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Une part croissante de la dépense publique pour soutenir l’activité marchande

Une part croissante de la dépense publique pour soutenir l’activité marchande ?


« Une part croissante de la dépense publique soutient l’activité marchande plutôt que l’éducation, la santé, le logement ou l’environnement »; par Anne-Laure Delatte,Directrice de recherche au CNRS dans Le Monde

En France, les aides publiques aux entreprises ont triplé depuis 1979. A l’heure où le gouvernement cherche désespérément 40 milliards d’euros, elles sont l’angle mort du débat budgétaire, affirme l’économiste Anne-Laure Delatte, dans une tribune au « Monde ».

Alors que la commission d’enquête sénatoriale sur les aides publiques aux grandes entreprises a rendu ses conclusions mardi 8 juillet, la question de leur ampleur, de leur efficacité et de leur pilotage est loin d’occuper la place qu’elle devrait dans le débat budgétaire. Et pourtant, les auditions menées ces derniers mois ont confirmé un constat largement partagé par les chercheurs comme par les administrations : ces aides sont nombreuses, peu lisibles et rarement évaluées. Leur poids dans les finances publiques, comme leur rôle dans les orientations économiques du pays justifieraient un examen bien plus soutenu.

L’une des raisons tient à leur nature. Une grande partie des aides publiques aux grandes entreprises ne prend pas la forme de subventions directes, mais passe par des avantages fiscaux (comme les allègements d’impôt) ou des exonérations de cotisations sociales. Ces dispositifs ne donnent pas lieu à des versements : ce sont des recettes que l’Etat ou la Sécurité sociale choisissent de ne pas percevoir. Résultat : ils n’apparaissent pas comme des dépenses dans les documents budgétaires, et échappent en grande partie au débat public – alors même qu’ils représentent une forme de dépense à part entière.

Notre étude, publiée cette semaine dans la Revue d’économie politique (Abdelsalam, Delatte, Guillaume, 2025), propose pour la première fois une estimation globale et historique de ces aides indirectes. Elles n’avaient jusqu’ici jamais été rassemblées en un seul endroit, dans une perspective historique permettant d’en suivre l’évolution et d’en apprécier les tendances de long terme. En exploitant quarante-cinq ans d’archives économiques et financières, nous mettons en lumière trois faits marquants.

D’abord, leur ampleur : en moyenne, plus de 90 milliards d’euros d’avantages fiscaux et d’exonérations sociales sont accordés chaque année aux entreprises. En 2022, cela représentait plus de 110 milliards d’euros de recettes non perçues. Pour 100 euros d’impôt sur les sociétés théoriquement dus, seuls 70 sont effectivement collectés. Pour 100 euros de cotisations sociales dues, la Sécurité sociale n’en reçoit que 84. Ces soutiens indirects représentent désormais près de 60 % de l’ensemble des aides.

Financement politique : Bayrou pour une “banque de la démocratie”

Financement politique : Bayrou pour une “banque de la démocratie”

Interrogé à propos de l’enquête concernant le financement du rassemblement national, François Bayrou a réitéré sa proposition de création d’une banque pour financer les partis politiques.

Sur LCI, François Bayrou s’est dit jeudi «déterminé à proposer la banque de la démocratie», qui pourrait selon lui être «adossée à la Caisse des dépôts et consignations». Une initiative qui doit permettre aux partis politiques de se financer. Cette banque, l’un des chevaux de bataille du premier ministre depuis longtemps, devra «prendre en charge le prêt que vous auriez obtenu autrement auprès de banques privées», a-t-il affirmé.

Budget 2026 : les pistes pour sortir des déficits

Budget 2026 : les pistes pour sortir des déficits

Après deux années noires en 2023 et 2024, le Premier ministre exhorte les Français à faire des efforts. Comment le pays en est-il arrivé là ? Face à une multitude de défis et d’idées divergentes, la France peine à trouver une direction claire. Par Gabriel Gaspard, Chef d’entreprise à la retraite, spécialiste en économie financière. dans la Tribune

Certains soutiennent que les 40 milliards d’économies recherchés par le gouvernement pourraient être obtenus par une réduction des dépenses, sans toujours mesurer les conséquences récessives. D’autres estiment que taxer les plus aisés ou les retraités est la solution, sans se préoccuper du rendement réel de ces mesures. D’autres encore menacent de censurer le gouvernement en cas d’instauration d’une TVA sociale ou de nouvelles taxes, sans prendre en compte l’impact sur le pouvoir d’achat. Le Premier ministre appelle tous les Français à contribuer à l’effort de redressement des finances publiques, un engagement potentiellement durable, sans entrer dans les détails. En examinant l’évolution des dépenses par mission et en proposant quelques pistes pour aider le gouvernement à sortir de l’impasse, quelle peut être la réponse ?

