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Le retour de la crise agricole

Le retour de la crise agricole

 

Le malaise agricole n’avait pas disparu mais il était moins présent dans les médias. En fait, il s’est aggravé notamment avec des récoltes assez catastrophiques en France ( mais bien meilleures  dans d’autres pays concurrents en raison de la météo). Lors du conflit agricole récent nombre de revendications était apparues  en particulier la question de la rentabilité de l’activité. Peu de problèmes ont avancé sauf les problèmes de trésorerie et les questions de contrôle des normes. Pour le reste peu ou pratiquement pas de progrès. La question agricole a été noyée dans la vague de difficultés plus globales sur le plan social et économique. Notons aussi que le secteur souffre d’une grande division syndicale qui ne favorise pas les solutions crédibles.

La Fnsea et Jeunes Agriculteurs suggèrent notamment une intégration obligatoire, dans les contrats entre producteurs et transformateurs, des indicateurs des coûts de production des premiers calculés par les interprofessions ou les instituts techniques, et préconisent qu’« un poids majoritaire » leur soit accordé dans la détermination du prix de vente. Une proposition beaucoup plus sérieuse que les tarifs obligatoires.
La crise agricole est aiguisée par un été catastrophique, qui a exaspéré les éleveurs comme les céréaliers. Les premiers sont confrontés à une triple flambée de maladies vétérinaires en France : la fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 dans le nord du pays, la FCO 8 dans le sud et la maladie hémorragique épizootique (MHE) dans le sud-ouest. Les deuxièmes craignent la pire récolte de blé tendre sur le sol français depuis 1983, selon les plus récentes estimations du cabinet Argus Media : 27% moins que la moyenne des cinq dernières années.
Or, les réponses apportées par le gouvernement démissionnaire aux difficultés des éleveurs sont jugées insuffisantes et les réformes législatives et réglementaires du secteur en cours avant la dissolution de l’Assemblée nationale (le 9 juin dernier), leur sort reste suspendu à l’inconnue des orientations du prochain gouvernement, dans un contexte, de surcroît, de restrictions budgétaires.

 

Le PS s ‘est tiré plusieurs balles dans le pied

Le PS  s ‘est tiré plusieurs balles dans le pied

 

Il y a quelque chose de contradictoire à dénoncer maintenant l’absence d’un premier ministre de gauche et en même temps avoir tout fait pour qu’il n’y en ait pas. Première balle dans le pied, celle qui a consisté à choisir une inconnue sans aucune expérience comme candidate pour l’ensemble du Nouveau Front populaire. Seconde balle dans le pied, celle qui a consisté à refuser de soutenir la candidature de Cazeneuve. Une candidature beaucoup plus sérieuse celle-là.

Bref la direction du parti socialiste traîne comme un boulet cette union de gauche de circonstance et finalement a rejoint la posture de Mélenchon qui lui aussi a fait semblant de vouloir un premier ministre de gauche alors qu’il ne vise que l’Élysée.

Les courants minoritaires du parti socialiste déplorent l’occasion manquée d’un gouvernement de gauche. La direction assure qu’Emmanuel Macron n’a jamais réellement envisagé de le nommer.

«Vous n’avez pas voulu Cazeneuve, vous avez eu Barnier»: c’est en substance ce qu’ont reproché les opposants au premier secrétaire du PS Olivier Faure, après qu’Emmanuel Macron a nommé l’ex-commissaire européen de droite Michel Barnier à Matignon, ont indiqué plusieurs témoins à l’AFP.

Faute de vouloir construire, le PS pourra toujours jouer son rôle de démolition avec la menace d’une censure du gouvernement Barnier

Dernière confusion concernant la manifestation du 7 septembre contre «le coup de force» de Macron, le PS reste sur sa position: pas d’appel national à manifester, contrairement aux autres partis du Nouveau Front populaire, mais chacun est libre d’y participer ! Bref du « en même temps » d’opposition.

