Archive pour le Tag 'le'

Sport– Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Sport- Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Nombre de clubs pourraient bien se retrouver en faillite si aucun accord n’intervient dans le différend financier entre le diffuseur télé et la ligue de football professionnel. L’enjeu est considérable autour de 400 millions qui étaient attendus de l’accord entre DAZN et la ligue de football. Le diffuseur considère qu’il y a eu tromperie sur la marchandise ( pas assez de connexions). DAZN refuse d’honorer ses engagements. La rupture devrait intervenir avec la ligue de football à la fin de l’année. Cela d’autant plus que des DAZN propose seulement de payer 100 millions sur les 400 promis. Beaucoup de petits clubs professionnels pourraient courir le risque de disparaître faute de recettes des diffuseurs.

Si DAZN ne versait pas le montant dû, la Ligue devrait alors puiser, à nouveau, dans son fond de réserve pour assurer le versement aux clubs à très court terme. Et dans un deuxième temps, elle serait contrainte d’activer la garantie de l’actionnaire, sans aucune visibilité sur les délais de résultat d’une telle procédure. Dans ce scénario sombre, les trésoreries de beaucoup de clubs seraient alors en grand danger dans les toutes prochaines semaines.

Le monde féodal des plates-formes numériques

Le monde féodal des plates-formes numériques

Les grandes firmes numériques restructurent l’espace politique sous une forme que l’on peut qualifier de néoféodale. Le contrat social fondé sur l’idéal républicain d’une communauté de semblables s’efface, au profit de liens personnels d’individu à individu. Pour les firmes, l’enjeu est le contrôle du cyberespace, notamment l’utilisation des données personnelles, mais aussi la prise en charge de la santé, de la sécurité ou de la mobilité des usagers, jusqu’alors assurées par les États. La nomination de l’entrepreneur Elon Musk à l’agence de l’efficacité gouvernementale (DOGE) est marquée par une rhétorique libertarienne qui appelle à privatiser la puissance publique en une entreprise dotée d’attributs de souveraineté. L’ambition politique affirmée consiste à démanteler le coûteux édifice de l’État-providence. Mais cette posture antiétatiste ne se limite pas à l’affirmation d’un nouvel ordre institutionnel au sein de la culture politique occidentale. Ce sont en réalité les fondements de cette culture définie par le droit et les règlements qui sont mis à bas.

par Virginie Tournay
Directrice de recherche CNRS au CEVIPOF, Centre de recherches politiques de Sciences Po, Sciences Po

Guy Saez
Directeur honoraire CNRS, Sciences Po Grenoble
dans The Conversation

Comme l’avait théorisé Thomas Hobbes dans son Léviathan, nos modèles d’organisation du pouvoir s’appuient sur une rationalisation légale des rapports entre les individus et de l’État. À l’échelle internationale, cela se traduit par le système westphalien qui institue des relations entre États souverains, réglées surtout par des traités. Sans empêcher l’expression de désaccords publics, cette rationalisation rompt avec l’arbitraire des situations de guerre et avec le despotisme. Le politique constitue un phénomène objectivable, autorisant des mobilisations partisanes et une légitimité acquise par le vote.

Avec le tournant numérique s’ouvre une brèche au profit de ce que l’on pourrait qualifier de néoféodalisme. La prudence oblige à reconnaître que des formules telles que le « nouveau Moyen Âge » ou le « retour au Moyen Âge » posent plus de problèmes qu’elles n’éclairent l’actualité. Pour autant, des marqueurs du féodalisme ont des implications politiques et anthropologiques qui justifient de mobiliser cette notion.

Au niveau interne, le néoféodalisme se traduit par la dispersion des centres de pouvoir et l’affirmation de la personnalité des liens. Le contrat social fondé sur l’idéal républicain d’une communauté de semblables s’efface au profit de liens personnels d’individu à individu.

Au plan international, cette organisation du pouvoir se traduit par un état de guerre permanent, larvé ou déclaré par des États-nations qui se considèrent comme des empires. Le président Vladimir Poutine déclarant que la Russie n’a pas de frontières ou la volonté états-unienne d’annexer le Canada et le Groenland sont emblématiques de cette posture.

Tandis que, depuis la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, la question essentielle du système politique porte sur les relations entre citoyens et pouvoirs publics, le néoféodalisme structure l’organisation du pouvoir à partir des condottières des grandes firmes, comme l’a montré Shoshana Zuboff. Derrière une concurrence économique féroce, l’enjeu est le contrôle du cyberespace, notamment l’utilisation des données personnelles au mépris des droits des citoyens.

L’association du féodalisme et du règne de la tech n’est pas nouvelle, mais elle a surtout alimenté une critique des dérives capitalistiques de l’économie numérique. Or, la montée en puissance de cette contre-culture néoféodale n’est pas l’affirmation d’un courant politique auquel on pourrait opposer une autre tendance comme un socialisme de la donnée. Les dynamiques du Web confrontent fondamentalement les sociétés à un changement drastique du paysage civique, c’est-à-dire des relations réciproques du citoyen à la puissance publique.