Comprendre les missions de l’État
« Les missions correspondent aux grandes politiques de l’État…Une mission est créée à l’initiative du Gouvernement et peut être ministérielle ou interministérielle. La mission regroupe un ensemble de programmes concourant à une même politique publique…Les parlementaires ne peuvent pas proposer des amendements se traduisant par la création ou l’aggravation du niveau global des dépenses au niveau des missions, ou par une diminution des ressources de l’État. De même, seul le Gouvernement a la faculté de créer une mission ou de redéployer des crédits entre des programmes de missions différentes ».

Sur 844 milliards d’euros, les six missions les plus importantes : 148,31 milliards d’euros pour les remboursements et les dégrèvements, 134,29 milliards d’euros d’avances aux collectivités territoriales, 93,5 milliards d’euros pour la défense, 87,8 milliards d’euros pour l’enseignement scolaire, 69,34 milliards d’euros pour les pensions et 56 milliards d’euros pour l’engagement financier de l’État.

La mission remboursement et dégrèvements (148,31 milliards d’euros) est la mission la plus importante du budget général. Ce ne sont pas réellement des dépenses mais ce sont des restitutions d’excédents d’impôts ou taxes qui s’analysent comme des recettes en moins. De même cette mission enregistre des opérations « pour ordre ». Les opérations d’ordre budgétaires se caractérisent par le fait qu’elles concernent toujours à la fois une opération de dépense obligatoire et une opération de recette budgétaire pour un montant identique. Ce qui est criant c’est l’évolution de cette mission. Les remboursements et dégrèvements d’impôts d’État se sont établis à 99,91 milliards d’euros en 2017. Pour 2025 le total est de 148,31 milliards d’euros. Depuis 2001, les crédits de la mission ont une hausse de 142%. Depuis 2017 cette hausse est de 49,04% alors que l’évolution de la TVA est de -32,21% et les impôts sociétés de 28,77%. La faiblesse de la TVA s’explique en grande partie par la chute de l’industrie, de la consommation et par l’ampleur des demandes de remboursement. En France, sans industrie, la croissance se fait uniquement par la consommation. En ce qui concerne les demandes de remboursement de TVA, il est nécessaire d’accentuer la présence de l’Administration sur le terrain afin d’accroître l’effet dissuasif vis-à-vis des fraudeurs potentiels.

La mission avance aux collectivités territoriales (134,29 milliards d’euros). C’est le plus important des comptes de concours financiers, en plus des recouvrements des impôts locaux … cette mission est constituée par les transferts de charges et fractions de TVA attribuées aux collectivités afin de compenser les pertes de recettes liées à la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales (23,4 milliards d’euros de recettes en 2016 pour les collectivités locales) et de la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises.

La mission défense (93,5 milliards d’euros). Avec le soutien de la politique de défense, préparation et emploi des forces et de leurs équipements des forces, cette mission dépasse la mission enseignement scolaire (87,8 milliards d’euros).

La mission pension (69,34 Md€). Les pensions civiles et militaires de retraite … sont au sixième rang dans les missions de l’État. Les dépenses de personnel de l’État dans le budget 2025 s’élèvent plutôt à 226,57 milliards d’euros. Ils se ventilent ainsi : 91,62 milliards d’euros pour rémunérer l’activité, 65 milliards d’euros pour payer les cotisations et contributions sociales et 67,3 milliards d’euros (comptes d’affectation spéciales) pour couvrir les subventions d’équilibre aux régimes de la fonction publique.

La mission engagement financier de l’État (56 Md€). Cette mission est composée de plusieurs programmes hétérogènes dont le plus important est la charge de la dette qui représente 54,21 Md€. Au 31 mars 2024, la part des non-résidents dans la détention de titres de dette de long terme s’est établie à 58,2%. En d’autres termes c’est une détérioration de la balance de paiement de la France de 31,55 Md€.

Pour les missions qui préoccupent les Français. Solidarités et insertion 30,31 milliards d’euros, criminalité et violences 26,10 milliards d’euros, écologie 22,93 milliards d’euros, travail et emploi 19,86 milliards d’euros, la justice 12,20 milliards d’euros et la santé 1,49 milliards d’euros.

