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L’Oréal : un petit retard d’impôt de 320 millions

L’Oréal : un petit retard d’impôt de 320 millions

 

 

Un petit retard d’impôt de 320 millions régularisé par l’OREAL. Cela dans le cadre d’un accord avec Bercy qui ne veut pas déstabiliser l’une des principales entreprises françaises ; Il y a d’ailleurs peu de chances ; L’Oréal a annoncé un bénéfice net de 3,89 milliards d’euros en 2018, une hausse de 8,8% sur un an, ainsi qu’un nouveau record de rentabilité, grâce au dynamisme de ses divisions haut de gamme L’Oréal Luxe et Cosmétique Active.

La marge d’exploitation du géant mondial des cosmétiques a atteint 18,3% l’an dernier, dépassant son précédent record de 18% en 2017. Ses ventes annuelles ont totalisé 26,9 milliards d’euros, légèrement meilleures que prévu et représentant une croissance de 7,1% à taux de change et périmètre constants, soit leur plus forte progression annuelle depuis 2007.C’est donc en toute quiétude que  l’Oréal a annoncé vendredi avoir conclu un accord avec le fisc français à qui le groupe versera 320 millions d’euros pour résoudre un différend qui concernait le paiement de l’impôt sur les sociétés de trois de ses filiales pour la période 2014 à 2018.

 

Ce montant représente une charge annuelle de près 65 millions pour la période en question, a dit l’Oréal dans un communiqué.

“Ces charges seront comptabilisées en éléments exceptionnels sur l’exercice 2019, et il n’y aura pas d’impact récurrent significatif sur le futur”, ajoute le numéro un mondial des cosmétiques.

Moral des ménages : un tout petit mieux en zone euro

Moral des ménages : un tout petit mieux en zone euro

 

On est loin de l’euphorie des ménages en zone euro même si on constate un tout petit mieux. En effet l’indice de confiance du consommateur dans la zone euro a seulement augmenté de 0,6 point de pourcentage en septembre à -6,5 après -7,1 en août, montre vendredi la première estimation publiée par la Commission européenne.

Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient un indice à -7,0.

Pour l’ensemble de l’Union, cet indicateur ressort à -6,4, là encore en hausse de 0,6 point d’un mois sur l’autre.

 

On juge Sarkozy ou le petit trafiquant Paul Bismuth ?

On juge Sarkozy ou le petit trafiquant Paul Bismuth ?

 

 

 

Même si les faits pour tentative de corruption concernant Nicolas Sarkozy sont minces par compte la matérialité du téléphone loué par Monsieur Paul Bismuth est-elle indiscutable. Or on voit mal pourquoi ce citoyen lambda, Paul Bismuth, aurait eu intérêt à se renseigner sur l’avancée des procédures aussi bien dans l’affaire des écoutes, que du financement libyen ou de celui de mémé Betancourt. Peut-être s’agit-il même d’une simple curiosité ? pourquoi reprocher  à Nicolas Sarkozy d’avoir utilisé un faux nom pour la location d’une ligne téléphonique ? Dans les banlieues notamment chez les trafiquants, des centaines voire des milliers de téléphones, sont utilisés par de faux noms. De là à penser que Nicolas Sarkozy était au faît de ces combines de banlieue il y a un pas que le tribunal a franchi. Mais alors quel trafic ?  pas des barrettes de haschisch, peut-être des voix, en plus des voix célestes ? S’il y a un coupable dans cette affaire ce n’est pas Sarkozy mais Paul Bismuth qui mérite évidemment la pendaison en place de Grève. Nicolas Sarkozy devrait au contraire être distingué par Macron dont il est tellement proche et qu’il se répand en compliments « : il est encore meilleur que moi » a-t-il déclaré. Il mériterait la Légion d’honneur que distribue tellement facilement Macron. Le problèm,e il l’a déjà.- Pour satisfaire des opinions très contradictoires sur cette affaire , on pourrait condamner Paul Bismuth aux travaux forcés, inversement accorder la médaille de la résistance judiciaire à un Sarkozy véritable victime expiatoire d’un système juridique qui se réveille pour terrasser les victimes déjà à terre. ( toujours avec un quinquennat au moins de retard).