Des plateformes qui concurrencent les États par leur offre de services
Aux États-Unis, l’autorité fédérale et les oligarques de la tech liés par leurs allégeances, imposent en même temps qu’un système complet d’offre de services, des liens de dépendance à leur population amenant à un usage des écrans pouvant conduire à une addiction. Les plateformes proposent désormais des outils pour faciliter le quotidien des populations et leur donner, à terme, satisfaction dans tous les domaines d’activité avec une offre particulièrement efficiente.

En contrepartie, les contenus et les données de chacun sont soumis aux fameux terms of use (conditions d’utilisation) qui échappent en grande partie au contrôle démocratique des citoyens, voire aux États. Les plateformes numériques obéissent d’ailleurs à une logique propre de constitutionnalisation : elles ont leur propre ordre juridique de régulation. Libres d’adapter leurs algorithmes, les fiefs numériques sont aux antipodes du contrat social républicain fondé sur l’égalité en droits et la construction d’un horizon commun.

Instance de captation massive de l’attention des populations, les outils numériques font désormais partie du quotidien : ils modifient le rapport immédiat à la connaissance et aux institutions. L’attention des individus est concentrée en priorité sur le caractère spectaculaire des contenus en ligne qui privilégient les affects et les thèses complotistes.

Dès lors, la recherche de l’information n’est plus passible d’un discours logique comme dans des États qui légitiment des autorités institutionnelles fondées sur des compétences acquises (organismes de recherche, école, enseignement) et sur l’accumulation de connaissances (bibliothèques, musées) : la connaissance par « moteur de recherche » renvoie au contraire à tous les contenus mis en ligne indépendamment de leur solidité. Quant à la certification sociale, elle ne repose plus sur les organisations productrices de connaissances, mais sur la viralité des contenus.

Un autre effet lié à l’essor des plateformes conversationnelles est le délitement de l’espace public, consubstantiel à la démocratie. En effet, la mise en équivalence des expressions privées et publiques sur les réseaux sociaux transforme la signification de l’espace public. On passe d’une représentation abstraite de l’échange d’arguments (dans un espace public idéal), à un flux continu d’informations et de sensibilités individuelles.

Notons que, par leur capacité à connecter les réseaux amicaux et affinitaires, les médiations numériques suscitent un fort sentiment de proximité. De même, la maîtrise d’un outil interactif va de pair avec un sentiment d’intégration chez les jeunes générations, qui expriment moins d’intérêt pour les médias traditionnels.

Le régime néoféodal, marqué par l’intensification de l’usage d’Internet, ne coupe donc pas l’individu du reste de la société. En revanche, les institutions publiques ne pourraient désormais y constituer qu’une option possible parmi d’autres pour organiser la vie collective et garantir la sécurité des populations.

Pourrait-on voir dans ces évolutions un risque majeur de dévitalisation progressive de l’État ? La question mérite attention, car les institutions publiques dépendent de plus en plus de la dynamique des grandes firmes du cyberespace, qui se concentrent principalement aux États-Unis et en Chine.

Les États seront-ils, demain, en mesure d’assurer une mission régalienne de sécurité auprès des populations ? On peut craindre que ces dernières délèguent en priorité la prise en charge de leur santé, de leur sécurité et de leur alimentation aux plateformes – l’enjeu ultime étant le contrôle des imaginaires qui pourraient passer en grande partie sous le contrôle des industries culturelles. Dans ce scénario, on assisterait à une mutabilité plus prononcée de l’attachement institutionnel des citoyens en faveur des plateformes.

Les plateformes seront-elles un jour en mesure de procurer une sécurité comparable à celle que les États ont assurée ces derniers siècles ? Est-on à la veille de voir ces infrastructures évoluer vers des proto-États ?

S’il est trop tôt pour répondre à ces questions, on est en droit de penser que l’usage régulier des plateformes numériques altère certainement l’adhésion au contrat social républicain et les fondements de nos démocraties.

Iran: Un accord bidon sur le nucléaire ?

Iran: Un accord bidon sur le nucléaire ?

L’Iran semble chercher à prolonger son programme d’enrichissement d’uranium sous des conditions surveillées. Cependant, les précédents accords ont montré que ces discussions ne peuvent pas se limiter à la seule question nucléaire. Par Hamid Enayat, politologue, spécialiste de l’Iran, collabore avec l’opposition démocratique iranienne (CNRI) dans la Tribune
Hamid Enayat

Selon une déclaration du ministre des Affaires étrangères d’Oman, un accord aurait été conclu pour permettre à la République islamique de poursuivre l’enrichissement de l’uranium jusqu’à 3,67%. Par ailleurs, selon le New York Times, l’Iran aurait proposé que les États-Unis et certains autres pays supervisent les activités d’enrichissement dans ses installations nucléaires.

Mais la vraie question est la suivante : si un tel accord est conclu et que l’Iran accepte réellement une surveillance stricte et permanente, peut-on alors parler de négociation réussie ?

