Archive pour le Tag 'Hollande'

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Hollande veut être utile ! Alors qu’il se taise

Hollande veut être utile ! Alors qu’il se taise

 

 

Difficile pour Hollande et les vieux crocodiles de la politique de décrocher. En effet l’ancien président de la république s’interroge sur son avenir. Il veut encore assumer des missions (comme Ségolène Royal qui cherche désespérément un poste international).  Le plus grand service qui pourrait rendre Hollande à la France et à la démocratie c’est évidemment de se taire car Hollande aura sans doute représenté l’un des derniers archétypes de la vieille politique sorte de synthèse molle entre des objectifs contradictoires qui conduisent à l’immobilisme. C’est en simple « citoyen » que François Hollande est de retour en Corrèze. Vendredi, alors qu’il doit assister aux commémorations du massacre de Tulle en 1944, l’ancien Président a répondu à quelques questions du journal Montagne. L’occasion de dire quelques mots sur son avenir. « Un ancien Président doit être encore au service de son pays », estime ainsi François Hollande. « La Fondation [la France s’engage, NDLR] va me prendre une partie de mon temps, les voyages à l’étranger que je vais faire, les missions que sans doute je prendrai, nous verrons bien, et puis la réflexion que je vais mener parce qu’il y a quand même beaucoup à faire dans notre pays », a-t-il ajouté. Pour autant, François Hollande ne compte pas revenir trop vite dans le jeu politique. « Je n’envisage pas de commenter la vie politique », a-t-il confié, précisant qu’à ses yeux « une période de réserve et de retenue est absolument nécessaire ». « Je ne sais pas combien de temps cela durera […]. Il faut laisser du temps, et je l’ai suffisamment reproché à d’autres pour ne pas m’autoriser moi-même à faire des réflexions qui seraient prématurées », a complété l’ancien chef de l’Etat, sans évoquer directement Nicolas Sarkozy qui, en 2012, avait fait son retour en août sur la question syrienne. François Hollande confirme également qu’il écrira un livre, « non pas de récit du quinquennat, mais des leçons qu’[il] peut tirer de cette responsabilité qu’[il] a occupée » dans « une période particulièrement dense et éprouvante ». « Ce changement de rythme, je m’y suis préparé », assure-t-il.

« Je ne vais pas donner de conseils à Macron » (Hollande) OUF !

« Je ne vais pas donner de conseils à Macron » (Hollande) OUF !

Une bonne nouvelle : Hollande n’envisage pas de donner des conseils à Macron, ouf !  Il est évidemment prématuré de savoir quelle est l’efficacité de la politique qu’entend conduire Macron mais une chose est sûre il ne faudra surtout pas qu’il renouvelle les atermoiements et les contradictions qui ont caractérisé le mandat de François Hollande. « Je ne vais pas lui donner de conseils, mais lui parler des sujets majeurs. De ce qui ne peut pas attendre. De manière à ce que soit la continuité de l’Etat l’emporte », confie Hollande au JDD. François Hollande qui a multiplié les gestes de connivence voire de familiarité avec Macon mettant d’ailleurs ce dernier dans l’embarras. À cet égard le paternalisme dans témoigne Hollande paraît à la fois outrancier et relativement déplacé. Ainsi dernièrement lors d’une cérémonie officielle, il a demandé à Macon sous l’œil des caméras : « alors ça se prépare pour l’Élysée ? » Gêné mais avec une grande malice Macron a répondu : «  et de votre côté, ça se prépare aussi » ? On comprend que Hollande ait intérêt à montrer qu’il existe une grande filiation entre lui et Macron afin de laisser une image positive dans l’histoire. En effet Hollande aura été l’un des présidents de la république les plus impopulaires de la cinquième. En cause évidemment des résultats catastrophiques tant sur le terrain économique que dans le champ social. Pas étonnant si le parti socialiste n’a recueilli que 6 % des voix lors du premier tour des présidentielles même si Benoît Hamon a apporté sa patte personnelle pour affaiblir encore un peu plus le parti de François Hollande.

 

Hollande : retour vers le néant

Hollande : retour vers le néant

 

 

