 : se dirige-t-on vers la « religion virtuelle » ?

Dans nos sociétés sécularisées et hyper-technologisées demeure un désir de divinités, car aucune société ne peut se passer de mythes ou de croyances fondatrices qui la font tenir. Une société technicienne va logiquement chercher ses divinités dans la technoscience. Ainsi, les références au sacré et à Dieu sont omniprésentes dans la culture anglo-saxonne, notamment dans les temples de la Silicon Valley, laquelle a adopté une « idéologie technico-mystique », héritière de la cybernétique de Norbert Wiener. Et souvenons-nous : la mort de Steve Jobs [1955-2011] fut saluée en 2011 par les mots : « dieu », « prophète », « messie », « pape », « icône », « apôtre » ou « gourou ». Désormais l’invocation du divin, de l’immortalité et de la transcendance est censée apporter un supplément d’âme à la prolifération des techno-discours entourant l’IA ou le transhumanisme. On est plongé en pleine « techno-religiosité ».

Prix Carburant: pour le retour de la fiscalité flottante ( évolutive)

Prix Carburant: pour le retour de la fiscalité flottante

C’est dans l’hypocrisie la plus totale que le ministre de l’économie estime qu’une modification de la fiscalité s’oppose totalement à toute modification des taxes sur le carburant. Une réduction par exemple de 0,20 € sur le litre d’essence coûterait 2 milliards à l’État.

En vérité une réduction de taxe ne coûte pas à l’État car tout dépend du prix du carburant dans les taxes sont proportionnelles . Autant dire que plus le carburant est cher et plus l’État empoche.

Il serait donc plus juste fiscalement et budgétairement de faire évoluer la fiscalité en fonction du prix grâce à un mécanisme de taxe flottante (qui a existé dans le passé) : l’État toucherait la même chose et les consommateurs ne seraient pas affectés d’un poids fiscal supplémentaire.
C’est précisément ce que réclame le député , le député macroniste Richard Ramos ( ancien gilet jaune) qui veut réformer la taxe sur le carburant.
Une thèse également défendue il y a quelques jours par le président des Hauts-de-France, Xavier Bertrand, qui estime que le gouvernement se constitue «un pactole (…) sur le dos des Français». Et que conteste vigoureusement le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire.

Service national universel pour tous: encore un mensonge

Service national universel pour tous: encore un mensonge

Service national universel : toujours aussi ridicule

Dans sa nature, dans son ampleur et dans ses modalités, le service national dit universel est toujours aussi ridicule. C’est un mensonge, il ne concerne qu’une partie infime de la population ensuite la généralisation supposée paraît complètement illusoire notamment faute de moyens. Pourtant la secrétaire d’État à la jeunesse remet à l’ordre du jour le projet de généralisation.

Dans une interview au média Brut, la secrétaire d’État chargée de la jeunesse et du SNU Prisca Thévenot a reconfirmé cette volonté de Généralisation.

La généralisation et l’obligation tiennent cependant du serpent de mer. Dès 2020, le gouvernement annonçait la généralisation de son programme pour l’horizon 2024.

Le service national dit universel n’aura impliqué selon les années que 10 000 à 20 000 jeunes alors qu’il y a 800 000 jeunes concernés chaque année. Soit aussi un coût de 2 milliards par an. Et surtout un contenu qui relève davantage de la colonie de vacances ou du scoutisme que du service militaire

Le projet avait finalement été enterré par le gouvernement durant le mouvement contre la réforme des retraites, celui-ci souhaitant « rajouter un ingrédient dans un cocktail explosif » en plein mouvement social, comme l’expliquait un conseiller ministériel à BFMTV.com.

Pourtant la secrétaire d’État confirme l’objectif de la généralisation du dispositif mais ajoute-t-elle avec prudence: « Il n’y aurait rien de pire que de forcer un jeune à aller faire le SNU, ce serait contre-productif », assurait-elle le 4 août dernier.

Bref, le service ne sera donc pas obligatoire, ni national, ni universel et ni militaire !

Comme Édouard Philippe récemment Martine Aubry impliquée pour corruption

Comme Édouard Philippe récemment Martine Aubry impliquée pour corruption

Très récemment Édouard Philippe a été impliqué dans une affaire de corruption avec l’attribution de moyens financiers à l’association d’une ancienne adjointe. On pourrait évidemment multiplier les exemples d’attribution douteuse de moyens financiers publics. Ce qui est reproché à Martine Aubry c’est d’avoir acheté le vote d’une ancienne championne de boxe en lui procurant en échange un poste d’employé municipal. Rien n’est impossible évidemment quand on cherche des voix mais il y a aussi un règlement de comptes de la part d’une députée de la majorité battue aux municipales par Martine Aubry.

Selon les informations de BFMTV, le parquet de Lille a ouvert, fin août, une enquête préliminaire pour des faits de corruption et de prise illégale d’intérêts susceptibles d’être reprochés à Martine Aubry et à une sportive, quatre fois championne du monde dans la catégorie poids super-plumes.

Contacté par BFMTV, le parquet de Lille n’a pas démenti l’information, indiquant simplement qu’il n’entendait pas « communiquer sur les plaintes dont il est destinataire ». En l’espèce, plus qu’une plainte, c’est un signalement remontant à près de deux ans qui a conduit le parquet à ouvrir cette enquête le 31 août. Un signalement (article 40) rédigé par Violette Spillebout, députée (Renaissance) du Nord et candidate malheureuse aux élections municipales face à Martine Aubry.

