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Risques de violences dramatiques après le discours provocateur de Macron

Risques de violences dramatiques après le discours provocateur de Macron

Il est pourtant évident que la parole présidentielle débridée et irresponsable risque de provoquer des violences dont certaines pourraient être dramatiques. De ce point de vue Macron sera rendu grandement responsable du chaos voire des drames. Les services de renseignement s’inquiètent d’ailleurs d’une flambée de violence.

Les huit dernières journées de mobilisation à l’appel des syndicats se sont déroulées dans le calme mais cela pourrait changer après le discours provocateur de Macon qui a osé comparer la foule des manifestants à celle de l’invasion du capital aux États-Unis par les extrémistes

Le renseignement s’attend aussi à la présence d’individus contestataires, principalement issus de l’ultra-gauche, à Rennes, Lille, Dijon, Grenoble, Caen, Angers et Nancy. A Paris, 150 militants d’ultra-gauche et une cinquantaine de gilets jaunes radicalisés sont attendus. A Toulouse, une centaine d’entre eux devrait se positionner en tête de cortège devant le service d’ordre de la CGT.

Les organisations syndicales craignent la présence de ces personnes, certains venant en découdre avec les forces de l’ordre. En raison de la diversité des profils parmi ces manifestants, les services d’ordre des syndicats s’attendent à rencontrer des difficultés dans l’encadrement des manifestations.

Ils redoutent aussi en interne d’être dépassés par leurs fédérations locales les plus radicales et de voir leur mouvement leur échapper au profit d’individus radicaux et violents.

Cette radicalisation du mouvement, déjà redoutée avant l’usage de l’article 49.3 et illustrée ces derniers jours par les tensions dans plusieurs villes de France lors de rassemblements spontanés, fait également craindre que certaines personnes mobilisées, comme les retraités, les familles, boudent les manifestations par crainte de potentielles violences.

Macron à la télé: le roi nu mais toujours arrogant

Macron à la télé: le roi nu mais toujours arrogant

Pour résumer, le bla-bla habituel. D’abord une petite leçon juridique (inutile) sur le processus d’élaboration de la loi. Ensuite une explication très vaseuse à propos de la foule populace qu’il compare aux factieux du Capitole aux États-Unis. La rengaine de l’équilibre démographique (on fait quoi pour encourager la natalité ?). Quand même un tout petit mot pour les entreprises qui font trop de profits et qui rachètent leurs actions (ses amis). L’argument de l’opposition dont le conglomérat signifierait déficit. La fausse affirmation que des syndicats n’ont pas proposé de compromis. La reconnaissance de la colère et l’engagement de travaux sur le sens du travail, la reconversion et l’avancement. Bref les éboueurs pourront peut-être à partir de 55 ans pour passer le concours de l’ENA !. L’engagement gratuit vis-à-vis des branches dont les minima conventionnels sont en dessous du SMIC (la patate chaude renvoyée au Medef).

Pas de changement au gouvernement, Borne reste en place et va engager des travaux beaucoup plus réduits il y aura moins de lois, des textes plus courts et pour cause il a du mal à trouver une majorité. Autre affirmation fallacieuse » on a tout dépensé avant » comme si Macron en 6 ans n’avait pas fait sauter le plafond de la dette. « Bref oui il y a des problèmes mais tout va bien et les problèmes viennent surtout du covid, de la guerre et de l’inflation. Une manière de renvoyer en touche sa responsabilité.

Encore une intervention pour rien pour rabâcher toujours les mêmes fallacieux arguments concernant les risques financiers, les risques d’insurrection, les risques populistes. Le cri » le roi nu » résume le mieux l’imposture permanente de Macon, le cri qui dégonfle la baudruche, fait tomber le masque d’un président élu après avoir infiltré la gauche pour mieux se mettre au service des plus riches qui ont financé ses campagne

À la mauvaise foi, s’ajoute aussi pour Macron l’incompétence crasse. Certes il aura réussi à octroyer de nombreux cadeaux aux plus riches mais il aura sans doute plongé le pays dans une crise dont les conséquences se feront sentir pendant des dizaines d’années. Il a largement contribué à brader l’économie et en particulier l’industrie mais aussi l’agriculture.
Il va laisser les finances de la France dans un état lamentable puisque la dette aura augmenté d’environ 25 % durant son mandat (3000 milliards de dettes un record et 50 milliards de charges financières par an).

Le déficit de la balance du commerce, témoigne du déclin économique.(Un déficit supérieur à 150 milliards en 2022). La situation est dramatique dans nombre de champs régaliens ou le rôle de l’État est en jeu comme la santé, l’école, la sécurité, la justice. Jamais la drogue ne s’est répandue à une telle vitesse dans le pays du fait du laxisme de l’État et de l’abandon de nombre de banlieues véritables comptoirs ouverts aux stupéfiants.

Macron a aussi complètement échoué en politique internationale. Il se voyait déjà président de l’Europe et même du monde. En réalité, il est aussi rejeté par nombre de pays. Parmi ces erreurs fondamentales, il faut par exemple citer ses relations douteuses avec Poutine, puis sa tentative de ce rabibocher avec l’Ukraine. Résultat la France est mal vue dans les deux pays ! Même incompétence et même lâcheté en Afrique où la France a dû opérer des reculs honteux notamment au Mali au Burkina faso.
Un président, chef des armées qui n’a même pas fait son service militaire au motif qu’il poursuivaient des étude ce qui en dit long sur ses convictions.

Sur le plan démocratique, Macron se comporte comme un monarque dédaigneux ignorant volontairement les institutions et organisations représentatives y compris le Parlement.

L’histoire retiendra que ce président a plongé le pays de façon durable dans un déclin affectant les champs démocratiques, économiques, sociaux et même sociétaux.

Un président qui n’a plus de légitimité politique , de plus en plus seul comme dans un bunker à l’Élysée qui n’entend rien, n’écoute rien. Un autocrate incompétent et méprisant, dont la France devra se débarrasser rapidement pour ne pas tomber encore plus bas.

RETRAITES-Sondage : 70 % des Français condamnent le discours de Macron

RETRAITES- Sondage : 70 % des Français condamnent le discours de Macron

71% qui ont vu, écouté ou entendu parler de l’interview du président de la République ne l’ont pas trouvé convaincant, selon Elabe et
65% des Français pensent qu’il est un mauvais président.

Sa personnalité est pointée du doigt par les personnes interrogées par notre sondage: 69% des Français sondés le trouvent arrogant, ils sont tout autant à le trouver autoritaire. Enfin Emmanuel Macron inquiète 61% des personnes interrogées.

Ils sont d’ailleurs très nombreux à ne pas lui faire confiance pour mener à bien les grands chantiers du pays, tant sur le partage de la valeur (78%) que sur le pouvoir d’achat (77%), le climat (73%) ou encore le plein-emploi (71%). À cela s’ajoute le regret pour 19% des électeurs d’Emmanuel Macron lors du premier tour de la présidentielle d’avoir voté pour lui.

Un président critiqué, tout comme le texte qu’il juge nécessaire pour la survie du système de retraites. 72% (+3 points par rapport à la dernière enquête Elabe) des Français jugent la réforme du gouvernement injuste, 63% (+5 points) la considère comme étant inefficace pour assurer la pérennité du système de retraites et 56% (+4 points) estiment qu’elle n’est pas nécessaire.

Si une majorité de Français souhaite que la mobilisation continue (65%), voire se durcisse (44%), cette tendance est à la baisse par rapport à la précédente enquête Elabe pour BFMTV.

chasser Macron: une urgence pour le pays

chasser Macron: une urgence pour le pays

Dans les milieux bien informés ( en fait qui soutiennent le pouvoir), on affirme que la réforme des retraites est indispensable pour donner confiance aux marchés financiers et éviter une hausse des taux d’intérêt sur nos emprunts. En réalité, cette réforme risque de créer une telle instabilité politique qu’elle risque de provoquer aussi une crise économique et sociale qui sera encore plus préjudiciable à la crédibilité de la France pour les marchés financiers. On est donc en droit de s’interroger sur l’idéologie de Macron. Pour trouver l’origine assez confuse de l’idéologie de Macron, il faut notamment se tourner vers Machiavel et le théâtre. Machiavel qui fut l’un des sujets de sa thèse et le théâtre qui lui permit de passer de l’adolescence à la majorité. Pour le reste, son idéologie est une espèce de patchwork qui repose d’abord sur le service à rendre aux grands financiers, sur un ego démesuré et sur une vision très américaine de la société.