On aura sans doute mal à dire ce qui a caractérisé de manière positive le quinquennat de François Hollande hormis peut-être ce slogan malheureux d’inversion de la courbe  du chômage. Déjà au départ une escroquerie statistique et finalement à l’arrivée un échec total. D’une certaine manière,  Hollande issu du néant y retourne. On oubliera vite ce président inconsistant incapable d’orienter et de trancher. Une sorte de capitaine de bateau ivre. L’énarque sans réelle conviction politique et animé seulement de la volonté de  pouvoir incarne le parti socialiste qui n’a jamais représenté les couches populaires et dont la direction est composée quasi exclusivement de petit-bourgeois essentiellement anciens fonctionnaires et/ou  diplômés hypothétiques instituts d’études politiques. Macro devra évidemment changer sur le fond comme sur la forme s’il ne veut pas connaître le destin de François Hollande.  S’il a donné des indices sur ses premiers gestes – coup de téléphone à la chancelière allemande Angela Merkel, visite aux soldats en opération extérieure -, Emmanuel Macron a d’ores et déjà prédit une rupture avec l’ère du « président normal ». L’ancien conseiller de François Hollande, qui occupait un bureau sous les toits du palais, veut être un chef d’Etat « jupitérien » – qui dirige sans s’occuper de tout, éloigné du temps médiatique. Dans une France que la crise morale et économique a mise à fleur de peau, un ami de François Hollande alerte le prochain locataire de l’Elysée contre le gros temps à venir. « L’Elysée, c’est un autre monde. Un battement d’aile de papillon et c’est la tornade, immédiatement. Les choses insignifiantes deviennent énormes : il pleut, ta cravate est de travers, tu prends la foudre, tout est signe du destin ! A partir de 20h01 dimanche, à chaque seconde, il sera regardé de façon différente », prévient-il. François Hollande un peu hors seul en a fait les frais. Il s’en mord les doigts  Une ministre juge que François Hollande vit mal son crépuscule élyséen. « Il ne va pas bien, il occupe le terrain, ça n’a pas de sens. On a la sensation qu’il s’en va avec l’idée de revenir, un peu comme Sarkozy. Il essaiera peut-être d’avoir un poste à l’international avec le soutien de Macron… »

Chômage : hausse en mars et échec total de Hollande

Chômage : hausse en mars et échec total de Hollande

 

 

 

Le miracle ne s’est pas produit pendant le mandat de François Hollande, le mythe de l’inversion du chômage a définitivement éclaté,  Le chômage est même reparti en  nette hausse en mars, repassant au-dessus du seuil de 3,5 millions d’inscrits A. Au total on aura enregistré environ 800 000 chômeurs supplémentaires pendant la présidence de François Hollande.  Le nombre de demandeurs d’emploi de catégorie A (sans aucune activité) a enregistré le mois dernier sa plus forte hausse mensuelle depuis septembre 2013 et progressé de 1,3%, soit 43.700 personnes supplémentaires. Les effectifs dans cette catégorie ont ainsi atteint 3.508.100 inscrits, soit 585.500 personnes de plus qu’en mai 2012, au début du quinquennat de François Hollande. Il s’agit de leur plus haut niveau depuis août 2016, alors qu’ils n’avaient que peu évolué au cours des deux premiers mois de l’année. En ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle emploi a en revanche reflué par rapport à son record de 5.515.200 atteint en février. Le cumul de ces trois catégories, qui représente l’ensemble des inscrits tenus de rechercher un emploi, a diminué de 0,2% en mars, soit 11.400 personnes de moins en un mois, à 5.503.800 (5.805.200 en incluant les départements d’Outre-mer, également en baisse de 0,2% sur un mois). Pour ces trois catégories, le nombre total d’inscrits avait progressé de plus de 50.000 personnes sur les deux premiers mois de l’année. Globalement, sur un an, le nombre de demandeurs de catégorie A recule de 0,9% tandis que le total des inscrits dans les catégories A, B et C affiche une progression de 0,9%. Les effectifs de la catégorie D – notamment soutenus par plan de 500.000 formations supplémentaires pour les demandeurs d’emploi annoncé par François Hollande début 2016 et qui a depuis été prolongé jusqu’à mi-2017 – ont diminué de 4,2% le mois dernier et bondissent de 13,2% sur un an.

« Appel à l’intelligence des Français »(Hollande). ….. il serait temps

« Appel à l’intelligence des Français »(Hollande). ….. il serait temps

 

 

 

François Hollande lance un appel à l’intelligence des Français en vue de l’élection de 2017. Appel  utile sans doute mais qui aurait été plus crédible si le même appel avait été lancé au début de son mandat.  En effet, ce qui caractérise son bilan ce sont des résultats médiocres dus essentiellement à une incompréhension des acteurs économiques et des Français. En même temps Hollande  condamne le principe des primaires qui ont conduit à choisir les candidats les plus radicaux et qui risquent  d’aboutir à l’absence d’une majorité gouvernementale à l’assemblée nationale.  Au terme d’une campagne marquée par de multiples rebondissements, dont les victoires surprises de François Fillon et Benoît Hamon aux primaires de la droite et de la gauche, le chef de l’Etat considère que ces scrutins internes n’ont plus lieu d’être. « Il ne doit plus y avoir de primaires dans des partis de gouvernement », estime le vainqueur de la primaire de 2011 du Parti socialiste. « Sinon, il n’y aura bientôt plus de parti de gouvernement dans ce pays. Ils sont devenus fragiles et doivent retrouver une légitimité par eux-mêmes, pas en choisissant leurs candidats à vau-l’eau, comme aurait dit le général de Gaulle ». Le président, qui a renoncé à briguer un second mandat le 1er décembre, juge en outre qu’une primaire « est totalement antinomique de la fonction présidentielle ». « Il est impossible d’être président et en même temps candidat à une primaire, dans les formes que nous avons connues », ajoute-t-il. Revenant dans Le Point sur le paysage politique actuel, François Hollande déplore un climat de « suspicion » qui « mine la démocratie » et « fait le jeu du Front national ». « Et il y a péril face aux simplifications et aux falsifications qui font que l’on regarde le spectacle du tribun plutôt que le contenu de son texte, dit-il. François Hollande ne fait quasiment aucun commentaire sur le candidat socialiste, l’ancien « frondeur » Benoît Hamon, dont il se contente de rappeler la victoire à la primaire.

 

«Emmanuel Hollande» prêt à affronter «François Balkany»

«Emmanuel Hollande» prêt  à affronter «François Balkany»

A court d’arguments est en pleine dégringolade dans les sondages, François Fillon avait appelé le candidat d’En  marche « Emmanuel Hollande ». Réponse du berger à la bergère ce week-end macro a baptisé Fillon du nom de François Balkany. «Je ne l’appellerai pas François Balkany mais il ressemble plus à ça qu’à autre chose aujourd’hui», a lancé Emmanuel Macron ce dimanche. Certes avec de tels propos on n’atteint pas les sommets de la politique mais Fillon devrait se méfier de ses dérives y compris verbales qui reviennent en boomerang. D’autant plus que l’humour ne semble pas l’exercice favori d’un Fillon surtout ennuyeux.-D’ailleurs Fillon a encore attaqué Macron  dimanche.  »J’ai vu qu’Emmanuel Macron se présentait comme le candidat de « l’alternance profonde ». Voilà bien une pensée de sous-marin », a lancé M. Fillon, devant plus de 25.000 personnes, selon les organisateurs, et une marée de drapeaux tricolores. « Les quelques ralliés hétéroclites en seront les dupes, quand l’équipage socialiste refera surface. Et la France sera la grande perdante », a poursuivi l’ex-Premier ministre. Sur le plan humoristique on conviendra que ça ne pisse pas le moins ! Surnommé par François Fillon «Emmanuel Hollande», Emmanuel Macron a donc assuré ce dimanche ne pas être « l’héritier de ce quinquennat ou d’un système» sur France 3. Avant de rebaptiser le candidat de la droite «François Balkany», en référence à l’élu des Hauts-de-Seine empêtré dans les affaires.   «C’est amusant d’entendre de la part de François Fillon qui a été cinq ans le Premier ministre de Nicolas Sarkozy, qui a conduit la politique du gouvernement, et qui maintenant voudrait s’en laver les mains», a-t-il déclaré. «Je ne l’appellerai pas +François Balkany+ mais il ressemble plus à ça qu’à autre chose aujourd’hui», a affirmé l’ancien ministre à propos de François Fillon, mis en examen pour détournement de fonds publics. Patrick Balkany, député-maire LR de Levallois-Perret, est soupçonné d’avoir caché au fisc une propriété à Marrakech et une autre aux Antilles françaises.

CETA : en discussion entre Hollande et Trudeau


CETA : en discussion entre Hollande et Trudeau

 

Trudeau viendra notamment plaider la cause du Ceta au près d’un Hollande qui de toute façon ne peut plus guère peser sur la décision. L’avenir du traité de libre-échange entre l’Union européenne et le Canada ainsi que la situation en Syrie seront abordés lors du déjeuner de travail entre François Hollande et Justin Trudeau dimanche à Arras (Pas-de-Calais), a-t-on appris jeudi dans l’entourage du président français. Plusieurs candidats à l’élection présidentielle française des 23 avril et 7 mai veulent remettre en cause ce traité controversé, qui doit faire disparaître les tarifs douaniers sur près de 99% des marchandises entre les deux partenaires. C’est le cas de la présidente du Front national, Marine Le Pen, du candidat de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, et du socialiste Benoît Hamon. Le candidat d’en Marche, Emmanuel Macron, y est favorable, tout comme celui de la droite et du centre, François Fillon, avec quelques réserves. Le Parlement européen a ratifié l’accord du CETA le 15 février. Les parlements nationaux doivent se prononcer à leur tour sur cet accord afin qu’il soit définitivement ratifié. Ce CETA constitue un curieux objet juridique ;  ce traité de libre échange, le Ceta,  signé par  Le Canada et l’Union européenne dimanche à Bruxelles le traité CETA de libre-échange, destiné à dynamiser le commerce et l’emploi. Un traité qui est signé par le Canada mais par le parlement européens et les Etats. . En attendant le traité sera en grande partie applicable sauf sur certains points comme les tribunaux arbitraux. Notons aussi que la commission européenne détient tout pouvoir pour négocier le contenu d’accord qui peut même être négocié dans plus dans le plus grand secret comme par exemple celui concernant les échanges entre l’union économique et les États-Unis appelés TT IP ou TAFTA.  Comme dans tout traité il y aura  des bénéficiaires aussi des victimes. On pourra surtout exporter davantage d’automobiles allemandes aussi de fromages français alors qu’à l’inverse le Canada pourra exporter davantage ses productions agricoles.  Le CETA va faire disparaître les tarifs douaniers sur près de 99% des marchandises. Les bénéficiaires en seront, par exemple, les constructeurs automobiles et l’industrie textile de l’UE, sur les produits desquels les droits de douane canadiens peuvent se monter à 18% jusqu’à présent. Le Canada, de son côté, bénéficiera à l’exportation de quotas plus importants pour ce qui est du porc, du bœuf et du blé vers les marchés de l’UE. L’UE pourra exporter vers le Canada plus du double du volume actuel autorisé de fromages de « haute qualité ». Les sociétés de services pourront aussi tirer parti du CETA et les entreprises de l’UE seront autorisées à répondre à des appels d’offres pour des contrats publics au niveau des provinces et des municipalités du Canada, ce qui sera une première. Le CETA fait figure de tremplin vers un accord plus large entre l’UE et les Etats-Unis, appelé TTIP (traité de libre-échange transatlantique), que contestent vivement nombre de syndicats et d’organisations écologistes ou politiques en Europe. La commissaire européenne au Commerce, Cecilia Malmström, a estimé samedi que le TTIP n’était pas mort et dit que les négociations se poursuivraient avec la future administration américaine issue de la présidentielle du 8 novembre. Les partisans du CETA font valoir que cet accord va faire bondir de 20% le commerce entre le Canada et l’UE et doper l’économie européenne de l’ordre de 12 milliards d’euros par an, et l’économie canadienne de 12 milliards de dollars

« Emmanuel Hollande » (Fillon) ou le degré zéro de la politique

« Emmanuel Hollande » (Fillon) ou le degré zéro de la politique

 

C’est la panique chez Fillon, du coup l’invective fait office d’argumentaire. « Faut-il choisir entre Emmanuel Hollande ou François Macron »  déclare Fillon acculé dans les sondages et dont la qualification pour le deuxième tour paraît de plus en plus hypothétique même dans son camp. La campagne de l’ancien premier ministre qui panique de plus en plus devient de plus en plus hystérique et ridicule aussi. François Fillon va lancer dans les jours à venir une virulente charge contre Emmanuel Macron sur les réseaux sociaux. Selon les informations du Parisien, « une opération spéciale » est même prévue. »Ce week-end, les Républicains lancent une opération spéciale sur les réseaux sociaux, avec affiches et hashtags aux noms pour le moins évocateurs : #MacronGirouette, #MacronLHéritier ou #Macronitude », écrit le journal.
 Ce qui explique la distance de plus en plus évidente de certains responsables des républicains vis-à-vis de Fillon.  Les ex-soutiens de Nicolas Sarkozy, qui s’étaient unanimement ralliés à François Fillon, observent des attitudes contrastées à trois semaines du premier tour de la présidentielle, de la perplexité au soutien zélé au candidat de la droite. Partisans de l’ancien président durant la primaire de novembre, Luc Chatel, Eric Woerth et François Baroin sont devenus des pièces essentielles du dispositif « filloniste », au point d’apparaître comme des ministres en puissance. Mais d’autres ont cessé de participer à la campagne du candidat, qu’ils ne jugent pas à même de représenter au mieux la droite en raison des ennuis judiciaires, liés aux emplois de membres de sa famille, qui le fragilisent depuis deux mois. Sarkozyste historique et pilier des Républicains dans le Sud-Est, Christian Estrosi a pour sa part reçu samedi Emmanuel Macron dans son bureau du Conseil régional à Marseille, sans dire clairement s’il fallait interpréter ce geste comme une manifestation de défiance à l’égard du vainqueur de la primaire. « Nous sommes responsables, soucieux de l’intérêt général de la France », a déclaré Christian Estrosi à la presse lors de cette rencontre, qu’avait sollicitée Emmanuel Macron, actuellement favori des sondages. Le président du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-D’azur, à qui certains militants de droite tiennent rigueur d’avoir plaidé un temps pour un désistement de François Fillon, a été sifflé lors d’un meeting du candidat, vendredi, à Toulon. L’ »accueil républicain » réservé samedi tranche avec l’attitude de François Fillon et de ses fidèles à l’égard du candidat d’En marche !, considéré comme une cible prioritaire. « C’est saugrenu », a déploré dimanche Eric Woerth, sur BFMTV, à propos du rendez-vous Estrosi-Macron. « Ça crée des troubles chez les électeurs et je ne suis pas sûr que, à trois semaines d’une élection déjà compliquée (…), ce soit une bonne idée. » Comme Luc Chatel et François Baroin, Eric Woerth fait partie des dirigeants des Républicains qui n’ont jamais douté en public du bien-fondé de la candidature de François Fillon, tombé à la troisième place dans les sondages. Certains « sarkozystes » restés fidèles ont reçu il y a trois semaines une récompense sous la forme d’une promotion au sein de l’équipe de campagne, à l’image de Luc Chatel, devenu porte-parole, et de François Baroin, perçu comme un possible futur Premier ministre en cas de victoire. Tous n’ont pas obtenu le même avancement, comme Laurent Wauquiez, qui n’hésite pas à le faire savoir. « Il est vrai que François Fillon avait indiqué il y a quelques semaines qu’il souhaitait que j’apporte une nouvel élan à la tête de notre parti dans cette campagne. Cette parole n’a pas été tenue », a-t-il dit au Journal du dimanche. L’ancien président des Républicains, à qui Nicolas Sarkozy avait confié les clefs le temps de la primaire, critique par ailleurs certaines orientations de la campagne, à commencer par la mise en exergue de la théorie d’un complot orchestré par le pouvoir et la justice contre le chef de file de la droite. « Je considère que ce serait une erreur de nous engluer dans ces affaires qui écoeurent les Français. Ce qui nous fera gagner, ce n’est pas la thèse du complot, c’est la force de nos convictions et de nos valeurs », juge-t-il dans le JDD. Il dit cependant souhaiter la victoire de François Fillon, qu’il estime « encore possible ». Au sein de la droite, un responsable s’est pour l’instant gardé de s’exprimer publiquement: Nicolas Sarkozy. L’ancien chef de l’Etat a reçu à plusieurs reprises François Fillon à huis clos, dans ses bureaux parisiens, mais n’a jamais pris la parole dans les médias depuis le début des révélations sur les affaires pour soutenir son ex-Premier ministre.

 

Cabinet noir : Hollande dément Fillon

Cabinet noir : Hollande dément Fillon

 

Acculé dans les sondages et vraisemblablement d’ores et déjà condamné lors du premier tour des présidentielles, Fillon a sorti la grosse artillerie en accusant Hollande de faire remonter les écoutes judiciaires jusqu’à l’Élysée. Certes,  il serait sans doute naïf de considérer que l’Élysée de cherche pas à peser sur la campagne en soutenant des candidats qui lui sont proches. De là à penser que l’Élysée est directement branché sur les écoutes judiciaires des affaires de Fillon il y a un pas que n’hésite pas à franchir l’ancien premier ministre de Sarkozy. Bien entendu comme tous les présidents de la république, Hollande n’hésite pas à utiliser politiquement les investigations de la police, à les instrumentaliser. Mais c’est autre chose que d’écouter le contenu des procédures judiciaires et d’y intervenir directement. Pour résumer, Fillon reprend la même argumentation que Marine Le Pen, c’est-à-dire la contestation de l’État de droit pour les responsables politiques en cause. François Hollande a donc  condamné jeudi « avec la plus grande fermeté » les « allégations mensongères » de François Fillon, accusé par ses dires de provoquer un « trouble insupportable » dans la campagne présidentielle. La même Sur France 2, le candidat de la droite à l’élection présidentielle d’avril-mai a accusé le chef de l’Etat d’être derrière les fuites ayant alimenté les affaires le concernant sur lesquelles enquête la justice. « Le Président de la République condamne avec la plus grande fermeté les allégations mensongères de François Fillon ce soir sur France 2″, a fait savoir l’entourage de François Hollande. « Depuis 2012, et c’est un fait établi, l’exécutif n’est jamais intervenu dans aucune procédure judiciaire et a toujours respecté strictement l’indépendance de la magistrature », ajoute-t-on dans un communiqué. François Fillon a réclamé une « enquête » sur le contenu d’un livre écrit par deux journalistes du Canard enchaîné qui, a-t-il dit pour en avoir lu des extraits, « explique comment François Hollande fait remonter toutes les écoutes judiciaires qui l’intéressent à son bureau, ce qui est une illégalité totale ». Ce à quoi l’Elysée réplique : « Sur les affaires particulièrement graves concernant M. Fillon, parce qu’elles touchent à l’intégrité et à l’exemplarité, le président de la République n’en a été informé que par la presse. » « Le seul scandale ne concerne pas l’Etat, mais une personne qui aura à en répondre devant la justice », ajoute l’Elysée. Pour le président, « les propos de M. Fillon, qui s’ajoutent aux révélations des dernières semaines, n’ont donc aucun fondement et provoquent un trouble insupportable à la campagne présidentielle qui appelle dignité, sérénité et responsabilité ».

Primaire gauche-Hollande : entre égocentrisme et mépris

Primaire gauche-Hollande : entre égocentrisme et mépris

 

On ne peut qu’être surpris de l’attitude de François Hollande qui a snobé la primaire de la gauche ou plus exactement du parti socialiste. Un parti socialiste dont il a été secrétaire pendant 12 ans et qui lui a permis grâce notamment aux primaires d’accéder à la magistrature suprême. Certes on sait pourquoi François Hollande a renoncé. En raison de ses échecs aussi au fait que Valls l’a poussé dehors. Il y a cependant de quoi être étonné de la part celui qui a vécu de la politique toute sa vie grâce au parti socialiste, qui en a même été le chef pendant longtemps et qui  décide d’ignorer la primaire en cours. Une attitude qui témoigne bien de la psychologie de nombre de responsables socialistes qui considèrent le parti comme un outil pour la promotion politique personnelle. Cela rend comte de la personnalité  de l’intéressé dans l’égocentrisme domine  tout autre caractère. Rappelons-nous par exemple comment il avait congédié Trierweiller (pas un cadeau il est vrai),  par tweet ! Un comportement égocentrique qui met son propre personnage bien au-dessus de toute considération d’intérêt général. Un véritable mépris pour son ancien parti dont il est pourtant aussi responsable du déclin. Hollande ne veut pas se prononcer ni pour le frondeur Hamon qui a pourri sa majorité parlementaire, ni pour Valls qui lui a imposé son renoncement. À la limite, on pourrait sinon admettre au moins comprendre l’attitude de François Hollande. Encore faudrait-il qu’il s’explique sur les raisons de son nom choix. Il aura sans doute l’occasion de s’exprimer mais il n’aura jamais l’humilité et la lucidité de mettre en cause sa propre responsabilité dans le délitement du parti socialiste auquel pourtant il doit tout.

Hollande veut négocier vite le Brexit!

Hollande veut négocier vite le brexit!

 

Sans doute en mal existentiel,  François Hollande a dit mardi à Theresa May qu’il souhaitait que les négociations entre le Royaume-Uni et l’Union européenne commencent « le plus rapidement possible». On voit mal comment Hollande pourrait jouer un rôle dans le processus de négociation. En effet, ces négociations ne pourront débuter  au plus tôt qu’en avril et vont durer au moins deux ans. De toute manière, François Hollande de ne dispose plus de la moindre crédibilité démocratique pour engager la France dans une direction ou une autre. Il faudra bien entendu attendre les élections présidentielles françaises pour que commence réellement la mission sur le processus de désengagement de la Grande-Bretagne. Il faudra surtout attendre que la nouvelle les sélections allemandes. Autant dire que la négociation ne débutera pas avant l’été 2017. L’autre raison qui fait douter d’un rôle possible de Hollande,  c’est le flou complet des orientations de la grande Bretagne. Une Grande-Bretagne qui affirme d’une part qu’elle a choisi le brexit dur c’est-à-dire pour résumer qu’elle confirme qu’elle veut quitter l’union européenne mais rester en même temps dans le marché unique. En clair, qu’elle veut le beurre et l’argent du beurre. Tous les médias importants ont repris naïvement et paresseusement la déclaration de la première ministre britannique qui a déclaré vouloir adopter une proposition d’une orientation « claire et nette » de brexit dur. En réalité, il s’agit d’un brexit flou. On ne peut en effet demander l’absence de droits de douane et l’accès aux marchés financiers européens sans contrainte et en même temps refuser toutes les autres obligations et solidarités européennes. On connaît la position de François Hollande qui voudrait précipiter la sortie totale de la Grande Bretagne, cela afin de renverser le rapport de force interne à l’Europe. Mais l’Allemagne est sur une toute autre position, elle souhaite en effet ménager ses intérêts économiques et pour cela laisser la porte ouverte à des accommodements avec la Grande-Bretagne concernant les échanges commerciaux voire financiers. François Hollande voudrait donc couper l’herbe sous le pied à l’Allemagne. C’est oublier qu’en réalité le leadership de l’Europe est assuré par l’Allemagne et que François Hollande lui-même n’a jamais été en capacité de contester Merkel notamment sur les contraintes budgétaires et sur la relance de la croissance. Les prudents technocrates de Bruxelles connaissent évidemment la réalité des rapports de force et ils attendront les élections françaises et allemandes pour commencer à se déterminer. Cela d’autant plus que les exigences britanniques risquent d’entrainer des négociations particulièrement longues, sans doute de 3 à 5 ans.

Europe : « Pas de leçon à recevoir de Trump » ( Hollande)

Europe : « Pas de leçon à recevoir de Trump » ( Hollande)

 

 

François Hollande a recadré Trump  après les propos très critiques du nouveau président américain concernant l’union européenne. Un président des États-Unis qui avaient souligné le manque d’implication de certains membres dans la politique de défense de l’OTAN. Un reproche qui  n’est pas totalement faux dans la mesure où l’Europe n’a encore pas pris en main sa propre défense. Mais Trump avait aussi en quelque sorte encouragée l’éclatement de l’union européenne en se félicitant du brexit et en souhaitant que d’autres pays quittent l’union. Par ailleurs Trump avait mis en cause la politique d’immigration de Merkel « l’Europe n’a pas besoin de conseils extérieurs pour lui dire ce qu’elle a à faire », a déclaré Hollande lors de la remise de la Légion d’honneur à l’ambassadrice américaine à Paris, Jane Hartley. Donald Trump a vivement critiqué la politique européenne dans une interview au Bild allemand et au Times britannique dans laquelle il qualifie l’Otan d’ »obsolète » et juge que la politique d’accueil des migrants en Allemagne a été une « erreur catastrophique ». Les relations entre l’Europe et les États Unis « ont toujours été fondées sur des principes et des valeurs » qui s’appellent « le respect, le soutien mutuel en cas de péril, mais aussi l’attachement à la démocratie et la dignité de l’être humain », lui a répondu le président français.François Hollande a également contredit le président élu américain sur l’Otan en estimant que l’Alliance atlantique « ne sera obsolète que lorsque les menaces le seront devenues elles aussi ». « Nous avons aussi à faire comprendre que nous sommes attachés à nos alliances, et que nous sommes aussi capables d’être autonomes sur le plan stratégique, en pleine complémentarité avec l’Otan », a-t-il ajouté. La chancelière allemande Angela Merkel avait auparavant déclaré que l’Europe avait son destin entre « ses propres mains » en réponse à Donald Trump, qui a notamment prédit que des pays européens suivraient l’exemple du Brexit. John Kerry n’a pas hésité à désapprouver les propos de Donald Trump sur la politique migratoire de la chancelière allemande. A rebours du président élu, le secrétaire d’Etat américain a jugé « extrêmement courageuse » la politique d’accueil des migrants et des réfugiés sur le sol allemand mise en oeuvre par Angela Merkel. Ceci étend s’il faut reconnaître que l’imprévisible Trump n’a pas fait dans la dentelle diplomatique, il n’en reste pas moins que sa critique de l’union européenne en particulier en matière de défense n’est pas incomplètement infondée. D’une certaine façon Trump  pourrait cependant rendre service à l’union européenne qui devra nécessairement réagir face aux menaces que laisse planer Trump sur les relations commerciales entre l’Europe et les États-Unis,  aussi en prévision des discussions d’après brexit .

Primaire gauche : « seul avec vous » (François Hollande)

Primaire gauche : « seul avec vous » (François Hollande)

Sans doute pour volontairement prendre sa distance avec la primaire de la gauche, François Hollande a décidé de ne pas regarder le débat télévisé. À la place, il s’est rendu au spectacle de Michel Drucker au théâtre des Bouffes parisiens qui s’intitulent « seul avec vous ». Un titre qui résume peut-être la situation de la gauche, celle de François Hollande et le rapport entre les deux. Ce n’est sans doute pas un hasard si Hollande a choisi le jour du débat des primaires pour se rendre à un spectacle théâtral. Depuis le début des primaires, on a observé le peu d’intérêt voir l’indifférence que manifeste le président de la république à l’égard de la compétition de ses successeurs.  François Hollande voudrait dire qu’il considère ces primaires comme anecdotiques qu’il ne s’y prendrait pas autrement. De fait, même si parfois certains débats peuvent paraître intéressants il n’en reste pas moins que l’enjeu politique est assez secondaire puisqu’il ne s’agit pas de concourir sérieusement pour une qualification au second tour des présidentielles mais de préparer le futur congrès du parti socialiste. En outre, on voit mal pour qui pourrait se prononcer François Hollande. Sans doute pas pour le gauchiste Benoît Hamon  et Arnaud Montebourg qui ont tellement critiqué le chef de l’État. Pas davantage pour Manuel Valls qui a imposé le renoncement à François Hollande. Un François Hollande qui retrouve donc la solitude politique mais un peu comme le parti socialiste dont le candidat finira sans doute en quatrième ou cinquième position aux présidentielles. La présence de François Hollande spectacle de Michel Drucker n’est donc pas neutre : le président est certes seul mais eux  aussi. Pour bien enfoncer le clou de son indifférence Hollande a fait savoir qu’il serait également absent pour le dernier débat en visite officielle en Colombie. Une manière supplémentaire de prendre sa distance avec le PS.

 

Température : Hollande remonte … à 20° !

Température : Hollande remonte … à 20° !

 

Alors que la météo annonce une vague de froid pour les jours et semaines à venir François Hollande lui constate une remontée dans son thermomètre de popularité. Il atteint désormais 20 % de satisfaits, c’est mieux qu’il y a quelques semaines quand avant son renoncement il se situait en dessous de la barre des 10 %. Mais c’est moins que son nouveau Premier ministre qui se situe à 50 %. Un petit état de grâce en quelque sorte qui permettra de mieux soigner sa sortie. Une remontée qui d’ailleurs lui faiat regretter d’avoir renoncé peut-être un peu vite sous la pression de Valls. Du coup faute de candidatures François Hollande s’interroge sérieusement sur le soutien qu’il pourrait apporter à des candidats de la primaire socialiste. Il pourrait bien ne soutenir personne voir même comme Ségolène Royal apportait son appui à Emmanuel Macron. Pour le deuxième mois d’affilée, dans le baromètre IFOP/JDD (le plus ancien des baromètres de popularité), le chef de l’État remonte dans l’estime des Français. Avec 20% de satisfaits (+1), il reste le Président le moins populaire de la Vème République mais retrouve un niveau qu’il n’avait pas atteint depuis un an. D’évidence, il enregistre un effet positif depuis sa décision de ne pas se représenter. « On ne peut pas parler d’un véritable mouvement mais il bénéficie d’une certaine décrispation », analyse Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. Cet effet se mesure particulièrement chez les sympathisants socialistes, auprès desquels François Hollande est redevenu majoritaire depuis décembre (54% de satisfaits), mais il ne bénéficie d’aucune mansuétude parmi les électeurs de la droite (96% de mécontents), du FN (91%) et du Front de gauche (81%). Au-delà des chiffres, ce léger revirement de l’opinion se retrouve dans les jugements exprimés par les sondés. « On se remet à entendre des appréciations positives, confie Frédéric Dabi. La renonciation de François Hollande est présentée comme une preuve de courage et de lucidité de sa part. » C’est aussi la possibilité offerte au chef de l’État de prendre des décisions en toute liberté, sans pression électorale – la grâce accordée à Jacqueline Sauvage semble avoir été appréciée par les Français? certains soulignent en outre que le chômage s’est mis à baisser et lui en font crédit. Par contraste, Bernard Cazeneuve reste un Premier ministre populaire et convaincant (50% de satisfaits, -1 point). Les jugements favorables à son égard sont largement majoritaires au PS (81%) et presque majoritaires à droite (47%). Un état de grâce en quelque sorte, mais qui sera forcément de courte durée. En déplacement au Mali François Hollande n’a pas craint de faire part de sa nostalgie voire d’ouvrir une petite fenêtre sur les perspectives d’un retour en politique. Depuis son discours du 1er décembre dans lequel il avait annoncé qu’il n’était pas candidat à sa réélection, François Hollande s’est rendu en Corrèze le 7 janvier. La Corrèze, « c’est trente-cinq ans de ma vie », avait rappelé non sans nostalgie celui qui y a débuté sa carrière électorale par une défaite face à Jacques Chirac aux législatives de 1981. Les soutiens corréziens du chef de l’Etat ont pu, avait-il estimé, ressentir de la « tristesse » après sa décision de ne pas briguer un second mandat à l’Elysée, mais aussi « une forme d’adhésion vers une certaine conception de la politique ». Mais comme le rapporte Le Monde, François Hollande s’est aussi agacé que la presse parle de tournées d’adieu à chacune de ses sorties. Vendredi en marge d’une visite à Gao dans le nord du Mali, il a ainsi déclaré : « On n’arrête pas de dire cela… mais non, pas du tout… », avant de lâcher une phrase énigmatique : « Dans la vie, il ne faut jamais dire jamais! »