L’enrichissement à des fins « pacifiques » est difficile à croire, surtout lorsqu’on sait que des milliards de dollars ont été dépensés aux dépens d’un peuple plongé dans la pauvreté. Aucun pays ne supporte une charge financière aussi lourde pour un programme purement civil.

Dans l’accord nucléaire de 2015, il était convenu que la République islamique ne dépasserait pas un taux d’enrichissement de 3,67 %. En réalité, le régime a violé cet engagement et augmenté le niveau d’enrichissement jusqu’à 60 %, transformant ce progrès en un levier de chantage à l’encontre de la communauté internationale.

De plus, 150 milliards de dollars d’avoir iraniens gelés ont été libérés ; mais au lieu d’améliorer les conditions de vie du peuple, la pauvreté s’est aggravée. En 2017, une révolte populaire a éclaté, motivée par la misère et l’indignation économique.

Pendant ce temps, les ressources débloquées ont été utilisées pour renforcer les forces supplétives du régime à travers la région. Le Moyen-Orient est devenu un champ d’intervention pour ces groupes, théâtre de conflits sanglants dans lesquels l’Iran a joué un rôle central.
L’un des résultats les plus amers de cette politique fut la guerre de Gaza, qui a fait des dizaines de milliers de morts et de blessés, et a déstabilisé toute une région.

L’entrée du régime iranien dans le processus de négociation est un signe de faiblesse absolue, et non le fruit d’un changement réel ou d’une évolution dans la nature de son pouvoir.

La République islamique redoute profondément toute confrontation militaire avec les États-Unis — en particulier une attaque contre ses installations nucléaires. Selon des sources proches des cercles politiques de Téhéran, lors d’une réunion entre les commandants des Gardiens de la révolution et des hauts responsables du régime, il aurait été conseillé au guide suprême du régime Ali Khamenei qu’un conflit militaire pourrait entraîner l’effondrement total du régime et ouvrir la voie à un soulèvement généralisé.

N’oublions pas qu’aux dernières élections présidentielles, seuls environ 8 % des électeurs ont participé, dans un climat de peur et de désespoir. Dans un tel contexte — avec une inflation galopante, 80 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté, et de nombreuses autres crises structurelles — un soulèvement populaire pourrait facilement renverser le régime.

D’autant plus que des milliers d’unités de résistance organisées, promouvant les objectifs du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI) pour un futur Iran démocratique, sont actives à travers le pays, prêtes à transformer la moindre étincelle en une insurrection à grande échelle.

Il est donc parfaitement prévisible que le régime iranien, pour éviter une chute inévitable, reculera temporairement sur l’enrichissement de l’uranium et la fabrication de la bombe atomique.

Mais, tout comme en 2015, il maintient en place l’ensemble de son infrastructure nucléaire, dans l’attente d’un éventuel changement à la Maison-Blanche ou d’autres évolutions internationales qui rendraient la situation plus favorable, afin de pouvoir reprendre la course à la bombe dès que possible.

Tirons les leçons de l’histoire
En 2015, tout comme aujourd’hui, la République islamique insistait pour que les négociations se limitent exclusivement à la question nucléaire. Les puissances occidentales ont accepté ce cadre, ce qui a conduit à un accord qui, en apparence, restreignait le programme nucléaire iranien, mais qui, en réalité, a permis au régime de Téhéran de renforcer ses projets déstabilisateurs dans la région grâce aux ressources financières débloquées.

Le « fruit amer » de cet accord n’a été rien d’autre qu’une multiplication des guerres par procuration — notamment la guerre de Gaza, qui a fait des milliers de victimes.
C’est précisément ce que souhaite le régime iranien : cantonner les négociations à la seule dimension nucléaire afin que les autres aspects menaçants de son système — tels que l’exportation du terrorisme et la prolifération de milices — restent dans l’ombre.

L’erreur fatale des négociateurs de 2015 fut de croire que l’arme nucléaire représentait la seule menace, alors que l’expansionnisme régional, les groupes armés supplétifs et les interventions militaires de l’Iran se sont révélés, à bien des égards, encore plus meurtriers et déstabilisants que l’arme atomique elle-même.

L’expérience de la guerre de Gaza, la prise en otage de la souveraineté libanaise, la destruction de ce pays, ainsi que l’insécurité croissante dans les voies maritimes internationales, ne suffisent-elles pas à alerter le monde sur la véritable ampleur de cette menace ?

La République islamique, issue de dogmes religieux hérités du Moyen Âge, constitue un phénomène anachronique et déviant, imposé au XXIe siècle et au monde moderne à la faveur d’un événement historique. Ce régime ne peut survivre sans entretenir la guerre au-delà de ses frontières et sans réprimer violemment à l’intérieur.
C’est pourquoi, depuis plus de trente ans, il a élaboré et appliqué une stratégie belliciste, communément désignée sous le nom de « stratégie de dissuasion », fondée sur trois piliers principaux :

Le programme nucléaire
La création et le soutien de forces supplétives (milices)
Le développement de missiles balistiques

Ces trois éléments fonctionnent comme un système intégré, nourri d’une idéologie de haine, véhiculée à travers des slogans comme « Mort à l’Amérique » et « Mort à Israël », et destiné à entretenir en permanence la guerre et le conflit.