L’imposture commence avec sa candidature à la présidence de la république où grâce avec l’appui des financiers, il a réussi à s’imposer et à neutraliser François Hollande et le PS

Certains objecteront qu’un autre responsable, assez apprécié celui-là, à savoir Georges Pompidou, est lui aussi venu directement d’une banque. Cependant, c’était le choix de De Gaulle. Macron, lui, est le choix des financiers et de leurs experts courtisans.

Évidemment un groupe de pressions, sorte de lobby, qui n’agit que dans la coulisse. Il n’a jamais été possible d’analyser les conditions de financement de la campagne de Macron, la justice a enterré la question.

L’autre soutien déterminant est celui des socialistes nombreux qui avaient l’impression que Macron pourraient les représenter. Là aussi une immense imposture entre les déclarations électorales de l’intéressé fondé sur des positions de gauche et une gestion désormais nettement orientée à droite.

L’imposture confuse a entraîné le pays vers un déclin catastrophique tente en politique intérieure qu’en politique étrangère. En matière de politique étrangère, on peut prendre deux exemples pour illustrer le flou de Macron.
D’abord ces conversations indécentes avec le dictateur Poutine. Ce qui nous a fâché avec la moitié de l’Europe mais aussi avec l’Ukraine. Puis son revirement à 180° en faveur de l’Ukraine. L’hubris est sa boussole. Macron se pensait pendant un moment comme le nouveau dirigeant du monde. Autre exemple assez lamentable celui de l’Afrique où la France est progressivement chassée par des dictatures du fait de l’insuffisance de volonté politique et de moyens militaires.

En politique intérieure, la France se dirige tout droit vers la catastrophe. Tout les grands équilibres financiers sont dans le rouge, les budgets et la dette n’ont jamais affiché de chiffres aussi inquiétants.

En dépit de cette politique budgétaire en pleine dérive, la situation des grandes fonctions régaliennes est particulièrement lamentables

D’abord sans doute la question de la sécurité qui se caractérise notamment par l’abandon des banlieues aux trafiquants de drogue. Une drogue qui touche maintenant toutes les couches de la société. Il y a longtemps que la justice et la police ont renoncé à prendre en charge réellement cette question. Tout juste quelques opérations spectaculaires de temps en temps.

Il y a évidemment aussi et peut-être surtout dans le domaine économique le massacre de la politique énergétique. La France qui pouvait s’enorgueillir de disposer de l’énergie électrique la moins chère du monde a fini par accepter de jeter dans le marché des centaines d’intermédiaires qui se sont engraissés au détriment d’EDF et du nucléaire. L’affaire de Nicolas Hulot illustre l’incompétence politique et la mauvaise foi du pouvoir qui a renié ses convictions pour quelques voix écolo.

Deux autres domaines touchent aussi à la catastrophe, celui du système sanitaire et l’école. Un système sanitaire certes performant mais à bout de souffle concernant les moyens. Quant à l’école on mesure son déclin au fait que la France est renvoyée dans le fond des classements internationaux concernant l’évaluation des élèves.

La dernière imposture récente est évidemment celle de la réforme des retraites avec cette folie d’écraser toutes les institutions intermédiaires: Parlement, syndicat et autres organisations. Cela pour leur substituer de pseudos conventions citoyennes bien choisies « au hasard » afin de mieux les manipuler. Ou encore pour leur substituer des comités plus ou moins bidon.

80 % des Français dénoncent globalement la politique économique et sociale d’un président qui n’est plus soutenu que par 30 % à peine de l’opinion.

Parmi les grandes faiblesses de la France, il faut aussi souligner l’extrême pauvreté de nos armées qui d’après les experts ne tiendraient qu’une quinzaine de jours tout au plus en Ukraine. Pour preuve, la France pas même capable de tenir ses positions en Afrique et qui soutient au compte-gouttes l’Ukraine. Et ce n’est pas le ridicule service national universel–de quelques jours–qui va changer la donne d’autant qu’on y parle même pas de défense.

Jusqu’à quand va durer cette imposture ?

Faute de nouvelles consultations démocratiques, la crise politique peut déboucher sur n’importe quoi.

Macron à la télé: le roi nu mais toujours arrogant

Macron à la télé: le roi nu mais toujours arrogant

Pour résumer, le bla-bla habituel. D’abord une petite leçon juridique (inutile) sur le processus d’élaboration de la loi. Ensuite une explication très vaseuse à propos de la foule populace qu’il compare aux factieux du Capitole aux États-Unis. La rengaine de l’équilibre démographique (on fait quoi pour encourager la natalité ?). Quand même un tout petit mot pour les entreprises qui font trop de profits et qui rachètent leurs actions (ses amis). L’argument de l’opposition dont le conglomérat signifierait déficit. La fausse affirmation que des syndicats n’ont pas proposé de compromis. La reconnaissance de la colère et l’engagement de travaux sur le sens du travail, la reconversion et l’avancement. Bref les éboueurs pourront peut-être à partir de 55 ans pour passer le concours de l’ENA !. L’engagement gratuit vis-à-vis des branches dont les minima conventionnels sont en dessous du SMIC (la patate chaude renvoyée au Medef).

Pas de changement au gouvernement, Borne reste en place et va engager des travaux beaucoup plus réduits il y aura moins de lois, des textes plus courts et pour cause il a du mal à trouver une majorité. Autre affirmation fallacieuse » on a tout dépensé avant » comme si Macron en 6 ans n’avait pas fait sauter le plafond de la dette. « Bref oui il y a des problèmes mais tout va bien et les problèmes viennent surtout du covid, de la guerre et de l’inflation. Une manière de renvoyer en touche sa responsabilité.

Encore une intervention pour rien pour rabâcher toujours les mêmes fallacieux arguments concernant les risques financiers, les risques d’insurrection, les risques populistes. Le cri » le roi nu » résume le mieux l’imposture permanente de Macon, le cri qui dégonfle la baudruche, fait tomber le masque d’un président élu après avoir infiltré la gauche pour mieux se mettre au service des plus riches qui ont financé ses campagne

À la mauvaise foi, s’ajoute aussi pour Macron l’incompétence crasse. Certes il aura réussi à octroyer de nombreux cadeaux aux plus riches mais il aura sans doute plongé le pays dans une crise dont les conséquences se feront sentir pendant des dizaines d’années. Il a largement contribué à brader l’économie et en particulier l’industrie mais aussi l’agriculture.
Il va laisser les finances de la France dans un état lamentable puisque la dette aura augmenté d’environ 25 % durant son mandat (3000 milliards de dettes un record et 50 milliards de charges financières par an).

Le déficit de la balance du commerce, témoigne du déclin économique.(Un déficit supérieur à 150 milliards en 2022). La situation est dramatique dans nombre de champs régaliens ou le rôle de l’État est en jeu comme la santé, l’école, la sécurité, la justice. Jamais la drogue ne s’est répandue à une telle vitesse dans le pays du fait du laxisme de l’État et de l’abandon de nombre de banlieues véritables comptoirs ouverts aux stupéfiants.

Macron a aussi complètement échoué en politique internationale. Il se voyait déjà président de l’Europe et même du monde. En réalité, il est aussi rejeté par nombre de pays. Parmi ces erreurs fondamentales, il faut par exemple citer ses relations douteuses avec Poutine, puis sa tentative de ce rabibocher avec l’Ukraine. Résultat la France est mal vue dans les deux pays ! Même incompétence et même lâcheté en Afrique où la France a dû opérer des reculs honteux notamment au Mali au Burkina faso.
Un président, chef des armées qui n’a même pas fait son service militaire au motif qu’il poursuivaient des étude ce qui en dit long sur ses convictions.