Le retour du malaise agricole

Le retour du malaise agricole

 

Le malaise agricole n’avait pas disparu mais il était moins présent dans les médias. En fait, il s’est aggravé notamment avec des récoltes assez catastrophiques en France ( mais bien meilleures  dans d’autres pays concurrents en raison de la météo). Lors du conflit agricole récent nombre de revendications était apparues  en particulier la question de la rentabilité de l’activité. Peu de problèmes ont avancé sauf les problèmes de trésorerie et les questions de contrôle des normes. Pour le reste peu ou pratiquement pas de progrès. La question agricole a été noyée dans la vague de difficultés plus globales sur le plan social et économique. Notons aussi que le secteur souffre d’une grande division syndicale qui ne favorise pas les solutions crédibles.

La Fnsea et Jeunes Agriculteurs suggèrent notamment une intégration obligatoire, dans les contrats entre producteurs et transformateurs, des indicateurs des coûts de production des premiers calculés par les interprofessions ou les instituts techniques, et préconisent qu’« un poids majoritaire » leur soit accordé dans la détermination du prix de vente. Une proposition beaucoup plus sérieuse que les tarifs obligatoires.
La crise agricole est aiguisée par un été catastrophique, qui a exaspéré les éleveurs comme les céréaliers. Les premiers sont confrontés à une triple flambée de maladies vétérinaires en France : la fièvre catarrhale ovine (FCO) de sérotype 3 dans le nord du pays, la FCO 8 dans le sud et la maladie hémorragique épizootique (MHE) dans le sud-ouest. Les deuxièmes craignent la pire récolte de blé tendre sur le sol français depuis 1983, selon les plus récentes estimations du cabinet Argus Media : 27% moins que la moyenne des cinq dernières années.
Or, les réponses apportées par le gouvernement démissionnaire aux difficultés des éleveurs sont jugées insuffisantes et les réformes législatives et réglementaires du secteur en cours avant la dissolution de l’Assemblée nationale (le 9 juin dernier), leur sort reste suspendu à l’inconnue des orientations du prochain gouvernement, dans un contexte, de surcroît, de restrictions budgétaires.

 

Le réseau X (ex twitter) dans la tourmente financière

Le réseau X (ex twitter) dans la tourmente financière

 

Du fait de l’attitude de son nouveau propriétaire le réseau X (ex Twitter) se révèle une véritable catastrophe financière. Le milliardaire Elon Musk est en effet en train de payer son cocktail de provocations, de fausses informations et de politiques en faveur de Trump. Or la rentabilité s’écroule complètement alors que le prix d’achat du réseau s’est effectué avec un emprunt de 44 milliards.

 

Et l’entreprise a perdu la moitié de sa valeur du fait de la défection surtout des publicitaires; exemple, celui de Jack Dorsey, le cofondateur de Twitter, qui a investi 1 milliard d’euros : la valeur de sa participation, en 2024, est estimée à 280 millions de dollars. Ce dernier avait déjà exprimé des regrets après le rachat, par le patron de Tesla, du réseau social. «Elon Musk n’aurait jamais dû acheter Twitter, tout est allé de travers depuis», avait-il déclaré en mai 2023, moins d’un an après le rachat de la plateforme.

Le prince saoudien Alwaleed bin Talal a investi, lui, 1,89 milliard de dollars. La valeur de sa participation est aujourd’hui évaluée à seulement 280 millions de dollars. Le plus gros perdant restant Elon Musk lui-même. Le magnat de la tech a investi un total de 33,5 milliards de dollars. Or, la valeur de ce qu’il détient dans sa plateforme est aujourd’hui évaluée à 9,38 milliards de dollars.

 

Le PS toujours le cul entre deux chaises vis-à-vis de Cazeneuve

Le PS toujours le cul entre deux chaises vis-à-vis de Cazeneuve

 

Nouvelle manœuvre de la direction du parti socialiste pour éviter d’avoir à voter vis-à-vis de l’attitude du parti concernant l’hypothèse de Bernard Cazeneuve comme Premier ministre. En évitant un vote sur la question, le PS fait semblant de maintenir son unité de façade. Non seulement évidemment les contradictions au sein du NFP sont importantes mais s’y rajoutent les oppositions au sein même du parti socialiste qui opposent  en gros marxistes et sociaux-démocrates.

