Archive pour le Tag 'déficit'

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Balance commerciale : un déficit mortel pour l’avenir

Le déficit commercial français a atteint 9 milliards d’euros en novembre en moyenne d’après Bercy le déficit commercial de la France devrait approcher les 90 milliards c’est-à-dire encore beaucoup plus que la moyenne habituelle de 60 milliards quand cette même moyenne en Allemagne fait paraître un profit proche de 200 milliards.

La balance commerciale constitue en faite le véritable indicateur de compétitivité du pays. Or la France n’est plus depuis longtemps une puissance industrielle et elle est de moins une  puissance agricole. La croissance repose essentiellement sur la consommation des ménages de produits en très grande majorité importée.

Sur le seul mois de novembre, le déficit extérieur s’est creusé à 9,7 milliards d’euros, soit 2 milliards de plus qu’en octobre. A titre de comparaison, il n’était que de 4,5 milliards en janvier 2021.

La France subit de plein fouet le renchérissement de ses importations. Celles-ci ont atteint un niveau « historique » de 52,5 milliards en moyenne mobile sur trois mois et de 53,7 milliards en novembre. Sur onze mois, « les importations n’ont augmenté que de 2,6 % en volume, contre 20,1 % en valeur », précisent les Douanes.  Ce phénomène est notamment visible sur la facture énergétique. L’addition a été alourdie par les tensions très fortes sur les cours du pétrole, du gaz et de l’électricité liées à la reprise mondiale.

A cela, s’est aussi ajouté un élément spécifique défavorable à l’Hexagone : du fait de la météo hivernale et de la mise à l’arrêt forcé de plusieurs réacteurs nucléaires, il a été dans l’incapacité de répondre à la demande intérieure. Résultat : traditionnellement exportatrice d’électricité, la France s’est retrouvée en position d’importatrice nette en novembre, à un moment où les cours s’envolaient. De quoi creuser considérablement les déficits sur les produits énergétiques, à 5,3 milliards contre 3,7 milliards deux mois plus tôt.

Mais malgré le retour des exportations à leur niveau d’avril 2019 (44 milliards en novembre), la performance hexagonale n’est guère plus brillante sur les autres produits : le solde commercial sur les biens d’investissement et sur les biens de consommation s’est également détérioré. Là encore, cela s’explique par un gonflement du montant des importations lié aux hausses de prix constatées aussi bien sur les matières premières autres que l’énergie (bois, métaux, céréales etc.) que sur les biens manufacturés.

 

Budget: Le déficit public « réduit » à 3%….en 2027 ( Olivier Dussopt)

Budget: Le déficit public « réduit »  à 3%….en 2027 ( Olivier Dussopt)

 

D’après le gouvernement le déficit public serait ramené à 3 % en 2027. Une échéance suffisamment lointaine pour qu’on ait le temps sans doute de le modifier à plusieurs reprises ! Pour 2021 , ce déficit serait ramené autour de 7 % au lieu des 8,2 % prévus. En cause : une croissance plus soutenue que ce qui était attendu, et le redressement des comptes de la sécurité sociale. Pour 2022, on compte sur un déséquilibre de 5 %. 

La croissance, elle, devrait atteindre 6,7% en 2021 si l’on en croit la dernière prévision de l’Insee. C’est plus que ce qu’avait prévu le gouvernement en septembre dernier, puisqu’il tablait alors sur 6,25%, a rappelé Olivier Dussopt. Quant au déficit de la sécurité sociale, de 40  milliards d’euros en 2020, il « redescendrait en 2021 à environ 25  milliards », a-t-il détaillé.

Enfin, le déficit de l’Etat s’élèverait pour sa part à 171 milliards d’euros, soit « près de 34,5 milliards de moins par rapport à nos dernières prévisions », s’est encore félicité le ministre.

