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L’IA, test pour l’industrie européenne

 L’IA,  test pour l’industrie  européenne

L’intelligence artificielle est mise en avant lors de sommets et salons, mais la politique industrielle européenne ne s’est toujours pas mise à la hauteur du défi. Or, la domination américaine et chinoise dans l’IA révèle l’insouciance de l’Europe face aux risques, et son inconscience des enjeux économiques et géopolitiques qui se jouent. Il est urgent d’agir, à commencer par un Small Business Act européen. Par Quentin Adam, CEO de Clever Cloud. (dans La Tribune)

Le rapport Draghi, publié en septembre 2024, met en évidence une réalité inquiétante : l’Europe est en train de décrocher. L’écart de productivité avec les États-Unis est passé de 15 % en 2002 à 30 % en 2023. Ce n’est plus un simple retard, c’est une descente programmée vers l’insignifiance technologique.

Pendant que nous débattons et tergiversons, la prédominance américaine dans l’IA se renforce avec des projets comme Stargate et les avancées d’OpenAI, Google et les autres GAFAM. Par ailleurs, la Chine prouve avec DeepSeek sa capacité à proposer des alternatives compétitives avec des budgets asymétriques. Ces avancées ne sont pas neutres : elles imposent des narratifs étatiques et des biais culturels propres aux pays qui les développent.

L’Europe ne peut plus se contenter d’être un simple spectateur passif de cette dynamique. Des initiatives comme Mistral AI montrent que l’Europe peut encore jouer un rôle majeur. Mistral aurait pu rester une entreprise 100 % française et européenne, mais faute de soutien adéquat, elle a dû se tourner vers des capitaux américains. Ce n’est pas une fatalité, c’est un signal d’alarme. Nous avons la responsabilité de conserver nos talents, nos technologies et notre souveraineté sur le territoire européen.

Il est urgent de prendre conscience que nous avons les clés de notre avenir. Une solution simple et efficace existe : un Small Business Act européen. Il s’agirait d’obliger les grandes entreprises et les administrations publiques à réserver un pourcentage significatif de leurs commandes aux PME technologiques européennes. C’est la seule solution pour faire croître les entreprises.

L’ambition n’est pas simplement de conserver des emplois, mais bien d’en créer de nouveaux et de structurer un écosystème économique durable. Nous avons besoin d’entreprises dirigées par des leaders technologiques, des ingénieurs formés qui comprennent profondément les enjeux du secteur. Les succès comme Mistral AI prouvent qu’il faut des ingénieurs à la tête de nos entreprises, tout comme c’est le cas pour la totalité des GAFAM ou encore pour des entreprises chinoises comme DeepSeek. Cela doit changer, et c’est simple à mettre en place via les fonds de fonds de Bpifrance.

Il est temps d’arrêter d’investir uniquement dans des gestionnaires et de financer ceux qui savent construire. Par ailleurs, cette révolution technologique ne doit pas se limiter aux seules entreprises de la tech. Nous devons irriguer l’ensemble du tissu économique en intégrant ces technologies dans l’industrie traditionnelle, l’agriculture, la logistique et l’ensemble des secteurs productifs. L’IA et les infrastructures numériques doivent être utilisées pour rendre plus performantes toutes nos entreprises, et pas seulement celles de la tech. L’objectif n’est pas seulement de créer quelques champions visibles, mais bien de moderniser tout le socle économique français et européen.

L’Europe est au pied du mur. L’opportunité de nous ressaisir est encore là, mais nous avons atteint un point de non-retour. Si nous ne nous réveillons pas maintenant, nous perdrons à jamais notre place dans l’économie numérique mondiale.

The Law of Accelerating Returns, théorisée par Ray Kurzweil, explique que les avancées technologiques s’accélèrent de façon exponentielle à mesure que de nouvelles briques sont développées. Cela signifie que même en ayant pris du retard, il est possible de rebâtir un écosystème numérique en s’appuyant sur les progrès récents, à condition d’investir stratégiquement.