La mission non apparente de la politique de l’offre. Avec 156,88 milliards d’euros versés en 2019 et près de 200 milliards d’euros en 2023, les subventions aux entreprises sont devenues le premier poste de dépenses de l’État français. Cette aide s’est élevée à près de 260,4 milliards d’euros d’après la cour des comptes avec le déploiement massif des aides en réponse à la pandémie. Cette somme vient de plusieurs missions de l’État : subvention, garantie financière, prise de participation, exonérations fiscales et sociales, réparties sur plusieurs ministères, collectivités et les comptes la Sécurité sociale.

« Un problème sans solution est un problème mal posé ». Albert Einstein. Notre Premier ministre a un problème de budget pour 2026. Il va présenter ses choix au début du mois de juillet : une année blanche, une TVA sociale, etc. Il y a peut-être d’autres solutions :

Investir pour la croissance.

En 2017, la TVA nette s’élevait à 149,27 milliards d’euros, elle chute à 101,44 milliards d’euros en 2025 alors que les autres contributions fiscales nettes passent de 30,1 à 84,14 milliards d’euros. Cette chute de TVA s’explique par le manque de croissance. Le gouvernement peut créer une TVA sociale additionnelle, mais cette augmentation de TVA ne pourra être considérée comme une nouvelle recette. Ce qu’on appelle TVA sociale c’est l’augmentation du taux de TVA en affectant les recettes fiscales correspondantes au budget de la Sécurité sociale tout en diminuant les cotisations de la même valeur. Mais si les entreprises utilisent cette baisse pour rémunérer les actionnaires sans baisser les prix hors TVA il y a perte de pouvoirs d’achat. In fine c’est une nouvelle aide pour les entreprises dans le cadre de la politique de l’offre payée par tous les Français. Le déficit public s’élève à 5,8 % du PIB, la dette publique à 113,0 % du PIB. L’endettement extérieur de la France s’est fortement accru à la suite des crises majeures. Il faudrait de nouveaux Livrets réglementés pour investir, stimuler la croissance et prévoir de nouveaux budgets. En 2024, le taux d’épargne des ménages a atteint 18,2 % de leur revenu disponible brut, marquant une progression de 1,3 point par rapport à 2023. L’État français devrait créer immédiatement des Livrets réglementés et spécialisés gérés par des établissements de crédit publics et paritaires pour les missions qui préoccupent les Français : sécurité, santé, écologie, etc. Chaque citoyen doit décider de la destination de son argent. Avec des plafonds de versement, ces livrets seraient garantis et rémunérés. Les nouveaux contrats devraient présenter plusieurs atouts pour les consommateurs : flexibilité, frais de gestion nuls, pas de frais de transfert, avantages fiscaux, stabilité du contrat, etc. À titre d’exemple, pour un investissement de 47 milliards d’euros par an, le multiplicateur budgétaire étant évalué à 1% sur 1 an (OFCE). Le PIB sera dynamisé de 47 milliards d’euros. Dans une économie comme la France, caractérisée par une pression fiscale de 43,2%, la recette fiscale additionnelle serait de 20 milliards d’euros sur la première année.

Renforcer les budgets des collectivités.
Les constats de financement de la Cour des comptes du 12 octobre 2022 : « l’autonomie financière progresse mais ne rend pas compte de la perception des élus locaux d’une perte de maîtrise de leurs ressources, en raison de la part croissante de la fiscalité nationale au sein de leurs ressources propres… Les modalités de compensation des transferts de compétences ont conduit à rigidifier et émietter les transferts de fiscalité, au risque d’altérer la lisibilité d’ensemble de la fiscalité nationale partagée ». Pour compenser la perte des recettes liée à la suppression de la taxe d’habitation, les collectivités locales touchent l’intégralité de la taxe foncière, qui a énormément augmentée depuis 2017. Les départements, qui recevaient jusqu’à présent une partie de cette taxe foncière, se voient affecter une partie de la TVA. Avec les recettes de TVA en chutent il est nécessaire de revoir les modalités de compensation. La France devrait créer immédiatement un fonds de décentralisation rural de 20 milliards d’euros par an et réduire la moitié de cette somme de l’affectation de la TVA aux collectivités soit 10 milliards d’euros. La Banque centrale Européenne BCE doit accorder des découverts à un nouvel établissement public de crédit ou à la Caisse des dépôts et consignations aux mêmes taux que ceux pratiqués pour les banques commerciales. Ces mêmes établissements publics pourraient ensuite prêter aux collectivités directement aux mêmes taux plus une très faible rémunération sur le long terme. La BCE créerait de la liquidité qui serait utilisée à développer des fonds qui serviraient à accompagner le développement rural. Du point de vue des Traités européens, il n’existe aucune barrière juridique à un prêt de la BCE à un établissement public de crédit Français. Voir l’article 123-2 traité de Lisbonne : « Le paragraphe 1 ne s’applique pas aux établissements publics de crédit qui, dans le cadre de la mise à disposition de liquidités par les banques centrales, bénéficient, de la part des banques centrales nationales et de la Banque centrale européenne, du même traitement que les établissements privés de crédit ».