« Tous ces mouvements confortent nos prévisions de déficit à 5% en 2022, puis à 3% en 2027 », a-t-il ajouté. Tout en précisant que la remontée des taux d’intérêt ne remet pas en question l’objectif de 5% de déficit pour cette année.

Le déficit public « réduit » à 3%….en 2027 ( Olivier Dussopt)

Le déficit public « réduit »  à 3%….en 2027 ( Olivier Dussopt)

 

D’après le gouvernement le déficit public serait ramené à 3 % en 2027. Une échéance suffisamment lointaine pour qu’on ait le temps sans doute de le modifier à plusieurs reprises ! Pour 2021 , ce déficit serait ramené autour de 7 % au lieu des 8,2 % prévus. En cause : une croissance plus soutenue que ce qui était attendu, et le redressement des comptes de la sécurité sociale. Pour 2022, on compte sur un déséquilibre de 5 %.

La croissance, elle, devrait atteindre 6,7% en 2021 si l’on en croit la dernière prévision de l’Insee. C’est plus que ce qu’avait prévu le gouvernement en septembre dernier, puisqu’il tablait alors sur 6,25%, a rappelé Olivier Dussopt. Quant au déficit de la sécurité sociale, de 40  milliards d’euros en 2020, il « redescendrait en 2021 à environ 25  milliards », a-t-il détaillé.

Enfin, le déficit de l’Etat s’élèverait pour sa part à 171 milliards d’euros, soit « près de 34,5 milliards de moins par rapport à nos dernières prévisions », s’est encore félicité le ministre.

« Tous ces mouvements confortent nos prévisions de déficit à 5% en 2022, puis à 3% en 2027 », a-t-il ajouté. Tout en précisant que la remontée des taux d’intérêt ne remet pas en question l’objectif de 5% de déficit pour cette année.

États-Unis : le déficit peut encore augmenter !

États-Unis : le déficit peut encore augmenter !

 

 

Les craintes d’une catastrophe budgétaire liée au financement des deux programmes d’investissement de Joe Biden, consacrés aux infrastructures et à la lutte contre le réchauffement climatique, sont injustifiées, estime dans sa chronique l’économiste Barry Eichengreen.

Notons quand même que ce déficit dépasse les 13 % du PIB en 2021 et qu’une telle dérive n’est possible que parce que le dollar est aussi une monnaie internationale Qui ne peut faire défaut NDLR 

 

Chronique.

 

En approuvant le projet de loi de 1 000 milliards de dollars (890 milliards d’euros) consacré aux infrastructures, le Congrès américain a fait une avancée importante vers la mise en œuvre du programme budgétaire du président Biden. Mais que va-t-il advenir de son deuxième projet, le programme de 1 750 milliards de dollars destiné aux dépenses sociales et à la lutte contre le réchauffement climatique ? Dans sa sagesse non partisane, le bureau du budget du Congrès (CBO) va-t-il accepter qu’il soit entièrement financé par des impôts supplémentaires et d’autres prélèvements, ainsi que le souhaitent de toute évidence les démocrates modérés ?

D’une certaine manière, c’est le débat dont les Etats-Unis ont besoin. Les républicains et les démocrates dits modérés insistent sur le fait que les infrastructures physiques et les infrastructures sociales ne devraient pas être financées par le déficit. Après avoir déboursé des milliers de milliards de dollars pour venir en aide aux victimes de la pandémie, les Etats-Unis ont déjà des déficits béants. De l’avis des opposants aux nouvelles dépenses, ils ne peuvent pas se permettre d’en faire plus.

Des investissements publics rentables

Cet argument ne tient pas compte du fait que le débat porte sur l’investissement public, et pas seulement sur l’aide aux ménages et à la consommation grand public. Les investissements publics productifs sont rentables s’ils font croître le produit intérieur brut (PIB). C’est le cas des infrastructures physiques qui facilitent le déchargement des conteneurs, leur acheminement par camion vers les entrepôts et la distribution de leur contenu permettant aux producteurs d’accroître l’efficacité des chaînes d’approvisionnement mondiales. De meilleures infrastructures augmentent le PIB, ce qui se traduit par davantage de recettes fiscales pour le service de la dette et son remboursement.