Ainsi, nous devons mettre en place un plan ambitieux basé sur :

  • l’investissement massif dans les technologies stratégiques (cloud, IA, infrastructures numériques).
  • l’alignement des politiques industrielles, commerciales et concurrentielles pour favoriser nos entreprises.
  • le soutien actif aux talents techniques et la valorisation de nos ingénieurs.

Il faut également combattre les narratifs défaitistes. Lorsque le directeur de Bpifrance déclare que la France ne pourra jamais rivaliser avec les géants américains, il nourrit une culture de l’indigence, et un défaitisme d’état. C’est une erreur stratégique. L’Europe a tout pour réussir, et il est impératif de déconstruire ces discours qui nous enferment dans l’inaction.

Cela doit s’accompagner de la création d’un ministère régalien du numérique. Ce ministère, qui pourrait être échafaudé par le haut Commissariat au Plan nouvellement nommé, doit devenir un pilier stratégique de notre politique industrielle, au coté des efforts structurants de Bpifrance. C’est un impératif, pas un luxe.

Le numérique n’est pas un secteur parmi d’autres, c’est l’infrastructure du XXIᵉ siècle. Il est temps d’arrêter de croire que le numérique est un simple monde virtuel à la Matrix, une affaire de geeks. Nous sommes dans une guerre industrielle et économique. Soit nous nous réveillons, soit nous disparaissons.

Nous avons les talents, les ressources et la capacité d’innovation. Il ne manque qu’une volonté politique forte pour structurer un écosystème numérique souverain et performant. L’Europe peut encore faire le choix de la puissance numérique. Mais ce choix ne pourra être effectif qu’avec une transformation radicale de notre approche industrielle et politique. Il est temps d’un vrai wake-up moment.

« Pour une IA populaire », par Arthur Mensch, cofondateur de Mistral AI

 « Pour une IA populaire », par Arthur Mensch,  cofondateur de Mistral AI

Passé par le laboratoire DeepMind de Google, Arthur Mensch est l’une des personnalités les plus observées de la tech tricolore. Le polytechnicien et normalien nous livre son plaidoyer pour une innovation ouverte à tous.( dans « La Tribune »)

 

« L’IA est-elle dangereuse ? », « L’IA est-elle intelligente ? », « L’IA va-t-elle remplacer mon travail ? » : ces quelques suggestions de recherche Google sur l’IA donnent à voir les questionnements profonds du grand public face à cette technologie à la fois connue, attendue et, dans le même temps, crainte.

Comme toutes les inventions pivots avant elle, l’intelligence artificielle n’échappe pas à la règle. Elle est vilipendée par certains, considérée comme dangereuse par d’autres. Le train, la radio ou encore l’avion ont, eux aussi, suscité des craintes, tant rationnelles qu’irrationnelles. Ces mêmes questions se sont posées lors de l’arrivée d’Internet. Et pourtant, comment imaginer nos vies sans ces innovations qui occupent désormais notre quotidien ?

Il faut le reconnaître : un dialogue de sourds s’est installé entre la population et l’intelligence artificielle générative. On observe une convergence entre les instituts de sondage : environ 2 Français sur 10 utilisent l’IA générative au quotidien, alors qu’ils sont 8 sur 10 à en avoir déjà entendu parler. Clairement, la méfiance est là. Plutôt que de s’en désoler, il nous faut agir dès maintenant pour la dissiper.

À l’approche du sommet pour l’action sur l’intelligence artificielle à Paris, des questions essentielles seront abordées : les enjeux de souveraineté nationale et européenne, l’émergence d’une dynamique industrielle, et bien plus encore. Ce sont des sujets cruciaux, certes, mais il manque un ingrédient essentiel : les gens.
Les citoyens, les étudiants, les travailleurs sont les grands oubliés de cette révolution qui va bouleverser nos vies. Ce sont eux qui peuvent transformer l’IA générative en un outil véritablement utile, accessible et universel. Une IA populaire, en somme.