 

La direction a préféré soumettre au vote une résolution présentant les 10 points sur lesquels le PS ne transigera pas et demandera au futur premier ministre de s’engager, comme l’abrogation de la réforme des retraites, de la réforme de l’assurance chômage et de la loi immigration, la hausse du Smic, l’ISF vert, la taxation des super-profits, des mesures pour l’école et la santé, le logement, etc. Un vote qui ne mange pas de pain mais qui n’éclaire pas la question quant à l’attitude à avoir vis-à-vis de Bernard Cazeneuve.

Les opposants internes à Olivier Faure avaient réclamé dans l’après-midi un vote du bureau national pour que le PS «annonce clairement qu’il ne censurera pas un gouvernement de cohabitation mené par Bernard Cazeneuve», si son programme s’appuie sur celui du Nouveau Front populaire.

 

Pécresse propose de déménager le PSG

Pécresse  propose de déménager le PSG

Le PSG a proposé à plusieurs reprises d’acheter le Parc des Princes pour mieux l’aménager, ce que refuse la maire de Paris Anne Hidalgo. Du coup, le PSG envisage un déménagement ailleurs en Île-de-France et Pécresse, présidente de l’Ile de France  saute sur l’occasion pour lui proposer un espace de 50 ha dans le lieu n’est pas précisé. Rappelons toutefois que le PSG visait une partie du champ de course de Saint-Cloud qui dispose d’un espace de 75 ha. 
Le Paris SG, qui souhaite toujours devenir propriétaire de son stade, envisage toujours de quitter le Parc des Princes pour une nouvelle enceinte dont le lieu d’implantation n’a toujours pas été dévoilé. Face à l’inflexibilité de la mairie de Paris qui ne souhaite toujours pas vendre le stade historique de la porte d’Auteuil, la piste du déménagement prend de l’ampleur.
Valérie Pécresse a apporté un peu plus de crédibilité au projet en annonçant ce mardi sur BFM Paris Île-de-France qu’un terrain pourrait être prochainement mis à disposition du club. La présidente de la région Île-de-France a d’abord affirmer malicieusement «en tant que supportrice» que la place du PSG «était au Parc des Princes» mais  que la région donnerait un coup de main au club pour déménager ! «S’il (le club, NDLR) est chassé de Paris, évidemment, nous l’accueillerons ailleurs, en Île-de-France»; a précisé Valérie Pécresse.

Foot. Sur une bonne dynamique le PSG bat Lille

Foot. Sur une bonne dynamique le PSG bat Lille

Sur une dynamique  positive actuellement, le PSG a eu raison de Lille-PSG: 3-1

Barcola et Dembélé ont encore brillé.

Les champions de France, emmenés encore une fois par un Bradley Barcola brillant, ont été de nouveau intraitables sur la pelouse du LOSC. Dans ce duel entre deux des quatre représentants français en Ligue des champions, les Parisiens ont imposé leur force collective, les individualités faisant le reste.

Ousmane Dembélé, fauché en pleine surface de réparation par le défenseur lillois Alexsandro, a provoqué un penalty transformé par Vitinha (33ᵉ). Puis ce fut au tour de Barcola d’y aller de son festival en doublant la mise après une percée côté gauche et un relais avec Marco Asensio (36ᵉ), avant un coup de tête imparable de Randal Kolo Muani sur un service parfait de Désiré Doué dans les arrêts de jeu (90ᵉ+ 2). Seul petit bémol pour les troupes de Luis Enrique : une fin de partie plus brouillonne et un but encaissé (Edon Zhegrova, 78ᵉ).

Budget : le ministère de la Transition écologique s’oppose bien tardivement aux économies

Budget : le ministère de la Transition écologique s’oppose bien tardivement aux économies

Sans doute un nouveau coup de pub pour Christophe Bechu qui bien tardivement fait savoir qu’il s’oppose à la diminution des crédits du ministère de l’écologie dont il détenait le portefeuille.

Il y a déjà longtemps que circulent à l’intérieur des administrations les perspectives de crédit incluant les économies à réaliser pour diminuer le déficit.

C’est très récemment que le ministre déclare que « Les orientations évoquées ne permettraient pas de garantir un financement efficace de la transition écologique. Le cabinet du ministre a évidemment eu l’occasion de faire part de son opposition à ces hypothèses de financement », a poursuivi la source au ministère.