Cette remarque vaut pour les investissements dans les infrastructures sociales : l’éducation préscolaire et le droit à la formation tout au long de la vie améliorent la productivité des travailleurs. Elle s’applique aussi aux investissements consacrés à la lutte contre le réchauffement climatique, dans la mesure où ces dépenses permettent d’éviter les événements météorologiques destructeurs qui entraînent une diminution du PIB.

Le défi consiste à procéder par étapes, de manière à ce que la consolidation des finances publiques n’aggrave pas la dérive budgétaire existante

Le débat sur ces programmes a tendance à s’articuler autour de valeurs. Mais il devrait porter sur le taux de rendement et sur les investissements qui s’autofinancent. Une augmentation des dépenses financées par le déficit ne créerait-elle pas une demande excessive, aggravant ainsi une inflation qui devient inquiétante ? De nombreux programmes qui alimentent le déficit vont s’achever d’ici fin 2021. Selon le CBO, le ratio déficit/PIB diminuera de 13,4 % cette année à 4,7 % en 2022.

Déficit commercial : à nouveau le plongeon

Déficit commercial : à nouveau le plongeon

.Véritable baromètre de la compétitivité internationale, le déficit commercial de la France plonge à nouveau. Finalement comme d’habitude la France accusera un déficit pour l’année de l’ordre de 60 milliards quand l’Allemagne dégagera environ 200 milliards de bénéfices. En août, selon les Douanes, le déficit commercial français a été de 6,66 milliards d’euros, plombé par l’alourdissement de la facture énergétique concernant les importations (le déficit énergétique s’est élevé à 3,4 milliards d’euros), rapporte BFM TV. En juillet, le montant avait été de 7,08 milliards d’euros. Sur douze mois glissants, le déficit commercial est fort, à 67,4 milliards d’euros.

Déjà, les importations ont retrouvé les niveaux de pré-pandémie, à 48,9 milliards d’euros, illustrant la reprise. Une situation « en grande partie due à la hausse des prix à l’importation des matières premières et des produits industriels observée depuis le début de l’année », précisent les Douanes dans un communiqué.

Spécialisation sectorielle. Les exportations sont en hausse par rapport à juillet, à 42,3 milliards d’euros, contre 40,8, retrouvant presque leur niveau d’avant-crise. « La reprise de nos échanges se poursuit, notamment dans les secteurs pharmaceutique et automobile, dont les exportations dépassent le niveau d’avant-crise », a précisé le ministre délégué au Commerce extérieur, Franck Riester.

Déficit public : le Haut conseil des finances publiques dénonce les prévisions

  • Déficit public : le Haut conseil des finances publiques dénonce les prévisions 

.Pour la première fois du quinquennat, le Haut conseil des finances publiques a refusé de reconnaître la sincérité budgétaire et à refusé de s’exprimer sur la prévision de déficit, demandant au gouvernement de revenir devant le HCFP en cas de changement du scénario macroéconomique.« Globalement, l’avis du HCFP sera plus critique que les précédents. On sent bien que les éléments communiqués ne tiennent pas compte des annonces permanentes d’Emmanuel Macron en ce moment. On a le sentiment qu’on ne nous dit pas tout et qu’il va encore y avoir beaucoup de dépenses à venir », déclare un membre de la Haute autorité.

Il est vrai que les annonces ont déjà été nombreuses en ce mois de septembre : 1,5 milliard d’euros pour Marseille, 500 millions pour les policiers dans le cadre du Beauvau de la sécurité — en plus d’une hausse de 900 millions en juillet —, le nouveau chèque énergie pour les ménages modestes, l’élargissement de la gratuité de la contraception jusqu’à 25 ans, le plan agriculteurs, la revalorisation des salaires et primes pour les sages-femmes… Lundi encore, 300 millions pour les Harkis et leurs descendants. Huit fois l’enveloppe prévue à l’origine.