Sur le plan démocratique, Macron se comporte comme un monarque dédaigneux ignorant volontairement les institutions et organisations représentatives y compris le Parlement.

L’histoire retiendra que ce président a plongé le pays de façon durable dans un déclin affectant les champs démocratiques, économiques, sociaux et même sociétaux.

Un président qui n’a plus de légitimité politique , de plus en plus seul comme dans un bunker à l’Élysée qui n’entend rien, n’écoute rien. Un autocrate incompétent et méprisant, dont la France devra se débarrasser rapidement pour ne pas tomber encore plus bas.

Macron à la télé: le roi nu

Macron à la télé: le roi nu

Pour résumer le bla-bla habituel. D’abord une petite leçon juridique (inutile) sur le processus d’élaboration de la loi. Ensuite une explication très vaseuse à propos de la foule populace qu’il compare aux factieux du capitole aux États-Unis. La rengaine de l’équilibre démographique (on fait quoi pour encourager la natalité ?). Quand même un tout petit mot pour les entreprises qui font trop de profits et qui rachètent leurs actions. L’argument de l’opposition dont le conglomérat signifierait déficit. La fausse affirmation que des syndicats n’ont pas proposé de compromis. La reconnaissance quand même de la colère et l’engagement très vague de travaux sur le sens du travail, la reconversion et l’avancement. Bref les éboueurs pourront peut-être à partir de 55 ans et passer le concours de l’ENA !. L’engagement gratuit vis-à-vis des branches dans les minima conventionnels sont en dessous du SMIC (la patate chaude renvoyée au Medef).

Pas de changement au gouvernement, Borne reste en place et va engager des travaux beaucoup plus réduits il y aura moins de lois, des textes plus courts et pour cause il a du mal à trouver une majorité. Autre affirmation fallacieuse » on a tout dépensé avant » comme si Macron en 6 ans n’avait pas fait sauter le plafond de la dette. « Bref oui il y a des problèmes mais tout va bien et les problèmes viennent surtout du covid, de la guerre et de l’inflation. Une manière de renvoyer en touche sa responsabilité.

Encore une intervention pour rien pour rabâcher toujours les mêmes fallacieux arguments concernant les risques financiers, les risques d’insurrection, les risques populistes. Le cri  » le roi nu » résume le mieux l’imposture permanente de Macon, le cri qui dégonfle la baudruche, fait tomber le masque d’un président élu après avoir infiltré la gauche pour mieux se mettre au service des plus riches qui ont financé ses campagne

À la mauvaise foi, s’ajoute aussi pour Macron l’incompétence crasse. Certes, il aura réussi à octroyer de nombreux cadeaux aux plus riches mais il aura sans doute plongé le pays dans une crise dont les conséquences se feront sentir pendant des dizaines d’années. Il a largement contribué à brader l’économie et en particulier l’industrie mais aussi l’agriculture.
Il va laisser les finances de la France dans un état lamentable puisque la dette aura augmenté d’environ 25 % durant son mandat (3000 milliards de dettes un record et 50 milliards de charges financières par an).

Le déficit de la balance du commerce, témoigne du déclin économique.(Un déficit supérieur à 150 milliards en 2022). La situation est dramatique dans nombre de champs régaliens où le rôle de l’État est en jeu comme la santé, l’école, la sécurité, la justice. Jamais la drogue ne s’est répandue à une telle vitesse dans le pays du fait du laxisme de l’État et de l’abandon de nombre de banlieues véritables comptoirs ouverts aux stupéfiants.

Macron a aussi complètement échoué en politique internationale. Il se voyait déjà président de l’Europe et même du monde. En réalité, il est aussi rejeté par nombre de pays. Parmi ces erreurs fondamentales il faut par exemple citer ses relations douteuses avec Poutine, puis sa tentative de ce rabibocher avec l’Ukraine. Résultat la France est mal vue dans les deux pays ! Même incompétence et même lâcheté en Afrique où la France a dû opérer des reculs honteux notamment au Mali au Burkina faso. Un président, chef des armées qui n’a même pas fait son service militaire au motif qu’il poursuivait des étude ce qui en dit long sur ses convictions.

Sur le plan démocratique, Macron se comporte comme un monarque dédaigneux ignorant volontairement les institutions et organisations représentatives y compris le Parlement.

L’histoire retiendra que ce président a plongé le pays de façon durable dans un déclin affectant les champs démocratiques, économiques, sociaux et même sociétaux.

Un président qui n’a plus de légitimité politique , de plus en plus seul comme dans un bunker à l’Élysée qui n’entend rien, n’écoute rien. Un autocrate incompétent et méprisant, dont la France devra se débarrasser rapidement pour ne pas tomber encore plus bas.

Politique : À quand le coup de l’insurrection par Macron

Politique : À quand le coup de l’insurrection par Macron

Il faut vraiment que le gouvernement soit dans un état de fébrilité et de faiblesse extrême pour que Macron en soit réduit à défendre sa réforme des retraites au motif que les élus de l’assemblée nationale et le Parlement seraient menacés par une forme d’insurrection en cours.

D’une certaine manière les gauchistes provocateurs et autres Black blocs sont les idiots utiles du pouvoir en multipliant les débordements. En effet c’est le dernier argument que va utiliser le pouvoir pour tenter de retourner l’opinion publique opposée à la réforme des retraites.

Macron ne se prive pas donc de centrer l’essentiel de son propos sur la question de l’insécurité des élus et donc la menace sur la démocratie. Il faudrait bien que les révolutionnaires de papier se persuadent que brûler une poubelle ,casser une vitrine ou une voiture n’a rien de véritablement révolutionnaire. Il s’agit bien tout simplement de délits.

Inversement, le pouvoir ne saurait se prévaloir d’une incendie de poubelles pour inverser les responsabilités de la crise et utiliser l’arme de l’atteinte à la démocratie.« Après des mois de concertation politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux deux présidents (du Sénat et de l’Assemblée, ndlr) son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous », a indiqué l’Elysée dans un message transmis à l’AFP.

« A la suite des tentatives d’intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l’Etat, ainsi que des dégradations de permanences et de bâtiments publics, le président de la République a appelé Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour leur réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires, tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger », a ajouté l’Elysée

Démocratie: en cause partout dans le monde

Démocratie: en cause partout dans le monde

Maître de conférence en Histoire du droit et des idées politiques, Université Paris Cité dans The conversation

Un article intéressant qui souligne le caractère obsolète des conditions de fonctionnement de la démocratie dans le monde. Parmi les facteurs explicatifs, l’auteur aurait pu aussi parler de l’élévation générale du niveau d’instruction des populations hier majoritairement incultes et aujourd’hui politiquement nettement plus conscientes même dans des dictatures comme en Chine. NDLR

La maison-démocratie brûle. Partout en Occident, la multiplication des livres, articles et numéros de revue consacrés à la question nous font entendre des alarmes hurlantes.

Nous avons d’abord cru qu’il s’agissait d’un feu de paille. Tout au plus nous interrogions-nous sur la teneur du terme : était-il conforme au concept des origines comme le questionnait le philosophe Bernard Manin dans les années 1990 ? Gardait-il politiquement un sens opératoire ou glissait-il progressivement, à force d’utilisation fallacieuse, vers le purgatoire des mots « vides de sens » ?

En 2018, dans un essai retentissant sur le sujet, Le peuple contre la démocratie, le politologue Yasha Mounk, de nature pourtant modéré, alertait les plus incrédules.

La « démocratie », écrivait-il, est en danger de mort. Parce que deux périls la menacent : la démocratie illibérale (la Hongrie de Victor Orban, les États-Unis de Trump) et le libéralisme antidémocratique.

Celui-ci, selon Mounk, s’incarnait par exemple dans l’Union européenne d’un Jean‑Claude Junker qui, alors qu’il était Président de la Commission européenne, déclarait après la victoire du parti Syrisa en Grèce :

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

En 2020, l’inquiétude est particulièrement vive pour le cas français puisqu’au vu de ces derniers mois, la France semble s’être fragilisée sur l’un et l’autre des deux versants.

Alors qu’Emmanuel Macron avait été élu en promettant une version intégrale du libéralisme (c’est-à-dire économique et sociétale) comme le préconisaient certains grands libéraux du XIXe siècle (Benjamin Constant, Jules Simon), sa majorité multiplie sous son mandat des lois considérées comme liberticides : loi inscrivant les dispositions de l’État d’urgence dans le droit commun (Loi du 30 octobre 2017), loi sur le secret des affaires (Loi du 30 juillet 2018), dispositions restreignant la liberté de manifester (que le Conseil constitutionnel a retoqué), loi contre la liberté académique (dite Loi PPR adoptée le mardi 17 novembre 2020 contre l’avis de l’ensemble du monde universitaire), projet de loi dite « sécurité globale » qui menace la liberté de la presse et la liberté d’informer et qui inquiète jusqu’à la défenseure des droits.

La dureté de ces lois est telle qu’on a vu resurgir l’expression de « lois scélérates » que la gauche avait utilisée sous la IIIᵉ République pour dénoncer des lois spécifiquement prises contre les anarchistes.

Ce corpus de loi inquiète d’autant plus qu’il s’accompagne d’une répression sans précédent dans la Ve République contre les manifestants (Gilets jaunes, Mouvement contre les retraites) mais aussi contre les journalistes (avec la récente arrestation d’une journaliste de France 3 Île de France qui a ému jusqu’à certains membres parmi les plus consensuels de la profession)

Ce drapé noir qui s’abat sur la liberté et, partant, sur la démocratie masque deux impensés de la « démocratie libérale ».

D’une part, cette séquence rappelle qu’il existe dans la tradition libérale française un tropisme individualiste qui lui fait toujours opter pour les libertés individuelles contre les libertés sociales lorsque le dilemme s’impose. Cet arrière-fond idéologique provoque ainsi en temps de crise, ce que Luc Boltanski et Arnaud Esquerre dans leur essai Vers l’extrême ont appelé une » extension des domaines de la droite ».

D’autre part, ce moment révèle une conception étriquée de la « démocratie » réduite au seul jeu électoral et qui voudrait bâillonner toutes ses autres formes d’expression.

Mais la pensée grecque, par le passé, nous a appris que toute crise renferme en son sein la possibilité de son propre dépassement. Saisissons donc ce moment pour dire de quoi la crise démocratique est-elle le nom et comment elle doit servir à régénérer l’idéal de liberté et de souveraineté du peuple.

Dans Les Politiques, Aristote définit la « démocratie » comme le régime au sein duquel les citoyens exercent le pouvoir « à tour de rôle ».

On ne le dit presque plus, mais c’est là en principe le point fondamental qui doit permettre à la démocratie de tenir et de bénéficier du consentement de ses citoyens.

Buste d’Aristote, salle de lecture de la Bibliothèque Mazarine, Paris, 19 avril 2010. Marie-Lan Nguyen/Wikimedia, CC BY
Par une pratique aléatoire et circulaire du pouvoir, chacun étant amené dans son existence à être tantôt « gouverné » tantôt « gouvernant » s’investit pleinement dans la vie démocratique. Aujourd’hui, cette règle d’or de la démocratie est lettre morte.

Qui peut penser une seule minute qu’au sein des classes populaires existe ce sentiment d’alternance « gouverné/gouvernant » ?

Notre époque est profondément marquée par la disparition de ce cycle mais également – phénomène plus neuf –, par l’affaiblissement significatif de la colonne d’équilibre de la théorie du gouvernement représentatif, la croyance dans le couple « représentant/représenté ».

Dans les bistros, les vestiaires de foot, le bas des immeubles et les stands des marchés, on entend ainsi constamment parler d’un « ils ».

Ce « ils » désignent « les politiques » mais aussi tout en partie les médias, les journalistes, parfois le monde du spectacle, quelquefois Paris, les intellectuels…

« Qui peut penser une seule minute qu’au sein des classes populaires existe ce sentiment d’alternance ‘gouverné/gouvernant’ ? » (Jean Béraud, Au bistro. Jean Béraud/Wikimedia
C’est en effet un « ils » qui peut paraître confus, que d’aucuns appellent « système » d’autres « oligarchie », mais dont on peut parvenir à bien percevoir la silhouette si comme dans une chambre noire, on la regarde par le négatif. Ce qui caractérise ce « ils », c’est qu’ils ne sont pas « nous ».

Prenant acte de la progressive disparition de l’opposition « gauche »/« droite » à mesure que les grands partis de centre gauche européen se convertissaient au néo-libéralisme, les politologues et philosophes Ernesto Laclau et Chantal Mouffe ont justement désigné, à partir des années 2000, ce « eux/nous » comme le nouveau marqueur principal du champ politique.

La proposition a fait grand bruit car elle invitait à délaisser le clivage horizontal classique (gauche/droite), devenu selon ces deux auteurs, illusoire, pour investir une partition verticale (haut/bas) répondant à la véritable situation antagonique créée par les systèmes politiques occidentaux.

Cette théorisation est bien connue puisqu’elle a notamment contribué à nourrir la « stratégie populiste » de Podemos ou de la France insoumise.

En forgeant ce schéma, Laclau et Mouffe souhaitaient avant tout s’extirper de la « crise du marxisme » des années 60/70, qui voyait des mouvements de protestations (libération de la femme, liberté sexuelle, question « gay ») échappés au cadre de la « lutte des classes ».

Mais il se trouve qu’aujourd’hui, ce schéma colle surtout à une forme de ressenti populaire que j’appellerai le « schisme démocratique » et que je définirai par le sentiment qui frappe désormais toute une partie des Français de ne pas/plus faire partie de la démocratie.

On pourrait même dire que tout au long de cette ligne de fracture se dessine de plus en plus une « démocratie du haut » et une « démocratie du bas ».

Celle du bas est frappée par une abstention et une lassitude civique de plus en plus marquée d’une part parce qu’elle considère qu’elle n’aura jamais accès à la « démocratie du haut » et d’autre part, parce qu’elle considère que celle du haut ne fait rien pour celle du bas.

Pourtant on aurait tort, sur la base de ces observations, de vouloir écrire une chronique d’une mort annoncée de la démocratie. C’est autre chose qui se joue. On assiste en réalité à la fin de l’assimilation « démocratie/élection » et à la bascule de la contestation politique des urnes à la rue. C’est là deux traits des choses qu’il faut réinsérer dans l’analyse de l’exercice démocratique pour mieux en saisir ses mutations.

Les récents événements ont vu toute une partie du personnel politique défendre une vision schématique de la démocratie qui la réduit à son seul processus électoral. Ainsi a-t-on entendu durant le mouvement des Gilets jaunes plusieurs ministres du gouvernement d’Édouard Philippe condamner les manifestants au nom du « respect de la démocratie », formule qu’il fallait décrypter comme signifiant « nous avons été élus, veuillez désormais vous taire pendant 5 ans ».

Ceci constitue un contresens majeur vis-à-vis de l’idée démocratique puisque depuis ses origines la contestation fait partie de la démocratie. Cette dernière est même, par définition, l’organisation du désaccord, l’espace qui doit permettre, comme l’écrivait le sociologue Marcel Mauss, de pouvoir « s’opposer sans se massacrer ».

Jamais elle ne s’est voulue synonyme de silence ou de passivité. S’enfonçant dans le contresens, certains en appellent même aujourd’hui à l’exemple de la démocratie athénienne pour contester ou interdire les manifestations de rue, les ronds-points investis ou les occupations de lycée/université ignorant qu’un éminent spécialiste de l’Antiquité par exemple, Moses I. Finley, dans ses travaux (L’invention de la politique, 1983), a précisément tordu le cou à l’idée que les démocraties fondatrices de l’Occident (Athènes et Rome) aient pu être lisses ou immaculées de tout conflit.