Par l’intermédiaire de ses forces par procuration, le régime a élargi sa présence régionale et, en semant crises et effusions de sang au Moyen-Orient, il a détourné l’attention du monde de la répression implacable qu’il exerce à l’intérieur de ses frontières.

Par conséquent, toute négociation sérieuse en faveur de la paix dans la région doit s’attaquer à l’ensemble du système idéologique et opérationnel du régime. Le démantèlement total, vérifiable et irréversible de son influence régionale, doit être garanti avec fermeté.

Ce n’est qu’à cette condition que les intérêts du peuple iranien, la sécurité régionale et une paix durable pourront être assurés.

Dans le cas contraire, dans quelques années, dans un autre coin du Moyen-Orient, nous serons à nouveau les témoins de guerres sanglantes — et ce sera une autre nation qui en paiera le prix.

Hamid Enayat

Sans nouveaux efforts, le déficit de la France atteindrait 6,1 % en 2030, selon le FMI

Sans nouveaux efforts, le déficit de la France atteindrait 6,1 % en 2030, selon le FMI


Pour le FMI, le déficit public français risque de continuer à glisser faute de mesures d’économies supplémentaires.
La France s’est pourtant engagée à ramener son déficit public dans les clous européens en 2029, sous les 3 % du PIB.

D’après le FMI, sans nouveaux efforts d’économies, le déficit public français pourrait continuer de déraper : après avoir atteint 5,8 % du PIB en 2024, il risquerait de lentement progresser pour atteindre 6 % en 2029 et 6,1 % en 2030, explique l’organisation dans son rapport sur les politiques budgétaires, basé sur les mesures contenues dans le budget 2025 et la loi de programmation budgétaire 2023-2027.

L’analyse ne prend donc pas en compte les récentes résolutions trop floues du gouvernement qui espère ramener le déficit à 5,4 % cette année et suivre ensuite une trajectoire descendante pour revenir dans les clous européens – sous la barre des 3 % – d’ici 2029.

Net ralentissement de la croissance d’après le FMI

Net ralentissement de la croissance d’après le FMI


Le fonds monétaire international prévoit un net ralentissement de la croissance au plan mondial. Le Fonds monétaire international (FMI) a abaissé sa prévision de croissance pour la France à 0,6 % cette année, en recul de 0,2 point par rapport aux dernières prévisions de janvier. L’institution s’attend à une croissance de 1% en 2026, en recul de 0,1 point par rapport à ses précédentes estimations.

Pour la zone euro, sa prévision est révisée à 0,8 % cette année, soit un recul de 0,2 point. Les principales économies de la zone euro voient leurs perspectives diminuées : le FMI anticipe une croissance nulle en Allemagne et de 0,4 % en Italie, en baisse de 0,2 à 0,3 point par rapport aux estimations de janvier.

L’économie des États-Unis devrait progresser de 1,8 % cette année, soit une baisse de 0,9 point par rapport à sa précédente estimation de janvier. Le Canada pourrait s’attendre à une croissance de 1,4 % (-0,6 point). Le Mexique, dont l’économie dépend fortement des importations vers son voisin américain, pourrait même se retrouver en récession, avec une contraction de 0,3 % (-1,7 point). Le FMI a également abaissé à 4 % sa prévision de croissance pour la Chine en 2025, s’éloignant de l’objectif officiel de 5 % fixé par Pékin et de la projection initiale du FMI de 4,6%.

Le pape François : des orientations contestées

Le pape François : des orientations contestées

Giovanni Maria Vian, vaticaniste : « Les choix du pape François se sont heurtés à de fortes résistances et ont été affaiblis par les limites de sa personnalité ». Giovanni Maria Vian dresse un constat mitigé des douze années de pontificat du pape François, dans une tribune au « Monde », marquées par des décisions autoritaires et inopérantes qui n’ont pas su faire l’unanimité.

Innovant et prometteur dans les premières années, le pontificat de François s’est révélé au fil du temps décevant et pétri de contradictions. Sa gouvernance a laissé à désirer, tout comme celles de ses prédécesseurs, Benoît XVI et Jean Paul II, mais pour des raisons opposées. Les papes allemand et polonais avaient délégué leur pouvoir à des collaborateurs, en majorité des Italiens préoccupés par leurs intérêts propres. En revanche, François, ce jésuite argentin séduit par le péronisme, a gouverné seul, dans un style autocratique.

Hostile à la curie romaine, le souverain pontife a par exemple vidé de son pouvoir et privé de son autonomie financière la secrétairerie d’Etat, pourtant très haut placée dans la hiérarchie vaticane : elle était un élément central de la réforme voulue par Paul VI peu après le concile Vatican II, au début des années 1960.