Macron : petit mea culpa

Macron : petit mea culpa

L’introspection ne semble pas ne semble pas constituer  l’exercice favori de Macron qui visiblement à du mal à se remettre réellement en cause. Le président de la république a certes présenté rapidement ses les excuses pour sa dureté mais immédiatement en affirmant qu’il n’y avait rien à remettre en cause depuis deux ans et que le cap serait maintenu.

 « Faudrait tout arrêter de ce qui a été fait depuis deux ans ? », a interrogé Emmanuel Macron devant les médias, jeudi soir. « Je me suis posé la question : est-ce qu’on a fait fausse route ? », a reconnu le chef de l’Etat lors de sa conférence de presse organisée à l’issue du grand débat national. « Je crois tout le contraire », a-t-il poursuivi, avant de reconnaître avoir pu paraître « dur », à titre personnel.  « Je pense très profondément que les orientations prises au cours de ces deux premières années ont été justes », a détaillé le président, estimant que les « transformations » impulsées « ne doivent pas être arrêtées ». « Je crois que ces fondamentaux doivent être préservés, poursuivis et intensifiés », a poursuivi Emmanuel Macron. « Au moment même où nous vivons cette crise, nous créons des emplois », a-t-il souligné. « En ce moment même, notre croissance est supérieure à celle de bien des pays voisins. »(Par parenthèse grâce notamment à l’injection d’une dizaine de milliards dans la consommation suite au mouvement des gilets  jaunes !). Une excuse un peu contradictoire à propos d’une critique trop dure mais qu’il va continuer ; avec toutefois quelques mots pour les gilets jaunes. Emmanuel Macron a cependant salué les « justes revendications » portées par les « gilets jaunes », qui ne doivent pas être « occultées par les violences de quelques-uns ». Pendant les trois mois de grand débat, il a dit avoir entendu « un profond sentiment d’injustice : injustice fiscale, injustices territoriales, injustice sociale », sentiment qui est « installé ». Mais aussi « sentiment de manque de considération », notamment de la part des « élites, toutes les élites », et lui-même « au premier chef », a-t-il dit. À titre personnel, le président de la République a dit « regretter » d’avoir pu paraître « dur ».  « L’impatience, l’exigence que j’ai avec moi-même, que j’ai avec les membres du gouvernement, je l’ai un peu eue avec les Français. Le sentiment que j’ai donné, c’était une forme d’injonction permanente, d’être dur, parfois injuste. Ça, je le regrette. D’abord parce que ce n’est pas ce que je suis profondément et parce que je pense que ça n’a pas aidé à la cause », a déclaré le chef de l’État qui visiblement un rapport ambigu à l’introspection.