Provisionner les pensions.
L’idée, comme au Québec ou chez nos sénateurs, est de provisionner les pensions de l’État. Il faudrait redimensionner le Fonds de réserve pour les retraites (FRR) via des bons du Trésor à long terme à un taux fixe et intérêts annuels avantageux, gérés par le Trésor public. Leurs revenus devraient être exonérés de l’impôt sur le revenu et des prélèvements sociaux et garantis par l’État. Cette somme devrait être placée dans un nouvel établissement public de crédit ou à la Caisse des Dépôts et Consignation pour contribuer au développement économique. Le but serait que d’ici 2060, petit à petit, l’État puisse accumuler des fonds français et se libérer de cette dépense par la création d’une richesse nette (rendement financier – rémunération des bons du trésor). Exemple si l’État emprunte à 30 ans à un taux d’environ 4%, et la rémunération des bons du trésor est égale aux taux de rémunération du Livret A (2,4%), il faut un concours citoyen d’environ 600 milliards d’euros (égal à l’encours du Livret A et LDDS), pour générer une richesse nette d’environ 10 milliards d’euros.

Réduire l’engagement financier de l’État.
Le programme de financement pour 2025 prévoit des émissions à moyen et long terme nettes des rachats à hauteur de 300 milliards d’euros. Solliciter l’épargne des Français en créant de Livrets réglementés et des bons du Trésor pour investir ; emprunter directement à la BCE ; c’est réduire l’endettement extérieur et diminuer l’engagement financier.

Reconsidérer la politique de l’offre.
En France les aides aux entreprises deviennent irraisonnables au regard du droit européen. Malgré toutes les aides, la productivité s’effondre. Entre les années 2000 et 2022 la croissance du PIB par heure travaillée en Europe a été uniquement de 1,2%. De 1990 à 2022, la France a gagné en 33 ans en moyenne 0,85% par an. Ajuster cette politique serait une approche équitable. Réduire de 10 milliards d’euros par an sur 5 ans, c’est possible :

Attribuer mieux les aides en améliorant les subventions pour la recherche, le développement et l’investissement immatériel en capital. Les subventions doivent être accordées en proportion du chiffre d’affaires réalisé en France, par des sociétés ayant leurs sièges sociaux en France ;
Financer les fonds propres des entreprises de tailles intermédiaire ETI par la Bourse ;
Centraliser toutes les aides disponibles dans un fonds de développement des PME PMI pour participer à la création de 700 000 entreprises innovantes et régionales par an. Ce fonds attribuera des prêts en franchise de remboursement à taux zéro.
2026 une « année blanche » ou « quatrième année noire » ?
L’idée d’un gel total des dépenses, y compris celles ajustées à l’inflation, circule dans la presse. Dans un contexte où le gouvernement est sans majorité, les partis politiques scrutent les faux pas du Premier ministre, tandis que les agences de notation attendent des mesures concrètes pour être rassurées. L’Europe, quant à elle, surveille la France de près, notamment après le rejet symbolique des réformes structurelles à l’Assemblée. Cette hypothèse explosive d’un gel des prestations sociales, des retraites et des dotations aux collectivités locales intervient alors que l’inflation moyenne prévue pour 2025 devrait rester sous les 1 %. Ainsi, après deux années difficiles en 2023 et 2024, 2025 et 2026 pourraient-elles aussi être marquées par une conjoncture économique préoccupante ?

Groenland : Macron pour le partage du gâteau en Europe

Groenland : Macron pour le partage du gâteau en Europe

Le territoire danois autonome n’est pas «à vendre ou à prendre», a déclaré le président de la République, en référence aux déclarations du président américain, qui ambitionne de mettre la main sur cette île, la plus grande du monde.