L’élection de Jorge Mario Bergoglio se prépare dès 2001, lorsque Jean Paul II le crée cardinal. A Buenos Aires, les journalistes lui ont alors demandé « quel devait être, à [son] avis, le profil du nouveau pape », comme l’a raconté le pape François dans le livre-entretien El Pastor [non-traduit, 2023] d’Angela Ambrogetti et Sergio Rubin, confirmant que sa campagne avait commencé à ce moment-là. Et de poursuivre : « Je leur ai répondu avec assurance : un pasteur. A ce moment-là, il était difficile d’imaginer que, douze ans plus tard, ce serait moi ce pasteur. »

Lors du très bref conclave de 2005, le cardinal Bergoglio avait déjà recueilli plusieurs voix malgré l’opposition de son influent confrère jésuite Carlo Maria Martini qui, probablement, a voté pour Joseph Ratzinger, futur Benoît XVI, et l’a fait élire. Le conclave de 2013 fut tout aussi court. Les Italiens s’attendaient à voir élire Angelo Scola, archevêque de Milan. La renonciation de Benoît XVI dévoilait au grand jour la situation de crise dans laquelle se trouvait le gouvernement central de l’Eglise.

SNCF : encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

SNCF : encore une grève des syndicats gauchistes le 8 mai

La course aux actions les plus irresponsables est engagée entre d’une part Sud rail et la CGT. Ainsi des grève ont été décidées pour le pont du 8 mai sur le thème des salaires et des conditions de travail. De quoi les considérer encore un peu plus une entreprise qui se ratatine sous les coups de boutoir des syndicats gauchistes de plus en plus irresponsables. Des actions qui finalement finiront par tuer la SNCF, sans parler de la mort du statut et de la montée de la concurrence. Curieux bilan pour des syndicats supposés défendre des intérêts des salariés et de l’entreprise publique. La CGT-Cheminots emboîte ainsi le pas à Sud-Rail, qui appelait déjà les contrôleurs à faire grève le mercredi 7 mai et les vendredi 9, samedi 10 et dimanche 11 mai.

Les bourses mondiales dans le rouge ?

Les bourses mondiales dans le rouge ?


La guerre déclarée entre le président américain et le président de la Fed contribue évidemment à alimenter les incertitudes. Des incertitudes qui se traduisent par un grand pessimisme sur les investissements et la croissance. En clair on craint de plus en plus une perspective de récession pour les États-Unis avec des conséquences mondiales. Du coup les bourses accusent le coup et la semaine devrait être assez agitée avec de forts mouvements e yo-yo à la baisse.

Au tableau des valeurs aux États-Unis, les « Sept Magnifiques », le surnom donné aux grands noms du secteur technologique, évoluent tous dans le rouge, à l’image d’Alphabet (-3,23 %), Amazon (-3,66 %), Meta (-4,03 %), Apple (-3,46 %) ou Microsoft (-2,63 %).

Le constructeur de voiture électrique Tesla, dont les résultats sont attendus mardi, plongeait de 6,80 % lundi, les investisseurs anticipant des performances en deçà des attentes. Le secteur des semi-conducteurs continuait de pâtir de la guerre commerciale lancée par Trump. Nvidia (-5,44%), AMD (-3,59%), Broadcom (-4,49%) ou encore TSMC (-3,30%) évoluaient tous dans le rouge.

La guerre entre Trump et le président de la Fed

La guerre entre Trump et le président de la Fed

Dans son langage assez primaire et très imagé drame attaque à nouveau le président de la Fed. Le président conteste en effet la politique monétaire qui conduit en particulier concernant la hauteur des taux d’intérêt. Cette diatribe ajoute encore de l’incertitude à une conjoncture déjà nourrie de pessimisme et l’attentisme.

«Il peut y avoir un RALENTISSEMENT de l’économie à moins que “Monsieur le retardataire”, cet immense loser, ne baisse les taux d’intérêt, MAINTENANT», a ainsi écrit Donald Trump sur son réseau Truth Social, faisant référence au chef de la Fed.

Le président américain a par ailleurs menacé ce week-end de se débarrasser de Jerome Powell, un mouvement qui remettrait en cause l’indépendance séculaire de l’institution. Donald Trump reproche au banquier central de ne pas avoir abaissé les taux d’intérêt pour soutenir la croissance. «Je ne suis pas content de lui. Je lui ai fait savoir et si je veux qu’il parte, il partira vite fait, croyez-moi», assurait jeudi dernier le président américain dans le Bureau ovale. Une déclaration doublée d’un message clair sur son réseau Truth Social : «Il est plus que temps que le mandat de Powell se termine», alors que le second mandat de ce dernier doit s’achever en mai 2026.

Jerome Powell a par ailleurs récemment décrit l’assombrissement de la conjoncture en raison de la guerre commerciale de Donald Trump. Il reste cependant déterminé à choisir son propre rythme de baisses de taux de son institution, alors que la Maison-Blanche les réclame au plus vite.