Sur le papier, leur hausse en volume (hors inflation) sera tenue sous les 1 % l’année prochaine. Une progression dans l’épure de ce qui est pratiqué depuis dix ans. Le hic, c’est que cette hausse s’ajoute à une flambée des dépenses courantes en 2021, comme on n’en avait pas connu depuis Jacques Chirac (+3,1 % en volume, hors crise). Ce qui fait dire à ce membre du HCFP que « même avec 60 milliards de baisses des mesures d’urgence et de relance l’année prochaine, la dépense n’est pas maîtrisée ». Effectivement, entre 2019 et 2022, elle aura encore progressé de 100 milliards d’euros, à plus de 1 400 milliards.

Economie France- Déficit commercial de 35 milliards

Economie France- Déficit commercial de 35 milliards

 

 

Conséquence du manque de compétitivité générale, de la faiblesse industrielle et de la reprise économique au premier semestre, le déficit commercial de la France s’est creusé, pour atteindre 34,8 milliards d’euros, selon les chiffres des douanes publiés vendredi.  (Notons que sur longue période en moyenne le déficit commercial de la France atteint de l’ordre de 50 milliards par an tandis que l’Allemagne dégage un excellent d’environ 200 milliards)

 

« La crise ne joue pas en faveur du commerce extérieur français. Le pays est en effet doublement pénalisé », indique Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures

France- Déficit commercial de 35 milliards

France- Déficit commercial de 35 milliards

 

 

Conséquence du manque de compétitivité générale, de la faiblesse industrielle et de la reprise économique au premier semestre, le déficit commercial de la France s’est creusé, pour atteindre 34,8 milliards d’euros, selon les chiffres des douanes publiés vendredi.  (Notons que sur longue période en moyenne le déficit commercial de la France atteint de l’ordre de 50 milliards par an tandis que l’Allemagne dégage un excellent d’environ 200 milliards)

 

« La crise ne joue pas en faveur du commerce extérieur français. Le pays est en effet doublement pénalisé », indique Mathieu Plane, économiste à l’Observatoire français des conjonctures

États-Unis : un déficit commercial en nette hausse

 

États-Unis : un déficit commercial en nette hausse

Le déficit commercial avait augmenté de 6,7% pour atteindre 75,7 milliards de dollars en juin, un niveau record. En  cause la très vigoureuse reprise économique qui a poussé les entreprises à reconstituer leurs stocks faisant grimper les importations plus vite que les exportations.

Dans le détail, le déficit des biens et services s’est élevé à 75,7 milliards de dollars, progressant de 6,7%, avec des importations en hausse de 2,1% à 283,4 milliards de dollars et des exportations en hausse de 0,6% à 207,7 milliards. Les analystes attendaient 72,2 milliards de dollars de déficit.

Sur le premier semestre, le déficit des biens et services a augmenté de 135,8 milliards de dollars, ou 46,4%, par rapport à la même période en 2020, précise le département du commerce dans un communiqué.

Pour  les six premiers mois de l’année 2021, les exportations ont augmenté de 150,9 milliards, soit 14,3%, bien moins vite que les importations (+286,7 milliards de dollars ou 21,3%), ce qui a eu pour effet de creuser grandement le déficit.

Par zone géographique et pour le seul mois de juin, le déficit avec la Chine est en légère baisse, et il recule de 6,1% avec le Mexique. Mais il grimpe de 15,2% avec le Canada et de 5,8% avec les pays de l’Union européenne.

 

Passe sanitaire : Un déficit de pédagogie et de proportionnalité

Passe sanitaire : Un déficit de pédagogie et de proportionnalité

 

Le philosophe Abdennour Bidar s’étonne, dans une tribune au « Monde », que le principe de proportionnalité ne soit pas davantage au cœur du débat public pour juger du bien-fondé des mesures sanitaires. Cela permettrait à l’Etat de faire preuve de pédagogie vis-à-vis des plus réticents à la vaccination contre le Covid-19.(extraits )

 

Tribune.

 

Le Conseil d’Etat s’est exprimé le 19 juillet sur le projet de loi relatif à l’adaptation de nos outils de gestion de la crise sanitaire, mais, curieusement, sa réflexion a très peu mobilisé le principe de proportionnalité. En 2018, son vice-président honoraire, Jean-Marc Sauvé, en développait la définition dans Les Cahiers Portalis :

« La puissance publique ne peut limiter la liberté des citoyens que “dans la mesure indispensable à la protection des intérêts publics” (Schwarze, 2009) : elle doit assurer en priorité la garantie des droits fondamentaux. Entre l’intervention de la puissance publique au nom de l’intérêt général et la sauvegarde des droits et des libertés des citoyens, le principe de proportionnalité permet d’opérer une mise en balance, métaphore de la justice. (…) Une mesure restrictive des droits et des libertés doit donc être à la fois appropriée ou adaptée, nécessaire et proportionnée. »

Le point sur le passe sanitaire : Ce que contient le projet de loi adopté définitivement par le Parlement

Comment se fait-il que le principe de proportionnalité ne soit pas au premier plan aujourd’hui dans le débat public alors qu’il est sans doute incontournable pour juger du bien-fondé des mesures sanitaires prises par l’Etat français depuis le début de la crise ? Pour cet Etat, sa mobilisation serait le signe qu’il considère les citoyens comme des êtres doués de raison, invités à réfléchir sur la série des questions éthico-politiques ouverte par ce principe.

Le degré de coercition de l’action de l’Etat en matière de sécurité sanitaire (confinements, couvre-feux, obligation du port du masque, contrainte forte à la vaccination) est-il bien proportionné au degré de menace du virus et à la pleine garantie des droits fondamentaux des citoyens ?

Comment a été pensé, s’il a été pensé, l’équilibre entre les réponses apportées à la menace et les lourdes conséquences humaines et sociales de ces réponses, avec toutes les détresses qu’elles ont causées ? Comment a été pensé l’équilibre entre le souci de protection de la santé publique et la préservation des libertés élémentaires d’aller et venir, des droits sacrés de visiter les mourants et les personnes âgées, du droit de disposer de son propre corps en se faisant vacciner ou pas – bref, tout ce qui a été si gravement affecté ces derniers temps ?

Voilà sur quoi l’Etat et les médias gagneraient à faire porter le débat public, parce que cet Etat ferait ainsi de son action une réelle question de justice. Il serait par là même transparent en proposant la « publicité » de cette action, au sens qu’Emmanuel Kant donnait au concept : un Etat est démocratique quand il expose « publiquement » les motifs de son action pour donner aux citoyens les pleins moyens d’en juger par eux-mêmes.

 

Budget: Le déficit public « limité » à 9 % du PIB ( Bruno Le Maire)

Budget: Le déficit public « limité » à 9 % du PIB ( Bruno Le Maire)

 

La reprise de l’activité économique devrait permettre de limiter le déficit public à 9 % d’après le ministre des finances, Bruno le maire. On est loin évidemment de la règle de 3 % fixés par l’union européenne ( faut-il le rappeler sur proposition en son temps de la France !).

 

Le ministre se félicite toutefois de cette perspective de déficit limité à 9 % alors que dans le projet de loi initial on s’attendait à un déficit supérieur à savoir 9,4 %. De toute façon, le pronostic du ministre des finances est encore prématuré car il reste encore six mois de gestion pour s’assurer de l’exactitude des comptes publics. À 0,4 % près, la différence est marginale. Elle dépendra effectivement non seulement de l’activité économique française, de l’environnement mondial mais aussi du contexte sanitaire général qui pourrait affecter les comportements des consommateurs et des épargnants.

 

La vérité sans doute ce que de toute façon on voit mal comment la France (et d’autres pays d’Europe) pourrait rapidement respecter cet objectif de 3 % du PIB. Surtout si par malheur les taux d’intérêt devaient monter ce qui provoquerait un renchérissement du coût de la dette dans le budget.

Comme pour l’instant les membres de l’union économique sont bien incapables de revoir les critères de gestion budgétaire tout autant que monétaire, les objectifs théoriques demeurent en décalage complet avec la réalité. En effet il ne faut guère compter un rétablissement des équilibres budgétaires conformément aux 3 % en 2023 et même après. On se contente d’affirmer que le rétablissement financier sera progressif. Mais sur quelle période, sur 10 exercices budgétaires, sur 20 , davantage ?

En juin, la Cour des comptes avait estimé que les efforts de rétablissement progressif des finances publiques devraient être réalisés quand l’économie française aura retrouvé son niveau d’activité d’avant-crise. Une perspective complètement impossible qui avait amené la Cour des Comptes à relativiser son propos en déclarant « cette consolidation progressive pourrait débuter en 2023 ». Le problème, c’est jusqu’à quand , jusqu’à la saint-glinglin ?

Le déficit public « limité » à 9 % du PIB ( Bruno Le Maire)

Le déficit public « limité » à 9 % du PIB ( Bruno Le Maire)

 

La reprise de l’activité économique devrait permettre de limiter le déficit public à 9 % d’après le ministre des finances, Bruno le maire. On est loin évidemment de la règle de 3 % fixés par l’union européenne ( faut-il le rappeler sur proposition en son temps de la France !).

 

Le ministre se félicite toutefois de cette perspective de déficit limité à 9 % alors que dans le projet de loi initial on s’attendait à un déficit supérieur à savoir 9,4 %. De toute façon, le pronostic du ministre des finances est encore prématuré car il reste encore six mois de gestion pour s’assurer de l’exactitude des comptes publics. À 0,4 % près, la différence est marginale. Elle dépendra effectivement non seulement de l’activité économique française, de l’environnement mondial mais aussi du contexte sanitaire général qui pourrait affecter les comportements des consommateurs et des épargnants.

 

La vérité sans doute ce que de toute façon on voit mal comment la France (et d’autres pays d’Europe) pourrait rapidement respecter cet objectif de 3 % du PIB. Surtout si par malheur les taux d’intérêt devaient monter ce qui provoquerait un renchérissement du coût de la dette dans le budget.

Comme pour l’instant les membres de l’union économique sont bien incapables de revoir les critères de gestion budgétaire tout autant que monétaire, les objectifs théoriques demeurent en décalage complet avec la réalité. En effet il ne faut guère compter un rétablissement des équilibres budgétaires conformément aux 3 % en 2023 et même après. On se contente d’affirmer que le rétablissement financier sera progressif. Mais sur quelle période, sur 10 exercices budgétaires, sur 20 , davantage ?

En juin, la Cour des comptes avait estimé que les efforts de rétablissement progressif des finances publiques devraient être réalisés quand l’économie française aura retrouvé son niveau d’activité d’avant-crise. Une perspective complètement impossible qui avait amené la Cour des Comptes à relativiser son propos en déclarant « cette consolidation progressive pourrait débuter en 2023 »,. Le problème c’est jusqu’à quand , jusqu’à la saint-glinglin ?

Déficit Sécu 2021 aggravé : autour de 40 milliards

  • Déficit Sécu 2021 aggravé : autour de 40 milliards

Le déficit de la Sécu se maintiendra au même niveau cette année, à 38,4 milliards d’euros, selon un rapport de la Commission des comptes de la Sécurité sociale consulté mercredi par l’AFP. Malgré des recettes meilleures que prévu grâce à une récession moindre que redouté l’an dernier, le coût persistant de l’épidémie – et de la campagne de vaccination – continue de plomber la branche maladie, ce qui dégrade légèrement la prévision de déficit par rapport aux 35,8 milliards de pertes inscrites dans le budget voté en décembre.

 

Les dépenses couvertes par l’objectif national des dépenses d’assurance-maladie (Ondam) seraient ainsi supérieures de 9,6 milliards d’euros à l’objectif voté. Elles atteindraient 235 milliards d’euros en 2021, soit une progression de 17,1% par rapport à la situation d’avant-crise (2019) à périmètre courant (16,4 % à périmètre constant du fait de la création de la branche autonomie). En 2021, le déficit de l’Assurance-maladie se creuserait encore à 31 milliards, après 30,4 milliards en 2020.

Côté recettes, la situation va mieux, mais pas dans tous les secteurs. Si les prévisions de recettes s’améliorent sur les revenus d’activité du secteur privé (+6,2 milliards d’euros) et les recettes fiscales (+3,6 milliards), elles sont en revanche en baisse chez les travailleurs indépendants (-3,3 milliards), du fait d’hypothèses de revenus 2020 des artisans et commerçants revues à la baisse et d’une hausse du provisionnement d’un milliard pour risque de non-recouvrement.


Covid : déficit budgétaire record

Covid : déficit budgétaire record

 

Olivier Dussopt a annoncé samedi une révision massive à la hausse de la prévision de déficit budgétaire de l’Etat pour l’année en cours : celui-ci est désormais attendu à « environ 220 milliards d’euros », soit 47 milliards de plus que ce qui était prévu dans le budget initial pour 2021, selon les propos à l’AFP du ministre délégué chargé des Comptes publics.

Cette dérive des comptes de l’Etat, si elle se confirmait en fin d’année, serait sans précédent. En 2020, l’exécutif avait pourtant atteint un pic jamais vu depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale , qui paraissait difficile à surpasser : le déficit budgétaire s’était établi à 182 milliards d’euros, deux fois plus élevé que celui de 2019 et à un niveau supérieur de 30 milliards à celui atteint en 2010 après la crise financière.Les experts y compris la banque de France considèrent que ce déficit record qui va imposer de nouveaux emprunts coûte moins cher que précédemment à la France compte tenu de l’extrême faiblesse des taux. Une analyse qui fait l’impasse sur la reprise de l’inflation largement prévisible qui entraînera nécessairement un relèvement aussi des taux d’intérêt.

Commerce extérieur : le déficit aggravé

Commerce extérieur : le déficit aggravé

Un déficit aggravé qui témoigne du manque de compétitivité de la France;  sur la tendance,  le déficit de la balance commerciale pourrait atteindre les 60 milliards en 2021. Le  déficit s’est en effet creusé de 15,4 milliards d’euros sur les trois premiers mois de l’année en données corrigées des variations saisonnières. « Cela résulte d’une accélération des importations (+3,7% après +0,7% au quatrième trimestre), tandis que les exportations ralentissent (+1,8% après +7,4% » explique Bercy.

Sur le premier trimestre, les exportations ont atteint 93% de leur niveau de 2019 et les importations, en progression depuis décembre, s’établissent à 95% de leur niveau pré-crise.

. Une grande partie du déficit commercial depuis le début de l’année s’explique par la dégradation du déficit de l’énergie avec la flambée des prix du pétrole qui renchérit le prix des importations d’énergie (+32%). Du côté des produits manufacturés, le solde s’est également dégradé de 1,6 milliard d’euros. La vente de matériel de transport s’est contractée d’environ 800 millions d’euros. Les exportations de l’industrie aéronautique et automobile sont toujours dans le rouge.

« La diminution des exportations aéronautiques (-19,2%) et automobiles (-6,3%) après deux trimestres consécutifs de forte hausse supplante l’accroissement des exportations de navires et bateaux (+391,9%), ce dernier étant dû à des ventes exceptionnelles de paquebots, bateaux de croisière », expliquent les douanes dans leur étude.

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