Macron pour le partage des ressources en minéraux du Groenland en Europe. Le président français s’oppose donc aux velléités de mainmise du président américain sur le Groenland. le président français a affirmé que les Européens voulaient «accélérer la mise en œuvre» du partenariat avec le Groenland sur les métaux stratégiques. Vingt-cinq minéraux considérés par l’Union européenne comme des matières premières critiques, notamment les terres rares et le graphite, se trouvent au Groenland.

Présidentielle 2027 : Olivier Faure pour une primaire

Présidentielle 2027 : Olivier Faure pour une primaire


En dépit de toutes les contradictions, de toutes les oppositions, Olivier Faure renouvelé comme patron du PS veut relancer l’union de la gauche avec une primaire ouvrant le spectre politique de Glucksmann à Ruffin ( donc sans LFI).

Le patron du PS, Olivier Faure, a assuré samedi qu’«il y aura un candidat commun de la gauche et des écologistes» pour la présidentielle de 2027, en affirmant que sa désignation par une primaire était l’«une des possibilités», dans un entretien à La Tribune dimanche .

«Nous devons parvenir à un processus de désignation commun», ajoute le député de Seine-et-Marne, selon qui «cela doit passer préalablement par une plateforme programmatique commune».

Une sorte de programme commun sans doute vite enterré après les élections comme ce fut le cas un an après la victoire de Mitterrand. La gauche n’aura pas cependant l’exclusivité de l’incompétence et du manque de courage face au risque de déclassement dans tous les domaines du pays

Foot-Ligue des nations : Un deuxième titre pour le Portugal

Foot-Ligue des nations : Un deuxième tyitre pour le Portugal .

Le Portugal première nation à remporter à deux reprises la Ligue des nations jeune compétition disputée une fois toutes les deux saisons depuis 2018/19. La Seleçao avait décroché l’édition inaugurale en 2019. La France en 2021 et l’Espagne en 2023 avaient également inscrit leur nom au palmarès. Une victoire du Portugal après une séance de tirs au but

Tennis- Roland-Garros :Finale historique pour Alcaraz

Tennis- Roland-Garros : Finale historique pour Alcaraz

À l’issue la finale la plus longue de Roland-Garros restera historique sans doute par sa durée, son intensité et sa qualité. Victoire finale pour la finale la plus longue de Roland-Garros restera historique sans doute par sa durée, son intensité et sa qualité. Victoire finale pour Alcaraz , le tenant du titre qui a renversé Jannik Sinner (4-6, 6-7, 6-4, 7-6, 7-6) et doublé la mise Porte d’Auteuil.

Finances-Banques 100 % numériques : quel risque pour la stabilité financière ? 

Finances-Banques 100 % numériques : quel risque pour la stabilité financière ? 

Le spécialiste de la sécurité informatique Charles Cuvelliez et le banquier François-Valéry Lecomte estiment, dans une tribune au « Monde », que l’essor des banques en ligne au sein de l’Union européenne ne présente pas de risques majeurs, malgré les réserves émises par la Banque centrale européenne, dans un rapport en mai.

En Europe, 60 banques sont totalement en ligne et n’ont aucune accroche physique, ni réseau, ni humains à qui parler. Sept d’entre elles sont filiales de banques traditionnelles. Elles ne représentent que 3,9 % des actifs bancaires en 2024, contre 3,1 % en 2019. La structure de leur financement est quasiment exclusivement orientée vers les petits dépôts des particuliers, à hauteur de 80 %. L’absence de succursales physiques réduit en effet leur ancrage local, ce qui conduit à des dépôts plus volatils qui peuvent sauter les frontières.

Pourtant, 90 % de ces dépôts de particuliers sont couverts par des systèmes de garantie, mais au niveau du pays où ils sont établis, alors que le client ne l’est pas forcément. La taille moyenne des dépôts est plus petite que dans les banques traditionnelles : c’est une preuve que peu de clients utilisent les banques numériques pour leur compte bancaire principal, constate la Banque centrale européenne (BCE), dans son rapport sur la stabilité financière de mai 2025, qui s’interroge sur le risque qu’elles représentent pour la stabilité financière.

De fait, les dépôts des entreprises et la banque dite « de gros » – c’est-à-dire envers les institutions financières, les fonds d’investissement, les compagnies d’assurances, les organismes publics ainsi que les autres banques – jouent un rôle beaucoup moins important pour les banques numériques. Or, selon la BCE, ce manque de diversification de leur clientèle constitue une faiblesse pour les banques numériques.