A l’époque, la situation avait heurté le syndicat CFDT qui s’était fendu d’un communiqué pour dénoncer le fait que Licia Boudersa bénéficie, d’un seul coup, d’un contrat au nez et à la barbe de plusieurs vacataires qui attendaient la même chose depuis des années. Mais la campagne pour les municipales avait poursuivi son cours et Martine Aubry avait été réélue pour un quatrième mandat à la mairie de Lille.

Vente à perte du carburant : du pipeau pour masquer la croissance de la fiscalité

Vente à perte du carburant : du pipeau pour masquer la croissance de la fiscalité

Le concept de vente à perte relève davantage du marketing politique que des réalités économiques.
D’abord, il est très difficile de mesurer si un produit est vendu ou non à perte, tout dépend de son coût d’une part et de la péréquation qu’effectue le commerçant entre les produits. Ainsi depuis toujours la vente du carburant constitue une sorte d’appel au consommateur qui achète aussi d’autres produits plus lucratifs dans le même magasin.

Globalement , il est vrai que le bénéfice au litre des distributeurs est relativement faible mais iles distributeurs se rattrapent sur d’autres achats ( sauf pour les indépendants). Dans ce cas le concept de vente à perte est un argument publicitaire.

Concrètement, cette idée de vente à perte n’aura que peu d’effets sur le prix du litre de carburant. Quelques centimes seulement. Contrairement à ce qu’a avancé le porte-parole très bavard du gouvernement Olivier Véran qui a parlé d’une réduction de 0,50 €. Un chiffre totalement aberrant en l’état du prix du baril de pétrole qui remonte vers les 100 $. Mais Olivier Véran est coutumier du bavardage approximatif.

La hausse du prix du carburant est une extraordinaire opportunité pour le gouvernement d’augmenter encore les recettes fiscales du carburant (autour de 60 % du prix). Il n’est donc pas question pour le gouvernement et le ministre de l’économie en particulier d’y renoncer.

Logement en zone parisienne. Un loyer en moyenne de 1000 € par mois pour 50m2 !

Logement en zone parisienne. Un loyer en moyenne de 1000 € par mois pour 50m2 !


Une double crise du logement en France. Celle qui concerne les loyers des grandes villes notamment en région parisienne où il faut compter 1000 € pour 50 m² ! Et celle des candidats à l’accession dont le nombre ne cesse de se réduire en raison du coût d’achat et des taux d’intérêt.

Près de 1.000 euros. Tel était le loyer moyen en Île-de-France en 2022. Plus précisément, il se situait à 998 euros pour un logement non meublé dans le parc privé, hors charges, selon les calculs définitifs publiés ce vendredi 15 septembre par l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap).

L’Olap précise que la surface moyenne des logements évalués était de 53 mètres carrés, et augmente à mesure que l’on s’éloigne de Paris…tout comme les prix.

Sans surprise, c’est, en effet, à Paris intra-muros que le loyer moyen est le plus élevé : à 1.230 euros, hors charges, pour une surface moyenne de 50 mètres carrés. Une somme qui descend à 937 euros, pour 52 mètres carrés en moyenne, dans les départements de petite couronne (Hauts-de-Seine, Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne). En grande couronne (Seine-et-Marne, Yvelines, Essonne, Val-d’Oise), les communes situées dans l’agglomération parisienne ont affiché un loyer moyen de 855 euros, la surface moyenne s’établissant à 57 mètres carrés. Enfin, les plus rurales ou éloignées de la capitale, étudiées avec moins de finesse par l’Olap, affichaient elles un loyer de 783 euros pour des biens de 64 mètres carrés en moyenne.

Par ailleurs, pour les locataires qui voudraient devenir propriétaires, leur part ne cesse de chuter, passant de 27% en 2022 à 23% aujourd’hui, selon un sondage Ifop pour les Notaires du Grand Paris en partenariat avec La Tribune et dévoilé le 14 septembre.

En cause, un contexte de plus en plus difficile d’accès au crédit immobilier en raison de la flambée des taux d’intérêt, désormais proches des 5%. En effet, 78% des Franciliens jugent que les conditions d’accès aux crédits sont devenues plus difficiles. 82% estiment qu’il est beaucoup difficile de devenir propriétaire qu’il y a 20 ans en Île-de-France et que l’accession à la propriété est devenue quasiment impossible pour les jeunes générations.

Carburant et Vente à perte : du pipeau pour masquer la croissance de la fiscalité

carburant et Vente à perte : du pipeau pour masquer la croissance de la fiscalité

Le concept de vente à perte relève davantage du marketing politique que des réalités économiques.
D’abord, il est très difficile de mesurer si un produit est vendu ou non à perte, tout dépend de son coût d’une part et de la péréquation qu’effectue le commerçant entre les produits.
Ainsi depuis toujours la vente du carburant constitue une sorte d’appel au consommateur qui achète aussi d’autres produits plus lucratifs dans le même magasin.

Globalement il est vrai que le bénéfice au litre des distributeurs et relativement faible mais ils se rattrapent sur d’autres achats ( sauf pour les indépendants). Dans ce cas le concept de vente à perte est un argument publicitaire.

Concrètement, cette idée de vente à perte n’aura que peu d’effets sur le prix du litre de carburant. Quelques centimes seulement. Contrairement à ce qu’a avancé le porte-parole très bavard du gouvernement Olivier Véran qui a parlé d’une réduction de 0,50 €. Un chiffre totalement aberrant en l’état du prix du baril de pétrole qui remonte vers les 100 $. Mais Olivier Véran est coutumier du bavardage approximatif.

La hausse du prix du carburant est une extraordinaire opportunité pour le gouvernement d’augmenter encore les recettes fiscales du carburant (autour de 60 % du prix). Il n’est donc pas question pour le gouvernement et le ministre de l’économie en particulier d’y renoncer.

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