Ce sujet ne peut plus être seulement réservé aux experts et initiés. C’est notre conviction chez Mistral AI. Notre rôle n’est pas seulement de fournir un outil à l’humain, mais de créer du lien entre l’homme et la machine. Nous devons réconcilier le grand public avec ce que l’IA générative a de mieux à offrir à la société, pour déjouer les peurs de toutes celles et tous ceux dont la vie et le travail peuvent être grandement facilités par cette technologie au potentiel immense.

Une technologie qui s’insère harmonieusement dans le quotidien, simplifie les tâches fastidieuses et libère des contraintes pour offrir un gain de temps précieux. Une IA capable de fluidifier les déplacements, d’anticiper les besoins, et de s’adapter aux réalités locales. Une IA qui devient un allié dans l’apprentissage, la création et l’accès au savoir. Une IA ouverte sur le monde et pleinement ancrée dans les attentes et les dynamiques sociétales, qu’il s’agisse des entreprises, de l’industrie, des médias, des institutions ou du monde académique.

Le sommet qui s’ouvre doit marquer un tournant décisif pour l’adoption massive de l’IA, un véritable sursaut collectif. Cela commence par un changement de récit. Changer le récit, c’est changer les imaginaires. Raconter l’IA de façon ouverte, en partant des usages du quotidien, c’est déjà permettre que l’engouement soit massif et donc que cette révolution devienne tangible et populaire.

IA: Les risques pour la démocratie

 

Face aux risques que l’IA fait peser sur nos démocraties, l’Union européenne interdit certaines pratiques (techniques subliminales, évaluation de la solvabilité des clients des banques, identification biométrique) en vue de protéger nos libertés individuelles. Mais il est indispensable de se pencher sur les dangers liés à l’utilisation de l’IA par les grandes plates-formes numériques. L’impact de l’IA est massif sur la qualité de l’information partagée par les citoyens, et, par là même, sur la possibilité de fonder un espace de délibération démocratique. L’IA, le web, les réseaux sociaux et plus généralement les technologies du numérique transforment la société, pour le meilleur, mais aussi pour le pire. Elles facilitent des activités quotidiennes pour la recherche d’information ou la rédaction de textes, automatisent des tâches pénibles ou fastidieuses. Elles contribuent également au progrès des connaissances dans les sciences, la santé ou le spatial. Du côté des risques, on peut redouter la disparition de certains emplois et un accroissement du chômage. Mais qu’en est-il des menaces relatives à nos libertés et à nos démocraties et comment s’en prémunir ?

 

par j

Professeur, Intelligence Artificielle, Sciences Cognitives, Sorbonne Université dans The Conversation 

Depuis le 2 février 2024, le premier volet du règlement européen sur l’intelligence artificielle, ou « IA Act » a créé une régulation en vue de protéger nos libertés fondamentales.

L’Union européenne interdit désormais trois types de pratiques de l’IA :

  • les techniques subliminales,
  • le crédit social (qui évalue la solvabilité des particuliers pour l’octroi de crédits),
  • l’identification en temps réel de techniques biométriques.

L’IA Act vient en complément d’autres règlements qui visent à protéger les individus contre les abus des États ou des grandes entreprises, tout en promouvant une industrie européenne vigoureuse, souveraine et indépendante. Reste que l’on peut s’étonner du caractère fictif de certaines interdictions potentielles de l’intelligence artificielle. À ce titre, la première d’entre elles, qui porte sur l’emploi de techniques subliminales, est révélatrice.

Rappelons que le terme subliminal a été introduit en 1957 par un publiciste américain, James Vicary, qui prétendait qu’en insérant, dans un film, tous les cinquantièmes de seconde, des images contenant des messages, ceux-ci influençaient nos comportements sans que nous en soyons conscients. Or, rien n’a mis en évidence les effets tangibles de manipulations subliminales, sauf de façon très marginale. Il n’empêche que les institutions européennes, très soucieuses de l’autonomie des personnes, s’en préoccupent déjà, ce qui peut apparaît comme excessif.

Au-delà de la protection des libertés fondamentales – liberté d’opinion et d’expression, liberté de pensée et de religion, liberté de réunion, liberté de mouvement – il importe de souligner que la démocratie réside avant tout dans la capacité qu’ont les individus à prendre part à la vie politique, à délibérer, à échanger librement dans l’espace public. Or, l’IA, en contribuant à la fabrication et à la dissémination sélective de fausses informations, nuit à cette délibération collective.