Un « petit » geste de Paris pour Carlos Ghosn

Un petit geste de Paris pour Carlos  Ghosn

Dans l’affaire Carlos Ghosn, il est clair que le gouvernement a fait preuve d’une grande lâcheté. En effet si l’intéressé n’est pas exempt de critiques et qu’il a pu comme nombre d’autres grands patrons confondre la caisse de l’entreprise avec son propre portefeuille, il n’empêche que le traitement dont est victime au Japon constitue un scandale au regard des critères normaux de la justice. Sans doute faut-il voir la le résultat de relations qui ont toujours été exécrables entre Carlos Ghosn et Macon. Cependant l’enjeu n’est pas la. En effet pour le Japon il ne s’agit d’une entreprise d’une opération pour japonais et Nissan dont Renault et l’actionnaire principal. Devant cette attitude assez indigne du gouvernement français, le ministre des affaires étrangères vient de faire le minimum syndical ou plutôt en l’occurrence le minimum diplomatique en rappelant à son collègue japonais que la France était attachée au respect de la présomption d’innocence. On ne pouvait évidemment faire moins. “J’ai évidemment évoqué le cas de M. Carlos Ghosn avec mon collègue Taro Kono”, a-t-il dit lors de la conférence de presse de clôture de la réunion des ministres des Affaires étrangères du G7 à Dinard (Ille-et-Vilaine).“Je lui ai dit deux choses : d’abord que la France respectait totalement la souveraineté et l’indépendance de la justice japonaise et j’ai rappelé aussi notre attachement au respect de la présomption et à la pleine application de la protection consulaire”, a-t-il ajouté. Quelques heures avant son arrestation, Carlos Ghosn a demandé l’aide du gouvernement français lors d’une interview à TF1 et LCI. Le patron déchu, qui clame son innocence, avait été remis en liberté le 6 mars contre le versement d’une caution de neuf millions de dollars après 108 jours passés en détention. Les procureurs japonais soupçonnent l’ex-dirigeant franco-libano-brésilien d’avoir violé ses obligations professionnelles et d’avoir causé à Nissan des pertes financières de cinq millions de dollars (4,45 millions d’euros) entre décembre 2015 et juillet 2018.

Retraite : un tout petit geste de Macron ?

Retraite : un tout petit geste de Macron ?

 

Le pouvoir prépare l’opinion à des mesures cosmétiques suite au grand débat. Ainsi plusieurs responsables ont-ils évoqué la possibilité d’une petite mesure en faveur des petites retraites. En gros ce qui est visé, c’est une vraie indexation peut-être de ses retraites sur le coût de la vie. Visiblement le pouvoir n’a pas compris que cette question des retraites est centrale dans le mouvement des gilets jaunes et le mécontentement social en général. En effet en aucune circonstance Macron dans son programme électoral n’avait indiqué qu’il s’en prendrait aux retraités. Il avait même affirmé exactement le contraire. En outre le fait de s’attaquer aux pouvoir d’achat des retraités constitue un déni de démocratie tant que la réforme des retraites n’a pas été complètement élaborée et adoptée. Cette mesure est à mettre en parallèle avec les 40 milliards accordés sans aucune contrainte aux grandes entreprises et aux cadeaux fiscaux aux plus aisés. Certes on comprendra qu’il faille sans doute améliorer la compétitivité des entreprises, pour cela alléger la fiscalité encore faudrait-il assigner des objectifs, mettre en place des mesures d’évaluation et cibler les secteurs qui sont effectivement menacés par la compétitivité internationale. Or dans l’opération des secteurs comme la poste ont bénéficié de l’allégement fiscal !  Cette injustice fiscale est au cœur de la crise sociale mais Macron veut s’en sortir avec des mesurettes. Emmanuel Macron a en effet estimé vendredi que le “grand débat” lancé pour désamorcer la crise des “Gilets jaunes” devait déboucher sur un geste en direction des petites retraites. “Je ne vois pas comment on sort de ce ‘grand débat’ sans apporter une réponse à ces retraites contributives modestes, parce que ça nourrit le ressentiment des classes moyennes dans notre pays”, a dit le président français devant des élus des Hauts-de-France, à l’Elysée. “Il faut qu’on trouve la ressource pour pouvoir contribuer à cela, moi j’y suis favorable, je veux apporter une réponse à ce sujet. Je pense que ça doit faire partie de nos réponses de sortie de crise”, a-t-il ajouté. “On ne peut pas se dérober devant cela.” Des mots, des mots, des mots. Comme d’habitude

 