Leur structure de financement repose pour l’essentiel sur des particuliers, qui ne sont pas liés à leur banque numérique, qui leur offre juste de meilleurs rendements. Qui plus est, le comportement de la clientèle est souvent plus moutonnier. Mais la BCE exagère, car il est réducteur de penser qu’on souscrit à une banque en ligne uniquement pour ses taux d’intérêt. Son application mobile fait aussi la différence, comme l’a montré l’application financière Revolut. Il est vrai, en revanche, que la dépendance de ces banques aux canaux de distribution en ligne augmente leur vulnérabilité.

Afrique : un environnement favorable pour développer la coopération

Afrique : un environnement favorable pour développer la coopération

Alors que l’attention géopolitique mondiale se focalise sur l’Europe, l’Ukraine ou la Chine, un continent reste en marge des débats : l’Afrique. Pourtant, les décisions américaines, les reculs russes, les enjeux migratoires et les partenariats avec l’Union européenne révèlent une réalité stratégique incontournable. Par Jean-Michel Huet, associé chez BearingPoint dans La Tribune

Le début d’année 2025 focalise l’attention sur les États-Unis, l’Europe, l’Ukraine, la Chine et la Russie, mais les effets de bord sont aussi notables avec un continent peu évoqué qu’est l’Afrique. L’annonce en ce début mai de l’arrêt de la contribution des États-Unis aux fonds de la Banque africaine de Développement (BAD) pour 500 millions de dollars, vise pour la première fois directement le continent, l’arrêt brutal de l’USAID avait un impact plus large : le premier pays concerné par l’USAID était l’Ukraine même si financière cela représente plus de 15 milliards de dollars impactés pour une quinzaine de pays africains dont le Congo RDC, le soudan, l’Égypte sur des préoccupations alimentaires et de santé (paludisme, Sida).

Dès le début de l’invasion par la Russie de l’Ukraine, les impacts ont été lourds en Afrique. Deux exemples illustrent cela : l’impact sur le coup de la vie sur des produits de base tel le pain, beaucoup de pays africains dépendants des approvisionnements ukrainiens et russes ; les actions dans un grand nombre de pays du continent des agents russes au premier rang desquels Wagner.

La donne nouvelle continue d’avoir des impacts sur le continent. Le désengagement de Wagner (mobilisé sur d’autres terrains), l’échec russe en Syrie font vaciller des certitudes sur « l’allié russe » tandis que les choix de la nouvelle administration américaine ont aussi un impact fort.

Il s’agit peut-être là du moment de revoir aussi les liens entre l’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA) dans le cadre de ces bouleversements. Les sujets économiques, de défense et migratoire sont au cœur de ce partenariat à renouveler.

L’Union européenne est le premier partenaire commercial de l’Afrique devant la Chine et les États-Unis, représentant près de quatre dixièmes de son commerce extérieur. Elle représente la même proportion des investissements directs à l’étranger (IDE) en Afrique. Ces échanges sont favorisés par la proximité géographique des marchés, par la croissance observée en Afrique bien supérieure à celle de l’Europe, par la démographie qui fait de l’Afrique un marché jeune.

Des négociations entre l’Union européenne et l’Afrique pourraient se concevoir comme un laboratoire sur de nouveaux principes que les deux continents souhaiteraient voir adopter au niveau mondial : soutenabilité des secteurs économiques, mécanismes de compensation repensés, mise en avant d’un « mieux-disant » environnemental et social. Les deux continents, filières par filières, pourraient convenir d’un « protectionnisme » bilatéral intelligent au bénéfice des deux ensembles. Ainsi valoriser les ressources naturelles de l’Afrique (le continent est bien plus riche en cela que l’Ukraine ce que les Chinois ont bien compris) tout en permettant une partie d’industrialisation du continent. L’enjeu pour l’Europe de réindustrialiser certaines industries (pharmacie, défense) pourrait passer par un mixte avec l’Afrique comme l’industrie automobile a su le faire.