L es crédits de la Transition écologique seraient amputés de 1,5 milliard d’euros pour le fonds vert et de 1 milliard pour l’électrification des véhicules, selon les informations de Contexte. Le budget de ce fonds passerait ainsi de 2,5 milliards d’euros à 1 milliard en 2025.

Le budget de l’Agence de la transition écologique (Ademe) consacré aux collectivités et aux entreprises passerait notamment  de 1,373 milliard à 900 millions d’euros.

De toute manière ce décompte comptable consacré à l’écologie mérite discussion dans la mesure où les problèmes de l’environnement  doivent être pris en charge bien davantage par la quasi-totalité des autres ministères. Exemples:  production d’énergie, industrie, logement, transport, aménagement du territoire etc.

Au total, les lettres-plafonds de Matignon reproduisent à l’euro près pour 2025 les dépenses de 2024 (492 milliards d’euros), ce qui engendrerait, selon Matignon, une économie d’environ 10 milliards d’euros, rien qu’en ne les indexant pas sur une inflation prévisible autour de 2% l’an prochain.

 

Le réseau X (Twitter) suspendu au Brésil

Le réseau X (Twitter) suspendu au Brésil

 

La mesure de suspension du réseau du milliardaire Elon Musk au Brésil est sans doute un avertissement pour celui qui a tendance à mélanger business, influence politique et idéologie personnelle. Le Brésil vient donc de prendre une mesure de suspension du réseau X. Par ailleurs ce réseau aura aussi des comptes à rendre à l’Union européenne compte tenu de la désinformation et de la provocation récurrente d’Elon Musk. À tout le moins on pourrait espérer un boycott du réseau X qui a fait de la provocation et de  l’intoxication son mode de développement . 

 

Un juge de la Cour suprême brésilienne a ordonné vendredi la suspension au Brésil dans les 24 heures du réseau social X, propriété du magnat Elon Musk, à la suite d’un long bras de fer.
C’est le dernier épisode en date de la joute entre Alexandre de Moraes, juge du Tribunal fédéral suprême (STF) et figure de la lutte contre la désinformation au Brésil, et le milliardaire américain, chantre de la liberté d’expression.

Le magistrat a ordonné à l’Agence nationale des télécommunications (Anatel) d’ »adopter toutes les mesures nécessaires » pour que cette mesure entre en vigueur dans un délai de 24 heures dans le plus grand pays d’Amérique latine.

Il a également demandé aux géants de la tech Google et Apple, ainsi qu’aux fournisseurs d’accès internet, d’ »introduire des obstacles technologiques capables d’empêcher l’utilisation de l’application X » et l’accès au site web.

Et il a menacé d’amendes de 50.000 reais (environ 8.000 euros) par jour les personnes qui recourraient à des « subterfuges technologiques » pour contourner le blocage, comme l’usage de réseaux privés virtuels (VPN).

Transport routier : des faillites en hausse qui traduisent le tassement économique général

Transport routier : des faillites en hausse qui traduisent le tassement économique général

Traditionnellement le transport routier constitue une sorte d’indicateur avancé de la conjoncture. Or l’activité logistique se tasse déjà depuis des mois. C’est le révélateur d’une croissance indigente ( le PIB a progressé finalement de seulement 0,2 % pour le deuxième trimestre et on attendra difficilement maintenant 1 % en 2024). Par ailleurs comme d’autres secteurs l’activité de transport enregistre aussi des hausses de coûts difficiles à répercuter.  Selon l’Union des entreprises de transport et de logistique de France (Union TLF), les entreprises du secteur affronte une vague inédite de faillites d’entreprises, liée au ralentissement de l’économie. Ce vendredi, l’Union « tire la sonnette d’alarme » car « les trésoreries des transporteurs se sont tendues et les défaillances du secteur sont désormais historiquement élevées ».

 

Au total, 603 entreprises de transports de marchandises ont fait l’objet d’une procédure collective au 2e trimestre 2024, soit une hausse de 45% sur un an et de 73% sur deux ans, selon la société Ellisphere et le magazine L’Officiel des Transporteurs. Cette vague « excède largement le rattrapage post-Covid », analyse l’Union TLF.

Faute de demande, le climat des affaires du segment se situe sous sa moyenne de longue période, depuis 21 mois consécutifs, ajoute l’organisation. Parallèlement, les coûts de production des transporteurs restent en forte progression: +5,4% sur un an en juillet 2024 hors gazole, selon le Comité National Routier. « A cela s’ajoutent des crises régulières qui frappent durement le secteur: mouvements des retraites, crise des agriculteurs, intempéries, blocages des ports », soulignent les patrons.

 

Crise démographique: revoir le congé parental

Crise démographique: revoir le  congé parental 

La réforme sur le congé parental était à l’agenda du gouvernement Attal et gagnerait, selon le mouvement Les Voies, à figurer parmi les priorités de la prochaine équipe gouvernementale. Par le mouvement Les Voies (*) dans la Tribune

. L’INSEE a recensé une baisse de 7,6% des naissances en France au mois de juin par rapport à l’année dernière. L’année 2023 était pourtant déjà la pire année depuis 1945. Les chiffres ne cessent de le confirmer : la France s’enfonce dans une crise démographique profonde et durable. Un déclin de la natalité qui représente une menace existentielle pour notre modèle social, l’activité économique et le financement de nos services publics. Le nombre d’actifs cotisant pour chaque retraité ne cesse de diminuer, passant de plus de 4 au début des années 1960, à 2,6 en 1990, puis à 1,67 aujourd’hui. Pour faire face à cette situation, l’exécutif avait annoncé en début d’année un grand plan de lutte contre l’infertilité et la création d’un nouveau « congé de naissance ». Une intention louable, mais dont l’efficacité dépendra, le cas échéant, du niveau d’ambition de la réforme.

De plus en plus de couples, souvent en raison de contraintes économiques, choisissent de retarder ou de renoncer à avoir un enfant. Le défi de la natalité se révèle un angle mort de la crise du pouvoir d’achat. Si je suis inquiet pour ma fin de mois, comment me projeter sur le long terme avec un projet d’enfant ? Loin des débats idéologiques, l’enjeu se révèle avant tout pragmatique. Pour répondre à l’urgence démographique et faire progresser l’égalité femmes-hommes, il sera fondamental que les politiques publiques évoluent en profondeur.

C’est ce que visait le congé parental instauré en 1977. Initialement réservé aux mères, il a été élargi aux pères pour promouvoir l’égalité dans l’éducation des enfants et le monde du travail. Le nombre de bénéficiaires a toutefois chuté de 500 000 en 2013 à 246 000 en 2020, avec moins de 1 % de pères concernés. Ce congé pourrait bientôt être remplacé par un nouveau congé de naissance, maintes fois annoncé par le Président Emmanuel Macron et qui se fait attendre. Pour concevoir une réforme réellement efficace, inspirons-nous des modèles attractifs et performants mis en place par nos voisins européens.

En Suède, le congé parental constitue l’un des modèles les plus ambitieux d’Europe. Chaque parent dispose de 480 jours à partager, dont 90 jours non transférables par parent, indemnisés au même titre qu’un arrêt maladie. Grâce à cette politique, 82 % des pères d’enfants nés en 2017 ont utilisé leur allocation, contre seulement 46 % en 1994. Nous pourrions imaginer que ce modèle soit incompatible avec les cultures plus latines. Pourtant l’Espagne est devenue en janvier 2021 le premier pays au monde à instaurer un congé parental strictement égalitaire : 16 semaines pour chaque parent, rémunérées à 100 %, non transférables et obligatoires durant les 6 semaines suivant la naissance de l’enfant. Ces mesures rassurent et diffèrent l’engagement financier important que constituent les frais de garde de l’enfant. De plus, et c’est notable, elles en limitent la durée.

Si certains jugent une telle politique coûteuse pour les finances publiques, ses bénéfices économiques et sociaux à long terme seraient largement supérieurs. Par ailleurs, une étude menée par la Commission européenne a démontré que l’utilisation du congé parental par les pères améliore la participation des femmes au marché du travail, réduit les inégalités salariales, équilibre les temps de vie et favorise le développement des enfants. En facilitant l’implication des pères, ces politiques contribuent à créer un environnement plus favorable à la parentalité. Ce potentiel impact démographique, si cher à Emmanuel Macron, façonnera-t-il le futur congé de naissance ? Nous appelons le prochain gouvernement à agir avec célérité pour restaurer la confiance des Français dans l’avenir. Le défi est à la hauteur des enjeux.