« Hollande va probablement soutenir Macron » (Villemot)

« Hollande va probablement soutenir Macron » (Villemot)

 

L’hypothèse d’un soutien de Hollande à Macron constitue uen hypothèse possible. Ce qu’affirme en tout cas un proche de Hollande dans le JDD « La plupart des socialistes, pour l’heure, se sentent contraints par une discipline de parti. Mais à la fin de primaire, beaucoup rejoindront Emmanuel Macron. Pour l’heure, le Président pointe le doigt sur les dangers des programmes de Fillon et de Le Pen, et ne soutient personne dans cette primaire. Il se prononcera fin février ou début mars. Mais François Hollande va probablement soutenir Macron. On ne peut pas dire que l’appareil du PS l’ait aidé… Par ailleurs, je ne vois pas quel autre candidat il pourrait soutenir » » Il  semble donc se confirmer que François Hollande prend de plus en plus de distance avec la primaire du parti socialiste. On notera d’ailleurs que les choix de soutien des différents ministres sont assez contradictoires. Le plus symbolique est peut-être celui de Ségolène Royal qui n’a pas caché sa préférence pour Macron. Une préférence alimentée par des divergences sur le fond comme sur les formes avec Valls. On connaît par ailleurs les liens politiques qui unissent Ségolène royale et François Hollande. Il est vraisemblable que François Hollande n’indiquera son choix  que tardivement.  Le partisan de la synthèse pourrait bien le moment venu apporter son soutien à Emmanuel Macron si ce dernier paraît en situation de se qualifier pour le second tour de la présidentielle et si le score prévisible du parti socialiste- comme c’est probable- est  catastrophique. L’hémorragie des socialistes vers Macron pourrait s’accélérer avec la perspective d’une déroute aux élections législatives. Nombre de candidats députés voudront à leur sauver leur peau. D’après le Figaro Certains proches du chef de l’État pensent qu’il mobilisera les socialistes derrière la candidature d’Emmanuel Macron après la primaire à gauche. «Si le résultat de la primaire de la gauche se révèle une catastrophe pour le Parti socialiste et si la candidature Macron continue de progresser, beaucoup de socialistes s’y rallieront et François Hollande soutiendra le rassemblement derrière lui», a confié, vendredi, un hollandais du premier cercle, proche de Démocratie 2012. Cette hypothèse serait largement partagée au sein du think tank présidé par Jean-Marie Cambacérès, qui avait soutenu la campagne Hollande en 2012 et qui choisit aujourd’hui de se tenir à distance de la primaire, adoptant le même positionnement que le chef de l’Etat. «Valls essaye de dire que le président le soutient mais, évidemment, ce n’est pas vrai», critique un membre de l’association qui juge également «dangereuses» les déclarations de Manuels Valls essayant de se dédouaner sur l’application du 49.3. «Il donne l’impression de manquer de courage», estime-t-on. Parmi les partisans de François Hollande on observe ce que tout le monde peut constater à savoir la baisse de François Fillon, le plafond de verre du Front National qui ouvre la perspective d’une qualification de Macron pour le second tour des présidentielles. Dernier élément qui pourrait favoriser le soutien de François Hollande à Macron le fait que Valls ait pratiquement contraint le président de la république à renoncer. Un choix qu’il regretterait maintenant et qu’il  pourrait faire payer à Valls en apportant son soutien à Macron.

 

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