La diffusion de ce que l’on appelle les « fake news » ou les infox, interfère avec les processus électoraux en introduisant la confusion dans les esprits, ce qui déstabilise les institutions démocratiques. Et, l’IA contribue à cette déstabilisation de trois façons :

  • en produisant d’immenses masses d’infox,
  • en créant des images, des sons et des vidéos qui font illusion,
  • en procédant à un profilage des individus et à une diffusion ciblée des informations sur des segments spécifiques de la population.

Libelles, canards, propagande, désinformation : la fabrication d’avis trompeurs n’est pas nouvelle. Pourtant, le poids qu’ils ont acquis avec l’IA s’accroît démesurément. Dans le passé, écrire un texte convaincant prenait du temps. Et, dessiner une caricature plus encore. Quant à la diffuser, cela demandait soit des messagers subtils chargés d’instiller le poison, soit des infrastructures coûteuses, organes de presse, radio, télévision, etc. Désormais, n’importe qui, avec des techniques d’IA génératives, produit à volonté textes, images et sons et les transmet librement au monde entier sur le web, quasiment gratuitement, sans demander aucune permission.

Ces contenus produits par les techniques d’IA ressemblent à s’y méprendre à des photographies ou des vidéos. Ils se présentent alors, pour reprendre les catégories sémiotiques introduites par Charles Sanders Peirce (1839-1914) au tournant du XIXe et du XXe siècle, comme des « insignes », autrement dit comme des signes pointés sur les réalités qu’ils désigneraient.

Ils donnent l’impression d’en être la trace, au même titre que les photographies s’imprègnent de la trace lumineuse des choses. Mais là où les photographies attestent bien des choses qu’elles donnent à voir, les images produites par l’IA générative visent à contrefaire la réalité, ce qui leur confère un caractère particulièrement pernicieux.

Enfin, par le profilage des individus au moyen de techniques d’apprentissage machine, puis par le criblage de la population, les réseaux sociaux envoient à chacun des segments du public les informations contrefaites les plus susceptibles de faire réagir afin d’accroître la probabilité de retransmission et, par là, la circulation d’information.

Ainsi, lors de la dernière campagne présidentielle aux États-Unis, de fausses vidéos montrant Kamala Haris promouvant les positions de Benyamin Nétanyahou étaient envoyées à des électeurs démocrates alors que d’autres vidéos la montrant au côté des Palestiniens étaient adressées à des milieux juifs et conservateurs, ce qui suscita beaucoup d’émois et d’échanges. C’est ce que Bruno Patino appelle, de façon imagée, la « civilisation des poissons rouges » : nous vivons chacun au sein d’un bocal informationnel très confortable, où nous échangeons avec d’autres qui reçoivent les mêmes informations que nous et partagent peu ou prou, les mêmes idées.

Fin de la citoyenneté ?

La conséquence est que la société se fragmente de plus en plus, que l’espace public disparaît progressivement puisque les différentes composantes de la population ne partagent plus les mêmes informations. Dès lors, la délibération collective ne peut avoir lieu, puisque l’on ne s’entend plus sur les faits. L’exercice de la citoyenneté, au sens où des philosophes comme Hannah Arendt l’entendent, à savoir la participation d’individus libres au débat collectif par l’échange d’arguments devient de plus en plus difficile. In fine, l’IA, mis à la disposition des grands acteurs du numérique, crée un risque de disparition de la citoyenneté.

Est-ce, pour autant, une fatalité ? L’IA bien utilisée pourrait tout aussi bien contribuer à restituer au citoyen son pouvoir de contrôle sur les informations qui lui proviennent et donc à reconstruire un espace de délibérations collectif où des « hommes de bonne volonté » pourraient œuvrer.

Ainsi, on peut essayer, sur un sujet donné, de repérer grâce à l’IA les différentes informations qui circulent et de les confronter, comme le fait un journaliste qui doit, sur chaque sujet, rechercher les sources.

En effet, l’IA ne sert pas uniquement à générer automatiquement des textes : il calcule la proximité d’emploi de chaque mot (ou de chaque partie de mot, ce que l’on appelle les tokens) avec d’autres. Ceci permet de rapprocher un mot de ses synonymes, un paragraphe d’un second qui a la même signification, afin de savoir ce qui se dit sur une thématique donnée. Il est dès lors loisible de confronter les différents points, en repérant les oppositions.

En somme, bien utilisées, les techniques d’IA permettront peut-être à chacun de prendre sa part dans la délibération collective, sans se laisser abuser, et donc d’exercer pleinement sa citoyenneté. Il suffit d’en avoir la volonté et de ne pas assimiler les idéaux démocratiques aux seules libertés fondamentales.

À cette fin, la législation européenne ne doit pas se contenter pas de protéger les libertés fondamentales. Elle doit établir les conditions d’exercice de la citoyenneté dans un espace public commun, ce qui passe par la lutte contre les infox. La vocation du DSA (« Digital Services Act ») aurait dû être de pourvoir à ce besoin. Ce dernier se contente de dénoncer les infractions au droit commun (par exemple, les discours haineux) sur le cyberespace, mais cela reste largement insuffisant. Il conviendrait d’aller plus loin de façon à lutter contre le mensonge, tout en protégeant la liberté d’expression.

Trump- Un décret pour revenir aux pailles plastiques !

Trump-  Un décret pour revenir aux pailles plastiques !

 

Et encore un décret signé par Trump  cette fois pour revenir aux pailles plastique. Une mesure plus que symbolique pour bien marquait la stratégie du président américain militant climosceptique qui veut réhabiliter le pétrole.

«On revient aux pailles en plastique», a déclaré le président américain à la presse depuis le Bureau ovale de la Maison Blanche.

«Je ne pense pas que le plastique va affecter un requin au moment de manger», a également affirmé le président républicain.
Son prédécesseur, le démocrate Joe Biden, avait fixé comme objectif par décret de supprimer au maximum d’ici 2035 l’utilisation d’ustensiles plastiques à usage unique, dont les pailles, dans les ministères et agences fédérales. Les pailles, gobelets ou couverts jetables sont incontournables dans la vie quotidienne des Américains, grands consommateurs de boissons ou nourriture à emporter, et friands de repas livrés à domicile. La paille jetable non recyclable est devenue l’un des premiers symboles de la pollution plastique dans le monde, notamment de celle des océans.

IA : Musk veut acheter OpenAI pour 100 milliards

IA :  Musk veut acheter OpenAI pour 100 milliards

Paradoxalement Elon Musk qui pendant longtemps a été un partisan d’un coup de frein sur le développement de l’intelligence artificielle ( simplement parce qu’il était en retard ce terrain) propose maintenant de racheter pour 100 milliards la société openAI. Selon le Wall Street Journal, le consortium emmené par l’homme le plus riche du monde aurait formulé son offre lundi au conseil d’administration d’OpenAI qui a refusé.

Un groupe d’investisseurs dirigé par Elon Musk tenterait de racheter l’organisation à but non lucratif qui contrôle OpenAI, d’après le Wall Street Journal, signe que le patron de Tesla et proche de Donald Trump n’a pas dit son dernier mot dans le conflit qui l’oppose au créateur de ChatGPT.

Selon le quotidien économique, le consortium emmené par le milliardaire a proposé 97,4 milliards de dollars (environ 94,48 milliards d’euros) lundi au conseil d’administration pour l’acquisition de l’entité. Cette offre non sollicitée arrive alors que Sam Altman, le patron d’OpenAI, essaie de lever des fonds et de transformer sa start-up en société à but lucratif.

 

Présidentielles 2027 : Darmanin candidat pour le bloc central

Présidentielles 2027 : Darmanin candidat pour le bloc central

Darmanin,  l’actuel ministre de la justice, souhaiterait une primaire qui désignerait pour le bloc central un  seul candidat aux  élections présidentielles de 2027.Il n’est pas sûr Édouard Philippe adhère à cette procédure lui qui se considère déjà comme le candidat légitime du bloc central.

Invité de BFMTV dimanche soir, l’ancien ministre de l’Intérieur se dit même prêt à la confrontation, ouvrant la porte à «un processus de sélection qu’on appelle la primaire» au sein du camp présidentiel. À condition que «ce ne soit pas évident de dire quel est le meilleur d’entre nous» et que «personne ne se dégage totalement» d’ici à deux ans.

Une hypothèse que l’élu de Tourcoing (Nord) envisage sérieusement, avec un objectif : que le bloc central n’ait «qu’un seul candidat» au premier tour de la présidentielle de 2027. Faute de quoi le second tour se jouera selon lui entre Marine Le Pen et Jean-Luc Mélenchon, et la figure du Rassemblement national (RN) finira par s’imposer face à son adversaire de La France Insoumise (LFI). «Mon souhait, c’est qu’on ne perde pas de temps, ayons un ou une chef, ayons un projet sur lequel on peut discuter», a-t-il sommé. Dans le cas contraire, «on ne sera pas au second tour : on sera sans doute très contents d’être soi-même, mais on sera tout seul et les Français nous en voudrons énormément.»

 

Trump président : une menace pour l’économie mondiale

Trump président : une menace pour l’économie mondiale

 

Il n’est pas certain que Trump applique même la moitié de son programme. Cela sera cependant suffisant pour déstabiliser une économie mondiale déjà très fragile. Les déclarations tonitruantes et contradictoires de Trump répandent en effet un climat d’incertitude dans le monde économique. Or le principal danger pour l’économie c’est l’instabilité.

En matière économique, le président américain prévoit essentiellement d’augmenter de façon significative les droits de douane. Par représailles les pays touchés nécessairement vont également répondre par une augmentation des taxes sur les importations. Au total les ménages et les entreprises vont subir une forte inflation car en dernier ressort ce sont eux qui paieront la facture. Les États-Unis pourraient même être les premières victimes de l’envolée des taxes douanières de Trump puisque de l’ordre de 70 % des produits consommés viennent de l’étranger.

Après la crise de l’énergie de ces dernières années il a fallu faire d’importants efforts de lutte contre cette inflation qui mine le pouvoir d’achat des entreprises et les ménages. Il suffirait de quelques mois d’incertitude pour réduire à néant ses efforts.

Les marchés financiers ont déjà réagi négativement face aux déclarations tonitruantes de Trump et son équipe de marchands de tapis. Cette réaction négative va générer une fébrilité pendant la période du marchandage qui va forcément durer compte tenu de la complexité des échanges internationaux. En clair, les entreprises fautent de vision claire de l’avenir vont au moins geler  une partie de leurs investissements et les ménages vont préférer épargner (ceux qui le peuvent) plutôt que de consommer.

On pourrait aussi déboucher sur une crise financière avec la folie en plus des d’imposer les cryptomonnaies, modèles par excellence de l’instabilité.

RDC : appel africain pour la paix

RDC : appel africain pour la paix

 
Les dirigeants des pays d’Afrique australe et de l’Est, réunis samedi 8 février en sommet en Tanzanie, ont appelé à un « cessez-le-feu immédiat » dans l’est de la République démocratique du Congo. Dans cette zone du pays, les combats font rage entre l’armée congolaise et le groupe armé M23 et ses alliés rwandais. Après la chute de la grande ville de Goma la semaine dernière, le conflit s’est installé dans la province voisine du Sud-Kivu.

« Le sommet conjoint a réaffirmé la solidarité et l’engagement inébranlable de continuer à soutenir la RDC dans ses efforts de sauvegarde de son indépendance, de sa souveraineté et de son intégrité territoriale », selon le communiqué final.

Selon l’ONU, depuis le 26 janvier, près de 3 000 personnes été tuées dans l’Est de la RDC. De nombreuses exactions, dont des viols et cas d’esclavage sexuels, ont aussi été rapportées et le Conseil des droits de l’homme de l’ONU a annoncé vendredi l’ouverture d’une enquête.

Politique–OQTF : 81% des Français pour des sanctions contre l’Algérie

Politique–OQTF : 81% des Français pour  des sanctions  contre  l’Algérie

Selon un sondage de l’institut CSA, une très large majorité de Français réclame des sanctions économiques en cas de refus de la part de l’Algérie de reprendre ses ressortissants expulsés du territoire français.

Les relations entre la France et l’Algérie sont toujours très dégradées. Et cela d’autant plus que l’oligarchie  en place à Alger se sert de la rente anticoloniale pour justifier la dictature et le détournement des richesses . L’Algérie a refusé au début du mois d’accueillir un de ses ressortissants, un influenceur expulsé par la France, en raison de menaces de mort proférées en ligne. Mardi dernier, Alger a convoqué l’ambassadeur de France pour dénoncer des «traitements dégradants» auxquels auraient été soumis des passagers algériens arrivés dans des aéroports parisiens, selon un communiqué officiel.

 

L’intelligence artificielle : Danger pour l’écologie et la démocratie ?

L’intelligence artificielle : Danger pour l’écologie et la démocratie ?

Plus d’une vingtaine d’organisations réunies au sein de la coalition Hiatus, parmi lesquelles La Quadrature du Net et la Ligue des droits de l’homme, estiment, dans une tribune au « Monde », qu’il faut résister au déploiement massif de l’IA, au nom des droits humains, sociaux et environnementaux.

 

Tout concourt à ériger le déploiement massif de l’intelligence artificielle (IA) en priorité politique. Prolongeant les discours qui ont accompagné l’informatisation depuis plus d’un demi-siècle, les promesses abondent pour conférer à l’IA des vertus révolutionnaires et imposer l’idée que, moyennant la prise en compte de certains risques, elle serait nécessairement vecteur de progrès. C’est donc l’ensemble de la société qui est sommée de s’adapter pour se mettre à la page de ce nouveau mot d’ordre industriel et technocratique.

Partout dans les services publics, l’IA est ainsi conduite à proliférer au prix d’une dépendance technologique accrue. Partout dans les entreprises, les manageurs appellent à recourir à l’IA pour « optimiser » le travail. Partout dans les foyers, au nom de la commodité et d’une course insensée à la productivité, nous sommes poussés à l’adopter.

Pourtant, sans préjuger de certaines applications spécifiques et de la possibilité qu’elles puissent effectivement répondre à l’intérêt général, comment ignorer que ces innovations ont été rendues possible par une formidable accumulation de données, de capitaux et de ressources sous l’égide des multinationales de la tech et du complexe militaro-industriel ? Que pour être menées à bien, elles requièrent, notamment, de multiplier la puissance des puces graphiques et des centres de données, avec une intensification de l’extraction de matières premières, de l’usage des ressources en eau et en énergie ?

Des conséquences désastreuses

Comment ne pas voir qu’en tant que paradigme industriel, l’IA a d’ores et déjà des conséquences désastreuses ? Qu’en pratique, elle se traduit par l’intensification de l’exploitation des travailleurs et travailleuses qui participent au développement et à la maintenance de ses infrastructures, notamment dans les pays du Sud global où elle prolonge des dynamiques néocoloniales ? Qu’en aval, elle est le plus souvent imposée sans réelle prise en compte de ses impacts délétères sur les droits humains et l’exacerbation des discriminations .

Drogue : le président colombien pour la légalisation de de la cocaïne !!!

Drogue : le président colombien pour la légalisation de de la cocaïne !!!

Dans la hiérarchie des présidents fous, le président colombien monte d’un cran !Lors d’un Conseil des ministres tenu le mardi 4 février, le président colombien Gustavo Petro a déclaré que «la cocaïne n’est pas plus mauvaise que le whisky». Il a soutenu que cette opinion est étayée par des analyses scientifiques. Selon lui, la cocaïne est illégale «parce qu’elle est produite en Amérique latine, pas parce qu’elle est plus nocive que le whisky».

 

OQTF : 81% des Français pour des sanctions contre l’Algérie

OQTF : 81% des Français pour  des sanctions  contre  l’Algérie

Selon un sondage de l’institut CSA, une très large majorité de Français réclame des sanctions économiques en cas de refus de la part de l’Algérie de reprendre ses ressortissants expulsés du territoire français.

Les relations entre la France et l’Algérie sont toujours très dégradées. Le pays a refusé au début du mois d’accueillir un de ses ressortissants, un influenceur expulsé par la France, en raison de menaces de mort proférées en ligne. Mardi dernier, Alger a convoqué l’ambassadeur de France pour dénoncer des «traitements dégradants» auxquels auraient été soumis des passagers algériens arrivés dans des aéroports parisiens, selon un communiqué officiel.

 

Les sols sont une solution pour réguler l’eau

Les sols sont une solution pour réguler l’eau 

 

L’urbanisation et les techniques de l’agriculture intensive ont réduit la capacité des sols à jouer leur rôle de capteur l’eau, alerte, dans une tribune au « Monde », Marc-André Selosse le professeur du Muséum national d’histoire naturelle, qui propose une série de mesures pour prévenir les catastrophes.

 

Inondations dans l’Ouest, en Haute-Loire, dans les Hauts-de-France, à Cannes ou à Valence [Espagne] : que d’eau, de désarroi et de pertes économiques… Nos océans, plus chauds, évaporent plus d’eau dans une atmosphère dont le réchauffement augmente la capacité en eau. Le changement climatique nous promet des précipitations annuelles semblables ou accrues, mais davantage automnales ou hivernales, avec plus de précipitations extrêmes – et à l’inverse, des sécheresses en été (− 10% de précipitations estivales en 2050). La misère humaine sous les pluies violentes ne fait que poindre. Comment éponger cette eau ? Nos sols sont une solution !En effet, sous une surface d’un mètre carré, le sol peut retenir de 40 à 500 litres d’eau ! Les plus gros pores des sols laissent pénétrer l’eau, tandis que les plus petits la retiennent par capillarité. Entre deux pluies, les premiers se ressuient lentement dans les rivières et les nappes, tandis que les seconds nourrissent les plantes. Plus nos sols boiront d’eau, mieux nous écrêterons les inondations et, du même coup, mieux nous mettrons en réserve pour les étés secs. Notre gestion des sols est-elle à la hauteur de ces enjeux ? Non.

Ensuite, nos sols manquent de matière organique, ces restes de végétaux morts : les engrais sont à présent en grande majorité minéraux ; nul engrais organique (fumier ou compost…) ne vient plus compenser la matière des plantes qu’on récolte.

Canal de Suez : La gratuité aussi pour les navires français ?

Canal de Suez : La gratuité aussi pour les navires français ?

Grâce au chantage, les États-Unis ont obtenu ce qu’ils voulaient à savoir la gratuité de passage pour des navires américains concernant le canal de Panama. Cela surtout au motif que les États-Unis avaient financé ce passage. Cette décision risque de soulever de nombreux problèmes d’équité concurrentielle. Sans parler des atteintes à l’indépendance de l’état du Panama. On peut imaginer qu’il y aura de nombreux recours juridiques contre la gratuité accordée aux navires américains. Pourquoi pas aussi demander la gratuité du passage du canal de Suez pour les navires français.
En effet, le canal de Suez a été financé à 90 % par les épargnants français. La quasi-totalité de l’ingénierie a été fournie par la France.  Les travaux démarrent en 1859, et, dix ans plus tard, le premier bateau à franchir le Canal est celui de l’impératrice Eugénie. On imagine déjà les protestations de l’Égypte bien sûr mais aussi des autres pays utilisant le canal.

Canal de Panama: Gratuité pour les navires américains !

Canal de Panama: Gratuité pour les navires américains !

Le  chantage du président a payé. Trump avait en effet menacé de reprendre le contrôle total du canal de Panama. Finalement le Panama a cédé et les navires américains ne paieront plus de droits de passage.
Une décision qui risque de faire jurisprudence d’abord avec la substitution de la menace à la loi ensuite avec  l’encouragement donné à tous les impérialistes d’agrandir la zone d’influence et ou d’imposer leurs conditions.
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