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* Les signataires : Amandine Rogeon, Présidente du mouvement Les Voies ; Antoine Glasser ; Etienne Dubanchet ; Alexandra Laffitte ; Cécile Batard ; Grégory Bozonnet ; Paul Duclercq ; Victoire Bath ; Hélène Pied…

La grande consommation dans le rouge

La grande consommation dans le rouge

Signe de la détérioration du pouvoir d’achat mais aussi des inquiétudes concernant les perspectives économiques et sociales, la grande consommation enregistre un recul de 1,5 % sur un an du volume des produits vendus.

Un phénomène qui est également lié au changement de comportement après la flambée de l’inflation quand les consommateurs ont dû faire des arbitrages sur la nature et le volume des produits. D’une manière générale les consommateurs diminuent voire éliminent certains achats et ont tendance aussi à changer de gamme. Le souci étant  de trouver les prix les plus intéressants.

Accessoirement il y a une dimension vertueuse dans ce changement de comportement avec la découverte que certains produits sont inutiles ou qu’on peut en réduire la consommation. À l’inverse le fait de tirer les prix vers le bas amène aussi parfois à une baisse de qualité. Les produits bio par exemple sont des grandes victimes de cette restructuration de la consommation.

En juillet, le chiffre d’affaires des grandes surfaces a reculé de 1,5 % sur un an pour les ventes de produits de grande consommation.

« On parle souvent de rentrée sociale. Cette fois, nous avons une inquiétude sur la consommation. Les volumes de produits achetés en grande surface stagnent ou baissent », alerte le représentant d’une enseigne alimentaire. L’étau se resserre de plus en plus sur le secteur de la grande distribution qui fait face à une baisse des ventes en volume pour les produits de grande consommation (alimentation, hygiène, entretien et beauté) depuis plus de six semestres, selon l’institut Circana.

Or, parallèlement, les distributeurs ne peuvent plus compter sur l’inflation pour doper artificiellement leur chiffre d’affaires. Après une flambée de plus de 20 % entre 2021 et 2023, les prix refluent depuis plusieurs mois maintenant (-0,9 % sur un an). Résultat : au premier semestre, le chiffre d’affaires du secteur (supérettes, supermarchés, et hypers) n’a progressé que de 0,1 % sur un an, contre 10,4 % lors de la même période l’année précédente.

Le patron de Telegram sous contrôle judiciaire

Le patron de Telegram sous contrôle judiciaire

Pour l’essentiel le patron de télégramme est accusé de crimes commis dans le cadre de sa célèbre messagerie. Il se pourrait bien toutefois que cette affaire repose aussi sur des enjeux géostratégiques vis-à-vis de la Russie et sur le rôle de l’intéressé dans ce cadre. Après quatre jours de garde à vue, Pavel Dourov, fondateur et patron de la messagerie cryptée Telegram, a été mis en examen à Paris mercredi soir par deux juges d’instruction pour une litanie d’infractions relevant de la criminalité organisée, a annoncé la procureur de Paris Laure Beccuau dans un communiqué. L’entrepreneur de 39 ans a été remis en liberté avec un lourd contrôle judiciaire ; celui-ci prévoit l’obligation de remettre un cautionnement de 5 millions d’euros et de pointer au commissariat deux fois par semaine, et l’interdiction de quitter le territoire français.

semblent s’être notamment focalisées sur les mécanismes de régulation de la plateforme Telegram, dont le patron se targue de garantir la confidentialité, ainsi que sur son utilisation pour partager des contenus criminels ou délictueux.

L’information judiciaire, ouverte à l’encontre de plusieurs suspects qui ne sont pas explicitement nommés, porte notamment sur la diffusion d’images pédopornographiques et de produits stupéfiants. Elle vise aussi des faits de complicité d’escroquerie en bande organisée, d’association de malfaiteurs et de blanchiment. Les juges soupçonnent notamment les dirigeants de Telegram d’avoir refusé « de communiquer, sur demandes des autorités habilitées, les informations ou documents nécessaires pour la réalisation et l’exploitation des interceptions autorisées par la loi ».