La démocratie, a écrit Finley, se nourrit de ce que les Grecs appelaient la « stasis » (crise), elle est toute entière traversée par des confrontations entre la minorité et la majorité, les « biens nés » (Eupatrides) et les autres, la masse (to plêthos) ; en un mot, elle vit inévitablement les conflits nés de ce que Aristote nomme « la différence qui sépare […] la pauvreté et la richesse ».

Alors oui la démocratie est loi, droit, élections mais elle est aussi agitations, indignations, manifestations, quelques fois émeutes.

Le mot même de « démocratie » est révélateur de cette conflictualité interne. On le traduit le plus souvent par le « pouvoir » (kratos) du « peuple » (dêmos), mais le choix du terme « kratos » en lieu et place d’« archei » (comme dans monarchie) indique que ses fondateurs la savaient dotée d’une certaine dimension de violence dans l’expression de sa puissance.

Est-ce à dire qu’il faut applaudir tout bris de vitrine ou d’abris de bus ? Chacun de ces actes mérite d’être analysé à l’aune de son intention : est-il la marque d’une colère, d’une volonté condamnable de piller, d’un nihilisme revendiqué ou d’une expression de la philosophie libertaire du « Black Bloc » ?

Bourdieu en son temps avait dit qu’on peut brûler les voitures, s’il y a « un objectif » derrière et si l’acte s’inscrit dans « un mouvement social » visant à l’amélioration de la vie commune.

Voilà à quoi doit s’atteler le monde politique : à réentendre les mille bouches de la démocratie et à formuler à partir de lui un nouveau sens commun.

Contrairement aux apparences, nous n’assistons pas à un pur mouvement de reflux démocratique. L’heure est plus nervurée. Si nous voyons ressurgir des aspirations monarchistes et des tendances néo-fascistes très préoccupantes, l’essentiel de la période est surtout marquée par une remise en cause de la démocratie dans sa pratique ainsi que l’a souligné Jacques Rancière dans la Haine de la démocratie (2005).

Au sein de l’immense colère qui monte, le désir n’est pas à un moins de démocratie mais au contraire à un plus de démocratie. La rage d’une grande part de la population est à ce titre pleinement démocratique.

Elle s’apparente à la fièvre qui veut protéger son corps en brûlant le virus qui le contamine. Ce qu’on nomme la « crise démocratique » actuelle questionne le pouvoir perdu et fustige la dépossession du droit à s’autodéterminer ; elle pointe du doigt la mise en place progressive d’un « cens caché », selon l’expression de Daniel Gaxie, source d’une véritable « ségrégation politique ».

Tendons bien l’oreille : la vox populi ne dit pas « à bas la démocratie », elle indique la volonté qu’on mette fin à une dysmétrie politique par laquelle les classes populaires et paupérisées ne se figurent plus comme acteurs politiques mais comme une simple caisse enregistreuse de décisions venues « dont on ne sait où ».

Si l’on veut revitaliser la démocratie, il faut redonner la parole, réinstaurer davantage de questionnements, d’interrogations, permettre l’expression de la souveraineté populaire et de la délibération publique.

En somme, la « crise de la démocratie » ne doit pas s’appréhender comme l’annonce de son effondrement mais comme l’exigence d’un retour à ses fondements.

Dans son essai La démocratie aux marges (2018), le regretté David Graeber rappelait en ce sens qu’au regard de l’Histoire « l’idéal démocratique » tend à retrouver de la vigueur précisément dans les moments où on interroge sa tradition et sa signification profonde. Nous y sommes.

Osons avancer l’hypothèse que la « crise » de la démocratie par sa remise en cause pourra aussi être son kaïros, c’est-à-dire, le moment, pour tous, de travailler à sa régénération.

Retraites : Le manque d’essence arbitre de la crise

Retraites : Le manque d’essence arbitre de la crise ?

Le manque de carburant pourrait bien être un arbitre de la crise. Faut-il se souvenir que c’est déjà le carburant avec la proposition de taxation qui avait fait naître le mouvement des gilets jaunes. Faut-il aussi rappeler que la fin de mai 68 a grandement été facilitée quand l’essence est revenue dans les pompes. Cette fois encore si le carburant venait à manquer alors les risques de paralysie pourrait être sérieux. Les Français pourraient être en situation d’exiger que le pouvoir mette fin à la crise politique qui se transformerait alors en crise économique.

Les premiers effets de la grève contre la réforme des retraites se font ressentir. Alors que la grève se durcit dans les raffineries, de nombreuses stations françaises sont à sec pour la première fois depuis le début du conflit. Elles sont principalement situées dans le Sud-est où les préfectures du Vaucluse et du Gard ont décidé de contingenter les ventes.

« Il n’y a plus aucun produit qui sort à cette heure » de l’ensemble des raffineries de France, que ce soit des six raffineries conventionnelles ou de la bioraffinerie de La Mède (Bouches-du-Rhône), a affirmé lundi à l’AFP, Eric Sellini, élu national de la CGT Chimie. Les expéditions de carburants vers les dépôts qui alimentent les stations-service étaient déjà bloquées ce week-end dans la plupart des raffineries.

Jusqu’à très récemment, les raffineries continuaient à produire du carburant, même si celui-ci n’était pas expédié. Mais cela change avec l’arrêt ce week-end d’une première raffinerie, la plus grande de France, celle de TotalEnergies en Normandie. L’opération prend plusieurs jours et l’installation devrait complètement s’arrêter « lundi soir ou mardi matin », selon Eric Sellini. A ce stade, certaines unités de la plateforme « restent en exploitation normale et assurent leur production », selon la direction.

Démocratie: La maison brûle partout dans le monde

Démocratie: La maison brûle partout dans le monde

Maître de conférence en Histoire du droit et des idées politiques, Université Paris Cité dans The conversation

Un article intéressant qui souligne le caractère obsolète des conditions de fonctionnement de la démocratie dans le monde. Parmi les facteurs explicatifs, l’auteur aurait pu aussi parler de l’élévation générale du niveau d’instruction des populations hier majoritairement incultes et aujourd’hui politiquement nettement plus conscientes même dans des dictatures comme en Chine. NDLR

La maison-démocratie brûle. Partout en Occident, la multiplication des livres, articles et numéros de revue consacrés à la question nous font entendre des alarmes hurlantes.

Nous avons d’abord cru qu’il s’agissait d’un feu de paille. Tout au plus nous interrogions-nous sur la teneur du terme : était-il conforme au concept des origines comme le questionnait le philosophe Bernard Manin dans les années 1990 ? Gardait-il politiquement un sens opératoire ou glissait-il progressivement, à force d’utilisation fallacieuse, vers le purgatoire des mots « vides de sens » ?

En 2018, dans un essai retentissant sur le sujet, Le peuple contre la démocratie, le politologue Yasha Mounk, de nature pourtant modéré, alertait les plus incrédules.

La « démocratie », écrivait-il, est en danger de mort. Parce que deux périls la menacent : la démocratie illibérale (la Hongrie de Victor Orban, les États-Unis de Trump) et le libéralisme antidémocratique.

Celui-ci, selon Mounk, s’incarnait par exemple dans l’Union européenne d’un Jean‑Claude Junker qui, alors qu’il était Président de la Commission européenne, déclarait après la victoire du parti Syrisa en Grèce :

« Il ne peut y avoir de choix démocratique contre les traités européens. »

En 2020, l’inquiétude est particulièrement vive pour le cas français puisqu’au vu de ces derniers mois, la France semble s’être fragilisée sur l’un et l’autre des deux versants.