Le partenariat de l’UE et de l’UA en matière de sécurité et de défense devrait permettre de répondre à deux principaux enjeux : renforcer l’autonomie financière de l’Afrique en matière militaire et garantir la capacité institutionnelle et militaire africaine à répondre aux crises. Les moyens de l’Union africaine restent en effet à ce jour limités : l’Architecture africaine de paix et de sécurité (AAPS) dépend presque entièrement de financements extérieurs (dont l’Union européenne, Nations unies, mais aussi États-Unis, Russie, Chine) tandis que la Force africaine en attente, composante militaire de l’AAPS, rencontre des difficultés opérationnelles à répondre aux menaces sur le continent. Si la paix sur le continent africain est en premier lieu de la responsabilité des Africains, le soutien européen est indispensable pour mettre les pays africains en mesure de la garantir. Dans le cadre d’un renforcement de la défense européenne, l’Afrique doit être intégré dans les réflexions, car abandonné le continent à d’autres influences peut à terme se révéler une catastrophe. Dans les scénarios de l’armée française (Alexandra Saviana, Robert Lafont, 2024) l’Afrique concerne 4 des 11 scénarios soit autant que la Russie !

Le troisième domaine clé est celui des migrations. Même si l’essentiel des migrations en Afrique sont intra-africaines le contexte peut aller dans le développement des migrations africaines vers l’Europe. Contrairement aux idées reçues, aucune d’étude sérieuse n’a pu mesurer de manière systémique la corrélation directe entre croissance économique, dynamique démographique et émigration (Base bilatérale des migrations utilisée pour établir les statistiques de l’OCDE, la Banque Mondiale, le FMI…). Cependant les événements récents peuvent sous-tendre que si n’ait rien fait l’immigration venant d’Afrique va augmenter non pas uniquement pour les raisons « classiques » (doublement de la population africaine, proximité avec l’Europe, proximité linguistique avec l’anglais, le français et dans une moindre mesure le portugais), mais bien deux raisons liées notamment aux décisions de la nouvelle administration américaine. D’une part l’impact négatif sur l’aide humanitaire et d’autre part le déni de risque climatique alors que le continent est celui qui souffre le plus avec le phénomène de migration climatique. Là encore, une logique de travail en commun UE-UA sur ce sujet fait sens pour éviter que la mer méditerranée ne devienne encore plus la « frontière » la plus mortelle du monde.

Ces sujets ne sont pas les seuls (financement de l’économie africaine, formation des jeunes, etc.), mais ils montrent que dans l’analyse holistique de la crise actuelle, l’Afrique ne doit pas être sortie de l’équation

Borne pour la proportionnelle !

Borne pour la proportionnelle !


La technocrate qui ne représente pas grand-chose en termes politiques se mêle cependant de la question de la proportionnelle éventuelle. Moins sans doute par conviction que pour s’opposer à son parti et surtout à Attal son concurrent macroniste. Bref de la tambouille politicienne d’autant qu’en réalité avec l’éventualité de la proportionnelle l’Assemblée nationale serait tout autant divisée. Pour le premier ministre François Bayrou l’objectif est de sauver ce qui peut l’être encore de son parti à l’occasion des prochaines élections.

La ministre de l’Éducation nationale assure au Figaro être en faveur de cette réforme voulue par François Bayrou, alors que Renaissance émet des réticences et Les Républicains une franche opposition.

François Bayrou multiplie les consultations politiques depuis plusieurs semaines pour mettre sur pied cette promesse de campagne d’Emmanuel Macron qui lui tient particulièrement à cœur. Alors que le débat n’avance guère d’autant qu’il n’est pas assorti de l’obligation de constituer un gouvernement d’union. La proportionnelle ne ferait qu’instituer la division structurelle des courants de pensée politique en France. Sans parler de la professionnalisation accrue d’élus désignés désormais par les partis.

Sondage dette publique : 92% pour la réduction des dépenses de l’État

Sondage dette publique : 92% pour la réduction des dépenses de l’État


Selon un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le Journal du Dimanche, publié ce mercredi 28 mai, 92% des Français estiment que l’État doit diminuer son train de vie pour lutter contre le déficit budgétaire.

Alors que le Premier ministre, François Bayrou, doit présenter au début du mois de juillet un «plan pluriannuel» de redressement du budget de l’Etat qui «va demander un effort à tous les Français», un sondage* CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD révèle que 92% des Français estiment que l’État doit d’abord diminuer son train de vie pour lutter contre le déficit budgétaire.

Cela supposerait sans doute une réduction assez drastique du nombre de fonctionnaires nationaux et locaux eu égard à la dérive des coûts que cela représente mais surtout eu égard aux complexités administratives et dépenses financières qu’ils génèrent. Bref une sorte de révolution copernicienne en France où la puissance publique se croit contrainte d’intervenir sur tout tant au plan national qu’au plan le plus local ( exemple avec les hordes d’employés et de structures dans les collectivités locales ).

Sondage endettement public : 92% pour la réduction des dépenses de l’État

Sondage endettement public : 92% pour la réduction des dépenses de l’État


Selon un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le Journal du Dimanche, publié ce mercredi 28 mai, 92% des Français estiment que l’État doit diminuer son train de vie pour lutter contre le déficit budgétaire.

Alors que le Premier ministre, François Bayrou, doit présenter au début du mois de juillet un «plan pluriannuel» de redressement du budget de l’Etat qui «va demander un effort à tous les Français», un sondage* CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD révèle que 92% des Français estiment que l’État doit d’abord diminuer son train de vie pour lutter contre le déficit budgétaire.

Cela supposerait sans doute une réduction assez drastique du nombre de fonctionnaires nationaux et locaux eu égard à la dérive des coûts que cela représente mais surtout eu égard aux complexités administratives et dépenses financières qu’ils génèrent. Bref une sorte de révolution copernicienne en France où la puissance publique se croit contrainte d’intervenir sur tout tant au plan national qu’au plan le plus local ( exemple avec les hordes d’employés dans les collectivités locales ).

Endettement : la France conserve sa note pour Standard and Poor’s

Endettement : la France conserve sa note pour SP

La France garde sa note AA-, ainsi que sa perspective négative, qui avait été modifiée lors de la dernière évaluation de l’agence de notation fin février.

Le 28 février, S&P avait assorti la note AA- («bonne qualité» de crédit) du pays d’une perspective négative, évoquant des finances publiques «sous pression» et un «soutien politique aux réformes limité» malgré l’adoption du budget 2025, une menace d’abaissement qui ne s’est pas concrétisée vendredi même si la situation n’a guère changé depuis.

« Selon les projections économiques révisées de la Commission européenne, publiées le 19 mai, la France enregistrera le pire déficit public de la zone euro en 2025 et 2026, à respectivement 5,6% et 5,7% du PIB. Le gouvernement quant à lui table encore sur 5,4% en 2025 et 4,6% en 2026, pour revenir sous 3% en 2029.

Trump veut encore doubler la taxe sur l’acier importé, pour la passer à 50%

Trump veut encore doubler la taxe sur l’acier importé, pour la passer à 50%

Le président américain Donald Trump a annoncé vendredi 30 mai vouloir doubler la surtaxe sur l’acier importé, pour la passer à 50%.

En dépit de la pagaille créée en matière d’échanges internationaux mais aussi sur les marchés intérieurs, Trump continue sa folle politique d’augmentation invraisemblable des droits de douane. «Nous allons passer les droits de douane sur l’acier de 25% à 50%, ce qui va davantage protéger l’industrie de l’acier aux États-Unis», a déclaré le chef de l’État précisant que la mesure s’appliquerait dès la semaine prochaine.

Deux tribunaux de première instance ont considéré cette semaine que Trump n’avait pas le droit de décréter certains de ses droits de douane. Ceux-ci restent toutefois en vigueur tant que l’affaire n’est pas tranchée définitivement sur le fond, l’exécutif américain ayant décidé de se bagarrer sur le terrain judiciaire.

Endettement public : 92% Pour la réduction des dépenses de l’État

Endettement public : 92% Pour la réduction des dépenses de l’État


Selon un sondage CSA pour CNEWS, Europe 1 et le Journal du Dimanche, publié ce mercredi 28 mai, 92% des Français estiment que l’État doit diminuer son train de vie pour lutter contre le déficit budgétaire.

Alors que le Premier ministre, François Bayrou, doit présenter au début du mois de juillet un «plan pluriannuel» de redressement du budget de l’Etat qui «va demander un effort à tous les Français», un sondage* CSA pour CNEWS, Europe 1 et le JDD révèle que 92% des Français estiment que l’État doit d’abord diminuer son train de vie pour lutter contre le déficit budgétaire.

Cela supposerait sans doute une réduction assez drastique du nombre de fonctionnaires nationaux et locaux eu égard à la dérive des coûts que cela représente mais surtout aux complexités administratives et dépenses financières qu’ils génèrent. Bref une sorte de révolution copernicienne en France où la puissance publique se croit contrainte d’intervenir sur tout tant au plan national qu’au plan le plus local ( exemple avec les hordes d’employés municipaux).

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