L’arrestation de Pavel Dourov, qui réside à Dubaï depuis plusieurs années, a suscité de vives réactions à travers le monde. « Telegram se conforme aux lois européennes, y compris le règlement sur les services numériques, son action de modération est dans la norme du secteur », s’est défendu dimanche soir Telegram sur son propre canal, jugeant « absurde de dire qu’une plateforme ou son patron sont responsables des abus » relevés sur la plateforme. Il est «absurde» de penser que Pavel Dourov puisse être «impliqué» dans des crimes qui seraient commis via sa messagerie, a réagi son avocat après sa mise en examen.

Croissance Allemagne : dans le rouge au deuxième trimestre

Croissance Allemagne : dans le rouge au deuxième trimestre

 

Mauvais signe pour l’économie européenne et en particulier l’économie française (l’Allemagne est le premier partenaire commercial de la France). En effet l’Allemagne a connu un recul de 0,1 % de sa croissance au deuxième trimestre. En cause notamment le ralentissement économique mondial notamment de la Chine et les conséquences de la guerre en Ukraine.

 

 

Alors que le pays a vu son PIB progresser de 0,2%, après un recul en fin d’année dernière et sur l’ensemble de l’année 2023, « l’économie allemande a de nouveau ralenti au printemps », a commenté Ruth Brand, présidente de l’institut, dans un communiqué.

L’économie allemande a bel et bien calé au deuxième trimestre. Son produit intérieur brut (PIB) s’est contracté de 0,1% au deuxième trimestre, selon l’estimation définitive publiée ce mardi par Destatis. Ces chiffres confirment une première estimation publiée fin juillet qui avait surpris négativement les prévisionnistes, y compris la Banque fédérale d’Allemagne, qui anticipaient une légère croissance entre avril et juin.

« Le modèle allemand subit les conséquences de la guerre en Ukraine et de l’augmentation des prix de l’énergie », expliquait à La Tribune Christopher Dembik, économiste chez Pictet AM, fin juillet. « Le ralentissement en Chine est aussi un gros bémol pour l’économie allemande », complète-t-il.

Voitures chinoises : taxe aussi de 100 % par le Canada

Voitures chinoises : taxe aussi de 100 % par le Canada

Tandis que l’union européenne ergote sur le niveau de taxation des voitures chinoises avec un taux autour de 36 %, le Canada suit l’exemple des États-Unis et décide une surtaxe de 5 %. En cause vivement le fait que l’ensemble de l’économie chinoise est subventionné par l’État. Les distorsions de concurrence dans ce domaine stratégique offrent une opportunité exceptionnelle à la Chine d’envahir le marché mondial. À noter toutefois que les acheteurs potentiels de nouveaux véhicules électriques sont beaucoup moins enthousiasme vis-à-vis de cette technique en Europe en particulier. En cause l’autonomie, parfois la fiabilité et surtout le prix.

 

Un choix motivé par le fait que « la Chine ne respecte pas les mêmes règles que les autres pays », a affirmé, lundi, le Premier ministre canadien Justin Trudeau lors d’une conférence de presse à Halifax (est). « Nous devons défendre les emplois et les intérêts canadiens », a-t-il insisté.

« La Chine exprime son vif mécontentement et son opposition résolue » à cette décision, a fustigé ce mardi dans un communiqué son ambassade au Canada, assurant que le pays « prendra toutes les mesures nécessaires » pour protéger ses entreprises.

. La semaine dernière, l’Union européenne (UE) a ainsi confirmé sa volonté de surtaxer pendant cinq ans les voitures électriques provenant de Chine. Ces surtaxes, qui peuvent atteindre jusqu’à 36%, remplaceront des taxes provisoires décidées début juillet à l’encontre des véhicules électriques importés de Chine. La majeure partie des constructeurs chinois est concernée par ces nouveaux droits de douane européens. Bruxelles les imposera notamment à BYD (à hauteur de 17%), à Geely (19,3%), et à SAIC (36,3%), parmi les constructeurs les plus importants de Chine. Tout comme Ottawa, Bruxelles estime les prix des véhicules chinois artificiellement bas du fait de subventions d’Etat qui faussent le marché et nuisent à la compétitivité des constructeurs européens.

 

 

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