Alors qu’Emmanuel Macron avait été élu en promettant une version intégrale du libéralisme (c’est-à-dire économique et sociétale) comme le préconisaient certains grands libéraux du XIXe siècle (Benjamin Constant, Jules Simon), sa majorité multiplie sous son mandat des lois considérées comme liberticides : loi inscrivant les dispositions de l’État d’urgence dans le droit commun (Loi du 30 octobre 2017), loi sur le secret des affaires (Loi du 30 juillet 2018), dispositions restreignant la liberté de manifester (que le Conseil constitutionnel a retoqué), loi contre la liberté académique (dite Loi PPR adoptée le mardi 17 novembre 2020 contre l’avis de l’ensemble du monde universitaire), projet de loi dite « sécurité globale » qui menace la liberté de la presse et la liberté d’informer et qui inquiète jusqu’à la défenseure des droits.

La dureté de ces lois est telle qu’on a vu resurgir l’expression de « lois scélérates » que la gauche avait utilisée sous la IIIᵉ République pour dénoncer des lois spécifiquement prises contre les anarchistes.

Ce corpus de loi inquiète d’autant plus qu’il s’accompagne d’une répression sans précédent dans la Ve République contre les manifestants (Gilets jaunes, Mouvement contre les retraites) mais aussi contre les journalistes (avec la récente arrestation d’une journaliste de France 3 Île de France qui a ému jusqu’à certains membres parmi les plus consensuels de la profession)

Ce drapé noir qui s’abat sur la liberté et, partant, sur la démocratie masque deux impensés de la « démocratie libérale ».

D’une part, cette séquence rappelle qu’il existe dans la tradition libérale française un tropisme individualiste qui lui fait toujours opter pour les libertés individuelles contre les libertés sociales lorsque le dilemme s’impose. Cet arrière-fond idéologique provoque ainsi en temps de crise, ce que Luc Boltanski et Arnaud Esquerre dans leur essai Vers l’extrême ont appelé une » extension des domaines de la droite ».

D’autre part, ce moment révèle une conception étriquée de la « démocratie » réduite au seul jeu électoral et qui voudrait bâillonner toutes ses autres formes d’expression.

Mais la pensée grecque, par le passé, nous a appris que toute crise renferme en son sein la possibilité de son propre dépassement. Saisissons donc ce moment pour dire de quoi la crise démocratique est-elle le nom et comment elle doit servir à régénérer l’idéal de liberté et de souveraineté du peuple.

Dans Les Politiques, Aristote définit la « démocratie » comme le régime au sein duquel les citoyens exercent le pouvoir « à tour de rôle ».

On ne le dit presque plus, mais c’est là en principe le point fondamental qui doit permettre à la démocratie de tenir et de bénéficier du consentement de ses citoyens.

Buste d’Aristote, salle de lecture de la Bibliothèque Mazarine, Paris, 19 avril 2010. Marie-Lan Nguyen/Wikimedia, CC BY
Par une pratique aléatoire et circulaire du pouvoir, chacun étant amené dans son existence à être tantôt « gouverné » tantôt « gouvernant » s’investit pleinement dans la vie démocratique. Aujourd’hui, cette règle d’or de la démocratie est lettre morte.

Qui peut penser une seule minute qu’au sein des classes populaires existe ce sentiment d’alternance « gouverné/gouvernant » ?

Notre époque est profondément marquée par la disparition de ce cycle mais également – phénomène plus neuf –, par l’affaiblissement significatif de la colonne d’équilibre de la théorie du gouvernement représentatif, la croyance dans le couple « représentant/représenté ».

Dans les bistros, les vestiaires de foot, le bas des immeubles et les stands des marchés, on entend ainsi constamment parler d’un « ils ».

Ce « ils » désignent « les politiques » mais aussi tout en partie les médias, les journalistes, parfois le monde du spectacle, quelquefois Paris, les intellectuels…

« Qui peut penser une seule minute qu’au sein des classes populaires existe ce sentiment d’alternance ‘gouverné/gouvernant’ ? » (Jean Béraud, Au bistro. Jean Béraud/Wikimedia
C’est en effet un « ils » qui peut paraître confus, que d’aucuns appellent « système » d’autres « oligarchie », mais dont on peut parvenir à bien percevoir la silhouette si comme dans une chambre noire, on la regarde par le négatif. Ce qui caractérise ce « ils », c’est qu’ils ne sont pas « nous ».

Prenant acte de la progressive disparition de l’opposition « gauche »/« droite » à mesure que les grands partis de centre gauche européen se convertissaient au néo-libéralisme, les politologues et philosophes Ernesto Laclau et Chantal Mouffe ont justement désigné, à partir des années 2000, ce « eux/nous » comme le nouveau marqueur principal du champ politique.

La proposition a fait grand bruit car elle invitait à délaisser le clivage horizontal classique (gauche/droite), devenu selon ces deux auteurs, illusoire, pour investir une partition verticale (haut/bas) répondant à la véritable situation antagonique créée par les systèmes politiques occidentaux.

Cette théorisation est bien connue puisqu’elle a notamment contribué à nourrir la « stratégie populiste » de Podemos ou de la France insoumise.

En forgeant ce schéma, Laclau et Mouffe souhaitaient avant tout s’extirper de la « crise du marxisme » des années 60/70, qui voyait des mouvements de protestations (libération de la femme, liberté sexuelle, question « gay ») échappés au cadre de la « lutte des classes ».

Mais il se trouve qu’aujourd’hui, ce schéma colle surtout à une forme de ressenti populaire que j’appellerai le « schisme démocratique » et que je définirai par le sentiment qui frappe désormais toute une partie des Français de ne pas/plus faire partie de la démocratie.

On pourrait même dire que tout au long de cette ligne de fracture se dessine de plus en plus une « démocratie du haut » et une « démocratie du bas ».

Celle du bas est frappée par une abstention et une lassitude civique de plus en plus marquée d’une part parce qu’elle considère qu’elle n’aura jamais accès à la « démocratie du haut » et d’autre part, parce qu’elle considère que celle du haut ne fait rien pour celle du bas.

Pourtant on aurait tort, sur la base de ces observations, de vouloir écrire une chronique d’une mort annoncée de la démocratie. C’est autre chose qui se joue. On assiste en réalité à la fin de l’assimilation « démocratie/élection » et à la bascule de la contestation politique des urnes à la rue. C’est là deux traits des choses qu’il faut réinsérer dans l’analyse de l’exercice démocratique pour mieux en saisir ses mutations.

Les récents événements ont vu toute une partie du personnel politique défendre une vision schématique de la démocratie qui la réduit à son seul processus électoral. Ainsi a-t-on entendu durant le mouvement des Gilets jaunes plusieurs ministres du gouvernement d’Édouard Philippe condamner les manifestants au nom du « respect de la démocratie », formule qu’il fallait décrypter comme signifiant « nous avons été élus, veuillez désormais vous taire pendant 5 ans ».

Ceci constitue un contresens majeur vis-à-vis de l’idée démocratique puisque depuis ses origines la contestation fait partie de la démocratie. Cette dernière est même, par définition, l’organisation du désaccord, l’espace qui doit permettre, comme l’écrivait le sociologue Marcel Mauss, de pouvoir « s’opposer sans se massacrer ».

Jamais elle ne s’est voulue synonyme de silence ou de passivité. S’enfonçant dans le contresens, certains en appellent même aujourd’hui à l’exemple de la démocratie athénienne pour contester ou interdire les manifestations de rue, les ronds-points investis ou les occupations de lycée/université ignorant qu’un éminent spécialiste de l’Antiquité par exemple, Moses I. Finley, dans ses travaux (L’invention de la politique, 1983), a précisément tordu le cou à l’idée que les démocraties fondatrices de l’Occident (Athènes et Rome) aient pu être lisses ou immaculées de tout conflit.

La démocratie, a écrit Finley, se nourrit de ce que les Grecs appelaient la « stasis » (crise), elle est toute entière traversée par des confrontations entre la minorité et la majorité, les « biens nés » (Eupatrides) et les autres, la masse (to plêthos) ; en un mot, elle vit inévitablement les conflits nés de ce que Aristote nomme « la différence qui sépare […] la pauvreté et la richesse ».

Alors oui la démocratie est loi, droit, élections mais elle est aussi agitations, indignations, manifestations, quelques fois émeutes.

Le mot même de « démocratie » est révélateur de cette conflictualité interne. On le traduit le plus souvent par le « pouvoir » (kratos) du « peuple » (dêmos), mais le choix du terme « kratos » en lieu et place d’« archei » (comme dans monarchie) indique que ses fondateurs la savaient dotée d’une certaine dimension de violence dans l’expression de sa puissance.

Est-ce à dire qu’il faut applaudir tout bris de vitrine ou d’abris de bus ? Chacun de ces actes mérite d’être analysé à l’aune de son intention : est-il la marque d’une colère, d’une volonté condamnable de piller, d’un nihilisme revendiqué ou d’une expression de la philosophie libertaire du « Black Bloc » ?

Bourdieu en son temps avait dit qu’on peut brûler les voitures, s’il y a « un objectif » derrière et si l’acte s’inscrit dans « un mouvement social » visant à l’amélioration de la vie commune.

Voilà à quoi doit s’atteler le monde politique : à réentendre les mille bouches de la démocratie et à formuler à partir de lui un nouveau sens commun.

Contrairement aux apparences, nous n’assistons pas à un pur mouvement de reflux démocratique. L’heure est plus nervurée. Si nous voyons ressurgir des aspirations monarchistes et des tendances néo-fascistes très préoccupantes, l’essentiel de la période est surtout marquée par une remise en cause de la démocratie dans sa pratique ainsi que l’a souligné Jacques Rancière dans la Haine de la démocratie (2005).

Au sein de l’immense colère qui monte, le désir n’est pas à un moins de démocratie mais au contraire à un plus de démocratie. La rage d’une grande part de la population est à ce titre pleinement démocratique.

Elle s’apparente à la fièvre qui veut protéger son corps en brûlant le virus qui le contamine. Ce qu’on nomme la « crise démocratique » actuelle questionne le pouvoir perdu et fustige la dépossession du droit à s’autodéterminer ; elle pointe du doigt la mise en place progressive d’un « cens caché », selon l’expression de Daniel Gaxie, source d’une véritable « ségrégation politique ».

Tendons bien l’oreille : la vox populi ne dit pas « à bas la démocratie », elle indique la volonté qu’on mette fin à une dysmétrie politique par laquelle les classes populaires et paupérisées ne se figurent plus comme acteurs politiques mais comme une simple caisse enregistreuse de décisions venues « dont on ne sait où ».

Si l’on veut revitaliser la démocratie, il faut redonner la parole, réinstaurer davantage de questionnements, d’interrogations, permettre l’expression de la souveraineté populaire et de la délibération publique.

En somme, la « crise de la démocratie » ne doit pas s’appréhender comme l’annonce de son effondrement mais comme l’exigence d’un retour à ses fondements.

Dans son essai La démocratie aux marges (2018), le regretté David Graeber rappelait en ce sens qu’au regard de l’Histoire « l’idéal démocratique » tend à retrouver de la vigueur précisément dans les moments où on interroge sa tradition et sa signification profonde. Nous y sommes.

Osons avancer l’hypothèse que la « crise » de la démocratie par sa remise en cause pourra aussi être son kaïros, c’est-à-dire, le moment, pour tous, de travailler à sa régénération.

Violence : les idiots utiles à Macron

Violence : les idiots utiles à Macron

L’histoire se répète inlassablement en France comme ailleurs. Les régimes autoritaires et encore davantage les dictatures utilisent évidemment les violences minoritaires pour discréditer la légitimité des révoltes populaires.

Ainsi les pseudos révolutionnaires de papier de gauche et mouvements facho de droite profitent de la mobilisation historique de la rue contre le pouvoir technocratique et financier pour créer des incidents (et peut-être malheureusement un jour des accidents( que commence à utiliser le pouvoir.

Il suffit même dans certains médias de droite de focaliser sur le feu de trois poubelles pour décrire la situation de quasi insurrection dans le pays. Il y a évidemment des incidents plus graves quand les forces de l’ordre sont bêtement attaquées, quand les commerces subissent des dommages ou quand on casse des voitures.

C’est le retour des idiots utiles à Macron qui risquent de discréditer la justesse de la protestation jusque-là exceptionnellement massive et remarquablement organisée par les syndicats.

Le problème c’est que ces idiots utiles extrémistes contestent autant les syndicats que le pouvoir politique et même toute institution puisque le projet politique de ces extrémistes est d’installer la dictature.

La gauche politique, la gauche syndicale aurait beaucoup à perdre à soutenir, pire à impulser des mouvements de protestation violents s’attaquant aux biens et aux personnes. Il y a chez certains un manque évident de hauteur politique. Un phénomène qui touche malheureusement tout autant le pouvoir politique infantile actuel qu’une opposition qui se caractérise aussi souvent par la médiocrité de ses représentants.

Laurent Fabius du conseil constitutionnel aura-t-il la lucidité et le courage de sortir le pays de la chienlit

Laurent Fabius du conseil constitutionnel aura-t-il la lucidité et le courage de sortir le pays de la chienlit

L’avenir du pays pourrait bien désormais être dans les mains du conseil constitutionnel présidé par Laurent Fabius. Il ne s’agit pas seulement d’examiner voire de sanctionner des dispositions finalement assez secondaires et ou considérées comme des cavaliers législatifs inadéquates. Il s’agit plus fondamentalement d’acter le fait que cette réforme des retraites n’a pas respecté les modalités du fonctionnement de la démocratie notamment au Parlement.

En écourtant le débat d’abord à l’Assemblée nationale puis au Sénat, le gouvernement a commis un déni de démocratie institutionnelle. Par ailleurs il y a aussi un déni de démocratie sociale qui contredit l’esprit et la lettre de la constitution après le refus de négociations avec les syndicats confirmé aussi par le mépris du chef d’État vis-à-vis des syndicats.

Il y a aussi et enfin des considérations plus politiques c’est-à-dire le fait que le pays est devenu ingouvernable et qu’il risque de s’orienter vers une chienlit ingérable.

S’il lui reste encore de la lucidité et du courage à Fabius qui en a parfois manqué parfois, il peut inscrire son nom dans l’histoire politique en rejetant la totalité d’une loi scélérate juridiquement et dangereuse politiquement et socialement.

Presse nationale: le risque d’une crise politique qui va durer

Presse nationale: le risque d’une crise politique qui va durer

La presse française est à peu près unanime pour considérer que le vote de justesse (neuf voix seulement de la motion de censure) ne change pas grand-chose et risque au contraire de plonger la France dans une crise politique qui risque de durer.

Ainsi par exemple le JDD reprend les propos du député « républicain » du Pas de calais : « Il y avait d’autres choses à faire que de braquer le pays. Il faut que le Président retire son projet de loi, rappelle les organisations syndicales autour de la table », liste l’élu du Pas-de-Calais, qui ajoute : « Une France ingouvernable pendant quatre ans, on n’a pas besoin de ça. » À quelques mètres de là, dans la salle des pas perdus du Palais-Bourbon, Éric Woerth (Renaissance) est l’un des rares députés de la majorité présents : « Cette réforme arrive à son aboutissement. (…) Quelle déception ? La motion a été rejetée ! », insiste-t-il.

Le journal « Le Figaro » indique qu’après ce vote dont les résultats sont particulièrement étroits la majorité a encore moins le moral que précédemment. Le journal se pose la question de savoir si ce gouvernement n’est pas déjà mort reprenant les propos de la chef de file des insoumis Mathilde Panot «d’ores et déjà mort aux yeux des Français» et une chef de gouvernement qui n’a «plus de pouvoir pour continuer son action», devant «démissionner en emportant sa réforme avec elle.» Avant de tonner : «Rien n’a été réglé, et tout continue dans le pays pour continuer à faire en sorte que cette réforme soit retirée.»
Toujours au sein des Insoumis, Jean-Luc Mélenchon a, quant à lui, appelé à la «censure populaire (…) puisque le processus de censure parlementaire n’a pas fonctionné.» L’ancien candidat des Insoumis à la présidentielle «souhaite que cette censure populaire s’exprime en tout lieu, en toutes circonstances et qu’elle nous permette d’obtenir le retrait du texte.» «Neuf voix de différence ne suffisent pas à nous faire changer d’avis», a-t-il ajouté. Pour le premier secrétaire du PS Olivier Faure, «Emmanuel Macron a ouvert une crise sociale et politique», et «s’est isolé.» Prédisant que «le gouvernement Borne vit ses dernières heures», le député socialiste de Seine-et-Marne considère qu’«il n’y a désormais plus que trois solutions : le retrait immédiat, le référendum ou la dissolution.»

Le journal la tribune pour savoir si Macon peut encore reprendre la main. car
dans la rue, mais aussi l’opinion, la contestation contre ce texte n’en reste pas moins très forte encore. Les raffineries sont bloquées, des grèves dans les services publics sont annoncées. Dans ce contexte tendu, que peut désormais faire Emmanuel Macron pour reprendre la main et redonner du souffle à son quinquennat sans être empêché ?

Le journal reprend les propos de Laurent Berger, le leader de la CFDT, devenu chef de file de la mobilisation sociale, ne voit qu’une solution pour sortir de l’impasse. Et il le demande solennellement au locataire de l’Elysée : « pour retrouver l’apaisement dans le pays, ne promulguez pas la loi ». Sa requête a toutefois toutes les chances de rester lettre morte : « On n’a pas traversé tout ça, pris des coups, pour retirer notre projet », répond, agacé, un ministre de premier plan.
Le journal évoque une suite assez hypothétique. Après un conflit si dur, pas sûr que les centrales acceptent de venir siéger autour de la table pour évoquer les conditions de travail, etc. Laurent Berger, pourtant sensible à cette question, a d’ores et déjà prévenu : « On ne va pas faire comme si de rien était, de faire ‘reset’ comme sur un ordinateur » Bref, il faudra sûrement un sas de décompression de quelques semaines avant de renouer le dialogue.

Sur BFM ,s’interroge pour savoir si le gouvernement n’est pas déjà mort.
La motion de censure transpartisane a manqué de neuf voix pour être adoptée, la motion du Rassemblement national en a manqué de 193. Le gouvernement n’a donc pas été renversé par un vote des députés à l’Assemblée nationale, ce lundi. Les oppositions de gauche et RN ont immédiatement appelé à la démission d’Élisabeth Borne. La Nupes a appelé Emmanuel Macron à ne pas signer le texte, la dernière étape pour ratifier le texte.

Dans le journal « l’opinion » on évoque maintenant la perspective du recours au référendum d’initiative partagée (RIP) via le dépôt d’une proposition de loi dédiée a été officialisé le jour même où le gouvernement a franchi le dernier obstacle à l’adoption du projet de loi à l’Assemblée via le recours à l’article 49.3 de la Constitution.
A peine les motions de censure sur le texte étaient-elles rejetées que des députés de gauche brandissaient des pancartes RIP. Cette démarche pourrait contribuer à alimenter la contestation – déjà puissante – contre le report de l’âge légal de 62 à 64 ans et compliquer la mise en oeuvre de la réforme prévue dès septembre.La réforme « accentue les inégalités sociales et porte particulièrement préjudice aux populations les plus vulnérables », argue la proposition de loi publiée ce lundi et déjà transférée au Conseil constitutionnel. « Il revient donc au peuple français, par voie de référendum, de pouvoir se prononcer pour ou contre la limitation de l’âge légal de départ à la retraite à 62 ans. »

Violence: Le risque du mépris du gouvernement

Violence: Le risque du mépris du gouvernement ( Laurent Berger)

Le responsable de la CFDT ne cautionne pas la violence et on observera d’ailleurs que son organisation ne participe pas aux mouvements spontanés qui se terminent systématiquement par des affrontements entre la police et des provocateurs. Toutefois, à nouveau Laurent Berger prévient le pouvoir « Si on ne veut pas que ça tombe dans un problème démocratique, y compris dans la violence, il faut retirer ce texte », alerte ce dimanche le patron de la CFDT sur le plateau de France 5. Laurent Berger propose le retrait de la réforme et l’ouverture d’une grande conférence sociale.

« Il faut trouver la porte de sortie, la dernière avant la catastrophe », affirme Laurent Berger, estimant qu’une « catastrophe » peut se produire « à moyen et long terme. »
« Une forme de mépris à l’égard de la démocratie sociale »

« Je crois que plusieurs ingrédients d’une montée du Rassemblement national sont réunis aujourd’hui », affirme le responsable syndical, répétant des propos déjà tenus il y a quelques semaines.

Mais Laurent Berger estime que depuis jeudi et l’utilisation du 49.3, « on voit que la tentation de violence, de radicalité, de politisation de ce conflit social est très présente. »

« La seule voie raisonnable, c’est de retirer ce texte », juge donc le chef de la CFDT.

« Ce qui est en train de se passer, c’est une forme de mépris à l’égard du parlement, mais c’est aussi une forme de mépris à l’égard de la démocratie sociale », critique Laurent Berger, qui souligne que toutes les manifestations à l’initiative des syndicats depuis le début du mouvement social « ont été « hyper clean ».

Dans Libération, Laurent Berger appelle Emmanuel Macron à ne pas promulguer la réforme des retraites si les motions de censure ne sont pas adoptées ce lundi à l’Assemblée nationale.

Laurent Berger propose également à la convocation d’une conférence sociale. « Il y a des problèmes de déficit, on en discute, mais on discute aussi de l’évolution du travail, du sentiment de non-reconnaissance d’un certain nombre de travailleurs qu’on a qualifié de ‘deuxième ligne’ », plaide-t-il. « Il faut se mettre raisonnablement autour de la table. »

Retraites: À quand le coup de l’insurrection par Macron

Retraites: À quand le coup de l’insurrection par Macron

Il faut vraiment que le gouvernement soit dans un état de fébrilité et de faiblesse extrême pour que Macron en soit réduit à défendre sa réforme des retraites au motif que les élus de l’assemblée nationale et le Parlement seraient menacés par une forme d’insurrection en cours.

D’une certaine manière les gauchistes provocateurs et autres Black blocs sont les idiots utiles du pouvoir en multipliant les débordements. En effet c’est le dernier argument que va utiliser le pouvoir pour tenter de retourner l’opinion publique opposée à la réforme des retraites.

Macron ne se prive pas donc de centrer l’essentiel de son propos sur la question de l’insécurité des élus et donc la menace sur la démocratie. Il faudrait bien que les révolutionnaires de papier se persuadent que brûler une poubelle ,casser une vitrine ou une voiture n’a rien de véritablement révolutionnaire. Il s’agit bien tout simplement de délits.

Inversement, le pouvoir ne saurait se prévaloir d’une incendie de poubelles pour inverser les responsabilités de la crise et utiliser l’arme de l’atteinte à la démocratie.« Après des mois de concertation politique et sociale et plus de 170 heures de débat qui ont abouti sur le vote d’un texte de compromis entre le Sénat et l’Assemblée nationale, le président de la République a exprimé aux deux présidents (du Sénat et de l’Assemblée, ndlr) son souhait que le texte sur les retraites puisse aller au bout de son cheminement démocratique dans le respect de tous », a indiqué l’Elysée dans un message transmis à l’AFP.

« A la suite des tentatives d’intimidation et des menaces envers des élus et des représentants de l’Etat, ainsi que des dégradations de permanences et de bâtiments publics, le président de la République a appelé Gérard Larcher, président du Sénat, et Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, pour leur réaffirmer son soutien au Parlement et à l’ensemble de ses parlementaires, tout comme la mobilisation du gouvernement pour que tout soit mis en œuvre pour les protéger », a ajouté l’Elysée

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