Le coût des voitures électriques: Retour de la rareté

Le coût des voitures électriques: Retour de la rareté

Alors que le prix des automobiles n’a cessé de diminuer tout au long du XXᵉ siècle, la voiture électrique a brisé cet élan. Pis, pour les foyers modestes, elle redevient quasi un objet de luxe, alors qu’elle est aussi vécue comme un accès à la liberté, observe, dans une tribune au « Monde », l’économiste David Le Bris.

La généralisation de la voiture individuelle fut un progrès majeur du XXe siècle. Hors des hypercentres, elle est indispensable pour accéder aux formations, aux soins, à l’emploi, sans parler des loisirs ou des liens sociaux et familiaux.

Abaisser le coût du déplacement en voiture individuelle est une telle panacée que cela devrait constituer un objectif public prioritaire. Pourtant, depuis quelque temps, c’est l’inverse qui semble poursuivi, avec des taxes toujours plus lourdes sur le carburant et, surtout, l’interdiction de la vente des voitures thermiques programmée pour 2035.

Sport- Foot et DAZN – Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Sport- Foot et DAZN – Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Nombre de clubs pourraient bien se retrouver en faillite si aucun accord n’intervient dans le différend financier entre le diffuseur télé et la ligue de football professionnel. L’enjeu est considérable autour de 400 millions qui étaient attendus de l’accord entre DAZN et la ligue de football. Le diffuseur considère qu’il y a eu tromperie sur la marchandise ( pas assez de connexions). DAZN refuse d’honorer ses engagements. La rupture devrait intervenir avec la ligue de football à la fin de l’année. Cela d’autant plus que des DAZN propose seulement de payer 100 millions sur les 400 promis. Beaucoup de petits clubs professionnels pourraient courir le risque de disparaître faute de recettes des diffuseurs.

Si DAZN ne versait pas le montant dû, la Ligue devrait alors puiser, à nouveau, dans son fond de réserve pour assurer le versement aux clubs à très court terme. Et dans un deuxième temps, elle serait contrainte d’activer la garantie de l’actionnaire, sans aucune visibilité sur les délais de résultat d’une telle procédure. Dans ce scénario sombre, les trésoreries de beaucoup de clubs seraient alors en grand danger dans les toutes prochaines semaines.

Foot et DAZN – Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Foot et DAZN – Risque de crise financière grave dans le foot professionnel

Nombre de clubs pourraient bien se retrouver en faillite si aucun accord n’intervient dans le différend financier entre le diffuseur télé et la ligue de football professionnel. L’enjeu est considérable autour de 400 millions qui étaient attendus de l’accord entre DAZN et la ligue de football. Le diffuseur considère qu’il y a eu tromperie sur la marchandise ( pas assez de connexions). DAZN refuse d’honorer ses engagements. La rupture devrait intervenir avec la ligue de football à la fin de l’année. Cela d’autant plus que des DAZN propose seulement de payer 100 millions sur les 400 promis. Beaucoup de petits clubs professionnels pourraient courir le risque de disparaître faute de recettes des diffuseurs.

Si DAZN ne versait pas le montant dû, la Ligue devrait alors puiser, à nouveau, dans son fond de réserve pour assurer le versement aux clubs à très court terme. Et dans un deuxième temps, elle serait contrainte d’activer la garantie de l’actionnaire, sans aucune visibilité sur les délais de résultat d’une telle procédure. Dans ce scénario sombre, les trésoreries de beaucoup de clubs seraient alors en grand danger dans les toutes prochaines semaines.

Foot ligue des champions: le Real battu par Arsenal

Foot ligue des champions: le Real battu par Arsenal

Vainqueur sans discussion, Arsenal a largement disposé de la légende du Real (5-1 sur les deux matchs). Arsenal sera la prochaine étape à franchir par le PSG, une montagne de cohérence et d’engagement jusqu’à la dernière minute des rencontres. Arsenal qui en outre a besoin d’un titre européen pour compenser un championnat anglais qui lui échappe cette année encore aussi de Liverpool.

Ce ne sera pas une partie de plaisir pour le PSG tellement Arsenal montre une telle détermination et une telle classe.

Trump et le goupillon

Trump et le goupillon


Le 7 février dernier, Donald Trump a créé au sein de la Maison Blanche un « bureau de la foi », chargé de renforcer la place de la religion aux États-Unis. Que signifie la création de cette nouvelle instance, et que dit-elle de l’administration Trump 2 ? Depuis sa prise de fonctions, Donald Trump multiplie les annonces et signe des décrets à tour de bras. Lorsque le président des États-Unis prend des décisions, la mise en scène est toujours très soignée, comme le 20 mars dernier quand la Maison Blanche a été transformée en salle de classe pour la signature du décret visant à éliminer le ministère de l’éducation ou, début février, quand le chef de l’État s’est entouré de jeunes femmes et de fillettes au moment de promulguer le décret de « protection du sport féminin » contre les sportives transgenres. Autant de séances photos que les médias ne manquent jamais de relayer, soulignant la dimension « symbolique » des décisions du président. Toutefois, et contrairement au sens commun qui assimile souvent le symbolique à une communication dépourvue d’effets concrets, ces politiques visent à transformer en profondeur l’État et la société. C’est tout particulièrement le cas en ce qui concerne la politique religieuse de la nouvelle administration, avec la création à la Maison Blanche d’un « bureau de la foi » (White House Faith Office (WHFO)), chargé de faire des recommandations au président et de consulter sur diverses questions des leaders religieux, qui a autorité sur l’octroi de subventions publiques aux institutions religieuses développant des activités sociales d’aide aux plus démunis.