Macron : un petit président immature

Macron : un petit président immature

Avec les mois qui passent et les événements que doit gérer le pouvoir, on peut vérifier la grande fragilité de Macron. Surtout sa grande versatilité. Au départ, dans sa campagne électorale Macron proposait d’inverser la pyramide du pouvoir, de rompre avec l’étatisme et de développer une démocratie participative. Malheureusement sitôt élu Macron, il  a confondu le mandat de président avec celui de monarque. La cérémonie d’intronisation du Louvres  témoignait bien du ridicule de cette confusion. Macron s’est installé dans un costume jupitérien ne tolérant de ses collaborateurs aucune contestation, voire aucune remarque. Comme les pharaons, Macron se voulait rare sans doute parce que sa parole était évangile mais Macron a dû changer de stratégie aux premières difficultés. Du coup,  il s’est mis à parler tout le temps et partout. Il a assuré à la fois le rôle de Premier ministre et de président interdisant même au gouvernement de s’exprimer et répandant la peur parmi ses collaborateurs.  Cette omniprésence ne lui a pas réussi non plus ; en se mettant en première ligne, il était normal qu’il prenne tous les coups. L’affaire des gilets jaunes aura été la confirmation de la grande immaturité d’un président trop jeune pour assurer la fonction et surtout sans aucune expérience sociale, politique autre que celle des salons du pouvoir. Après avoir méprisé, ignoré le mouvement des gilets jaunes, Macron a complètement paniqué. Il a été contraint d’accorder à ce mouvement inédit bien plus que ce qui n’avait été accordé pendant des dizaines d’années aux syndicats ; et la distribution de cadeaux continue ;  aujourd’hui aux policiers,  demain sans doute aux hospitaliers aux enseignants voire à d’autres. La vérité c’est que Macron n’a pas vraiment de colonnes vertébrales idéologiques, c’est un opportuniste mais d’une grande fragilité psychologique. Pour preuve lors  de la manif de décembre, il a cru sincèrement à l’insurrection et a déployé des forces de l’ordre hors de proportion avec le niveau du mécontentement. L’Élysée s’est même transformé en bunker. Le soir de la manif,  la seule parole prononcée, c’est un remerciement excessif aux forces de l’ordre. Comme s’il venait de sauver son trône. Sur le plan international, l’étoile de Macron s’est éteinte aussi vite qu’elle était apparue. Après des simagrées avec Trump, il a voulu donner des leçons à la terre entière. Des leçons qu’on lui a rendues par des moqueries ou pire maintenant une indifférence sur toutes les questions internationales y compris celle concernant l’Europe ; le seul intérêt général que poursuit ce jeune président immature se réduit à son propre intérêt. Avec un président aussi fragile psychologiquement la France a des raisons d’être inquiète pour son avenir.

Manif de samedi :  » un petit coefficient de marée » (Edouard Philippe)

Manif de samedi :  » un petit coefficient de marée » (Edouard Philippe)

Il est clair  que la manif organisée par la CGT et Mélenchon n’a pas atteint le niveau de marée espérée. Peut-être 100 à 200 000 manifestants en tout en France. C était prévisible car cette mobilisation était portée par les organisations d’extrême gauche qui certes disposent des forces les plus déterminées à occuper la rue mais qui sont minoritaires dans le pays. Sur le plan syndical, les syndicats réformistes sont aujourd’hui majoritaires et la CFDT, l’UNSA ou encore FO refusent les amalgames avec des objectifs politiques. La mobilisation n’était pas négligeable mais trop minoritaire pour peser dans le débat social et même politique. Les insoumis représente eux sur le plan politique autour de 20%, c’est insuffisant pour entraîner uen majorité de Français. D’uen certaine manière, ce demi-échec sert le gouvernemenet. Dans une interview au JDD,  Edouard Philippe n’a pas manqué de souligner  pointe la mobilisation en baisse : 93.315 manifestants, selon le ministère de l’Intérieur, les organisateurs annonçant entre 250.000 (CGT) et 280.000 personnes (Attac).  »Soyons honnêtes [...], c’était un petit coefficient de marée, comme on dit chez moi », répond le Premier ministre dans son interview au JDD. Et poursuit : « Les Français sont angoissés par la perspective d’une relégation collective et individuelle. Ignorer les frustrations et les colères serait méconnaître le pays. Mais nous voulons sortir de l’immobilisme et du sentiment d’impuissance. Nous avançons. » Le chef du gouvernement n’oublie pas les opposants à ses réformes, notamment les Insoumis. « Certains attisent la tension sociale en essayant de rejouer dans la rue ce qu’ils ont perdu dans les urnes. C’est un jeu dangereux : la démocratie a parlé », tranche Edouard Philippe. Outre une longue partie consacrée à la réforme de la SNCF, l’homme de Matignon évoque dans son entretien au JDD d’autres sujets chauds, comme l’avenir du plan Borloo pour les banlieues, mais aussi les récentes dissensions à Bercy, entre Bruno Le Maire et Gérald Darmanin, sur une diminution des aides sociales.  »Nous refusons tous la politique du rabot », tempère Edouard Philippe.