Or, ces mesures sont passées quasi inaperçues dans les grands médias. À qui cette politique religieuse s’adresse-t-elle exactement ? Et pourquoi n’en a-t-on que très peu entendu parler ?

Laurie Boussaguet
Professeure des Universités en science politique, European University Institute, chercheure associée, Sciences Po

Florence Faucher
Professeure de sciences politiques (Centre d’études européennes), Sciences Po dans The Conversation

Les 6 et 7 février 2025, deux semaines à peine après son retour à la Maison Blanche, Trump enchaîne les discours sur des thèmes religieux, accordant une grande place au christianisme conservateur, à ses chantres et à sa vision du monde. Le nouveau président mobilise à cette occasion de nombreux symboles (gestes, images, récits, citations des textes sacrés) facilement reconnaissables par une société états-unienne qui fréquente assidûment les églises.

La séquence s’ouvre, le 6 février 2025, par un premier discours de Trump lors du National Prayer Breakfast, qui se tient tous les ans au Capitole. Proclamant que « l’Amérique est et sera toujours une nation sous le regard de Dieu », il multiplie les références à des figures historiques des États-Unis n’ayant pas eu peur d’affirmer leur foi, notamment George Washington, « qui appelait souvent les Américains à se rassembler pour prier », et le « grand Roger Williams, qui a créé l’État de Rhode Island et nommé sa capitale Providence, et qui a construit la première église baptiste en Amérique ».

Répétant à plusieurs reprises la formule « Bring religion back » (« Faire revenir la religion »), Trump se présente en restaurateur de la tradition religieuse historique spécifique aux États-Unis.

Enfin, en écho à son discours d’investiture du 20 janvier 2025, quand il déclarait avoir été « sauvé par Dieu », lors de la tentative d’assassinat dont il avait été la cible le 13 juillet dernier, il annonce que cet épisode a été pour lui une épiphanie :

« Ça a changé quelque chose en moi… quelque chose s’est produit. »

Un tel récit fait écho aux récits de « renaissance », caractéristiques de l’imaginaire religieux des chrétiens évangéliques, et rapproche Trump des communautés conservatrices qui sont attentives à toute déclaration d’un renouvellement de la foi ; il se présente ainsi comme l’un d’eux, et non plus seulement comme un de leurs alliés politiques.

Le même jour, Trump prononce un second discours, lors d’un National Prayer Breakfast alternatif, organisé à l’hôtel Hilton de Washington. Il s’agit en fait du lieu originel où se tenait le NPB, mais il a été décidé en 2023 de déplacer l’événement au Capitole pour contester la trop grande emprise des chrétiens conservateurs sur la Maison Blanche et le Congrès.

L’organisation conservatrice à l’origine de cette tradition continue toutefois de maintenir l’événement au Hilton. Face à ce public très conservateur, Trump adopte un ton plus partisan : il se félicite d’avoir « éliminé le wokisme » au cours des deux semaines écoulées et annonce la prochaine création d’un « bureau de la foi » à la Maison Blanche.

Quelques heures plus tard, il signe un décret qui crée un groupe de travail visant à mettre fin aux mesures « antichrétiennes » de l’administration Biden, telles que les poursuites pénales par le ministère de la justice visant des personnes ayant bloqué l’accès aux cliniques pratiquant des avortements.

Ce décret, qui évoque implicitement la persécution des chrétiens sous l’Empire romain, introduit une équivalence entre leur sort et l’expérience vécue par les communautés évangéliques aux États-Unis. Ce narratif puissant construit une image déformée de la réalité, selon laquelle les chrétiens seraient une minorité opprimée, alors que près des deux tiers des habitants des États-Unis se réclament du christianisme et que des décennies de politiques publiques ont visé à limiter les discriminations à l’égard d’autres groupes sociaux.

Le lendemain, 7 février 2025, est signé le décret présidentiel qui instaure le Bureau de la foi de la Maison Blanche (acronyme en anglais, WHFO). Les gestes symboliques accompagnant cette décision sont nombreux, à commencer par le choix de la dénomination de cette nouvelle structure. Alors que ses versions précédentes s’appelaient « Bureau des initiatives confessionnelles et communautaires » (sous G. W. Bush, au moment de sa création) ou « Bureau des partenariats confessionnels et de quartier » (sous Obama), le bureau est désormais exclusivement celui de la foi. Or, la foi est caractéristique du christianisme alors que d’autres religions parlent simplement de croyances et insistent sur la pratique religieuse ou l’appartenance à une communauté.