 

Câble: Non au très haut débit en ville et au petit débit pour les champs (Sénat)

Câble: Non au très haut débit en ville et au petit débit pour les champs (Sénat)

Les sénateurs ont mis  du temps à comprendre les enjeux du câble qui visent surtout à équiper les zones urbaines et les centres villes. En cause,  le coût pharamineux et les dérives financière.  Autour de 150 millions par département mais déjà le double prévu et sans doute 500  millions pour raccorder y compris les zones éloignées. Du coup come l’avait déjà laissé entendre <Macron, le très haut débit pourrait être réservé à la ville et aux centres et le petit débit aux zones rurales isolées qui devront se contenter de la technologie 4G ou 4G ou de l’ADSL actuel. Les sénateurs ont donc adopté très largement mardi en première lecture une proposition de loi LR destinée à sécuriser les investissements dans les réseaux de communication à très haut débit afin d’accélérer le déploiement de la fibre optique. Ce texte pour être définitif devra être adopté dans les mêmes termes à l’Assemblée nationale. « L’objectif est d’accélérer le déploiement de la fibre optique sur tout le territoire », a plaidé son auteur Patrick Chaize  (LR), soulignant que « l’accès de tous au très haut débit est une condition de la cohésion nationale et de la mobilité sociale »« On ne peut accepter la fibre pour les villes et des technologies dégradées pour les champs », a-t-il lancé. La première partie du texte formalise la répartition et le calendrier du déploiement et renforce les pouvoirs de contrôle de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep). La seconde partie incite aux investissements dans la fibre en prévoyant l’extinction progressive du cuivre et son remplacement par la fibre. Par la voix de Julien Denormandie, secrétaire d’Etat à la cohésion des territoires, le gouvernement a émis des « réserves «sur « l’opportunité d’adopter cette proposition de loi, même s’il soutient sans équivoque ses objectifs »« Son calendrier est inadapté: attendons l’achèvement de la discussion sur le code des télécommunications », a-t-il dit.

Grand Paris Express un petit dérapage de 13 milliards

Grand Paris Express un petit dérapage de 13 milliards

 

D’après le rapport de la Cour des comptes sur le Grand Paris Express, dévoilé mardi par Reuters, le coût de la grande boucle autour de Paris formée par de nouvelles lignes de métro automatique pourrait atteindre 38,5 milliards d’euros. Les évaluations les plus pessimistes publiées cet été tablaient sur… 35 milliards d’euros alors qu’en 2013, les dépenses globales étaient estimées à 25,5 milliards d’euros «seulement». Surtout, alors que Paris a remporté cet été l’organisation des Jeux olympiques de 2024, il n’est plus sûr que l’ouverture partielle du réseau puisse être envisagée: la Cour fait part de ses «sérieuses interrogations sur la capacité à respecter les échéances olympiques». A ce sujet, la ministre des Transports a été on ne peut plus clair: supermétro de 200 km et 68 nouvelles gares ne sera jamais prêt pour les JO. «Le gouvernement présentera dans les prochains jours le calendrier recalé (du Grand Paris Express, NDLR) sur des bases réalistes pour tenir les délais et éviter la dérive des coûts», a confirmé la ministre des Transports, Elisabeth Borne, ce mardi après-midi devant le Sénat.

Harlem Désir : un petit job à 122.195 euros par an

Harlem Désir : un petit job à  122.195 euros par an

Un bon petit job de reclassement pour Harlem Désir qui n’a jamais cassé quatre pattes à un canard ni quand il était responsable du parti socialiste, ni quand il était secrétaire d’État. Un job par ailleurs relativement ésotérique est sans doute assez virtuel. Harlem Désir secrétaire d’État chargé des Affaires européennes de 2014 à 2017 devient  représentant pour la liberté des médias au sein de l’Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe. Selon une information de L’Opinion, sa « rémunération annuelle est de 192.236 dollars brut ou 142.476 dollars net. Soit l’équivalent de 122.195 euros au cours de ce jour« .  Le quotidien ajoute : « Spécifiant que l’emploi de représentant pour la liberté des médias est un ‘plein-temps’, l’Organisation précise que son système de rémunération est basé sur celui des Nations Unies (ONU) pour les membres de ses équipes. Les dirigeants des trois Institutions de l’OSCE ont ainsi un rang et un salaire comparables à celui de sous-secrétaire général des Nations Unies ».

 

Fed : petit tour de vis attendu

Fed : petit tour de vis attendu

Le relèvement des taux de zéro 25 % décidés par la Fed n’est pas vraiment une surprise mais ce qui est important c’est le processus de redressement qui va s’imposer au plan mondial.  La décision p de la FED concernant la hausse va évidemment peser sur les taux mais le processus de hausse est déjà bien amorcé. La politique monétaire américaine va évidemment peser sur l’augmentation du coût de l’argent mais d’autres éléments sont à prendre en compte comme les incertitudes de la politique économique du président américain et les incertitudes relatives aux évolutions politiques en Europe notamment en France et en Allemagne. Une hausse des taux en Europe serait particulièrement malvenue compte tenue de la fragilité de la croissance. Le principal taux directeur, le son taux interbancaire au jour le jour sera désormais compris dans la fourchette de 0,75% à 1%. Il s’agit de la deuxième hausse des taux depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis et de la troisième seulement depuis la crise financière de 2008. La Fed a conservé pour cette année et pour 2018 la même trajectoire d’augmentation des taux qu’elle avait prévue en décembre, avant l’investiture du président Donald Trump. Elle avait alors projeté en décembre dernier trois modestes hausses pour cette année afin de faire grimper à 1,4% le coût de l’argent que les banques se prêtent entre elles. Pour 2018, deux autres augmentations sont prévues, pour porter les taux à 2,1%. D’une façon générale on considère au États-Unis que le coût de l’argent est encore peu cher. Pour ce qui concerne l’Europe  Les investisseurs pensent que la Banque centrale européenne (BCE) relèvera ses taux d’intérêt d’ici mars 2018, montrent les données des marchés monétaires, certains n’excluant pas plusieurs tours de vis l’année prochaine dans un contexte d’amélioration de la conjoncture dans la zone euro. Les contrats sur l’Eonia arrivant à échéance au 8 mars 2018, date qui correspond à une future réunion de politique monétaire de la BCE, ressortent à -0,25%, soit 10 points de base au-dessus du taux au jour le jour de -0,35%. Selon les analystes, cet écart signifie que les intervenants de marché inscrivent dans les cours une hausse de 10 points de base du taux des dépôts de la BCE d’ici mars 2018, peu après la fin du programme de rachats d’actifs de l’institut d’émission. A l’issue de réunion de politique monétaire de jeudi, la BCE a laissé son taux de dépôts inchangé à 0,4% tout en confirmant la prolongation de son programme d’achats d’actifs jusqu’à la fin de l’année bien qu’à un rythme ralenti de 60 milliards d’euros par mois à compter d’avril contre 80 milliards actuellement. Si la BCE a laissé sa politique monétaire inchangée, son président Mario Draghi a adopté un ton un peu moins accommodant lors de sa conférence de presse, dopant l’euro et les rendements obligataires. Les taux des marchés monétaires suggèrent qu’il y a environ 80% de chances pour que le taux des dépôts soit relevé de 10 points de base lors de la réunion du 25 janvier 2018, ces chances tombant à 60% pour la réunion de décembre 2017.

 

Moral économique : un petit mieux dans la zone euro

Moral économique : un petit mieux dans la zone euro

Pour le moral économique, c’est comme pour la température, il y a la température réelle et la température ressentie. D’après une enquête de la commission européenne cette température ressentie concernant la situation économique s’améliore un tout petit peu dans la zone euro. Un tout petit peu  petit peu qui pourrait d’ailleurs correspondre à la marge d’erreur de l’enquête. Le sentiment économique dans la zone euro a bénéficié en octobre d’une amélioration inattendue, montrent donc vendredi les résultats mensuels de l’enquête de la Commission européenne. L’indice du sentiment économique a progressé à 106,3 après 104,9 en septembre, alors que les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un chiffre en baisse à 104,8. L’indice du climat des affaires est quant à lui remonté à 0,55 après 0,44, alors qu’il était attendu inchangé.

(Reuters)

Petit geste fiscal pour les retraités

Petit geste fiscal pour les retraités

 

 

En cette année près électorale, le gouvernement cherche à produire un effet d’annonce concernant la fiscalité des retraités les plus modestes, le plus vraisemblable consisterait à augmenter le seuil de prélèvement de la CSG. Selon Les Échos, Bercy réfléchirait à des moyens pour doper le pouvoir d’achat des Français l’année de l’élection présidentielle. Première option: relever le seuil de prélèvement de la CSG pour les retraités, ce qui permettrait aux plus modestes de bénéficier d’un taux réduit, voire d’une exonération. La mesure présente les avantages de corriger les effets néfastes des mesures fiscales de début de quinquennat, qui avaient lourdement pénalisé ces mêmes retraités. Mais le dispositif ne ciblerait pas les fameuses «classes moyennes» que le président entendait choyer. Autre possibilité: augmenter la prime d’activité, «ou du moins certaines de ses composantes», indique le journal. Cette mesure bénéficierait notamment aux «actifs isolés», exposés à la pauvreté mais qui ne font pas non plus partie des classes moyennes. Enfin, toucher à l’impôt sur le revenu reste un scénario envisagé par le ministère des Finances mais pas dans la perspective d’un nouveau geste sur le bas du barème. Bercy s’intéresse cette fois davantage à l’autre extrémité, travaillant «sur des mesures concernant les déciles de revenus supérieurs, sans faire de nouveaux non-imposables», soulignent Les Échos. Le gouvernement devra rapidement trancher, les annonces étant attendues fin août. À moins que les gestes successifs déjà dévoilés par François Hollande ne rebattent les cartes. En mai, le président avait en effet martelé qu’un geste ne serait possible que si le budget laissait des «marges de manœuvre, que «les comptes s’amélio[raient]» et que «la croissance se confir[mait]». Or, cet alignement des planètes n’a pour l’instant rien de gagné.

(Le Figaro)

Assurance maladie : très petit recul des dépenses en juin en France

Assurance maladie : très petit recul des dépenses en juin en France

Cocorico,  les dépenses du régime général d’assurance maladie ont reculé de 0,1% le mois dernier en France par rapport à juin 2015, alors qu’elles affichaient une hausse de 2,4% un mois plus tôt. Faut-il cependant préciser que la sécu connaîtra encore un déficit de leur de 10 milliards en 2016 et que les déficits cumulés représentent environ 230 milliards ! Cependant contente du résultat du mois de juin. La Caisse nationale d’assurance maladie des travailleurs salariés précise que leur progression sur les douze derniers mois s’est établie à 1,5% en juin, ce qui marque une poursuite de la décélération observée depuis le début de l’année. Elle est en effet passée de 2,2% à fin janvier à 1,8% fin mai. Les soins de ville dispensés par des professionnels de santé libéraux, qui représentent près de la moitié du total des dépenses d’assurance maladie, ont diminué de 1,3% le mois dernier. Sur un an, ils progressent de 1,3%.Les remboursements de médicaments délivrés par des pharmacies de ville ont reculé de 3,9% sur un mois et reculent de 1,6% sur un an. Les versements aux hôpitaux ont progressé de 1,8% sur les douze mois à fin juin, avec une hausse de 2,3% dans le secteur public, un recul de 0,8% dans le privé et une augmentation de 2,0% dans le secteur médico-social. Bref quand même pas de quoi pavoiser. L a Cour des Comptes avait d’ailleurs déclaré qu’elle était dans l’incapacité de prévoir une date pour le rééquilibrage des comptes de la Sécu (pas avant 2020) la commission des comptes de la sécurité sociale est plus complaisante ;  elle juge qu’il faudra faire des efforts supplémentaires par rapport à ceux demandés par le gouvernement. Une sorte d’euphémisme puisque ce déficit de la sécu et de l’ordre de 10 milliards et que les déficits cumulés représentent environ 230 milliards !  La vérité c’est que la dérive est incontrôlable et que la sécu sert aussi d’amortisseur social face à la crise. En outre il est clair qu’en l’état actuel du chômage les recettes sont durement affectées tandis que les dépenses dérivent. Le gouvernement doit aller au-delà des efforts de maîtrise des dépenses de santé déjà prévus pour tenir ses objectifs de baisse du déficit de la protection sociale en 2016, juge donc  la Commission des comptes de la Sécurité sociale (CCSS). Le  gouvernement table sur un déficit de la Sécurité sociale proche de dix milliards d’euros l’an prochain, en baisse de trois milliards par rapport à cette année. Ce chiffre est conforme à la trajectoire publiée fin 2014, qui prévoyait un déficit 2016 à 10,2 milliards, bien que la Cour des Comptes ait des doutes sur la capacité du gouvernement à maîtriser les comptes sociaux de la France. Il devrait être officialisé jeudi à l’issue d’une réunion de la CCSS et tient compte de mesures d’économies qui figureront dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale. Mais à en juger par les dernières projections de la CCSS, qui seront présentées lors de cette réunion et dont Reuters à obtenu la synthèse, le pari n’est pas gagné. La Commission table sur un déficit global du régime général de la Sécurité sociale et du Fonds de solidarité vieillesse (FSV) de 12,8 milliards d’euros en 2015, en baisse de 400 millions d’euros par rapport à 2014, et de 14,2 milliards en 2016, donc de nouveau en hausse, avant mesures correctrices. Le programme de stabilité des dépenses publiques de la France prévoit cependant de limiter à 1,75% la progression des dépenses d’assurance maladie, après 2,05% en 2015. « La fixation d’un Ondam (objectif national de dépenses d’assurance maladie) à 1,75% devrait réduire de 3,1 milliards (ces) dépenses », estime la CCSS dans son rapport. De quoi ramener le déficit de l’assurance maladie à sept milliards d’euros, niveau comparable à celui attendu en 2015. Mais cela ne ramènerait le déficit global de la Sécurité sociale qu’à 11,1 milliards d’euros, largement au-dessus de l’objectif affiché par le programme de stabilité. « Des mesures complémentaires en dépenses ou en recettes sont donc nécessaires pour réduire significativement le déficit », écrit donc naïvement la  commission.

 

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