Par ailleurs, si l’octroi de subventions publiques à des institutions privées, notamment religieuses, n’est pas nouveau, l’élimination de la référence aux communautés ou aux quartiers l’est, ce qui focalise l’attention sur la seule dimension religieuse. Ce nouveau bureau est également investi d’une mission de conseil auprès de la Maison Blanche, donnant aux chrétiens conservateurs une voie d’accès privilégiée au président et à son équipe.

La désignation des membres du nouveau WHFO est en outre significative : c’est la télévangéliste Paula White-Cain qui le dirige. Conseillère spirituelle de Trump de longue date et fervente opposante des politiques antidiscriminatoires, elle a œuvré dès son premier mandat au rapprochement de la Maison Blanche avec de nombreux groupes confessionnels évangéliques.

Enfin, la photo officielle accompagnant l’annonce de la signature de ce nouveau décret sur les réseaux sociaux de la Maison Blanche peut être lue comme une image religieuse de facture très classique.

On y voit Trump au centre, assis à son bureau et entouré de plusieurs personnes en train de prier. Les figurants sont des pasteurs et prédicateurs évangéliques, dont des conseillers de son premier mandat. Certains ont apposé leurs mains sur le président ou les étendent dans sa direction, d’autres les ouvrent vers le ciel, d’autres encore les tiennent dans un geste de recueillement, et tous ont le regard et la tête baissés. La mise en scène est efficace et le message explicite : Trump est le héros qui va permettre le retour de la foi chrétienne au cœur de l’État.

On ne peut pas douter des intentions de Trump, martelées tout au long de la campagne présidentielle. Il affirmait devoir « sauver la religion dans ce pays » et n’hésitait pas à dépeindre l’élection comme une guerre sainte opposant la figure de proue de la chrétienté (lui-même) à la supposément antichrétienne Kamala Harris, qui est pourtant baptiste.

Bien sûr, la création du WHFO, en sa qualité de décision fédérale, concerne l’ensemble du pays. Mais elle répond plus particulièrement aux attentes des communautés religieuses qui ont largement voté pour Trump – 72 % des chrétiens blancs lui ont en effet donné leur voix, et le taux s’élève à 81 % chez les électeurs évangéliques et pentecôtistes. Rien de surprenant donc à ce qu’il adopte le point de vue et le programme de ces chrétiens qui l’ont porté au pouvoir. Sa politique religieuse est une récompense à leur soutien.

Le relatif désintérêt que l’instauration du Bureau de la foi de la Maison Blanche a suscité dans le débat public est frappant. Si les médias confessionnels ont relayé l’information, peu de médias généralistes s’en sont saisis, comme si cette information, noyée dans le flot d’annonces spectaculaires de la nouvelle administration, n’était finalement qu’un signal adressé à son électorat, une mesure « symbolique » aux effets négligeables.

Or, cette politique est significative et transformatrice. Elle institutionnalise la présence des religieux conservateurs au sein du gouvernement fédéral. Elle s’appuie sur des pratiques symboliques empruntées au répertoire évangélique. Elle remet en question la séparation de l’Église et de l’État aux États-Unis. Et elle révèle que le pouvoir entend désormais tirer sa légitimité du soutien privilégié d’une communauté identifiée, plutôt que des procédures démocratiques.

En somme, elle modifie le régime politique, à commencer par la neutralité confessionnelle, et impose des représentations collectives sur les pratiques appropriées à adopter, qui ne seront pas sans impact sur la vie quotidienne des citoyens américains.

Foot–ligue des champions : le PSG de justesse face à Aston Villa

Foot–ligue des champions : le PSG de justesse face à Aston Villa


Le Paris Saint-Germain a bien failli être victime du syndrome habituel de favori typiquement français mais s’est qualifié de justesse mardi pour les demi-finales de la Ligue des champions malgré sa défaite à Birmingham face à Aston Villa (2-3) en quart de finale retour, six jours après son succès à domicile lors du match aller face à l’équipe anglaise (3-1).

En demi-finales, le club parisien affrontera Arsenal ou le Real Madrid, opposés mercredi en Espagne. Les Gunners d’Arsenal se sont imposés 3-0 au match aller à Londres.

Les Parisiens pensaient mardi avoir éteint le suspense et les espoirs anglais en menant 2-0 après 27 minutes. Achraf Hakimi a ouvert la marque en sanctionnant une erreur du gardien adverse Emiliano Martinez (11e) puis Nuno Mendes a conclu, avec l’aide du poteau, une belle contre-attaque (27e).

Mais Aston Villa, animé par de meilleures intentions qu’à l’aller (16 tirs contre 14 pour Paris) et poussé par un Villa Park survolté, a renversé le cours de la rencontre.

Y
(Rédigé par Vincent Daheron, édité par Jean Terzian)

12345...515



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol